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La Lettre du Rhumatologue - n° 320 - mars 2006
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Protelos®,une innovation Servier dans
l’ostéoporose
Protelos®2 g (ranélate de strontium), issu
de la recherche Servier, est disponible
depuis le mois de janvier “dans le traite-
ment de l’ostéoporose post-ménopausique”. Ce
médicament dont l’AMM précise qu’il “réduit
le risque de fractures vertébrales et de la
hanche” a été récompensé par le prix Gallien
2005 de la recherche pharmaceutique, dans la
catégorie “médicaments utilisés en médecine
de ville”. Il se caractérise par son mécanisme
d’action original qui permet à la fois de frei-
ner la perte osseuse et de former de l’os nou-
veau, rééquilibrant ainsi le métabolisme
osseux en faveur de la formation. Deux vastes
études de phase III randomisées, menées en
double aveugle contre placebo chez près de
8 000 femmes ménopausées ostéoporotiques,
ont validé son efficacité antifracturaire. Sur le
plan rachidien, quel que soit le stade de l’os-
téoporose,il permet de réduire le risque de pre-
mière fracture comme des récidives et des frac-
tures cliniques avec respectivement, dès la
première année, une réduction de 49 % et de
52 %, et, sur 3 ans, une réduction de 41 % et de
38 %. Du point de vue périphérique, il entraîne
une réduction sur 3 ans de 36 % du risque de
fracture de hanche chez les patientes à risque
(74 ans avec un T-score fémoral bas-3DS), et
cela quel que soit l’âge des patientes ostéopo-
rotiques, de la ménopause à 80 ans et plus. La
posologie est de un sachet de 2 g, le soir au cou-
cher. La tolérance globale évaluée sur l’en-
semble des patientes des cohortes SOTI et TRO-
POS est bonne et comparable à celle observée
sous placebo. Il n’y a pas de contre-indication
spécifique. Une attention particulière est toute-
fois portée chez les patientes qui présentent un
risque thromboembolique, en raison de l’aug-
mentation des événements veineux throm-
boemboliques observée dans les études de
phase III. Protelos®est remboursé à 65 % dans
le traitement de l’ostéoporose avérée avec au
moins une fracture ostéoporotique. Il est condi-
tionné en boîte de 28 sachets au prix public de
44,44 euros.
C.B.
Bonviva® : une prise par mois contre
l’ostéoporose
Près de deux tiers des patientes aban-
donnent leur traitement contre l’ostéo-
porose au bout de moins d’un an. Une
étude menée par P. Fardellone (CHU
d’Amiens) sur la base de données Thalès por-
tant sur 1 200 médecins généralistes montre
que l’espacement des doses change les com-
portements. La prise hebdomadaire de bis-
phosphonates améliore de manière significa-
tive, mais modeste,l’observance à un an et
augmente de 10 % la persistance du traitement
à deux ans. Elle demeure cependant insuffi-
sante,car moins d’une femme sur deux pour-
suit son traitement à deux ans. La mise à dis-
position prochaine d’une forme à prise
mensuelle d’un aminobisphosphonate, l’iban-
dronate (Bonviva®des laboratoires Roche et
GlaxoSmithKline) devrait encore améliorer
l’observance du traitement de l’ostéoporose.
Les résultats de l’étude MOBILE qui a com-
paré différentes doses orales mensuelles
d’ibandronate à une dose quotidienne
(2,5 mg/j) montrent que l’efficacité du traite-
ment n’est pas réduite par la prise mensuelle
du bisphosphonate. Elle est au moins compa-
rable en termes de gain de densité osseuse à
la forme quotidienne, voire supérieure pour la
dose de 150 mg/mois en ce qui concerne la
densité minérale osseuse (DMO) lombaire. À
3 ans, le gain de DMO est respectivement de
6,6 % au rachis et de 4,2 % pour la hanche
totale à cette posologie. Par extrapolation,
l’efficacité antifracturaire de l’ibandronate à
prise mensuelle (150 mg/mois) devrait être
comparable à celle observée dans l’étude
BONE qui montre à 3 ans une réduction des
fractures vertébrales de 62 % avec une prise
quotidienne d’ibandronate (2,5 mg/j).
C.B.
NOUVELLES DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
Communiqués des conférences de presse, symposiums, manifestations organisés par l’industrie pharmaceutique