Table des matières
Tabledesmatières ............................... i
1 POLYNOMES 1
1.1 Algèbre des polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.1 Dénition ............................. 1
1.1.2 Opérations sur K[X]....................... 1
1.2 Division des polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.1 Divisions suivant les puissances décroissantes . . . . . . . . . . 2
1.2.2 Algorithme d’Euclide, PGCD . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.3 Divisions suivant les puissances croissantes . . . . . . . . . . . 4
1.3 Racines d’un polynôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Factorisation ............................... 5
1.4.1 Factorisation dans K=C.................... 5
1.4.2 Factorisation dans K=R.................... 5
1.4.3 Ordre de multiplicité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5 Feuille d’exercices- Polynomes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2 Espace vectoriel 9
2.1 Introduction au groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Espacevectoriel.............................. 11
2.3 Sous-espace vectoriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3.1 Dénition ............................. 12
2.3.2 Combinaisons linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.3.3 Sous-espace vectoriel engendré par une partie d’un espace vec-
toriel................................ 13
2.4 Feuille d’exercices-Espaces vectoriels et sous-espaces vectoriels . . . . 15
2.5 Applications linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.5.1 Dénitions............................. 16
2.5.2 Applications linéaires particulières . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.5.3 Noyau et image d’une application linéaire . . . . . . . . . . . . 17
2.6 Famille de vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.6.1 Sous-espace vectoriel engendré par une famille finie de vecteurs 18
2.6.2 Famille génératrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.6.3 Famille libre, famille liée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.6.4 Base d’un espace vectoriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.6.5 Composante dans une base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.7 Feuille d’exercices sur les applications linéaires, Famille libre, liée et
base .................................... 22
i
TABLE DES MATIÈRES
2.7.1 Applications linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.7.2 Image et noyau d’un endomorphisme . . . . . . . . . . . . . . 22
2.7.3 Sous-espace engendré par une famille finie . . . . . . . . . . . 23
2.7.4 Famillelibre............................ 23
2.7.5 Obtention de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3 Matrices 25
3.1 Opérations sur les matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.1.1 Dénition ............................. 25
3.1.2 (Mn,p(K),+, .)est un K-espace vectoriel . . . . . . . . . . . . 27
3.1.3 Sous-espaces des matrices diagonales et triangulaires . . . . . 29
3.1.4 Propriétés du produit matriciel . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.2 Représentations matricielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2.1 Matrice colonne des composantes d’un vecteur . . . . . . . . . 32
3.2.2 Matrice des composantes d’une famille de vecteurs . . . . . . . 33
3.2.3 Matrice d’une application linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.2.4 Matrice d’un endomorphisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.2.5 Image d’un vecteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.2.6 Isomorphisme de représentation matricielle . . . . . . . . . . . 37
3.2.7 Composition d’une application linéaire . . . . . . . . . . . . . 37
3.2.8 Isomorphisme et matrice inversible . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.3 Formule de changement de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.3.1 Matrice de passage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.3.2 Nouvelle composante de vecteur . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.3.3 Nouvelle représenatation d’une application linéaire . . . . . . 38
3.4 Rang d’une matrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.4.1 Denition ............................. 39
3.4.2 Propriétés du rang d’une matrice . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.5 Sériedexercices.............................. 41
4 Systèmes Linéaires, Méthode du Pivot de Gauss 47
4.1 Transformations des matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.2 Réduction des matrices ; Méthode du Pivot Gauss . . . . . . . . . . . 47
4.3 Recherche de l’inverse d’une matrice carrée . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.4 Systèmes linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.5 Exercices.................................. 48
5 Réduction des Matrices Carrées 49
5.1 Valeurs propres, Vecteurs propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
5.2 Diagonalisation d’un endomorphisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
5.3 Diagonalisation d’une matrice carrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
5.4 Séries d’exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
ii
Chapitre 1
POLYNOMES
1.1 Algèbre des polynômes
1.1.1 Définition
Soit K=Rou C.
Définition 1.1. Un polynôme à coefficient dans Kest un élément de la forme
P(X) = a0+a1X+···+anXn=Pn
i=1 aiXi,
nNet les coefficients a0, a1,...,ansont des élements de K. Le symbole Xest
appelé l’indéterminée (on pose X0= 1). On note
K[X] = {polynômes à coefficients dans K}.
On identifie Kà un sous ensemble de K[X].
Exemple 1.2. (1) P1(X) = X3+ 4X8et P2(X) = 5 sont deux polynômes.
(2) F(X) = X4+7X+ 11 et G(X) = X3X+1
X+13 ne sont pas de polynômes.
1.1.2 Opérations sur K[X]
Sur K[X]on définit les lois suivantes, si P(X) = a0+a1X+···+anXnet
Q(X) = b0+b1X+···+bmXm, on pose alors :
(P+Q)(X) = Pmax(n,m)
k=0 (ak+bk)Xk
λP (X) = Pn
k=0 λakXk
(P Q)(X) = Pn+m
k=0 ckXktel que ck=Pk
i=0 aibki
Avec la généralisation ak= 0 kn+ 1, bk= 0 km+ 1.
K[X]est stable pour ces lois, on dit que c’est une algèbre (et on peut vérifier aussi
qu’elle est commutative).
1
1 . POLYNOMES
Degré d’un polynôme
Définition 1.3. Soit Pun polynôme non nul, on appelle degré de P, le plus grand
indice de ses coefficients non nuls, et on le note deg P. Ainsi deg P=nP(X) =
a0+a1X+···+anXnavec an6= 0,ans’appelle coefficient dominant de P. Par
convention deg 0 = −∞.
Remarque 1.4.
P(X) = a0+a1X+···+anXndeg Pn
Théorème 1.5.
deg(P+Q)max(deg P, deg Q).
Avec l’égalité dans le cas où deg P6= deg Qou bien deg P= deg Qet adeg P6=
bdeg Q.
Théorème 1.6.
deg(P Q) = deg P+ deg Q.
En particulier si λ, constante non nulle alors :
deg λP = deg P.
Exemple 1.7. deg P1= 3,deg P2= 0,deg P1.P1= 9.
Proposition 1.8. K[X]est intègre :
(P, Q)K[X]×K[X], P.Q = 0 P= 0ouQ = 0.
Preuve:
Si P.Q = 0, alors −∞ = deg(P+Q) = deg(P) + deg(Q). Donc deg(P) = −∞ ou
deg(Q) = −∞.
Proposition 1.9. Un polynôme Pest inversible (c’est à dire qu’il existe un po-
lynôme Qtel que P.Q = 0) si et seulement si Pest un polynôme constant non
nul.
1.2 Division des polynômes
1.2.1 Divisions suivant les puissances décroissantes
Définition 1.10. Soit A, B deux polynômes non nuls, on dit que Bdivise Adans
K[X], ou que Aest un multiple de B, si et seulement si QK[X]tel que B=AQ.
On note B/A. On dit qu’un diviseur de Pest trivial s’il est de la forme λP ou bien
λavec λun scalaire non nul.
Définition 1.11. On dit qu’un polynôme Pest irréductible si deg P1et tous
les diviseurs de Psont triviaux. Autrement dit, si un polynôme Adivise P, alors
A=λK, soit A=λP, λ K.
2
1.2 Division des polynômes
Théorème 1.12. (A, B)K[X]tel que B6= 0,!(Q, R)K[X]tel que A=
BQ +Ravec deg R < degB.Qs’appelle le quotient de la division euclidienne de A
par Bet Rson reste.
Preuve:
Existence : Fixons B=b0+b1X+···+bpXpK[X]. Le raisonnement se fait
alors par récurrence sur le degré du polynôme A. L’hypothèse de récurrence
au rang n,P(n)est :
AK[X]|deg(A)n, (Q, R)K[X]|A=BQ +Ret deg(R)<deg(B).
On remarque si n < p, alors P(n)est vraie : A=B.0 + A.
Soit npet supposons l’hypothèse de récurrence vraie pour tout kinférieur
ou égal à n1et montrons qu’alors P(n)est vraie. Le polynôme As’écrit
a0+a1X+···+anXn, où an6= 0
Considérons alors le polynôme C=Aan
bpXnpB. Le degré de Cest inférieur
ou égal à n1. Par hypothèse de récurrence on sait alors qu’il existe un
couple de polynômes (Q, R)tel que : C=BQ +Ret deg(R)<deg(B).
Il s’en suit que A=B(Q+an
bpXnp) + R, avec deg(R)<deg(B).
Unicité (Exercice)
Exemple 1.13. (1) 2X3+ 5X2+ 7X+ 8 = (X2+X+ 2)(2X+ 3) + 2.
(2) 4X4+ 3X2+ 1 = (X2+X+ 1)(4X24X+ 3) + (X2)
Remarque 1.14. Bdivise Asi et seulement si le reste de la division euclidienne
de Apar Best nul.
1.2.2 Algorithme d’Euclide, PGCD
Soit A, B deux polynômes non nuls, on effectue les divisions euclidiennes succes-
sives des quotients par leurs restes, jusqu’a arriver à un reste nul, alors le dernier
reste non nul est un diviseur commun de Aet Bde degré minimal, ce reste une fois
normalisé (lorsque le coefficient du degré de polynôme vaut 11), s’appelle le PGCD
de Aet Bet se note AB.
Exemple 1.15. PGCD (X3+ 3X2+ 3X+ 1, X3+ 2X2+ 2X+ 1) = X+ 1
Définition 1.16. Deux polynômes sont dits premiers entre eux si leur PGCD vaut
1.
Remarque 1.17. le PGCD ne change pas si on multiple l’un des polynômes
par une constante.
1. On peut toujours normaliser un polynôme. Si P=a0+a1X+···+anXn, an6= 0 le norma-
lisateur de Pest 1
an
P
3
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