COMMENT ?
L’expression clinique la plus fréquente et la plus précoce est
habituellement cutanée avec l’apparition de lésions palmo-
plantaires qui démangent pouvant s’étendre classiquement au
niveau du tronc ou toute la surface corporelle dans les formes
graves.
Les autres modes d’expression de la GvH aigue sont d’ordre
digestif avec diarrhées, vomissements et inappétence. C’est la raison
pour laquelle l’équipe surveille avec attention la consistance et les
quantités des selles durant toute la période d’hospitalisation.
Une atteinte du foie (hépatique) fait partie des paramètres à
surveiller et c’est alors le bilan biologique réalisé régulièrement
dans le sang qui permet de la dépister.
L’expression clinique et biologique de cette GvH est parfois très
similaire à celle d’une infection en particulier virale.
Il se pourrait alors qu’on propose à votre enfant une biospie (de la
peau, du tube digestif ou du foie) qui est le seul examen
discriminant permettant d’affirmer avec certitude le diagnostic.
Ces biopsies sont pour la plupart du temps réalisées au bloc
opératoire sous anesthésie générale (à l’exception de la biopsie de
peau qui peut se faire avec une simple anesthésie locale).
Le diagnostic de GvH est établi selon une gradation de I à IV qui
prend en compte la gravité des différentes atteintes précitées. La
prise en charge de cette GvH dépend de sa gravité et de la
pathologie pour lequel l’enfant a été greffé.