Revue de presse
Bithérapie du pancréas.
Eucreas® est indiqué dans le traitement du diabète de type 2 chez les patients dont le contrôle glycémique est insuf sant
à leur dose maximale tolérée de metformine en monothérapie orale, ou chez les patients déjà traités par l’association
de vildagliptine et de metformine sous forme de comprimés séparés.
Ce traitement ne dispense pas du bon respect des mesures hygiéno-
diététiques du patient diabétique de type 2.
Diabète de type 2
ASSOCIATION FIXE D’UN INHIBITEUR DE LA DPP-4
AVEC LA METFORMINE
La vildagliptine améliore la sécrétion
gluco-dépendante d’insuline*
La vildagliptine freine la sécrétion
inappropriée de glucagon*
- V120581 - Décembre 2011.
* RCP Eucréas
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V120581 - Décembre 2011.
EUCREAS
®
50 mg/1000 mg Comprimé pelliculé (vildagliptine, metformine) Eucreas 50 mg/1000 mg est un comprimé pelliculé contient 50 mg de vildagliptine et 1000 mg de chlorhydrate de metformine (correspondant à 780 mg de metformine). Boîtes de 60 et 180. DONNEES CLINIQUES: Indications
thérapeutiques: Eucreas est indiqué dans le traitement du diabète de type 2 chez les patients dont le contrôle glycémique est insuf sant à leur dose maximale tolérée de metformine en monothérapie orale, ou chez les patients déjà traités par l’association de vildagliptine et de metformine sous forme de comprimés séparés. Posologie et mode
d’administration: Adultes: Selon la dose actuelle de metformine du patient, Eucreas peut être initié à la dose de 50mg/850mg* ou de 50 mg/1000 mg 2 fois / jour, un cp le matin et le soir. La dose quotidienne recommandée est de 100 mg de vildagliptine plus 2000 mg de chlorhydrate de metformine. CTJ: 1,58€ jusqu’au 31.12.11; 1,56€
à partir du 1.01.12. * dosage 50 mg/ 850mg: non commercialisé en France. Les patients recevant de la vildagliptine et de la metformine sous forme de cp séparés peuvent prendre à la place les comprimés d’Eucreas. Des doses supérieures à 100 mg de vildagliptine ne sont pas recommandées. L’utilisation de la vildagliptine et de la metformine en association
triple avec d’autres antidiabétiques n’a pas fait l’objet d’études cliniques. La prise d’Eucreas pendant ou juste après la prise d’aliments peut diminuer les symptômes gastro-intestinaux associés à la metformine. Ne pas utiliser Eucreas chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 60ml/min. Ne pas utiliser Eucreas chez les patients présentant
une insuf sance hépatique, incluant ceux présentant des taux d’alanine aminotransférase (ALAT) ou d’aspartate aminotransférase (ASAT) avant traitement supérieurs à 3 fois la limite supérieure à la normale (LSN). La metformine étant éliminée par le rein et compte tenu du fait que la fonction rénale des patients âgés a tendance à être diminuée, la fonction
rénale des patients âgés 65 ans et plus doit être surveillée régulièrement. Eucreas ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans compte tenu de l’absence de données concernant la sécurité et l’ef cacité. Contre-indications: -Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients, -Diabète acidocétosique ou
précoma diabétique, -Insuf sance rénale ou altération de la fonction rénale dé nie par une clairance de la créatinine < 60 ml/min (cf. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi), -Affections aiguës susceptibles d’altérer la fonction rénale, telles que: •déshydratation, •infection grave, •choc, •administration intravasculaire de produits de contraste
iodés (cf. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi). -Maladie aiguë ou chronique pouvant entraîner une hypoxie tissulaire, telle que: •insuf sance cardiaque ou respiratoire, •infarctus du myocarde récent, •choc. -Insuf sance hépatique (cf. Contre-indications, Mises en garde spéciales et précautions d’emploi et Effets indésirables), -Intoxication alcoolique
aiguë, alcoolisme, -Allaitement (cf. Fécondité, grossesse et allaitement). Mises en garde spéciales et précautions d’emploi: Eucreas ne remplace pas l’insuline chez les patients insulinodépendants et ne doit pas être utilisé chez les patients présentant un diabète de type 1. L’acidose lactique est une complication métabolique très rare mais
grave qui peut survenir en cas d’accumulation de metformine. Chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique, la clairance du lactate peut être réduite. L’incidence de l’acidose lactique peut et doit être réduite par une évaluation des autres facteurs de risque associés, tels qu’un diabète mal équilibré, une cétose, un jeûne prolongé, l’éthylisme,
une insuf sance hépatique, ainsi que toute affection associée à une hypoxie. L’acidose lactique est caractérisée par une dyspnée acidosique, des douleurs abdominales, et une hypothermie suivie d’un coma. Le diagnostic biologique repose sur une diminution du pH sanguin, une lactacidémie supérieure à 5mmol/l, et une augmentation du trou anionique et du
rapport lactates/pyruvates. Devant toute suspicion d’acidose métabolique, il convient d’arrêter le traitement et d’hospitaliser le patient d’urgence. Dans la mesure où la metformine est éliminée par le rein, les concentrations de créatinine sérique doivent être mesurées régulièrement. Chez les patients âgés, la survenue d’une insuf sance rénale est fréquente et
asymptomatique. Observer des précautions particulières lorsque la fonction rénale est susceptible de s’altérer, par ex. la mise en place d’un traitement antihypertenseur ou diurétique, ainsi qu’au début d’un traitement par un AINS. En cas d’insuf sance hépatique, incluant ceux présentant des taux d’ALAT ou d’ASAT avant traitement supérieurs à 3 fois la LSN ne
doivent pas être traités par Eucreas. De rares cas de dysfonctionnement hépatique (incluant des hépatites) ont été observés avec la vildagliptine. Des contrôles de la fonction hépatique doivent être effectués avant l’instauration d’un traitement par Eucreas a n de connaître les valeurs initiales du patient. Surveiller la fonction hépatique lors du traitement par
Eucreas à intervalles de 3 mois pendant la 1
ère
année puis régulièrement par la suite. En cas d’élévation des transaminases, un 2
nd
bilan hépatique sera effectué a n de con rmer les résultats et une surveillance régulière de la fonction hépatique sera ensuite effectuée jusqu’à normalisation des paramètres hépatiques. En cas de persistance de l’élévation des taux
d’ASAT ou d’ALAT ≥ 3 fois la limite supérieure à la normale (LSN), il est recommandé d’arrêter le traitement par Eucreas. Les patients développant un ictère ou d’autres signes suggérant un dysfonctionnement hépatique doivent arrêter Eucreas. Un traitement par Eucreas ne doit pas être réinitié à la suite d’un arrêt de traitement par Eucreas et d’une normalisation
du bilan hépatique. En cas d’insuf sance cardiaque congestive de classe I-II selon la classi cation NYHA, l’expérience du traitement par la vildagliptine est limitée donc prudence chez ces patients. Il n’y a pas d’expérience de l’utilisation de la vildagliptine chez des patients présentant une insuf sance cardiaque de classe III-IV selon la classi cation NYHA, son
utilisation n’est donc pas recommandée. La metformine est contre-indiquée chez les patients présentant une insuf sance cardiaque; Eucreas est par conséquent contre-indiqué dans cette population. Des lésions cutanées à type de vésicules et d’ulcérations ont été observées au niveau des extrémités chez des singes dans des études précliniques de toxicologie. Une
surveillance des lésions cutanées telles que les vésicules et ulcérations est donc recommandée lors des soins habituels chez un patient diabétique. Depuis la commercialisation, des cas d’effet indésirable de pancréatite aiguë ont été spontanément rapportés. Les symptômes de la pancréatite aiguë: douleur abdominale intense et persistante. En cas de suspicion de
pancréatite, la vildagliptine ainsi que les autres médicaments potentiellement suspects doivent être arrêtés. Eucreas contenant de la metformine, le traitement doit être interrompu 48 heures avant une intervention chirurgicale programmée avec anesthésie générale et ne doit en règle générale être repris que 48 heures après l’intervention. L’administration
intravasculaire de produits de contraste iodés au cours d’explorations radiologiques peut entraîner une insuf sance rénale. En conséquence, en raison de la présence de metformine, arrêter Eucreas avant ou au moment de l’examen, pour n’être réintroduit que 48 heures après, et seulement après s’être assuré de la normalité de la fonction rénale. Interactions
avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions: Vildagliptine: La vildagliptine n’est ni un substrat, ni un inhibiteur, ni un inducteur des enzymes du CYP450. De ce fait, elle est peu susceptible d’interagir avec des substances actives qui sont des substrats, des inhibiteurs ou des inducteurs de ces enzymes. Association avec la
pioglitazone, la metformine et le glibenclamide: pas d’interactions pharmacocinétiques cliniquement pertinentes. Digoxine (substrat de la gp-P), warfarine (substrat du CYP2C9): pas d’interactions pharmacocinétiques cliniquement pertinentes. Toutefois, ceci n’a pas été établi dans la population cible. Association avec l’amlodipine, le ramipril, le valsartan ou la
simvastatine: aucune interaction pharmacocinétique cliniquement pertinente n’a été observée après une administration concomitante avec la vildagliptine. Comme pour d’autres antidiabétiques oraux, l’effet hypoglycémiant de la vildagliptine peut être diminué par certaines substances actives, notamment par les diurétiques thiazidiques, les corticoïdes, les hormones
thyroïdiennes et les sympathomimétiques. Metformine:
Associations déconseillées:
Il existe un risque accru d’acidose lactique en cas d’intoxication alcoolique aiguë (particulièrement en cas de jeûne, de malnutrition ou d’insuf sance hépatique) dû à la présence de la substance active metformine dans Eucreas. La consommation d’alcool et la prise de médicaments
contenant de l’alcool doivent être évitées. Les substances actives cationiques qui sont éliminées par sécrétion tubulaire rénale (par exemple la cimétidine) peuvent interagir avec la metformine en entrant en compétition au niveau des systèmes de transport tubulaire communs et ainsi retarder l’élimination de la metformine, ce qui pourrait augmenter le risque
d’acidose lactique. Par conséquent, une surveillance étroite du contrôle glycémique, une adaptation de la dose dans l’intervalle posologique recommandé et des modi cations du traitement antidiabétique doivent être envisagées en cas d’administration concomitante de médicaments cationiques qui sont éliminés par sécrétion tubulaire rénale. L’injection intravasculaire
de produits de contraste iodés peut conduire à une insuf sance rénale et à une accumulation de metformine avec un risque d’acidose lactique. La metformine doit être arrêtée avant ou au moment de l’examen, pour n’être réintroduite que 48 heures après, et seulement après s’être assuré de la normalité de la fonction rénale.
Associations nécessitant des
précautions d’emploi:
Les glucocorticoïdes, les bêta-2 agonistes et les diurétiques ont une activité hyperglycémiante intrinsèque. Il convient d’en informer le patient et de contrôler plus fréquemment la glycémie. La posologie d’Eucreas peut être adaptée au cours du traitement par l’autre médicament et après son arrêt. Les IEC peuvent entraîner une baisse de
la glycémie. La posologie de l’antidiabétique peut être adaptée au cours du traitement par l’autre médicament et après son arrêt. Fécondité, grossesse et allaitement: Eucreas ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. Eucreas ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et
à utiliser des machines: En cas d’effets indésirables à type de sensations vertigineuses éviter de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines. Effets indésirables: De rares cas de dysfonctionnement hépatique (incluant des hépatites) ont été observés avec la vildagliptine. Dans ces cas, les patients étaient généralement asymptomatiques
sans séquelles cliniques et présentaient un retour à la normale du bilan hépatique après l’arrêt du traitement. Dans les essais contrôlés en monothérapie et en association, d’une durée allant jusqu’à 24 semaines, l’incidence des élévations des taux d’ALAT ou d’ASAT ≥3xLSN (présentes lors d’au moins deux dosages consécutifs ou lors de la dernière visite sous
traitement) a été respectivement de 0,2 %, 0,3 % et 0,2 % pour 50 mg / jour de vildagliptine, 50 mg 2 fois / jour de vildagliptine et tous les comparateurs. De rares cas d’angioedèmes ont été rapportés sous vildagliptine à un taux comparable à celui des groupes contrôles. Une proportion plus importante de cas a été observée lorsque la vildagliptine a été
administrée en association avec un IEC. Les effets indésirables rapportés dans les études en double aveugle chez les patients traités par Galvus en monothérapie et en association sont listés ci-dessous. Les fréquences sont dé nies comme suit: TF (≥1/10), F (≥1/100, <1/10), PF (≥1/1 000, <1/100), R (≥1/10 000, <1/1 000), TR (<1/10000), fréquence
indéterminée. Effets indésirables rapportés chez les patients ayant reçu 100mg/ jour de vildagliptine en traitement adjuvant de la metformine par rapport aux patients recevant le placebo plus la metformine dans les études en double aveugle (n = 208).
Troubles du métabolisme et de la nutrition: F: Hypoglycémie. Affections du système nerveux: F: Tremblements, Céphalées, Sensations vertigineuses. PF: Fatigue. Affections gastro-intestinales: F: Nausées. Dans les essais cliniques, l’incidence des épisodes d’hypoglycémie a été de 1 % chez les patients recevant de
la vildagliptine en association avec la metformine et de 0,4 % chez les patients recevant le placebo en association avec la metformine. Aucun événement hypoglycémique sévère n’a été observé dans les groupes recevant de la vildagliptine. Dans les essais cliniques, aucune variation du poids n’a été observée par rapport aux valeurs initiales lorsque 100 mg par
jour de vildagliptine ont été ajoutés à la metformine. Informations supplémentaires sur chacune des substances actives de l’association xe:
Vildagliptine:
Effets indésirables rapportés chez les patients ayant reçu 100 mg par jour de vildagliptine en monothérapie dans les études en double aveugle
(n = 1 855). Infections et infestations: TR: Infection des voies respiratoires supérieures, Rhinopharyngite. Troubles du métabolisme et de la nutrition: PF: Hypoglycémie. Affections du système nerveux: F: Sensations vertigineuses. PF: Céphalées. Affections vasculaires: PF: Œdèmes périphériques.
Affections gastro-intestinales: PF: Constipation. Affections musculo-squelettiques et systémiques: PF: Arthralgie. Dans les études comparatives contrôlées en monothérapie, les épisodes d’hypoglycémie ont été peu fréquents, observés chez 0,4 % des patients traités par 100 mg par jour de vildagliptine en comparaison à 0,2%
des patients traités par un comparateur actif ou le placebo; aucun événement grave ou sévère n’a été observé. Dans les essais cliniques, aucune variation de poids par rapport aux valeurs initiales n’a été observée pour 100 mg par jour de vildagliptine administrés en monothérapie.
Metformine:
Effets indésirables connus de la metformine:
Troubles du métabolisme et de la nutrition: TR: Diminution de l’absorption de la vitamine B12 et acidose lactique*. Affections du système nerveux: F: Goût métallique. Affections gastro-intestinales: TF: Nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales et perte d’appétit. Affections hépatobiliaires:
TR: Anomalies des tests de la fonction hépatique ou hépatite**. Affections de la peau et du tissu sous-cutané: TR: Réactions cutanées telles qu’érythème, prurit et urticaire.
* Une diminution de l’absorption de la vitamine B12 avec diminution des taux sériques a été très rarement observée chez des patients recevant un traitement au long
cours par la metformine. Cette étiologie doit être envisagée si un patient présente une anémie mégaloblastique. ** Des cas isolés d’anomalies des tests de la fonction hépatique ou d’hépatite qui se sont résolus après l’arrêt de la metformine ont été rapportés.
Les effets indésirables gastro-intestinaux sont survenus le plus fréquemment lors de l’instauration du
traitement et se sont résolus spontanément dans la plupart des cas. A n de les éviter, il est recommandé que la metformine soit prise en 2 doses quotidiennes pendant ou après le repas. Une augmentation progressive de la dose peut également améliorer la tolérance gastro-intestinale. Données après commercialisation: •Des cas d’anomalies des bilans hépatiques
et des cas d’hépatites, réversibles à l’arrêt du médicament. •A une fréquence indéterminée: urticaire, pancréatite. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES: Propriétés pharmacodynamiques: Classe pharmacothérapeutique: Associations d’hypoglycémiants oraux, code ATC: A10BD08. ListeI- Eucreas50mg/1000mg:
EU/1/07/425/009 (14.11.2007, révisée décembre 2011); CIP: 34009 382 770.5 0– boîte de 60 comprimés sous plaquettes thermoformées. Prix: 47,51 € jusqu’au 31.12.11; 46,83 € à partir du 1.01.12. Remb. Séc. soc. à 65 %. Agréé Collect. Eucreas 50mg/1000mg: EU/1/07/425/017 (14.11.2007, révisée décembre 2011); CIP: 34009 571
766.55 – boîte de 180 comprimés sous plaquettes thermoformées. Agréé Collect. Seul le dosage à 50mg/1000mg est commercialisé en France. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: Novartis Europharm Limited- Royaume-Uni- Représentant local: Novartis Pharma S.A.S 2 et 4, rue Lionel Terray 92500 Rueil-
Malmaison- T
él:
01.55.47.60.00- Information et Communication Médicales:
Tél:
01.55.47.66.00-
[email protected]
-FMI086-10 « *Pour une information complète, consulter le texte intégral du résumé des caractéristiques du produit, soit sur le site internet de l’Afssaps si disponible, soit sur demande auprès du laboratoire. »
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L’acide palmitoléique et l’obésité
Les stéroyl-coenzyme A désaturases (SCD)
sont des enzymes pouvant faciliter le stoc-
kage des lipides. En effet, elles sont impli-
quées dans la synthèse de novo des acides
gras mono-insaturés, les acides palmito-
léique (C16:1n-7) et oléique (C18:1-n9) à par-
tir des acides palmitique (C16:0) et stéarique
(C18:0). Il existe 2 isoformes de la SCD chez
l’homme : la SCD1 et la SCD2. Des études
réalisées chez l’animal ont montré que l’acti-
vité de la SCD1 et ses métabolites pourraient
jouer un rôle important dans l’obésité. Les
souris déficitaires en SDC1 sont protégées
de l’obésité induite par l’alimentation, alors
qu’une activité élevée de la SCD1 est liée à
l’obésité chez l’animal. Chez l’homme, des
concentrations plasmatiques élevées d’acide
palmitoléique sont associées à une hypertri-
glycéridémie, à l’obésité en particulier abdo-
minale. À l’inverse, des modèles animaux ont
montré que l’acide palmitoléique du tissu
adipeux pouvait être considéré comme une
lipokine contribuant à la résistance à l’obé-
sité et à l’amélioration de l’insulinosensibi-
lité. Cette discordance pourrait être liée au
fait que l’acide palmitoléique plasmatique
ne reflète que l’activité hépatique de la SCD1
et non pas celle du tissu adipeux. Enfin, on
sait que les glucides peuvent augmenter
l’activité de la SCD1 au niveau hépatique, ce
qui pourrait contribuer à la stéatose hépa-
tique induite par les glucides. Ces derniers
induisent une lipogenèse hépatique de
novo à partir de l’acétate jusqu’à l’acide
palmitique. L’équipe de A. Baylin poursuit
l’exploitation de sa cohorte au Costa Rica
avec 1 926 sujets adultes chez qui la préva-
lence de l’obésité a été établie. Deux index
indirects de l’activité des désaturases (C16:1/
C16:0 et C18:1/C18:0) ont été calculés par
les mesures des concentrations en acides
gras et de l’activité de la SCD1 au niveau
du tissu adipeux. Une association positive
entre la concentration tissulaire en acide
palmitoléique du tissu adipeux et l’obésité
a été mise en évidence (RR = 2,27 ; IC95 :
1,52-3,38 % ; p < 0,0001), ce qui signifie que
l’obésité, après ajustement multivarié, aug-
mente avec cette concentration et l’index de
désaturation (RR = 2,38 ; IC95 : 1,60-3,53 % ;
p < 0,0001). Cette association entre l’acide
palmitoléique du tissu adipeux et l’obésité
est atténuée chez les personnes ayant un
faible apport en glucides.
Ainsi, l’acide palmitoléique du tissu adipeux
ne réduit pas l’obésité chez l’homme mais est
associé à une plus grande prévalence d’obé-
sité. L’atténuation du lien entre concentration
en acide palmitoléique et obésité en cas de
faible apport en glucides montre au contraire
que les glucides en excès peuvent favoriser
l’adiposité en activant la désaturase SCD1 et
aggraver la stéatose hépatique.
J.M. Lecerf
•Gong J et al. Am J Clin Nutr 2011;93:186-9.
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