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Maladie coeliaque et pathologies associées:
À propos d’une série de 5 cas
B. Benayada, R. Dafiri
Service de radiologie hôpital d’enfants HER
Rabat - Maroc
INTRODUCTION
LLa maladie
l di coeliaque
li
estt une pathologie
th l i fréquente
fé
t chez
h
l’enfant.
‰ Sa sévérité est liée au risque de survenue de certaines
complications redoutables notamment malignes et la
possibilité d’association avec d’autres pathologies.
‰ L’imagerie
g
intervient dans le dépistage
p g et le diagnostic
g
précoce de ces complications permettant ainsi leur prise en
charge thérapeutique adéquate.
‰
MATERIEL ET METHODES + RESULTATS
‰ Étude rétrospective de 5 dossiers de maladies
coeliaques compliquées
‰ 3 filles et 2 garçons dont l’âge moyen est 16,1
ans (12 à 17,5 ans).
‰ Les complications retrouvées sont :
¾ Adénocarcinome gastrique: 1 cas
¾ Carcinome épidermoide oesophagien: 1 cas
¾ Syndrome de Budd-Chiari: 1 cas
¾ Thrombophlébite cérébrale :1 cas
¾ Sarcoïdose : 1 cas
Observation 1
€
Garçon de 16 ans , suivi pour maladie coeliaque
depuis 12 ans. Il présente une dysphagie avec
amaigrissement depuis trois mois. Un TOGD et
une TDM ont été réalisés.
Cas N° 1
TO : sténose du tiers moyen de
l’œsophage excentrique et irrégulière
TDM
thoracique
q
:
épaississement
p
circonférentiel irrégulier de l’œsophage
réduisant considérablement sa lumière
Diagnostic histologique : Carcinome épidermoide de l’oesophage
Observation 2
€
Fille de 15 ans, connue porteuse de maladie
coeliaque depuis l’âge de 4 ans et qui présente
des épigastralgies avec anémie depuis 2 mois.
Une écho, un TOGD ainsi qu’une TDM ont été
réalisés .
Cas N° 2
ECHO:
important
épaississement
pariétal
gastrique
TOGD: lacune marécageuse gastrique
TDM C-,C
C- C°::
processus
tumoral
gastrique
Diagnostic histologique : Adénocarcinome gastrique
Observation 3
€
Garçon de 12 ans, suivi pour maladie coeliaque ,
présente des épigastralgies avec distension
abdominale ayant nécessité la réalisation d’ une
TDM
Cas N° 3
TDM abdominale → signes d’ HTP avec anomalies de perfusion hépatiques et prise
de contraste en « mottes » du parenchyme hépatique:
Syndrome de Budd Chiari
Observation 4
€
Fille de 16 ans, non connue porteuse de maladie
coeliaque,
l
présente
é
d céphalées
des
é h lé depuis
d
2 jours
avec troubles de conscience intermittents, chez qui
une TDM cérébrale ainsi qu’une angiographie ont
mis en évidence une thrombophlébite cérébrale.
L’interrogatoire retrouve dans les antécédents des
diarrhées glaireuses chroniques depuis 6 mois. La
biologie révèle un syndrome de malabsorption. La
biopsie jéjunale est en faveur de maladie coeliaque
CAS n°4
TDM :hémorragie méningée .
hyperdensité spontanée de la
tente du cervelet et des espaces
sous arachnoïdiens de la
scissure interhémisphérique
Angiographie cérébrale : absence d’opacification du sinus longitudinal
supérieur, des veines cérébrales internes, de le veine de Galien et du sinus
droit avec développement de fines collatérales corticales rejoignant les sinus
caverneux et le système sphéno-pariétal : Thrombophlébite cérébrale
Observation 5
€
Fille de 15,9 ans, suivie pour maladie
coeliaque depuis 9 mois , mise sous
régime sans gluten. Malgré un
traitement bien suivi la régression des
signes cliniques fut incomplète. Le
bilan biologique met en évidence une
cytolyse hépatique. La PBF est en
faveur d’une sarcoïdose.
€
Le complément
scanographique
thoracique objective une sarcoïdose
médiastinale associée
TDM thoracique : ADP de la fenêtre
aorticopulmonaire et de la loge de
Barety
DISCUSSION
La maladie coeliaque est une entéropathie autoimmune liée à une intolérance au gluten. Sa prévalence
est estimé à 1/300 à 1/80 enfants .
€ C’ est une maladie qui s’observe aussi bien chez
l'enfant que chez l' adulte . sa fréquence est de 0,5 à
2% de l’ensemble de la population générale
€ Deux pics de fréquence: le premier entre six mois et
deux ans et le deuxième autour de la quatrième
décennie . Il existe une prédominance féminine avec un
sex-ratio F/H est de 2/1.
€
DISCUSSION
I.
Le diagnostic de certitude de la maladie
nécessite trois éléments :
•
syndrome de malabsorption clinique et
biologique
atrophie villositaire partielle ou totale
duodéno-jéjunale
guérison totale après régime sans gluten
strict.
•
•
DISCUSSION
II.
Quelle est la place de l’imagerie dans le diagnostic?
L’imagerie est capable de suggérer le diagnostic de
maladie coeliaque
devant une symptomatologie
abdominale atypique. Mais le rôle primordial des
explorations radiologiques reste le dépistage des
complications notamment malignes
DISCUSSION
III. Quelle imagerie ?
1. L'entéroclyse:
‰
Cet examen apporte des éléments précis permettant d
d’asseoir
asseoir le diagnostic
de maladie coeliaque dans 75% des cas. Les éléments en faveur sont:
™
La raréfaction des plis sur les anses distendues( >24 mm chez l’enfant) avec
moins de quatre plis par pouce de longueur.
La Jéjunisation de l'iléon avec apparition d'un plissement net (4 à 6 plis par
pouce) entraînant l'image caractéristique de "grêle inversé"
L'aspect "en mosaïque" de la muqueuse (fine réticulation diffuse) est de
valeur indiscutable pour le diagnostic de maladie coeliaque. Ce signe est le
témoin
é
d formes
des
f
é l é de
évoluées
d la
l maladie.
l d
L’augmentation du péristaltisme
™
™
™
‰
‰
L'entéroclyse permet le suivi de la maladie et son évolution sous régime
sans gluten.
Limite: cet examen permet surtout une étude endoluminale
DISCUSSION
2.
€
€
Entéroscanner :
Cet examen apporte les mêmes renseignements que ceux de l’entéroclyse.
Il est en plus capable d’ apporter des informations supplémentaires tels
que :
- l'atrophie splénique (syndrome de la rate chétive): dont l’importance est
corrélée au degré de l’atteinte et au degré de l’adhérence au régime sans
gluten selon la littérature.
- L’hypervascularisation mésentérique avec dilatation des vaisseaux
mésentériques due au processus inflammatoire chronique .
La TDM permet également d’identifier les complications :
- lymphome
- invagination intestinale fonctionnelle
- syndrome de cavitation mésentérique : dans les formes sévères
- jéjunite ulcérative
DISCUSSION
3.
Échographie:
l’échographie
é
peut constituer un examen de base additionnel
pour indiquer une biopsie jéjunale chez les enfants ayant un
syndrome de malabsorption. Elle peut mettre en évidence:
9
9
9
9
9
Une modification de l’échostructure de la paroi digestive
(épaississement > 3 mm) dans 94% des cas chez l’enfant
Un hyperpéristaltisme dans 82%
Une Ascite minime dans 76%
Un épanchement péricardial 47%
Une modification de l’échostructure hépatique à type
d’augmentation de l’ échogénicité.
DISCUSSION
4.
IRM:
€
méthode émergente pour le diagnostic des
pathologies intestinales notamment la maladie
coeliaque
Intérêt des coupes
p coronales et axiales de 5 mm
en T2 HASTE
€
DISCUSSION
La maladie coeliaque (MC) peut s’associer à
diverses pathologies , le plus souvent de
mécanisme auto-immun
€ la physiopathologie des associations a été bien
étudiée mais l’apport de l’imagerie n’a fait
l’objet que de rares publications.
€
Complications malignes
€
€
€
€
Le risque de survenue chez l’adulte d'une affection néoplasique au cours
de la maladie coeliaque non traitée serait de l'ordre de 10 % à 30%
Chez
h l’enfant
l’ f
,cette complication
l
est rare. Ill n’existe
’
pas de
d chiffres
h ff
concernant leur fréquence réelle. Peu de cas sont rapportés
Les lésions néoplasiques prédominent au niveau digestif; Ceci s’explique
d’une part par l’atteinte muqueuse au cours de la maladie coeliaque et
d’autre part par le déficit en vitamine A. Ce déficit vitaminique rend
l’intestin grêle plus perméable aux carcinogènes environnementaux et
augmente la vulnérabilité aux lésions oxydatives ce qui majore le risque
de transformation maligne
Les cancers épithéliaux de l'oesophage, du pharynx, du duodénum et du
rectum sont plus fréquents au cours de la maladie coeliaque. Il en va de
même pour les cancers du jéjunum qui sont souvent multifocaux et se
rencontrent surtout chez l'homme.
Le lymphome
€
Le risque de survenue de LNH chez les patients porteurs de maladie
coeliaque est 43% plus élevé que dans la population générale
€
C’est un lymphome agressif de type T de l'intestin grêle (50 % des
complications néoplasiques). Son pronostic est mauvais avec moins
de 20% de survie à 30 mois
€
Typiquement il atteint les sujets âgés > 50 ans
€
Clinique :l'apparition de douleurs, de saignements, ou d'une
perforation aiguë malgré le régime sans gluten doit faire suspecter
une transformation maligne
€
Localisation: le lymphome intéresse l’iléon+++(richesse en follicules
lymphoïdes), et le Jéjunum++. Parfois ,il peut être extra-intestinal
€
Dans 33% une atteinte hépatique, splénique ou ganglionnaire est
associée
Le lymphome
Imagerie
‰
‰
™
™
™
™
™
™
™
™
Signes de présomption échographiques :
épaississement pariétal associé à des ADP profondes , invagination
fonctionnelle , hyposplénisme.
A l’ entéroscanner ,on peut noter :
un rétrécissement luminal avec atrophie muqueuse
Une angulation marginale avec sténose
Une ulcération basale
Un épaississement des valvules conniventes
Un défaut de remplissage intraluminal
Une masse extraluminale et dilatation anévrysmale focale
Des complication à type fistules ,de perforation ou de cavitation
L’atteinte est souvent diffuse et multifocale
‰ La distinction en imagerie entre lymphome et jéjuno-iléite reste difficile
Complications thromboemboliques
Les complications thromboembolique sont rarement
rapportées dans la littérature comme complication
extra-intestinale de la maladie coeliaque
€ Elles portent essentiellement sur des thromboses
veineuses intra abdominales . Le syndrome de BuddChiari est le plus souvent décrit
€ Le risque thromboembolique au cours de la maladie
q est similaire chez l’enfant et l’adulte
coeliaque
€ Facteurs de risque: c’est l’ hyperhomocysteinémie due
aux déficits vitaminiques par malabsorption. Elle est
corrélée au degré de lésion intestinale
€
Complications thromboemboliques
SYNDROME DE BUDD-CHIARI (SBC)
€
Il réalise une thrombose des veines sus-hépatiques
p q
ou de la
portion terminale de la veine cave inférieure Il en résulte une
congestion des sinusoïdes, une ischémie des hépatocytes
puis une hypertension portale
L’association Budd-Chiari et maladie coeliaque reste
exceptionnelle. Moins de 10 cas ont été rapportés .Ils
concernent tous des enfants provenant d’Afrique du nord . Il
existe
i t probablement
b bl
t des
d
f t
facteurs
environnementaux
i
t
ett
génétiques qu’il faudra élucider .
€ La malabsorption en vitamine K ( responsable d’un déficit en
protéines C et S, notée dans la maladie coeliaque) est
incriminée comme facteur de risque de thrombose
€
Complications thromboemboliques
SYNDROME DE BUDD-CHIARI
Imagerie
Echographie + Doppler :
€ Signes directs :
* thrombose:
Récente : veine thrombosée élargie remplie de matériel hypoéchogène. Flux
démodulé à vitesse continue dans la veine d’amont
Ancienne : veine thrombosée réduite à un cordon hyperéchogène
* Anomalie de la paroi: sténose , irrégularité et épaississement
€ Signes indirects :
› Dysmorphie hépatique hétérogène sans systématisation + hypertrophie du
segment I et atrophie des segments atteints
› Ascite : signe fréquent.
› Visualisation des voies de dérivation.
a.
Complications thromboemboliques
SYNDROME DE BUDD-CHIARI
Imagerie
b.
IRM+ ARM
On recherchera des :
- Anomalies parenchymateuses:
-Phase aiguë : hypersignal en SPT2 et hyposignal T1 respectant le
lobe caudé
-Phase chronique : hyposignal hépatique (fibrose) par rapport à
celui de la rate ou du segment I
- Anomalies vasculaires : le thrombus est en hypersignal en écho de
spin et asignal en écho de gradient.
€ Cet examen présente la même sensibilité que l’échodoppler pour
le diagnostic de la thrombose et le dépistage des voies de
dérivations veineuses
€
Complications thromboemboliques
SYNDROME DE BUDD-CHIARI
Imagerie
c.
La TDM
€
Elle trouve sa place dans les cas difficiles .
La TDM visualise les lésions sténosantes des VSH
Elle met en évidence les modifications hépatiques :
dysmorphie + parenchymographie hétérogène avec prise
de contraste en motte et ascite orientent vers le diagnostic.
€
€
€
L’angioscanner reproduit les signes de l’artériographie et
surtout de la portographie
Complications thromboemboliques
Thrombophlébite cérébrale
Elle est exceptionnellement
p
associée à la maladie
coeliaque
€ De physiopathologie méconnue probablement
fortuite
€ Causes dominées par la thrombocytose
€
Complications thromboemboliques
Thrombophlébite cérébrale
a.
¾
¾
¾
Imagerie
TDM:
normale dans 20% des cas .
signes indirects:
* œdème cérébral
* ramollissement hémorragique ou non
Signes directs:
*l'hyperdensité
yp
spontanée
p
du caillot au sein d'une veine
corticale ou d'un sinus peut être visible au stade initial de la
thrombose(< 10 %).
*Après injection de contraste: aspect dit « du triangle vide
(signe du delta): la lumière du sinus apparaît hypodense,
entourée d'une prise de contraste accrue des parois du sinus
hyperhémié.
Complications thromboemboliques
Thrombophlébite cérébrale
Imagerie
b.
IRM+ ARM : méthode de choix
Elle étudie les anomalies intéressant à la fois les veines
cérébrales thrombosées et le retentissement de la thrombose
sur le tissu cérébral
€ En T1, dans les premiers jours le sinus perd son hyposignal de
flux et devient en isosignal puis à partir du quatrième jour,
après le début de la thrombose veineuse, il apparaît en
hypersignal ce qui témoigne de la présence de
hypersignal,
méthémoglobine extracellulaire.
€ Au-delà de la troisième semaine, après le début de la
thrombose veineuse, l'hypersignal en séquence pondérée en
T1 disparaît alors que les anomalies de signal en séquence
pondérée en T2 restent visibles aussi longtemps que persiste
la thrombose veineuse
€
Pathologie auto-immune
€
La plupart des études s’intéressent à la prévalence de la maladie coeliaque
au cours des autres maladies auto
auto-immunes
immunes .
€
l’association maladie coeliaque et pathologie immune est bien
documentée .
€
le risque de survenue de maladie auto-immune est proportionnel à l’âge
du diagnostic de la maladie coeliaque et non pas à la durée d’exposition au
gluten selon les publications récentes
€
L’association
’
de
d maladie
l d autoimmune chez
h l’l’enfant
f
((23%)) est moindre
d que
chez l’adulte (30%)
€
Plusieurs maladies autoimmunes sont décrites notamment le diabète type
1, les thyroïdites, les dermatites et les connectivites
Pathologie auto-immune
Sarcoïdose
€
L association maladie coeliaque et sarcoïdose est une entité bien individualisée .une
L’association
une
cinquantaine de cas ont été rapportés .
€
La physiopathologie reste obscure
€
Des mécanismes immunologique et génétiques sont incriminés
€
Au cours de la maladie coeliaque , les événements immunologiques au niveau de la
muqueuse
q
ggastro-intestinale p
pourraient jjouer un rôle p
pathogénique
g q
dans le
développement de la BBS
€
L’atteinte pulmonaire semble la plus fréquente mais de rares cas de granulome
sarcoïdosique cutané et d’atteinte gastrique sarcoïdosique ont été décrits
Pathologie auto-immune
Sarcoïdose
Imagerie
L’imagerie
L’i
i intervient
i
i
d
dans
toutes les
l étapes
é
d prise
de
i en charge
h
d la
de
l
sarcoïdose : Diagnostic, Pronostic, Évaluation lésionnelle, Surveillance
évolutive
€
Radiographie Pulmonaire = examen essentiel dans le
surveillance des formes bien tolérées
bilan et la
€
TDM-HR utile dans le bilan initial, et la surveillance des formes sévères
et chroniques.
h
€
L’atteinte sarcoïdosique au cours de la maladie coeliaque ne présente
pas de particularités radiologiques.
Pathologie auto-immune
Sarcoïdose
Imagerie
a. Radio standard:
O : RP normale (10-20%)
1 : ADN isolées
i lé (50%)
2 : ADN + atteinte parenchymateuse (15%)
3 : atteinte du parenchyme seul (15%)
4 : fibrose pulmonaire (10%)
Pathologie auto-immune
Sarcoïdose
Imagerie
b. TDM:
Micronodules, épaississements péribronchovasculaires à pré-dominance
supérieure et postérieure→ évocateurs surtout si associés à ADP
médiastinales.
€ Opacités en verre dépoli, opacités alvéolaires
Toutes ces lésions sont réversibles sous corticoïdes +++
€ Lésions de fibrose :
- Masses rétractiles biapicales, entourées d'emphysème paracicatriciel,
bronchectasies par traction, distorsions bronchovasculaires .
Lésions irréversibles
€
CONCLUSION
La maladie coeliaque est une pathologie qui constitue un
terrain précancéreux potentiel chez l’adulte et l’enfant et qui
fait le lit de plusieurs désordres malins et immunologiques
€ la surveillance radiologique de cette affection devant tout
signe d’alarme permet la détection des complications ou des
pathologies associées et contribue ainsi à une prise en
charge précoce et adéquate.
€
Références
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