25/10/2013 FONTANA Chloé L3 Système neurosensoriel et

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SNP – Physiologie du sommeil
25/10/2013
FONTANA Chloé L3
Système neurosensoriel et psychiatrie
Dr Rey
20 pages
Physiologie du sommeil
Plan
A) Définitions du sommeil et de sa physiologie
B) Les différents états de vigilance chez les mammifères
I.
3 états de vigilance
II.
Les structures cérébrales impliquées dans les différents états de vigilance
III. Les molécules impliquées dans les différents états de vigilance
C) Physiologie des différents états de vigilance
I.
La veille
II.
Le sommeil lent
III. Le sommeil paradoxal
D) Physiologie cardiovasculaire et respiratoires pendant le sommeil.
I.
Au cours du sommeil lent
II.
Au cours du sommeil paradoxal
E) Physiologie des rythmes : le rythme veille-sommeil
I.
Température
II.
hormones
F) Le sommeil humain
I.
Historique
II.
La mesure du sommeil
III. L'analyse du sommeil
IV.
Les cycles
V.
La durée du sommeil
VI.
Les fonctions du sommeil
La fréquence des troubles du sommeil augmentent de façon considérable dans notre société. Ils sont mieux
connus, mais ont beaucoup d’impacts négatifs, en particulier chez les enfants (épidémie d’obésité).
On sera confronté à beaucoup de plaintes sur le sommeil de la part de nos patients ; mais nous avons
seulement 4h de cours dans les études de médecines → le but ici est donc d’acquérir les notions essentielles.
On laisse tomber la physiologie très fine.
A) Définitions du sommeil et de sa physiologie
Le sommeil peut se définir comme une perte naturelle (sans faire d'effort) réversible (on se réveille ensuite) plus ou
moins complexe des rapports sensitivo-moteurs de l'animal avec l’extérieur (Vincent 1979).
Définition critiquable, donc complétée par Tobler qui recense
au moins 6 critères pour dire qu'un animal dort :
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- L'animal dort dans un endroit particulier
- Il adopte une posture typique
- Il est dans un état de repos physique
- Son seuil de réveil est élevé (face à une stimulation, il réagit plus lentement, mais passe quand même du
sommeil à la veille)
- Il passe rapidement de la veille au sommeil
- La privation de sommeil entraîne une récupération ++ (si on est privé de sommeil, on a tendance à
dormir plus longtemps le lendemain)
Le sommeil ainsi caractérisé est à la fois un état (« je suis en train de dormir ») et un comportement (il faut
faire un certain nombre de chose pour diminuer ses stimulations, etc.).
B) Les différents états de vigilance chez les mammifères
I. 3 états de vigilance :
•
La veille :
Caractérisée par :
- EEG rapide (électroencéphalogramme = activité
électrique cérébrale)
- tonus postural (le chat est érigé)
→ Interaction forte avec l'environnement
•
Le sommeil lent :
- EEG lent (d’où son nom)
- Interaction faible
• Le sommeil paradoxal :
- EEG rapide, comme si le chat était réveillé → paradoxal
- hypotonie des muscles posturaux, le chat est totalement paralysé, avachi sur le coté
- Interaction encore plus faible avec l’environnement
C’est au cours de cet état que les rêves sont fréquents et abondants (des pensées sont cependant possibles lors
du sommeil lent).
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II.
Les structures cérébrales impliquées dans les différents états de vigilance
a)
Approche de Bremer
Sections à différents étages du tronc :
– au début de la moelle épinière = isolation de
l’encéphale (cerveau + tronc cérébral) du reste du corps
→ persistance du cycle veille-sommeil
– au niveau des pédoncules cérébraux = isolation
uniquement du cerveau du reste du corps
→ disparition du cycle veille-sommeil
Trauma crânien : lésions au niveau du tronc cérébral (par
décélération) → coma (perte de l’éveil) car on perd le Système
Activateur Ascendant (SAA).
b)
Le SAA (Magoun)
Expérience avec des électrodes :
- Si on détruit ces noyaux, l'animal tombe dans le coma (sommeil)
- Si on les stimule, il se réveille
→ d’où le nom de système activateur ascendant
Ici on perçoit le sommeil comme un élément négatif : « je dors quand je ne suis plus éveillé ». Des systèmes
permettent l’éveil, quand il s’arrentent de fonctionner on s'endort.
c)
Les noyaux du Raphé (Jouvet)
Jouvet fait une expérience, il détruit les noyaux du Raphé d'un animal. Il s'attend à ce que celui-ci tombe dans le
coma, mais au contraire il devient insomniaque. (Zut!)
→ il existe sûrement un système conditionnant le fait que l’on puisse dormir.
d)
Encéphalite léthargique de Von Economo
Épidémie de grippe espagnole (ou Grippe aviaire, ou H1N1, etc. toutes quoi) : en plus de la maladie
pulmonaire les gens développent une encéphalite et meurent. Un anapath (Von) décide de découper leur
cerveau : ils mouraient d'une encéphalite léthargique ou au contraire d'une encéphalite insomniante → ils
tombaient dans le coma.
Il constate des lésions au niveau de l'hypothalamus.
Retenir de tout ce grand II :
Il y a deux grandes régions impliquées dans le rythme veille/sommeil : le tronc cérébral et l'hypothalamus.
En cas de lésion dans ces régions, il apparaît des troubles du sommeil.
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III.
Les molécules impliquées dans les différents états de vigilance
Si il existe des produits qui nous font dormir (les somnifères), c'est que le corps est capable d'en sécréter.
L'hypnotoxine de Pierron = substance qui induirait le sommeil.
Longtemps cherchée (injection de LCR prélevé chez un chien privé de sommeil, car un produit s'y serait
sûrement accumulé (ben oui, car plus on manque de sommeil, plus on a envie de dormir, ça « s'accumule » ),
jamais trouvée. (Zut!)
Il existe un certain nombre de peptides qui favorisent le sommeil (Delta sleep inducing peptide = peptide qui
induit le sommeil à ondes lentes (delta)) mais aucun ne joue un rôle clef.
Combinaison des deux approches : Les neuromédiateurs constituent un ensemble de molécules qui à l'intérieur
des réseaux neuronaux vont rendre compte des différents états de vigilance.
Les neuromédiateurs sont à connaître ... Mais pas leur localisations anatomiques :)
a)
Acétylcholine
= neuromédiateur de la transmission neuromusculaire.
Antagonisé par les curares.
Localisation : système activateur ascendant (nombreux noyaux cholinergiques utilisant acétyl choline comme
neuromédiateur)
Rôle : éveil et sommeil paradoxal.
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b)
Dopamine
= neuromédiateur
Localisation : Substance noire du tronc cérébral, aire tegmentale ventrale
Rôle : attention sélective et donc éveil (mais moins)
impliquée dans le circuit de la récompense.
Pathologies : son déficit entraîne Parkinson.
c)
Histamine
Localisation : corps cellulaires des neurones de l'hypothalamus
Rôle : très impliquée dans l’éveil.
Pathologies : antihistaminiques passant la barrière hémato-encéphalique, ont tendance à endormir.
d)
Hypocrétine
Découverte récente, par des gens s’occupant de la régulation de la prise alimentaire, c'est l'autre nom de
l'orexine.
Localisation : hypothalamus
Rôle : éveil et prise alimentaire
Pour la petite histoire : « qui dort dîne » fait référence aux auberges qui offraient le coucher à leurs clients.
Mais à condition que ceux-ci achètent à manger avant. Non le sommeil ne nourrit pas.
e)
Noradrénaline
Localisation : Locus coeruleus
Rôle : éveil +++
Si sécrétion d’adrénaline, on est réveillé, de la même façon la noradrénaline est importante pour l’éveil.
Stress → activation noradrénergique → on reste éveillé.
On peut mimer son effet avec les amphétamines.
f)
Sérotonine
Localisation : noyau du raphé dorsal
Rôle : rythme veille-sommeil
g)
Adénosine
Ce n'est pas un neuromédiateur ! On le trouve dans l’ ATP, il sert à fournir de l’énergie aux cellules.
Certains neurones ont des récepteurs à l’adénosine et lorsqu’ils sont stimulés ils entraînent l’arrêt de ces
neurones.
Lors d'un déficit énergétique, tout l'ATP a été consommé : il a perdu ses phosphates → l’adénosine (le produit
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de dégradation) vient se fixer sur ses récepteurs pour arrêter le fonctionnement du neurone.
La caféine (antagoniste de l’adénosine) lutte contre cette action.
C) Physiologie des différents états de vigilances
I. la veille
a)
Est caractérisée par une activation du cortex cérébral.
Grâce à deux systèmes :
- Les neurones situés dans le tronc cérébral qui projettent sur le
cortex et le système thalamo-cortical qui fonctionne de façon tonique.
Il y a plusieurs noyaux, retenir les noyaux du Raphé, et le locus
coeruleus. Ces noyaux projettent dans le cortex cérébral et l'active :
–
soit directement,
–
soit en passant par le thalamus : en inhibant le noyau
réticulaire du thalamus.
Le thalamus est un relais de l'ensemble de ce qui arrive au cortex.
Toutes les stimulations (cutanées, visuelles, sonores) passent par le
thalamus.
Autour du thalamus on trouve les noyaux réticulaires ; ils modifient
le fonctionnement du thalamus et lui permettent de basculer d'un
fonctionnement de veille à fonctionnement de sommeil.
→ un certain nombre de neurone active le cortex en inhibant le noyau
réticulaire, en bloquant le thalamus.
- Les neurones situés au niveau de l'hypothalamus postérieur et
latéral.
Ils contiennent l'hypocrétine et l'histamine
Ce sont ceux qu'on vient de voir, activés par les neurones du cortex.
En gros : il y a deux voies d'activation: une directe qui passe par le
cortex, et une indirecte qui passe par le thalamus. (le schéma est un peu compliqué, ne PAS apprendre ce que
chaque noyau active etc.)
Mr REY : « On a pas le temps de rentrer dans les détails, je préfère que vous ayez quelques vues schématiques
pour savoir à peu près comment ça se passe »
→ beaucoup de neuromédiateur pour se maintenir éveillé. Logique car si on dormait en situation de danger,
l’espèce se serait faite manger il y a bien longtemps et on ne serait pas ici à en parler !
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b)
Les principaux systèmes d'éveil :
Cholinergiques
Noyaux du tronc cérébral et de la base qui activent le cortex directement ou via le thalamus.
(celui qu'on vient de voir)
Noradrénergiques
Issus du locus coeruleus, activent le cortex.
Dopaminergiques
Moins impliqués. Surtout impliqués dans l'attention focale. (On ne fait pas attention à tout en même temps :
température, etc., uniquement si c'est désagréable : trop froid ou trop chaud.)
Histaminergiques
Issus de l'hypothalamus postérieur. Activent les autres systèmes d'éveil et bloquent l'hypothalamus antérieur.
Hypocrétinergiques
Issus de l'hypothalamus latéral. Activent les autres systèmes d'éveil.
II.
Le sommeil lent (sommeil non-paradoxal) :
a)
EEG
Veille : 8 à 10 Htz ( = cycle par seconde)
Sommeil lent :
Il y a 1 seconde entre chaque trait gris vertical.
On passe de 10 à 1 cycle par seconde par rapport à l’éveil.
Il y a des étapes intermédiaires : sommeil lent léger, puis profond.
Pour passer de la veille au sommeil lent, on segmente les informations : pour s’endormir on réduit les
afférences sensorielles et sensitives (bruit, lumière, secousses).On diminue donc ce qui arrive au thalamus et
qui est transmis au cortex.
Ceci est un neurone du thalamus :
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Il présente des « spikes » qui partent vers le cortex, à chaque fois qu'on a une nouvelle information.
Au début il fonctionne de façon tonique. Puis il y a une hyper polarisation, ensuite les spikes sont segmentés
( = presque plus de spikes).
→ C'est le thalamus (ça peut aussi être les régions corticales des fois) qui segmente les informations qui nous
arrivent. Et au bout d'un moment on ne tient plus compte d'une information segmentée (comme dans un tunnel,
si on téléphone et qu'on capte un mot sur 3, on raccroche).
Donc si l’information est courte elle va passer : « au feu » on va se réveiller, mais pas une longue phrase.
Donc : Pendant le sommeil lent le cortex est désactivé. Il existe une modification des relations thalamocorticales responsable de l’apparition des fuseaux et des ondes lentes.
b)
L'endormissement
Il peut être volontaire (réduction de notre activité).
Mais si on reste longtemps sans dormir, il vient très facilement, car certaines choses s’accumulent :
– l’adénosine
qui provient de la dégradation de l'ATP. Son taux monte et entraîne l’arrêt d'un certain nombre de neurone, en
particulier des neurones cholinergiques.
– La sérotonine
Jouvet dans son expérience rend l'animal insomniaque en détruisant les neurones sérotoninergiques (dans le
Raphé). Quand il rajoute de la sérotonine, ces animaux dorment.
Il décide d'enregistrer le déchargement intense des neurones sérotoninergiques lors de l'endormissement pour
le prouver. Mais en fait quand l'animal s'endort les neurones déchargent faiblement, et quand il passe en
sommeil paradoxal, les neurones s’arrentent de fonctionner. (Zut!)
Les neurones sérotoninergiques préparent le sommeil lent. Ils projettent au niveau de l'hypothalamus,
accumulent des neuropeptides (mal connus), qui eux vont déclencher le sommeil lent.
→ le sommeil lent est « préparé » par la sérotonine.
Elle a une action diachronique sur le sommeil lent et pas synchronique = les neurones sérotoninergiques ne
fonctionnent pas en même temps que le sommeil lent, mais quand on est réveillé (accumulation de quelque
chose qui nous fera basculer dans le sommeil lent).
Donc en supprimant la sérotonine, on supprime la PREPARATION au sommeil lent, et donc on a plus de sommeil
lent.
NB : la sérotonine est aussi très impliquée dans l’humeur. En privation chronique de sommeil, certains
neurones sérotoninergiques commencent à ne plus marcher → déprime. Ex : Prozac, inhibiteur de sa recapture.
Et la diapo du prof pour ceux que ça intéresse ... :
« Préparé par la sérotonine et l'adénosine.
Un noyau de l'hypothalamus antérieur ventrolatéral (VLPO) va inhiber par des neurones (GABAergiques et
Galaninergiques) la plupart des réseaux de l'éveil.
La mise en jeu de VLPO dépend de l'accumulation de peptides à son niveau sous l'effet de la sérotonine et de
l'inhibition des systèmes cholinergiques par l'adénosine. »
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L'endormissement débute dans le thalamus.
Résumé sur le sommeil lent :
Il dépend de :
- l'activation de la partie antérieure de l'hypothalamus ( région pré-optique )
- l'inhibition concomitante des structures impliquées dans l’éveil
Cette inhibition est liée à l'accumulation d'adénosine et à l'activation de neurones de la région pré-optique
(neurotransmetteurs : Galanine et GABA) qui vont inhiber les neurones de l'hypothalamus postérieur.
Hypothalamus antérieur = éveil → bloque hypothalamus postérieur.
III.
Le sommeil paradoxal
Si on réveille un patient pendant ce sommeil, il raconte un rêve 8 fois sur 10.
Les réseaux neuronaux responsables siègent au niveau du pont. Ils sont responsable de 3 signes :
→ activation de l'EEG (« paradoxal »), en partie du fait des pointes ponto-géniculo-occipitales.
→ mouvements oculaires rapides (On bouge les yeux sous les
paupières)
Au niveau du pont, des noyaux projettent sur les neurones des
muscles oculomoteurs. Quand ces neurones déchargent, l'individu
bouge les yeux.
Les potentiels d'actions vont au niveau du corps genouillé du
thalamus. C'est un relais pour activer le cortex occipital.
Quand on rêve, on a donc des images car le cortex occipital est
activé par ces pointes ponto-géniculo-occipitales (PGO).
→ hypotonie musculaire (le sujet est paralysé)
Liée aux neurones situés dans le noyau sous le locus coeruleus (noyau glutamanergiques) qui projettent sur un
noyau magnocellulaire bulbaire (pas à retenir) du tronc cérébral, qui projette ensuite sur les motoneurones α qui
sont ainsi inhibés → paralysie.
Expérience de Jouvet (encore lui) : destruction de ces noyaux chez le chat → lorsqu'il dort, il se redresse, a un
comportement agressif/ de chasse, mais c'est comme si la souris était dans sa tête (il ne fait pas attention à une
souris réelle) : il agit ce qu'on suppose être son rêve.
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Chez l'homme, il existe une pathologie : le trouble du comportement en sommeil paradoxal. Les sujets
« agissent » leur rêves : très souvent la nuit ils se redressent, et fréquemment se battent (un patient raconte son
rêve : un voleur rentre dans la maison (sauf qu'au lieu du voleur c'est sa femme qu'il tape …)).
→ donc ce noyau est bien un des éléments clefs conduisant à la paralysie, sans cette paralysie on aurait une
activité lors du sommeil. D'ailleurs un nouveau né n’a pas encore ce système (mais bon il se contente de
gigoter, ne se lève pas pour partir en courant).
/!\ Ce système de paralysie n'est pas efficace à 100%, cf mouvements pendant le sommeil.
Conclusion :
1) blocage des noyaux : système SP-off (Sommeil
Paradoxal)
Ils peuvent fonctionner si d’autres neurones se sont
arrêtés de fonctionner et de les activer.
2) SP-on
Ce sont des neurones effecteurs localisés au niveau du
pont. Ils sont responsables de l'atonie posturale des MOC
et des PGO.
Il n'y a plus que l’acétylcholine pour activer. C'est
pourquoi les cholinergiques peuvent avoir des effets
hallucinogènes, comme dans les rêves.
On rêve d’image, pas tellement de son, et exceptionnellement des odeurs et des goûts.
« ce qu'il faut bien retenir du sommeil paradoxal c'est que les systèmes effecteurs sont essentiellement situés au
niveau du tronc cérébral et que plus récemment on a mis en évidence des neurones également au niveau de
l'hypothalamus. »
D) Physiologie cardiovasculaire et respiratoire pendant le sommeil.
Au niveau du pont et du bulbe il y a également beaucoup de régulateur : de la fréquence cardiaque,
respiratoire etc. A partir du moment où on dort, beaucoup de régulation sont différentes.
I. Au cours du sommeil lent (stades 3 et 4):
Régulations réflexes.
La respiration devient lente et régulière.
La pression artérielle diminue par bradycardie, sans modification des résistances périphériques (=pas de
vasodilatation).
La PCO2 augmente discrètement.
Les variations de la fréquence cardiaque liées à la respiration sont plus amples et plus lentes.
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