
1.1.2. La culture bactérienne 
Les échantillons de plaque sont dispersés, distribués sur différents types de milieux en aéro- 
ou  anaérobiose  .Après  une  période  d’incubation,  les  colonies  bactériennes  sont  cultivées et 
identifiées sur la base de la morphologie de la colonie et de celle des cellules bactériennes. Le 
rapport clinique de laboratoire renseigne aussi bien sur les espèces bactériennes présentes que 
sur leurs proportions relatives et absolues. 
La culture bactérienne ne permet pas uniquement la mise en évidence du plus grand nombre 
d’espèces  bactériennes  mais  c’est  également  la  méthode  de  choix  pour  déterminer  la 
susceptibilité  aux  antibiotiques en  établissant  un  antibiogramme.  C’est  cependant  une 
technique  lourde,  longue et  onéreuse,  qui  nécessite  la  présence de  la  bactérie  cible à  une 
proportion  d’au  moins  1%  de  la  flore  cultivable.  De  plus,  certaines  bactéries  ne sont  pas 
cultivables, d’autres sont incapables de survivre aux différentes phases de la culture. 
1.1.3. Les tests immunologiques et les sondes ADN 
Contrairement  à  la  culture  bactérienne  qui  détecte  un  large  spectre  de  pathogènes 
parodontaux,  les  tests  immunologiques  et  les  sondes  ADN  détectent  des  espèces  ou  des 
groupes bactériens déterminés. Les deux méthodes utilisent des réactifs spécifiques à l’espèce. 
Les  tests  immunologiques  comprennent  principalement  la  microscopie  à 
immunofluorescence, méthode simple, excellemment qualitative, quantitative et surtout, elle 
peut  être  utilisée  au  fauteuil.  Malheureusement,  l’investissement  en  microscope  équipé  du 
contraste de phase et d’un dispositif à épifluorescence semble être un obstacle à son utilisation 
systématique (16).