N. Amoretti (1), PY. Marcy (1), A. Iannessi (1), ME.

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N. Amoretti (1), PY. Marcy (1), A. Iannessi (1), ME.
Amoretti (1), V. Lesbats (1),T.Benzaken (1), A.
Fontaine (2), O.Hauger(3), Y.Maratos (1) –
(1) Nice - France, (2) Montpellier, (3) Bordeaux France
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Objectifs
Evaluer les indications de vertébroplastie dans les fractures ostéopéniques grade IV.
Connaître les voies d’abord et la technique de remplissage vertébral pour un résultat
optimal.
Matériels et méthodes
Etude monocentrique prospective de mai 2002 à décembre 2009 portant sur 27 patients
ayant une fracure vertébrale ostéopénique grade IV hyperalgique résistante au
traitement conventionnel médical. Toutes les interventions étaient réalisées sous double
contrôle scanner et fluoroscopique. Nous avons différencié les vertebra plana avec et
sans vide intra-somatique.
Résultats
Une diminution de l’EVA de plus de 70 % a été noté chez 23 patients, les fuites de ciment
étaient principalement discales, toutes asymptomatiques. On note une très nette
différence de faisabilité lorsque la vertèbre présente un clivage sous-chondral.
Conclusion
La vertébroplastie percutanée est une intervention efficace dans le traitement des
fractures ostéopéniques évoluée en vertebra plana. Le geste est plus facile et plus efficace
lorsqu’il existe un vide sous-chondral.
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Definition: «vertebra plana a condition of
spondylitis in which the body of the vertebra is
reduced to a sclerotic disk”
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l'indication de vertebroplastie dans la vertebra
plana est toujours un sujet de controverse. La
réalisation de cette intervention est plus
délicate, le risque de fuite de ciment étant plus
important, et le
l positionnement intrasomatique difficile.
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Etude monocentrique prospective de mai 2002 a décembre
2009 portant sur 47 patients ayant une fracture vertébrale
osteopenique grade IV hyperalgique résistante au traitement
conventionnel medical.
toutes les interventions étaient réalisées sont double contrôle
scanner et fluoroscopique.
nous avons différencié
diffé
ié les
l vertebraplanas
t b l
avec ett sans vide
id
intra somatique.
l échelle analogique de la douleur variait de 6 a 10 (moy 7,2)
patients âges de 72 a 94 ans
30 femmes
17 hommes
Le suivi a été réalisé sur 27 patients, les datas de l’ensemble
des procédures n’étant pas encore disponibles.
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Un bilan par Irm préopératoire est nécessaire
afin d'analyser le niveau
vertébral a consolider par
visualisation d'un
hypersignal vertébral en
séquence
é
pondérée
dé é en T2
avec annulation du signal
graisseux (fat sat ou stir)
témoignant de l'oedème
secondaire à la fracture
vertébrale ainsi que
l'analyse d'un vide sous
chondral linéaire
(clivage).
Installation du patient
Le patient est installé en procubitus avec un billot
ventral d'hyperlordose, cette position
augmente la hauteur vertébrale et réduit la
fracture de façon perceptible.
perceptible
Š
une acquisition volumique
sur l'ensemble du rachis à
explorer est réalisé.
Les reconstructions
multiplanaires permettent de
repérer
p
le niveau à traiter
ainsi que la voie d'abord.
Le calcul de la voie d'abord
est réalisé sur les coupes
axiales permettant une
approche transpédiculaire,
intercosto-vertébrale ou
extra-vertébrale selon le
niveau à traiter.
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Nous privilégions la
voie d'abord extravertébrale
latéropédiculaire ou
intercosto-vertébrale
afin d' avoir une
meilleure mobilité du
trocart à son point d'
entrée . Un marqueur
radio-opaque est
positionné sur la peau
en fonction du repère
établi sur les coupes
axiales du scanner puis
confirmé par une
nouvelle acquisition.
La technique de guidage utilisée est
celle proposée par Gangi .
Elle consiste à associer l’utilisation
du scanner et de la scopie. Le scanner
permet de réaliserdes coupes axiales
alors que la scopie, positionnée
latéralement au patient permet
d’obtenir
d
obtenir des images dans le plan
sagittal.
Le scanner tel que nous l’utilisons
(mode « smartstep ») ne permet pas
un guidage en temps réel mais
apporte un gain important en
précision.
La scopie permet un contrôle en
temps
réel particulièrement fondamental
lors de l’injection du ciment.
Cette combinaison de contrôle
diminue le risque de fuite du ciment.
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la préparation du matériel nécessite:
ƒ un kit t'AM (Thiebaud,France) pour vertébroplastie guidée et
biopsie vertébrale.
• 10 seringues de 1 cc Luer Lock
• Poudre de PMMA (polymère méthylmétacrylate)
(Cook*Osteofirm)
• Solvant de PMMA (monomère de méthylmétacrylate, monomère
d’éthylène dimétacrylate, diméthyl p-toluidine hydroquinone )
• Poudre de tungstène stérile 2 à 4 grammes
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L'anesthésie locale est réalisée
par injection de 3cc de
xylocaine 1% en sous cutanée,
3 minutes suffisent avant
d'insérer l'aiguille shiba 20
gauges 20 cm au point de
contact du périoste sous
guidage scopique.
Un contrôle scanner en mode
pas a pas permet de confirmer
le bon positionnement de
l'aiguille shiba. Environ 3 cc
de xylocaine 1% sont de
nouveau injecté au point d'
entrée vertébral.
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L'extrémite sécable de l'aiguille shiba est retirée
laissant place à un véritable guide sur lequel le
trocart perforé est inséré jusqu'au contact
osseux.
au préalable une petite incision millimétrique
permet un meilleur passage du trocart au
niveau de la peau.
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La progression du trocart dans le
corps vertébral se fait sous
guidage scopique itératifs.
Un contrôle scanner peut
confirmer le bon positionnement
final de l'extrémité distale du
trocart au niveau de la portion
médiane tiers antérieur tiers
moyen de la vertèbre et au
niveau de la portion vertébrale
pouvant être clivée. Une voie
d'abord bilatérale peut être
nécessaire en cas de
positionnement
iti
t trop
t
latéral.
l té l
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La préparation du ciment se réalise à l’ aide du
mélangeur en circuit fermé afin d‘éviter les
émanations. Les seringues luer lock 1cc sont
remplies à la phase liquide précoce du ciment.
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Sous guidage scopique continu le ciment est
injecté dans la canule du trocart t'AM pendant
sa phase pâteuse (de densité dentifrice ).
L'injection peut être réalisée en remplissant la
canule
l puis en poussant lle ciment avec lle
trocart. En cas de ciment trop liquide et de
pression trop importante au point d'injection
intra-corporeal, le ciment remonte dans
l'aiguille perforée afin d'éviter une fuite subite
au niveau épidural.
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Nous remplissons une première
partie de la vertèbre avec
quelques gouttes d'un ciment
peu dense afin d' apprécier et
appréhender le positionnement
correct.
Sous scopie continue on visualise
une diffusion linéaire intra
vertébrale du ciment. Puis nous
patientons quelques minutes
pour que le temps de
polymérisation permette
d'obtenir un ciment dense que
l'on poussera lentement dans la
canule à l'aide de l'aiguille.
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La consolidation vertébrale est obtenue après
1cc à 2,5 cc (en moyenne 1,5cc) de ciment
injecté selon le niveau traité. Un remplissage
optimal est atteint lorsque le ciment est
positionné dans la zone fissuraire sous
chondrale.
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Un contrôle scanner par acquisition volumique
low dose est réalisé en fin de procédure.
Le patient est ensuite surveillé pendant 2
heures avant son levé sans corset de soutien
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47 patients ayant une fracture grade IV ont été
traités.
l’échelle analogique de la douleur variait de 6 a 10
(en moyenne 7,2)
Le délai moyen de prise en charge radiologique
i t
interventionnel
ti
l ét
était
it d
de 8 mois
i
patients âgés de 72 a 94 ans
30 femmes
17 hommes
Le suivi a été réalisé sur 27 patients, les datas de
l’ensemble des procédures n’étant pas encore
disponibles.
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nous avons noté une
amélioration clinique
immédiate chez 37
(78,7%)patients avec
une diminution de l’
EVA de plus de 70%à
J1, J7 et se poursuivant
à J180.
les fuites de ciments
étaient principalement
intra discales chez 19
patients (40%) mais
toutes
asymptomatiques.
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Nous avons constate un remplissage très
satisfaisant de la fracture sous chondrale avec
un gain de hauteur de plus de 50% dans de
nombreux cas.
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Aucune complication immédiate ou à moyen
terme n’a été constaté.
11 patients (23%) ont bénéficié à 3 mois d’une
infiltration des articulaires p
postérieures en
raison de l’arthropathie secondaire à
l’angulation cyphotique post-fracturaire.
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On note une très nette différence de faisabilité
lorsque la vertèbre présente une zone de
clivage intra somatique (n=30 soit 64%)
puisque un seul patient a présenté une fuite
discale dans ce groupe.
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La vertébroplastie per cutanée dans le cadre d' une vertèbre
effondrée type vertebraplana reste une intervention
pouvant être délicate à différentes phases de la procédure.
Chaque étape de l'intervention du repérage au remplissage
vertébral doit être rigoureusement réalisé pour un résultat
optimal.
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Nous pensons qu’une voie d’abord latéro
pédiculaire ou sus pédiculaire rend
l’intervention plus aisée:
L’amplitude de mobilité du trocart est plus
importante.
ƒ L’accès à l’espace intra-osseux vertébral est plus
facile.
ƒ Cette voie permet de réaliser un petit « soulèvement »
de la vertèbre pour introduire le ciment.
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Nous réalisons toutes ces vertébroplasties avec
un trocart de calibre réduit 13 gauges pour
faciliter le positionnement dans le corps
vertébral et non dans le disque.
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Une hyperlordose ou une traction peut être
réalisée délicatement pour augmenter cet
espace virtuel.
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la vertébroplastie percutanée est une
intervention efficace dans le traitement des
fractures ostéopéniques évoluées en vertébra
plana.
Le geste est plus facile lorsqu’il existe un vide
linéaire intra somatique.
Une maitrise technique rigoureuse et un
matériel adapté est impératif.
Une courbe d’apprentissage longue reste
néanmoins nécessaire.
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