Vie professionnelle
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Nouvelles de l’industrie pharmaceutique
La Lettre du Neurologue - Vol. XI - n° 1 - janvier 2007
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récent de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) qui
propose une “simplification des contraintes administratives et une
politique d’accompagnement et d’incitation des professionnels” et
qui souhaite “une sécurisation des modalités du suivi financier”.
Enfin, l’activité d’un réseau est, dans notre expérience, tournée
autant sur les problèmes sociaux que rencontrent les patients
que sur la prise en charge médicale ou paramédicale.
Toutefois, un réseau de santé monothématique comme le réseau
SEP que nous avons créé en Basse-Normandie reste une source
d’enrichissement interprofessionnel considérable, avec une autre
façon de prendre en charge les patients, qui constatent que les
soignants s’occupant d’eux se rencontrent et communiquent
dans leur intérêt, avec un objectif commun : l’amélioration de
la qualité des soins. ■
UNE NOUVELLE FORME
ORODISPERSIBLE POUR ARICEPT
®
Aujourd’hui, plus de 800 000 Français sont
atteints de la maladie d’Alzheimer, un nombre
qui risque fortement d’augmenter avec le
vieillissement prévisible de la population.
Au-delà des symptômes cognitifs, des trou-
bles psychocomportementaux et de la perte
d’autonomie, les troubles nutritionnels font
également partie intégrante des manifesta-
tions de la maladie d’Alzheimer ; ils méritent
une attention toute particulière en raison de
leur fréquence et de leur impact négatif sur
l’évolution de la maladie.
On considère en effet que la perte de poids
touche plus de 40 % des patients dès le début
de la maladie et pourrait même en être une
des premières manifestations. Lorsque la
maladie évolue, la perte de poids semble
s’amplifier.
L’état nutritionnel des patients atteints
d’une maladie d’Alzheimer doit être pris en
considération car il joue un rôle majeur dans
l’évolution de la maladie. Chez les patients
dénutris ou à risque de dénutrition, l’alté-
ration des fonctions cognitives et de l’auto-
nomie s’avère être plus rapide, le placement
en institution est plus précoce et la mortalité
plus élevée. Cela souligne l’intérêt de prévoir
de manière systématique une évaluation
nutritionnelle chez les patients présentant
une maladie d’Alzheimer au moment du
diagnostic de la maladie et au cours du
suivi, afin de pouvoir mettre en place une
intervention nutritionnelle adaptée dès que
celle-ci s’impose.
Par ailleurs, les manifestations liées à la
maladie d’Alzheimer influencent elles-mêmes
l’état nutritionnel des patients en contribuant
à la diminution des apports alimentaires.
En début de maladie, l’altération du statut
nutritionnel des patients peut en effet
s’expliquer par une modification de leurs
apports alimentaires du fait de leur incapa-
cité à réaliser les actes complexes de la vie
quotidienne (difficultés à faire les courses,
etc.). De plus, l’aggravation de la maladie peut
s’accompagner de la survenue de troubles du
comportement alimentaire qui vont compli-
quer la prise alimentaire, entraînant ainsi une
baisse des apports énergétiques. Dans la prise
en charge de la maladie d’Alzheimer, il paraît
donc important de traiter précocement et de
maintenir la continuité du traitement pour
stabiliser la maladie et favoriser ainsi l’état
nutritionnel des patients.
Les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase
(IAChE), dont le premier mis sur le marché
est Aricept
®
, représentent la base des trai-
tements pharmacologiques actuels de la
maladie d’Alzheimer dans ses formes légères
à modérément sévères.
En termes de bénéfices cliniques, les IAChE
permettent une stabilisation ou une diminu-
tion du déclin cognitif, voire, chez un tiers
des patients, une amélioration des fonctions
cognitives. Ils préviennent et diminuent la
survenue de certains troubles psychocom-
portementaux, diffèrent la perte d’autonomie
et l’entrée en institution, et permettent égale-
ment de diminuer le risque de perte de poids.
Il est important de souligner que le gain
thérapeutique obtenu disparaît après l’arrêt
du traitement, d’où l’intérêt de le poursuivre
tant que le bénéfice existe pour le patient.
Cependant, le maintien du traitement peut
parfois être compromis par des difficultés
d’administration liées à des troubles de la
déglutition et/ou du comportement, ces
difficultés d’administration conduisant à
la non-observance et à l’inefficacité des
traitements. Dans ce contexte, la forme
pharmaceutique orodispersible représente
une solution pour favoriser la continuité
du traitement.
Aujourd’hui, les laboratoires Eisai et Pfizer
continuent dans l’innovation et poursuivent
leur engagement à apporter des solutions
adaptées à la prise en charge des patients
présentant une maladie d’Alzheimer.
La première étape d’un engagement fort a été
la mise à disposition de la spécialité Aricept
®
(donépézil) comprimé pelliculé, premier
anticholinestérasique mis sur le marché
(en 1998), indiqué dans le traitement de la
maladie d’Alzheimer dans ses formes légères
à modérément sévères (MMSE 10-26 et/ou
CDR 1 ou 2).
Aujourd’hui, cet engagement se poursuit
avec la mise à disposition d’une nouvelle
forme pharmaceutique d’Aricept
®
: Aricept
®
comprimé orodispersible, premier et seul
anticholinestérasique en comprimé orodis-
persible, disponible aux dosages de 5 mg et
10 mg.
Cette nouvelle forme pharmaceutique d’Ari-
cept
®
répond à un besoin thérapeutique pour
la prise en charge des patients atteints d’une
maladie d’Alzheimer qui présentent des trou-
bles de la déglutition et/ou du comportement
rendant difficile la prise du traitement. Cette
nouvelle forme vient en complément des
présentations Aricept
®
comprimés pelliculés
afin de favoriser la continuité du traitement
en cas de difficultés d’administration. ■