Dossier à l`usage des enseignants - Aquarium

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2009
www.aquarium-museum.be
www.helmo.be
Animation proposée à l’Aquarium-Muséum Liège
Carnivore, herbivore, bec, trompe,
fanons,… : la diversité de
l’alimentation chez les animaux
Dossier à l’usage des enseignants
Dossier entièrement réalisé par les étudiants en 1ère
année de la Haute Ecole Libre Mosane HELMo, section
pédagogique de Huy
BANDINO Thomas, BERNARD Justine, DE SCHMIDT Gaëtane, DOZIN Déborah, DUBOIS Céline,
GENIN Elise, GOFFIN Géraldine, HANNUS Charles, HENRY Marine, HENTSCHEL Karine,
HUSSON Justine, LEMAIRE Audrey, MANCUSO Laura, MARIAGE Sandrine, MARTINANT
Anne-Sophie, MAZY Tania, SERLEZ Marine, SORNIN Thomas, RADELET Jennifer,
VANDENDRIEXHE Anna, WEGGE Laura, ZAMBON Isabelle.
Février 2009
Faites des Sciences et Découvrez les technologies … à l’Embarcadère du Savoir !
www.ulg.ac.be/sciences
10 > 16 mars 2008 dans le cadre du Printemps des Sciences
Pôle mosan d’Enseignement Supérieur et Universitaire
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Printemps des Sciences 2009 Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HELMo, section pédagogique
Table des matières
Introduction .....................................................................................................................................3
GENERALITÉS SUR LES HERBIVORES......................................................................................4
Le cerf........................................................................................................................................6
Le koala......................................................................................................................................8
GENERALITÉS SUR LES OMNIVORES .....................................................................................10
Le sanglier................................................................................................................................11
Le raton-laveur .........................................................................................................................13
GENERALITÉS SUR LES CARNIVORES ...................................................................................16
Le tigre.....................................................................................................................................17
L’araignée ................................................................................................................................20
Le crocodile..............................................................................................................................22
Le vautour ................................................................................................................................24
BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................................27
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Introduction
Tout comme les hommes, les animaux se nourrissent pour vivre. Néanmoins, étant donné leur
grande diversité, ils ne se sustentent pas tous de la même manière et ne sont pas dotés du
même système digestif.
En réalité, tout animal vivant sur Terre possède de nombreuses adaptations afin de subvenir à
ses besoins : des dents plates pour broyer les aliments, des canines et incisives pour trancher
la viande, du venin pour capturer une proie…
Par ailleurs, les techniques de subsistance sont aussi très diverses : certains attendent que la
nourriture vienne à eux, tels l’araignée sur sa toile ou le crocodile dans l’eau ; d’autres
chassent, comme le tigre ; d’autres encore se nourrissent de charognes, à l’instar des
vautours. Il en est aussi qui vont récolter leurs aliments (exemples : le koala, le ratonlaveur…).
La liste d’exemples peut encore s’allonger davantage. Il nous est de fait impossible de
reprendre dans ce dossier toutes les possibilités d’adaptation et les techniques de subsistance
présentes chez nos amis les bêtes.
Toutefois, nous tâcherons, par le biais d’un « échantillon animal », de vous faire part d’une
partie de cette extraordinaire diversité du monde animal !
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GENERALITÉS SUR LES HERBIVORES
Par définition, un herbivore se nourrit essentiellement de végétaux (plantes, feuilles, légumes
verts, fruits, algues, végétaux…). Par conséquent, pas de chair.
Les herbivores peuvent également être sous-classés : les herbivores ne mangeant que des
fruits sont appelés frugivores, ceux qui ne mangent que des feuilles sont qualifiés de folivores
et ceux qui consomment du bois, sont nommés lignivores.
Dentition générale
Qu’ils soient ou non ruminants, les herbivores possèdent des mâchoires assez longues et de
larges dents, espacées, en saillie ou plates, adéquates pour broyer les plantes.
Nonobstant, la mâchoire supérieure des ruminants ne contient
pas toujours d’incisives et seuls les mâles ont des canines. En
outre, la manière dont la mâchoire inférieure est attachée permet
des mouvements latéraux de rumination.
En ce qui concerne les herbivores
rongeurs, ils ont des incisives qui
poussent en permanence. Le
Figure 2 : Crâne de
l'herbivore ruminant
grignotage de nourriture dure,
comme le bois, compense cette
croissance par une usure continue.
Figure 1 : Crâne de l'herbivore
rongeur
Système digestif général
Les animaux herbivores se nourrissent régulièrement. Ils avalent la nourriture qui transite par
l’estomac avant d’être broyée à nouveau et de finir digérée.
On distingue toutefois d’un côté les herbivores monogastriques et de l’autre les
polygastriques.
Les monogastriques possèdent un estomac avec une seule poche servant au mécanisme de la
digestion.
Les polygastriques, quant à eux, disposent de trois poches : le réticulum ou le réseau, le
feuillet et la caillette, mais aussi la panse qui est très volumineuse. Cette dernière est l’organe
principal qui contient des micro-organismes fermentant des particules fibreuses. Il s’agit d’un
processus lent qui peut durer de 20 à 48 heures avant de passer dans le feuillet.
Il est bon de noter que si tous les herbivores ont un estomac, il ne sert cependant pas à stocker
les aliments ingérés.
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Informations supplémentaires
-
Le cheval a une dentition adaptée à son alimentation, il coupe l’herbe avec ses
incisives et la prépare pour la digestion avec ses molaires, véritables plaques à broyer
et à déchiqueter.
-
Les mammifères tels que les bovins, les chevaux, et quelques animaux aquatiques sont
herbivores. Il y a des herbivores saisonniers c’est-à-dire qui ne sont herbivores que
pendant une période (par exemple la larve).
-
Malgré cela, les animaux, à l’inverse des hommes, ne peuvent pas distinguer les petits
détails, ils leur arrivent ainsi de consommer de temps à autres des œufs, des insectes,
des escargots, des limaces, des vers, et même de la terre,…
-
Le régime alimentaire des herbivores varie selon les saisons, leur habitat, leur espèce
et le milieu naturel où ils vivent.
En effet, ces animaux essayent de respecter au mieux leur mode d’alimentation mais
parfois, par instinct de survie, il leur arrive de manger de la matière animale (bactéries,
carcasses d’autres animaux,…).
Tout comme les êtres humains, ils ont besoin de manger pour survivre.
-
Le Lamantin est un mammifère herbivore qui se nourrit essentiellement de plantes
aquatiques (environ 50kg par nuit !). Il joue un rôle écologique important, qui est de
laisser passer la lumière à travers l’eau.
-
Le plus grand herbivore terrestre est la girafe et en ce qui concerne le plus lourd, il
s’agit de l’éléphant.
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Le cerf
¾ Fiche d’identité
Famille
les cervidés, famille des mammifères ruminants présentant un nombre pair de doigts.
Habitat
la journée, le cerf vit dans les profondeurs des forêts. La nuit il vit dans des clairières
et des prairies voisines aux forêts. Les cerfs sont aussi présents en montagnes jusqu’à
2500m d’altitude et dans les landes d’Ecosse.
Reproduction
de septembre à octobre.
Petit
le faon, son pelage est clair gris rouge tacheté de blanc. Il s’estompe dès le premier
mois et disparaît entièrement dès la première mue.
Femelle
la biche
Taille
de 1,2 à 1,5 mètres de hauteur au garrot pour la femelle. Jusqu’à 2,5 mètres de
longueur pour les mâles. La taille du cerf est influencée par l’habitat.
Poids
de 100 à 250 kg pour les mâles et de 80 à 120 kg pour les femelles. Le poids définitif
est atteint vers 4-5 ans chez la femelle et 6-7 ans chez le mâle.
Pelage
roux uniformément avec, en été, des taches blanches sur les cuisses. Il se fonce en
hiver pour devenir long et serré.
Son cri
le brame. Il s’agit de cris rauques et profonds. Le brame est un phénomène qui se
produit en présence de femelles et est dû à une poussée de testostérone (une hormone
sexuelle). Le cerf brame pour signaler sa présence à la biche et pour intimider ses
rivaux.
Ses bois
particularité du mâle. Il s’agit d’un os qui se
développe en longueur. Ils indiquent son âge en
fonction du nombre de pointes (qui portent le nom
d’andouillers). Ceux-ci tombent chaque année. Mode de vie
Il vit essentiellement le soir et la nuit. Les biches et leurs petits vivent en hardes qui
sont conduites par de vieilles biches. Les mâles forment de petits groupes et les plus
vieux sont solitaires. En période de rut, les mâles mangent peu car leur occupation
principale est de protéger une harde de biches contre leurs rivaux. Le cerf est un bon
coureur, sauteur, et nageur. Il est sédentaire excepté en montagne où il descend
l’hiver vers les vallées. Ses principaux prédateurs sont le loup et l’ours brun.
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Evolution
La première représentation d’un cerf date de l’époque paléolithique en 31000 AC et
a été découverte dans la grotte de Chauvet en France. D’autres représentations ont
également été découvertes dans la grotte de Lascaux.
Notons que le cerf le plus répandu en Europe est le cerf Elaphe.
¾ Alimentation
Le cerf adapte son alimentation en fonction de la saison.
En été, il se nourrit essentiellement d’herbe qu’il trouve dans les clairières mais aussi de
céréales comme les luzernes.
En automne, il se nourrit de fruits de la forêt, tels que les glands, les faînes,…
En hiver, il mange des feuilles mortes et du bois.
Au printemps, il se nourrit de jeunes végétations, de jeunes pousses tendres, de bourgeons, de
graminées, de blés verts…
Un animal adulte peut consommer 15 à 20 kg de végétaux frais par jour. Il consacre 10 heures
par jour à son alimentation et 5 à 6 heures à la rumination. Cela se passe en plusieurs périodes
de jour comme de nuit.
¾ Digestion
Le cerf est un animal ruminant, il possède un système digestif qui l’oblige à mâcher et
remâcher ses aliments. Son estomac se divise en 4 parties :
1. La panse : elle sert à la mastication des aliments et les stocke dans un bain de
bactéries.
2. Le bonnet : il sert à faire passer les éléments les plus fins dans le feuillet tandis que les
plus gros sont renvoyés pour une nouvelle mastication.
3. Le feuillet : endroit où les éléments les plus fins passent.
4. La caillette : Endroit où les sucs gastriques agissent et donc où la digestion
proprement dite commence.
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Le koala
¾ Généralités
Famille
Phascolarctidés
Habitat
Forêt australienne
Mode
Nocturne
Durée de vie
15 à 20 ans
Poids
10-15kg
Tailles
60 à 80 cm
Alimentation
Feuilles d’eucalyptus
Reproduction
Tous les deux ans
Classe
Marsupial
Le koala est le seul représentant de la famille des phascolarctidés.
Le marsupium (la poche) de la femelle est inversé pour permettre au petit de se nourrir, plus
tard, d’une pâte prédigérée.
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Il dort 20 heures par jour. C’est un grimpeur plutôt qu’un sauteur ou encore moins un coureur.
C’est pour cela d’ailleurs qu’on le trouve plus facilement dans les arbres qu’au sol, là où il est
le plus vulnérable.
Sa ressemblance frappante avec un nounours fait de lui un animal sympathique.
¾ Alimentation
Lorsque le bébé koala naît, il est minuscule : à peine deux centimètres et moins d’un gramme.
Aveugle, nu et sans dent, seules ses griffes et sa bouche sont vraiment développées afin de lui
permettre de s’agripper au mamelon. Il va donc continuer sa croissance dans la poche de sa
mère (marsupium) et y téter son lait exclusivement durant 22 semaines. Après cette période, il
ne se contentera plus du bon lait maternel et devra compléter son alimentation d’une bouillie
de feuilles que sa mère aura prédigérée et sortant de ses intestins. Cette bouillie aura comme
fonction d’ensemencer l’intestin du petit de bactéries qui lui sont indispensables pour la
digestion future des feuilles d’eucalyptus.
C’est vers l’âge de 36 semaines que le koala quitte définitivement la poche maternelle (il est
devenu trop gros pour y entrer). Ses dents sont enfin développées et il peut commencer à
mâchouiller les jeunes feuilles d’eucalyptus à l’instar de sa mère, bien agrippé sur son dos.
Une fois adulte, le koala se nourrira donc exclusivement de feuilles d’eucalyptus. Il arrive à
en manger jusqu’à 1 kg par jour.
Ces feuilles ont la particularité d’être très toxiques et pas vraiment nourrissantes, mais le
koala arrive à les sélectionner de manière à ne manger que les plus jeunes, les plus riches en
protéines et les moins toxiques. Il ne mange d’ailleurs que les feuilles d’une vingtaine de
variétés d’eucalyptus sur à peu près 500 présentes en Australie.
C’est grâce à la longueur de son caecum (2m) et à la fermentation bactérienne, qu’il arrive à
une digestion optimale par la macération prolongée des feuilles ingérées. Son transit dure
plusieurs centaines d’heures, tout comme le serpent. C’est une digestion postgastrique.
C’est le manque d’éléments nutritifs de son alimentation qui rend le koala aussi passif, il n’a
de l’énergie que pour se nourrir, le reste du temps il dort.
La nourriture est accumulée dans des poches extensibles appelées abajoues (comme chez le
hamster et le macaque), dans lesquelles elle est prédigérée.
Comme son alimentation est peu variée, le koala n’a pas développé beaucoup de dents : il n’a
qu’une prémolaire et 4 larges molaires pourvues de cuspides (pointes s’emboîtant lors de la
fermeture de la bouche) sur chacune des mâchoires afin de broyer la nourriture et ainsi d’en
faciliter la digestion.
La quantité d’eau qui lui est nécessaire se trouve en suffisance dans sa nourriture, il n’a donc
pas besoin de boire.
En se spécialisant dans cette nourriture exclusive, on peut dire que le koala s’est engagé dans
un cul-de-sac évolutif. Le jour où l’eucalyptus disparaîtra, le koala disparaîtra lui aussi.
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GENERALITÉS SUR LES OMNIVORES
D’après le dictionnaire « Le Robert Micro », l’omnivore est désigné par sa capacité à se
nourrir indifféremment d’aliments d’origine végétale et animale.
Ainsi, à mi-chemin entre herbivore et carnivore, les omnivores possèdent une dentition, un
système digestif et d’autres caractéristiques leur permettant de se nourrir tantôt de chair
animale, tantôt de végétaux.
Toutefois, certains omnivores se nourrissent davantage de végétaux que de chair animale. On
les nomme « consommateurs primaires ».
A l’inverse, on trouve aussi des omnivores se nourrissant plus de chair animale que de
végétaux. Ils sont appelés « consommateurs secondaires ».
L’avantage de ce régime alimentaire mixte est qu’il offre une plus grande chance de survie.
l’autre élément encore disponible dans son « menu ».
Dentition
Les omnivores possèdent, en général, 6 incisives, 2 canines, 8
prémolaires et 6 molaires.
Les incisives coupent, les canines percent et les molaires broient.
Système digestif
Le système digestif sert à transformer les aliments en une sorte de
bouillie pour que le corps puisse mieux en tirer son énergie et
distribuer ainsi à tous les organes, via le sang, tout ce dont
l’animal à besoin pour vivre.
Lorsque nous mangeons des aliments, nous les mettons dans
notre BOUCHE (1) et nous les déchiquetons en les
mastiquant à l'aide de nos dents. La salive débute la
digestion et facilite le passage de la nourriture dans
l'œsophage vers l'estomac en enduisant celle-ci d'un
lubrifiant (sorte d'huile).
Ensuite, la nourriture descend le long de l'ŒSOPHAGE (2).
Ce dernier est composé d'anneaux qui se contractent et qui
font descendre la nourriture vers l'ESTOMAC (3). Arrivée
dans l'ESTOMAC, la nourriture est aussitôt malaxée, pétrie
(comme dans une lessiveuse ou un séchoir).
D'autres agents interviennent dans la transformation de la
nourriture pour la réduire en une sorte de bouillie. Une fois
cette bouillie prête, l'estomac en libère une petite quantité
pour un long voyage à travers les INTESTINS.
Première étape, l'INTESTIN GRÊLE (4). C'est à cet endroit
que l'essentiel de la digestion se produit. Une partie de la
bouillie poursuit son chemin vers le GROS INTESTIN (5).
Le restant de sera solidifié et entreposé dans le RECTUM
(6). La matière solide (les selles) arrive enfin à destination : l'ANUS (7) qui servira à évacuer
les déchets solides restants.
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Le sanglier
¾ Description
Le male
La femelle
Le petit
Famille
Comportement
Taille
Poids
Pelage
Caractéristiques
Dentition
Le cri
Hygiène
Territoire
Habitat
Morphologie
le sanglier
la laie
le marcassin
des suidés
mammifère farouche, agressif et quelques fois dangereux.
un mètre au garrot, il peut vivre environ 15 ans.
Jusqu’à 350kg adulte
noir, gris ou brun et à la naissance son pelage est rayé
ses défenses peuvent devenir très dangereuses lorsque celui-ci donne des
coups de bas en haut.
très tranchantes.
pour communiquer, il grommelle, nasille, couine, grogne, souffle, gémit,
claque des mâchoires,…
Il se "souille"(se baigne) dans l'eau boueuse pour se débarrasser de ses
parasites et se frotte ensuite aux arbres et aux rochers.
Il se frotte aux arbres pour montrer que son territoire est occupé.
il vit dans les bois d’Europe, d’Asie et d’Afrique du Nord.
son museau est très allongé et se termine par un groin dur et mobile.
Il utilise son groin pour fouiller dans les feuilles mortes et l’humus (=
couche supérieure du sol, créée et entretenue par la décomposition de
matière organique), mais aussi le sol afin d’en extraire des racines, des
tubercules (bulbes) et de petits animaux.
¾ Alimentation
Il se nourrit de pratiquement tout ce qui est comestible dans les sous-bois, il absorbe des
végétaux de toutes sortes. Les végétaux constituent 90% de son alimentation : les châtaignes,
les glands, les herbes, les céréales, les fruits, les fruits secs qu’il décortique plus ou moins
soigneusement avec son groin avant de les mâcher.
La viande, elle, constitue 10% environ de son alimentation. Il mange beaucoup de rongeurs,
de taupes, etc.
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Il mange également des reptiles, des arthropodes (animaux invertébrés qui ont un squelette
externe et des appendices articulés, comme par exemple les crustacés, les insectes ou les
araignées).
En été, il pêche souvent et capture avec une grande facilité, des poissons d’eau douce, des
amphibiens et même des mollusques.
En été, le sanglier prend 3 à 5 kg par mois car la nourriture est plus abondante.
Pour rechercher sa nourriture, le sanglier peut parcourir de nuit, jusqu’à de 30 à 40 km.
Les sangliers sont très malins, un scientifique a eu l’occasion d’observer un mâle qui ne
s’attaquait qu’aux lapins et ne s’intéressait plus à d’autres formes de nourriture.
Il s’acharnait pour déloger ses proies de leur refuge, il bouchait d’abord toutes les issues pour
empêcher ses petites victimes de fuir, puis, méthodiquement, à partir de la seule entrée
conservée intacte, il retournait la terre en suivant les galeries de sa proie jusqu’à ce qu’il la
trouve.
¾ Dentition
Sa mâchoire est composée de 44 dents, dès l’âge de 3 ans.
Elle se compose : d’incisives, de canines, de prémolaires, de molaires /
incisives, de canines, prémolaires et de molaires.
Les "défenses" sont les canines inférieures du mâle. Elles frottent et
s'aiguisent en permanence contre les canines supérieures.
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Le raton-laveur
¾ Fiche d’identité
Classe
Le raton laveur fait partie des mammifères.
Famille
Il est issu de la famille des procyonidés.
Régime
Omnivore.
Origine
Ce mammifère est principalement originaire d’Amérique du Nord.
Habitat
Il vit dans la forêt et plus particulièrement dans les vieux arbres et les sous-bois. Mais ce
qu’il apprécie encore plus, c’est d’être au bord de l’eau. Il affectionne les endroits frais et
humides.
Reproduction
L’accouplement à surtout lieu en mars.
Portée
La femelle raton laveur met au monde entre un et sept jeunes.
Taille
Longueur de la tête et du tronc : 50-80 cm.
Longueur de la queue : 20-40 cm.
Poids
Il pèse entre 5 et 22 Kg.
Longévité
Son espérance de vie varie entre 6 et 10 ans.
Pelage
Le pelage du raton laveur est brun grisâtre. Cet animal possède un masque noir autours des
yeux, ce qui est sa caractéristique principale. Il possède une queue gris-jaune ornée de cinq
à sept anneaux noirs.
Mode de vie
Le raton laveur est actif aussi bien le jour que la nuit. Il ne vit pas en groupe, c’est un
animal plutôt solitaire, mais il n’est pas rare d’apercevoir plusieurs ratons laveurs jouer
ensemble, par exemple.
Le raton laveur est un mammifère que l’on reconnaît grâce à quelques caractéristiques bien
spécifiques : il a un corps massif, un petit cou, un museau pointu et des oreilles triangulaires,
légèrement arrondies. Sa teinte générale est brun grisâtre ; il a un masque noir autours des
yeux, ce qui est sa caractéristique principale. Enfin, il possède une queue gris-jaune ornée de
cinq à sept anneaux noirs.
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Comme nous pouvons le constater, le raton laveur est un animal assez original au niveau de
son apparence. Mais il peut également nous surprendre au niveau de son régime, qui s’adapte
au fil des saisons.
En effet, au printemps, le raton
laveur
se
nourrit
presque
exclusivement de viande. Il creuse à
la surface du sol pour chercher des
vers de terre, des larves. Il ne refuse
pas des escargots. Le raton laveur
affectionne également les jeunes
oiseaux et toutes sortes d’insectes. Il
pille parfois les nids des oiseaux pour
manger les œufs, qu’il adore, et les
jeunes oisillons qui s’y trouveraient.
Dans l’eau, il recherche des crustacés
comme les écrevisses, par exemple.
En été, en revanche, il privilégie les
substances végétales, les grenouilles
et autres amphibiens, sans arrêter la
pêche. L’activité essentielle du raton laveur en automne, est la recherche de sa nourriture car
cet animal comme beaucoup d’autres doit faire des réserves pour affronter la mauvaise saison.
Il consomme donc une énorme quantité de glands, de fruits secs, de baies et d’insectes. Enfin
en hiver, le raton laveur qui s’est au préalable constitué des réserves, se nourrira si besoin, en
fonction de se qu’il trouve. Il lui arrivera même de manger des charognes.
Avec une alimentation aussi variée et riche, il n'est pas étonnant qu'il prenne beaucoup de
poids pendant la saison d'abondance de nourriture et qu'il puisse facilement peser à l'automne
le double de son poids du printemps !
Pour lui, chaque saison a son menu.
Grâce à ce régime, il réussit à survivre dans les milieux les plus divers ! Alors qu’il a déjà la
grande chance de goûter un peu à tout, le raton laveur possède plusieurs moyens pour chasser
sa nourriture… Lorsqu’il veut attraper un poisson par exemple et que l’eau de la rivière est
assez sombre, il utilise une technique très ingénieuse pour le capturer : immobile dans l’eau, il
attend qu’un poisson le frôle pour se détendre tel un ressort ! Ou encore lorsqu’il désire se
nourrir d’un œuf, il n’hésite pas à grimper très habilement sur les arbres. Sa dentition est
adaptée à son régime varié, il peut manger de tout.
L’une des particularités du raton laveur est qu’il plonge et remue ses aliments dans l’eau,
comme s’il voulait les laver. Ce comportement a été expliqué de plusieurs façons :
•
Il a besoin d’humidifier les substances qu’il consomme pour pouvoir les avaler plus
facilement ! Certaines personnes pensaient que le raton laveur avait des glandes
salivaires trop petites ! Plus tard, après plusieurs autopsies, on s’aperçut que les glandes
salivaires étaient normales.
•
Certains zoologues avancent que cet animal a un meilleur « toucher » quand il a les
doigts mouillés.
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•
D’autres auteurs affirment que ce n’est pas possible sauf peut être pour les animaux qui
ne sont pas en liberté. Ils pensent tout simplement que dans la nature, les ratons laveurs
mangent des végétaux secs au sol et humides dans les lacs et les rivières.
Quoi qu’il en soit, le raton laveur, utilise continuellement, et avec beaucoup de facilité, ses
mains. Le toucher est donc chez eux un sens très développé et employé avant toute action !
Il peut reconnaître les écrevisses juste au touché. Le raton laveur écrase souvent sa nourriture
avant de l’avaler.
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GENERALITÉS SUR LES CARNIVORES
Les carnivores sont un ordre de mammifères ayant une dentition particulière adaptée à la
consommation de chair animale.
Toutefois, contrairement à ce que laisse entendre l’appellation « carnivore », tous les
membres du groupe n’ont pas un régime strictement carné. Certains, comme l’ours, sont
omnivores, et quelques-uns sont même quasi exclusivement végétariens, comme les pandas.
Cet ordre inclut des familles d'animaux terrestres et aquatiques. Les familles terrestres sont les
Canidés (chien, loup, chacal, renard), les Ursidés (Ours, panda géant), les Procyonidés (Raton
laveur, petit panda), les Mustélidés (belette, moufette, blaireau, loutre), les Viverridés
(civette), les Herpestidés (mangouste), les Hyénidés (hyène, protèle) et les Félidés (chat).
Les familles de Carnivores marins sont les Otariidés (Phoque), les Phocidés (Pinnipèdes sans
pavillon d'oreilles) et les Odobénidés (Morse).
Les caractéristiques
La dentition des carnivores présente des canines très développées, pointues et recourbées
(crocs), tout au moins chez les espèces prédatrices, qui les utilisent pour saisir leurs proies. En
outre, la mâchoire porte des dents caractéristiques, les carnassières, qui sont des prémolaires
larges et tranchantes, destinées à déchirer les chairs. Les mâchoires sont puissantes et ne
peuvent imprimer qu'un mouvement de bas en haut et de haut en bas.
Les carnivores sont pour la plupart des animaux souples capables de mouvements rapides.
Leur odorat, performant, est généralement plus développé que les autres sens. Quelques
espèces, notamment les félins, ont une très bonne acuité visuelle, même la nuit.
Parmi les carnivores, de nombreuses espèces sont sociales, menant une vie de groupe plus ou
moins complexe et hiérarchisée. Les phoques, les otaries et les morses se rassemblent en
immenses colonies pendant les périodes de reproduction. Les loups, les coyotes et les chacals
vivent en meutes dont la cohésion est assurée notamment par la collaboration pour la chasse.
Parmi les suricates, les mangoustes et les mangoustes naines vivent en groupes et pratiquent
l’entraide sociale dont la solidité est fondée sur une communication tactile et auditive
permanente.
Diversité et éléments de classification
Les carnivores forment un ordre de mammifères. Des études génétiques, qui ont permis de
mettre en évidence les parentés et les relations évolutives entre les espèces, ont modifié la
classification des carnivores, autrefois divisés en deux grands groupes: les carnivores marins,
ou pinnipèdes, et les carnivores terrestres, ou fissipèdes. Il a été montré que ces deux familles
sont assez éloignées du point de vue évolutif, malgré une morphologie et un mode de vie
semblables dus à l’adaptation à des milieux similaires. Ainsi, les otaries sont à rapprocher des
ours et des pandas (ursidés), tandis que les phoques sont voisins des belettes et des loutres
(mustélidés).
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Le tigre
¾ Fiche technique
Mammifère
Félins famille des carnivores
Dimensions
Longueur du corps : 1,40-2,80 m
Longueur de la queue : 60-95cm
Hauteur au garrot : 90-140cm
Poids
180-320 kg (male)
115-185 kg (femelle)
Régime alimentaire
Il se nourrit essentiellement buffles, cerfs, antilopes, sangliers, poissons,…
Mode vie
Le tigre est un animal solitaire sauf les femmes avec leur enfant . Le tigre
attaque le plus souvent la nuit, et possède une vision nocturne cinq fois
supérieur à celle de l'homme.
Habitat
Forêt
Longévité
Age moyen : 12-18 ans en liberté et 25 ans en captivité
Différents types de tigres
Il existe cinq « sortes » de tigres actuellement : Tigre Bengale, tigre Indochine,
tigre Sibérien, tigre Sumatra, tigre de Chine
On compte aussi des sous-espèces: le tigre de Bali, le tigre de Caspienne, le
tigre de Java.
Reproduction
Les tigres sont matures vers 3-4 ans. L’accouplement se fait au printemps.
Durée de gestation : 102-112 jours
Nombres de petits par portées : 2 à 4 (ils naissent aveugles et pèsent 780g à
1600g)
Période d’allaitement : 3 à 6 semaines.
¾ L'habitat
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Le tigre préfère la végétation dense qui lui assure un abri et vit dans divers types d'habitats,
des forêts tropicales de basse altitude aux forêts de mousson de l'Asie du Sud jusqu'aux forêts
de conifères, de chênes rabougris et de bouleaux de Sibérie. Il prospère également dans les
marécages à mangroves des Sundarbans (plantes), dans les forêts épineuses sèches du centre
de l'Inde du Nord et dans les jungles aux hautes herbes du pied de l'Himalaya. On a même
relevé des traces de tigre dans les neiges hivernales de l'Himalaya, à 3000 mètres d'altitude.
Leur territoire couvre 40 à 140 km2.
¾ Les griffes
Le tigre marche sur des doigts, et non pas sur le pied. Les membres antérieurs portent cinq
doigts et les membres postérieurs n'ont que quatre doigts. Ses griffes mesurent environ 8,5 à 9
cm de long. Les griffes sont protégées et rétractées dans des fourreaux dissimulés dans le
pelage, quand l'animal est au repos. La couche kératine des griffes s'use et se renouvelle une
fois par an, parfois plus. Pour enlever la kératine, il gratte ses griffes contre un tronc d'arbre.
Par la suite, celles-ci agissent comme de véritables couteaux mortellement aiguisés.
¾ La chasse
Le tigre attaque le plus souvent la nuit, et possède une vision nocturne cinq fois supérieur à
celle de l'homme. Il chasse uniquement sous couvert des arbres de la forêt, il parcourt 10 et
20km pour trouver une proie. Il préfère tendre une embuscade que de poursuivre sa proie.
Grâce à ses sens, il détecte un mouvement, ou une odeur. Le tigre s'approche à environ 10 m,
parfois 25 m au plus, se met sous le vent et s'approche
sans faire un bruit, ventre à terre, les pattes arrières
dans les traces des pattes avant. Il lève une patte
antérieure et rigidifie sa queue pour trouver le meilleur
équilibre. Il s'élance brusquement, en faisant un
gigantesque bond allant de 6 à 11 mètres de long et de
2 à 4 mètres de haut. Il s'agrippe par derrière ou par
les côtés avec ses puissantes pattes antérieures, armées
de longues griffes recourbées, et plaque la victime sur
le sol. Il lui plante ses redoutables canines tranchantes
dans le cou, sa mâchoire maintenant serré
e la gorge de la victime, jusqu'à ce qu'elle meure. Si la
proie est petite, il l'a tue en la mordant à la nuque; si
elle est grosse, il préfère la mordre à la gorge et ainsi
l'étouffer. Si rien ne vient le déranger, il recouvrera sa
proie avec des feuilles ou de la terre, qu'il gratte avec
ses pattes de devant, pour la garder pendant plusieurs
jours. Il a besoin de tuer une proie tous les 7 à 10
jours.
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¾ L’alimentation
Il a besoin de près de 10kg de viande par jour, mais il peut en ingurgiter jusqu'à 50kg en un
seul repas. Le tigre a besoin de proies de grande taille, principalement des cervidés, des
sangliers, des singes ou même des lézards, en nombre suffisant, ainsi qu'un bon abri et de
l'eau. Il tue aussi des animaux de plus grandes tailles telles que les ours, les gaurs (sorte de
taureau) et même des crocodiles, des rhinocéros, ou encore des éléphanteaux. Cependant, il
aime aussi le poisson, qu'il pèche dès qu'il le peut.
¾ La dentition
La mâchoire contient 30 dents. Les 3 petites incisives, situées dans chaque moitié de la
mâchoire inférieure et supérieure servent à attraper la chair sur les os. Les 4 canines
supérieures sont plus longues d'un tiers que les inférieures et peuvent atteindre 7cm de long.
La "fosse" mandibulaire derrière les canines permet de planter dans le cou de sa proie ses
canines sur toute leur longueur. Il y a 3 prémolaires supérieures et une molaire supérieure et
seulement 2 prémolaires inférieures et une molaire inférieure.
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L’araignée
¾ Fiche d’identité
Famille
Des arachnides
Habitat
Un peu partout
Reproduction
Taille
Au printemps
De 0,5 mm à 30 cm
Poids
De 100 à 200 mg
Mode de vie
Après leur naissance, les araignées restent groupées pendant plusieurs semaines,
parfois plusieurs mois. Dès qu’elles ont appris à se nourrir toutes seules, elles se
dispersent dans toutes les directions et mènent leur vie seule.
¾ Description
L’araignée n’a pas de cou. Son corps est composé de deux
parties. La première comprend la tête et le thorax, on l’appelle
céphalothorax. La seconde, qui comprend son ventre, est
nommée abdomen. Les huit pattes de l’araignée sont fixées sur
le céphalothorax.
Les araignées ont le plus souvent huit yeux. Cependant même
avec autant d’yeux, la plupart des araignées ne voient pas grandchose.
A l’avant de la tête on retrouve des pattes-mâchoires qui servent
à l’examen sensoriel des proies et à leur manipulation. Ce sont
les pédipalpes.
L’araignée possède également une paire de crochets pointus (chélicères) reliés à une glande à
venin située autour de la bouche.
Les poils présents sur le corps et les pattes sont à la fois des organes du toucher et du goût.
Ces détecteurs l’avertissent de la présence d’une proie empêtrée dans sa toile mais également
de sa nature.
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¾ Attraper une proie
Pour attraper leurs proies, la plupart des araignées tissent des toiles. Ces
dernières sont fabriquées avec des fils sortant des filières, à l’extrémité
de l’abdomen. Plusieurs glandes à l’intérieur de l’abdomen produisent
un liquide qui se solidifie dès son contact avec l’air. Chaque glande
produit un fil de soie aux caractéristiques différentes, adapté aux
différents usages que peut en faire l’araignée : deux sortes de fils pour
la toile, une sorte pour le cocon, le fil de secours pour se laisser
tomber…
Les toiles plus connues sont les toiles géométriques mais d’autres forment existent : en filet,
en panier,…
Figure 3 : Construction d'une toile
géométrique
Cependant toutes les araignées ne tissent pas de toiles. Certaines courent derrière leur proie,
les plus « musclées » bondissent et d’autres chassent « au lasso de soie ».
¾ Alimentation
Le menu de l’araignée qui vit dans nos régions se compose principalement d’insectes.
Lorsque l’insecte se retrouve piégé dans la toile, l’araignée est avertie grâce aux vibrations.
Elle se dirige alors tout droit sur sa proie et l’enroule dans de la soie pour ensuite la paralyser
en lui injectant une dose de venin. Ce venin rend l’intérieur du corps liquide ce qui permet à
l’araignée d’avaler son contenu.
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Le crocodile
Famille
Les crocodilidés. Ils font partie des reptiles.
Habitat
Ils vivent dans les eaux chaudes.
Mode de vie
Solitaire
Taille
La taille du crocodile varie entre 1m et 10m de longueur.
Poids
Varie très fort selon les espèces
Mode de reproduction
Ovipare
Alimentation
Le crocodile est un animal carnivore. Il mange généralement
des vertébrés mais aussi des poissons.
De plus, il joue un rôle important dans les équilibres naturels
car c’est un prédateur.
Le crocodile est un reptile carnivore couvert d'écailles, à pattes courtes et grandes mâchoires,
qui vit dans les eaux chaudes.
Ce sont des animaux passionnants qui jouent un rôle important dans les équilibres naturels car
ce sont des prédateurs.
Ce sont des animaux très anciens : le plus vieux fossile connu a été daté de 180 millions
d’années AJ-C.
Les crocodiles font en effet partie des survivants de la préhistoire. Et ils ont un ancêtre qui a
existé bien avant les dinosaures.
¾ Alimentation
Le menu des crocodiles varie suivant le milieu dans lequel ils vivent, et surtout suivant leur
taille. Dans leur jeunesse, les crocodiles préfèrent volontiers se nourrir de poissons et de
crustacés mais à l’âge adulte ils cherchent plutôt à croquer de la viande de mammifères ou de
tortues. Ils n’en font d’ailleurs volontiers qu’une seule bouchée si leur proie n’est pas trop
grosse.
Pour les tuer, il noie ses victimes et il avale les morceaux sans les mâcher. Il attend ses proies,
dissimulé dans l'eau, puis bondit sur elles.
Les crocodiles jouent également un rôle d’éboueur des lacs et des rivières en consommant les
cadavres.
¾ Digestion
Ce sont de très gros mangeurs! En un seul repas, ils sont capables d’avaler 25% de leur poids.
Pour faire face à tant de nourriture d’un coup, les crocodiles ont besoin d’un maximum de
sucs digestifs qu’ils vont fabriquer grâce au sang «sale», chargé de déchets et de dioxyde de
carbone, remontant dans les veines vers le cœur.
Normalement ce sang arrive dans le cœur droit pour être ensuite expulsé en direction des
poumons où les échanges gazeux permettent de le purifier et de l’enrichir à nouveau en
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oxygène. Lorsque l’alligator est en phase de digestion, une partie de ce sang est dirigé vers
l’estomac où le dioxyde de carbone est transformé en acide gastrique.
Cette contribution supplémentaire lui permet de secréter 10 fois plus de suc digestif que les
mammifères les plus productifs. Sans cet apport, les aliments contenus dans la poche
stomacale seraient voués à la putréfaction, en effet l’assimilation d’une telle quantité de
nourriture peut durer entre 10 et 20 jours.
Cette déviation du flux sanguin présente également d’autres avantages : durant la chasse le
crocodile pousse ses capacités musculaires au maximum et évolue souvent en milieu
anaérobie (sous l’eau) ce qui engendre une production importante d’acide lactique qui
constitue un poison à forte dose. Cet acide est également éliminé par cette circulation
sanguine dédiée à la digestion.
¾ Mais comment font-ils pour ne jamais rater leur proie ?
Une scientifique américaine a découvert que les crocodiles possèdent des capteurs hypersensibles sur leurs mâchoires. Ce sont ces capteurs qui leur permettent de ne jamais rater leur
proie.
Au moindre frémissement à la surface de l’eau, le crocodile se met en alerte : il y a peut-être
un repas qui s’annonce…Grâce à des renflements comme des bosses, hyper-sensibles, situés
le long de ses mâchoires, le crocodile peut détecter l’impact d’une petite goutte d’eau tombant
dans son bassin. La chercheuse américaine, Daphné Soares, qui a mené cette étude, a constaté
qu’il se dirigeait immédiatement et avec précision vers l’endroit où la goutte d’eau était
tombée. Ces petits capteurs de la mâchoire ne peuvent être efficaces uniquement si la partie
inférieure de la gueule est immergée. Avec la tête complètement hors de l’eau ou
complètement sous l’eau, le crocodile n’est pas capable d’une telle performance. Et pour être
sûre que ce sont bien les capteurs de la mâchoire qui sont responsables de l’habileté du
crocodile, la chercheuse les a recouverts avec du plastique épais : elle a effectivement constaté
que le crocodile n’était plus du tout sensible aux mouvements de l’eau autour de lui.
Les 23 espèces de crocodiles qui vivent aujourd’hui sont toutes « équipées » de ces supers
capteurs. Grâce à eux, ces créatures ont réussi à survivre depuis plus de 65 millions d’années.
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Le vautour
¾ Fiche d’identité
Famille
Rapace.
Habitat
Principalement sur les hauts plateaux.
Reproduction
Décembre ou janvier.
Taille
Jusqu’à 2,4 mètres de longueur.
Poids
Les femelles pèsent entre 8 et 10 kg tandis que le male pèse entre 7,5
kg et 10,5 kg.
Mode de vie
Les vautours sont des animaux qui vivent en colonies.
Caractéristiques
Ces rapaces ont une tête dépourvue de plumes, de tell sorte qu’elle est
plus facile à tenir propre et à nettoyer. Leurs longues et larges ailes
leurs permettent de planer sur de longues distances en utilisant les
courant d’air chaud.
¾ Description
Le vautour est un rapace nécrophage, c'est-à-dire qu’il se nourrit
presque uniquement d’animaux morts ou proche de la mort.
Ce sont des animaux de grande taille, les plus grands vautours
peuvent mesurer jusqu’à 2,40m.
Les vautours possèdent un long cou pourvu d’une collerette de
plumes hérissées qui leur permet de fouiller les carcasses.
Ces rapaces ont une tête dépourvue de plumes, ainsi elle est plus
facile à tenir propre et à nettoyer.
Leurs ailes longues et larges leur permettent de planer sur de
longues distances en utilisant les courants d’air chaud.
Ils utilisent leur puissant bec crochu pour ouvrir, fouiller et
nettoyer les carcasses.
Ils vivent principalement sur les hauts plateaux et se regroupent
en colonies, ce qui leur facilite la vie. Les vautours se préviennent
mutuellement des dangers et de la présence des carcasses.
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¾ Distinction
Les vautours sont des oiseaux qui sont proches de l’aigle, ils sont toutefois moins élégants. On
retrouve deux familles chez les vautours : Les vautours de l’Ancien Monde qui sont parents avec les
buses et les aigles et ceux du Nouveau Monde proches des cigognes.
Les deux familles sont relativement similaires. Ils ont tous deux de longues ailes ; un cou allongé, et la
face dépourvue de plumes.
Les deux familles occupent la même niche écologique. Elles ont le même mode de vie, ils fouillent les
carcasses à l’aide de leur long cou et couvrent de grandes distances ce qui explique leur longues ailes.
Ö Les vautours de Nouveau Monde
Les vautours du Nouveau Monde propulsent leurs excréments sur leurs pattes pour les
rafraichir. Leurs narines communiquent entre elles. Leur odorat est très développé ce qui leur
permet de découvrir des carcasses à une très longue distance. Ils ne fabriquent pas de nid, ils
posent leurs œufs sur le sol ou dans une grotte. Pour se reposer, les vautours du Nouveau
Monde s’allongent sur un perchoir. Pour la parade ils se tiennent dressés et abaissent le bec
vers la poitrine, puis se balancent d’avant en arrière tout en se tournant d’un côté puis de
l’autre.
Ö Les vautours de l’Ancien Monde
Ils éjectent leurs excréments loin d’eux. Ils édifient un nid sur des falaises ou dans des grands
arbres pour y abriter leurs œufs. La coquille des œufs est bleue à l’intérieur. Pour se déplacer,
ils se tiennent droits. La parade se déroule au sol et les vautours se contentent de s’accroupir et
de gonfler leurs plumes.
¾ Evolution
On pense que les rapaces proviennent
d’un oiseau aquatique vieux d’environ 55
millions d’années.
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¾ Alimentation
Contrairement aux autres rapaces, les vautours se nourrissent avant tout de charognes.
Une autre spécificité des vautours est que, contrairement aux autres rapaces, est que les deux adultes
apportent la nourriture destinée au petit dans leur jabot, puis la régurgitent au nid . Le jabot est une
poche qui permet à l’oiseau de digérer partiellement les aliments avant qu’ils n’atteignent l’estomac ou
qu’ils ne soient régurgités pour les oisillons,.
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BIBLIOGRAPHIE
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Encyclopédie universelle des animaux, Edito-Service S.A, Genève
2) MONOGRAPHIES
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• « J’apprends à connaître la nature », Chantecler, 2000
• F.RODRIGEZ DE LA FUENTE, La faune, Tome 5, L’Eurasie et l’Amérique du nord,
Grange Batelière
• JOSEF REISCHOLF, « Les mammifères », Ed. Club France loisirs, 1984
• OLSEN. P., « La petite encyclopédie des aigles et vautours », Ed. Bordas, Paris, 1992.
3) ARTICLES DE REVUE ET DE PRESSE
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« Tremplin 8/9 : peur des araignées », 26 octobre 2001, Ed. Averbode
« Bonjour l’araignée », 9 mai 1997, n°36, Ed. Averbode
4) INTERNET
Remarque : L’ensemble des sites présents ci-dessous ont été consultés en janvier 2009.
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