L2 Pharmacie – Bactériologie N°7
18/02/2014 - Pr. Giard
Groupe 48- Damla et Sophie
BACTÉRIOLOGIE
La Tuberculose
IV. Physiopathologie....................................................................................................2
V. Diagnostic................................................................................................................3
VI. Traitement..............................................................................................................5
VII. Vaccination..............................................................................................................................7
Le Pneumocoque
I.La bactérie.................................................................................................................8
La Capsule
I.Définition et mise en évidence..................................................................................9
II. Composition chimique..........................................................................................10
III. Rôle et importance de la capsule..........................................................................11
Les Flagelles
I.Mise en évidence des flagelles bactériens...............................................................13
II.Morphologie...........................................................................................................13
III.Composition..........................................................................................................14
IV.Structure du flagelle observée en microscopie électronique.................................14
V.Rôle des flagelles....................................................................................................15
Les Pili
I.Mise en évidence.....................................................................................................16
II.Composition et assemblage....................................................................................17
III.Rôles......................................................................................................................17
1/18
L2 Pharmacie – Bactériologie N°7
18/02/2014 - Pr. Giard
Groupe 48- Damla et Sophie
La Tuberculose : Suite
Immunité anti-tuberculaire :
Le Bacille de Koch (BK) : pathogène intracellulaire (dans les phagosomes des macromolécules et les
cellules dendritiques).
→ formes extra-pulmonaires de la tuberculose.
Immunité à médiation cellulaire CD4 et CD8 → inductions cytokines dont IFNɣ
Le BK est une bactérie assez immunogène :
hypersensibilité retardée à la tuberculine détectée via un test d'intra-dermo réaction IDR.
→ Détection de la tuberculose latente si la personne n'a pas été vaccinée.
On peut juger si une personne a été en contact avec le BK, de sa réponse immunitaire au travers du
test IDR. C'est la base du diagnostic de tuberculose latente mais seulement si la personne n'a pas été
vaccinée !
Comment l'estimer si la personne a été vaccinée ? → via la détection des interférons.
Depuis 2007, évaluation de la détection de l'IFNɣ dans le diagnostic des infections tuberculeuses.
→ détection des interférons produits lors de l'infection.
Problème : quelqu'un de contaminé de façon latente signifie que la bactérie échappe au système
immunitaire.(elle est « planquée » dans les macrophages).
IV. Physiopathologie
- Lésion primaire (alvéoles) → Atteinte essentiellement pulmonaire.
- Après phagocytose des bactéries, celles-ci survivent très bien dans les macrophages.
→ Multiplication intra-macrophagique + réponse immunitaire T spécifique.
Infection latente ( test IDR+ ) :
- Les macrophages (qui contiennent les bactéries) vont aller se loger dans les ganglions primaires et y
former des granules : granulomes (amas de cellules) inflammatoires (tubercules).
-Les bactéries sont quiescentes : les granulomes sont calcifiés les macrophages sont regroupés,
c'est un moyen d'attente.
-Infection contrôlée.
Tuberculose maladie :
Chez certains patients :
réactivation (endogène dans PI, exogène dans PVD).
liquéfaction du granulome forme des cavernes micro-milieu de culture les
bactéries se multiplient en très grand nombre.
lésion granulome + lésion pulmonaire (¾ des cas) → cavernes.
Lorsque les cavernes, les lésions pulmonaires, se lysent, cela forme du tissu cicatriciel
Dans ce cas, la personne malade expectore un grand nombre de bactéries (se trouvant
dans ces cavernes).
Lésions extrapulmonaires des cas) : foie, os, reins, méninges ; transmission
hématogène → c'est là que la personne est contagieuse.
2/18
L2 Pharmacie – Bactériologie N°7
18/02/2014 - Pr. Giard
Groupe 48- Damla et Sophie
V. Diagnostic
1. diagnostic clinique
contexte (ex : quelqu'un dans l'entourage a déjà la tuberculose)
2. Examens complémentaires
a) IDR à la tuberculine
Une petite injection d'antigène crée une réaction → Induration mesurée au bout 72h.
Traduit uniquement l'infection M.tuberculosis. (dosage ITL)
Depuis 2007 : Test sanguin → Dosage d'interférons ɣ (IFNɣ) spécifiques remplace le dosage de l'ITL.
En remplacement de l'IDR pour :
Réaliser une enquête autour d'un cas uniquement chez les adultes. (>15 ans)
Professionnels de santé (embauche et services à risques)
Aider le Dg des formes extra-pulmonaires de tuberculose maladie souvent difficile.
Avant mise en route d'un traitement par anti TNFα.
Les formes extra-pulmonaires sont + difficiles à déterminer.
Test sanguin in vitro :
- Dosage des interférons ɣ spécifiques On peut voir si la personne possède la tuberculose
même si elle est vaccinée car ces protéines sont spécifiques de M. tuberculosis (et non de M. bovis).
- Mitogène des lymphocytes spécifiques : Ag spécifiques = 2 protéines : ESAT-6 et CFP-10
(absents des souches vaccinales BCG)
Patient en contact avec M. tuberculosis réaction immunitaire cellulaire lymphocytes
sensibilisés → possibilité d'effectuer dosage.
Sang : lymphocytes + les 2 Ag spécifiques.
→ stimulation des lymphocytes par les Ag mycobactériens
→ production IFNɣ qui pourront être dosés (ELISA <3)
Lecture rapide < 24h
=> Ce n'est pas une sérologie mais un dosage spécifique d'interférons !
b) examen radiologique → cavernes
3. Examens bactériologiques → diagnostic de certitude
Il faut :
un labo bien équipé car ce sont des pathogènes classe 3 ou 2+.
(selon les pathogènes: P1 :pas pathogène ; P2 : pathogènes opportunistes ; 3: pathogènes ; P4 :
pathogène grave mais avec traitement possible et P5 : pas de traitement)
un personnel formé car il y a un risque de contamination élevé.
Un problème majeur est le délai de culture car le taux de croissance est très lent. En effet, la cire
autour de la bactérie est un moyen de la protéger mais cela rend plus difficile l'entrée des nutriments.
3/18
L2 Pharmacie – Bactériologie N°7
18/02/2014 - Pr. Giard
Groupe 48- Damla et Sophie
développent de techniques pour réduire ce délai. (basées sur la biologie moléculaire :
identification de gènes propres aux mycobactéries).
a) Choix des prélèvements
Tubage gastrique, crachat, urine, LBA.
Prélèvements particuliers : pus, liquides ponction, pièce opératoire.
b) Examen microbiologique
≠ types de colorations :
coloration à l'Auramine (en UV) (+ si > 104 B)
coloration de Ziehl-Neelsen (microscopie photonique) ( + si > 102 B)
Les BK ne prennent pas la coloration de GRAM (rappel : ce sont des BAAR (bacilles acido-alcoolo-
résistants).
si l'examen direct au microscope est positif, on met les bactéries en culture. Ces cultures doivent
absolument être en tube fermé. (jamais en boite de pétri!)
c) Cultures
en milieu solide :
différents milieux : Loewenstein-Jensen (le plus
connu), Coletsos, Middlebrock.
En aérobiose. 37 °C
Apparition des colonies au bout de 15 jours à 4
semaines (colonies en chou fleur).
On laisse incuber pendant 100 jours même si l'on
ne voit rien avant.
Il faut aussi éviter la contamination du milieu par
d'autres bactéries.
→ c'est pour cela qu'il faut des milieux
spécifiques qui empêchent les autres bactéries de
prendre le dessus.
en milieu liquide :
Système automatisé basé sur la respirométrie.
4/18
coloration à l'Auramine Coloration de Ziehl-Neelsen
L2 Pharmacie – Bactériologie N°7
18/02/2014 - Pr. Giard
Groupe 48- Damla et Sophie
Respirométrie : basé sur le fait que la bactérie soit aérobie (donc elle consomme l'O2 du milieu) :
radiométrique (mesure l'augmentation en CO2).
MGIT (mesure la diminution de l'O2).
milieu MGIT (mycobacteria growth indicator tube) :
Ce milieu (spécifique des mycobactérium) contient un sel de ruthénium qui est fluorescent.
lorsqu'il n'y a plus d'oxygène → si la bactérie pousse, elle consomme l'oxygène → l'oxygène diminue
dans le milieu → fluorescence.
lorsque le système automatisé détecte de la fluorescence, une lumière s'allume et on met en
culture.
=> Délai de lecture plus rapide ! (moins de 7 jours)
d) Identification
biochimique
Catalase thermosensible.
Production de niacine = acide nicotinique.
Nitrate réductase.
Résistance au TCH (hydrazide d'acide thiophènecarboxylique)
chromatographie = méthode de référence.
Caractérisation des acides mycoliques.
hybridation
Sondes spécifiques du complexe tuberculosis.
PCR ++
Détecte des gènes dont on connaît la séquence (en particulier ARN 16S ; séquences d'insertions
spécifiques des mycobactérium ; Protéines chaperonnes (GroEL ; très conservé) ; Gène codant une
protéine de choc thermique)→ peuvent être amplifiés par PCR.
Peut être fait directement à partir du produit pathologique !
→ Fiable, rapide et sans trop de manipulations.
Diagnostic de certitude :
PCR (quelques heures) + culture sur milieu Loewenstein-Jensen + identification biochimique (3 à 4
sem)
+MGIT milieu liquide + sonde (7à20j)
VI. Traitement
Problèmes & avantages :
La tuberculose c'est 100 % de guérison si on a accès au traitement qui est assez lourd. Les
échecs sont dus au mauvais respect du traitement.
C'est une bactérie intracellulaire l'antibiotique doit rentrer dans la cellule-hôte puis
dans la bactérie (qui survit dans des macrophages). De plus, la bactérie a un faible
métabolisme : il faut que l'antibiotique puisse agir.
5/18
1 / 18 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !