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APPORT DE LA COLO-IRM DANS LA
PRISE EN CHARGE DES POUSSEES
SEVERES DE RECTOCOLITE
HEMORRAGIQUE
JB. ROSET (1), S. HOMMEL (2), G. SAVOYE (2), E. LEREBOURS (2)
JN. DACHER (1), C. SAVOYE-COLLET (1)
g
CHU Charles Nicolle, ROUEN
(1) Service de Radiologie,
(2) Service de Gastro-entérologie, CHU Charles Nicolle, ROUEN
Abréviations
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
AEG:
EG altération
altérat on de l’état
l état général
ASP: abdomen sans préparation
FS: Fat Saturation
Gd: gadolinium
IRM: imagerie par résonance magnétique
MC: maladie de Crohn
MICI: maladie inflammatoire chronique de l’intestin
l intestin
RCH: rectocolite hémorragique
TDM: tomodensitométrie
TNF: tumor necrosis factor
Plan
• Introduction
• Généralités
- Poussées sévères de RCH
- La colo-IRM
• Notre étude
- Patients et méthode
- Résultats
- Discussion
- Conclusion
Introduction (1)
• Rectocolite hémorragique (RCH)
(RCH)= maladie inflammatoire
chronique intestinale, sujet jeune ++
• Etiopathogénie obscure (facteurs infectieux, génétiques
et environnementaux), incidence de 5/100.000 hab./an
• Atteinte rectale constante, extension rétrograde
continue
• Évolution
É l ti n int
intermittente
mitt nt par
p poussées
p
é parfois
p f is sévères
é è
• 15% des patients atteints de RCH feront une poussée
sévère au cours de leur maladie
• Scores clinico-biologiques et endoscopiques nombreux
Ando et al. World J Gastroenterol. 2008;14(14):2133-2138
D'Haens et al. Gastroenterology. 2007;132(2):763-786
Introduction (2)
• Endoscopie = examen de référence.
référence Rectosigmoïdoscopie
seule le plus souvent en cas de poussée sévère
• Présence d’ulcérations profondes associée à mauvaise
réponse au traitement médical et à plus de complications
• Bilan lésionnel complémentaire antérieurement réalisé par
lavement opaque mais très irradiant
• Intérêt
Inté êt d
d’un
n examen
x m n d’im
d imagerie
i n
non
n in
invasif
if explorant
xpl
nt
l’ensemble du cadre colique dans ce contexte
• Progrès technologiques récents en IRM du tube digestif
ont permis l’essor de la colo-IRM
Généralités
Poussées sévères de RCH
Poussée sévère de RCH (1)
•
Clinique
q
Diarrhée hémorragique profuse, douleurs abdominales
diffuses, altération de l’état général, fièvre,
tachycardie, dénutrition et déshydratation
•
Biologie
Pas de marqueur spécifique
Syndrome inflammatoire et perturbations
hydroélectrolytiques
Poussée sévère de RCH (2)
•
Rectosigmoïdoscopie
g
p
Ulcérations profondes, décollements
muqueux avec mise à nu de la
musculeuse, saignement spontané
•
Histologie
Désorganisation architecturale par un
infiltrat inflammatoire
lymphoplasmocytaire et éosinophile,
altération de la mucosécrétion et
abcès cryptiques
Poussée sévère de RCH (3)
•
Imagerie
g
- ASP: colectasie ?
Diamètre du côlon transverse > 6 cm
- Lavement opaque:
longtemps réalisé
mais irradiant
analyse limitée à la lumière
Poussée sévère de RCH (4)
•
Imagerie
g
en coupes
p
- Échographie:
bonne sensibilité mais grande
variabilité interobservateurs,
segments profonds mal explorés
- Tomodensitométrie:
T
d
é
excellente résolution spatiale mais
irradiation importante
Poussée sévère de RCH (5)
•
Évaluation de la sévérité
- 15% des patients feront une poussée sévère nécessitant
une hospitalisation et une prise en charge spécifique
- Principaux indices et scores utilisés:
- Indice de Truelove et Witts (clinico-biologique)
Nombre de selles / jour
Température vespérale
Fréquence cardiaque
Taux d'hémoglobine
Vitesse de sédimentation
Poussée sévère
> 6 sanglantes
>37,5°C ou 37,8°C 2j / 4
>90 / min
< 75% de la valeur normale
>30
Ando et al. World J Gastroenterol. 2008;14(14):2133-2138
D'Haens et al. Gastroenterology. 2007;132(2):763-786
Poussée sévère de RCH (6)
- Score de Lichtiger (clinique)
Nombre de selles, saignement rectal, selles nocturnes,
incontinence fécale, douleurs abdominales spontanées ou à
la palpation, état général, nécessité d’un antidiarrhéique
- Score de Mayo
y (clinico-endoscopique)
pq
Nombre de selles, saignement rectal, évaluation globale
par le médecin, aspect en rectosigmoïdoscopie souple
Poussée sévère de RCH (7)
• Traitement
Stratégie variable, pas de consensus
En hospitalisation, patient à jeun
En première intention: Traitement médical (corticoïdes
IV) sauf complication
Si échec: immunosuppresseur (Ciclosporine,
(Ciclosporine anti-TNF)
anti TNF) ou
chirurgie
NB: 20% des sujets atteints de RCH devront être opérés
au cours du suivi de leur maladie
Généralités
La colo-IRM
La colo-IRM
• Premières descriptions en 1997
(Schoenenberger, Luboldt, Debatin)
• S’inspire des principes d’angiographie par
résonance magnétique
• Nécessite une préparation colique ou un
marquage des selles
selles, une distension du
côlon et une opacification de la lumière
colique
Debatin et al. AJR. 1997;169(4):1085-1088
Luboldt et al. Lancet. 1997;349(9061):1288-1291
Schoenenberger et al. Gastroenterology. 1997;112(6):1863-1870
Principes de la colo-IRM (1)
• Préparation colique
But: éliminer les résidus stercoraux
Absence de consensus, préparation idem coloscopie ++
• Marquage des selles
But: éviter la préparation colique souvent mal tolérée
Ingestion d’un produit de contraste dans les 48 heures
précédents l’examen Æ Signal des selles proche de celui
du lavement utilisé pour la distension colique
Optimisation nécessaire
Kinner et al. Radiol Clin North Am. 2007;45(2):377-387
Lauenstein et al. Eur Radiol. 2006;16(7):1519-1526
Principes de la colo-IRM (2)
• Distension colique
But: éviter le collapsus du côlon
Distension par voie rectale (lavement) ~ 1,5-2 litres
Contrôle en temps réel pour certaines équipes
• Opacification de la lumière
But: obtenir un fort contraste entre lumière
è et paroi
3 méthodes:
- Contraste positif ou côlon blanc
- Contraste négatif ou côlon noir
- Contraste biphasique
Principes de la colo-IRM (3)
Contraste positif ou côlon blanc
Produit:
P
d i Gadolinium
G d li i
dil
dilué
é Séquence:
Sé
T1
Lumière Hyper T1 / Paroi hypo T1
T1
Lauenstein et al. Rofo. 2001;173(9):785-789
Luboldt et al. Lancet. 1997;349(9061):1288-1291
Principes de la colo-IRM (3)
Contraste positif ou côlon blanc
Produit:
P
d i Gadolinium
G d li i
dil
dilué
é Séquence:
Sé
T1
Lumière Hyper T1 / Paroi hypo T1
T1
Contraste négatif ou côlon noir
Produit: eau ou gaz
Séquence: T1Gd
Lumière hypo T1Gd / Paroi Hyper T1Gd
T1Gd
Lauenstein et al. Rofo. 2001;173(9):785-789
Luboldt et al. Lancet. 1997;349(9061):1288-1291
Principes de la colo-IRM (3)
Contraste positif ou côlon blanc
Produit:
P
d i Gadolinium
G d li i
dil
dilué
é Séquence:
Sé
T1
Lumière Hyper T1 / Paroi hypo T1
T1
Contraste négatif ou côlon noir
Produit: eau ou gaz
Séquence: T1Gd
Lumière hypo T1Gd / Paroi Hyper T1Gd
T1Gd
Contraste biphasique
Produit: eau
Séquences: T1Gd ou T2
En T1Gd: Lumière hypo / Paroi Hyper
En T2: Lumière Hyper / Paroi hypo
T2
T1Gd
Lauenstein et al. Rofo. 2001;173(9):785-789
Luboldt et al. Lancet. 1997;349(9061):1288-1291
Acquisition des images
• Aimant
mant 1,5
,5 Tesla,Antenne
esla, ntenne de surface en réseau phasé
• Patient en procubitus (↓ artéfacts cinétiques) ou décubitus
(meilleure tolérance chez patient algique, obèse)
• Apnée (utilisation séquences rapides)
• Utilisation de séquences en saturation de graisse
• Imagerie multiplanaire ++
- coronal: cartographie digestive superposable au
lavement opaque utilisé antérieurement
- sagittal: bonne analyse du rectum
- axial: plan le plus utilisé en imagerie en coupes
Indications potentielles
• Masses colorectales
Sensibilité satisfaisante pour polypes de 6 à 10 mm (61 à
96%) et >10 mm (93 à 100%), médiocre pour polypes <5 mm
• Pathologie inflammatoire (MC++)
bonne corrélation avec signes d’activité clinico-biologiques
corrélation variable avec la coloscopie 41 à 87%, 60% en
moyenne
• Coloscopie incomplète
Confirme les résultats et fournit données supplémentaires
• Anastomoses, sigmoïdite
Luboldt et al. Radiology 2000;216(2):383-388 / Ajaj et al. Gut 2003;52(12):1738-1743 / Hartmann et al. Endoscopy. 2005;37(9):816-820
Maccioni et al. Abdom Imaging. 2000;25(3):219-228 / Koh et al. AJR. 2001;177(6):1325-1332 / Schreyer et al. IBD. 2005;11(4):388-394
Notre étude
Objectifs
• Tester la faisabilité de la colo-IRM chez les
patients en poussée sévère de RCH
• Étudier les performances de la colo-IRM dans
cette indication et la concordance avec les résultats
de la rectosigmoïdoscopie
• Analyser la place de la colo-IRM chez les patients
en poussée sévère de RCH
Patients
• Juin
J i 2007 à Dé
Décembre
b 2008
• Critères d’inclusion
- Poussée sévère de colite:
plus de 6 selles sanglantes /jour et au moins un des signes
suivants: douleurs abdominales, fièvre, AEG, CRP élevée
- RCH connue ou suspectée
s s
té
Méthode (1)
• Données cliniques
Antécédents de RCH, examen clinique, traitement,
durée d’hospitalisation
• Données biologiques
NFS, Plaquettes, CRP
Méthode (2)
• Rectosigmoïdoscopie
- Préparation colique du patient
Lavement Normacol® ou eau tiède, le jour même et la
veille au soir
Pas de p
prémédication ni sédation
- Analyse du rectosigmoïde
Description des lésions, localisation, étendue
- Biopsies pour étude histologique
Méthode (3)
• Colo-IRM
- Préparation colique du patient
Identique à celle de l’endoscopie
Préparation unique si examens réalisés le même jour
- Installation du patient
Aimant 1,5 T (Philips),
p antenne de surface en réseau p
phasé (Torso)
Décubitus, Capteur respiratoire
- Distension - Opacification colique
Lavement à l’eau tiède (500 à 800 ml) Æ contraste biphasique
- Durée ~ 30 min
Matériel nécessaire au lavement:
Bouée de protection (à gauche), poche à
lavement et canule rectale (à droite)
Installation du patient: décubitus dorsal, bras au dessus de la tête,
casque sur les oreilles, antenne de surface abdominopelvienne (flèche rouge)
Méthode (4)
Protocole de colo
colo-IRM
IRM
- Séquence BFFE (Balanced Fast Field Echo)
- Séquence T2 SSTSE (Single Shot Turbo Spin
Echo)
- Séquence
q
T2 SPAIR
Inversion Recovery)
((Spectral
p
Adiabatic
- Séquence T1 Dynamique SPIR
Presaturation with Inversion Recovery)
(Spectral
Méthode (5)
Séquence BFFE
Séquence T2 SSTSE
Séquence hybride ratioT2/T1
Résolution anatomique +++
Anomalies pariétales ++
Peu sensible aux artéfacts
respiratoires
Dans les 3 plans
Forte pondération T2
Étude des liquides +++
Analyse pariétale ++
Sensible aux phénomènes
inflammatoires
fl
++
Dans le plan coronal
Méthode (6)
Séquence T2 SPAIR
Saturation du signal graisseux
(Fat Sat)
Sensible aux phénomènes
inflammatoires ++
Mais aussi aux artéfacts de
susceptibilité magnétique
Plan coronal
Séquence T1 SPIR
Sans et avec injection IV de
gadolinium (Magnevist ®
0,2 cc/kg) aux temps artériel,
portal et tardif
S t
Saturation
ti n d
du si
signal
n l graisseux
iss x
Acquisition en 3D
Analyse des données (1)
• Côlon divisé en 6 segments
• Rectosigmoïdoscopie
- Inflammation
0: absente
1: modérée (muqueuse érythémateuse, fragile,
granitée, perte du lacis veineux, saignement au
contact, érosions)
é
)
2: sévère (ulcérations larges et profondes)
Analyse des données (2)
• Colo-IRM
- Qualité des images et de la distension
- Inflammation pariétale
0: absente
1: modérée (au moins 1 des 3 signes suivants:
épaississement pariétal, œdème sous-muqueux,
rehaussement pariétal marqué)
2: sévère (ulcérations profondes)
- Autres anomalies liées à l’inflammation
- Anomalies extradigestives
Analyse des données (3)
Performances et concordance
• Détection des lésions inflammatoires (1 et 2)
Æ Sensibilité de la colo-IRM
• Détection des lésions sévères (2)
Regroupement segments sévères (2) / non sévères (0 et 1)
Æ Tests de concordance
Résultats (1)
• Données
D nné cliniques
lini
- 18 patients 11F, 7H
- âge moyen 38 ans
- 2 poussées
inaugurales
- 16 RCH évoluant
d
depuis
i 42 mois
i en
moyenne
18
16
14
12
Nombre
de patients 10
8
6
4
- Signes cliniques
2
0
Diarrhée
Douleurs
abdominales
Fièvre
AEG
Syndrome
rectal
Manifestations
extradigestives
Résultats (2)
• Données biologiques
Syndrome inflammatoire biologique important
CRP=73 mg/l en moyenne (N < 5 mg/l)
corticoides IV seuls
• Traitement
corticoïdes IV + azathioprine
3
4
corticoïdes IV + AntiTNF
1
6/18
corticoides IV + ciclosporine
anti TNF seul
4
• Durée d’hospitalisation 17 jours (7-43 j)
Résultats (3)
• Données IRM sur la qualité et la distension
- Bonne 85,2%, moyenne 14,8%
- Défaut d’expansion, selles résiduelles touchant les côlons
transverse, droit et le cæcum ++
Coronal T2
Coronal T2
Résultats (4)
• Données IRM sur l’inflammation
l inflammation
- Elle est présente chez 17 patients sur 18 dont 12
sévères avec 58 segments atteints sur 108 dont 34
sévères
- côlon gauche le plus souvent atteint
p
de l’épaississement
p
pariétal
p
++
- Importance
- Autres anomalies liées à l’inflammation (perte des
haustrations, pseudo-polypes, sténoses, épanchement)
Signes inflammatoires en IRM
16
14
12
Epaississem ent
Œdèm e
10
Rehaussem ent
Ulcérations
8
6
4
2
0
Rectum
Sigm oïde
Côlon
gauche
Côlon
transverse
Côlon droit
Caecum
Exemples en colo-IRM des
principaux signes d’inflammation
Sagittal BFFE
Aspect normal du rectosigmoïde
Sagittal BFFE
Aspect pathologique avec
épaississement et ulcérations
Épaississement pariétal:
Paroi > 4 mm dans des
conditions de distension
colique satisfaisantes de
l'ordre de 4 à 5 cm de
diamètre
Coronal BFFE
Coronal T2 FS
Oedème sous-muqueux:
hypersignal T2 de la sous
muqueuse persistant sur la
séquence en suppression de
graisse donnant une aspect
stratifié à la paroi
Coronal T2 FS
Axial T1Gd FS
Rehaussement pariétal pathologique:
prise de contraste de la paroi du
Coronal T1Gd FS
segment pathologique plus intense
que celle des segments adjacents
normaux
Coronal BFFE
Ulcération en "bouton de chemise"
Coronal BFFE
Décollement muqueux
Ulcérations profondes: images d'addition au sein de la paroi
colique, de même signal que le contenu luminal et en continuité
avec celui-ci
Autres exemples de signes
d’inflammation pariétale
Coronal BFFE
Perte des haustrations coliques
Coronal BFFE
Coronal T1Gd FS
Pseudo-polype du sigmoïde*
Coronal T2 FS
Sténose du côlon transverse*
* confirmés en endoscopie
Exemples d’anomalies
extradigestives
Coronal T2
Axial BFFE
Coronal T2 FS
Épanchement péritonéal libre*
* 4 patients présentant des signes
de gravité IRM et endoscopique
Coronal T2
Kyste ovarien droit
Coronal T1Gd FS
Angiome hépatique
Résultats (5)
• Données endoscopiques sur l’inflammation
- elle est présente chez tous les patients dont 9 sévères
et touche tous les segments dont 14 sévères
- une confirmation histologique a été effectuée
Exemples d’inflammation en
rectosigmoïdoscopie
Muqueuse congestive avec disparition du lacis veineux
et ulcérations profondes
Muqueuse érythémateuse avec
effacement du lacis vasculaire
Ulcérations profondes
chez le même patient
Résultats (7)
• Comparaison des données IRM et endoscopiques
- Concordance excellente au niveau du rectum (k=0,85),
bonne au niveau du sigmoïde (k=0,64)
- Sensibilité de la colo-IRM = 63,89%
- Absence de faux-positif
4 patients
ti t considérés
idé é comme non sévères
é è
en endoscopie
d
i
présentent des lésions IRM sévères en amont du sigmoïde
Lésions sévères en endoscopie
et colo-IRM
12
10
8
IR M
E N D O S C O P IE
6
4
2
0
R e c tu m
S i g m o ïd e
C ô lo n
gauche
C ô lo n
tr a n s v e r s e
C ô lo n d ro it
C a ecu m
Exemple de confrontation
endoscopie-IRM
Atteinte sévère circonférentielle
avec ulcérations profondes*
Épaississement circonférentiel
avec ulcérations profondes*
* Même patient
Discussion (1)
1- Faisabilité de la colo
1
colo-IRM
IRM en cas de poussée sévère
de RCH ?
OUI qualité de l’examen et de la distension toujours suffisante, bonne
tolérance
Sous réserve d’une technique adaptée au contexte aigu:
- préparation limitée
- distension colique également limitée (<1 litre)
- installation
i
ll i en dé
décubitus
bi
d
dorsall
- préférence pour contraste biphasique à l’eau (permet analyse
du rehaussement en T1 et utilisation de séquences T2 sensibles aux
phénomènes inflammatoires, meilleure homogénéité, ↓ coût)
- séquences rapides en apnée: ↓ artéfacts cinétiques,
respiratoires et durée d’examen
Discussion (2)
2- Performances de la colo
2
colo-IRM
IRM et concordance avec
l’endoscopie ?
BONNES
Sensibilité ~ 64% comparable aux rares données de la littérature
Concordance excellente ou bonne avec la rectosigmoïdoscopie
Signe d’inflammation le plus retrouvé: épaississement pariétal, comme
plupart
p
des études
dans la p
Ulcérations profondes peu décrites dans la littérature d’IRM, bien
visibles dans notre étude
Schreyer. Gut. 2005;54(2):250-256
D’Arienzo.Am J Gastroenterol. 2000;95(3):720-724
Discussion (3)
3- Place de la colo
3
colo-IRM
IRM chez les patients en poussée
sévère ?
COMPLEMENTAIRE de l’endoscopie pour le bilan d’extension et de
gravité grâce à son exhaustivité
- Avec de nombreux avantages:
Non irradiante (sujets jeunes, examens répétés, grossesse)
Très bon contraste tissulaire
Reproductible, bien tolérée
- Mais certaines limites:
Résolution spatiale médiocre
Techniquement exigeante
Coût élevé, accès limité
Conclusion
La colo
colo-IRM
M est réal
réalisable
sable chez les pat
patients
ents en
poussée sévère de rectocolite hémorragique, à
condition d’employer une technique adaptée, avec
des résultats significativement corrélés à ceux de la
rectosigmoïdoscopie.
Elle permet de rechercher des signes de
gravité sur l'ensemble du cadre colique difficile à
explorer totalement par endoscopie et en apparaît
ainsi complémentaire.
De meilleures performances de la colo-IRM
pourront être obtenues à l'avenir en améliorant sa
résolution spatiale.
[email protected]
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