Bibliothèque d'exercices version 4, octobre 2003 recueil réalisé par Arnaud Bodin Introduction An de faciliter le travail de tous, voici la quatrième version de ce recueil d'exercices. L'esprit n'a pas changé : simplier le concoctage des feuilles d'exercices par un simple copier-coller. Je n'ai pas saisi tous les exercices, loin de là, je remercie vivement les gros contributeurs : - Éliane Cousquer ; - François Gourio ; - Pierre-Yves Legall ; - Pascal Ortiz ; - Franz Ridde. Sans oublier tous ceux qui m'ont fourni leurs feuilles d'exercices : Jean-François Barraud, Cécile Drouet, Cornélia Drutu, Olivier Gineste, Vincent Guirardel, Jean-Marc Hécart, Arnaud Hilion, Jean-Marie Lescure, Isabelle Liousse, Sylvain Maillot, Nicolas Marco, Bertrand Monthubert, Nadja Rebinguet, Sandrine Roussel, Marie-Helène Vignal. Qu'ils et elles en soient tous remerciés. La bibliothèque s'agrandie encore : environ 2000 exercices. Les chiers sources sont dispo- AT X, et récupérables à l'adresse suivante : nibles en L E http ://www-gat.univ-lille1.fr/ ∼bodin/ Sur ce site, une page permet de récupérer les exercices qui vous intéressent en saisissant leur numéro. Certains exercices sont corrigés (environ 15%), cependant an des sauver quelques arbres les corrections ne sont pas incluses dans cette version papier. Bien sûr lorsque vous récupérez des exercices pour faire une feuille de td les corrections existantes sont automatiquement ajoutées en n de feuille. Vous pouvez contribuer à ce recueil en m'envoyant vos chiers : [email protected] Donc n'hésitez pas à taper vos feuilles et corrections, ce sera fait une fois pour toutes et pour tous ! Arnaud Bodin Sommaire I ALGÈBRE 1 1 1 Nombres complexes 1 2 Logique, ensembles, raisonnements 13 3 Injection, surjection, bijection 22 4 Relation d'équivalence, relation d'ordre 25 5 Dénombrement 26 6 Arithmétique dans Z 30 7 Polynômes 42 8 Fractions rationnelles 50 II ANALYSE 1 52 9 Propriétés de R 52 10 Suites 58 11 Limites de fonctions 70 12 Continuité et étude de fonctions 76 13 Dérivabilité 82 14 Fonctions circulaires et hyperboliques inverses 87 15 Calculs d'intégrales 90 16 Équations diérentielles III ALGÈBRE 2 102 107 17 Espaces vectoriels 107 18 Applications linéaires 112 19 Espaces vectoriels de dimension nie 120 20 Matrices 127 21 Déterminants, systèmes linéaires 137 IV ANALYSE 2 153 22 Suites : compléments 153 23 Continuité et comparaison de fonctions 155 24 Dérivabilité : compléments 157 25 Développements limités 159 26 Intégrales (compléments), intégrales impropres 165 V ALGÈBRE 3 170 27 Groupes : généralités 170 28 Anneaux et corps 176 29 Groupes nis 180 30 Groupes quotients 187 31 Espaces euclidiens 190 32 Endomorphismes particuliers 199 33 Polynômes d'endomorphismes 210 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation 212 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions 227 VI ANALYSE 3 238 36 Fonctions convexes 238 37 Notions de topologie 239 38 Fonctions de deux variables 245 39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés 257 40 Suites dans 265 Rn 41 Intégrales multiples 266 42 Séries numériques, séries de Fourier 268 VII GÉOMÉTRIE 274 43 Géométrie ane 274 44 Isométries vectorielles 277 45 Géométrie ane euclidienne 278 46 Courbes paramétrées 289 47 Propriétés métriques des courbes planes 290 48 Coniques 291 49 Analyse vectorielle 291 VIII CORRECTIONS 293 IX QCM et FORMULAIRES 371 1 Nombres complexes 1 Première partie ALGÈBRE 1 1 Nombres complexes Exercice 1 1.1 Forme cartésienne, forme polaire Mettre sous la forme 3 + 6i 3 − 4i a + ib (a, b ∈ R) ; 1+i 2−i 2 + les nombres : 3 + 6i 3 − 4i 2 + 5i 2 − 5i + . 1−i 1+i ; [Exercice corrigé] Exercice 2 Exercice 3 Écrire les nombres complexes suivants sous la forme 5 + 2i 1 − 2i Écrire sous la forme ; a + ib √ !3 1 3 − +i 2 2 ; a + ib (a, b ∈ R) : (1 + i)9 . (1 − i)7 les nombres complexes suivants : 1. Nombre de module 2 et d'argument π/3. 2. Nombre de module 3 et d'argument −π/8. [Exercice corrigé] Exercice 4 Exercice 5 Placer dans le plan cartésien, les points d'axes suivantes : Mettre chacun des nombres complexes suivants sous la forme b ∈ R. 1. Mettre sous forme trigonométrique les nombres complexes suivants : 3 + 3i, z2 = −1 − √ 2. Calculer 1. a + ib, a ∈ R et −2 1 1 + 2i 2 + 5i 2 − 5i √ , , , + . 1+i 1 − i 3 (1 + 2i)(3 − i) 1 − 2i 1 − i Exercice 6 Exercice 7 z1 = i, z2 = 1 + i, z3 = −2 + √ 4 3i, z3 = − i, z4 = −2, z5 = eiθ + e2iθ . 3 z1 = ( 1+i2 3 )2000 . Eectuer les calculs suivants : (3 + 2i)(1 − 3i). 2. Produit du nombre complexe de module module 3 et d'argument 2 et d'argument π/3 par le nombre complexe de −5π/6. 3+2i 3. . 1−3i 4. Quotient du nombre complexe de module de module 3 et d'argument 2 et d'argument π/3 par le nombre complexe −5π/6. [Exercice corrigé] Exercice 8 Calculer le module et l'argument des nombres complexes suivants, ainsi que de leurs conjugués : 1. 2. √ 1 + i(1 + 2). p √ √ 10 + 2 5 + i(1 − 5). 1 Nombres complexes 3. tan ϕ−i où tan ϕ+i ϕ 2 est un angle donné. [Exercice corrigé] Exercice 9 Représenter sous forme trigonométrique les nombres : √ 1+i ; 1+i 3 ; Exercice 10 Établir les égalités suivantes : √ 1−i 3 1. (cos(π/7) + i sin(π/7))( )(1 + i) = 2 2. 3. √ √ 1+i 3 √ . 3−i 3+i ; √ 2(cos(5π/84) + i sin(5π/84)), √ √ (1 − i)(cos(π/5) + i sin(π/5))( 3 − i) = 2 2(cos(13π/60) + i sin(13π/60)), √ 2(cos(π/12)+i sin(π/12)) 1+i [Exercice corrigé] √ = 3−i . 2 Exercice 11 √ Calculer le module et l'argument de u module et l'argument de w = . v u = √ 6−i 2 et 2 v = 1 − i. En déduire le [Exercice corrigé] Exercice 12 Écrire sous la forme partie réelle-partie imaginaire, puis sous la forme module- argument le nombre complexe : Exercice 13 !2 √ 1 + i − 3(1 − i) . 1+i Déterminer le module et l'argument des nombres complexes : iα ee eiθ + e2iθ . et [Exercice corrigé] Exercice 14 [Exercice corrigé] Exercice 15 Exercice 16 Exercice 17 Exercice 18 1+i . Calculer 1−i Déterminer le module et l'argument de √ Z = (1 + i 3)2000 . √ √ (1 + i 3)5 + (1 − i 3)5 Calculer Calculer et Calculer le module et l'argument de n-ièmes Calculer les puissances Exercice 19 Exercice 20 Calculer (z + √ √ (1 + i 3)5 − (1 − i 3)5 . z= 1 . 1+i tan α des nombres complexes : √ z1 = 1+i 3 1+i ; ( 1+i )32 . 1−i z2 = 1 + j Comment choisir l'entier naturel ; z3 = 1 + i tan θ . 1 − i tan θ √ n pour que ( 3+i)n soit un réel ? un imaginaire ? Soit z un nombre complexe de module ρ, d'argument z)(z 2 + z 2 ) . . . (z n + z n ) en fonction de ρ et θ. θ, et soit z son conjugué. [Exercice corrigé] Exercice 21 (partiel novembre 88) iα iβ complexe z = e +e α−β v = 2 ). En déduire la valeur de p=0 [Exercice corrigé] α et β deux nombres réels. Mettre le nombre α+β iγ sous forme trigonométrique z = ρe (indication : poser u = , 2 n X Soient Cnp cos[pα + (n − p)β]. 1 Nombres complexes Exercice 22 Exercice 23 3 (1 + cos φ + i sin φ) (1 + cos φ + i sin φ)n . Écrire l'expression l'expression de sous forme trigonométrique. En déduire 1 + eiθ Mettre sous forme trigonométrique où θ ∈] − π, π[. Donner une interpré- tation géométrique. [Exercice corrigé] Exercice 24 Exercice 25 |1 + z | > 1 Exercice 26 |z| 6 k < 1 Montrer que si alors 1 − k 6 |1 + z| 6 1 + k . Faire un dessin et montrer qu'il peut y avoir égalité. 2 |z| = 1 Montrer algébriquement et géométriquement que si . Résoudre l'équation √ exp(z) = alors |1 + z| > 1 ou 3 + 3i. 1.2 Racines carrées, équation du second degré Exercice 27 [Exercice corrigé] Exercice 28 [Exercice corrigé] Exercice 29 Calculer les racines carrées de 1, i, 3 + 4i, 8 − 6i, Trouver les racines carrées de 3 − 4i 1. Calculer les racines carrées de et de et 7 + 24i. 24 − 10i. 1+i √ . En déduire les valeurs de 2 cos(π/8) et sin(π/8). cos(π/12) 2. Calculer les valeurs de [Exercice corrigé] Exercice 30 et sin(π/12). Montrer que les solutions de az 2 + bz + c = 0 avec a, b , c réels, sont réelles ou conjuguées. [Exercice corrigé] Exercice 31 Résoudre dans C z2 + z + 1 = 0 ; les équations suivantes : z 2 − (1 + 2i)z + i − 1 = 0 ; z2 − √ 3z − i = 0 ; z 2 − (5 − 14i)z − 2(5i + 12) = 0 ; z 2 − (3 + 4i)z − 1 + 5i = 0 ; 4z 2 − 2z + 1 = 0 ; z 4 + 10z 2 + 169 = 0 ; z 4 + 2z 2 + 4 = 0. [Exercice corrigé] Exercice 32 Trouver les racines complexes de l'équation suivante : x4 − 30x2 + 289 = 0. Exercice 33 Pour z ∈ C \ {2i}, on pose f (z) = 2z − i . z − 2i 1. Résoudre l'équation z 2 = i, z ∈ C. 2. Résoudre l'équation f (z) = z, z ∈ C \ {2i}. Exercice 34 1. Mettre On note j et 2. Vérier que j2 2π j=e3. sous forme algébrique. 1 + j + j 2 = 0. 1 Nombres complexes 4 z 3 − 8i. 3. Factoriser le polynôme Exercice 35 1 + i, 7 + 24i, i, 5 + 12i, 1. Calculer les racines carrées de √ 1+i √ 3. 3+i 2. Résoudre les équations suivantes : (a) z2 + z + 1 = 0 (b) z2 + z − 2 = 0 (c) z 2 − (5 − 14i)z − 2(5i + 12) = 0 (d) z 2 + 4z + 5 = 0 (e) z 2 − (3 + 4i)z − 1 + 5i = 0 (f ) z 4 − (1 − i)z 2 − i = 0 (g) z 4 + 4z 3 + 6z 2 + 4z − 15 = 0 Exercice 36 Résoudre dans C les équations suivantes : 1. z 2 − (11 − 5i)z + 24 − 27i = 0. 2. z 3 + 3z − 2i = 0. [Exercice corrigé] Exercice 37 On considère dans (E) l'équation C suivante : z 2 − (1 + a) (1 + i) z + 1 + a2 i = 0, où a est un paramètre réel. 1. Calculer en fonction de a ∈ R z1 et z2 de (E) −2i(1 − a)2 ). les solutions déterminer les racines carées complexes de (indication : on pourra Z1 (resp. Z2 ) les points du plan complexe d'axe z1 (resp. z2 ) et par M le [Z1 , Z2 ]. Tracer la courbe du plan complexe décrite par M lorsque a varie dans 2. On désigne par milieu de R. Exercice 38 1. Pour α ∈ R, résoudre dans C l'équation z 2 − 2 cos(α)z + 1 = 0. En déduire la forme trigonométrique des solutions de l'équation : z 2n − 2 cos(α)z n + 1 = 0, où n est un entier naturel non nul. Pα (z) = z 2n − 2 cos(α)z n + 1. (a) Justier la factorisation suivante de Pα : α 2π α 2(n − 1)π 2 2 + 1 z − 2 cos + + 1 . . . z − 2 cos + Pα (z) = z − 2 cos n n n n n 2 α (b) Prouver, à l'aide des nombres complexes par exemple, la formule suivante : θ 1 − cos θ = 2 sin , 2 2 (c) Calculer Pα (1). θ ∈ R. En déduire 2 α α α sin π α (n − 1)π 2 sin2 sin2 + . . . sin2 + = . 2n 2n n 2n n 4n−1 1 Nombres complexes 2. Pour tout α 5 appartenant à ]0, π[, et pour tout entier naturel n > 2, on pose : α α α π 2π (n − 1)π Hn (α) = sin + sin + . . . sin + . 2n 2n 2n n 2n n (a) Montrer que, pour tout α non nul, on a : 2n−1 Hn (α) = (b) Quelle est la limite de Hn (α) lorsque α sin n sin 2π n 0? tend vers (c) En déduire que, pour tout entier naturel π sin(α/2) . sin(α/2n) n . . . sin supérieur ou égal à (n − 1)π n = 2, n 2n−1 on a . 1.3 Racine n-ième Exercice 39 1. Pour quelles valeurs de z ∈ C a-t-on |1 + iz| = |1 − iz|. 1+iz n On considère dans C l'équation = 1+ia , où a ∈ R. Montrer, sans les calculer, que 1−iz 1−ia les solutions de cette équation sont √ réelles. Trouver alors les solutions. 3+i Calculer les racines cubiques de √ . 3−i Exercice 40 Pour tout nombre complexe 1. Factoriser P (Z) Z, on pose et en déduire les solutions dans P (Z) = Z 4 − 1. C de l'équation z 2. Déduire de 1. les solutions de l'équation d'inconnue Exercice 41 Exercice 42 P (Z) = 0. : ((2z + 1)/(z − 1))4 = 1 Résoudre dans C l'équation suivante : Résoudre dans C l'équation √ z 4 = (1 − i) / 1 + i 3 . z 3 = 14 (−1 + i) et montrer qu'une seule de ses solu- tions a une puissance quatrième réelle. [Exercice corrigé] Exercice 43 [Exercice corrigé] Exercice 44 Trouver les racines cubiques de Calculer π π 5π sin 12 , tan , tan . 12 12 [Exercice corrigé] √ 1+i 3 2 √ 2(1+i) 2 2 − 2i et de 11 + 2i. algébriquement, puis trigonométriquement. En déduire Résoudre dans C Exercice 45 [Exercice corrigé] Exercice 46 l'équation Trouver les racines quatrièmes de 1. Montrer que, pour tout z 24 = 1. 81 n ∈ N∗ et de −81. et tout nombre z ∈ C, (z − 1) 1 + z + z 2 + ... + z n−1 = z n − 1, et en déduire que, si z 6= 1, on a : 1 + z + z 2 + ... + z n−1 = zn − 1 . z−1 on a : π , cos 12 1 Nombres complexes 6 2. Vérier que pour tout 3. Soit n∈N ∗ x∈R exp(ix) − 1 = 2i exp x ∈ R la somme : , on a . Calculer pour tout ix 2 sin x 2 . Zn = 1 + exp(ix) + exp(2ix) + ... + exp((n − 1)ix), et en déduire les valeurs de Xn = 1 + cos(x) + cos(2x) + ... + cos((n − 1)x) Yn = sin(x) + sin(2x) + ... + sin((n − 1)x). [Exercice corrigé] Exercice 47 [Exercice corrigé] Exercice 48 Calculer la somme 1. Résoudre 1+j+ Sn = 1 + z + z 2 + · · · + z n . z3 = 1 et montrer que les racines s'écrivent 2 j et en déduire les racines de 1 + z + z 2 = 0. 1, j , j 2 . Calculer z n = 1 et montrer que les racines s'écrivent 1, ε, . . . , εn−1 . En déduire les racines 1 + z + z 2 + · · · + z n−1 = 0. Calculer, pour p ∈ N, 1 + εp + ε2p + · · · + ε(n−1)p . 2. Résoudre de [Exercice corrigé] Exercice 49 1. 2. 3. 4. z5 z5 z3 z5 Résoudre dans C : = 1. = 1 − i. = −2 + 2i. = z̄. Exercice 50 1. Calculer les racines n-ièmes de −i et de 1 + i. z 2 − z + 1 − i = 0. 2n déduire les racines de z − z n + 1 − i = 0. 2. Résoudre 3. En Exercice 51 Exercice 52 Exercice 53 Exercice 54 Soit ε une racine n-ième de l'unité ; calculer S = 1 + 2ε + 3ε2 + · · · + nεn−1 . Résoudre, dans C, l'équation (z + 1)n = (z − 1)n . Résoudre, dans C, l'équation zn = z où n > 1. Résoudre les équations suivantes : √ 1 + i 3 √ z6 = 1−i 3 Exercice 55 z + 27 = 0 z ∈ C Exercice 56 (partiel novembre 91) Résoudre 6 . ( ; z4 = 1−i √ . 1+i 3 ) 1. Soient z1 , z2 , z3 trois nombres complexes distincts ayant le même cube. Exprimer z2 et z3 en fonction de z1 . 2. Donner, sous forme polaire, les solutions dans C de : z 6 + (7 − i)z 3 − 8 − 8i = 0. (Indication : poser [Exercice corrigé] Z = z3 ; calculer (9 + i)2 ) 1 Nombres complexes Exercice 57 Exercice 58 Exercice 59 7 Résoudre dans 27(z − 1)6 + (z + 1)6 = 0. l'équation C Déterminer les racines quatrièmes de Soit β∈C tel que β7 = 1 et β 6= 1. −7 − 24i. Montrer β β2 β3 + + = −2 1 + β2 1 + β4 1 + β6 Exercice 60 1. 2. 1.4 Géométrie Déterminer l'ensemble des nombres complexes z tels que : z − 3 z − 5 = 1, √ z − 3 = 2. z − 5 2 [Exercice corrigé] Exercice 61 1. Résoudre dans C l'équation (1) (z − 2)/(z − 1) = i. On donnera la solution sous forme algébrique. M, A, et B les points d'axes respectives z, 1, 2. On suppose que M 6= A et que M 6= B . Interpréter géométriquement le module et un argument de (z − 2)/(z − 1) et 2. Soit retrouver la solution de l'équation (1). Exercice 62 Le plan P est rapporté à un repère orthonormé et identié à l'ensemble C des nombres complexes par M (x, y) 7→ x + iy = z, z z = où 0 est appelé l'axe de z−i . z+i M. Soit 1. Sur quel sous ensemble de 2. Calculer 0 |z | pour z f : P rg P P, f qui à tout point M d'axe z associe M0 d'axe est-elle dénie ? M axe d'un point situé dans le demi plan ouvert H := {M (x, y) ∈ P | y > 0.}? 3. En déduire l'image par Exercice 63 Le plan nombres complexes C P f de H. est rapporté à un repère orthonormé et on identie P à l'ensemble des par M (x, y) 7→ x + iy = z, est appelé l'axe de M. Soit 1−z 0 d'axe z = . 1+z 0 ¯0 pour |z| = 1. 1. Calculer z + z où z g : P rg P 2. En déduire l'image du cercle de rayon par l'application Exercice 64 orthonormé. Soit C qui à tout point M d'xe z 6= −1 associe g(M ) 1 de centre 0 privé du point de coordonnées (−1, 0) g. la courbe d'équation x2 − xy + y 2 = 0 dans le plan P rapporté à un repère 1 Nombres complexes 1. La courbe C 8 a-t-elle des points d'intersection avec le rectangle ouvert R dont les sommets sont : A B C D 2. Même question pour le rectangle fermé = = = = R0 A0 B0 C0 D0 Exercice 65 z−3 z−5 = 1. (−3, 2) (4, 2) (4, −1) (−3, −1). de sommets : = = = = (−1, 4) (2, 4) (2, 1) (−1, 1). Déterminer par le calcul et géométriquement les nombres complexes Généraliser pour [Exercice corrigé] Exercice 66 z tels que z tels que z−a z−b = 1. Déterminer par le calcul et géométriquement z−3 = k. z−5 = k (k > 0, k 6= 1). Généraliser pour z−a z−b les nombres complexes [Exercice corrigé] Exercice 67 ment (j et 1. Soit A, B , C trois points du plan complexe dont les axes sont respectivea, b, c. On suppose que a+jb+j 2 c = 0 ; montrer que ABC est un triangle équilatéral √ 3 j 2 sont les racines cubiques complexes de 1 plus précisément j = −1+i ). Réci2 proque ? 2. ABC étant un triangle équilatéral direct du plan complexe, on construit les triangles équilatéraux directs BOD et OCE , OBC , DBA [Exercice corrigé] Exercice 68 Soit le cercle de centre et D et E (O est l'origine ADOE ? Comparer les triangles ce qui détermine les points du plan complexe). Quelle est la nature du quadrilatère EAC . H une hyperbole M qui passe par équilatère de centre le symétrique de M O, et M un point de par rapport à O H. Montrer que recoupe H en trois points qui sont les sommets d'un triangle équilatéral. Indications : a une équation du type xy = 1, autrement 2 2 au plan complexe, z − z̄ = 4i. En notant a l'axe de M , le en choisissant un repère adéquat, H |z − a|2 = 4aā. dit en identiant le plan de H Z = z − a et on élimine Z̄ entre les équations du cercle et de l'hyperbole. En divisant par Z + 2a pour éliminer la solution déjà connue du 3 symétrique de M , on obtient une équation du type Z − A = 0. cercle a pour équation Exercice 69 [Exercice corrigé] Exercice 70 Montrer que pour Soient z, z 0 ∈ C On pose u, v ∈ C, on a tels que Arg (z) |u + v|2 + |u − v|2 = 2(|u|2 + |v|2 ). − Arg(z 0 ) = 1. Montrer que zz 0 + zz 0 = 0. 2. Montrer que |z + z 0 |2 = |z − z 0 |2 = |z|2 + |z 0 |2 . π . 2 1 Nombres complexes Exercice 71 9 1. Déterminer l'ensemble des points M z du plan complexe, d'axe tels que : z(z − 1) = z 2 (z − 1). 2. Déterminer l'ensemble des points 1, z , 1 + z 2 soient alignées. Exercice 72 Soit M du plan complexe, d'axe 2. Déterminer l'ensemble des images des nombres complexes points un point du plan d'axe α = a 2 du plan dont l'axe z vérie |z| = αz̄ + ᾱz. 1. Soit M tels que les images de s = (1 − z)(1 − iz). 1. Déterminer l'ensemble des images des nombres complexes Exercice 73 z A 2. Quelles conditions doivent vérier les points M1 et M2 z z tel que tel que + ib. s soit réel. s soit imaginaire pur. Déterminer l'ensemble des d'axes z1 et z2 z1 soit z2 pour que réel ? z 3. Déterminer les nombres complexes i tels que les points du plan complexe d'axes z, iz, forment un triangle équilatéral. 4. Soit z = a + ib, points du plan complexe d'axe Exercice 74 Exercice 75 (1 − z) Exercice 76 z−1 sous forme A + iB , . Déterminer l'ensemble des z+1 z−1 π telle que l'argument de soit . z+1 2 mettre l'expression z Déterminer les nombres complexes z tels que le triangle ayant pour sommets les 2 3 points d'axes z, z , z soit rectangle au point d'axe z . Déterminer les nombres complexes z ∈ C∗ tels que les points d'axes z, z1 et soient sur un même cercle de centre O. Résoudre dans C le système : |z − 1| 6 1, |z + 1| 6 1. Exercice 77 (Comment construire un pentagone régulier?) pentagone régulier. On note −−→ − → u = OA0 , O (A0 , A1 , A2 , A3 , A4 ) un → → (O, − u ,− v ) avec nombres complexes C. qui nous permet d'identier le plan avec l'ensemble des ω0 , . . . , ω4 des points A0 , . . . , A4 . Montrer {0, 1, 2, 3, 4}. Montrer que 1 + ω1 + ω12 + ω13 + ω14 = 0. 1. Donner les axes cos( 2π ) 5 cos( 2π ) . 5 2. En déduire que la valeur de Soit son centre et on choisit un repère orthonorm'e est l'une des solutions de l'équation que ωk = ω1 k 4z 2 + 2z − 1 = 0. pour k ∈ En déduire π d'axe −1. Calculer la longueur BA2 en fonction de sin puis 10 π 2π de 5 (on remarquera que sin 10 = cos 5 ). i 1 , le cercle C de centre I de rayon et enn le point 4. On considère le point I d'axe 2 2 J d'intersection de C avec la demi-droite [BI). Calculer la longueur BI puis la longueur 3. On considère le point √ B BJ . 5. Application : [Exercice corrigé] Dessiner un pentagone régulier à la règle et au compas. Expliquer. 1 Nombres complexes Exercice 78 10 1.5 Trigonométrie On rappelle la formule ( θ ∈ R) : eiθ = cos θ + i sin θ. 1. Etablir les formules d'Euler ( θ cos θ = ∈ R) : eiθ + e−iθ 2 et sin θ = eiθ − e−iθ . 2i 2. En utilisant les formules d'Euler, linéariser (ou transformer de produit en somme) ( R) 2 cos a cos b ; 5. 2 sin a sin b ; cos2 a ; eix eiy = ei(x+y) (x, y ∈ R), 3. A l'aide de la formule : 4. a, b ∈ : sin2 a. retrouver celles pour sin(x + y), cos(x + y) et tan(x + y) en fonction de sinus, cosinus et tangente de x ou de y ; en déduire les formules de calcul pour sin(2x), cos(2x) et tan(2x) (x, y ∈ R). x Calculer cos x et sin x en fonction de tan (x 6= π + 2kπ , k ∈ Z). 2 Etablir la formule de Moivre ( θ ∈ R) : (cos θ + i sin θ)n = cos(nθ) + i sin(nθ). 6. En utilisant la formule de Moivre, calculer Exercice 79 cos(3x) et sin(3x) en fonction de sin x et cos x. 1. Calculer cos 5θ , cos 8θ , sin 6θ , sin 9θ , en fonction des lignes trigonométriques θ. 3 4 5 6 Calculer sin θ , sin θ , cos θ , cos θ , à l'aide des lignes trigonométriques des multiples entiers de θ . de l'angle 2. Exercice 80 et cos 5θ en fonction de cos θ A l'aide de la formule de Moivre exprimer en fonction de cos θ En utilisant les nombres complexes, calculer et sin 5θ sin θ. [Exercice corrigé] Exercice 81 et de (a) (b) 1. Soit sin θ θ ∈ R. : cos(2θ) et sin(2θ). cos(3θ) et sin(3θ). En déduire π lution cos( ) et la résoudre. 3 une équation du troisième degré admettant pour so- 2. Linéariser les polynomes trigonométriques suivants : Exercice 82 (cos 5x)(sin 3x) Exercice 83 x P S = sin x + sin 2x + . . . + sin nx = Exercice 84 R Exprimer Soit et en fonction de 1 + cos2 x, cos3 x + 2 sin2 x. sin x et cos x. un nombre réel. On note C = 1+cos x+cos 2x+. . .+cos nx n k=0 sin kx. Calculer C et S . Résoudre dans = Pn k=0 cos kx, les équations : sin x = 1 1 , cos x = − , tan x = −1, 2 2 et placer sur le cercle trigonométrique les images des solutions ; résoudre dans cos(5x) = cos 2π −x . 3 R l'équation 1 Nombres complexes Exercice 85 Exercice 86 2>0 Exercice 87 Exercice 88 Exercice 89 Calculer 11 sin(25π/3), cos(19π/4), tan(37π/6). 2 sin2 x−3 sin x−2 = 0, puis l'inéquation : 2 sin2 x−3 sin x− Résoudre l'équation : . partenant à 1. 2. 3. f (x) = cos 3x + cos 5x. √ x ∈ [−π, π], l'expression 1 + cos x + | sin x/2|. Etudier le signe de la fonction donnée par Simplier, suivant la valeur de Résoudre dans ]−π, π] R les équations suivantes : (donner les valeurs des solutions ap- et les placer sur le cercle trigonométrique). sin (5x) = sin 2π +x , 3 sin 2x − π3 = cos x3 , cos (3x) = sin (x). [Exercice corrigé] Exercice 90 solution réelle ? Résoudre cette équation [Exercice corrigé] Exercice 91 √ m l'équation √ pour m = 2. A quelle condition sur le réel Résoudre dans R 3 cos(x) + sin(x) = m a-t-elle une les inéquations suivantes : cos(5x) + cos(3x) 6 cos(x) 2 cos2 (x) − 9 cos(x) + 4 > 0. [Exercice corrigé] Exercice 92 Résoudre dans R les équations suivantes : 1. cos2 (x) − sin2 (x) = sin(3x). 2. cos4 (x) − sin4 (x) = 1. [Exercice corrigé] Exercice 93 Exercice 94 Exercice 95 la forme 1.6 Divers Montrer que tout nombre complexe 1+ir , où r ∈ R. 1−ir z non réel de module Soit u, v des nombres complexes non réels tels que u+v Montrer que est réel. 1+uv peut se mettre sous |u| = |v| = 1 et uv 6= −1. Calculer les sommes suivantes : n X n X cos(kx) ; k=0 Exercice 96 (Entiers de Gauss) 1. Montrer que si α et β avec Cnk cos(kx). k=0 Soit sont dans Z[i] = {a + ib ; a, b ∈ Z}. Z[i] 2. Trouver les élements inversibles de β ∈ Z[i] 1 alors Z[i], α+β et αβ le sont aussi. c'est-à-dire les éléments α ∈ Z[i] αβ = 1. 3. Vérier que quel que soit ω∈C il existe z ∈ Z[i] tel que |ω − z| < 1. tels qu'il existe 1 Nombres complexes 12 4. Montrer qu'il existe sur et β dans Z[i] il existe q Z[i] une division euclidienne, et r dans Z[i] vériant : α = βq + r α ) β [Exercice corrigé] Montrer que ∀z ∈ C α |r| < |β|. avec (Indication : on pourra considérer le complexe Exercice 97 c'est-à-dire que, quels que soient |<(z)| + |=(z)| √ 6 |z| 6 |<(z)| + |=(z)|. 2 Étudier les cas d'égalité. Exercice 98 =( Soit (a, b, c, d) ∈ R4 tel que ad − bc = 1 et c 6= 0. Montrer que si z 6= − az + b =(z) . )= cz + d |(cz + d)|2 Exercice 99 Exercice 100 Que dire de trois complexes 1. Étudier la suite l'application de C a, b , c (zn )n∈N non nuls tels que dénie par : d c alors |a + b + c| = |a| + |b| + |c|. z0 = 4, zn+1 = f (zn ) où f est sur lui-même dénie par : √ 1 ∀z ∈ C, f (z) = i + (1 − i 3)z. 4 Indication α tel que : on commencera par rechercher les coordonnées cartésiennes de l'unique point f (α) = α, puis on s'intéressera à la suite (xn )n∈N dénie par : ∀n ∈ N, xn = zn − α. 2. On pose ∀n ∈ N, ln = |zn+1 − zn |. Calculer lim n→∞ n X lk k=0 et interpréter géométriquement. Exercice 101 (Examen octobre 1999) On dénit une fonction f de C − {i} dans C − {1} en posant z+i . z−i On suppose z réel. Quel est le module de f (z) ? Trouver les nombres complexes z tels que f (z) = z . f (z) = 1. 2. Exercice 102 (Examen novembre 2001) Soit f la fonction de C dans C dénie par f (z) = 1+z . 1−z 1. Calculer les points xes de la fonction f, c'est à dire les nombres complexes z tels que f (z) = z . 2. Déterminer les nombres complexes Exercice 103 1. Montrer que si z sont solutions de l'équation a = b = 0 et c = −8. z pour lesquels f (z) x + y + z = a, yz + zx + xy = b, xyz = c, alors x, y et Z 3 − aZ 2 + bZ − c = 0. Trouver x, y et z si on suppose 2. Résoudre le système [Exercice corrigé] est réel. x+y+z = 4 x + y2 + z2 = 4 3 x + y3 + z3 = 1 2 2 Logique, ensembles, raisonnements 13 2 Logique, ensembles, raisonnements 2.1 Logique Exercice 104 Exercice 105 [Exercice corrigé] Exercice 106 Soient R et S des relations. Donner la négation de Démontrer que R ⇒ S. (1 = 2) ⇒ (2 = 3). Soient les quatre assertions suivantes : (a) ∃x ∈ R ∀y ∈ R x + y > 0 ; (b) ∀x ∈ R ∃y ∈ R x + y > 0 ; (c) ∀x ∈ R ∀y ∈ R x + y > 0 ; 1. Les assertions a, b , c , d (d) ∃x ∈ R ∀y ∈ R y 2 > x. sont-elles vraies ou fausses ? 2. Donner leur négation. [Exercice corrigé] Exercice 107 Soit f une application de R dans R. Nier, de la manière la plus précise possible, les énoncés qui suivent : 1. Pour tout x ∈ R f (x) 6 1. 2. L'application f est croissante. 3. L'application f est croissante et positive. 4. Il existe x ∈ R+ tel que f (x) 6 0. On ne demande pas de démontrer quoi que ce soit, juste d'écrire le contraire d'un énoncé. [Exercice corrigé] Exercice 108 Compléter les pointillés par le connecteur logique qui s'impose : ⇔, ⇐, ⇒ . 2 1. x ∈ R x = 4 ...... x = 2; 2. z ∈ C z = z ...... z ∈ R; 3. x ∈ R x = π . . . . . . e2ix = 1. [Exercice corrigé] Exercice 109 Dans 2 R , xy > 1, x > 0}. R2 , on dénit les ensembles F1 = {(x, y) ∈ R2 , y 6 0} et F2 = {(x, y) ∈ Évaluer les propositions suivantes : 1. ∀ε ∈]0, +∞[ ∃M1 ∈ F1 ∃M2 ∈ F2 2. ∃M1 ∈ F1 ∃M2 ∈ F2 3. ∃ε ∈]0, +∞[ / ∀M1 ∈ F1 ∀M2 ∈ F2 4. ∀M1 ∈ F1 ∀M2 ∈ F2 / / ∀ε ∈]0, +∞[ ∃ε ∈]0, +∞[ / −−−→ ||M1 M2 || < ε −−−→ ||M1 M2 || < ε −−−→ ||M1 M2 || < ε −−−→ ||M1 M2 || < ε Quand elles sont fausses, donner leur négation. [Exercice corrigé] Exercice 110 Nier la proposition : tous les habitants de la rue du Havre qui ont les yeux bleus gagneront au loto et prendront leur retraite avant 50 ans. [Exercice corrigé] Exercice 111 1. P ⇒ Q, 2. P et non Écrire la négation des assertions suivantes où Q, P, Q, R, S sont des propositions. 2 Logique, ensembles, raisonnements 3. P et ( Q et 4. P ou (Q et 5. (P et 14 R), R), Q) ⇒ (R ⇒ S). [Exercice corrigé] Exercice 112 Nier les assertions suivantes : 1. tout triangle rectangle possède un angle droit ; 2. dans toutes les écuries, tous les chevaux sont noirs ; 3. pour tout entier x, implique le relation 4. il existe un entier y tel que, pour tout entier z, la relation z < x z < x + 1; ∀ε > 0 ∃α > 0 / |x − 7/5| < α ⇒ |5x − 7| < ε. [Exercice corrigé] Exercice 113 (Le missionnaire et les cannibales) Les cannibales d'une tribu se préparent à manger un missionnaire. Désirant lui prouver une dernière fois leur respect de la dignité et de la liberté humaine, les cannibales proposent au missionnaire de décider lui-même de son sort en faisant une courte déclaration : si celle-ci est vraie, le missionnaire sera rôti, et il sera bouilli dans le cas contraire. Que doit dire le missionnaire pour sauver sa vie ? (d'après Cervantès) Exercice 114 Exercice 115 La proposition On suppose que la proposition 1. (¬Q) ∧ P V ¬S . 2. S V (¬P ) ∨ Q. 3. P V R ∨ S. 4. S ∧ Q V ¬P . 5. R ∧ ¬(S ∨ Q) V T . 6. R V (¬P ) ∨ (¬Q). La proposition Exercice 116 P ∧ Q V (¬P ) ∨ Q T P est-elle vraie ? est vraie ainsi que les propositions suivantes : est-elle vraie ? Ecrire la négation des phrases suivantes : 1. (∀x)(∃n)/(x 6 n). 2. (∃M )/(∀n)(|un | 6 M ). 3. (∀x)(∀y)(xy = yx). 4. (∀x)(∃y)/(yxy −1 = x). 5. (∀ε > 0)(∃N ∈ N)/(∀n > N )(|un | < ε). 6. (∀x ∈ R)(∀ε > 0)(∃α > 0)/(∀f ∈ F)(∀y ∈ R)(|x − y| < α V |f (x) − f (y)| < ε). Exercice 117 Comparer les diérentes phrases (sont-elles équivalentes, contraires, quelles sont celles qui impliquent les autres...) 1. (∀x)(∃y)/(x 6 y). 2. (∀x)(∀y)(x 6 y). 3. (∃x)(∃y)/(x 6 y). 4. (∃x)/(∀y)(x 6 y). 5. (∃x)/(∀y)(y < x). 2 Logique, ensembles, raisonnements 6. (∃x)(∃y)/(y < x). 7. (∀x)(∃y)/(x = y). Exercice 118 P (x) P Exercice 119 [Exercice corrigé] Exercice 120 f, g Si 15 x ∈ X , on note P = {x ∈ X/P (x) ¬P , P ∧ Q, P ∨ Q, P V Q, P ⇔ Q. est une proposition dépendant de Exprimer en fonction de et Montrer que Soit Q les ensembles ∀ε > 0 ∃N ∈ N deux fonctions de R tel que dans 2n+1 n+2 (n > N V 2 − ε < R. est vraie }. < 2 + ε). Traduire en termes de quanticateurs les expressions suivantes : 1. f est majorée ; 2. f est bornée ; 3. f est paire ; 4. f est impaire ; 5. f ne s'annule jamais ; 6. f est périodique ; 7. f est croissante ; 8. f est strictement décroissante ; 9. f n'est pas la fonction nulle ; 10. f n'a jamais les mêmes valeurs en deux points distcincts ; 11. f atteint toutes les valeurs de 12. f est inférieure à 13. f n'est pas inférieure à N; g; g. [Exercice corrigé] Exercice 121 Exercice 122 2.2 Ensembles Montrer que ∅ ⊂ X, pour tout ensemble X. Montrer par contraposition les assertions suivantes, 1. ∀A, B ∈ P(E) (A ∩ B = A ∪ B) ⇒ A = B , 2. ∀A, B, C ∈ P(E) (A ∩ B = A ∩ C et E étant un ensemble : A ∪ B = A ∪ C) ⇒ B = C . [Exercice corrigé] Exercice 123 [Exercice corrigé] Exercice 124 Soit A, B deux ensembles, montrer {(A ∪ B) = {A ∩ {B E et F deux ensembles, f : E → F . ∀A, B ∈ P(E) (A ⊂ B) ⇒ (f (A) ⊂ f (B)), ∀A, B ∈ P(E) f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B), ∀A, B ∈ P(E) f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B), ∀A, B ∈ P(F ) f −1 (A ∪ B) = f −1 (A) ∪ f −1 (B), ∀A ∈ P(F ) f −1 (F \ A) = E \ f −1 (A). Soient et {(A ∩ B) = {A ∪ {B . Démontrer que : [Exercice corrigé] Exercice 125 A et B étant des parties d'un ensemble {A ∪ {B = {(A ∩ B) et E, démontrer les lois de Morgan : {A ∩ {B = {(A ∪ B). 2 Logique, ensembles, raisonnements Exercice 126 16 Démontrer les relations suivantes : A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C) Exercice 127 Montrer que si F et G A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C). et sont des sous-ensembles de (F ⊂ G ⇐⇒ F ∪ G = G) E : et (F ⊂ G ⇐⇒ {F ∪ G = E). et (F ⊂ G ⇐⇒ F ∩ {G = ∅). En déduire que : (F ⊂ G ⇐⇒ F ∩ G = F ) Exercice 128 E F A⊂E B⊂F Exercice 129 A = {a , a , a , a } B = {b , b , b , b , b } A×B A×B Exercice 130 E n E Exercice 131 x y z Soit et Soit des ensembles. Si 1 2 3 et et 4 1 . Quel est le nombre de parties de Soit un ensemble à p est le nombre de parties de ? , , 2 montrer que 3 4 A × B ⊂ E × F. 5 . Écrire le produit cartésien ? éléments. Quel est le nombre d'éléments de Ep ? Quel étant des nombres réels, résoudre le système : (x − 1)(y − 2)z = 0 (x − 2)(y − 3) = 0 Représenter graphiquement l'ensemble des solutions. Exercice 132 de E Soit dans A une partie de E , on appelle fonction caractéristique de A l'application f l'ensemble à deux éléments {0, 1}, telle que : ( 0 si x ∈ /A f (x) = 1 si x ∈ A A et B Soit deux parties de E, f et g leurs fonctions caractéristiques. Montrer que les fonctions suivantes sont les fonctions caractéristiques d'ensembles que l'on déterminera : 1. 1 − f. 2. f g. 3. f + g − f g. Exercice 133 Soit un ensemble E et deux parties A et B de E . On désigne par A4B l'ensemble (A ∪ B) \ (A ∩ B). Dans les questions ci-après il pourra être commode d'utiliser la notion de fonction caractéristique. 1. Démontrer que A4B = (A \ B) ∪ (B \ A). 2. Démontrer que pour toutes les parties A, B , C 3. Démontrer qu'il existe une unique partie X de de E E on a (A 4 B) 4 C = A4(B4C). telle que pour toute partie A de E, A4X = X4A = A. 4. Démontrer que pour toute partie 0 0 que A4A = A 4A = X . Exercice 134 vantes : x 7→ 2. Simplier A de E, il existe une partie A0 de E et une seule telle 1. Écrire l'ensemble de dénition de chacune des fonctions numériques sui√ √ 1 1 x, x 7→ x−1 , x 7→ x + x−1 . [1, 3] ∩ [2, 4] et [1, 3] ∪ [2, 4]. 2 Logique, ensembles, raisonnements 3. Pour tout Z}. 17 n ∈ N, on note nZ l'ensemble des entiers relatifs multiples de n : nZ = {np | p ∈ 2Z ∩ 3Z. Simplier Exercice 135 On dénit les cinq ensembles suivants : A1 A2 A3 A4 A5 = = = = = (x, y) ∈ R2 , (x, y) ∈ R2 , (x, y) ∈ R2 , (x, y) ∈ R2 , (x, y) ∈ R2 , x+y <1 |x + y| < 1 |x| + |y| < 1 x + y > −1 |x − y| < 1 1. Représenter ces cinq ensembles. 2. En déduire une démonstration géométrique de Exercice 136 (|x + y| < 1 |x − y| < 1) ⇔ |x| + |y| < 1. et Montrer que chacun des ensembles suivants est un intervalle, éventuellement vide ou réduit à un point +∞ \ 1 I1 = 3, 3 + 2 n n=1 et +∞ \ 1 2 I2 = −2 − , 4 + n . n n=1 [Exercice corrigé] Exercice 137 Montrer que chacun des ensembles suivants est un intervalle, éventuellement vide ou réduit à un point +∞ \ 1 1 I1 = − ,2 + n n n=1 et +∞ [ 1 I2 = 1 + ,n . n n=1 [Exercice corrigé] Exercice 138 E A, B, C E A∪B = A∪C A∩B =A∩C B=C Exercice 139 E A, B, C E (A ∪ B) ∩ (B ∪ C) ∩ (C ∪ A) = (A ∩ B) ∪ (B ∩ C) ∪ (C ∩ A) Exercice 140 A, B, C ⊂ E A ∪ B = B ∩ C Exercice 141 P(A ∩ B) = P(A) ∩ P(B) P(A ∪ B) = P(A) ∪ P(B) Exercice 142 A ∩ B = A ∩ C ⇔ A ∩ {B = A ∩ {C Exercice 143 P(P({1, 2})) Exercice 144 A, B ⊂ E X⊂E Soient et un ensemble et . Montrer que Soient trois parties de telles que . un ensemble et trois parties de . Montrer que . Donner les positions relatives de si Est-il vrai que ? Et Montrer que 1. 2. ? . Donner la liste des éléments de Soient . . . Résoudre les équations à l'inconnue A ∪ X = B. A ∩ X = B. [Exercice corrigé] Exercice 145 E, F, G Exercice 146 E, F, G, H (E ∩ G) × (F ∩ H) Exercice 147 E Soient trois ensembles. Montrer que Soient et (E × G) ∪ (F × G) = (E ∪ F ) × G. quatre ensembles. Comparer les ensembles (E × F ) ∩ (G × H) . Soit l'ensemble des fonctions de Ai = {f ∈ E/f (0) = i}. Montrer que les Ai N dans {1, 2, 3}. forment une partition de Pour E. i = 1, 2, 3 on pose 2 Logique, ensembles, raisonnements 18 2.3 Absurde et contraposée Exercice 148 Exercice 149 Montrer que √ 2∈ / Q. Soit X un ensemble et f une application de X dans l'ensemble P(X) des parties X . On note A l'ensemble des x ∈ X vériant x ∈ / f (x). Démontrer qu'il n'existe aucun x ∈ X tel que A = f (x). de Exercice 150 (fn )n∈N une suite d'applications de l'ensemble N dans lui-même. On dénit f de N dans N en posant f (n) = fn (n) + 1. Démontrer qu'il n'existe aucun f = fp . Soit une application p∈N tel que [Exercice corrigé] Exercice 151 1 1. Soit p1 , p2 , . . . , pr r nombres premiers. Montrer que l'entier N = p1 p2 . . . pr + pi . n'est divisible par aucun des entiers 2. Utiliser la question précédente pour montrer par l'absurde qu'il existe une innité de nombres premiers. [Exercice corrigé] Exercice 152 111 Exercice 153 X par Démontrer, en raisonnant par récurrence, que quel que soit n k= 1. 2. 2.4 Récurrence k=1 n X n ∈ N. k=1 1000 = 9 × 111 + 1 est divisible ). Montrer : n(n + 1) 2 k2 = (Indication : 106n+2 + 103n+1 + 1 ∀n ∈ N∗ . n(n + 1)(2n + 1) 6 ∀n ∈ N∗ . [Exercice corrigé] Exercice 154 En quoi le raisonnement suivant est-il faux? P(n) : n crayons de couleurs sont tous de la même couleur. P(1) est vraie car un crayon de couleur est de la même couleur que lui-même. Supposons P(n). Soit n + 1 crayons. On en retire 1. Les n crayons restants sont Soit de la même couleur par hypothèse de récurrence. Reposons ce crayon et retirons-en un autre ; les n nouveaux crayons sont à nouveau de la même couleur. Le premier crayon retiré était donc bien de la même couleur que les La proposition est donc vraie au rang n autres. n + 1. On a donc démontré que tous les crayons en nombre inni dénombrable sont de la même couleur. Exercice 155 Soit la suite (xn )n∈N dénie par x0 = 4 1. Montrer que : ∀n ∈ N xn > 3. 2. Montrer que : ∀n ∈ N xn+1 − 3 > 32 (xn − 3). n ∀n ∈ N xn > 23 + 3. 3. Montrer que : 4. La suite (xn )n∈N [Exercice corrigé] Exercice 156 est-elle convergente ? et xn+1 = 2x2n − 3 . xn + 2 2 Logique, ensembles, raisonnements 19 1. Dans le plan, on considère trois droites ∆1 , ∆2 , ∆3 formant un vrai triangle : elles ne sont pas concourantes, et il n'y en a pas deux parallèles. Donner le nombre R3 de régions (zones blanches) découpées par ces trois droites. 2. On considère quatre droites ∆1 , . . . , ∆4 , telles qu'il n'en existe pas trois concourantes, R4 de régions découpées par ces quatre droites. ni deux parallèles. Donner le nombre n droites ∆1 , . . . , ∆n , telles qu'il n'en existe pas trois concourantes, ni deux Rn le nombre de régions délimitées par ∆1 . . . ∆n , et Rn−1 le nombre de délimitées par ∆1 . . . ∆n−1 . Montrer que Rn = Rn−1 + n. 3. On considère parallèles. Soit régions 4. Calculer par récurrence le nombre de régions délimitées par n droites en position générale, c'est-à-dire telles qu'il n'en existe pas trois concourantes ni deux parallèles. [Exercice corrigé] Exercice 157 pour n∈Nf X un ensemble. = fn ◦ f. Soit n+1 1. Montrer que Pour f ∈ F(X, X), on dénit f 0 = id et par récurrence ∀n ∈ N f n+1 = f ◦ f n . f 2. Montrer que si est bijective alors ∀n ∈ N (f −1 )n = (f n )−1 . [Exercice corrigé] Exercice 158 Exercice 159 Montrer que ∀n > 2, n! 6 Pour tout entier naturel n, n+1 2 n . on pose Sn = 1 · 2 + 2 · 3 + · · · + (n − 1) · n Démontrer que l'on a Exercice 160 1 Sn = n(n − 1)(n + 1) 3 Pour n∈N on considère la propriété suivante : 2n > n2 Pn : 1. Pour quelles valeurs de n l'implication 2. Pour quelles valeurs de n la propriété Exercice 161 1. Pour tout Pn =⇒ Pn+1 Pn est-elle vraie ? est-elle vraie ? Que pensez-vous de la démonstration suivante ? n > 2, on considère la propriété : P (n) : 2. Initialisation : P (2) n points distincts du plan sont toujours alignés est vraie car deux points distincts sont toujours alignés. P (n) est vraie et on va démontrer P (n + 1). Soit donc A1 , A2 , . . . , An , An+1 des points distincts. D'après l'hypothèse de récurrence, A1 , A2 , . . . , An sont alignés sur une droite d, et A2 , . . . , An , An+1 sont alignés sur une 0 0 droite d . Les deux droites d et d ayant n−1 points communs A2 , . . . , An sont confondues. Donc A1 , A2 , . . . , An , An+1 sont alignés, ce qui montre l'hérédité de la propriété. 3. Hérédité : On suppose que 4. Conclusion : la propriété Exercice 162 P (n) est vraie pour tout n > 2. 1. Démontrer que pour tout entier naturel n, 9 divise 10n − 1. 2 Logique, ensembles, raisonnements 2. Soit n, k 20 k un entier strictement positif. Étudier la propriété suivante : pour tout entier naturel n divise (k + 1) + 2. Exercice 163 Exercice 164 Démontrer que pour n > 1, le produit de n entiers impairs est un entier impair. On considère une suite u0 = 0 et (un )n∈N u1 = 1 telle que : ∀n > 1, un+1 = un + 2un−1 et Démontrer que : 1. ∀n ∈ N, un ∈ N, 2. ∀n ∈ N, un = 31 (2n − (−1)n ). Exercice 165 n∈N et des b > 2 un entier xé. Démontrer que pour tout N ∈ N∗ , entiers a0 , a1 , . . . , an appartenant à { 0, 1, . . . , b − 1 } tels que ; Soit N = a0 + a1 b + · · · + an bn N, Démontrer que pour chaque et an 6= 0 (n, a0 , a1 , . . . , an ) le système il existe un entier est déterminé par la propriété ci-dessus. On dit que a0 , a1 , . . . , an Exercice 166 sont les chires de l'écriture du nombre Démontrer par récurrence que pour tout N suivant la base b. k ∈ N, k! divise le produit de k entiers consécutifs : Exercice 167 ∀n ∈ N, k! | n(n + 1) · · · (n − k + 1) Les propriétés Pn : 3 | 4n − 1 , ∀n ∈ N, et Qn : 3 | 4n + 1 , ∀n ∈ N, sont-elles vraies ou fausses ? Exercice 168 1. Calculer les restes de la division euclidienne de 1, 4, 42 , 43 par 3. 2. Formuler, pour tout n ∈ N, une hypothèse P(n) concernant le reste de la division euclin dienne de 4 par 3. Démontrer que P(n) est vériée pour tout n ∈ N. 3. Pour tout n ∈ N, Exercice 169 n∈N Exercice 170 le nombre 16n + 4n + 3 est-il divisible par Démontrer, en raisonnant par récurrence, que quel que soit 32n+2 − 2n+1 . 1. Démontrer par récurrence : n X k= k=0 n(n + 1) 2 2. Calculer de deux manières diérentes : n+1 X k=1 3. En déduire : n X 3 k − n X 3. (k + 1)3 . k=0 1 k 2 = (2n3 + 3n2 + 3n). 6 k=0 est divisible par 7 2 Logique, ensembles, raisonnements Exercice 171 Exercice 172 Exercice 173 21 Montrer que pour tout entier n>1 : 1 1 1 n + + ... + = . 1.2 2.3 n.(n + 1) n+1 Démontrer, en le déterminant qu'il existe un entier n0 tel que ∀n > n0 , 2n > (n + 2)2 . Démontrer par récurrence sur n que pour tout n>2 l'implication [x > −1, x 6= 0] ⇒ [(1 + x)n > 1 + nx] est vraie. Exercice 174 1. Soit n ∈ N; montrer que pour tout entier k>1 on a nk + knk−1 6 (n + 1)k . 2. Soit b un réel positif ou nul. Montrer par récurrence, que pour tout Exercice 175 (1 + b)n 6 1 + on a (nb)n nb (nb)2 + + ... + . 1! 2! n! Montrer par récurrence que pour tout entier (a + b)n = n>1 n X n ∈ N, Cnk ak bn−k , k=0 pour tout réel Exercice 176 a et b. (Fn ) On dénit une suite de la façon suivante : Fn+1 = Fn + Fn−1 ; 1. Calculer Fn pour 1 < n < 10. 2. Montrer que l'équation x2 = x+1 admet une unique solution positive a que l'on calculera. 3. Montrer que, pour tout Exercice 177 Exercice 178 Exercice 179 F0 = 1, F1 = 1 . n > 2, on a an−2 < Fn < an−1 . Montrer que : π cos n = 2 Pour n ∈ N, n > 2, r 2+ q 2 + ... √ 2. trouver une loi simpliant le produit : 1 1 (1 − )...(1 − ). 4 n Pour n ∈ N, soient a0 , . . . , an des nombres réels de même signe tel que montrer que : (1 + a0 )...(1 + an ) > 1 + a0 + . . . + an . ai > −1, 3 Injection, surjection, bijection Exercice 180 Exercice 181 22 2.5 Divers Quels sont les entiers n 4n 6 n! ? tels que Montrer que : ∀n > 2, un = Indication n X 1 k=1 k ∈ / N. : montrer que Exercice 182 2pn + 1 . 2qn ∀n > 2, ∃(pn , qn ) ∈ (N∗ )2 , un = Soit f : N ∗ → N∗ une application vériant : ∀n ∈ N∗ , f (n + 1) > f (f (n)). f = IdN∗ . Indications : que dire de k ∈ N tel que f (k) = inf{f (n)|n ∈ N} ? En ∀n > 0, f (n) > f (0). Montrer ensuite que ∀n ∈ N, on a : ∀m > n, f (m) > f (n) et ∀m 6 n, f (m) > m (on pourra introduire k tel que f (k) soit le plus petit entier de la forme f (m) avec m > n). En déduire que f est strictement croissante et qu'il n'existe qu'une seule Montrer que déduire que solution au problème. Laquelle ? Exercice 183 p ∈ {1, 2, 3} Pour on note Sp = n P kp. k=0 1. A l'aide du changement d'indice i=n−k S2 . Que se passe-t-il ? Faire de même avec S3 pour l'exprimer en En utilisant l'exercice 153, calculer S3 . dans S1 , calculer S1 . 2. Faire de même avec 3. Exercice 184 4. fonction de n et S2 . Pour calculer des sommes portant sur deux indices, on a intérêt à représenter la zone du plan couverte par ces indices et à sommer en lignes, colonnes ou diagonales... Calculer : 1. P ij . P i(j − 1). P (i − 1)j . P (n − i)(n − j). P (p + q)2 16i6j6n 2. 16i<j6n 3. 16i<j6n 4. 16i6j6n 5. (on posera k = p + q ). 16p,q6n 3 Injection, surjection, bijection Exercice 185 3.1 Application Soient f : R → R et g : R → R telles que f (x) = 3x + 1 et g(x) = x2 − 1. A-t-on f ◦g =g◦f? [Exercice corrigé] Exercice 186 Soit l'application de R 1. Déterminer les ensembles suivants : [−2, 1]). R, f : x 7→ x2 . f ([−3, −1]), f ([−2, 1]), f ([−3, −1]∪[−2, 1]) et f ([−3, −1]∩ dans Les comparer. 2. Mêmes questions avec les ensembles −1 et f (]−∞, 2] ∩ [1, +∞[). f −1 (]−∞, 2]), f −1 ([1, +∞[), f −1 (]−∞, 2] ∪ [1, +∞[) 3 Injection, surjection, bijection Exercice 187 Exercice 188 f Exercice 189 23 3.2 Injection, surjection Donner des exemples d'applications de R dans R (puis de R2 dans R) injective et non surjective, puis surjective et non injective. Soit f (x) = x3 − x. −1 Déterminer f ([−1, 1]) et f (R+ ). f :R→R dénie par est-elle injective ? surjective ? Exercice(190 1. 2. 3. 4. f: f : Z → Z, n 7→ 2n ; f : Z → Z, n 7→ −n f : R → R, x 7→ x2 f : R → R+ , x 7→ x2 ; f : C → C, z 7→ z 2 . Les applications suivantes sont-elles injectives, surjectives, bijectives ? N→N n 7→ n + 1 ( Z→Z g: n 7→ n + 1 ( R2 → R2 h: (x, y) 7→ (x + y, x − y) ( R − {1} → R k: x+1 x 7→ x−1 Exercice 191 1. Les fonctions suivantes sont-elles injectives ? surjectives ? bijectives ? f Soit f :R→R dénie par f (x) = 2x/(1 + x2 ). est-elle injective ? surjective ? 2. Montrer que f (R) = [−1, 1]. 3. Montrer que la restriction g : [−1, 1] → [−1, 1] g(x) = f (x) est une bijection. f. 4. Retrouver ce résultat en étudiant les variations de [Exercice corrigé] Exercice 192 L'application f : C \ {0} → C, z 7→ z + 1/z est-elle injective ? surjective ? bijective ? Donner l'image par f du cercle de centre Donner l'image réciproque par Exercice 193 f 0 et de rayon de la droite A, B, C On considère quatre ensembles g : B → C , h : C → D. 1. iR. et D et des applications Montrer que : g◦f g◦f injective ⇒f injective, surjective ⇒g surjective. Montrer que : g◦f [Exercice corrigé] et h◦g sont bijectives ⇔ f, g et h sont bijectives . f : A → B, 3 Injection, surjection, bijection Exercice 194 f :X →Y. Soit −1 24 Montrer que 1. ∀B ⊂ Y f (f 2. f est surjective ssi 3. f est injective ssi ∀A ⊂ X f −1 (f (A)) = A. 4. f est bijective ssi ∀A ⊂ X f ({A) = {f (A). Exercice 195 f i. Soit (B)) = B ∩ f (X). ∀B ⊂ Y f (f −1 (B)) = B . f : X → Y . Montrer que les trois propositions suivantes sont équivalentes : est injective. ∀A, B ⊂ X f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B). ii. ∀A, B ⊂ X A ∩ B = ∅ V f (A) ∩ f (B) = ∅. ( P(X) → P(Y ) Soit f : X → Y .On note fˆ : A 7→ f (A) iii. Exercice 196 et ( P(Y ) → P(X) f˜ : B 7→ f −1 (B) . Montrer que : fˆ est injective. ssi f˜ est injective. 1. f est injective ssi 2. f est surjective Exercice 197 (Exponentielle complexe) 1. Déterminer le module et l'argument de 2. Calculer 0 ez+z , ez , e−z , (ez )n 3. L'application Si z = x + iy , (x, y) ∈ R2 , on pose ez = ex × eiy . ez . n ∈ Z. pour z exp : C → C, z 7→ e , est-elle injective ?, surjective ? [Exercice corrigé] Exercice 198 que fa,b 3.3 Bijection Soient a, b ∈ R avec a 6= 0, et fa,b : R → R telle que fa,b (x) = ax+b. Démontrer est une permutation et déterminer sa réciproque. [Exercice corrigé] Exercice 199 Soit f : [0, 1] → [0, 1] telle que ( x f (x) = 1−x Démontrer que si x ∈ [0, 1] ∩ Q, sinon. f ◦ f = id. [Exercice corrigé] Exercice 200 Soit f : R → C t 7→ eit . Montrer que f est une bijection sur un ensemble à préciser. [Exercice corrigé] Exercice 201 demi-plan de Poincaré l'ensemble P des nombres complexes z tels que Im z > 0, et disque unité l'ensemble D des nombres complexes z tels que |z| < 1. Démontrer que z 7→ On appelle z−i est une bijection de z+i Exercice 202 [Exercice corrigé] Exercice 203 Soit h sur D. f : [1, +∞[→ [0, +∞[ Soient et P f g h A− →B − →C − → D. le sont également. telle que f (x) = x2 − 1. f Montrer que si g◦f et est-elle bijective ? h◦g sont bijectives alors f, g 4 Relation d'équivalence, relation d'ordre Exercice 204 f ◦h◦g Exercice 205 h X un ensemble. Si A ⊂ X P(X) → F(X, {0, 1}) est A 7→ χA Soit ( Φ: Exercice 206 g A− →B − →C − → A. Montrer alors f, g et h sont bijectives. Soient surjective Montrer que f 25 que si on note h◦g◦f χA et g◦f ◦h sont injectives et la fonction caractéristique associée. bijective. E un ensemble non vide. On se donne deux parties A et B de E et on c dénit l'application f : ℘(E) → ℘(E), X 7→ (A ∩ X) ∪ (B ∩ X ). Discuter et résoudre l'équation f (X) = ∅. En déduire une condition nécessaire pour que f soit bijective. c On suppose maintenant B = A . Exprimer f à l'aide de la diérence symétrique ∆. Montrer que f est bijective, préciser f −1 . f est-elle involutive (i.e. f 2 = id) ? Quelle propriété en déduit-on ? Soit 4 Relation d'équivalence, relation d'ordre 4.1 Relation d'équivalence Exercice 207 que R E = N×N, on dénit R par : (a, b)R(a0 , b0 ) ⇔ a+b0 = b+a0 . Montrer relation d'équivalence. Identier E/R. 1. Soit est une 2. Mêmes questions avec Exercice 208 Dans R2 E = Z × N∗ et (p, q)R(p0 , q 0 ) ⇔ pq 0 = p0 q . on dénit la relation R par : (x, y)R(x0 , y 0 ) ⇔ y = y 0 . 1. Montrer que R est une relation d'équivalence. 2. Déterminer la classe d'équivalence de Exercice 209 Dans C (x, y) ∈ R2 . on dénit la relation R par : zRz 0 ⇔ |z| = |z 0 |. 1. Montrer que R est une relation d'équivalence. 2. Déterminer la classe d'équivalence de z ∈ C. [Exercice corrigé] Exercice 210 Soit R une relation binaire sur un ensemble E, symétrique et transitive. Que penser du raisonnement suivant ? ⇒ yRx car R est symétrique, (xRy et yRx) ⇒ xRx car R est transitive, donc R est réexive. xRy or [Exercice corrigé] Exercice 211 Étudier la relation < dénie sur RR (l'ensemble des applications de R dans R) par : Exercice 212 f <g ⇐⇒ ∃A > 0, ∀x ∈ R, |x| > A ⇒ f (x) = g(x). Montrer que la relation < dénie sur R par : x<y ⇐⇒ xey = yex est une relation d'équivalence. Préciser, pour de x modulo <. x xé dans R, le nombre d'éléments de la classe 5 Dénombrement 26 4.2 Relation d'ordre Exercice 213 Exercice 214 La relation divise est-elle une relation d'ordre sur N? sur Z? Si oui, est-ce une relation d'ordre total ? Étudier les propriétés des relations suivantes. Dans le cas d'une relation d'équi- valence, préciser les classes ; dans le cas d'une relation d'ordre, préciser si elle est totale, si l'ensemble admet un plus petit ou plus grand élément. 1. Dans P(E) : AR1 B ⇔ A ⊂ B 2. Dans Z : aR3 b ⇔ a et b ont la même parité est divisible par 3. a−b Exercice 215 AR2 B ⇔ A ∩ B = ∅. ; aR4 b ⇔ ∃n ∈ N a−b = 3n ; ; aR5 b ⇔ (X, 6) et (Y, 6) deux ensembles ordonnés (on note abusivement les deux 0 0 0 0 ordres de la même façon). On dénit sur X ×Y la relation (x, y) 6 (x , y ) ssi (x < x ) ou (x = x 0 et y 6 y ). Montrer que c'est un ordre et qu'il est total ssi X et Y sont totalement ordonnés. Soient Exercice 216 Un ensemble est dit bien ordonné si toute partie non vide admet un plus petit élément. 1. Donner un exemple d'ensemble bien ordonné et un exemple d'ensemble qui ne l'est pas. 2. Montrer que bien ordonné implique totalement ordonné. 3. La réciproque est-elle vraie ? Exercice 217 XRY ssi (E, 6) un ensemble ordonné. On dénit sur P(E) \ {∅} la relation R (X = Y ou ∀x ∈ X ∀y ∈ Y x 6 y). Vérier que c'est une relation d'ordre. Soit Exercice 218 a∗b = Montrer que a+b 1 + ab est une l.c.i sur par ] − 1, 1[ et déterminer ses propriétés. 5 Dénombrement 5.1 Binôme de Newton et Exercice 219 Exercice 220 Démontrer que si p est un nombre premier, En utilisant la fonction n X Cnk ; x 7→ (1 + x)n , n X kCnk ; k=1 k=0 p Cnp divise Cpk pour 1 6 k 6 p − 1. calculer : n X k=1 1 Cnk . k+1 [Exercice corrigé] Exercice 221 Démontrer que p−k Cnk Cn−k = Cpk Cnp n X 2n + 1 2. 2n+1 3 0 6 k 6 p 6 n). p−k Cnk Cn−k = 2p Cnp . k=0 Exercice 222 1. (pour En utilisant la formule du binôme, démontrer que : est divisible par 4n+2 +2 3 si et seulement si est divisible par n est impair ; 7. [Exercice corrigé] Exercice 223 Démontrer que p−1 p Cnp = Cn−1 + Cn−1 pour 1 6 p 6 n − 1. En déduire que 5 Dénombrement Exercice 224 27 Montrer que, pour p et n entiers naturels non nuls tels que 1 6 p 6 n, on a : p−1 pCnp = nCn−1 . Exercice 225 1. Montrer que : p X p−k Cnk Cn−k = 2p Cnp , k=0 où p et n 0 6 p 6 n. sont des entiers naturels avec 2. Avec les mêmes notations, montrer que p X p−k = 0. (−1)k Cnk Cn−k k=0 Exercice 226 n, p 1. Soient p 2. Montrer que l'on a Cn = q et des entiers naturels tels que Cnq si et seulement si 3. Résoudre l'équation Exercice 227 m +n Exercice 228 2p+1 2p+1 p=q ou 0 6 p, q 6 n. p + q = n. 2 3n−1 n −2n+3 C2n+4 = C2n+4 . m, n ∈ N∗ et p ∈ N. divisible par m + n. Soient est En utilisant la formule du binôme, démontrer que En utilisant la formule du binôme montrer : (a) n X k (−1) Cnk =0 (b) n X k 2 Cnk = n(n − 1)2n−2 + n2n−1 . k=0 k=0 [Exercice corrigé] Exercice 229 Calculer le module et l'argument de (1 + i)n . En déduire les valeurs de S1 = 1 − Cn2 + Cn4 − Cn6 + · · · S2 = Cn1 − Cn3 + Cn5 − · · · [Exercice corrigé] Exercice 230 1. Démontrer les formules suivantes : n−m Cnm = Cm m 2. Cn m 3. Cn = = m Cn−1 m Cn−2 (on pourra utiliser le fait que + + m−1 Cn−1 , m−1 2Cn−2 P(E) −→ P(E)A 7→ Ac est une bijection.) m−2 + Cn−2 . [Exercice corrigé] Exercice 231 Soient E un ensemble non vide et X, Y une partition de 1. Montrer que l'application suivante est une bijection : P(E) −→ P(X) × P(Y ) A 7→ (A ∩ X, A ∩ Y ) 2. Montrer que pour p, q, r ∈ N r 6 p + q on a : X r Cpi Cqj = Cp+q . tel que i+j=r E. 5 Dénombrement 28 3. En déduire que : n X n (Cnk )2 = C2n . k=0 Exercice 232 Soit 1. Montrer que E f un ensemble, et est une bijection. (E) = n. On pose P0 (E) l'ensemble des P1 (E) l'ensemble des parties de E de cardinal impair. Montrer que Card (P0 (E)) = Card (P1 (E)). n P Calculer ces cardinaux et en déduire la valeur de (−1)k Cnk . 2. On suppose désormais que parties de 3. a∈E P(E) → P(E) f : X 7→ X ∪ {a} si a ∈ /X X 7→ X − {a} si a ∈ X Exercice 233 E est ni et Card k=0 En utilisant la formule du binôme de Newton, montrer que n P (−1)k Cnk = 0. En k=0 P déduire la valeur de Exercice 234 E de cardinal pair et Cn2k . 062k6n Soient 0 6 p 6 n. 1. Montrer par récurrence sur n que n P p+1 Ckp = Cn+1 . k=p 2. Écrire ces égalités pour p=2 et p = 3. 3. En déduire les sommes S20 = 1.2 + 2.3 + . . . + (n − 1).n S2 = 12 + 22 + . . . + n2 S30 = 12 .2 + 22 .3 + . . . + (n − 1)2 .n Exercice 235 Exercice 236 S3 = 13 + 23 + . . . + n3 5.2 Cardinal Montrer que Z est dénombrable en utilisant l'application : ( n 7→ 2n − 1 φ:N→Z n 7→ −2n Pour A, B deux ensembles de E n > 0; sinon. si on note A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B). Pour E un ensemble ni, montrer : Card A∆B = Card A + Card B − 2Card A ∩ B. [Exercice corrigé] Exercice 237 Soit E un ensemble à Quel est le nombre de parties de [Exercice corrigé] Exercice 238 E n éléments, et A ⊂ E un sous-ensemble à qui contiennent un et un seul élément de p éléments. A? Déterminer le nombre de mots distincts que l'on peut former avec 6 voyelles et 20 consonnes, chaque mot étant composé de 3 consonnes et 2 voyelles, en excluant les mots qui renferment 3 consonnes consécutives. 5 Dénombrement Exercice 239 29 On considère les mains de 5 cartes que l'on peut extraire d'un jeu de 32 cartes. 1. Combien y a-t-il de mains diérentes ? 2. Combien y a-t-il de mains comprenant un as ? 3. Combien y a-t-il de mains comprenant au moins un valet ? 4. Combien y a-t-il de mains comprenant (à la fois) au moins un roi et au moins une dame ? Exercice 240 A, A0 , B, B 0 Soient Card (A) quatre ensembles tels que : = Card (A0 ) = a et Card A×B 1. Déterminer le nombre de bijections de (B) = Card (B 0 ) = b. sur A0 × B 0 . {A, B}, {A0 , B 0 } forment deux partitions de E , un ensemble. 0 0 bijections f : E −→ E telles que f (A) = A et f (B) = B . 2. Supposons maintenant que Déterminer le nombre de Exercice 241 A Soient et 1. Montrer que : Card B deux sous ensembles nis d'un ensemble (A ∪ B) = Card (A) + Card (B) − Card (A ∩ B). 2. Montrer par récurrence que si (Fi )16i6n Card ( n [ est une famille de sous-ensembles nis de E alors : Fi ) 6 i=1 avec égalité si les Exercice 242 Fi n X Card (Fi ) i=1 sont deux à deux disjoints. 1 6 k 6 n. Soient E. Déterminer le nombre de k -uplets (i1 , . . . , ik ) tels que 16 i1 < . . . < ik 6 n. 5.3 Divers Exercice 243 et f 1. ( principe des bergers ) une surjection de E sur F Soient E, F F ensemble ni, vériant : ∀y ∈ F, Card (f −1 Montrer que E est alors un ensemble ni et Card 2. ( deux ensembles avec (y)) = p (E) = pCard (F ). principe des tiroirs ) Soient α1 , α2 , . . . , αp , p élements distincts d'un ensemble E , répartis entre une famille de n sous-ensembles de E. Si n<p montrer qu'il existe au moins un ensemble de la famille contenant au moins deux éléments parmi les αi .(on pourra raisonner par l'absurde) Exercice 244 P P Montrer par récurrence sur n (−1)k+1 Exercice 245 k=1 Card (Ai1 n que si A1 , . . . , An ⊂ E alors Card (A1 ∪. . .∪An ) = ∩ . . . ∩ Aik ). 16i1 <...<ik 6n alors que : Soit pn (k) le nombre de permutations de {1, ..., n} ayant k n X k=0 Interpréter. kpn (k) = n!. points xes, montrer 6 Arithmétique dans Exercice 246 30 Z Soit E un ensemble de cardinal E en n des partitions de parties à m nm ∈ N∗ , Indication (n, m) ∈ (N∗ )2 , et Pn,m l'ensemble éléments chacune. Montrer que : Nn,m = card(Pn,m ) = ( où (nm)! . n!(m!)n : on peut procéder par récurrence.) Exercice 247 L'histoire : n personnes apportent chacune un cadeau à une fête, et chacun tire au sort un cadeau dans le tas formé par tous les présents apportés. Quelle est la probabilité qu'au moins une personne reparte avec son cadeau ? Que devient cette probabilité quand le nombre de personnes devient très grand, i.e. : n → ∞? (On remarquera que l'intuition met en évidence deux eets contradictoires : plus de personnes c'est plus de proba qu'une personne ait son cadeau car... il y a plus de personnes, mais c'est aussi plus de cadeaux, donc une proportion plus élevée de cadeaux acceptables). Soit Sn = σ({1, . . . , n}). On dit Ai = {σ ∈ Sn /σ(i) = i} On note 1. Calculer Card 2. Exprimer (Ai ). Sn − Dn 3. En déduire Card Ai . en fonction des (Dn ) (on pourra utiliser l'exercice 244). 4. Déterminer la limite de Exercice 248 σ ∈ Sn est un dérangement si ∀i ∈ {1, . . . , n} σ(i) 6= i. Dn l'ensemble des dérangements. que et Card Dn Card Sn . (on rappelle que xn ) n! lim (1 + x + . . . + n→+∞ = ex ). un ensemble de cardinal n, < une relation d'équivalence sur 2 2 classes d'équivalences et r couples (x, y) ∈ E tels que x<y. Montrer que n 6 kr. Soit E 6 Arithmétique dans Combien 15! Z 13 du nombre 1001000 . 96842 = 256 × 375 + 842, déterminer, sans 96842 par chacun des nombres 256 et 375. Sachant que l'on a le reste de la division du nombre [Exercice corrigé] Soient 1. n − 1|nm − 1 ; 2. (n − 1)2 |nm − 1 généralement, Soit 2n m>1 et n>2 si et seulement si n − 1|m. a un entier relatif quelconque, − 1) est divisible par 6. pair, donner le reste de sa division par [Exercice corrigé] Exercice 255 7n + 1 8. démontrer que le nombre est divisible par Quel est le plus petit entier naturel qui, divisé par tivement pour reste 7, 14, 17 et 23 ? faire la division, des entiers ; montrer que : Démontrer que le nombre n k admet-il de diviseurs ? Trouver le reste de la division par Exercice 253 a(a Exercice 254 avec 6.1 Divisibilité, division euclidienne Exercice 249 [Exercice corrigé] Exercice 250 [Exercice corrigé] Exercice 251 Exercice 252 E, 8 si n a(a2 − 1) et, plus est impair ; dans le cas 8, 15, 18 et 24, donne respec- 6 Arithmétique dans Exercice 256 y Exercice 257 divise 31 Z Montrer que si x y et sont des entiers naturels tels que √ . Application : démontrer, par l'absurde, que Montrer que ∀n ∈ N 2 x2 divise y2, alors x n'est pas rationnel. : n(n + 1)(n + 2)(n + 3) est divisible par n(n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4) 24, 120. est divisible par [Exercice corrigé] Exercice 258 Exercice 259 quelconque et Trouver tous les entiers relatifs On considère le nombre p tels que m = 2n p, n2 + n + 7 dans lequel n soit divisible par m et p, S la somme Le diviseur d'une division est égal à 13. désigne un entier naturel un nombre premier. Dresser la liste des diviseurs de lui-même, et calculer, en fonction de Exercice 260 Exercice 261 n m, y compris 1 et m de tous ces diviseurs. 45 ; le reste est le carré du quotient. Calculer le dividende entier naturel. n Trouver le plus petit entier naturel telle que le développement décimal de 1/n admette une plus petite période de longueur 5, c'est-à-dire 1/n = 0, abcde abcde ab . . . a, b, . . . , e ∈ {0, 1, 2, . . . , 9}. Exercice 262 a, b , c , d Les nombres étant des éléments non nuls de Z, avec dire si les propriétés suivantes sont vraies ou fausses, en justiant la réponse. 1. Si a divise 2. S'il existe b et c, u et v a est premier avec 4. Si a divise 5. Si 19 6. Si a est multiple de 7. Si 4 ne divise pas 8. Si a divise 9. Si 10. Si 5 divise 12 ab, divise b b et 2 b2 , 2 11. Si 12 divise b 12. Si 91 divise ab, Exercice 263 19 alors b b bc, a alors b − c, et a divise divise a ou et est multiple de alors b ou c c, 2 4 divise b. a divise c b alors 19 b et si divise , alors E1 ∩ E2 Exercice 264 = |d|. . c. b. alors a+c est multiple de b + d. est impair. alors a ne divise pas c. . 36 divise b2 . 91 divise a ou 91 divise b. On dénit les trois ensembles suivants : 1 6 i, j 6 3, 2. Ecrire b 3 divise d, E1 = {7n , n ∈ N} E2 = {n ∈ N tel que n E3 = {28n , n ∈ N} 1. Pour alors pgcd (a, b) est premier avec 25 alors au + bv = d alors ne divise pas , alors divise b, a. est multiple de entiers tels que 3. Si b+c c2 − 2b alors est multiple de déterminer si on a l'inclusion sous la forme Montrer que si r d'entiers alors il en est de même 4} Ei ⊂ Ej . E = {n ∈ N , P(n)}. Montrer que E1 ∩ E2 = E3 . s sont deux nombres entiers naturels somme de deux carrés pour le produit rs. et 6 Arithmétique dans Exercice 265 n −4 Exercice 266 n −p Exercice 267 2 divise 2 2 Soit n 32 Z un entier relatif. Montrer que soit divise n2 , soit 8 divise n2 − 1, soit 8 . Étant donnés deux nombres relatifs est divisible par Montrer que si n ou 3, 1. Soit montrer que n par 4 n, n5 − n l'entier tout est divisible par 5. n.(n + 1), n.(n + 2) et (n + 3. (x, y) montrer, par récurrence, que pour 1. Pour tout couple de nombres réels n∈N est pair, soit 3. Montrer que parmi les trois entiers , il y en a exactement deux qui sont divisibles par ∗ np n un entier naturel dont le reste de la division euclidienne par 5 vaut n2 + 1 est divisible par 5. n ∈ N∗ . Soit montrer que soit n'est jamais égal à 2. Montrer que pour tout entier naturel Exercice 269 1).(n + 2) Exercice 270 p et est un entier naturel somme de deux carrés d'entiers alors le [Exercice corrigé] Exercice 268 n 8. reste de la division euclidienne de 2 8 on a la relation n n (∗) x − y = (x − y). n−1 X xk y n−1−k . k=0 Indication : on pourra écrire de deux manières diérentes la quantité y(xn −y n )+(x−y)xn . (a, b, p) des entiers éléments de N. En utilisant la formule (∗), montrer que s'il existe ∗ un entier l ∈ N tel que b = a + pl, alors pour tout n ∈ N , il existe un entier m ∈ N tel n n que b = a + pm. 2. Soit a, b, p des entiers éléments de N, en utilisant la question 2, montrer que si a − b est divisible par p, p−1 X ak bp−k−1 3. Soient k=0 est aussi divisible par a−b est divisible par n+1 divisible par p . p. En déduire, à l'aide de la question 2 et de la formule (∗), que si pn i.e. il existe un entier l ∈ N tel que a − b = l.pn , alors ap − bp est [Exercice corrigé] Exercice 271 Exercice 272 11 Exercice 273 Calculer Soit reste modulo de 20002000 a, b ∈ Z2 a2 − b 2 . modulo 11 2500 et 7 divise 3. trouver un critère de divisibilité par 1. 7 divise 2. 11 3. 6 divise divise Montrer que pour tout 3 2 n+2 +2 6n+3 + 32n+1 5n3 + n sont divise 105 8 10 510 + 10 5 2n+1 11 3. 7 22225555 + 55552222 ; 105 Exercice 274 modulo dont les restes modulo 1. Montrer que 2. montrer que que 7 puis par n>0 : 6. 510 5 ; et 2 respectivement. Donner le 6 Arithmétique dans 4. 8 divise 33 Z 5n + 2.3n−1 + 1 Exercice 275 . 1. Déterminer la somme des chires de la somme des chires de la somme 3500 . des chires de 2. On se donne 51 nombres compris entre 1 100. et Montrer que parmi ces nombres il y en a nécessairement au moins deux tels que l'un divise l'autre. Montrer que l'on peut toujours trouver un ensemble de 50 nombres compris entre entre 1 et 100 ne vériant pas la propriété de divisibilité ci-dessus. Exercice 276 Exercice 277 Exercice 278 Exercice 279 Exercice 280 Exercice 281 Trouver les entiers positifs Montrer que pour chaque n tels que n ∈ N, 4 n−1 ne divise pas Montrer que pour chaque entier positif Trouver tous les entiers positifs Quel est le chire des unités de a divise n, 49 tels que 19971997 n2 + 1. divise a10 + 1 10 n2 + 1. 23n+3 − 7n − 8. est divisible par 10. ? Montrer que : 3k − 1, alors 5k + 1 est aussi de cette forme. Le carré d'un entier est de la forme 3k ou 3k + 1, mais jamais de la forme 3k + 2. Le carré d'un entier est de la forme 4k ou 4k + 1, mais jamais de la forme 4k + 2 ni forme 4k + 3. Le cube de tout entier est de la forme 9k , 9k + 1 ou 9k + 8. de la 1. Si un entier est de la forme 6k + 5, alors il est nécessairement de la forme que la réciproque est fausse. 2. Le carré d'un entier de la forme 3. 4. 5. 6. Si un entier est à la fois un carré et un cube, alors c'est une puissance sixième, et il est de la forme Exercice 282 1. 2. 3. 7k ou 7k + 1. Déterminer les entiers n∈N tels que : n|n + 8. n − 1|n + 11. n − 3|n3 − 3. Exercice 283 Exercice 284 Soit k ∈ Z. Déterminer les entiers n ∈ N∗ tels que (n|2k + 1 et n|9k + 4). ∀(a, b) ∈ N × N∗ il existe un unique r(a) ∈ {0, . . . , b − 1} tel qu'il existe q ∈ N avec a = bq + r(a). 2 1. En utilisant ceci pour b = 13, déterminer les entiers n ∈ N tels que 13|n + n + 7. 2 2 2. Si a ∈ N et b = 7, déterminer les valeurs possibles de r(a ) (on rappelle que r(a ) doit appartenir à {0, . . . , b − 1}). 2 2 2 Montrer alors que ∀(x, y) ∈ N (7|x + y ) ssi (7|x et 7|y). 3. Montrer qu'un entier positif de la forme 8k + 7 ne peut pas être la somme de trois carrés Montrer que d'entiers. Exercice 285 1. Montrer que le reste de la division euclidienne par 8 du carré de tout nombre impair est 1. x2 = 4[8]. 2 2 2 Soient a, b, c trois entiers impairs. Déterminer le reste modulo 8 de a + b + c et celui de 2(ab + bc + ca). En déduire que ces deux nombres ne sont pas des carrés puis que ab + bc + ca non plus. 2. Montrer de même que tout nombre pair vérie 3. 4. [Exercice corrigé] x2 = 0[8] ou 6 Arithmétique dans Exercice 286 Exercice 287 de Z. 34 Z 6.2 Sous-groupe de Montrer qu'il est équivalent dans Z de dire Z m divise n, ou 1. Montrer que l'intersection de deux sous-groupes de Caractériser le sous-groupe aZ ∩ bZ. 2Z ∩ 3Z ; nZ ⊂ mZ. Z est un sous-groupe Caractériser les sous-groupes suivants : 5Z ∩ 13Z ; 2. Montrer que toute intersection de sous-groupes de 5Z ∩ 25Z. Z est un sous-groupe de Z. Caractériser l'intersection d'une famille nie de sous-groupes. Caractériser les sous-groupes suivants : 17 \ 2n Z ; 4Z ∩ 6Z ∩ 8Z ∩ 19Z ∩ 35Z. n=1 Exercice 288 2Z ∪ 3Z. Est-ce un sous-groupe de Z ? S n 7Z ∪ 49Z ; 5Z ∪ 45Z ; 28 n=1 2 Z. Ces ensembles sont-ils 1. Déterminer 2. Déterminer : Z? des sous-groupes de 3. Trouver une condition nécessaire et susante pour qu'une réunion de deux sous-groupes de Z soit un sous-groupe de Exercice 289 1. Soit A contenant A Z. une partie non vide de n'est pas vide. Soit H Z; montrer que la famille des sous-groupes une partie contenant A. Montrer l'équivalence des conditions suivantes : i) H est l'intersection des sous-groupes de ii) H est le plus petit sous-groupe de iii) H est l'ensemble des sommes nies d'éléments de dans qui contiennent qui contient Z A, A, A ou d'éléments dont l'opposé est A. Si ces conditions sont vériées on dit que 2. Soient Z mZ et nZ deux sous-groupes de H Z. est le sous-groupe engendré par A. Montrer que mZ + nZ = {mu + nv | u, v ∈ Z} a) est un sous-groupe de b) contient mZ et Z, nZ, c) est contenu dans tout sous-groupe de d) Si mZ + nZ = dZ, Z que peut-on dire de 3. Déterminer les sous-groupes engendrés par : qui contient mZ et nZ. d? 14Z ∪ 35Z ; 4Z ∪ 8Z ∪ 6Z ∪ 64Z ; 2Z ∪ 3Z ; 4Z ∪ 21Z ; 5Z ∪ 25Z ∪ 7Z ; {70, 4}. Exercice 290 6.3 Pgcd, ppcm, algorithme d'Euclide Calculer le pgcd des nombres suivants : 1. 126, 230. 2. 390, 720, 450. 3. 180, 606, 750. [Exercice corrigé] 6 Arithmétique dans Exercice 291 35 Z 1. Calculer le ppcm des nombres : 108 et 144 ; 128 et 230 ; 6, 16 et 50. a > 1 et b > 1 b est da0 b0 . 2. Montrer que si ppcm de a et 3. Montrer que si Exercice 292 a, b, c sont des entiers de pgcd 1, sont des entiers supérieurs à ppcm(a, b, c) d et, si on pose a = da0 ; b = db0 , le on a : = ppcm(ppcm(a, b), c). Déterminer les couples d'entiers naturels de pgcd 18 et de somme 360. De même avec pgcd 18 et produit 6480. [Exercice corrigé] Exercice 293 Si a, b, c, d sont des entiers supérieurs à 1, montrer que l'on a : (a, b, c, d) = ((a, b), (c, d)) où ( , ) désigne le pgcd . Exercice 294 1. Soient a, b, c des entiers relatifs tels que (a, b) 6= (0, 0), montrer que pour que l'équation ax + by = c ait une solution divise (x, y) en entiers relatifs x et y, il faut et il sut que le pgcd de a et b c. 2. Résoudre en entiers relatifs les équations suivantes : 7x − 9y = 1, 7x − 9y = 6, Exercice 295 11x + 17y = 5. Soient 1. Montrer que et pgcd (a b deux entiers tels que + b, a − b) = 1 ou a>b>1 = 1, montrer que pgcd (a + b, ab) = 1, 3. Si pgcd (a, b) = 1, montrer que pgcd (a + b, a2 + b2 ) = 1 Calculer par l'algorithme d'Euclide : comme combinaison linéaire de [Exercice corrigé] Exercice 297 Exercice 298 18480 Déterminer le pgcd de et et pgcd (a, b) ou 2. 18480 ∧ 9828. En déduire une écriture de 9828. 99 099 et 43 928. Déterminer le pgcd de 153 527 et 245 479. Déterminer l'ensemble de tous les couples (m, n) tels que 955m + 183n = 1. [Exercice corrigé] Exercice 299 Calculer, en précisant la méthode suivie, a = pgcd(720, 252) ainsi que deux entiers u et v tels que = 1. 2, 2. Si pgcd (a, b) Exercice 296 84 a b = ppcm(720, 252) 720u + 252v = a. 6 Arithmétique dans Exercice 300 36 Z Démontrer : a ∧ (b1 b2 ) = 1 ⇔ (a ∧ b1 = 1 et a ∧ b2 = 1), puis par récurence : a ∧ (b1 . . . bn ) = 1 ⇔ ∀i = 1, . . . , n a ∧ bi = 1. Exercice 301 Démontrer pour m, n ∈ N∗ : am ∧ bn = 1 ⇒ a ∧ b = 1. Exercice 302 Exercice 303 Déteminer deux entiers naturels connaissant leur somme, a = 1 111 111 111 Notons et b = 123 456 789. 1. Calculer le quotient et le reste de la division euclidienne de 2. Calculer p= 1008, et leur pgcd, 24. a par b. pgcd(a, b). 3. Déterminer deux entiers relatifs u v et au + bv = p. tels que [Exercice corrigé] Exercice 304 deux entiers (m > n > 0) et a > 2 un entier. Montrer que le m n r reste de la division euclidienne de a − 1 par a − 1 est a − 1 où r est le reste de la division m n d euclidienne de m par n, et que le pgcd de a − 1 et a − 1 est a − 1, où d est le pgcd de m et Soient m et n n. Exercice 305 [Exercice corrigé] Exercice 306 Résoudre dans Z : 1665x + 1035y = 45. Montrer qu'il n'existe pas d'entiers Exercice 307 m + n = 101 m Soit 1. Si pgcd (m, 4) et =2 n et et pgcd (n, 4) = 2, 3. Montrer que pour chaque entier n, 30 et n n tels que pgcd (m, n) =3 montrer que pgcd (m n, 6 m et deux entiers positifs. 2. Montrer que pour chaque entier 4. Montrer que si m divise + n, 4) = 4. 3 n − n. divise n5 − n. sont des entiers impairs, m2 + n2 est pair mais non divisible par 5. Montrer que le produit de quatre entiers consécutifs est divisible par 4. 24. 6. Montrer que si pgcd (a, b) = 1, alors + b, a − b) ∈ {1, 2}, pgcd (2a + b, a + 2b) ∈ {1, 3}, 2 2 pgcd (a + b , a + b) ∈ {1, 2}, 2 2 pgcd (a + b, a − 3ab + b ) ∈ {1, 5}. pgcd (a Exercice 308 Exercice 309 Trouver une CNS pour que (u0 , v0 ) ∈ Z2 ax + b ≡ 0 mod n ait une solution. 1. Calculer pgcd (18, 385) par l'algorithme d'Euclide, en déduire un couple 2 solution de l'équation 18u + 385v = 1, avec (u, v) ∈ Z . 2. Fournir enn l'ensemble des solutions entières de 18u + 385v = 1; 18u + 385v = 3; 54u + 1155v = 3; 54u + 1155v = 5. 6 Arithmétique dans Exercice 310 Trouver 37 Z a b et entiers naturels tels que 1. a + b = 2070 2. a2 + b2 = 5409 et ppcm(a, b) = 360 (on pourra commencer divise pgcd (5409, 360) et considérer ensuite diérents cas). Exercice 311 Exercice 312 et ppcm (a, b) = 9180 ; 35x ≡ 7 mod 4; 22x ≡ 33 mod 5 Résoudre dans Z les équations : Résoudre dans Z le système suivant : S: par montrer que pgcd (a, b) x ≡ 4 mod 6 x ≡ 7 mod 9 On recherchera d'abord une solution particulière. Exercice 313 Exercice 314 1. Résoudre dans 2. Résoudre dans Z2 divise Z2 Résoudre dans c) a Exercice 318 y 2 + 4xy − 2 = 0. les équations suivantes : divise b) d) 42n + 37 et . Quelles sont les valeurs possibles pour Exercice 317 x3 ≡ 3 mod 9. 5x2 + 2xy − 3 = 0 ; 17x + 6y = 1 118x + 35y = 1 Montrer que si x2 ≡ 2 mod 6; les équations : les équations suivantes : a) Exercice 315 a 13 Exercice 316 Z 27x + 25y = 1 39x + 26y = 1 7n + 4, n? pour une valeur de Trouver pgcd (−357, 629) et trouver des entiers et y tels que et trouver des entiers x et pgcd(−357, 629) Trouver pgcd (2183, 6313) =d x n donnée, alors = −357x + 629y y tels que d = 2183x + 6313y Supposons pgcd (a, b) =d et soit x0 et y0 des entiers tels que d = ax0 + by0 . Montrer que : 1. pgcd (x0 , y0 ) 2. x0 et y0 = 1, ne sont pas uniques. Exercice 319 Soit a, b , c des entiers. 1. Montrer que pgcd (ca, cb) 2. Montrer que pgcd (a 2 , b ) = (pgcd(a, b))2 . 3. Montrer que si pgcd (a, b) 4. Montrer que pgcd (a, bc) 6. Montrer que pgcd (a, b) =1 et si = 1 ⇐⇒ 5. Montrer que si pgcd (b, c) Exercice 320 = |c| pgcd(a, b). 2 =1 c divise pgcd(a, b) 12, alors pgcd (c, b) = 1. = pgcd(a, c) = 1. alors pgcd (a, bc) = pgcd(a, b)pgcd(a, c). = pgcd(a + b, ppcm(a, b)). En divisant un nombre par même nombre par a, il a obtenu 3 8, un élève a obtenu 4 pour reste ; en divisant ce pour reste. Qu'en pensez-vous ? Le fort en calcul de la classe, qui ne fait jamais d'erreur, a divisé le millésime de l'année par 29, il a trouvé 25 pour reste ; il a divisé le même millésime par quelle année cela se passait-il ? 69, il a trouvé 7 pour reste. En 6 Arithmétique dans Exercice 321 Exercice 322 38 Z Trouver deux nombres sachant que leur somme est leur PPCM par leur pgcd est 581 et que le quotient de 240. Trouver les solutions entières de l'équation : 102x − 18018y = 18. Combien y a-t-il de solutions telles que Exercice 323 Exercice 324 x y et soient compris entre entre 0 et 4000 ? 12 ; les quotients successifs obtenus 8, 2 et 7. Trouver ces deux nombres. Le pgcd de deux nombres est de ce pgcd par l'algorithme d'Euclide sont Trouver les couples de nombres a et b, divisibles par 3, dans le calcul vériant les propriétés 7560, et si on augmente chacun de ces nombres d'un tiers de sa valeur, nombres obtenus est 84. suivantes : leur ppcm est le pgcd des deux Exercice 325 Un terrain rectangulaire dont les dimensions en mètres a et b sont des nombres 3024 m2 . Calculer son périmètre sachant que le pgcd de a et b est 6. Combien entiers, a pour aire y a-t-il de solutions possibles ? Exercice 326 1. Dans variant de 2. Dans 0 Z/nZ, à n−1 Z/nZ, x̄, classe Z/5Z, Z/6Z, Z/8Z. écrire l'ensemble des multiples de dans chacun des cas suivants : de x, pour x montrer l'équivalence des trois propositions : x̄ est inversible ; x et n sont premiers entre eux ; iii) x̄ engendre Z/nZ, c'est à dire que i) ii) 3. La classe de 18 est-elle inversible dans l'ensemble des multiples de Z/49Z ? x̄ est Z/nZ. Si oui, quel est son inverse ? (On pourra utiliser le théorème de Bézout). Exercice 327 Résoudre dans 1. 91x − 65y = 156. 2. 135x − 54y = 63. 3. 72x + 35y = 13. Exercice 328 Résoudre dans 1. 31x − 13y = 1. 2. 31x − 13y = −1. Application : Z les équations suivantes : N les équations suivantes : Au bord d'une piscine pleine d'eau, on dispose d'une cuve xe de 31 litres munie à sa base d'un robinet de vidange, et d'un seau de 13 litres. Expliquer comment opérer pour obtenir exactement 1 litre dans le seau. Exercice 329 Exercice 330 Résoudre dans N l'équation 77x + 105y = 2401. Dans un pays nommé ASU, dont l'unité monétaire est le rallod, la banque nationale émet seulement des billets de 95 rallods et des pièces de 14 rallods. 1. Montrer qu'il est possible de payer n'importe quelle somme entière (à condition bien sûr que les deux parties disposent chacune d'assez de pièces et de billets). 2. On suppose que vous devez payer une somme S, que vous avez une quantité illimitée de pièces et de billets, mais que votre créancier ne puisse pas rendre la monnaie. Ainsi, il est S = 14, mais pas si S = 13 ou si S = 15. . . Montrer qu'il est toujours possible de payer si S est assez grande. Quelle est la plus grande valeur de S telle qu'il soit impossible de payer S ? possible de payer si 6 Arithmétique dans Exercice 331 15z = 1997 Exercice 332 39 Z Trouver tous les points à coordonnées entières du plan d'équation N3 ? 6x + 10y + . Combien y a-t-il de solutions dans 2. Trouver tous les points à coordonnées entières de la droite de l'espace 4x − 2y − z − 5 = 0 d'équations . x + 3y − 4z − 7 = 0 x + 3y − 5z − 5 = 0 Même question avec la droite 4x − 2y + z + 13 = 0 Exercice 333 Exercice 334 1 1. Résoudre dans N et dans Z . l'équation 1 1 1 + = x y 15 Un coq coûte pièce. Quelqu'un a acheté 5 pièces d'argent, une poule 3 pièces, et un lot de quatre poussins 100 volailles pour 100 pièces ; combien en a-t-il acheté de chaque sorte ? Exercice 335 les suites an et a et b deux nombres entiers relatifs. On note d bn n ∈ N, à valeurs dans Zde la manière suivante : Soient leur pgcd. Construisons a0 = a b0 = b et pour tout de an par n ∈ N, on pose an+1 = bn et bn+1 = r où r est le reste de la division euclidienne bn . 1. Montrer que si dn est le pgcd de an et bn 2. Déduire de la questionh précédente que alors d dn est également le pgcd de est le pgcd des nombres an et an+1 bn et bn+1 . pour tout n ∈ N. 3. Montrer que la suite bn est strictement décroissante. Que peut-on en déduire ? 4. Déduire de ce qui précède que pour tout couple d'entiers relatifs d'entier relatifs (u, v) (a, b) il existe un couple tel que : d = au + bv. 6.4 Nombres premiers, nombres premiers entre eux Exercice 336 a, b Soient des entiers supérieurs ou égaux à 1. (2a − 1)|(2ab − 1) ; 2. (2a − 1) ∧ (2b − 1) = (2a∧b − 1) ; 3. (2a − 1 premier ) ⇒ (a premier 1. Montrer : ). [Exercice corrigé] Exercice 337 des entiers Démontrer que, si a+b et [Exercice corrigé] Exercice 338 a et b sont des entiers premiers entre eux, il en est de même ab. 29x − 11y = 1 dans Z. l'équation 29x − 11y = 5. Déduire Résoudre l'équation On considère maintenant de ce qui précède une solution particulière de cette équation, puis en donner la solution générale. 6 Arithmétique dans Exercice 339 Soit 1. Montrer que p 40 Z un nombre premier. ∀i ∈ N, 0 < i < p on a : Cpi p. est divisible par 2. Montrer par récurence que : ∀p ∈ N∗ , premier , ∀a on a ap − a p. est divisible par [Exercice corrigé] Exercice 340 (x, y, z) ∈ N3 1. Soit . Montrer que : x2 + y 2 = z 2 ⇔ ∃(x0 , y 0 , z 0 ) ∈ N3 , ∃n ∈ N tq 0 0 0 pgcd(x , y , z ) = 1 2 2 2 x0 + y 0 = z 0 x = nx0 et y = ny 0 et z = nz 0 . 2. Soit (x, y, z) ∈ N3 x2 + y 2 = z 2 . tels que x (a) Montrer que x (b) On suppose y et On suppose que pgcd (x, y, z) =1 ne sont pas de mêmes parité. y pair et impair. On pose : x = 2u, z − y = 2v, z + y = 2w avec (u, v) ∈ N∗ . Montrer que v w et sont premiers entre eux. (c) Montrer que x = 2mn, y = m2 − n2 , z = m2 + n2 avec m et n entiers naturels de parité diérentes. (d) Montrer que si x = 2mn, y = m2 − n2 , z = m2 + n2 alors Exercice 341 (Nombres de Fermat) x2 + y 2 = z 2 . 1. Montrer par récurence que a : 2n+k 2 2n −1= 2 ∀n ∈ N, ∀k > 1 on Y n+i k−1 −1 × (22 + 1). i=0 2. On pose 2n Fn = 2 + 1. Montrer que pour m 6= n, Fn et Fm sont premiers entre eux. 3. En déduire qu'il y a une innité de nombres premiers. [Exercice corrigé] Exercice 342 a, b , c , d Les nombres étant des éléments non nuls de Z, suivantes sont vraies ou fausses, en justiant la réponse. 1. Si a divise b et b divise 2. Si a divise b et c, alors u et v 3. S'il existe 4. Si 7a − 9b = 1 c, a alors divise a a et b c. 2b + 3c. entiers tels que alors divise au + bv = 4 alors pgcd (a, b) sont premiers entre eux. = 4. dire si les propriétés 6 Arithmétique dans 5. Si a a 6. divise et b b et a divise c 8. Si 9 divise ab 9. Si a divise b a c divise et et b a ou d, divise et si b divise a, divise 9 ne divise pas divise c, alors |a| = |b|. alors divise 12. Si a n'est pas premier avec b, alors a 1. Soit p a divise a, divise alors p 9 p∈Z alors a divise b. bc. = |b| . n'est pas premier avec b, = |ab| . cd. alors équivaut à ppcm (a, b) a Exercice 343 ab alors 11. Si modulo c premiers entre eux équivaut à ppcm (a, b) 7. Si 10. b 41 Z divise b. b b ou divise a. un nombre premier. Montrer que si ne divise pas a et donc pgcd (a, p) a∈Z n'est pas congru à 0 = 1. a ∈ Z non congru à 0 modulo p avec p premier. Montrer en utilisant le a) qu'il existe u ∈ Z non congru à 0 modulo p vériant au ≡ 1[p]. (Remarquer que cela donne un inverse de a modulo p). 2. Soit p 3. Montrer que si que n'est pas premier, il existe des éléments a, u ∈ Z non nuls modulo p tels au ≡ 0[p]. Exercice 344 1. Montrer que deux entiers non nuls consécutifs sont toujours premiers entre eux. 2. Montrer que pour tout entier naturel Exercice 345 √ p Exercice 346 (Théorème de Wilson) 1)! + 1 Exercice 347 n, pgcd((n Prouver que pour vérier qu'un entier pas de diviseurs inférieurs ou égaux à + 1)2 , n + 2) = 1. p est premier, il sut de vérier qu'il n'a . Démontrer que tout nombre premier p divise (p − . Montrer que les nombres suivants ne sont pas premiers : 4 2 1. n − 20n + 4 2. 1 (n3 4 4 3. pour + (n + 2)3 ) a + 4b 4 Exercice 348 pour Soit 1. Montrer que n ∈ N. pour n > 2. a, b > 2. X X l'ensemble des nombres premiers de la forme 4k + 3 avec k ∈ N. est non vide. 2. Montrer que le produit de nombres de la forme X est ni et on l'écrit Soit a = 4p1 p2 . . . pn − 1. Montrer par forme 4k + 3. 3. On suppose que 4k + 1 est encore de cette forme. X = {p1 , . . . , pn }. l'absurde que a admet un alors 4. Montrer que ceci est impossible et donc que X diviseur premier de la est inni. [Exercice corrigé] Exercice 349 de la conjecture : [Exercice corrigé] Exercice 350 Exercice 351 a ∈ N tel que an + 1 soit premier, n ∀n ∈ N, 22 + 1 est premier ? Soit Soit n Soient un nombre premier et a et b montrer que p ∈ {1, ..., n − 1}, ∃k ∈ N, n = 2k . montrer que Que penser ndivise Cnp . deux entiers supérieurs à 2 premiers entre eux, montrer que : ∃N0 ∈ N, ∀n > N0 , n ∈ ax + by|(x, y) ∈ N2 . 7 Polynômes Exercice 352 Exercice 353 42 6.5 Divers Résoudre en nombres entiers naturels l'équation : (x + 1)(y + 2) = 2xy. Montrer que (0, 0, 0) est le seul triplet (x, y, z) d'entiers naturels tels que l'on ait : Exercice 354 Exercice 355 x2 + y 2 = 3z 2 . Déterminer les solutions des équations : x2 − 5x − 11 ≡ 0 mod 17; cos((n2 − 8n + 2)π/7) = 1 Un groupe de N >2 personnes se réunit. Montrer qu'au moins deux personnes ont serré le meme nombre de mains. On pourra séparer les deux cas suivants : soit tout le monde a serré au moins une main, soit il existe quelqu'un qui n'a serré aucune main. 7 Polynômes 7.1 Division euclidienne Exercice 356 Q = X −1 Exercice 357 Eectuer la division euclidienne du polynôme 4 . Même exercice lorsque P = X − 2X cos(2ϕ) 2 par Soit P P = X 5 − X 4 + 2X 3 + X 2 + 4 + 1 et Q = X 2 − 2X cos(ϕ) + 1. un polynôme. Sachant que le reste de la division euclidienne de P par X − a est 1 et celui de la division de P par X − b est −1, (a 6= b), quel est le reste de la division euclidienne de P par (X − a)(X − b) ? Exercice 358 (X − 1) Exercice 359 Q=X +X +1 Exercice 360 Exercice 361 a, b ∈ Z (X − 1) Exercice 362 P (X) − 1 Exercice 363 Calculer le reste de la division euclidienne du polynôme 2 . polynôme Pour quelles valeurs de 2 par le polynôme ? m Montrer que le polynôme le polynôme P (X) − X Xn + X + 1 P = (X + 1)m − X m − 1 divise le polynôme par le est-il divisible P (P (X)) − X . n+1 Déterminer de façon à ce que le polynôme aX −bX n +1 soit divisible 2 par le polynôme . Calculer alors le quotient des deux polynômes. Existe-t-il un polynôme divise P de degré 7 tel que (X −1)4 divise P (X)+1 et (X +1)4 ? Eectuer les divisions par puissances croissantes de : Q = 1 − X, 1. P =1 2. P =1+X 3. par P =X− Exercice 364 par X3 6 + à l'ordre Q = 1 + X2 X5 12 par n, à l'ordre 5, Q = 1 − 2X 2 + X 4 à l'ordre 5. Eectuer les divisions euclidiennes de 3X 5 + 4X 2 + 1 par X 2 + 2X + 3, 3X 5 + 2X 4 − X 2 + 1 par X 3 + X + 2, X 4 − X 3 + X − 2 par X 2 − 2X + 4. [Exercice corrigé] 7 Polynômes 43 Exercice 365 Dans C[X], eectuer les X 2 − 3iX − 5(1 + i) par X − 1 + i, 4X 3 + X 2 par X + 1 + i. Exercice 366 divisions euclidiennes de Eectuer la division selon les puissances croissantes de : X 4 + X 3 − 2X + 1 par X2 + X + 1 à l'ordre 2. [Exercice corrigé] Exercice 367 Soit a et b deux nombres complexes distincts, m et n deux entiers naturels. (X − a)m et (X − b)n divisent un polynôme P , alors le polynôme Montrer que si les polynômes (X − a)m (X − b)n divise P . Exercice 368 Exercice 369 X −X +1 Exercice 370 2 Pour n ∈ N, Pour n ∈ N, quel est le reste de la division de montrer que le polynôme . Trouver le quotient si 4 (X + 1) Xn + X + b (X − a)2 ? par (X − 1)n+2 + X 2n+1 est divisible par n = 2. Trouver les polynômes P tels que P + 1 soit divisible par (X − 1)4 et P − 1 par : 1. en utilisant la relation de Bézout, 2. en considérant le polynôme dérivé Combien y a-t-il de solutions de degré [Exercice corrigé] Exercice 371 Eectuer la division de P 0. 6 7? A = X 6 − 2X 4 + X 3 + 1 par B = X3 + X2 + 1 : 1. Suivant les puissances décroissantes. 2. À l'ordre 4 (c'est-à-dire tel que le reste soit divisible par X 5) suivant les puissances croissantes. [Exercice corrigé] Exercice 372 a b Exercice 373 Exercice 374 P X +5 3 Exercice 375 [Exercice corrigé] Exercice 376 n > 1 1)X + 1 (X − 1) Exercice 377 P, Q ∈ K[X] P (1) = Q(1) = 0 Exercice 378 Déterminer et dans R tels que X2 + 2 divise Déterminer le reste de la division euclidienne de X 4 + X 3 + aX 2 + bX + 2. (sin aX + cos a)n un polynôme dont le reste de la division euclidienne par X − 2 . Quel est le reste de la division euclidienne de P par X + 4X − 5 ? Soit par est Eectuer la division euclidienne de Soit n par est 7 et X 2 − 5X + 4. nX n+1 − (n + . Soient tels que X2 + X + 1 divise P (X 3 ) + XQ(X 3 ). . Réciproque ? Quels sont les polynômes [Exercice corrigé] par . Déterminer le reste de la division euclidienne de 2 par X 5 − 7X 4 − X 2 − 9X + 9 1 X 2 + 1. P ∈ C[X] tels que P0 divise P? Montrer que 7 Polynômes 44 7.2 Pgcd Exercice 379 Calculer pgcd (P, Q) lorsque : 1. P = X3 − X2 − X − 2 2. P = X 4 + X 3 − 2X + 1 et Q = X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2, et Q = X 3 + X + 1. [Exercice corrigé] Exercice 380 5 X + X4 + X5 + Déterminer le pgcd des polynômes suivants : 3 3X + X + X 2 + 3X + 1 et X 4 + 2X 3 + X + 2, X 3 − 3X 2 − 4X − 1 et X 3 + X 2 − X − 1, 5X 4 + 9X 3 + 7X 2 + 5X + 3 et X 4 + 2X 3 + 2X 2 + X + 4 [Exercice corrigé] Exercice 381 Exercice 382 Déterminer A, B ∈ R[X] Déterminer tels que 1. (X 3 + 1)A + (X 2 + X + 1)B = 1. U, V , vériant : (?) (X −1)n U +X n V = 1. à n, satisfaisant cette égalité. En déduire Montrer qu'il existe deux polynômes : U1 et V1 de U, V degré strictement inférieur tous les polynômes Exercice 383 vériant P, Q Soient P 1. Montrer qu'alors n Exercice 384 Soit n deux polynômes premiers entre eux. et 2. Montrer de même que (?). Qm sont premiers entre eux où P +Q et PQ n, m sont deux entiers positifs. sont premiers entre eux. un entier positif. 1. Déterminer le pgcd des polynômes (X n − 1) n = 3 démontrer qu'il existe un (X − 1)3 V = X − 1. En donner un. 2. Pour Exercice 385 Exercice 386 A B A=X Exercice 387 Montrer que les éléments et (X − 1)n . couple de polynômes (U, V ) tel que (X 3 − 1)U + X 2 + X , X 2 − X , X 2 − 1 de R[X] sont premiers entre eux, mais ne sont pas premiers entre eux deux à deux. de et avec U et V de R[X] tels que AU + BV soit un − 2X − 2X + 10X − 7 et B = X 4 − 2X 3 − 3X 2 + 13X − 10. Trouver tous les polynômes 4 3 2 D des polynômes A D = AU + BV . Calculer le pgcd nômes U et V tels que 1. A = X 5 + 3X 4 + 2X 3 − X 2 − 3X − 2 2. A = X 6 − 2X 5 + 2X 4 − 3X 3 + 3X 2 − 2X et et B dénis ci-dessous. Trouver des poly- B = X 4 + 2X 3 + 2X 2 + 7X + 6. et B = X 4 − 2X 3 + X 2 − X + 1. [Exercice corrigé] Exercice 388 Exercice 389 Trouver le pgcd des trois polynômes : A = X 5 + 4X 4 + 6X 3 + 6X 2 + 5X + 2 B = X 2 + 3X + 2 C = X 3 + 2X 2 + X + 2. Soit les polynômes de R[X] pgcd : A = (X + 3)2 (X + 1)(X 2 + 1)3 B = (X + 3)2 (X + 2)2 (X 2 + 1) C = (X + 3)(X + 2)(X 2 + 1)2 . 7 Polynômes 1. Combien 45 A possède-t-il de diviseurs normalisés ? et 2. Écrire le pgcd et le ppcm de A et 1. Trouver le pgcd de et C? B. A, B 3. Écrire le pgcd et le ppcm des trois polynômes Exercice 390 B? X 24 − 1 et et C. X 15 − 1 ; le pgcd de X 280 − 1 et X 60 − 1. b bq 2. Montrer que quels que soient les entiers positifs b et q , X − 1 divise X − 1. En déduire a b r que le reste de la division de X − 1 par X − 1 est X − 1 où r est le reste de la division a b dans N de a par b. Quel est alors le pgcd de X − 1 et X − 1 ? Application : trouver le 5400 pgcd de X − 1 et X 1920 − 1. 3. P étant un polynôme quelconque de C[X], et a et b deux entiers naturels, quel est le pgcd a b de P − 1 et P − 1 ? Indication : utiliser le théorème de Bézout dans Z et dans C[X]. Exercice 391 Soit A ∈ C[X] et B ∈ C[X]. 1. A-t-on pgcd (A, B) = 1 ⇐⇒ 2. A-t-on pgcd (A, B) = pgcd(A + B, AB) ? Exercice 392 Soit n pgcd(A + B, AB) = 1 ? un entier strictement positif. 1. Démontrer qu'il existe un unique couple de polynômes n n inférieurs à n tels que (1 − X) P (X) + X Q(X) = 1. 2. Démontrer que P (1 − X) = Q(X) et 3. Démontrer qu'il existe une constante P et Q de degrés strictement Q(1 − X) = P (X). a telle que (1 − X)P 0 (X) − nP (X) = aX n−1 . En déduire les coecients de Réponse : et la valeur de a. n−1 a = −(2n − 1)C2n−2 . Exercice 393 2 P 2 P + Q = (X 2 Déterminer les polynômes P ∈ R[X] et Q ∈ + 1)2 . En déduire que l'équation x2 + y 2 = proportionnelles) dans Exercice 394 déduire d= R[X], premiers entre eux, tels que z 2 a une innité de solutions (non Z. 1. Montrer que les polynômes X − 1 et X − 2 sont premiers entre eux et en 2 3 pgcd((X − 1) , (X − 2) ) et des U et V polynômes tels que U (X − 1)2 + V (X − 2)3 = d. 2. Déterminer le polynôme P , de degré minimal, tel que le reste de la division euclidienne 2 3 de P par (X − 1) est 2X et le reste de la division euclidienne de P par (X − 2) est 3X . Exercice 395 Montrer que les polynômes complexes P = X 1998 + X + 1 et Q = X5 + X + 1 sont premiers entre eux. 7.3 Racines, décomposition en facteurs irréductibles Exercice 396 1. Montrer que le polynôme P (X) = X 5 − X 2 + 1 admet une unique racine réelle et que celle-ci est irationnelle. 2. Montrer que le polynôme Q(X) = 2X 3 − X 2 − X − 3 a une racine rationnelle (qu'on calculera). En déduire sa décomposition en produit de facteurs irréductibles dans C[X]. 7 Polynômes Exercice 397 46 P (X) = an X n + · · · + a0 Soit un polynôme à coecients entiers premiers entre eux (c'est à dire tels que les seuls diviseurs communs à tous les p si r = avec p q divise an . Exercice 398 q et P 1. Montrer que si 2. Soit λ λ∈C un polynôme de degré est irréductible dans P, une racine de −1 1). Montrer que P alors p divise a0 et q soient premiers entre eux est une racine rationnelle de P ∈ Q[X] Soit ai et n. alors il n'a que des racines simples dans Q de multiplicité strictement plus grande que est rationnel. Exercice 399 Exercice 400 C. n .Montrer 2 que nX n+2 − (n + 2)X n+1 + (n + 2)X − n admet une racine 5 4 racines du polynôme 3X − 5X + 5X − 3. Montrer que le polynôme multiple. Application : déterminer les P = (X 2 − X + 1)2 + 1. Soit 1. Vérier que i P. est racine de 2. En déduire alors la décomposition en produit de facteurs irréductibles de P sur R[X] 3. Factoriser sur C[X] et sur R[X] les polynômes suivants en produit de polynômes irréP = X 4 + X 2 + 1, Q = X 2n + 1, R = X 6 − X 5 + X 4 − X 3 + X 2 − X + 1, S = X − 13X 4 + 67X 3 − 171X 2 + 216X − 108 (on cherchera les racines doubles de S ). ductibles : 5 Exercice 401 Décomposer dans R[X], sans déterminer ses racines, le polynôme P = X 4 + 1, en produit de facteurs irréductibles. [Exercice corrigé] Exercice 402 Exercice 403 Exercice 404 Pour tout a∈R Décomposer et tout X 12 − 1 démontrer que X −a divise X n − an . en produit de facteurs irréductibles dans R[X]. A, où : A=X +X + X et B = X + X + 1, A = (X + 1)2n − X 2n − 2X − 1 et B = X(X + 1)(2X + 1), A = nX n+1 − (n + 1)X n + 1 et B = (X − 1)2 . 3n+2 Exercice 405 Prouver que 3m+1 3p B n ∈ N∗ , divise 2 Soit P ∈ Z[X] et n ∈ Z; 1. Montrer que : ∀k ∈ Z, m divise notons Exercice 406 (deg( P ) > 1). P (n + km). 2. Montrer qu'il n'existe pas de polynôme n ∈ Z, P (n) m = P (n) ; P dans Z[X], non constant, tel que pour tout soit premier. Soit Montrer qu'il existe Indications : P un polynôme de R[X] tel que P (x) > 0 pour tout x ∈ R. S, T ∈ R[X] tels que P = S 2 + T 2 (on utilisera la factorisation dans C[X]). a, b ∈ R, déterminer c, d ∈ R tels que : ab = c2 − d2 , vérier que (a2 + b2 )(c2 + d2 ) = (ac + bd)2 + (bc − ad)2 . 1. Soient 2. Résoudre le problème pour P de degré 2. 3. Conclure. Exercice 407 P C sin kθ X Exercice 408 n k=1 k n Soit θ ∈ R ; on suppose sin nθ 6= 0. Déterminer les racines du polynôme k . Vérier que ces racines sont toutes réelles. a ∈ C, P ∈ C[X] et Q ∈ C[X], premiers entre P + Q2 . Montrer que a est racine de P 0 2 + Q0 2 . Soit 2 racine double de eux. On suppose que P = a est 7 Polynômes Exercice 409 47 n ∈ N∗ , Pour quel est l'ordre de multiplicité de 2 comme racine du polynôme nX n+2 − (4n + 1)X n+1 + 4(n + 1)X n − 4X n−1 [Exercice corrigé] Exercice 410 a Pour quelles valeurs de le polynôme (X + 1)7 − X 7 − a admet-il une racine multiple réelle ? [Exercice corrigé] Exercice 411 R[X] Exercice 412 X3 + 2 Montrer que le polynôme lynôme dans et dans Dans est irréductible dans Q[X]. Factoriser ce po- C[X]. et dans R[X] C[X], décomposer les polynômes suivants en facteurs irré- ductibles. 1. X 3 − 3. 2. X 12 − 1. [Exercice corrigé] Exercice 413 R[X] Exercice 414 Dans Quelle est la décomposition de X6 + 1 en facteurs irréductibles dans C[X] ? ? Soit P le polynôme X 4 + 2X 2 + 1. Déterminer les multiplicités des racines −i, de deux façons diérentes : soit en décomposant P dérivé de P . Exercice 415 Soit le polynôme 1. Montrer que j Exercice 416 P et C[X], soit en utilisant le polynôme P = X 8 + 2X 6 + 3X 4 + 2X 2 + 1. est racine de ce polynôme. Déterminer son ordre de multiplicité. 2. Quelle conséquence peut-on tirer de la parité de 3. Décomposer dans i en facteurs irréductibles dans P? C[X] et dans R[X]. E le polynôme du troisième degré : aX 3 + bX 2 + cX + d avec a, b, c, d ∈ R et a 6= 0, et soit x1 , x2 , x3 ses trois racines dans C. Trouver un polynôme ayant pour racines x1 x2 , x2 x3 et x3 x1 . Exercice 417 Exercice 418 n Exercice 419 Exercice 420 degré 1. 2. Soit Soient Soit x 1 , x2 , x3 n ∈ N les racines de X 3 − 2X 2 + X + 3. Calculer x31 + x32 + x33 . xé. Montrer qu'il y a un nombre ni de polynômes unitaires de à coecients entiers ayant toutes leurs racines de module inférieur ou égal à Soit n>2 et Pn (X) = k=0 2 où Soit où a-t-il une racine double ? P ∈ R[X] P ∈ C[X]. scindé sur 1. Montrer qu'il en est de même de 2. Montrer que le polynôme Soit n ∈ N∗ 1. Quel est le degré de 2. Factoriser Pn P ∈ R[X]. 2 P (X ) = (X + 1)P (X) Exercice 422 1 X k. k! Résoudre les équations : P 0 P 00 = 18P Exercice 421 n P P dans et P? C[X]. P2 + 1 R à racines simples. P 0. n'a que des racines simples dans P (X) = (X + 1)n − (X − 1)n . C. 1. 7 Polynômes 48 3. Montrer que Exercice 423 ∀p ∈ N∗ p Q cotan ( k=1 Factoriser dans R[X] kπ 1 )= √ . 2p + 1 2p + 1 : 6 1. X + 1. 2. X 9 + X 6 + X 3 + 1. [Exercice corrigé] Exercice 424 7.4 Divers Montrer que pour tout n ∈ N∗ il existe un polynôme Pn et un seul tel que ∀θ ∈ R, Pn (2 cos θ) = 2 cos nθ. Montrer que que cos rπ Pn I(P ) r rationnels tels soit rationnel. Exercice 425 avec est unitaire et que ses coecients sont entiers. En déduire les Déterminer, s'il en existe, tous les idéaux idéal engendré par Exercice 426 P J de R[X] tels que : I(P ) ⊂ J ⊂ R[X], dans les cas suivants : P = X 2 + X + 1, P = X 2 + 2X + 1, Trouver un polynôme P (1) = −2 P de degré 62 P (−2) = 3 et P = X 3 + 3X − 4. tel que et P (0) = −1 [Exercice corrigé] Exercice 427 Trouver un polynôme P (0) = 1 et P de degré minimum tel que P (1) = 0 et P (−1) = −2 et P (2) = 4 [Exercice corrigé] Exercice 428 Exercice 429 Trouver les polynômes Rx pourra utiliser le polynôme Q(x) = 0 k. Soit P de R[X] P (t)dt). tels que ∀k ∈ Z R k+1 k P (t)dt = k + 1 (on (P0 , P1 , . . . , Pn ) une famille de polynômes de K[X] telle que ∀k ∈ {0, . . . , n} Montrer à l'aide d'une récurrence soigneuse que cette famille est libre. Exercice 430 Soit n ∈ N∗ ∆ est a∆(P ) + b∆(Q). 1. Montrer que xé et ( Rn [X] → Rn [X] ∆: P (X) 7→ P (X + 1) − P (X) linéaire, i.e. que ∀(a, b) ∈ R2 et . (P, Q) ∈ Rn [X] ∆(aP + bQ) = ker(∆) = {P ∈ Rn [X]/∆(P ) = 0}. 1 X(X − 1) . . . (X − k + 1). Calculer ∆(Hk ). Soient H0 = 1 et pour k ∈ {1, . . . , n} Hk = k! Soit Q ∈ Rn−1 [X]. Comment trouver P ∈ Rn [X] tel que ∆(P ) = Q. 2. Déterminer 3. 4. 5. Déterminer P pour Q = X2 6. En déduire la somme Exercice 431 tel que P (1) = 0. 12 + 22 + . . . + n2 . Résoudre l'équation d'inconnue P ∈ C[X] : P (X + 1)P (X) = −P (X 2 ). degPk = 7 Polynômes Exercice 432 A |x | . Exercice 433 n+1 49 (P, Q) ∈ Rn [X]2 de P et Q ? Soit Que dire Wn = (X 2 − 1)n , Ln = Soient 1. Donner le degré de 2. Démontrer : tels que ∃(a, A) ∈ (R+∗ )2 , ∀x ∈] − a, a[, |P (x) − Q(x)| 6 (n) 1 Wn . 2n n! Ln , son coecient dominant, sa parité, calculer Ln (1). Donner L0 , L1 , L2 . 0 ∀n > 1, (X 2 − 1)Wn = 2nXWn , en déduire : 00 0 ∀n ∈ N, (X 2 − 1)Ln + 2XLn − n(n + 1)Ln = 0. 3. Montrer ensuite : 0 ∀n > 1, L0n = XLn−1 + nLn−1 , 4. Montrer enn que les polynômes Exercice 434 (i.e. xyz 6= 0) Indication par z, Ln puis 0 0 nLn = XLn − Ln−1 . peuvent être dénis par la récurrence : (n + 1)Ln+1 = (2n + 1)XLn − nLn−1 . Montrer que si dans n > 3, l'équation xn + y n = z n n'a pas de solution non triviale C[X]. x, y, z, : on peut supposer sans facteurs communs. Dériver la relation, la multiplier étudier le degré. Exercice 435 Soit n ∈ N∗ , P ∈ C[X] de degré n, |z|=1 2ikπ Exercice 436 n P montrer : 1 . n sup |P (z)| > 1 + Indication : wk = e n+1 , montrer P (0) = 1, P (1) = 0, avec P (wk ) = (n + 1)a0. k=0 1. Lemme : Soit P ∈ C[X] non constant, z0 ∈ C, montrer que ∀ε > 0, ∃z ∈ D(z0 , ε) = {z ∈ C| |z − z0 | 6 ε}, |P (z)| > |P (z0 )| . Indications P (z0 + h) = P (z0 ) + (i) tel que P (z0 ) 6= 0. : Ecrire strictement positif hm (m) (z0 )où m=k m! P Pdeg P k est le plus petit entier On se propose de démontrer le théorème de d'Alembert-Gauss : tout polynôme non constant à coecients complexes admet une racine complexe. 2. Expliquer pourquoi le minimum de la fonction en 0, mettons D(0, R), z → |P (z)| est atteint sur un disque centré et expliquer pourquoi : ∃z0 ∈ C, |P (z0 )| = inf |P (z)| . z∈C 3. Montrer avec le lemme que Exercice 437 n ∈ N , C[X]. Exercice 438 P ∈ R[X] φ = (P ) − P P Exercice 439 K ⊆ C ∗ Soit et P (z0 ) = 0. P (X) = (X + 1)n − (X − 1)n . Quel est le degré de P? Le factoriser dans Soit que 0 2 00 Soit un polynôme dont tous les zéros sont réels et distincts, montrer n'a pas de zéro réel. un corps pour les lois usuelles sur 1. Montrer que si α est racine de 0 polynôme P avec la multiplicité C et P ∈ K[X] P de multiplicité m ∈ [1, +∞[ m − 1. alors non constant. α est racine du 8 Fractions rationnelles 2. On suppose K =R 50 et P scindé sur R. Montrer que P0 est scindé sur R (on utilisera le théorème de Rolle). Exercice 440 m, n ∈ [1, +∞[, d = Soient pgcd(m, n) et P = X m − 1, Q = X n − 1, D = d X − 1 ∈ C[X]. 1. (a) Montrer que si x∈C y ∈ C est racine de D de d). Q et alors x est racine de A, B ∈ C[X] tels que toute racine de A est racine de B. Peut-on A divise B ? Même question si les racines de A sont simples. en déduire alors y est racine commune de (a) Soient (b) Montrer que les racines de Exercice 441 D et C et sur 2. Montrer que P1 est irréductible sur 3. Montrer que P2 est réductible sur 4. Montrer que P3 est irréductible sur complexes de P Exercice 443 P Soit Q R. (on utilisera que √ 3 2∈ / Q). Z. Z. Déterminer toutes les racines sachant que deux d'entre elles ont 6 pour produit. 8 Fractions rationnelles Décomposer les fractions rationnelles suivantes : 3 X3 + 1 sur C X3 X3 − 1 puis sur sur sur C sur 2. Décomposer R en remarquant que X7 + 1 (X 2 + 1)(X 2 + X + 1) Exercice 444 R R X2 + X + 1 (X − 1)2 (X + 1)2 1 (X 3 − 1)2 sur F (jX) = F (X) R 3X 5 + 2X 4 + X 2 + 3X + 2 sur R X4 + 1 1 sur C puis sur R 2n X +1 X3 + X sur R (X 2 + X + 1)2 1. Décomposer 2X 3 +X 2 −X+1 X 2 −3X+2 = D. P1 = X 3 −2, P2 = X 4 +4 et P3 = X 4 +4X 3 +8. P = X 4 − 5X 3 + 9X 2 − 15X + 18 ∈ C[X]. F (X) = P sont simples et en déduire que pgcd (P, Q) Soient les polynômes complexes 1. Étudier leur irréductibilité sur Exercice 442 (on Q (utiliser la dénition que D Z). et (b) Montrer que si 2. P est racine commune de pourra utiliser l'égalité de Bézout dans X 3 −3X 2 +X−4 en éléments simples sur X−1 en éléments simples sur R. R. 8 Fractions rationnelles 51 7. Décomposer 2X 3 +X 2 −X+1 en éléments simples sur R. X 2 −2X+1 4 2 X +2X +1 en éléments simples sur R. X 2 −1 X en éléments simples sur R. X 2 −4 5 4 X +X +1 en éléments simples sur R. X 3 −X 5 4 X +X +1 en éléments simples sur R. X(X−1)4 8. Décomposer X 5 +X 4 +1 en éléments simples sur (X−1)3 (X+1)2 3. Décomposer 4. Décomposer 5. Décomposer 6. Décomposer R. X 7 +3 9. Décomposer en éléments simples sur R. (X 2 +X+2)3 (3−2i)X−5+3i 10. Décomposer en éléments simples sur C. X 2 +iX+2 X+i 11. Décomposer en éléments simples sur C. X 2 +i X 12. Décomposer en éléments simples sur C. (X+i)2 13. Décomposer 14. Décomposer 15. Décomposer 16. Décomposer 17. Décomposer 18. Décomposer 19. Décomposer 20. Décomposer [Exercice corrigé] Exercice 445 X 2 +1 en éléments simples sur R et sur C. X 4 +1 X en éléments simples sur R et sur C. X 4 +1 2 X +X+1 en éléments simples sur R et sur C. X 4 +1 5 X +X+1 en éléments simples sur R et sur C. X 4 −1 5 X +X+1 en éléments simples sur R et sur C. X 6 −1 3 X −2 en éléments simples sur R et sur X 4 (X 2 +X+1)2 X en éléments simples sur R et sur (X 2 +1)(X 2 +4) X 2 −3 (X 2 +1)(X 2 +4) en éléments simples sur Décomposition en éléments simples Φ= [Exercice corrigé] Exercice 446 Décomposition en éléments simples [Exercice corrigé] Exercice 447 [Exercice corrigé] Exercice 448 Exercice 449 Exercice 450 Soient formule de Taylor en a a et b pour et sur C. C. 2x4 + x3 + 3x2 − 6x + 1 . 2x3 − x2 2x5 − 8x3 + 8x2 − 4x + 1 Φ= . x3 (x − 1)2 Φ= Décomposition en éléments simples R C. 4x6 − 2x5 + 11x4 − x3 + 11x2 + 2x + 3 . x(x2 + 1)3 1 . (X − a)n (X − b)n f (X) = (X − a)n F (X), décomposer F sur R. deux réels distincts et Donner une CNS sur f ∈ C(X) F (X) = pour qu'il existe On appelle valuation une application g ∈ C(X) En utilisant la tel que f = g0. v : C(X) → Z ∪ {∞} telle que : λ ∈ C∗ V v(λ) = 0, v(0) = ∞, ∃a ∈ C(X) : v(a) = 1 ∀(f, g) ∈ C(X)2 , v(f g) = v(f ) + v(g) ∀(f, g) ∈ C(X)2 , v(f + g) > min(v(f ), v(g)) (avec les convention évidentes les valuations de C(X) k + ∞ = ∞, ∀k > 1 : k∞ = ∞, 0∞ = 0, etc.) Déterminer toutes et montrer la formule (la somme portant sur toutes les valuations) : ∀f ∈ C(X) − {0}, X v v(f ) = 0. 9 Propriétés de 52 R Deuxième partie ANALYSE 1 Exercice 451 9 Propriétés de R 9.1 Les rationnels Q r∈Q 1. Démontrer que si 2. Montrer que √ et x 6∈ Q alors r + x 6∈ Q et si r 6= 0 r.x 6∈ Q. 2 6∈ Q, 3. En déduire : entre 2 nombres rationnels il y a toujours un nombre irrationnel. (On pourra utiliser la propriété : pour tout réel [Exercice corrigé] a > 0, il existe un entier n tel que n > a.) Exercice 452 Les nombres suivants sont-ils des rationnels ? des décimaux ? √ a = 1/3, b = 1/15, c = 1/25, d = 1/125, e, f = 0, 333 · · · 3 · · · , g = 2, h = 0,123 456 789 123 456 789 123 · · · , i = 0,123 456 789 101 112 131 4 · · · , j = π , k = 13/7, l = 27/17. √ 2 Dans le plan xOy , on porte sur Ox une suite de points a1 , a2 , . . . , an , . . . et sur Oy une suite de points b1 , b2 , . . . , bn , . . . , Exercice 453 (Un procédé géométrique d'approximation de ) (i) a = 2 b = 1 (ii) a = (iii) a b = 2 construites de la manière suivante : et 1 , an−1 +bn−1 , 2 1 n (le rectangle de côtés n n an et bn a pour aire 2). an et bn . Démontrez successivement que : ∀n, bn < an ; (an )n∈N décroissante ; (bn )n∈N croissante. Calculez an − bn en fonction de an−1 − bn−1 et an . Montrez que l'on a l'inégalité : 1. Représentez cette suite de rectangles de côtés 2. 3. (an−1 − bn−1 )2 . an − b n < 4 a1 , a2 , . . . , a6 . Combien de décimales exactes de 2 obtenez-vous à chaque pas ? Utilisez l'inégalité précédente pour montrer que le nombre 4. Calculez les premiers termes de la suite √ de décimales exactes obtenues double Exercice 454 Exercice 455 √ juste avant grosso modo 1 − 13 − 13 − 13 . Expliquer le résultat. √ On considère les nombres rationnels inférieurs à 2. Y a-t-il √ un nombre rationnel 2, plus grand que tous les nombres rationnels inférieurs à 2 ? Calculer avec une calculette : 1 3 + 13 + 13 à chaque pas. et Une suite de nombres rationnels a-t-elle pour limite un nombre rationnel ? Une suite de nombres décimaux a-t-elle pour limite un nombre décimal ? Exercice 456√ √ a b a+ b Exercice 457 p(x) = P Soient Montrer que et deux rationnels positifs tels que √ a et √ b soient irrationnels. est irrationnel. n i=0 Soit 1. Montrer que si p ai x i . α a une racine rationnelle alors β 2. On considère le nombre √ 2+ √ ai sont des entiers. α divise a0 et β divise an . On suppose que tous les 3. En calculant son carré, montrer que ce carré est racine d'un polynôme de degré 2. En déduire, à l'aide du résultat précédent qu'il n'est pas rationnel. 9 Propriétés de 53 R [Exercice corrigé] Exercice 458 Trouver sous la forme périodiques sont donnés par : _ _ 3, 14 14 ... ; Exercice 459 0, 99 9 ... ; 1. Soit p des rationnels q x dont les dévelopements décimaux _ 3, 149 9 ... Nn = 0, 1997 1997 . . . 1997 (n fois). Mettre Nn sous la forme p, q ∈ N∗ . 2. Soit M = 0, 1997 1997 1997 . . . . . . Donner le rationnel dont l'écriture décimale est p avec q M. P = 0, 11111 . . .+0, 22222 . . .+0, 33333 . . .+0, 44444 . . .+0, 55555 . . .+ 0, 66666 . . . + 0, 77777 . . . + 0, 88888 . . . + 0, 99999 . . . 3. Même question avec : [Exercice corrigé] Exercice 460 Exercice 461 [Exercice corrigé] Exercice 462 Montrer que l'ensemble Montrer que Soit a ∈ R, {r3 ; r ∈ Q} de R. ln 3 est irrationnel. ln 2 montrer : ∃(p, q) ∈ Z × N ; a − ∗ Indication est dense dans : considérer les parties fractionnaires de p 1 6 2. q q 0, a, 2a, ..., qa et la partition [0, 1q [, [ 1q , 2q [, ...[ q−1 , 1[ q [0, 1[. Exercice 463 Montrer que l'ensemble des nombres dyadiques : na o , (a, k) ∈ Z × N 2k est dense dans Exercice 464 R. 9.2 Maximum, minimum, borne supérieure... Le maximum de 2 nombres x, y (c'est-à-dire le plus grand des 2) est noté max(x, y). De même on notera min (x, y) le plus petit des 2 nombres max(x, y) = x + y + |x − y| 2 et min(x, y) = x, y . Démontrer que : x + y − |x − y| . 2 Trouver une formule pour max (x, y, z). [Exercice corrigé] Exercice 465 {un , n ∈ N} Déterminer la borne supérieure et inférieure (éventuellement innies) de : n −n en posant un = 2 si n est pair et un = 2 sinon. A= [Exercice corrigé] Exercice 466 Déterminer (s'ils existent) : les majorants, les minorants, la borne supérieure, la borne inférieure, le plus grand élément, le plus petit élément des ensembles suivants : 1 n ∗ [0, 1] ∩ Q , ]0, 1[∩Q , N , (−1) + , n ∈ N . n [Exercice corrigé] 9 Propriétés de Exercice 467 54 R Soit 1. Montrer que 1 I = x∈R |−2<x+ 62 . 2x I est la réunion de deux intervalles. 2. Déterminer (s'ils existent) : les majorants, les minorants, la borne supérieure, la borne inférieure, le plus grand élément, le plus petit élément de Exercice 468 Les ensembles suivants ont-ils une borne supérieure, un plus grand élément, une borne inférieure, un plus petit élément, dans 1. [0, 3[, 2. {0} ∪ ]1, 2], 3. D ∩ [0, 1/3], 4. {x | ∃n ∈ N, x = 1/n}, 5. {x ∈ Q | x2 < 2}. Exercice 469 I. D, dans Q, dans R, On considère l'ensemble des nombres de la forme (si la question se pose) ? 1+ n1 , où n décrit l'ensemble des entiers strictement positifs. Cet ensemble est-il majoré ? Minoré ? A-t-il un plus petit élément ? Un plus grand élément ? Justier vos réponses. Exercice 470 Étant donné un ensemble A ⊂ R, écrire avec des quanticateurs les propriétés suivantes : 1. 10 est un majorant de A, 2. m est un minorant de A, 3. P n'est pas un majorant de 4. A est majoré, 5. A n'est pas minoré, 6. A est borné, 7. A n'est pas borné. A, Exercice 471 E Exercice 472 E = { cos n | n ∈ N } Exercice 473 A B y B x6y sup A Exercice 474 a n−1/n ∗ avec n ∈ N . L'ensemble E admet-il n+1/n une borne inférieure, une borne supérieure, un plus grand élément, un plus petit élément ? Soit l'ensemble des réels de la forme Soient de on ait ∗ 1 n Soit et i Soit et inf B R et sup E . x de A sup A 6 inf B . telles que pour tout existent et que et tout ij (i,j)∈I×J une famille non vide et bornée de réels ; comparer : inf (sup aij ) Exercice 475 inf E deux parties non vides de . Démontrer que Soit ; calculer A avec sup(inf aij ). j j une partie majorée de R i d'au moins deux éléments et x un élément de A. sup(A \ {x}) = sup A. 1. Montrer que si x < sup A, 2. Montrer que si sup(A \ {x}) < sup A, Exercice 476 Soient alors alors x = sup A. A et B deux parties bornées de R. On note A+B = {a+b | (a, b) ∈ A×B}. 1. Montrer que sup A + sup B 2. Montrer que sup(A + B) = sup A + sup B . est un majorant de A + B. 9 Propriétés de 55 R [Exercice corrigé] Exercice 477 Soit A et B deux parties bornées de 1. A ⊂ B ⇒ sup A 6 sup B , 2. B ⊂ A ⇒ inf A 6 inf B , 3. sup A ∪ B = max(sup A, sup B), 4. sup(A + B) < sup A + sup B , 5. sup(−A) = − inf A, 6. sup A + inf B 6 sup(A + B). R. Vrai faux ou ? [Exercice corrigé] Exercice 478 Donner la borne supérieure et la borne inférieure (si elles existent) de l'en- semble : D= n − n1 ∗ |n ∈ N . n + n1 Cet ensemble admet-il un maximum, un minimum ? Exercice 479 Soient n ∈ N∗ et a1 6 a2 6 ... 6 an , n inf x∈R n X |x − ai | . k=1 Exercice 480 f : R → R f (x) = x − 3x f = (f, 0), f = (f, 0) Exercice 481 a = sup A a Exercice 482 A = Q ∩ ]0, 1[ a, b ∈ R Soit où : max + 3 , min − Si nombres réels. Calculer : . Tracer les graphes des fonctions f, |f |, f+ , f− . , montrer qu'il existe une suite d'éléments de A qui converge vers . Réciproque. Soit dans R+ et + . On considère les applications suivantes de A : q−p p 7→ ; q q+p f: g: p aq + bp 7→ q p+q Déterminer la borne supérieure et la borne inférieure de Exercice 483 entiers vériant A l'ensemble 0 < p < q. Soit 1. Montrer que 2. Déterminer Exercice 484 Montrer que bornée. Soit A et sup A −3 et majorée par g(A). x= 2p2 −3q pour p2 +q un = n+2 n+1 On pose Ap = supn>p un (Bp )p∈N est bornée et que cos nπ , 3 calculer p L et et Bp = inf n>p un . une suite croissante l. ∀ε > 0, ∃p ∈ N, ∀n > p, un > l − ε ∀ε > 0, ∀p ∈ N, ∃n > p, un < l + ε 3. Interpréter ces propriétés. Énoncer des propriétés analogues pour (un ) si L = l? q q = p + 1). 2. Montrer que : 4. Que peut-on dire de et 2. (pour la borne supérieure on pourra prendre Soit (un )n∈N une suite bornée. (Ap )p∈N est une suite décroissante L = limp→∞ Ap et l = limp→∞ Bp . 1. Dans le cas particulier où et de des nombres réels qui peuvent s'écrire est minorée par inf A f (A) L. Démontrez-les. 9 Propriétés de Exercice 485 56 R x Soient et y deux réels strictement positifs. On pose x+y a= 2 Montrer que a, g, h, q Exercice 486 xy A et A∪B B r q= x deux parties non vides bornées de est bornée et que 2. Enoncer un résultat analogue pour 1 2 (x + y 2 ) 2 et y. R. sup(A ∪ B) = max(sup(A), sup(B)). inf(A ∪ B). A∩B? 3. Qu'en est-il pour Exercice 487 2xy h= x+y sont rangés dans un ordre indépendant de Soient 1. Montrer que g= √ 9.3 Divers n Démontrer par récurrence sur que pour tout n>2 l'implication [x > −1, x 6= 0] ⇒ [(1 + x)n > 1 + nx] est vraie. Exercice 488 P Soient a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ∈ R, les ai n'étant pas tous nuls. Soit p(x) = n 2 (a + xb ) i . Montrer que le discriminant de cette équation du second degré est 6 0. En i=1 i déduire que : n !1/2 !1/2 n n X X X ai bi 6 a2i b2i , i=1 i=1 i=1 et que Exercice 489 Exercice 490 Exercice 491 n X (ai + bi )2 !1/2 6 i=1 n X a2i !1/2 + i=1 n X b2i !1/2 . i=1 Deux entiers naturels distincts peuvent-ils vérier la relation Résoudre l'équation Si a b et √ 4 41 + x + √ 4 41 − x = 4, x ab = b a ? étant un réel positif. > 0, montrer que : √ √ √ a + b 6 2 a + b. sont des réels [Exercice corrigé] Exercice 492 Soient x = (x1 , . . . , xn ) et y = (y1 , . . . , yn ) ∈ Rn . On note kxk∞ = max16i6n |xi |. kxk1 = Pn i=1 |xi | et Montrer que dans les deux cas on a : Exercice 493 kx + yk 6 kxk + kyk. Pout tout x∈R on note 1. Tracer les graphes des fonctions E(x) sa partie entière et x 7→ E(x) et {x} sa partie décimale. x 7→ {x}. E(x) + E(y) 6 E(x + y), E(x + n) = E(x) + n pour tout ∗ tout n ∈ N . 2. Montrer les relations suivantes : n ∈ Z, E E(nx) n 3. Déterminer = E(x) pour lim E(x) et lim{x} lorsque x → −1+ x → −1 ? limites lorsque et x → −1− . Ces fonctions ont-elles une 9 Propriétés de Exercice 494 Exercice 495 Exercice 496 57 R Pour tout x, y ∈ R montrer que : x2 + λy 2 . λ a et b a/b. Soit deux nombres réels On note 1. Montrer que a−b E(x) et de vériant : la partie entière d'un réel −1 < a < 4 et − 3 < b < −1. x. ∀(x, y) ∈ R2 E(x) + E(y) 6 E(x + y) 6 E(x) + E(y) + 1. E(x) + E(−x) pour x ∈ R. E(nx) ). n 2 Soit f : R → R croissante telle que ∀(x, y) ∈ R f (x+y) = f (x)+f (y). Montrer 3. Montrer que Exercice 497 λ>0 2xy 6 Donner un encadrement de 2. Calculer et ∀n ∈ N∗ et ∀x ∈ R E(x) = E( que 1. ∀n ∈ N f (n) = nf (1). 2. ∀n ∈ Z f (n) = nf (1). 3. ∀q ∈ Q f (q) = qf (1). 4. ∀x ∈ R f (x) = xf (1) (on pourra utiliser la densité de des rationnels de plus en plus proches de Q dans R pour encadrer x par x). [Exercice corrigé] Exercice 498 Exercice 499 Exercice 500 Soient n ∈ N∗ , et (x1 , x2 , ..., xn ) ∈ Rn tels que n P xi = i=1 n P x2i = n. Montrer que i=1 ∀i ∈ {1, ..., n}, xi = 1. Soient n ∈ N∗ , et (x1 , x2 , ..., xn ) ∈ [0, 1]n , montrer que : n n Y X (1 − xi ) > 1 − xi . i=1 Soit A une partie de R i=1 vériant : A 6= ∅, ∀x ∈ A, ∃εx > 0, ]x − εx , x + εx [⊂ A, ∀x ∈ R : (∀ε > 0, ]x − ε, x + ε[∩A 6= ∅) ⇒ x ∈ A. Montrer que A = R. Exercice 501 Montrer : ∀n > 1, ∀x ∈ R, Exercice 502 Exercice 503 n−1 X E(x + k=0 Soient A et B deux parties denses de k ) = E(nx). n R, AB et A+B de la réciproque. Démontrer que : √ √ √ ∀n ∈ N∗ , E( n + n + 1) = E( 4n + 2). sont-elles denses ? Étude 10 Suites 58 10 Suites 10.1 Découverte Exercice 504 1. Dessiner les suites suivantes : n2 − 25 = 2 2n + 1 = (−1)n 1 = cos n n = cos n (a) un (b) un (c) un (d) un (e) u1 = 1 ; u2 = 2 ; u3 = 3 ; u4 = −1 ; un = 2 pour n > 5. (−1)n (prendre 10 cm comme unité sur Oy ) un = 2 n +1 nπ un = cos 6 1 un = sin √ (prendre 1 cm comme unité sur Oy ) n un = n 2 + 1 1 √ (pour n > 2) un = n + (−1)n n (f ) (g) (h) (i) (j) (prendre 2 cm comme unité sur vn = 1 | cos n| n Oy ) (n en radians) 2. Classer les dessins par paquets en précisant vos critères. 3. Pour chaque suite, pouvez-vous trouver l et n tels que |un − l| < 1 1 ou ? Mettre en 10 100 relation avec le classement précédent. 4. Les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux ? (a) Une suite à termes positifs qui tend vers 0 est décroissante à partir d'un certain rang. (b) Si une suite a une limite strictement positive, tous ses termes sont strictement positifs à partir d'un certain rang. Réciproque ? Exercice 505 • • • Si Si Si 10.2 Convergence Soit (un )n∈N une suite de R. Que pensez-vous des propositions (un )n converge vers un réel l alors (u2n )n et (u2n+1 )n convergent vers l. (u2n )n et (u2n+1 )n sont convergentes, il en est de même de (un )n . (u2n )n et (u2n+1 )n sont convergentes, de même limite l, il en est de même [Exercice corrigé] Exercice 506 [Exercice corrigé] Exercice 507 Montrer que toute suite convergente est bornée. Montrer que la suite (un )n∈N dénie par un = (−1)n + 1 n n'est pas convergente. [Exercice corrigé] Exercice 508 Étudier la suite un = an −bn , an +bn a et b étant donnés dans R∗+ . suivantes : de (un )n . 10 Suites 59 Exercice 509 Les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux ? 1. Si une suite positive est non majorée, elle tend vers +∞. 2. Si une suite d'entiers converge, elle est stationnaire. 3. Si une suite a un nombre ni de valeurs, elle converge si et seulement si elle est stationnaire. 4. Une suite est convergente si et seulement si elle est bornée. 5. Si une suite n'est pas majorée, elle est minorée. Exercice 510 Soit l un nombre réel. Peut-on dire qu'une suite qui vérie ∀ε ∈ ]0, 1[, ∃N ∈ N, ∀n > N, |un − l| < ε converge vers l? Exercice 511 Exercice 512 Exercice 513 Exercice 514 Construire une suite au moins des suites (vn ) et (wn ) un = vn wn vn + wn ) (resp. convergente et telle que l'une diverge. Vrai ou faux : il existe une suite (un ) telle que (un+1 − un ) tend vers 0 et qui diverge. Encadrer la suite (un ) un = dénie par Pn 1 k=1 n2 +k2 . Que peut-on en déduire ? 1. Que peut-on dire d'une suite qui vérie limn→∞ nun = 0 ? 2. Que peut-on dire d'une suite qui vérie limn→∞ nun = 1 ? 3. Que peut-on dire d'une suite qui vérie limn→∞ nun = +∞ ? Exercice 515 k Application Exercice 516 D Exercice 517 ? points de : Étudier Montrer qu'une partie D est dense dans un+1 un = R ssi tout réel est limite d'une suite de . Soit 1. Montrer que vers k ∈ R+ , que peut-on dire d'une suite (un ) qui vérie limn→∞ 1·2···n . un = 1·4···(3n−2) Étant donné A une partie bornée de x = sup(A) R ssi ( x majore A et x un réel. et il existe une suite (xn )n∈N de A qui converge x). 2. Énoncer un résultat analogue pour Exercice 518 √ √ inf(A). Étudier la convergence des suites : n2 + n + 1 − n sin(n) n2 + 1 n [Exercice corrigé] Exercice 519 1 + (−1)n n n 2n+1 P k=1 1 2 n +k P 1 n−1 1 cos( √ ) n k=0 n+k Montrer qu'une suite d'entiers qui converge est stationnaire à partir d'un certain rang. [Exercice corrigé] Exercice 520 Soit Hn = 1 + 1 1 + ... + . 2 n 1. En utilisant une intégrale, montrer que 2. En déduire que 5. Conclusion ? 1 1 6 ln(n + 1) − ln(n) 6 . n+1 n ln(n + 1) 6 Hn 6 ln(n) + 1. 3. Déterminer la limite de 4. Montrer que ∀n > 0 Hn . un = Hn − ln(n) est décroissante et positive. 10 Suites 60 [Exercice corrigé] Exercice 521 Exercice 522 Exercice 523 Exercice 524 Montrer qu'une suite monotone dont une suite extraite converge est convergente. Montrer que (un ) converge ssi (u2n ), (u2n+1 ), (u3n ) convergent (leurs limites n'étant pas nécessairement égales). Etudier la convergence de la suite Soit 1. montrer que 2. Calculer unq q un entier au moins égal à un+q = un , ∀n ∈ N. et unq+1 . En déduire un = (−1)n 2. Pour tout que la suite un n+1 . n n ∈ N, on pose un = cos 2nπ . q n'a pas de limite. [Exercice corrigé] Exercice 525 (u ) Exercice 526 Exercice 527 Soit (un )n∈N une suite réelle prenant toute les valeurs rationnelles. Montrer que n n∈N n'admet pas de limite. Soit (un )n∈N une suite réelle telle que lim u2n = λ. n→∞ Que dire de (un )n∈N ? 1. Donner un exemple de suite bornée divergente, puis de suite divergente telle que ∀k ∈ N, lim xn+k − xn = 0. n→∞ 2. Donner un exemple de suite divergente qui a une seule valeur d'adhérence (i.e. telle qu'il existe une seule extraction φ 3. Donner un exemple de suite Exercice 528 Exercice 529 telle que (xn )n∈N xφ(n) converge). divergente telle que Que peut-on dire des nombres réels ∀n ∈ N∗ , a − et b converge. si 1 1 6b6a+ ? n n (un ) dénie par ( 0 un = 67 + 1/n Étudier la suite a ∀k > 2, (xnk )n∈N : si n est premier sinon . Si cette suite converge, montrer que sa limite est inférieure à 72. Étudier la convergence de cette suite. Exercice 530 En étudiant les suites Exercice 531 2. (un ) dénie par : √ p u1 = 2 et un = 2 − un−1 . On donne la suite (u2n ) et (u2n+1 ), montrer que la suite (un ) est convergente. 1. Soit (un ), (vn ), (wn ) trois suites telles que pour n assez grand on ait vn 6 un 6 wn . On suppose que (vn ) et (wn ) sont convergentes, et on note v = lim vn et w = lim wn . Montrer que pour tout ε positif, on a v − ε 6 un 6 w + ε pour n assez grand (théorème d'encadrement ). Que peut-on en déduire si v = w ? Soit (un ) une suite convergente de limite l . Montrer que la suite u 1 + u2 + · · · + u n n l. Pour cela, encadrer un vn = est convergente et a pour limite en déduire un encadrement de vn . à ε près pour n assez grand, et 10 Suites 61 Exercice 532 N∗ telles que Soit α un α = limn→∞ nombre irrationnel positif et pn . Montrer que qn (pn ) et (qn ) deux suites d'éléments de lim qn = lim pn = +∞. n→∞ Exercice 533 Exercice 534 Exercice 535 Étudier la suite n→∞ un = ln(1 + ln(2 + ln(3 + · · · + ln(n − 1 + ln n) · · · ))). n > 1, l'équation xn + xn−1 + x2 + x − un . Étudier la suite (un ). Montrer que pour unique racine positive ; on la note n+1 n =0 admet une Un ivrogne part à un instant donné d'un point donné. À chaque seconde, il fait un pas dans une direction inconnue (et qui peut changer de façon arbitraire à chaque pas). Comme il se fatigue, ses pas sont de plus en plus courts. Peut-on prévoir qu'au bout d'un certain temps il restera à moins d'un mètre d'une certaine position si on admet que la longueur de son n-ième 1. 1/n 2. 1/n2 pas est : mètre ? mètre ? 10.3 Suites dénies par une relation de récurrence Exercice 536 √ 1 + un si n∈ Soit N∗ . (un ) la suite réelle dénie par récurrence en posant 1. Montrer que (un ) 2. Montrer que (un ) converge vers le nombre réel positif l u0 = 1 et un+1 = est croissante et majorée. qui vérie l2 − l − 1 = 0 et calculer l. Exercice 537 Exercice 538 Etudier la suite (un ) dénie par 1 un+1 = un (u2n − 3un + 4) ∀n > 0. 2 Étudier les suites : √ 1. u0 = 0 et un+1 = un + 2. 2. u0 ∈ R et un+1 = un − u2n . Exercice 539 (Examen 2000) On considère la fonction f : R −→ R dénie par x3 2x 1 + + f (x) = 9 3 9 et on dénit la suite (xn )n>0 1. Montrer que l'équation en posant x0 = 0 x3 − 3x + 1 = 0 et xn+1 = f (xn ) pour possède une solution unique α est l'unique 3. Montrer que suite (xn ) α ∈]0, 1/2[. 3 f (x) = x est équivalente à l'équation x − 3x + 1 = 0 et en déduire solution de l'équation f (x) = x dans l'intervalle [0, 1/2]. 2. Montrer que l'équation que n ∈ N. f (R+ ) ⊂ R+ et que la fonction f et en déduire que 0 6 xn < 1/2 est croissante sur R+ . En déduire que la est croissante. 4. Montrer que f (1/2) < 1/2 5. Montrer que la suite [Exercice corrigé] (xn )n>0 converge vers α. pour tout n > 0. 10 Suites 62 Exercice 540 Soit a ∈ R. On considère la suite (un ) dénie par u0 = a et un+1 = eun − 2 pour n > 0. 1. Étudier cette suite si a = 0. 2. Étudier cette suite si a = −10. 3. Étudier cette suite si a = 3. a. 4. Généraliser en discutant selon la valeur de Exercice 541 1. u0 = −4. 2. u0 = −2. 3. u0 = 2. 4. u0 = 3. Étudier la suite dénie par Exercice 542 Exercice 543 Exercice 544 Exercice 545 10 Exercice 546 Exercice 547 Exercice 548 Exercice 549 Exercice 550 Exercice 551 Étudier la suite dénie par u0 = 0 un+1 = e−un Étudier la suite dénie par un+1 = cos un Étudier la suite dénie par un+1 = un+1 = et Étudier la suite dénie par −8 approchée à (un ) u3n dans les cas suivants : 10 un+1 = 1 + et u0 = 0. u0 = −8. et 2u3n +7 3(u2n +1) près de la racine réelle du polynôme (un −3)2 . 4 u0 = 2. X + 3X − 7. et En déduire une valeur 3 −u2n −un +24 pour n > 0. 6 3 2 − 13 un − 19 un + 3 pour − 15 u2n − 16 un + 33 pour 10 Étudier la suite dénie par u0 = 0 et un+1 = Étudier la suite dénie par u0 = 0 et un+1 = Étudier la suite dénie par u0 = 0 et un+1 = Étudier la suite dénie par u0 = 0 et un+1 = ln(e − 1 + un ). Discuter suivant les valeurs de Soient a et b u0 la nature de la suite 1. Montrer qu'il existe une valeur de 2. Montrer que si u0 u0 n > 0. un+1 = eun − 2. deux réels strictement positifs ; on dénit une suite u0 > 0 et un+1 = n > 0. (un ) par : p aun + b pour laquelle cette suite est stationnaire. est distinct de cette valeur, (un ) est monotone et bornée. Trouver limn→∞ un . Exercice 552 Étudier suivant les valeurs données à u0 appartenant à C les suites : un − 2 un + 4 un + 2 = un + 1 −1 = un + 1 un+1 = un+1 un+1 Exercice 553 et ∀n ∈ N, un+1 1. Si f 2. Si (un ) f : [0, 1] → [0, 1]. On considère a ∈ [0, 1] et la suite (un )n∈N = f (un ). Les propriétés suivantes sont-elles vraies ou fausses : Soit est croissante, alors (un ) est croissante. f est croissante. est croissante, alors vériant u0 = a 10 Suites 63 3. Si (un ) est croissante et 4. Si (un ) converge vers une limite 5. Si f est dérivable, alors f 6. Si le graphe de 7. Si (un ) f (un ) l, f. est point xe de est au dessus de la droite d'équation l de f, alors f f (x) = −x3 + x2 − x + 1 et y = x, a ∈ [0, 1]. (un ) alors est continue en un+1 = (1 − un )2 Étudier la suite dénie par Soit l alors est croissante. est bornée. converge vers un point xe Exercice 554 Exercice 555 u = f (u ) Exercice 556 Exercice 557 f monotone, alors est croissante. l. (discuter suivant les valeurs de u0 ). u0 = a Étudier la suite dénie par et n . n+1 u0 = 0 Étudier la suite dénie par un+1 = 21 (1 + un + E(un )) et où E désigne la fonction partie entière . u0 = a 1. Étudier la suite dénie par récurrence par et un+1 = cos un , où a est un nombre réel donné. n>1 2. Étudier la suite dénie pour Exercice 558 suivant par un = cos(cos(cos(· · · (cos n) · · · ))). {z } | n fois cos 1. Étudier dans C une suite (un ) telle que ∀n ∈ N∗ , un+1 = u2n . Discuter u0 . 2. On considère dans C une suite (vn ) telle que ∀n, vn+1 = 1 2 vn + A vn où A est un nombre complexe non nul donné. Étudier l'existence et la convergence de cette suite suivant les v −a valeurs de v0 . On pourra noter a une des racines carrées de A et poser wn = n . vn +a Exercice 559 A > 0, B > 0, u0 > 0 ; A = + Bun . n+1 1. On donne de récurrence un+1 2. Étudier la suite dénie par u0 = 0 4n n+1 − un 2 + un un+1 = et étudier la suite dénie par la relation (on pourra utiliser la question précédente pour terminer). Exercice 560 On considère la suite réelle dénie par : x0 = 1 1. Montrer que xn 2. Montrer que si xn+1 = et est supérieur ou égal à (xn ) converge, sa limite l 2xn + 1. 1 pour tout l vérie l= 3. √ √ n. 2l + 1. étant dénie par l'égalité de 2), est-il possible de trouver k ∈ ]0, 1[ tel que |xn − l| 6 k|xn−1 − l|. Si oui en déduire que Exercice 561 |xn − l| 6 k n |x0 − l|. Conclure. En utilisant les méthodes de l'exercice précédent, étudier les suites dénies par : 4 + 3yn , 3 + 2yn 1 =1+ . zn y0 = 3 ; yn+1 = z0 = 1 ; zn+1 10 Suites 64 Exercice 562 Soit une suite qui vérie une relation de récurrence aun−1 + b cun−1 + d un = (1) ax+b a deux points xes cx+d −α un −α distincts, α et β , on peut écrire la relation (1) sous la forme : = k uun−1 . Calculer un −β n−1 −β u1 −α un −α en fonction de . un −β u1 −β 1. Montrer que si la transformation homographique : x 7→ y = 2. Montrer que si la transformation homographique a un seul point xe γ , on peut mettre 1 la relation (1) sous la forme : = un−11 −γ + k . Calculer un1−γ en fonction de u1 . un −γ 3. Utiliser la méthode précédente pour étudier les suites 4un + 2 , un + 3 5un − 3 c) un+1 = , un + 1 les valeurs de u1 ; préciser a) Discuter suivant un+1 = (un ) dénies par : −3un − 1 , un − 3 2un − 1 = . un + 4 b) un+1 = d) un+1 pour quelles valeurs de u1 chaque suite est dénie. Exercice 563 10.4 Limites Posons u2 = 1 − 1 et pour tout entier 22 un = (1 − Calculer un . En déduire que l'on a 1 1 1 )(1 − 2 ) · · · (1 − 2 ). 2 2 3 n lim un = [Exercice corrigé] Exercice√564 un = n − un = n 1 . 2 Calculer, lorsqu'elles convergent, les limites des suites dénies par : 2 p n2 − n Exercice 565 n+1 n > 3, un = n(n + a) − n Montrer que les suites dénies pour un = n n+1 un = n2 n nπ sin 2 2 n > 1 par : un = 1 +1 un = un = sin n − cos n3 . n n n2 +1 admettent toutes des limites que l'on calculera. Exercice 566 √ (un )n∈N la suite de nombres réels dénie en posant u0 = 0 et ∀n > 1, un+1 = 6 + un . Montrer que la suite (un )n∈N est convergente et déterminer sa limite. √ 2n ) ; bn = n 3 − sin n2 ; cn = Etudier la limite des suites suivantes : an = cos ( n! n3 + 2n n2 + (−1)n (−1)n √ ; en = (cos n) sin √ . ; dn = 3n n2 + n n Soit Exercice 567 Exercice 568 Déterminer les limites lorsque n tend vers l'inni des suites ci-dessous ; pour chacune, essayer de préciser en quelques mots la méthode employée. 2. 1 1 (−1)n−1 ; ... 1 ; − ; ; ... ; 2 3 n 2/1 ; 4/3 ; 6/5 ; . . . ; 2n/(2n − 1) ; . . . 3. 0,23 ; 0,233 ; . . . ; 0,233 · · · 3 ; . . . 1. 10 Suites 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 65 2 n−1 1 + 2 + ··· + 2 n n n2 (n + 1)(n + 2)(n + 3) n3 1 + 3 + 5 + · · · + (2n − 1) 2n + 1 − n+1 2 n n + (−1) n − (−1)n 2n+1 + 3n+1 2n + 3n √ 1/2 + 1/4 + 1/8 + · · · + 1/2n puis 2; 1 1 1 (−1)n 1− + − + ··· + 3 9 27 3n √ √ n+1− n q √ 2 2; r q √ 2 2 2 ; ... n sin(n!) n2 + 1 13. Démontrer la formule 1+22 +32 +· · ·+n2 = 16 n(n+1)(2n+1) ; en déduire limn→∞ 1+22 +32 +···+n2 . n3 [Exercice corrigé] Exercice 569 (Méthode d'Héron) vériant u0 > 0 Soit a > 0. On dénit la suite (un )n>0 par u0 un réel et par la relation 1 = 2 un+1 On se propose de montrer que (un ) tend vers a un + un √ a. . 1. Montrer que un+1 2 − a = 2. Montrer que si n>1 alors 3. En déduire que la suite 4. En utilisant la relation un+1 − 5. Si √ un > (un ) √ puis que la suite converge vers 2 √ un+1 −√ a = (un+1 − de un − a. a en fonction √ u1 − a 6 k et pour n > 1 √ 10 a. √ (un )n>1 a)(un+1 + √ √ a62 a k √ 2 a 2n−1 a) donner une majoration de . avec une précision de 8 chires après la virgule, en prenant u0 = 3. [Exercice corrigé] Exercice 570 √ est décroissante. montrer que un − 6. Application : Calculer a (un 2 − a)2 . 4un 2 On considère les deux suites : un = 1 + 1 1 + ... + ; n ∈ N, 1! n! 10 Suites 66 vn = un + Montrer que (un )n et (vn )n R\Q. 1 ; n ∈ N. n! convergent vers une même limite. Et montrer que cette limite est un élément de [Exercice corrigé] Exercice 571 Soient a b et deux réels, a < b. On considère la fonction supposée continue et monotone, et une suite récurrente (un )n f : [a, b] −→ [a, b], dénie par : u0 ∈ [a, b] et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ). f 1. On suppose que (un )n f (x) = x. est croissante. Montrer que gence vers une solution de l'équation est monotone et en déduire sa conver- 2. Application : u0 = 4 et ∀n ∈ N, un+1 = 3. On suppose que f 4un + 5 . un + 3 est décroissante. Montrer que les suites (u2n )n et (u2n+1 )n sont mono- tones et convergentes. 4. Application : u0 = Calculer les limites des suites 1 et ∀n ∈ N, un+1 = (1 − un )2 . 2 (u2n )n et (u2n+1 )n . [Exercice corrigé] Exercice 572 1. Soient a, b > 0. 2. Montrer les inégalités suivantes ( b a6 3. Soient (vn ) u0 et v0 √ Montrer que > a > 0) a+b 6b 2 ab 6 a+b . 2 : a6 et des réels strictement positifs avec √ ab 6 b. u0 < v0 . On dénit deux suites (un ) et de la façon suivante : un+1 = √ un v n et vn+1 = un + vn . 2 n ∈ N. (a) Montrer que un 6 v n (b) Montrer que (vn ) est une suite décroissante. (c) Montrer que (un ) est croissante En déduire que les suites quel que soit (un ) et (vn ) gentes et quelles ont même limite. [Exercice corrigé] Exercice 573 Soit x un réel. 1. Déterminer la limite de 2. En déduire que Exercice 574 Soit Q E(x) + E(2x) + . . . + E(nx) . n2 dans R. un = est dense n > 1. 1. Montrer que l'équation n P xk = 1 admet une unique solution k=1 2. Montrer que (an )n∈N est décroissante minorée par 1 . 2 an dans [0, 1]. sont conver- 10 Suites 67 3. Montrer que (an ) converge vers 1 . 2 [Exercice corrigé] Exercice 575 Calculer suivant les valeurs de lim Exercice 5762a + b par an+1 = x : i lim [cos(n!πx)]2m . n→∞ m→∞ Soient n h n 3 a0 et b0 et bn+1 deux réels xés. On dénit par récurrence les suites (an ) et (bn ) an + 2bn = . 3 1. Montrer que ces deux suites sont adjacentes. 2. En calculant Exercice 577 converge vers 0 Exercice 578 Exercice 579 Montrer que an + bn , Soit (un ) ε (un )n∈N On Montrer que puis séparer la somme en deux et enn choisir Déterminer les limites de nln(n) lnn (n) √ n et N ... (xn ) ). n2 . une suite réelle dont tous les termes sont non nuls et telle que : un+1 = 0. lim n→∞ un lim un = 0. Exercice 580 0. une suite qui tend vers ( on pourra xer Soit a0 + b 0 . 2 P 1 n−1 uk . pose xn = n k=0 montrer qu'elles convergent vers n→∞ Exercice 581 Étudier la suite dénie par récurrence : u0 = a > 0, un+1 = ∀n ∈ N∗ , un = on suppose que n Y (1 + k=1 (un )n∈N∗ dénie (un )n∈N dénie k ). n2 Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite par : Exercice 583 Exercice 584 Exercice 585 Exercice 586 1 + un . Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite par : Exercice 582 √ n X 1 . ∀n ∈ N, un = Cnk k=0 Soit φ:N→N bijective, telle que Soit φ:N→N injective ; montrer que lim n→∞ φ(n) n = `. Calculer `. lim φ(n) = +∞. n→∞ (un )n∈N une suite bornée. On pose vn = un+1 − un et wn = vn+1 − vn , (wn )n∈N converge. Montrer que lim wn = 0, puis que lim vn = 0. Soit n→∞ Soit (un )n∈N n→∞ ` et φ une bijection lim uφ(n) = `. une suite réelle convergeant vers (pas nécessairement strictement croissante !). Montrer que et n→∞ de N sur N. 10 Suites 68 Exercice 587 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles que : lim un + vn = lim un vn = 0. n→∞ n→∞ Montrer que lim vn = lim un = 0. Exercice 588 n→∞ Soient (un )n∈N et n→∞ (vn )n∈N deux suites réelles telles que : lim un = lim vn = +∞, lim un+1 − un = 0. n→∞ n→∞ n→∞ Montrer que E = {un − vm |(n, m) ∈ N2 } est dense dans Exercice 589 R. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites à valeurs dans [0, 1] telles que : lim un vn = 1. n→∞ Montrer que : Exercice 590 Étudier la suite lim un = lim vn = 1. n→∞ Soient (un )n∈N (wn )n∈N et (vn )n∈N n→∞ deux suites convergeant respectivement vers dénie par : n Exercice 591 1X uk vn−k . ∀n ∈ N, wn = n k=0 Soit (un )n∈N une suite bornée telle que : lim (un + n→∞ Que dire de u2n ) = 1. 2 (un )n∈N ? Exercice 592 Soit f :C→C dénie par : ∀z ∈ C, f (z) = z + |z| . 2 Étudier la suite dénie par : z0 ∈ C, ∀n ∈ N, zn+1 = f (zn ). Indication : on écrira zn = ρn eiφn ,où (ρn , φn ) ∈ R+∗ ×] − π, π[ n φ Y φ sin φ = 2 sin n cos i . 2 i=1 2 n et on utilisera : ` et L. 10 Suites 69 10.5 Équivalents Exercice 593 Exercice 594 (un ) ∼ (vn ) alors (eun ) ∼ (evn ). Donner Que penser-vous de l'énoncé suivant : si un énoncé correct. 2. Soit a ∀n ∈ N un 6= 0 et a n ) . limite de (1 + n 1. Montrer que si un réel. Déterminer la Exercice 595 si (un ) → 0 alors ln(1 + un ) ∼ un . Comparer les suites suivantes : Exercice 596 Exercice 597 u Exercice 598 an = nn , Soient bn = nln(n) , (un )n∈N Montrer qu'il existe une suite qu'on n'ait ni = o(vn ), Étude de ni dn = (ln n)n ln n et (vn )n∈N deux suites réelles de limite +∞ telles que un = o(vn ). (wn )n∈N de limite +∞ telle que un = o(wn ) et wn = o(vn ). Donner un exemple de suites n 2 cn = en , (un )n∈N et (vn )n∈N telles que un = O(vn ) mais vn = O(un ). (un )n∈N dénie par : u0 ∈ [0, 1], un+1 = u2n . Donner un équivalent de Exercice 599 un quand n → ∞. Montrer la réciproque du théorème de Césaro (i.e. 1. dans le cas où lim vn = l n→∞ lim un = l) n→∞ : et 1 un+1 − un = O( ), n 2. dans le cas où Exercice 600 utilisant vn = (un )n∈N est croissante. Étudier la suite (un )n∈N dénie par u2n , donner un équivalent de 4 on en déduira un équivalent de Exercice 601 Soit (un )n∈N vn puis de u0 = 1 un . Indication un . et ∀n ∈ N un+1 = un + : on montrera que 2 . En un lim vn+1 − vn = 1, n→∞ un+1 = un + u2n . L'étudier et, en utilisant u0 ∈] − 1; 0]. Que dire dans le cas u0 ∈]0; ∞[ ? la suite dénie par 1 , en donner un équivalent dans le cas un ln(un ) (On étudiera vn = .) 2n vn = Exercice 602 Soient f et g deux formes linéaires sur un espace vectoriel E telles que f g = 0. xn f = 0 ou g = 0. Étudier la suite (xn )n∈N dénie par x0 = 1, xn+1 = 1+nx 2 . En n 1 1 yn = xn+1 − xn , en donner un équivalent. Montrer que étudiant Exercice 603 Étudier la suite (un )n∈N dénie par : π u0 ∈]0, [, un+1 = sin un . 2 Donner limx→0 Exercice 604 équivalent de 1 de . n 1 sin2 x − 1 1 ,(réponse : ) en déduire un équivalent de x2 3 Montrer que xn ∀n ∈ N∗ , ∃!xn ∈ [n, n + 1[ donc de un . x − E(x) = x12 . Donner un xn − n à l'ordre 5 en fonction solution de puis faire un développement asymptotique de u−2 n 11 Limites de fonctions Exercice 605 70 Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite (un )n∈N∗ dénie par : ∀n ∈ N∗ , un = 1 + 1 1 1 1 + ... + − − ... − 2 . 2 n n+1 n On montrera préalablement que : 1+ quand 1 1 + ... + = ln n + γ + o(1) 2 n n → ∞. 11 Limites de fonctions Exercice 606 11.1 Théorie Écrire les dénitions des limites suivantes : limx→−∞ f (x) = l, l ∈ R ; limx→−∞ f (x) = +∞ ; limx→x0 f (x) = −∞, x0 ∈ R. (On précisera sur quel type d'intervalle la fonction Exercice 607 Soit f |f | doit être dénie.) une fonction dénie sur un intervalle On suppose que limx→x0 u alors |f (x)| > . 2 Exercice 608 f f (x) = u > 0. I Démontrer qu'il existe Montrer que si une fonction f dénie sur contenant t>0 E ⊂ R 3. 0 < |x − x0 | < t est continue en est, elle aussi, continue en Exercice 609 2. dans son intérieur. tel que si x0 . Montrer que la réciproque est √ √ 1+x− 1−x 1. Démontrer que lim = 1. x→0 x√ √ 1 + xm − 1 − xm Soient m, n des entiers positifs. Étudier lim . x→0 xn 1 √ 1 Démontrer que lim ( 1 + x + x2 − 1) = . x→0 x 2 fonction x0 x0 alors la fausse. [Exercice corrigé] Exercice 610 (x) f une fonction de variable réelle telle que f|x| → ∞ quand x → ∞. Montrer que pour tout réel α il existe Xα tel que f (x) − |αx| > |x| si |x| > Xα . En déduire que pour tout α réel f (x) − αx → ∞ quand x → ∞. Exercice 611 Soit Soient f et g deux fonctions dénies sur ∀x ∈ R+ g(x) > 0 et R+ telles que f (x) = L 6= 0. x→∞ g(x) lim 1. Montrer que lim f (x) = 0 ⇔ lim g(x) = 0. x→∞ 2. Montrer que si Exercice 612 x→∞ L > 0, lim f (x) = ∞ ⇔ lim g(x) = ∞. x→∞ x→∞ 1. Montrer que toute fonction périodique et non constante n'admet pas de limite en 2. Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une limite nie en [Exercice corrigé] +∞. +∞. 11 Limites de fonctions Exercice 613 Soit I 71 une limite à gauche en en x0 R et x0 ∈ I. Soient f et g deux fonctions de la variable I˙ := I − {x0 }. Montrer que si f admet une limite à droite et de plus ces deux limites coïncident, alors f admet une limite un intervalle de réelle à valeurs réelles dénies sur x0 et que dont la valeur est la valeur commune des limites à droite et à gauche. Exercice 614 Soient P et Q deux polynômes à coecients réels de degré respectif 0 Etudier suivant les valeurs de d et d , et éventuellement de certains des coecients de d P et et d0 . Q, lim P (x)/Q(x). Exercice 615 x→+∞ Soit f (x) = 0. x→+∞ x lim f : R+ → R+ croissante telle que (on pourra utiliser des ε, lim f (x + 1) − f (x) = 0. x→+∞ Montrer que sommer des inégalités et utiliser la monotonie de f pour montrer qu'elle est bornée sur un segment). Comment généraliser ce résultat ? Exercice 616 11.2 Calculs Calculer lorsqu'elles existent les limites suivantes a) limx→0 x2 +2 |x| x b) limx→−∞ d) limx→Π sin2 x 1+cos x e) limx→0 g) limx→0 √ 3 1+x2 −1 x2 √ h) limx→1 x2 +2 |x| x c) limx→2 √ 1+x− 1+x2 x x2 −4 x2 −3 x+2 f ) limx→+∞ √ x+5− √ x−3 x−1 xn −1 [Exercice corrigé] Exercice 617 0<ε<1 1. Montrer que pour tout |x − 1| < et pour x ∈ R, on a : ε ⇒ |x2 + x − 2| < ε. 4 2. En déduire : Exercice 618 (x, y) lim x2 + x − 1 x→1 et lim (x2 + x − 2) cos x. x→1 a ∈ R+∗ , et [a, ∞[, on a : 1. Montrer que pour tout appartenant à ] − ∞, −a] ou à pour tout couple de nombres réels 1 1 1 | − | 6 2 |x − y|. x y a 2. En déduire que pour tout x 0 ∈ R∗ et pour tout ε>0 il existe α>0 tel que : 1 1 |x − x0 | < α ⇒ | − | < ε. x x0 3. En déduire que la fonction Exercice 619 1. Pour tout x 7→ 1 est continue en tout point de x R∗ . n entier naturel et tout couple de réels (x, y), établir la formule : n n x − y = (x − y). n−1 X k=0 xk y n−1−k . 11 Limites de fonctions 72 2. Déduire de la question précédente que pour tout entier et tout couple de réels (x, y) tel que |x| 6 a et n tout réel strictement positif a |y| 6 a, |xn − y n | 6 nan−1 |x − y|. x0 ∈ R, 3. Déduire de ce qui précède que pour tout ε > 0, et pour tout il existe α>0 tel que : |x − x0 | < α ⇒ |xn − xn0 | < ε. Conclure. D 4. Sur quel sous ensemble de R, la fonction de la variable réelle f Exercice 620 donnée par 1 − xn 1−x f (x) := est-elle dénie ? Calculer les limites de f aux bornes de D. ε>0 1. Rappeler que pour tout nombre réels il existe un entier n tel que : 1 < ε 2nπ 1 < ε. (2n + 1)π 2. Montrer que pour tout nombre réel l, et pour tout | sin x 7→ sin x1 3. En déduire que la fonction 4. Montrer que la fonction dénie par sur ε > 0, il existe x ∈] − ε, ε[ 1 1 − l| > . x 2 n'a pas de limite lorsque f (x) = x sin( x1 ) pour x x 6= 0 tend vers et Déterminer les limites suivantes : a) lim √ x→+∞ 1 2 − 2 x→1 x − 1 x −1 √ 2x + 1 − 3 √ d) lim √ x→4 x−2− 2 √ f) lim x( 1 + x2 − x) x2 + 1 − x b) r Exercice 622 e) r 1 1 c) lim+ 1 + − x→0 x x √ √ lim x2 + 1 − x2 − 1 x→+∞ On rappelle les limites : limx→0 lim x→−∞ sin x x =1 et limx→0 1−cos x x2 Calculer les limites suivantes : a) c) Exercice 623 e) lim+ x→0 √ 1 x. sin √ x x sin x x→0 1 − cos x tan x lim x 2 x→0 cos x − 1 lim b) d) f) sin 2x x→0 sin 3x lim sin x − sin 2x x→0 x2 tan x − sin x lim x→0 sin3 ( x2 ) lim Déterminer les limites suivantes, en justiant vos calculs. 0. f (0) = 0 R. Exercice 621 tel que : = 12 . est continue 11 Limites de fonctions 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 73 x+2 x→0 x2 ln x √ lim+ 2x ln(x + x) lim+ x→0 x3 − 2x2 + 3 x→+∞ x ln x √ x+1 e lim x→+∞ x + 2 ln(3x + 1) lim+ x→0 2x x x −1 lim+ x→0 ln(x + 1) x3 + 4 2 lim ln x→−∞ x + 1 1 − x2 lim + (x2 − 1) ln(7x3 + 4x2 + 3) lim x→(−1) 9. 10. 11. lim (x − 2)2 ln(x3 − 8) x→2+ x(xx − 1) x→0 ln(x + 1) lim (x ln x − x ln(x + 2)) lim+ x→+∞ 2 12. 13. 14. 15. 16. 17. ex − ex lim x→+∞ x2 − x lim (1 + x)ln x x→0+ x + 1 x lim x→+∞ x − 3 x3 + 5 x+1 x2 +1 lim 2 x→+∞ x + 2 1 ex + 1 x+1 lim x→+∞ x+2 1 lim+ ln(1 + x) ln x x→0 x−1 18. 19. 20. x(x ) x x→+∞ x(x ) (x + 1)x lim x→+∞ xx+1 p x ln(x2 + 1) lim x→+∞ 1 + ex−3 lim [Exercice corrigé] Exercice 624 Soient a, b des réels positifs. x b b lim+ E( ) = x→0 a x a E(x) ; désigne la partie entière de b x lim+ E( ) = 0. x→0 x a x. Montrer que : 11 Limites de fonctions Exercice 625 74 Calculer les limites suivantes : x−1 x m − am (x + h)n − xn ∗ ; lim (a > 0, m, p ∈ N ); lim (x ∈ R, n ∈ N∗ ) x→1 xn − 1 x→a xp − ap h→0 h r r √ 1 cos x + sin x x−x 1 . +1− − 1); limπ ; lim+ √ lim+ ( x→− 4 x→0 x→0 x x 4x + π x+x lim Exercice 626 En utilisant la dénition d'une limite, montrer que : a) lim2 (3x + 2) sin Exercice 627 x→− 3 1 3x + 2 =0; b) lim+ x→0 2 1 1 + e− x d) lim x→+∞ p 1 b) lim xE( ) ; x→+∞ x √ √ x+ x+ x √ ; x+1 c) lim+ √ x→0 1 xE( ) ; x √ √ e) lim ( x + 5 − x − 3). x→+∞ Calculer, lorsqu'elles existent, les limites suivantes : xn+1 − αn+1 , x→α xn − α n lim tan x − sin x , sin x(cos 2x − cos x) r q √ √ lim x + x + x − x, lim x→0 x→+∞ √ √ x− α− x−α √ , x2 − α 2 1 lim xE , x→0 x √ lim x→α+ ex − e2 , x→2 x2 + x − 6 lim x4 , x→+∞ 1 + xα sin2 x lim en fonction de α ∈ R. [Exercice corrigé] Exercice 629 = 2. Calculer les limites suivantes : 1 a) lim+ xE( ) ; x→0 x Exercice 628 Déterminer les limites suivantes : x 2 + sin( x1 ) en x3 − 3x2 + 5x − 3 4x4 + x2 + x − 6 √ √ 1 + sin x − 1 − sin x x 0 en 1 en 0 11 Limites de fonctions 75 tan x +4+x−2 1 − cos x x2 1 − sin x + cos x sin x + cos x − 1 tan(x + π4 ) − 1 √ 3 − 2 cos(x + π6 ) √ Exercice 630 Exercice 631 en x2 1 f (x) = e x Étudier les asymptotes de 0 0 en en π 2 0 en p x(x + 2). Montrer que 2 ln(x) < α x αxα/2 où α > 0. En déduire que Exercice 632 ln(x) = 0, α > 0. x→+∞ xα lim Calculer les limites suivantes : lim a) x→0 d) g) lim lim x→0 b) 1 − cos x x2 ax − b x a, b > 0 x Exercice 633 x→0 x2 + 2|x| x x→1 lim e) h) x7 − 1 x6 − 1 lim x→0 lim x→0 c) x sin x 1 − cos x lim x→1 f) e−ax − e−bx x i) xn − 1 n, m ∈ N∗ xm − 1 ln(1 + x3 ) x→0 x √ √ √ x− α+ x−α √ lim . x→α+ x2 − α 2 lim Calculer : 1 1 x , lim+ x ln(ex −1) . 1 x→0 2 + sin x→0 x lim ln(1 + e−x ) x , lim Exercice 634 x→∞ Calculer : lim x→0+ 1 1 − (sin x)2 (sinh x)2 . [Exercice corrigé] Exercice 635 Calculer : x , x→0 2 + sin 1 x 1 lim (ln(1 + e−x )) x , lim x→∞ [Exercice corrigé] Exercice 636 Trouver : [Exercice corrigé] Exercice 637 Trouver pour x xx ln x lim+ x x→0 x − 1 (a, b) ∈ (R+∗ )2 lim x→∞ [Exercice corrigé] : ax + b x 2 x1 . 1 lim+ x ln(ex −1) . x→0 12 Continuité et étude de fonctions Exercice 638 76 (a, b) ∈ (R+∗ )2 Trouver pour lim x→0+ : ax + b x 2 x1 . [Exercice corrigé] 12 Continuité et étude de fonctions 12.1 Continuité : théorie Exercice 639 (Partiel Novembre 96) 1. Soit Soit I un intervalle ouvert de R, f et g deux fonctions I. dénies sur a ∈ I. Donner une raison pour laquelle : lim f (x) = f (a) ⇒ lim |f (x)| = |f (a)| . x→a x→a f et g sont continues sur I . En utilisant l'implication démontrée ci-dessus, Sup(f, g) = 21 (f +g +|f −g|), et les propriétés des fonctions continues, montrer fonction Sup (f, g) est continue sur I . 2. On suppose que la relation que la [Exercice corrigé] Exercice 640 [a, b] on ait : f une fonction de [a, b] |f (x) − f (x0 )| < |x − x0 |. Soit 1. Montrer que f est continue sur 2. Montrer que l'équation introduire la fonction : Exercice 641 dans [a, b] telle que pour tout x et x0 (x 6= x0 ) [a, b]. f (x) = x admet une et x 7→ g(x) = f (x) − x). une seule solution dans [a, b]. (On pourra f une fonction continue sur ]a, b[ telle que f (]a, b[) ⊂ [a, b]. de φ(x) = f (x) − x, qu'il existe c dans [a, b] tel que f (c) = c. 1. Soit par considération de 2. Soit f une fonction continue sur [0, 12 ] tel que f (c) = f (c + 12 ). [0, 1] telle que f (0) = f (1). 3. Un mobile parcours, à vitesse continue, une distance d Montrer, Montrer qu'il existe c dans en une unité de temps. Montrer qu'il existe un intervalle d'une demi-unité de temps pendant lequel il parcourt une distance d . 2 Exercice 642 la fonction f : [a, b] −→ R une fonction continue telle que f (a) = f (b). ) − f (t) s'annule en au moins un point de [a, a+b ]. g(t) = f (t + b−a 2 2 Soit Montrer que Application : une personne parcourt 4 km en 1 heure. Montrer qu'il existe un intervalle de 30 mn pendant lequel elle parcourt exactement 2 km. [Exercice corrigé] Exercice 643 Soit f :R→R continue telle que lim f = −∞ −∞ s'annule. Appliquer ceci aux polynômes de degré impair. et lim f = +∞. +∞ Montrer que [Exercice corrigé] Exercice 644 Soit f : R → R+ 1. Montrer qu'il existe 2. Montrer que f a>0 continue telle que tel que si |x| > a f (0) = 1, lim f = 0 alors −∞ f (x) 6 est bornée et possède un maximum. 1 . 2 et lim f = 0. +∞ f 12 Continuité et étude de fonctions Exercice 645 Montrer que I un intervalle f = 1 ou f = −1. Soient de 77 R et f :I→R continue telle que ∀x ∈ I, f (x)2 = 1. [Exercice corrigé] Exercice 646 Soit f : R+ → R continue admettant une limite nie en +∞. Montrer que f est bornée. Atteint-elle ses bornes ? [Exercice corrigé] Exercice 647 m>0 Exercice 648 f Exercice 649 Exercice 650 Exercice 651 Soient qu'il existe Soit que f f g continues sur [0, 1] telles ∀x ∈ [0, 1] f (x) + m < g(x). et tel que [a, b] croissante sur ∀x ∈ [0, 1] f (x) < g(x). que et prenant toute valeur entre f (a) et f (b). Montrer Montrer est continue. Soit f :R→R Soit f continue en 0 telle que ∀x ∈ R, f (x) = f (2x). Montrer que f est constante. périodique croissante. Que dire de f? Donner un exemple de fonction continue sur [0, 1] non lipschitzienne, puis de fonction continue en un seul point, puis de fonction discontinue sur les rationnels et continue f (x) ∈ R \ Q si x ∈ R \ Q ou si x = 0, ∀x ∈ R, lim f (x + h) − f (x − h) = 0 est-elle sur les irrationnels, enn de fonction continue telle que et f (x) ∈ Q continue sur si x ∈ Q \ {0}. R? Exercice 652 Exercice 653 Une fonction telle que h→0 [0, 1] sur [0, 1] discontinue en tout point. √ 1 et 2 pour périodes. Que dire de f ? Donner un exemple de bijection de Soit f Soit f : [0, 1] → [0, 1] continue sur admettant R croissante, montrer qu'elle a un point xe. Indication : étudier E = {x ∈ [0, 1]|∀t ∈ [0, x], f (t) > t}. [Exercice corrigé] Exercice 654 f Exercice 655 f : R+∗ → R R+∗ . Soit est continue sur Soit f : R+∗ → R croissante telle que x→ f (x) soit décroissante ; montrer que x une fonction vériant : ∀x ∈ R+∗ , f (x)ef (x) = x. Donner les variations de Exercice 656 Exercice 657 Soit f puis comparer f : R+ → R f et ln au voisinage de croissante. Construire Donner un exemple d'application +∞. g : R+ → R f :R→R continue telle que f 6 g. non constante telle que : ∀x ∈ R, f (x) = f (x2 ). On suppose f Exercice 658 continue en Soit 0 et en 1, f : [0, 1] → [0, 1] montrer que f est constante. continue. Montrer que : ∀n ∈ N∗ , ∃an ∈ [0, 1], f (an ) = ann . On suppose f Exercice 659 strictement décroissante. Montrer que an Existe-t-il une bijection continue de [0, 1[ est unique et étudier la suite sur R? (an )n∈N∗ . 12 Continuité et étude de fonctions Exercice 660 78 f : [0, 1] → [0, 1] continue telle que f 2 = f (∗). [0, 1]|f (x) = x}. Montrer que Ef 6= ∅ puis que c'est un intervalle de R. Trouver toutes les solutions de (∗). Soit On note Ef = {x ∈ [Exercice corrigé] Exercice 661 Exercice 662 Soit f : [0, 1] → R continue, évaluer : n X k lim (−1) f . n→∞ n k=1 k Une fonction qui vérie la propriété des valeurs intermédiaires est-elle nécessai- rement continue ? [Exercice corrigé] Exercice 663 f n → ∞. lim f (x) = 0. Exercice 664 f ∈ C(R , R) R . Exercice 665 f [a, b] Soit uniformément continue sur vers 0 quand Montrer Soit Soit Exercice 666 telle que ∀x > 0, la suite (f (xn))n∈N tend x→∞ + uniformément continue sur R+ admettant une limite nie en +∞, montrer qu'alors f est + continue sur , montrer : ∀ε > 0, ∃k ∈ R, ∀(x, y) ∈ [a, b]2 , |f (x) − f (y)| 6 k |x − y| + ε. Soit (f, g) ∈ C([0, 1], [0, 1])2 , tel que : f g = gf. On veut montrer que f −g s'annulle par deux méthodes : (f − g)([0, 1]) est un segment ne contenant pas 0. f − g > 0 par exemple, min{x ∈ [0, 1]|f (x) = x}. remplace [0, 1] par R ? par l'absurde, utiliser le fait que par l'absurde, en examinant, si Le résultat subsiste-t-il si l'on Exercice 667 Exercice 668 Exercice 669 Soit f : [0, 1] → R Soit f f (0) = f (1). Montrer 1 1 ∗ ∀n ∈ N , ∃xn ∈ 0, 1 − , f xn + = f (xn ) . n n continue, telle que continue de R dans R, montrer que : que : lim |f (x)| = +∞ ⇔ |x|→∞ l'image réciproque de toute partie bornée est bornée. Soit f : [a, b] → R une fonction continue. On veut démontrer que sup f (x) = sup f (x). a<x<b a6x6b 1. Montrer que sup f (x) 6 sup f (x). a<x<b a6x6b supa6x6b f (x) est un majorant de f sur ]a, b[. Soit x0 ∈ [a, b] tel que f (x0 ) = supa6x6b f (x). Montrer que f (x0 ) = supa<x<b f (x) en distinguant les trois cas : x0 = a, x0 = b, x0 ∈]a, b[. Indication : Dans le cas x0 = a, par exemple, on pourra considérer la suite de réels an = a + 1/n et étudier la suite (f (an )). Soit g : [0, 1] → R la fonction dénie par g(x) = 0 si x ∈ [0, 1[ et g(x) = 1 si x = 1. Pour cela, on pourra montrer que 2. 3. Montrer que sup g(x) 6= sup g(x). 0<x<1 06x61 Quelle hypothèse est essentielle dans la propriété démontrée auparavant ? [Exercice corrigé] 12 Continuité et étude de fonctions Exercice 670 Pour tout 79 12.2 Continuité : pratique f : R \ {1/3} → R telle que f (x) = 23 x+3 . x−1 ε > 0 déterminer α tel que, ( x 6= 1/3 et |x| 6 α) ⇒ |f (x) + 3| 6 ε. Soit Que peut-on en conclure ? Exercice 671 Soit f la fonction réelle à valeurs réelles, strictement croissante dénie par x x2 f (x) = √ 8 x 1. Tracer le graphe de 2. f si si si x<1 16x64 x>4 f. est elle continue ? 3. Donner la formule dénissant Exercice 672 (sin x)/x si f −1 . Etudier la continuité de x 6= 0 [Exercice corrigé] Exercice 673 et f (x) = f (0) = 1. f f (x) = 1 R. si x∈Q et f (x) = 0 sinon. n'admet pas de limite en tout point de 2. Soit la fonction réelle dénie par Rf la fonction réelle à valeurs réelles dénie par 1. Soit la fonction réelle dénie par Montrer que de f f (x) = x si x ∈ Q et f (x) = 1 − x sinon. En quels points est elle continue ? Exercice 674 On admet que pour tout 1. Montrer que x 7→ sin x 2. En déduire que Exercice 675 6= 0, f1 (x) = 2. f2 (x) = 3. f3 (x) = xE(x) ; 4. f4 (x) = E(x) sin(πx). Exercice 676 Exercice 677 et x 6= 0, R et R. f2 (0) = 0 ; f :R→R y ∈ ] − 1, 1[ x est strictement 1 + |x| x ∈ R tel que f (x) = y . dénie par il existe un unique f (x) = Les fonctions suivantes sont-elles prolongeables par continuité sur c) f (x) = [Exercice corrigé] Étudier la continuité sur 1. f (x) = E(x) sin(x), 2. g(x) = E(x) sin(πx). Exercice 679 tout entier. des fonctions suivantes : 1 a) f (x) = sin x sin( ) ; x Exercice 678 R f1 (0) = 0 ; Montrer que l'application croissante puis que pour tout puis sur est continue sur Etudier la continuité sur 1. 0 est continue en x 7→ cos x x2 cos x1 si x sin x sin x1 si x ∈ R, | sin x| 6 |x|. Etudier la continuité de R b) f (x) = 1 ex + e−x ln ; x 2 1 2 − . 1 − x 1 − x2 des fonctions suivantes : R? 12 Continuité et étude de fonctions 1. 2. 80 p x − E(x). p g(x) = E(x) + x − E(x). f (x) = x + Exercice 680 Soit f :R→R continue en 0 telle que ∀x ∈ R f (x) = f (2x). Montrer que f est constante. [Exercice corrigé] Exercice 681 Exercice 682 1 est-elle lipschitzienne sur ]0, +∞[ ? sur [1, +∞[ ? x Soit f : [0, 1] −→ R dénie par f (0) = 0, f (x) = 1/2 − x si x ∈]0, 1/2[, f (1/2) = 1/2, f (x) = 3/2 − x si x ∈]1/2, 1[ et f (1) = 1. 1. Tracer le graphe de f . Étudier sa continuité. 2. Démontrer que f est une bijection de [0, 1] sur [0, 1]. 1 3. Démontrer que pour tout x ∈ [0, 1], on a f (x) = − x + 12 E(2x) − 12 E(1 − 2x). 2 Exercice 683 1. 2. 3. 4. La fonction Étudier la continuité des fonctions suivantes : f1 (x) = x cos x1 si x 6= 0 f1 (0) = 0 ; 1 f2 (x) = sin x sin x si x 6= 0 f2 (0) = 0 ; f3 (x) = xE(x) sur R ; f4 (x) = [x − E(x)]2 et f5 (x) = E(x) + f4 (x). Exercice 684 10 Exercice 685 2 u0 ∈ R et un+1 = cos(un ), déterminer une valeur approchée à près de l'unique réel solution de cos(x) = x. p x − E(x), où E désigne la partie entière. Soit f dénie par f (x) = E(x) + Donner le domaine de dénition de f, puis une relation entre f (x + 1) et f (x). f est-elle monotone ? f est-elle k−lipschitzienne sur [a, 1](a > 0) ? Et sur [0, 1] ? Étudier la continuité de f sur [0, 1] en utilisant la dénition. Déduisez en la continuité sur R. En étudiant la suite −5 Exercice 686 12.3 Étude de fonctions Déterminer les domaines de dénition des fonctions suivantes f (x) = r [Exercice corrigé] Exercice 687 Exercice 688 Exercice 689 2 + 3x ; 5 − 2x g(x) = √ x2 − 2 x − 5 ; h(x) = ln (4 x + 3) x7 − 3 x2 + 4 x − 1 = 0 admet au moins une 29 question pour l'équation x + 14 x17 − 7 x5 + 2 = 0. Montrer que l'équation dans l'intervalle ] − 1, 1[. Soient Même n ∈ N∗ intermédiaires que le polynôme d ∈ R+ . Démontrer en P (X) = X n − d a au moins et solution utilisant le théorème des valeurs une racine dans R. 1 En étudiant les variations de la fonction f dénie sur ]0, +∞[ par f (x) = x x , ∗ trouver le plus grand élément de l'ensemble f (N ). √ √ ∗ n En déduire que quels soient m et n appartenant à N , l'un des nombres m, m n est inférieur ou égal à √ 3 3. Exercice 690 (Partiel Novembre 96) Soit f : x ∈ R 7→ f (x) = f est majorée Sup x∈R f (x). Montrer que Déterminer [Exercice corrigé] sur R, minorée sur R. cos x . 1 + x2 12 Continuité et étude de fonctions Exercice 691 f que 81 f : [−1, +∞[→ R, 1. Soit la fonction dénie par f (x) = √ 1 . Montrer x2 +2x+2 admet une réciproque que l'on explicitera. 2. Trouver un intervalle de R sur lequel la fonction g(x) = tan(x3 ) admette une fonction réciproque (on précisera alors le domaine de dénition de cette réciproque et son image). Exercice 692 Montrer que les fonctions suivantes ne sont pas des polynômes : x → ex , x → ln x, x → √ x2 + 1, x → cos x. 12.4 Fonctions continues par morceaux Exercice 693 Soit g : [a, b] → R une fonction telle que : ∀ε > 0, ∃φ ∈ CM ([a, b], R) , ∀x ∈ [a, b], |g(x) − φ(x)| < ε. φ ∈ E ([a, b], R), Montrer que l'on peut choisir ie : ∀ε > 0, ∃φ ∈ E ([a, b], R) , ∀x ∈ [a, b], |g(x) − φ(x)| < ε. NB : CM pour continue par morceaux et E pour escalier. Exercice 694 Exercice 695 ε Donner un exemple de fonction qu'on ne puisse approcher à près par des fonctions en escaliers. On dit qu'un ensemble est dense dans un ensemble B A de fonctions dénies sur un intervalle I = [a, b] de R si : ∀f ∈ B, ∀ε > 0, ∃g ∈ A, ∀x ∈ I, |f (x) − g(x)| < ε. Le cours dit par exemple que l'ensemble des fonctions en escaliers est dense dans l'ensemble des fonctions continues par morceaux si I = [a, b]. Montrer que l'ensemble des fonctions continues anes par morceaux est dense dans l'ensemble des fonctions continues sur un intervalle I = [a, b]. Exercice 696 mément vers On dit qu'une suite f (fn )n∈N de fonctions dénies sur I = [a, b] converge unifor- si : ∀ε > 0, ∃N ∈ N, ∀n > N, ∀x ∈ I, |fn (x) − f (x)| < ε. On suppose que fn (fn )n∈N converge uniformément vers sont continues. Montrer que limite. Montrer que f la suite de rapport k; la suite est bornée et continue. On ne suppose plus que [a, b], ∀x ∈ [a, b], f sur l'intervalle [a, b], et que toutes les (fn (x))n∈N est convergente, et donner sa (fn )n (fn (x))n∈N converge uniformément mais seulement point par point (ie, est convergente vers montrer que f Exercice 697 f : [a, b] → R f (x)) ; de plus toutes les est lipschitzienne de rapport k fn ∀x ∈ sont lipschitziennes et qu'il y a converge uniforme. est à variation bornée si et seulement si : + ∃µ ∈ R , ∀d = {a = x0 , x1 , ..., xn = b} subdivision de [a, b], n X |f (xi ) − f (xi−1 )| = σ(d) 6 µ. i=1 On appelle alors V (a, x). V (a, b) = sup d subdivision σ(d) et on dénit une fonction de [a, b] dans R+ : x → x → V (a, x) est croissante x → V (a, x) − f (x). En déduire que toute fonction à variation bornée est la diérence Montrer que toute fonction monotone est à variation bornée puis que ainsi que de deux fonctions croissantes (d'où la nature de ses discontinuités). Une fonction continue, une fonction lipschitzienne sont-elles à variation bornée ? 13 Dérivabilité 82 13 Dérivabilité Exercice 698 13.1 Calculs Étudier la dérivabilité des fonctions suivantes : f1 (x) = x2 cos 1 x f2 (x) = sin x sin si f1 (0) = 0; x 6= 0 si f2 (0) = 0; x 6= 1 f3 (1) = 1. a, b ∈ R de manière à ce que la fonction f dénie √ f (x) = x si 0 6 x 6 1 et f (x) = ax2 + bx + 1 sinon Déterminer soit dérivable sur [Exercice corrigé] Exercice 700 1 x √ |x| x2 − 2x + 1 f3 (x) = x−1 [Exercice corrigé] Exercice 699 x 6= 0 si sur R+ par : R∗+ . Soit f : R∗ −→ R f (x) = x2 sin dénie par 1 . x Montrer que par continuité en 0 ; on note encore f la fonction prolongée. Montrer que 0 mais que f n'est pas continue en 0. f f est prolongeable est dérivable sur R [Exercice corrigé] Exercice 701 Calculer la fonction dérivée d'ordre n g(x) = sin2 x ; f (x) = sin x ; des fonctions f, g, h dénies par : h(x) = sin3 x + cos3 x. [Exercice corrigé] Exercice 702 f (x) = sur l'intervalle I, des fonctions : 2x − 5 + 1)(x − 3) g(x) = ln(1 + x). 2)2 (x (x − Exercice 703 (Formule de Leibnitz) n n Calculer les dérivées d'ordre montrer par récurrence que la intervalle est : (n) (uv) u et v des fonctions dérivables à l'ordre dérivée d'ordre n du produit uv sur cet Étant données = n X Cnk u(k) v (n−k) . k=0 En déduire les dérivées successives des fonctions : x 7→ x2 ex Exercice 704 ; x 7→ x2 (1 + x)n Etudier la dérivabilité sur f : x 7→ x|x|, Exercice 705 R ; x 7→ x2 + 1 (x + 1)2 ; x 7→ xn−1 ln x. des applications suivantes : g : x 7→ x , 1 + |x| Calculer les dérivées des fonctions : h :7→ 1 . 1 + |x| 13 Dérivabilité √ 83 1 + x2 sin2 x, 1. x 7→ 2. x 7→ log( 1+sin(x) ), 1−sin(x) Exercice 706 Soit f x 7→ x 7→ (x(x − 2))1/3 . une fonction dérivable sur 2 x 7→ sin(f (x) ) 1. Calculer la dérivée de 2. On suppose Exercice 707√ 1. exp(1/x)+1 . exp(1/x)−1 f (x) 6= 0 pour tout et de x ∈ R. x 7→ sin(f (x2 )). Calculer la dérivée de 0 Prolonger par continuité en R. x 7→ log(|f (x)|). et étudier la dérivabilté de f (x) = x ln x. e −1 g(x) = √ . x x 2. R → R Soit f : x 7→ ex si x < 0 x 7→ ax2 + bx + c sinon a, b, c pour que f soit C 2 (et C 3 ?). Exercice 708 Déterminer Exercice 709 ∀n ∈ N f (n) Soit f (x) = exp(− x12 ) si x 6= 0 et f (0) = 0. Montrer que f est C∞ et que (0) = 0. [Exercice corrigé] Exercice 710 P n Soient a b et f (x) = (x − a)n (x − b)n . deux réels et Calculer f (n) et en déduire (Cnk )2 . Exercice 711 k=0 Soit f :R→R dénie par : 1 ∀x 6= 0, f (x) = e− x2 , f (0) = 0. Montrer que f ∈ C ∞ (R, R) Exercice 712 Exercice 713 Exercice 714 et calculer ses dérivées en 0. 2 x → ln cos(π + xx2 −1 ). +1 √ x → cos x est-elle dérivable en 0 ? Calculer la dérivée de La fonction En quels points la fonction f :R→R dénie par : ∀x ∈ Q, f (x) = x2 , ∀x ∈ R − Q, f (x) = 0, est-elle dérivable ? Exercice 715 13.2 Théorème de Rolle et accroissements nis Montrer que le polynôme Pn Pn (t) = est un polynôme de degré [Exercice corrigé] Exercice 716 5 n 1 − t2 n (n) dont les racines sont réelles, simples et appartiennent à Etudier la fonction x − 5x + 1 = 0 déni par f : x 7→ x5 − 5x + 1 a trois solutions réelles. sur R [−1, 1]. et en déduire que l'équation 13 Dérivabilité Exercice 717 84 X n + aX + b (a et b réels) admet au plus trois racines Montrer que le polynôme réelles. [Exercice corrigé] Exercice 718 Montrer que si Soit (n) f [Exercice corrigé] Exercice 719 x +y Exercice 720 f (a) Exercice 721 n n f une fonction est continue,il n fois dérivable sur ]a, b[ s'annulant en n + 1 points de ]a, b[. (n) existe un point x0 de ]a, b[ tel que f (x0 ) = 0. y un réel positif et n un entier naturel pair, montrer que (x +y)n = x = 0. Cas n impair ? Étant donné si et seulement si Soit f [a, +∞[ et telle que limx→∞ f (x) = 0 que f (c) = 0. une fonction continue et dérivable sur . Montrer qu'il existe un élément c dans ]a, +∞[ tel Dans l'application du théorème des accroissements nis à la fonction f (x) = ax2 + bx + c sur l'intervalle [α, β] Exercice 722 θ préciser le nombre [Exercice corrigé] de ]α, β[. Interprétation géométrique ? Appliquer la formule des accroissements nis à la fonction f (x) = a + bx + ceαx (où a, b, c, α sont réels, et c et α sont non nuls) sur l'intervalle 1. Calculer θ en fonction de [0, X]. X. 2. En déduire que 1 e2x − 1 x 7→ ln αx αx est bornée sur Exercice 723 Soit R. f une fonction deux fois dérivable sur [a, a + 2h]. Par introduction de la fonction g(t) = f (a + t + h) − f (a + t) montrer qu'il existe Exercice 724 α dans ]0, 2[ tel que f (a) − 2f (a + h) + f (a + 2h) = h2 f 00 (a + αh). Soient x et y réels avec 0 < x < y. 1. Montrer que x< 2. On considère la fonction f dénie sur y−x < y. ln y − ln x [0, 1] par α 7→ f (α) = ln(αx + (1 − α)y) − α ln x − (1 − α) ln y. De l'étude de f déduire que pour tout α de ]0, 1[ α ln x + (1 − α) ln y < ln(αx + (1 − α)y). Interprétation géométrique ? [Exercice corrigé] 13 Dérivabilité Exercice 725 85 Par application du théorème des accroissements nis à montrer que Sn = n X 1 k=1 tend vers l'inni quand [Exercice corrigé] Exercice 726 n f (x) = ln x sur [n, n + 1] k tend vers l'inni. Étant donné α dans ]0, 1[, montrer que pour tout entier naturel n α α > (n + 1)α − nα > 1−α . 1−α (n + 1) n En déduire la limite Exercice 727 n X 1 lim . α n→∞ p p=1 Montrer que [Exercice corrigé] Exercice 728 Soit [Exercice corrigé] f : R −→ R dénie par f (x) = (1 − k)3 x2 + (1 + k)x3 valeurs de k pour lesquelles l'origine est un extremum lim k est un nombre f. 1 1 − 2 2 sin x x , lim (1 − cos x)cotan x. x→0 Calculer lim x→0 cos(x4 ) − 1 ; x4 ex lim x→0 Exercice 731 où local de Appliquer la règle de l'Hôpital aux calculs des limites suivantes : x→0 Exercice 730 x2 |x| e . 2 13.3 Divers réel. Déterminer les Exercice 729 ∀x ∈ R |ex − 1 − x| 6 lim x x→0 f ∈ C 2 (R) ∀x ∈ R f (x)f (x) 6 f 0 (x)2 . Soit Soit telle que 00 Exercice 732 Exercice 733 [Exercice corrigé] Exercice 734 2 f : R+ → R ln cos ax ; ln cos bx 1 1 exp − exp x x+1 . ∀(x, y) ∈ R2 f (x + y)f (x − y) 6 f (x)2 . dérivable telle que Déterminer les extremums de lim f 0 = l. +∞ 4 3 Montrer qu'alors f (x) = x − x + 1 sur Montrer que lim +∞ f (x) = l. x R. Quel est le lieu des points d'inexion (puis des extrémums relatifs) de λ décrit R, où : fλ : x → λex + x2 . [Exercice corrigé] fλ quand 13 Dérivabilité Exercice 735 Exercice 736 86 Trouver les fonctions f :R→R dérivables en 0 telles que : ∃λ ∈ R+ − {1}, ∀x ∈ R, f (λx) = λf (x). f (ω) = ω. On dénit une suite (xn )n∈N par 0 la donnée de x0 et la récurrence xn+1 = f (xn ). Montrer que si |f (ω)| < 1, ∃ε > 0, ∀x0 ∈ 0 ]ω − ε, ω + ε[, (xn )n∈N converge vers w, et que si |f (ω)| > 1 la suite (xn )n∈N converge vers w si et seulement si elle est stationnaire (i.e. xn = ω à partir d'un certain rang). Que dire dans le 0 cas |f (ω)| = 1 ? Exercice 737 Soit f Soit f ∈ C 1 ([0; 1], R),telle dérivable sur telle que R que lim n→∞ Exercice 738 (Examen 2000) f (0) = 0. n X f( k=1 Soit 1. Montrer que g(x) 6= g(a) k ). n2 Enoncer le théorème de Rolle pour une fonction f, g : [a, b] −→ R deux fonctions continues 0 suppose que g (x) 6= 0 pour tout x ∈]a, b[. R. Calculer : sur x ∈]a, b[. pour tout [a, b] (a < b) h : [a, b] −→ ]a, b[. On et dérivables sur (Raisonner par l'absurde et appliquer le théorème de Rolle.) f (b)−f (a) et considérons la fonction h(x) = f (x) − pg(x) pour x ∈ [a, b]. g(b)−g(a) Montrer que h vérie les hypothèses du théorème de Rolle et en déduire qu'il existe un 2. Posons p = nombre réel c ∈]a, b[ 3. On suppose que tel que limx→b− f (a) − f (b) f 0 (c) = 0 . g(a) − g(b) g (c) f 0 (x) g 0 (x) = `, où ` lim− x→b est un nombre réel. Montrer que f (x) − f (b) = `. g(x) − g(b) 4. Application : Calculer la limite suivante : Arccosx . lim− √ x→1 1 − x2 [Exercice corrigé] Exercice 739 (Examen 2000) Soit n > 2 un entier xé et f : R+ = [0, +∞[−→ R la fonction dénie par la formule suivante : f (x) = 1. (a) Montrer que f est dérivable sur (b) En étudiant le signe de 1 + xn , x > 0. (1 + x)n R+ et calculer f 0 (x) f 0 (x) sur R+ , montrer que f pour x > 0. atteint un minimum sur l'on déterminera. 2. (a) En déduire l'inégalité suivante : (1 + x)n 6 2n−1 (1 + xn ), ∀x ∈ R+ . R+ que 14 Fonctions circulaires et hyperboliques inverses (b) Montrer que si x ∈ R+ et y ∈ R+ 87 alors on a (x + y)n 6 2n−1 (xn + y n ). [Exercice corrigé] Exercice 740 f : R → R dénie ( e1/t si t < 0 f (t) = 0 si t > 0 On considère la fonction 1. Démontrer que f est dérivable sur 2. Etudier l'existence de R, en particulier en f (0). t < 0, f la dérivée n-ième de f (n) (t) = Pn t = 0. 00 3. On veut montrer que pour où par s'écrit Pn (t) 1/t e t2n est un polynôme. (a) Trouver P1 et P2 . (b) Trouver une relation de récurrence entre 4. Montrer que f est de classe Pn+1 , Pn et Pn0 pour n ∈ N∗ . C ∞. [Exercice corrigé] 14 Fonctions circulaires et hyperboliques inverses 14.1 Fonctions circulaires inverses Exercice 741 arcsin(sin α) arccos(cos α) Exercice 742 m π avec m ∈ Z, n n et arctan(tan α) dans les cas : Écrire sous la forme , ∈ N∗ , |m| et n premiers entre α = 59 π ; α = 84 π ; α = 76 π. 5 5 5 eux, Résoudre les équations suivantes : 1. 2. arctan(2x) + arctan x = π4 . √ arcsin(2x) − arcsin(x 3) = arcsin(x). Exercice 743 Exercice 744 Résoudre dans R √ 7π arctan(x) + arctan( 3x) = . 12 Soient les fonctions 1. Simplier les expressions de 2. Construire les graphes de Exercice 745 l'équation : f f : x 7→ arcsin(sin x) f (x) et et et g : x 7→ arctan q 1−cos x . 1+cos x g(x). g. Une statue de hauteur s est placée sur un piédestal de hauteur p. À quelle distance doit se placer un observateur (dont la taille est supposée négligeable) pour voir la statue sous un angle maximal ? 14 Fonctions circulaires et hyperboliques inverses Exercice 746 88 Démontrer les inégalités suivantes : a si 0 < a < 1; 1 − a2 a Arctan a > si a > 0. 1 + a2 Arcsin a > √ [Exercice corrigé] Exercice 747 Écrire sous forme d'expression algébrique sin(Arccos x), cos(Arcsin x), sin(3 Arctan x). [Exercice corrigé] Exercice 748 Exercice 749 Tracer les courbes représentatives des fonctions x 7→ f (x) = sin(Arcsin x), Résoudre les équation suivantes : 3 Arccos x = 2 Arccos , 4 1 Arctan x = 2 Arctan . 2 Arcsin x = Arcsin [Exercice corrigé] Exercice 750 Exercice 751 x 7→ f (x) = Arcsin(sin x). 3 2 + Arcsin , 5 5 Calculer Arctan 1 1 1 + Arctan + Arctan . 2 5 8 Simplier les expressions suivantes : r 1 − cos x Arctan 1 + cos x √ 1 − x2 Arctan . x π 3π Arctan(tan x) (− < x < ), 2 2 Exercice 752 Vérier Arcsin x + Arccos x = [Exercice corrigé] Exercice 753 π 8 et Montrer que 0 6 arctan( Exercice 754 1 π ) 6 ). 239 2 π , 2 Arctan x + Arctan Étudier la suite (un )n∈N dénie par : n X arctan k=1 `) et on arctan a − arctan b ? On montrera qu'elle converge (vers Exercice 755 : que vaut Exercice 756 1 π = sgn(x) . x 2 π 1 1 1 = 4 arctan( ) − arctan( ) (on montrera que 0 6 arctan( ) 6 4 5 239 5 ∀n ∈ N, un = Indication (0 < x < 2π), évaluera 1 . k2 − k + 1 limn→∞ n(un − `). Étudier la fonction : 2x 1 − x2 + arccos . 1 + x2 1 + x2 R l'équation d'inconnue x : φ : x → arcsin Résoudre dans arctan(x − 1) + arctan(x) + arctan(x + 1) = π . 2 14 Fonctions circulaires et hyperboliques inverses 89 14.2 Fonctions hyperboliques et hyperboliques inverses Exercice 757 Soit f : R 2 → R2 dénie par : ∀(x, y) ∈ R2 , f (x, y) = (cos x + ch y, cos x ch y). p∈R Discuter et déterminer selon l'image réciproque de (4, p). On exprimera logarithme. Déterminer numériquement cette image réciproque si Exercice 758 1. Montrer qu'il n'existe pas de fonction y à l'aide d'un p = −2. f : [1; +∞[→ R vériant : ∀x ∈ R, f (ch x) = ex . 2. Déterminer toutes les fonctions f : R+∗ → R telles que : ∀x ∈ R, f (ex ) = ch x. Préciser le nombre de solutions. 3. Déterminer toutes les fonctions f : R+ → R telles que : ∀x ∈ R, f (ex ) = ch x. Préciser le nombre de solutions ; y a t-il des solutions continues sur [Exercice corrigé] Exercice 759 R+ ? Calculer : lim ex (ch3 x − sh3 x) lim (x − ln(ch x)). et x→∞ x→∞ [Exercice corrigé] Exercice 760 Donner un expression plus simple de : y = argch Exercice 761 r 1 + ch x ; 2 √ x2 − 1 y = argsh(2x 1 + x2 ); y = argth 2 . x +1 (n, a, b) ∈ N∗ × R2 Calculer pour n−1 X ch(a + bk), k=0 Exercice 762 Exercice 763 Exercice 764 Soit (a, b) ∈ R Montrer que : Les réels x et 2 : n−1 X sh(a + bk). k=0 , résoudre le système chx + shy = a shx + chy = b argthx + argthy + argthz = argthu y . et déterminer u. étant liés par y π x = ln tan + , 2 4 calculer ch x, sh x [Exercice corrigé] Exercice 765 sh x. Calculer et th x en fonction de Montrer que ch 3x et sh 3x ch nx et y. sh nx en fonctions de peuvent s'exprimer comme polynômes en ch x et sh x. En déduire th 3x en fonction ch x et de th x. 15 Calculs d'intégrales Exercice 766 ch x sh x Exercice 767 5 5 et Exprimer 90 chn x shn x et au moyen de Exercice 768 Argth de de x2 − 1 . x2 + 1 Vérier les égalités Argsh(3x + 4x3 ) = 3 Argsh x. 2 Argth tan x = Argth sin 2x, Exercice 770 Exercice 771 Exercicex 772 −e 1 + sh x + sh 2x + · · · + sh nx. et Simplier Exercice 769 de Expliciter Calculer les sommes 1 + ch x + ch 2x + · · · + ch nx 2 {sh px, ch px ; 1 6 p 6 n}. . Expliciter au moyen de la fonction logarithme Résoudre x xy = a2 √ x = √ et Argsh x1 . x x ; ln2 x + lny = et Argch x1 5 2 ln a. 2 Préciser les comportements x quand x → e, px − e √ x 7→ ln(1 + x) − ln x quand x → +∞, ax − b x quand x → 0. x 7→ x x 7→ Exercice 773 Démontrer les inégalités : x− x2 < ln(1 + x) 2 x>0 pour 1 + x 6 ex et pour tout x réel. [Exercice corrigé] Exercice 774 Exercice 775 0 Exercice 776 [Exercice corrigé] Exercice 777 Déterminer lim(x − ln(chx)). +∞ Montrer que en ∀x ∈ R ch(2x) = 1 + 2sh2 x. En déduire un équivalent de ch x −1 . Résoudre l'équation Résoudre l'équation xy = y x où x et y sont des entiers positifs non nuls. tan(3 arcsin x) = 1. On exprimera les trois solutions au moyen de radicaux. 15 Calculs d'intégrales Exercice 778 Exercice 779 15.1 Théorie Déterminer les fonctions Soient f ∈ C 1 ([a, b], R) f et de [a, b] dans R telles que In = Rb a f (t) sin(nt)dt. 1. A l'aide d'une intégration par parties, montrer que In → 0. Rb a f (t)dt = (b − a) sup |f |. [a,b] 15 Calculs d'intégrales 91 2. Montrer que ceci est encore vrai si f est en escalier. f continue par morceaux. R b dx b−a Soient 0 < a 6 b. Montrer que 6√ . a x ab R1 0 Soit f ∈ C ([0, 1], R) telle que f (t)dt = 12 . Montrer qu'il 0 3. En déduire que le résultat subsiste pour Exercice 780 Exercice 781 que f (a) = a. Exercice 782 f ∈ C 0 (R). Soit 1. Montrer que g Soit On dénit se prolonge par continuité en 2. Montrer que si Exercice 783 ( R∗ → R Rx g: x 7→ x1 0 f (t)dt f g est périodique, existe a ∈]0, 1[ telle . 0. admet une limite en +∞. R, n ∈ N tels que : Z 1 ∀k ∈ {0, ..., n}, f (u)uk du = 0. f [0, 1] continue de dans 0 Montrer que f Exercice 784 n+1 admet au moins Soit f : [0, 1] → R zéros distincts dans ]0, 1[. une application continue strictement croissante telle que : f (0) = 0, f (1) = 1. Calculer : Exercice 785 zéros sur [0, 1], lim n→∞ Soit 1 f n (t)dt. 0 f : [0, 1] → R une application continue, n'admettant f (0) = 0, f (1) = 1. Montrer que : Z 1 nt lim e f (t)dt = +∞. qu'un nombre ni de et telle que n→∞ Exercice 786 (Irrationnalité de π) nôme Z Pn = X n (bX−a)n n! 0 et ses dérivées 2. Montrer que : In = Z (a, b) ∈ (N∗ )2 , n ∈ N∗ , montrer que le polya successives prennent, en 0 et , des valeurs entières. b 1. Soit π Pn (t) sin(t)dt → 0 quand n → ∞. 0 3. Montrer par l'absurde que Exercice 787 f Exercice 788 montrer que Soit f π ∈ R \ Q. continue sur [0, π] telle que s'annulle au moins deux fois sur Soit f ∈ C([0, 1], R) Rπ 0 f (u) cos(u)du = ]0, π[. Rπ 0 f (u) sin(u)du = 0, telle que : ∀g ∈ E ([0, 1], R) , 1 Z f g = 0. 0 Montrer que f = 0. Exercice 789 Soit f une fonction C 1 sur [a, b] à valeurs dans R. On suppose f (a) = 0. Montrer que : Z a b (b − a)2 f (u)du 6 2 2 Z a b f 02 (u)du. 15 Calculs d'intégrales Exercice 790 R1 0 f (t)dt = 0. Exercice 791 f Soit 92 à valeurs dans a < 0 < b [a, b] Montrer que et f 2 (t)dt 6 −ab. 0 Soit (a, b) ∈ R 2 (a < b), f et continue positive de dans R. n1 f (t)dt = sup |f (t)| . b Z n→∞ n t∈[a,b] a a<b Calculer sans utiliser de primitive, pour : b et dt. a Soit f ni de valeurs quand [0, 1] continue de n Soient f décrit et g N. de R1 R telle que 0 f n (u)du ne prenne que f = −1 ou f = 0 ou f = 1. dans Montrer R+ dans + ∀x ∈ R , Z R croissantes. Montrer que : x Z f 0 Indication On suppose 1 Z Z Exercice 793 Exercice 794 [a, b]. Montrer que : lim Exercice 792 [0, 1] continue sur x g 6x Z 0 qu'un nombre x f g. 0 a1 6 a2 6 ... 6 an et b1 6 b2 6 ... 6 bn , ! ! n n n 1X 1X 1X ai bi 6 ai b i . n i=1 n i=1 n i=1 : on établira d'abord que, si alors : Remarquer que : Exercice 795 X (ai− aj )(bi− bj ) > 0. 16i6j6n Calculer : lim n→∞ Z 1 et dt. 1 + tn 1 e−nx dx. 1+x 0 1 Éventuellemment, en donner un DL en . n Exercice 796 Calculer : lim n→∞ Soit f : [0, 1] → R n→∞ Z 1 nxn f (x)dx. 0 f : [0, 1] → R une application continue (gn )n∈N de fonctions en escaliers telle que : Z 1 lim f (t)gn (t)dt = f (0). Soit trouver une suite Exercice 798 0 une application continue ; calculer : lim Exercice 797 Z n→∞ par morceaux, continue en 0 Dire (avec justication) si les armations suivantes sont vraies ou fausses. 1. Toute fonction intégrable sur [a, b] est continue. 0, 15 Calculs d'intégrales f 2. Si 93 est intégrable sur d dx [a, b], sur 4. Si f 5. Si |f | est intégrable sur [a, b], f et g [a, b]. alors [a, b], est intégrable sur 6. Si f (t) dt = f (x) pour tout x de [a, b]. |f | est intégrable sur [a, b]. f est intégrable sur [a, b]. alors sont des fonctions intégrables sur [a, b], alors la fonction f et g sont des fonctions continues sur [a, b], alors la fonction f g Rb Rb Rb f (t)g(t) dt = a f (t) dt · a g(t) dt. a 7. Si et 8. Soit f la fonction dénie sur [0, 1] ( f ≡ λn f (0) = µ où fg f bornée sur est continue sur [a, b], par sur 1 ] 21n , 2n−1 ] pour tout entier n>1 continue sauf au point 1/3 ; f alors est intégrable. est intégrable sur [0, 1]. R1 [0, 1], avec f (1/2) > 0, et telle que 0 f (t) dt = 0. Rb Soit f intégrable sur [a, b]. Si f (t) dt > 0 alors f > 0 sur [a, b]. a Rx Si f est croissante sur [a, b], elle est intégrable sur [a, b] et de plus F (x) = f (t) dt a 10. Il existe f >0 [0, 1], intégrable est intégrable sur (λn ) est une suite bornée de nombres réels, et µ un nombre réel. Alors f 9. Soit 12. a f une fonction sur [a, b] vériant la propriété : pour tout ε > 0, il existe gε [a, b] telle que ∀x ∈ [a, b], |f (x) − gε (x)| 6 ε ; alors f est intégrable. 3. Soit 11. Rx continue sur est croissante. f 60 13. Si f est continue H 0 (x) = f (x2 ). 14. Si Exercice 799 Soit ϕ sur ϕ a une primitive sur 2. ϕ est intégrable sur 3. ϕ est continue sur 4. ϕ est dérivable sur Exercice 800 g Soit f sur [a, b] et que g une fonction continue et strictement croissante de g et f. f (x) dx + Z [α, β]. On g(x) dx = bβ − aα α [a, b]. Montrer qu'il b f (t)g(t) dt = f (a) Z [a, b]. On suppose que f existe c ∈ [a, b] tel que c g(t) dt + f (b) a a a sur β deux fonctions intégrables sur Rx [a, b] Montrer que b est positive sur ϕ(x) = f (a) : [a, b]. Z (considérer 1 [a, b]. a f comparer les assertions suivantes [a, b]. Z Soit [a, b] ; [a, b]. la fonction réciproque de Exercice 801 alors une fonction bornée sur 1. note Rb G(x) = x f (t) dt est croissante sur [a, b]. R x2 [0, 1], H(x) = 0 f (t) dt est dérivable sur [0, 1], et ∀x ∈ [0, 1], [a, b], est continue sur g(t) dt + f (b) Rb x Z est monotone b g(t) dt c g(t) dt). L'une des implications à étudier est très dicile ; on pourra admettre après avoir traité toutes les autres que celle qui reste est fausse. 1 15 Calculs d'intégrales Exercice 802 i) ii) iii) f Soit 94 une fonction dérivable sur [0, 1], vériant : 0 0 6 f 6 2; f0 est décroissante ; f (0) = 0 et le plus RTrouver 1 f (t) dt 6 M . 0 Exercice 803 R f (1) = 1. grand nombre m et le plus petit nombre M tels qu'on soit sûr d'avoir m 6 Peut-il y avoir égalité ? Soit f dénie et continue sur [0, +∞[, vériant limx→+∞ f (x) = l . Montrer que x limx→+∞ x1 0 f (t) dt = l (étant donné ε R> 0, choisir A assez grand pour que sur [A, +∞[ on 1 x ait l − ε 6 f (t) 6 l + ε ; puis encadrer f (t) dt, pour x > A ; estimer l'erreur. . . et faire un x A dessin !). x > 0, x → +∞. Pour on pose F (x) = Rxq 0 1+ sin2 t 1+t2 dt. Étudier la branche innie du graphe de Exercice 804 (Méthode des trapèzes) 00 |f | 6 M sur [a, b]. 1. Soit f deux fois dérivable sur [a, b], F quand vériant Soit ϕ(t) = f (t) − f (a) − (t − a) f (b) − f (a) − A(b − t)(t − a) b−a x ∈ ]a, b[ ; on choisit A = A(x) pour que ϕ(x) = 0 (dessiner !). Montrer qu'il existe c1 , c2 ∈ [a, b] tels que c1 < c2 et ϕ0 (c1 ) = ϕ0 (c2 ) = 0, puis qu'il existe c ∈ [a, b] tel 00 que ϕ (c) = 0. En déduire une majoration de |A| pour x ∈ [a, b]. On convient de poser A(a) = A(b) = 0. Rb On note E l'erreur commise en remplaçant f (x) dx par l'aire du trapèze déni par l'axe a des x, les droites x = a et x = b et la corde du graphe joignant les points (a, f (a)) et Rb (b, f (b)) (dessiner !). Montrer que E = a A(x)(b − x)(x − a) dx, et vérier que l'intégrale M (b−a)3 a un sens. En déduire que |E| 6 (utiliser 1)). 12 h i f (b) b−a f (a) b−a Pour n > 1 on pose In = + f (x ) + f (x ) + · · · + f (x ) + où xp = a + p 1 2 n−1 n 2 2 n pour p = 1, 2, . . . , n − 1. Montrer que In est la somme des aires des trapèzes construits sur les points d'abscisses a, x1 , x2 , . . . , xn−1 , b et les cordes correspondantes du graphe de f (dessiner !). Montrer que Z b M (b − a)3 6 f (x) dx − In 12n2 a Soit 2. 3. 4. On prend [a, b] = [0, 1] et 2 f (x) = e−x . Calculer M = sup[0,1] |f 00 |. Déterminer n pour que R 1 −x2 avec n intervalles donne un nombre qui approche e dx à 0 la méthode des trapèzes −2 moins de 10 près. En déduire un encadrement de cette intégrale. 15.2 Longueurs, aires, volumes Exercice 805 Construire la courbe paramétrée [0, 1[. l'aire S limitée partenant à Calculer par C de R 2πdeux dtfaçons En se ramenant au calcul de : 2. 0 (1+λ cos t) En reconnaissant la nature géométrique de C. C ( x= y= cos t 1+λ cos t sin t 1+λ cos t où λ est un paramètre ap- 15 Calculs d'intégrales 95 [Exercice corrigé] Exercice 806 longueur L Représenter la courbe dénie par son équation polaire et les aires [Exercice corrigé] Exercice 807 A1 A2 et tore On appelle du tore, et son volume [Exercice corrigé] Exercice 808 θ . Calculer sa 3 limitées par les deux boucles qu'elle forme. r la gure obtenue par révolution d'un cercle de rayon R d'une droite de son plan passant à distance A ρ = a sin3 de son centre (on suppose autour r < R). Calculer l'aire V. On appelle cycloïde la courbe décrite par un point d'un cercle de rayon R, lié à ce cercle, quand celui-ci roule sans glisser sur une droite en restant dans plan xe. Montrer que dans x = R(t − sin t) y = R(1 − cos t) Représenter la cycloïde et calculer : la longueur L d'une arche, l'aire A de la surface S comprise entre cette arche et la droite xe (Ox), les volumes V1 et V2 obtenus par révolution de S autour de Ox et Oy respectivement, les aires A1 et A2 obtenues par révolution d'une arche de la cycloïde autour de Ox et Oy respectivement. un repère bien choisi, la cycloïde admet la représentation paramétrique : [Exercice corrigé] Exercice 809 On appelle épicycloïde la courbe décrite par un point d'un cercle de rayon lié à ce cercle, quand celui-ci roule sans glisser sur un cercle de rayon extérieurement à ce dernier, et dans son plan. On pose n = R/r . R r, en restant tangent Montrer que dans un repère que l'on précisera, l'épicycloïde admet la représentation paramétrique : x = r (n + 1) cos t − cos(n + 1)t y = r (n + 1) sin t − sin(n + 1)t Représenter la courbe pour courbe et l'aire A n = 1, 2, 3. n entier, calculer la longueur L de la n = 1 (cardioïde ), calculer de plus l'aire S En supposant limitée par celle-ci. Dans le cas de la surface de révolution obtenue en faisant tourner la courbe autour de son axe de symétrie, ainsi que le volume [Exercice corrigé] Exercice 810 Soit V limitée par cette surface. C un cercle xe de rayon R. Un cercle C 0 de même rayon roule sans glisser en restant dans un plan (variable) perpendiculaire à celui de C . Un point M lié au 0 cercle C décrit une courbe Γ. Montrer que suivant un repère convenablement choisi, Γ admet 2 sur C la représentation paramétrique : Représenter les projections de [Exercice corrigé] Γ x = R(cos t + sin t) y = R sin t(1 − cos t) z = R(1 − cos t) . En déduire la longueur sur chacun des trois plans de coordonnées. 15.3 Intégration à l'aide d'une fonction auxiliaire Exercice 811 Z dx 2 x +5 ; Z 1 dx ; tan3 x Z 2x + 3 dx, m ∈ N ; 2 (x + 3x + 7)m Z Z Calculer les primitives suivantes : dx √ x2 − 5 ; x x e sin(e )dx ; Z Z tan3 xdx ; ln x dx ; x Z ch x dx . sh5 x L de Γ. 15 Calculs d'intégrales Exercice 812 96 15.4 Changement de variables Considérons l'intégrale I= Z ln 2 √ ex − 1 dx 0 Eectuer le changement de variables Résultat : I = 2 − π/2. Exercice 813 f I2 t = f (u) f et f −1 , √ (t = √ 6 2 + x) ; Calculer les primitives suivantes : Z e cos xdx ; Soit In = ln x dx n ∈ N ; xn R1 0 Z xArctan xdx ; Z (x2 + x + 1)ex dx. (1 − t2 )n dt. In et In+1 . In . 3. En déduire 2. et interpréter ce résultat géométriquement. 1 √ dx, 2+x+ 32+x 1. Établir une relation de récurrence entre 1. I2 . 15.5 Intégration par parties x Exercice 817 dans l'intégrale 1 x−1 dx, ( = th u ou coth u) ; 2 2 ((x − 1) − 4) 2 Z Z √ 2 (arcsin x) dx ; x2 1 + x3 dx. Z 2. Calculer f −1 . Calculer les primitives suivantes : Z Exercice 816 I. I1 . en fonction de 4. Faire un dessin faisant apparaître Z et calculer admet une fonction réciproque 2. Faire le changement de variable Exercice 815 ex − 1 f : [a, b] → R une fonction strictement croissante et continûment dérivable. R f (b) −1 Rb deux intégrales I1 = f (t) dt et I2 = f (t) dt. a f (a) 1. Rappeler pourquoi Exercice 814 √ Soit On considère les 3. Calculer u= n P k=0 (−1)k k C . 2k+1 n f ∈ C 2 ([a, b], R). Rb R b−a 1 b 00 (f (a) + f (b)) + f (x)(a − x)(b − x)dx. Montrer que f (t)dt = 2 2 a a Rb En déduire un encadrement de f (t)dt si ∀x ∈ [a, b] m 6 f 00 (x) 6 M . a Rπ 2 Soit In = sinn tdt. 0 Soit Exercice 818 (Intégrales de Wallis) 1. Établir une relation de récurrence entre 2. En déduire I2p 3. Montrer que et et In+2 . I2p+1 . (In )n∈N 4. En déduire que In est décroissante et strictement positive. In ∼ In+1 . 15 Calculs d'intégrales 5. Calculer 97 nIn In+1 . In . 6. Donner alors un équivalent simple de Exercice 819 In = Soit R1 xn 0 1+x dx. 1. En majorant la fonction intégrée, montrer que In + In+1 . n P Déterminer lim ( (In )n∈N → 0. 2. Calculer 3. Exercice 820 n→+∞ k=1 (−1)k+1 ). k Calculer par récurrence : In = Exercice 821 Z 0 π 4 du . cosn u Calculer par récurrence : Jn = Z e log(u)n du. 1 Exercice 822 Z 15.6 Polynôme en sin, cos, ou en ch, sh Calculer les primitives suivantes : Z (cos x cos 2x + sin x sin 3x)dx ; Z Exercice 823 Z 3 sin x cos xdx ; 2 2 ch x sh xdx ; Z Z 4 cos x sin xdx ; 4 sin xdx ; 3 Z sh x ch xdx ; Z cos6 xdx ; sin3 x cos2 xdx ; Z ch x sh3 xdx. Déterminer les intervalles d'étude et calculer les primitives des fonctions : x cos2 x cos(2x) cos2 x Exercice 824 1. 2. 3. 4. 5. 6. a2 15.7 Fractions rationnelles Décomposer les fractions rationnelles suivantes ; en calculer les primitives. 1 . + x2 1 . (1+x2 )2 3 x . −4 4x . (x − 2)2 1 . 2 x +x+1 1 . (t2 + 2t − 1)2 x2 15 Calculs d'intégrales 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 98 3t + 1 . − 2t + 10)2 3t + 1 . 2 t − 2t + 10 1 . 3 t +1 x3 + 2 . (x + 1)2 x+1 . x(x − 2)2 (x2 − 1)(x3 + 3) . 2x + 2x2 x2 . (x2 + 3)3 (x + 1) x7 + x3 − 4x − 1 . x(x2 + 1)2 3x4 − 9x3 + 12x2 − 11x + 7 . (x − 1)3 (x2 + 1) (t2 [Exercice corrigé] Exercice 825 Z 1 1. 2. 3. Z 4. Z 5. Z 6. Z 7. Z dx . +2 x2 0 Z 1/2 −1/2 3 2 0 3 0 0 −2 1 −1 3 9. 10. 11. dx . 1 − x2 2x + 1 dx. +x−3 x dx . 4 x + 16 x4 + 6x3 − 5x2 + 3x − 7 dx. (x − 4)3 x2 2 8. Calculer les intégrales de fractions rationnelles suivantes. dx . x3 − 7x + 6 2x4 + 3x3 + 5x2 + 17x + 30 dx. x3 + 8 4x2 dx. 4 2 x −1 Z 0 3 x + 2x + 1 dx. 3 −1 x − 3x + 2 Z 2 8 2x + 5x6 − 12x5 + 30x4 + 36x2 + 24 dx. x4 (x2 + 2)3 1 Z a −2x2 + 6x + 7 dx pour a ∈ R. Y a-t-il une x4 + 5x2 + 4 0 Z limite quand a → +∞ ? 15 Calculs d'intégrales 12. Z 0 2 99 dx . x4 + 1 [Exercice corrigé] Exercice 826 Z Calculer les primitives suivantes : x4 + 1 dx ; x(x − 1)3 Exercice 827 Z dx 4 (x + 1)2 Z ; xdx 4 x + x2 + 1 ; Z (x − dx . − 2x − 2)2 1)(x2 Déterminer les intervalles d'étude et calculer les primitives des fonctions : 1 (x + + 2x + 5) 2x (1 − x + x2 )2 x2 (x − 1)2 (x2 + 4) 1 (1 + x3 )3 2)(x2 15.8 Fractions rationnelles en sin, cos ou en sh, ch ExerciceZ 828 Calculer les primitives suivantes : cos3 x dx ; sin5 x Exercice 829 Exercice 830 Exercice 831 Z sin3 x dx ; 1 + cos x Z Z cos x dx ; dx ; 4 4 1 + sin 2x cos x + sin x Z Z tan x − tan a sh x ch x dx. dx ; tan x + tan a sh4 x + ch4 x Déterminer les intervalles d'étude et calculer les primitives des fonctions : cos3 x sin x 1 1 + tan x 1 th2 x 15.9 Intégrales abéliennes Calculer les primitives suivantes : Z Z Z dx dx x √ √ √ ; ; dx ; 2 x+ x−1 x x +x+1 9 + 4x4 √ Z √ Z 3 x+1− x+1 x+1 √ dx ; dx. x+2 −4x2 + 4x + 1 Déterminer les intervalles d'étude et calculer les primitives des fonctions : √ 8x − 3 12x − 4x2 − 5 √ x2 − 1 √ x x x2 − 5x + 4 15 Calculs d'intégrales Exercice 832 Z 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. esin 2 100 15.10 Primitives diverses Calculer les primitives suivantes. x sin 2x dx. Z Z Z Z 3 5 4 cos t dt ; cosh t dt ; cos t dt ; sinh4 t dt. Z x3 ex dx. Z Z Z ln x dx ; x ln x dx ; arcsin x dx. Z cosh t sin t dt. Z dx . sin x Z √ a2 − x2 dx. Z e2x √ dx. ex + 1 Z Z ax e cos bx dx ; eax sin bx dx. Z r x dx pour 0 < x < 1. (1 − x)3 Z x2 √ dx. 1 − x2 Z dx . cos x + 2 sin x + 3 Z √ x dx √ avec 0 < x < a. a3 − x 3 Z cosh x dx. cosh x + sinh x [Exercice corrigé] Exercice 833 Calculer les primitives suivantes : Z Exercice 834 dx √ ch x ch 2x Z ; Z x dx ; cos2 x sin ax + cos bx dx ; ex Z Z 1 + cos 2x dx ; 1 − tan2 x x(2 + cos x) dx. sin2 x Déterminer les intervalles d'étude et calculer les primitives des fonctions : chx sin(2x) √ 1 2 + tan2 x (x2 + 2x + 2) cos(2x) 15 Calculs d'intégrales 101 x2 cos x Exercice 835 Exercice 836 Exercice 837 Exercice 838 Calculer Calculer Soient 2. En déduire Exercice 839 et Exercice 841 lim Soit (un )n∈N∗ I= I + J. complexes ln(1 + x2 ). n P n 2 2 ). n→+∞ k=0 n +k lim ( Rπ 0 x cos2 xdx J= et Rπ 0 x sin2 xdx. J. Soit an = 2. Etudier la suite Exercice 840 x2 sin x en utilisant les 1 1 et 2 3 2 (x − 1) (x − 1)2 √ 1+x √ x 1−x 1 lim ( (2n)!n ) n . n→+∞ n!n a0 , . . . , a 4 . 1. Calculer n→∞ 0 Déterminer I 1. Calculer R1 et R1 0 tn et dt. (an )n∈N . 15.11 Sommes de Riemann Calculer : n n X X (−1)k (−1)k lim , lim . n→∞ n→∞ 2k + 1 k k=1 k=1 Calculer : n Y k=1 k2 1+ 2 n n1 ; lim n n→∞ n n−1 X X n+k 1 √ . ; lim ; lim 2 2 n→∞ n→∞ n +k n − k2 k=1 k=1 n n X e− k k2 k=1 la suite réelle dénie par : ∗ ∀n ∈ N , un = n X k=1 n2 n . + k2 Calculer : ` = lim un n→∞ et donner un équivalent de Exercice 842 Soient f et un − `. g continues de [0, 1] n−1 Exercice 843 1X lim f n→∞ n k=0 Calculer : dans R. k k+1 g . n n 2 lim n→∞ Calculer : n X k=0 n2 n . + k2 16 Équations diérentielles Exercice 844 √ 102 Calculer les limites suivantes : 1. 2. lim 1+ 2+ n→∞ lim n→∞ n X n . + p2 n2 p=1 √ √ 3 + ··· + n √ . n n n 3. 1 X (3n + 6p − 4)(n + 2p)2 lim ln . n→∞ n 3n3 p=1 16 Équations diérentielles Exercice 845 16.1 Premier ordre Résoudre les équations diérentielles suivantes : 1. y0 = y + x 2. y 0 = cos x + y , 3. y 0 + 2y = (x − 2)2 . Exercice 846 avec y(0) = 1, Pour chacune des équations diérentielles qui suit : écrire la solution passant par le point M(.,.) et tracer sommairement le graphe de la solution. 1. y 0 + 2xy = 0, 2. y 0 + y tan x = sin x cos x M = ( π4 , 0), 3. x(x2 − 1)y 0 + 2y = x2 , M = (0, 1), On déterminera a, b, c ∈ R Exercice 847 (Partiel de Novembre 1994) grand possible contenu dans ]0, ∞[ a ∈]0, ∞[ 1 x(x2 −1) = a x + b x−1 l'équation diérentielle : y(x) − y(x)2 = −9x2 . x y(x) = ax soit une solution particulière y0 tel que y(x) = de (E). 1 y0 (x)− z(x) transforme l'équation (E) en l'équation diérentielle (E1) (E1) sur 1 z 0 (x) + (6x + )z(x) = 1. x ]0, ∞[. 4. Donner toutes les solutions de (E) dénies sur ]0, ∞[. [Exercice corrigé] Exercice 848 1. 2. 3. 1. Trouver les solutions réelles des équations diérentielles suivantes : y 0 (t) + 2y(t) = 0 ; dx − x = 0; dt y 0 (x) + 2y(x) = 0 avec (y − y 0 )(0) = 0. Exercice 849 Trouver les solutions réelles des équations diérentielles suivantes : (1 + x2 )y 0 − xy = 0 ; c . x+1 On se propose d'intégrer sur l'intervalle le plus 2. Montrer que le changement de fonction inconnue : 3. Intégrer + y 0 (x) − (E) 1. Déterminer tels que 16 Équations diérentielles 2. y 0 + y tan x = 0, Exercice 850 Exercice 851 pour x 103 dans ] π2 , 3π [. 2 Trouver les solutions réelles sur l'intervalle maximal de l'équation diérentielle : t2 y 0 + y = 1. Soit l'équation diérentielle y 0 + 2xy = x. (E) 1. Résoudre l'équation homogène asociée. 2. Calculer la solution de (E) vériant y(0) = 1. [Exercice corrigé] Exercice 852 Résoudre et raccorder éventuellement : 0 1. xy − 2y = x4 . 2. x(1 + x2 )y 0 = y . 3. (x2 + 1)y 0 + (x − 1)2 y = x3 − x2 + x + 1. 4. (ex − 1)y 0 + (ex + 1)y = 3 + 2ex . Exercice 853 Exercice 854 Exercice 855 Résoudre le système diérentiel : ( ẋ(t) = x(t) + y(t) ẏ(t) = 3x(t) − y(t) Résoudre l'équation diérentielle de Ricatti 1 une solution particulière y0 et en posant z = . y−y0 Soit H (E) x2 y 0 = x2 y 2 + xy + 1 . en trouvant Soit l'équation diérentielle : dy(x) + y(x) = x2 + 2x dx (E) : Intégrer et ( x(0) = 2 y(0) = −2 et montrer que par un point donné il passe une et une seule courbe intégrale. l'ensemble des points horizontale en ce point, et I M M a une tangente M tels que la courbe intégrale passant par ce H, I et la courbe intégrale passant par O(0, 0). tels que la courbe intégrale passant par l'ensemble des points point a un point d'inexion en ce point. Tracer En déduire un tracé géométrique des courbes intégrales. Exercice 856 Résoudre le système diérentiel : dx(t) = x(t) + y(t), dt Exercice 857 dy(t) = 3x(t) − y(t), dt x(0) = 2, y(0) = −2. Soit f ∈ C 1 (R, C), α ∈ R+∗ . Montrer que si : lim (f 0 (x) + αf (x)) = 0 x→∞ alors : Exercice 858 lim f 0 (x) = lim f (x) = 0. x→∞ Soit 1 f ∈ C (R, R) telle que x→∞ f (0) = 1 et f 6 f 0 6 2f.Encadrer f (−1) et f (1). 16 Équations diérentielles Exercice 859 16.2 Second ordre Résoudre les équations diérentielles du second ordre suivantes : 1. y 00 + 4y 0 + 3y = 0, 2. y 00 − 6y 0 + 9y = 0, 3. y 00 − 2y 0 + 2y = 0. Exercice 860 104 Résoudre les équations diérentielles du second ordre suivantes : 1. y 00 − y = x3 + x2 , 2. y 00 − 2y 0 + y = ex , 3. y 00 − 2y 0 + y = cos(mx) 4. y 00 − 2y 0 + y = x3 ex + 2 cos x + (x3 + 3) Exercice 861 où m ∈ R, (utiliser le principe de superposition). (E) ay 00 + by 0 + cy = 0, avec a 6= 0. Donner des conditions necessaires et susantes liant les coecients a, b et c dans les deux cas suivants : (i) toutes les solutions de (E) tendent vers 0 lorsque x tend vers l'inni ; On considère l'équation homogène (ii) toutes les solutions sont périodiques. Exercice 862 Résoudre l'équation : y 00 + k 2 y = cos mx, On discutera suivant les valeurs de Exercice 863 k et k, m ∈ R. m. Résoudre l'équation suivante : y 00 − 3y 0 + 2y = ex . [Exercice corrigé] Exercice 864 Résoudre l'équation suivante : y 00 − y = −6 cos x + 2x sin x. [Exercice corrigé] Exercice 865 Résoudre l'équation suivante : 4y 00 + 4y 0 + 5y = sin xe−x/2 . [Exercice corrigé] Exercice 866 On considère l'équation : y 00 + 2y 0 + 4y = xex (E) 1. Résoudre l'équation diérentielle homogène associée à 2. Trouver une solution particulière de semble de toutes les solutions de 3. Déterminer l'unique solution 4. Soit f :]0, ∞[−→ R h (E) (E). (expliquer votre démarche), puis donner l'en- (E). de (E) vériant h(0) = 1 une fonction deux fois dérivable sur et h(1) = 0. ]0, ∞[ t2 f 00 (t) + 3tf 0 (t) + 4f (t) = t log t. et qui vérie : 16 Équations diérentielles (a) On pose 105 g(x) = f (ex ), vérier que (b) En déduire une expression de g est solution de (E). f. [Exercice corrigé] Exercice 867 Soit m ∈ R. Déterminer la solution de l'équation : y 00 − 2y 0 + (1 + m2 )y = (1 + 4m2 ) cos mx (Em ) qui vérie y(0) = 1 Exercice 868 et y 0 (0) = 0 (Indication : On traitera séparement les cas m=0 et m 6= 0). On considère l'équation diérentielle : y 00 + 6y 0 + 9y = d(x) (E) 1. Résoudre l'équation diérentielle homogène associée à 2. Trouver une solution particulière de (E) lorque, respectivement, on pose : d(x) = (x2 + 1)e−3x 3. Donner la forme générale des solutions de Exercice 869 (E). et (E) d(x) = cos x. lorsque : d(x) = 2(x2 + 1)e−3x + 50 cos x. Déterminer une équation diérentielle vériée par la famille de fonctions y(x) = C1 e2x + C2 e−x Exercice 870 Exercice 871 C1 , C2 ∈ R. Déterminer une équation diérentielle admettant x 3 2x caractéristique et e + (x /6)e comme solution particulière. (r − 2)2 = 0 Déterminer l'ensemble des solutions réelles des équations : 3x 00 0 x a) y + y − 6y = e , b) y + y − 6y = e (2x + 1), 00 0 00 0 −2x c) y − 4y + 13y = cos x, d) y + 3y + 2y = e (x + 1) avec y(0) = 00 comme équation 0 Exercice 872 (Partiel Novembre 96) 1, y(1) = 0. On considère l'équation diérentielle suivante : (E.D.) y 00 − 4y 0 + 4y = d(x), où d est une fonction qui sera précisée plus loin. 1. Résoudre l'équation diérentielle homogène (ou sans second membre) associée à 2. Trouver une solution particulière de (E.D.) lorsque d(x) = e respectivement. 3. Donner la forme générale des solutions de d(x) = [Exercice corrigé] Exercice 873 Résoudre sur R : 1. y 00 − 4y = 4e−2x . 2. y 00 − 3y 0 + 2y = (x2 + 1)ex . 3. y 00 − 2y 0 + y = ex sin x. (E.D) lorsque e−2x + e2x . 4 −2x et lorsque (E.D.). d(x) = e2x 16 Équations diérentielles 4. 106 y 00 + y = e−|x| . Exercice 874 Exercice 875 Exercice 876 f : R → R deux fois dérivables telles que ∀x ∈ R f 00 (x)+f (−x) = x. √ 00 0 3 sur ]0, +∞[ xy − y − x y = 0 en posant z(t) = y( t). Trouver les Résoudre Résoudre en posant z(t) = y(et ) ou y(−et ) suivant le signe de x, les équations diérentielles (d'Euler) suivantes : 1. x2 y 00 − 2y = x. 2. x2 y 00 + xy 0 + y = x ln |x|. Exercice 877 y Exercice 878 que Résoudre l'équation diérentielle de Bernouilli 1 ne s'annule pas et en posant z = . y Résoudre sur R x2 y 2 − xy 0 − 3y = 0 en supposant : dy(x) − 2y(x) = x4 , dx y”(x) − 4y(x) = 4e−2x , y”(x) − 2y 0 (x) + y(x) = ex sin x. x Exercice 879 En posant z = 1 et en supposant que y y ne s'annulle pas, résoudre l'équation (de Bernoulli) : d2 y(x) dy(x) − x − 3y(x) = 0. dx2 dx y 00 (x) + 2y 0 (x) + y(x) = 2x cos x cosh x. x2 Exercice 880 [Exercice corrigé] Exercice 881 Résoudre : Déterminer les f ∈ C 2 (R, R) telles que : ∀x ∈ R, f 00 (x) + f (−x) = x cos x. [Exercice corrigé] Exercice 882 p(x)y(x) = 0 Exercice 883 Exercice 884 Soit p continue positive non nulle ; montrer que toute solution de s'annule au moins une fois sur R. Montrer que toute solution de En posant t = arctan x, y 00 (x) + y 00 (x) + 2 y 00 (x)e−x + y(x) = 0 est bornée sur R. résoudre : 2x 0 y(x) y (x) + = 0. 2 1+x (1 + x2 )2 [Exercice corrigé] Exercice 885 Résoudre par le changement de fonction 2 z= y l'équation diérentielle : x x00 (x) − 2xy 0 (x) + (2 − x2 )y(x) = 0. [Exercice corrigé] 17 Espaces vectoriels 107 Troisième partie ALGÈBRE 2 17 Espaces vectoriels Exercice 886 17.1 Dénition, sous-espaces Déterminer lesquels des ensembles E1 , E2 , E3 et E4 sont des sous-espaces vec- R3 . Calculer leurs dimensions. = {(x, y, z) ∈ R3 ; x + y − z = x + y + z = 0}. = {(x, y, z) ∈ R3 ; x2 − z 2 = 0}. = {(x, y, z) ∈ R3 ; ex ey = 0}. = {(x, y, z) ∈ R3 ; z(x2 + y 2 ) = 0}. toriels de E1 E2 E3 E4 [Exercice corrigé] Exercice 887 externe ⊗ Soit telle que R∗+ muni de la loi interne ⊕ dénie par a ⊕ b = ab, ∀a, b ∈ R∗+ et de la loi λ ⊗ a = aλ , ∀a ∈ R∗+ , ∀λ ∈ R. Montrer que E = (R∗+ , ⊕, ⊗) est un R-espace vectoriel. Exercice 888 Parmi les ensembles suivants reconnaître ceux qui sont des sous-espaces vecto- riels. E1 = (x, y, z) ∈ R3 ; x + y + a = 0, et x + 3az = 0 E2 = {f ∈ F(R, R); f (1) = 0} , E3 = {f ∈ F(R, R); f (0) = 1} 0 E4 = {P ∈ Rn [X]; P = 3} , E5 = (x, y) ∈ R2 ; x + αy + 1 > 0 . [Exercice corrigé] Exercice 889 Parmi les ensembles suivants, reconnaître ceux qui sont des sous-espaces vecto- riels : E1 E2 E3 E4 = {(x, y, z) ∈ R3 /x + y = 0}; = {(x, y, z, t) ∈ R4 /x = 0, y = z}; = {(x, y) ∈ R2 /x2 + xy > 0}; = {f ∈ RR /f (1) = 0}; Exercice 890 un Déterminer si R2 , E10 = {(x, y, z) ∈ R3 /xy = 0}. E20 = {(x, y, z) ∈ R3 /x = 1}. E30 = {(x, y) ∈ R2 /x2 + xy + y 2 > 0}. E40 = {f ∈ RR /f (0) = 1}; E4 ” = {f ∈ RR /f est croissante }. muni des lois internes et externes suivantes, est ou n'est pas R-espace vectoriel : 1. (a, b) + (c, d) = (a + c, b + d); λ(a, b) = (a, λb), λ ∈ R. 2 2 2. (a, b) + (c, d) = (a + c, b + d); λ(a, b) = (λ a, λ b), λ ∈ R. 3. (a, b) + (c, d) = (c, d); λ(a, b) = (λa, λb), λ ∈ R. Exercice 891 Dire si les objets suivants sont des espaces vectoriels : 1. L'ensemble des fonctions réelles sur [0, 1], continues, positives ou nulles, pour l'addition et le produit par un réel. 2. L'ensemble des fonctions réelles sur R vériant limx→+∞ f (x) = 0 pour les mêmes opé- rations. 3. L'ensemble des solutions (x1 , x2 , x3 ) du système : 2x1 − x2 + x3 = 0 x1 − 4x2 + 7x3 = 0 x1 + 3x2 − 6x3 = 0. 17 Espaces vectoriels 108 [0, 1] 4. L'ensemble des fonctions continues sur ∗ 5. L'ensemble R+ pour les opérations x ⊕ y = xy 6. L'ensemble des fonctions impaires sur 7. L'ensemble des fonctions sur [a, b] 8. L'ensemble des fonctions sur R vériant f (1/2) = 0. λ · x = xλ , (λ ∈ R). et R. f (a) = 7f (b) + continues, vériant qui sont nulle en 1 ou nulle en 9. L'ensemble des fonctions sur en 1 et d'une fonction nulle R qui peuvent s'écrire comme en 4. Identier cet ensemble. C2 12. L'ensemble des fonctions sur R vériant telles que 13. L'ensemble des primitives de la fonction 15. L'ensemble des points (x, y) de R (x, y, z) 16. L'ensemble des vecteurs xex , vériant de R3 17. L'ensemble des fonctions continues sur somme d'une fonction nulle f 00 + ω 2 f = 0. sur R. π/4 + kπ , (k ∈ Z). sin(x + y) = 0. orthogonaux au vecteur [0, 1] vériant R1 0 (−1, 3, −2). sin xf (x) dx = 0. 7. 18. L'ensemble des polynômes ne comportant pas de terme de degré 19. L'ensemble des fonctions paires sur Exercice 892 ϕ)} R Exercice 893 est un 1. Soient Montrer que l'ensemble F Soit et H Exercice 894 R Exercice 895 R Exercice 896 un R. E = {f ∈ RR /(∃(a, ϕ) ∈ R2 )(∀x ∈ R)f (x) = a cos(x − -espace vectoriel. G E un C-espace vectoriel. deux sous-espaces de F ∪G 2. Soient t3 f (t) dt. f (3) = 7. 14. L'ensemble des nombres complexes d'argument 2 a n. 10. L'ensemble des polynômes de degré exactement 11. L'ensemble des fonctions de classe 4. Rb E. Montrer que est un sous-espace vectoriel de un troisième sous-espace vectoriel de E. E ⇐⇒ F ⊂ G ou G ⊂ F. Prouver que G ⊂ F =⇒ F ∩ (G + H) = G + (F ∩ H). On munit R2 de l'addition usuelle et de la loi externe λ(x, y) = (λx, y). Est-ce -espace vectoriel ? vectoriel de 3 Montrer que {(x, y, z) ∈ R3 /x + y + z = 0 et 2x − y + 3z = 0} est un sous-espace . Montrer que F = {f ∈ C(R, R)|∃(A, φ) ∈ R2 , ∀x ∈ R, f (x) = A cos(x + φ)} est un espace vectoriel. 17 Espaces vectoriels Exercice 897 109 17.2 Systèmes de vecteurs Soient dans 1. Montrer que v~1 et v~2 R3 les vecteurs v~1 (1, 1, 0), v~2 (4, 1, 4) et v~3 (2, −1, 4). ne sont pas colinéaires. Faire de même avec v~1 et v~3 , puis avec v~2 et v~3 . 2. La famille Exercice 898 (v~1 , v~2 , v~3 ) est-elle libre ? Les familles suivantes sont-elles libres ? 1. v~1 (1, 0, 1), v~2 (0, 2, 2) et v~3 (3, 7, 1) dans R3 . 2. v~1 (1, 0, 0), v~2 (0, 1, 1) et v~3 (1, 1, 1) dans R3 . 3. v~1 (1, 2, 1, 2, 1), v~2 (2, 1, 2, 1, 2), v~3 (1, 0, 1, 1, 0) 4. v~1 (2, 4, 3, −1, −2, 1), v~2 (1, 1, 2, 1, 3, 1) 5. v~1 (2, 1, 3, −1, 4, −1), v~2 (−1, 1, −2, 2, −3, 3) Exercice 899 (e~1 , e~2 , e~3 , e~4 ). On considère dans Rn v~3 (0, −1, 0, 3, 6, 2) et dans dans v~3 (1, 5, 0, 4, −1, 7) une famille de 4 R5 . R6 . dans R6 . vecteurs linéairement indépendants : Les familles suivantes sont-elles libres ? 1. (e~1 , 2e~2 , e~3 ). 2. (e~1 , e~3 ). 3. (e~1 , 2e~1 + e~4 , e~4 ). 4. (3e~1 + e~3 , e~3 , e~2 + e~3 ). 5. (2e~1 + e~2 , e~1 − 3e~2 , e~4 , e~2 − e~1 ). Exercice 900 x y Exercice 901 et et v~4 (0, 1, 0, 0, 1) et pour que R4 les vecteurs e~1 (1, 2, 3, 4) et e~2 (1, −2, 3, −4). Peut-on (x, 1, y, 1) ∈ V ect{e~1 , e~2 } ? Et pour que (x, 1, 1, y) ∈ V ect{e~1 , e~2 } ? Soient dans Dans x2 + x3 + x4 = 0. R4 on considère l'ensemble L'ensemble E E des vecteurs déterminer (x1 , x2 , x3 , x4 ) vériant x1 + R4 ? Si oui, en donner une est-il un sous espace vectoriel de base. Exercice 902 R4 , on se donne cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1), V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2), V4 = (10, 4, 13, 7), V5 = (1, 7, 8, 14). Chercher les relations de dépendance Dans l'espace linéaires entre ces vecteurs. Si ces vecteurs sont dépendants, en extraire au moins une famille libre engendrant le même sous-espace. Exercice 903 R4 , on se donne cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1), V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2), V4 = (10, 4, 13, 7), V5 = (1, 7, 8, 14). À quelle(s) condition(s) un vecteur B = (b1 , b2 , b3 , b4 ) appartient-il au sous-espace engendré par les vecteurs V1 , V2 , V3 , V4 , V5 ? Dénir Dans l'espace ce sous-espace par une ou des équations. Exercice 904 x y Exercice 905 et pour que e1 = (1, 2, 3, 4), e2 = (1, −2, 3, −4) de R4 . Peut-on déterminer (x, 1, y, 1) ∈ Vect{e1 , e2 } ? pour que (x, 1, 1, y) ∈ Vect{e1 , e2 } ? Soient les vecteurs Soit E un espace vectoriel sur les familles suivantes sont-elles libres ? 1. x, 2y, z . 2. x, z . 3. x, 2x + t, t. 4. 3x + z, z, y + z . 5. 2x + y, x − 3y, t, y − x. R et x, y, z, t une famille libre d'éléments de E, 17 Espaces vectoriels Exercice 906 Exercice 907 Dans 110 R4 , comparer les sous-espaces F et G suivants : Vect{(1, 0, 1, 1), (−1, −2, 3, −1), (−5, −3, 1, −5)} F = G = Vect{(−1, −1, 1, −1), (4, 1, 2, 4)} v 1 , v2 , v3 , . . . , v n On suppose que sont des vecteurs indépendants de Rn . 1. Les vecteurs v 1 − v 2 , v2 − v 3 , v3 − v 4 , . . . , v n − v 1 sont-ils linéairement indépendants ? 2. Les vecteurs v 1 + v 2 , v2 + v 3 , v 3 + v 4 , . . . , v n + v 1 sont-ils linéairement indépendants ? 3. Les vecteurs v 1 , v1 + v 2 , v 1 + v 2 + v 3 , v 1 + v 2 + v 3 + v 4 , . . . , v 1 + v 2 + · · · + v n sont-ils linéairement indépendants ? Exercice 908 2 E 1 F Soient les vecteurs et { 3 , −1} −1 −2 et [Exercice corrigé] Exercice 909 Exercice 910 3 5 { 7 , 0 }. 0 −7 Montrer que engendrés respectivement par E et Q-espace √ S1 = (1; 2) vectoriel. R2 , les vecteurs u1 = (3 + (u1 , u2 ) est Q-libre et R-lié. 2. Soient, dans le système 3. Soient les vecteurs v1 = (1 − i, i) (a) Montrer que le système et et √ √ √ S2 = (1; 2; 3) √ 5, 2 + 3 5) v2 = (2, −1 + i) (v1 , v2 ) est R-libre et et sont libres dans √ u2 = (4, 7 5 − 9). dans et donner les Exercice 911 sin t.cht, f4 : t 7→ sin t.sht. F(R, R), Montrer que base de l'e.v. C2 sur cette base. f1 : t 7→ cos t.cht, f2 : t 7→ cos t.sht, f3 : t 7→ (f1 , f2 , f3 , f4 ) est libre dans RR . Montrer que le système 2. Même question pour la famille Dans considéré C-lié. S = {(1, 0), (i, 0), (0, 1), (0, i)} est une composantes des vecteurs v1 , v2 par rapport à 1. On dénit les fonctions suivantes : R C2 . (b) Vérier que le système Exercice 912 Exercice 913 sont égaux. R3 , les vecteurs u1 = (2, 3, −1) et u2 = (1, −1, −2) engendrent v1 = (3, 7, 0) et v2 = (5, 0, −7). 1. Montrer que les systèmes : R, F Prouver que dans le même s.e.v. que les vecteurs comme R3 les sous-espaces vectoriels de F = {fλ : t 7→ eλt , λ ∈ R}. x 7→ sin x, x 7→ sin 2x, x 7→ sin 3x, les trois fonctions sont-elles linéairement indépendantes ? Généraliser. Soit E un C-espace vectoriel et S1 = (e1 , e2 , ..., en ) un système libre dans E, n > 2. S2 = (e01 , e02 , ..., e0n ) 1. On considère le système déni par : e0j = libre ? S3 = (ε1 , ε2 , ..., εn ) 2. On considère le système εn = en + e1 . Montrer les résultats suivants : ⇒ S1 (a) S3 (b) n impair : (c) n pair : libre S3 S3 libre. libre lié. ⇔ S1 libre. déni par : Pj k=1 ek , 1 6 j 6 n . S2 est-il εj = ej + ej+1 , 1 6 j 6 n − 1 et 17 Espaces vectoriels Exercice 914 111 Peut-on déterminer des réels x, y pour que le vecteur v = (−2, x, y, 3) apR4 par le système (e1 , e2 ) où e1 = (1, −1, 1, 2) et e2 = partienne au s.e.v. engendré dans (−1, 2, 3, 1) ? [Exercice corrigé] Exercice 915 Soient f (x) = cos(x), g(x) = cos(x) cos(2x) et h(x) = sin(x) sin(2x). Détermi- ner vect (f, g, h). Exercice 916 Soit α∈R et ( R→R fα : x 7→ 1 si x = α , 0 et ( R→R gα : x 7→ eαx (fα )α∈R . Montrer que la famille sinon est libre. [Exercice corrigé] Exercice 917 Exercice 918 N ∗ Soit α∈R . Montrer que la famille Montrer que les familles suivantes sont libres dans (gα )α∈R RR , est libre. et ce quelque soit N ∈ : (x → |x − a|)a=1,3,5,...,2N +1 ; (x → cos nx)n=1,2,...,N ; (x → eax )a=1,...,N Exercice 919 vecteurs de R 4 17.3 Somme directe Soient e~1 (0, 1, −2, 1), e~2 (1, 0, 2, −1), e~3 (3, 2, 2, −1), e~4 (0, 0, 1, 0) et e~5 (0, 0, 0, 1) des . Les propositions suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Justier votre réponse. 1. V ect{e~1 , e~2 , e~3 } = V ect{(1, 1, 0, 0), (−1, 1, −4, 2)}. 2. (1, 1, 0, 0) ∈ V ect{e~1 , e~2 } ∩ V ect{e~2 , e~3 , e~4 }. 3. dim(V ect{e~1 , e~2 } ∩ V ect{e~2 , e~3 , e~4 }) = 1. 4. V ect{e~1 , e~2 } + V ect{e~2 , e~3 , e~4 } = R4 . 5. V ect{e~4 , e~5 } Exercice 920 v4 = est un sous-espace vectoriel de supplémentaire On considère les vecteurs (0, 0, 0, 1), v5 = (0, 1, 0, 1) dans R4 . V ect{e~1 , e~2 , e~3 } dans R4 . v1 = (1, 0, 0, 1), v2 = (0, 0, 1, 0), v3 = (0, 1, 0, 0), 1. Vect {v1 , v2 } et Vect {v3 } sont-ils supplémentaires dans R4 ? 2. Même question pour Vect {v1 , v3 , v4 } et Vect {v2 , v5 }. Exercice 921 Exercice 922 Si L, M, N sont trois sous-espaces vectoriels de E, a-t-on : L ∩ (M + N ) = L ∩ M + L ∩ N ? Soit E = Rn [X] l'espace vectoriel des polynômes de degré 6 n. On dénit Ea = {P ∈ E; (X − a)/P } a ∈ R. Montrer que si a 6= b il existe un couple de réels (c, d) tels que 1 = c(X−a)+d(X−b). déduire que E = Ea + Eb , la somme est-elle directe ? pour En Exercice 923 sous-espace E = ∆1 (R, R) et F = {f ∈ E/f (0) = f 0 (0) = 0}. Montrer vectoriel de E et déterminer un supplémentaire de F dans E . Soit que F est un [Exercice corrigé] Exercice 924 F et G E = F ⊕ G. dit que Soient sont E un espace vectoriel, supplémentaires dans E F et G lorsque deux sous-espaces vectoriels de F ∩ G = {0} et E = F + G. E. On On note 18 Applications linéaires 1. 112 1 1 1 0 1 1 0 1 1 1 Soient e1 = , e2 = , e3 = , e4 = et e5 = des vecteurs de 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 4 0 R . Posons F = Vect {e1 , e2 }, G = Vect {e3 , e4 }, G = Vect {e3 , e4 , e5 }. Montrer que E = F ⊕ G et E 6= F ⊕ G0 . 2. Supposons que E est de dimension nie (a) Calculer dim de G. avec y∈F et F = {f1 , · · · , fk } (c) Soient que dim x de E z ∈ G. et E = F ⊕ G. se décompose d'une manière F une famille libre de Montrer que la famille F ∪G et unique en une somme G = {g1 , · · · , gl } ϕ Rq , q ∈ N. Construire deux applications ∀y ∈ F : ψ 0 (y) = 0, ∀z ∈ G : ψ(z) = 0 et Exercice 925 (Caractérisation de la somme directe de trois s.e.v.) s.e.v. d'un e.v. E, vériant 1. Démontrer que 2. Montrer que Exercice 926 une famille libre est libre. une application linéaire de E dans 0 q linéaires ψ et ψ de E dans R telles que : ∀x ∈ E : ϕ(x) = ψ(x) + ψ 0 (x). (d) Soit (F ) = p (G). (b) Montrer que tout élément x=y+z n, Soient U, V, W des (I) : U ∩ V = {0} = (U + V ) ∩ W . V ∩ W = {0} = U ∩ (V + W ). (I) équivaut à (II) : (∀x ∈ U + V + W )(∃!(u, v, w) ∈ U × V × W )(x = u + v + w). Soit E = {(un )n∈N ∈ RN | (un )n converge }. Montrer que l'ensemble des suites constantes et l'ensemble des suites convergeant vers 0 sont des sous-espaces supplémentaires de E. 18 Applications linéaires Exercice 927 Notations : 18.1 Dénition C : ensemble des fonctions numériques continues sur [0, 1]. Cd : ensemble des fonctions numériques ayant une dérivée continue sur [0, 1]. C(R) et C 1 (R) : dénis de façon analogue pour les fonctions dénies sur R. P : ensemble des polynômes sur R. Pn : ensemble des polynômes sur R, de degré 6 n. Dire si les applications suivantes sont des applications linéaires : 1. R → R : x 7→ 2x2 . 2. 3. R → R : x 7→ 4x − 3. √ R → R : x 7→ x2 . 4. R2 → R2 : (x, y) 7→ (y, x). 5. C → C : f 7→ {t 7→ 6. C → R : f 7→ f (3/4). f (t) }. 1+t2 18 Applications linéaires 113 R1 7. C → R : f 7→ f (1/4) − 8. 12. R2 R2 R2 R2 R2 13. R2 → R : (x, y) 7→ 14. 15. C → Cd : f 7→ {x P → Pn : A 7→ quotient xés, avec B(0) 6= 0). 16. R2 → R2 : M 7→ M 0 9. 10. 11. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 1/2 f (t) dt. → R : (x, y) 7→ 3x + 5y . p → R : (x, y) 7→ 3x2 + 5y 2 . → R : (x, y) 7→ sin(3x + 5y). → R2 : (x, y) 7→ (−x, y). → R : (x, y) 7→ xy . x2 y si x2 +y 2 R 1 7→ e−x 0 x2 + y 2 6= 0 f (t) dt}. de A par B déni par : et0 sinon. à l'ordre −→ −−→0 − OM = OM −−→ OM n selon les puissances croissantes ( B et si −−→ − → OM 6= 0 −−→ − → − → R3 → R : M 7→ OM · V où V = (4, −1, 1/2). √ R → R3 : x 7→ (2x, x/π, x 2). C → R : f 7→ maxt∈[0,1] f (t). C → R : f 7→ maxt∈[0,1] f (t) − mint∈[0,1] f (t). R2 → R2 : (x, y) 7→ la solution du système d'équations 3u − v = x 6u + 2v = y. en et 0 (u, v) n sinon. : R2 → R2 : (x, y) 7→ le symétrique de (x, y) par rapport à la droite d'équation x+y −a = 0 (discuter selon les valeurs de a). R3 → R3 : (x, y, z) 7→ la projection de (x, y, z) sur le plan x + y + z − a = 0 parallèlement à Oz (discuter selon les valeurs de a). Cd → C : f 7→ f 0 . R3 → R2 : (x, y, z) 7→ (2x − 3y + z, x − y + z/3). R → Cd : λ 7→ la solution de l'équation diérentielle y 0 − x2y+1 = 0 valant λ en x0 = 1. R1 C → R : f 7→ 0 ln(1 + |f (t)|) dt. R → R : x 7→ la 17-ième décimale de x (en écriture décimale). R1 Cd → R : f 7→ f 0 (1/2) + 0 f (t) dt. √ 30. 31. 32. R → R : x 7→ ln(3x 2 ). R × C(R) → C(R) : (λ, f ) 7→ la primitive de f qui C 1 (R) → C(R) : f 7→ {x 7→ f 0 (x) + f (x) · sin x}. Exercice 928 Montrer que f Soient et g f et g, applications de sont linéaires sur C C vaut λ en x0 = π . C, dénies par f (z) = z̄ et g(z) = <(z). R-e.v., et non linéaires sur C en tant que dans en tant que C-e.v. Exercice 929 Déterminer si les applications fi suivantes (de Ei dans Fi ) sont linéaires : f1 : (x, y) ∈ R2 7→ (2x + y, x − y) ∈ R2 , f2 : (x, y, z) ∈ R3 7→ (xy, x, y) ∈ R3 f3 : (x, y, z) ∈ R3 7→ (2x + y + z, y − z, x + y) ∈ R3 f4 : P ∈ R[X] 7→ P 0 ∈ R[X], f5 : P ∈ R3 [X] 7→ P 0 ∈ R3 [X] f6 : P ∈ R3 [X] 7→ (P (−1), P (0), P (1)) ∈ R3 , f7 : P ∈ R[X] 7→ P − (X − 2)P 0 ∈ R[X]. 18 Applications linéaires 114 Exercice 930 Soit E un espace vectoriel de dimension n et ϕ une application linéaire de E n n−1 dans lui-même telle que ϕ = 0 et ϕ 6= 0. Soit x ∈ E tel que ϕn−1 (x) 6= 0. Montrer que la n−1 famille {x, . . . , ϕ (x)} est une base de E . [Exercice corrigé] Exercice 931 F ×G→R n 18.2 Image et noyau F et G deux sous-espaces f (x1 , x2 ) = x1 + x2 . Soient par Rn , vectoriels de on dénit l'application f : 1. Montrer que f est linéaire. 2. Déterminer le noyau et l'image de Exercice 932 (3) Soit f f. une application linéaire de Rn dans Rn = Im(f ) M (1) à Ker(f ) (2) Im(f ) = Im(f 2 ) (3) Ker(f ) = Ker(f 2 ) Exercice 933 de Montrer que les propriétés sont équivalentes. (1) de Rn . E E dans dans G trois sous espaces vectoriels de RN , f une application linéaire F et g une application linéaire de F dans G. On rappelle que g ◦ f est l'application G dénie par g ◦ f (v) = g(f (v)), pour tout vecteur v de E . E, F Soient : 1. Montrer que g◦f 2. Montrer que f Exercice 934 E E, est une application linéaire. Ker(g 1 et vectoriel et E2 ◦ f ) = Kerg ∩ Imf . étant deux sous-espaces vectoriels de dimensions nies d'un espace on dénit l'application 1. Montrer que f f : E1 × E2 → E par f (x1 , x2 ) = x1 + x2 . est linéaire. 2. Déterminer le noyau et l'image de f. 3. Appliquer le théorème du rang. Exercice 935 l'espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à n. Pour p on note ep le polynôme x 7→ x . Soit f l'application dénie sur E par f (P ) = Q avec Soit E p6n Q(x) = P (x + 1) + P (x − 1) − 2P (x). 1. Montrer que 2. Calculer f est une application linéaire de f (ep ) ; quel est son degré ? En déduire Q un polynôme de Im f ; f (P ) = Q et P (0) = P 0 (0) = 0. 3. Soit Exercice 936 Soit E dans E. ker f , Im f et le rang de f. montrer qu'il existe un polynôme unique E , F , G trois espaces vectoriels, f et P tel que : f g g deux applications linéaires E → F → G ; montrer que : Exercice 937 toriels de linéaire f ker(g ◦ f ) = f −1 (ker g ∩ Im f ) = f −1 (ker g). Soit E un espace vectoriel de dimension nie, E ; donner une condition nécessaire et susante E dans E vériant : f (E) = F et ker f = N . de F et N deux sous-espaces vec- pour qu'il existe une application 18 Applications linéaires Exercice 938 115 E , F , G trois espaces vectoriels de dimensions respectives n, p, q , f et g f g deux applications linéaires E → F → G telles que g ◦ f = 0. Quelle relation existe-t-il entre le rang de f et celui de g ? Exercice 939 dans (1) E; E Soit f un espace vectoriel de dimension nie, une application linéaire de E montrer que les propriétés (1) à (3) sont équivalentes : E = Im f ⊕ ker f , (2) Im (3) Soit f = Im f 2 , ker f = ker f 2 . Exercice 940 E Soit un espace vectoriel, et u une application linéaire de E dans E. Dire si les propriétés suivantes sont vraies ou fausses : 1. Si e1 , e2 , . . . , ep 2. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ) 3. Si e1 , e2 , . . . , ep 4. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ) est génératrice, il en est de même de 5. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ) est une base de est libre, il en est de même de est libre, il en est de même de est génératrice, il en est de même de espace vectoriel supplémentaire de Exercice 941 u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ). =u, alors e1 , e2 , . . . , ep . u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ). e1 , e2 , . . . , ep . e1 , e2 , . . . , ep est une base d'un sous- Ker u. E un espace vectoriel et ϕ une application linéaire de E dans E . On (ϕ) ∩ Im (ϕ) = {0}. Montrer que, si x 6∈ Ker (ϕ) alors, pour tout n ∈ N : Soient suppose que Ker ϕn (x) 6= 0. [Exercice corrigé] Exercice 942 Pour des applications linéaires f : E → F , g : F → G, établir l'équivalence g ◦ f = 0 ⇐⇒ Imf ⊂ Kerg. f un endomorphisme d'un e.v. E , vériant l'identité f 2 + f − 2iE = 0. Etablir Im (f − iE ) ⊂ Ker (f + 2iE ) ; Im(f + 2iE ) ⊂ Ker (f − iE ) ; E = Ker (f − iE ) ⊕ Ker (f + 2iE ). Soit Exercice 943 E Soient un espace vectoriel de dimension n et f une application linéaire de E dans lui-même. Montrer que les deux assertions qui suivent sont équivalentes : 1. Ker (f ) 2. f2 = 0 = im(f ). n=2 et rg(f ). [Exercice corrigé] Exercice 944 nie. Soit f Soient un espace vectoriel et 1. Montrer que, si F ⊂ f (F ) 2. Montrer que, si f Exercice 945 ker(f ) ⊂ ker(g ◦ f ) Exercice 946 Soient alors E F un sous-espace vectoriel de E de dimension dans lui-même. f (F ) = F . est injective et f (F ) ⊂ F alors f : E → F et g : F → G ◦ f ) ⊂ Im(f ). f (F ) = F . deux applications linéaires. Montrer que et Im(g un espace vectoriel de dimension nie et ϕ une application linéaire de n n dans lui-même. Posons Kn = Ker (ϕ ) et In = Im (ϕ ). Montrer qu'il existe n0 ∈ N tel que Soit E E une application linéaire de pour tout n > n0 Exercice 947 ker(f ) E on ait Soient f Kn = Kn0 . Déduiser en que pour tout n > n0 et g deux endomorphismes de et Im(f ) sont stables par g. E tels que on a également f ◦ g = g ◦ f. In = In0 . Montrer que 18 Applications linéaires 116 Exercice 948 f ∈ L(E) f ◦ (f − f − id) = 0 Exercice 949 f ∈ L(E) [Exercice corrigé] Exercice 950 U Soit telle que 2 remarquera que f3 = f2 + f. Montrer que E = ker(f ) ⊕ Im(f ) (on ). ker(f ) ∩ Im(f ) = f (ker(f ◦ f )). Soit . Montrer que Soit un sous-espace vectoriel de E espace vectoriel, et A = {f ∈ L(E)|U ⊂ Ker(f )}. A Montrer que Exercice 951 Donner des exemples d'applications linéaires de 1. Ker(f ) = Im(f ). 2. Ker(f ) 3. Im(f ) inclus strictement dans Soit R2 dans R2 vériant : Im(f ). inclus strictement dans Exercice 952 L(E). est un sous-espace vectoriel de Ker(f ). (u, v) ∈ (L(E))2 , tels que u2 = u et vu = 0. Montrer que Im(u + v) = Im(u) + Im(v). Exercice 953 18.3 Injectivité, surjectivité, isomorphie Soit (e~1 , e~2 , e~3 ) de dénit une application linéaire de Comment choisir Exercice 954 λ Soit pour que E φ R3 , et λ un nombre φ(e~1 ) = e~1 + e~2 φ(e~2 ) = e~1 − e~2 φ(e~3 ) = e~1 + λe~3 une base de R3 dans réel. Démontrer que la donnée R3 . Ecrire l'image du vecteur ~v = a1 e~1 + a2 e~2 + a3 e~3 . soit injective ? surjective ? un espace vectoriel de dimension 3, {e1 , e2 , e3 } une base de E, et λ un paramètre réel. ϕ(e1 ) = e1 + e2 ϕ(e2 ) = e1 − e2 Démontrer que la donnée de dénit une application linéaire ϕ de E ϕ(e3 ) = e1 + λe3 dans E . Écrire le transformé du vecteur x = α1 e1 + α2 e2 + α3 e3 . Comment choisir λ pour que ϕ soit injective ? surjective ? Exercice 955 E de de étant un espace vectoriel de dimension E dans E , construire dans les trois E dans E telles que f = u − v . f est bijective. Ker f + Im f = E . f est quelconque. Exercice 956 n sur R, f une application linéaire cas suivants deux applications linéaires bijectives u et v 18 Applications linéaires 117 1. Dire si les applications fi , 1 6 i 6 6, sont linéaires f1 : (x, y) ∈ R2 7→ (2x + y, ax − y) ∈ R2 , f2 : (x, y, z) ∈ R3 7→ (xy, ax, y) ∈ R3 , f3 : P ∈ R[X] 7→ aP 0 + P ∈ R[X], f4 : P ∈ R3 [X] 7→ P 0 ∈ R2 [X], f5 : P ∈ R3 [X] 7→ (P (−1), P (0), P (1)) ∈ R3 , f6 : P ∈ R[X] 7→ P − (X − 2)P 0 ∈ R[X]. 2. Pour les applications linéaires trouvées ci-dessus, déterminer si fi ker(fi ) et Im (fi ), en déduire est injective, surjective, bijective. Exercice 957 Soit f ∈ L(E) non nul ; montrer que f est injective si et seulement si pour tout (E1 , E2 ) de sous-espaces supplémentaires de E , la somme f (E1 ) + f (E2 ) est directe (i.e. f (E1 ) et f (E2 ) sont supplémentaires). couple Exercice 958 Soit f ∈ L(E) E où est un K−espace vectoriel. On suppose : ∀x ∈ E, ∃λ ∈ K, f (x) = λx. Montrer : Exercice 959 ∃µ ∈ K, f = µid. Soient E = Cn [X] (n +1). On considère l'application f euclidienne de AP par B . f 1. Montrer que A et et B deux polynômes à coecients complexes de degré qui à tout polynôme est un endomorphisme de P de E , associe les reste de la division E. 2. Montrer l'équivalence Exercice 960 Exercice 961 f ⇐⇒ A et B sont premiers entre eux . Soit f ∈ L(E) telle que f 3 = f 2 + f + id. Montrer que f Soit E un Cespace vectoriel et f ∈ L(E) 1. Montrer que f 2. Montrer que E = ker(f − Id) ⊕ ker(f − 2Id). ∀i, f (εi ) = λi εi Exercice 962 R Exercice 963 linéaire de E toute base de avec E est de dimension λi = 1 ou λi = 2. q<p Soient dans E F. E nie n, il existe une base β = (εi )16i6n , telle que et F p<q deux espaces vectoriels de dimension nie et Montrer que est une base de [Exercice corrigé] f 2 − 3f + 2Id = 0L(E) . p il n'existe pas d'application linéaire surjective de R dans p q il n'existe pas non plus d'application linéaire injective de R dans R . Montrer que si . Montrer que si tel que est un automorphisme. est un automorphisme. 3. Déduire de 2. que si q est bijective ϕ ϕ une application est un isomorphisme si et seulement si l'image par ϕ de F. Exercice 964 1. Soient F. E et F deux espaces vectoriels et ϕ une application linéaire bijective de E dans ϕ−1 est linéaire. Une telle application est dite un Montrer que la bijection réciproque isomorphisme d'espaces vectoriels. 18 Applications linéaires 2. Soient E et F 118 deux espaces vectoriels de dimension nie. Montrer qu'il existe un isomor- phisme d'espaces vectoriels de Exercice 965 E de Soit E V. Le graphe f (x)}. de F à valeurs dans si et seulement si dim (E) = dim(F ). ϕ et ψ deux applications ψ ◦ ϕ = idE . un espace vectoriel de dimension nie dans lui-même telles que Exercice 966 E ϕ ◦ ψ = idE . Montrer que linéaires 18.4 Morphismes particuliers Soient f U et V deux ensembles non vides et est le sous-ensemble de U 1. On suppose maintenant que et la structure d'espace vectoriel de 2. Montrer qu'une partie H de U ×V V sont U × V. U ×V f déni par U à valeurs dans Gf = {(x, y) ∈ U × V tels que y = une application de des espaces vectoriels. Rappeler la dénition de est le graphe d'une application linéaire de U dans V si et seulement si les trois conditions qui suivent sont satisfaites : i) La projection canonique H → U dénie par (x, y) 7→ x est surjective. ii) H est un sous-espace vectoriel de U × V. iii) H ∩ ({0U }) × V ) = {0U ×V }. (0U et 0U ×V sont les éléments neutres respectifs de U et U × V.) 3. On identie R4 à R2 × R2 4. Montrer que E (x, y, z, t) 7→ ((x, y), (z, t)) . par l'isomorphisme conditions nécéssaires et susantes pour que 2 de R dans lui-même. E Enoncer des soit le graphe d'une application linéaire ϕ de R2 dans lui-même. Déterminer est le graphe d'une application linéaire sa matrice dans une base que l'on dénira au préalabe. Exercice 967 (Projecteur et involution) E E u E projecteur Soit sur . Un endomorphisme de est un un espace vectoriel ; on note si iE l'identité u ◦ u = u. u est un projecteur alors iE − u est un projecteur. = {x ∈ E; u(x) = x} et que E = Keru ⊕ Imu. endomorphisme u de E est appelé involutif si u ◦ u = iE . 1. Montrer que si Vérier aussi que Imu Un u est involutif alors u est bijectif et E = Im(iE + u) ⊕ Im(iE − u). E = F ⊕ G et soit x ∈ E qui s'écrit donc de façon unique x = f + g , f ∈ F , g ∈G. u : E 3 x 7→ f − g ∈ E . 2. Montrer que si Soit Soit 3. Montrer que u est involutif, 4. Montrer que si u F = {x ∈ E; u(x) = x} est un projecteur, 2u − iE et G = {x ∈ E; u(x) = −x}. est involutif et que tout endomorphisme involutif peut se mettre sous cette forme. Exercice 968 Soient 0, x − y − z = 0}. On P = {(x, y, z) ∈ R3 ; 2x + y − z = 0} et D = {(x, y, z) ∈ R3 ; 2x − 2y + z = 3 désigne par ε la base canonique de R . 1. Donner une base {e1 , e2 } de P et {e3 } une base de ε0 = {e1 , e2 , e3 } est une base de R3 . p la projection de R3 sur P 2 Mat (p, ε, ε). Vérier A = A. 2. Soit parallélement à D. D. Montrer que R3 = P ⊕ D Déterminer Mat (p, ε 0 , ε0 ) puis que puis A= s la symétrie de R3 par rapport à P parallélement à D. Déterminer Mat (s, ε0 , ε0 ) puis B = Mat(s, ε, ε). Vérier B 2 = I, AB = A et BA = A. 3. Soit Exercice 969 18 Applications linéaires 1. Soit E 119 un espace vectoriel de dimension de dimension n − 1. n. Un hyperplan de E est un sous-espace vectoriel Montrer que l'intersection de deux hyperplans de n − 2. supérieure ou égale à p 6 n, Montrer que, pour tout a une dimension supérieure ou égale à E a une dimension l'intersection de p hyperplans n − p. n ∈ N et pour tout y ∈ R, l'application ey de Rn [X] à valeurs en posant ey (P (X)) = P (y) ( i.e. l'application ey est l'évaluation en y ) est 2. Montrer que, pour tout dans R dénie linéaire. Calculer la dimension de son noyau. 0 3. Même question avec l'application ey de Rn [X] à valeurs dans 0 0 P (y) (en désignant par P le polynôme dérivé de P ). 4. Démontrer, à l'aide de ces deux résultats, qu'il existe dans et ayant les propriétés suivantes : Exercice 970 Soit P (0) = P (1) = P (2) = 0 ( R2 → R2 f : (x, y) 7→ 13 (−x + 2y, −2x + 4y) R dénie en posant e0y (P (X)) = R6 [X] un polynôme P non nul 0 0 0 et P (4) = P (5) = P (6) = 0. . Montrer que f est la bîîîîp par rapport à bîîîîp parallèlement à bîîîîp. ExerciceL 971 E R−espace vectoriel, F et G deux sous-espaces supplémentaires de E : E=F G. On Lpose s(u) = uF − uG où u = uF + uG est la décomposition (unique) obtenue grâce à E = F G. s est la symétrie par-rapport à F de direction G. 1. Montrer que s ∈ L(E), que u ∈ F ⇔ s(u) = u, u ∈ G ⇔ s(u) = −u, donner Ker(s) et 2 calculer s . 2 E . Calculer f (u) en 2. Réciproquement si f ∈ L(E) vérie f = idE . On pose p = f +id 2 fonction de p(u) et u. Vérier que p est un projecteur, calculer son noyau et son image. Montrer que f est la symétrie par rapport à F = {u ∈ E|f (u) = u} de direction G = {u ∈ E|f (u) = −u}. Exercice 972 est un Soient p et commutent). Montrer que q deux projecteurs de E , espace vectoriel, tels que pq = qp (p pq et (p + q − pq) sont deux projecteurs de E , et que : et q Im(pq) = Im p ∩ Im q, Exercice 973 Im(p + q − pq) = Im p + Im q. Soient p et q deux projecteurs de nécessaire et susante pour que p+q E, espace vectoriel ; donner une condition soit un projecteur de E; donner alors Im(p + q) et Ker(p + q). Indication : on montrera que Exercice 974 Im(p + q) = Im p L Im q et que Ker(p + q) = Ker(p) ∩ Ker(q). E l'espace vectoriel des applications de R dans R, P le sous-espace des L fonctions paires et I le sous-espace des fonctions impaires. Monter que E = P I. Donner l'expression du projecteur sur P de direction I. Exercice 975 Soit Soit E = R[X] l'espace vectoriel des polynômes, et ∀P ∈ E, f (P )(X) = Montrer que f ∈ L(E), que E = Im f illustre t-il ? Exercice 976 Soit E = Rn [X] L Ker(f ) mais que f 2 = −f. Quel théorème cet exemple l'espace vectoriel des polynômes de degré 0 f (P ) = P + (1 − X)P . f ∈ L(E), dénie par : P (−X) − P (X) . 2 dénie par : Montrer que f :E→E donner une base de Im f et de Ker(f ). 6 n, et f :E→E 19 Espaces vectoriels de dimension nie Exercice 977 E = C(R+ , R) Soit et U :E→E 120 dénie par 1 ∀x ∈ R , U (f )(x) = x +∗ et U (f )(0) = f (0). Exercice 978 Montrer que x Z déterminer telle que : f (t)dt. 0 Ker(U ) et Im(U ). Pq l'espace vectoriel des polynômes à coecients réels de degré Oq l'espace vectoriel des polynômes d'ordre supérieur ou égal à q , q divisibles par x . P étant un polynôme, on note T (P ) le polynôme déni par : Z x 1 5 (4) T (P )(x) = xP (0) − x P (0) + t2 [P (t + 1) − P (t) − P 0 (t)] dt. 20 0 On désigne par q, inférieur ou égal à c'est-à-dire U ∈ L(E), f 7→ U (f ) et T (ei ) où e0 = 1, e1 = x, e2 = x2 , e3 = x3 , e4 = x4 , et vérier que T (P4 ) ⊂ P4 . Désormais, on considère T comme application linéaire de P4 dans P4 . Écrire sa matrice par rapport à la base (e0 , e1 , e2 , e3 , e4 ). T 1. Montrer que est linéaire. Déterminer 2. Déterminer soigneusement les espaces T0 3. La restriction 0 de T . de T à P4 ∩ O2 T (P4 ∩ O3 ) =T = (O1 ∩ P1 ) ⊕ (O3 ∩ P4 ). 5. Montrer que Ker T T (u) = λu. (O1 ∩ P1 ) ⊕ V T? ; expliciter un sous-espace Ker T ∩ =T . 6. On cherche un vecteur non nul que Quel est le rang de peut s'écrire sous la forme possible. Déterminer T (P4 ∩ O2 ). est-elle injective ? Sinon déterminer une base du noyau 4. Montrer que V et u = ae3 + be4 de O3 ∩ P4 , et un nombre a, b, λ. Montrer qu'il Écrire les équations que doivent vérier λ, λ1 et λ2 , telles 0 < λ1 < λ2 ; les calculer. Trouver u4 de O3 ∩ P4 tels que T (u3 ) = λ1 u3 et T (u4 ) = λ2 u4 . valeurs possibles de u3 non nuls et u0 = e1 , u1 = e2 − 4e3 + 3e4 , u2 = e0 . Montrer P4 . Écrire la matrice de T dans cette base. 7. On pose base de que réel λ, tels existe deux deux vecteurs {u0 , u1 , u2 , u3 , u4 } est une 19 Espaces vectoriels de dimension nie 19.1 Base Exercice 979 culer les 1 −1 1 Montrer que les vecteurs { 1 , 1 , 0 } forment une base de R3 . Cal1 0 −1 1 1 0 0 , 0 , 0 dans cette base. coordonnées respectives des vecteurs 0 1 1 [Exercice corrigé] Exercice 980 v~1 (1, 2, 3, 4), v~2 (2, 2, 2, 6), v~3 (0, 2, 4, 4), v~4 (1, 0, −1, 2), v~5 (2, 3, 0, 1) dans R4 . Soient F = V ect{v ~1 , v~2 , v~3 } et G = V ect{v~4 , v~5 }. Déterminer une base des sous-espaces F ∩ G, F, G et F + G. Exercice 981 Soient 1. Montrer que les vecteurs x1 = (0, 1, 1), x2 = (1, 0, 1) et x3 R3 . Trouver dans cette base les composantes du vecteur x forment une base de 2. Donner, dans 3. Donner, dans R3 , R 3 un exemple de famille libre, qui n'est pas génératrice. , un exemple de famille génératrice, mais qui n'est pas libre. = (1, 1, 0) = (1, 1, 1). 19 Espaces vectoriels de dimension nie Exercice 982 121 R4 , F = lin{a, b, c} et G = lin{d, e}, avec a = (1, 2, 3, 4), b = (2, 2, 2, 6), c = (0, 2, 4, 4), d = (1, 0, −1, 2) et e = (2, 3, 0, 1). Déterminer des bases des sous-espaces F ∩ G, F , G, F + G. Exercice 983 E1 E2 E3 E4 E5 = {P = {P = {P = {P = {P ∈ P5 ∈ P5 ∈ P5 ∈ P5 ∈ P5 On considère dans Dans l'espace P5 des polynômes de degré | P (0) = 0} | P 0 (1) = 0} | x2 + 1 divise P } | x 7→ P (x) est une fonction | ∀x, P (x) = xP 0 (x)}. 6 5, on dénit les sous-ensembles : paire } 1. Déterminer des bases des sous-espaces vectoriels E1 , E2 , E3 , E4 , E5 , E1 ∩ E2 , E1 ∩ E3 , E1 ∩ E2 ∩ E3 , E1 ∩ E2 ∩ E3 ∩ E4 . 2. Déterminer dans Exercice 984 P5 des sous-espaces supplémentaires de E4 et de E1 ∩ E3 . R4 on considère l'ensemble E des vecteurs (x1 , x2 , x3 , x4 ) vériant l'équa4 tion x1 + x2 + x3 + x4 = 0. L'ensemble E est-il un sous-espace vectoriel de R ? Si oui, en donner Dans une base. Exercice 985 Vrai ou faux ? On désigne par 1. Si les vecteurs 2. Soit x, y, z x 1 , x2 , . . . , x p E un R-espace vectoriel de dimension nie. sont deux à deux non colinéaires, alors la famille x, y, z est libre. une famille de vecteurs. Si aucun n'est une combinaison linéaire des autres, la famille est libre. Exercice 986 Étudier l'indépendance linéaire des listes de vecteurs suivantes, et trouver à chaque fois une base du sous-espace engendré. 1. (1, 0, 1), (0, 2, 2), (3, 7, 1) dans R3 . 2. (1, 0, 0), (0, 1, 1), (1, 1, 1) dans R3 . 3. (1, 2, 1, 2, 1), (2, 1, 2, 1, 2), (1, 0, 1, 1, 0), (0, 1, 0, 0, 1) 4. (2, 4, 3, −1, −2, 1), (1, 1, 2, 1, 3, 1), (0, −1, 0, 3, 6, 2) 5. (2, 1, 3, −1, 4, −1), (−1, 1, −2, 2, −3, 3), (1, 5, 0, 4, −1, 7) Exercice 987 Dans dans dans R5 . R6 . dans R6 . R3 , les vecteurs suivants forment-ils une base ? Sinon décrire le sous-espace qu'ils engendrent. 1. v1 = (1, 1, 1), v2 = (3, 0, −1), v3 = (−1, 1, −1). 2. v1 = (1, 2, 3), v2 = (3, 0, −1), v3 = (1, 8, 13). 3. v1 = (1, 2, −3), v2 = (1, 0, −1), v3 = (1, 10, −11). Exercice 988 R F = {(2, 3, −1), (1, −1, −2)} Exercice 989 R Dans 3 lin Dans 4 F et G suivants G = lin{(3, 7, 0), (5, 0, −7)}. , comparer les sous-espaces et : , on considère les familles de vecteurs suivantes v1 = (1, 1, 1, 1), v2 = (0, 1, 2, −1), v3 = (1, 0, −2, 3), v4 = (2, 1, 0, −1), v5 = (4, 3, 2, 1). v1 = (1, 2, 3, 4), v2 = (0, 1, 2, −1), v3 = (3, 4, 5, 16). v1 = (1, 2, 3, 4), v2 = (0, 1, 2, −1), v3 = (2, 1, 0, 11), v4 = (3, 4, 5, 14). Ces vecteurs forment-ils : 1. Une famille libre ? Si oui, la compléter pour obtenir une base de R4 . Si non donner des relations de dépendance entre eux et extraire de cette famille au moins une famille libre. 2. Une famille génératrice ? Si oui, en extraire au moins une base de l'espace. Si non, donner la dimension du sous-espace qu'ils engendrent. 19 Espaces vectoriels de dimension nie Exercice 990 E F ∪G Exercice 991 Si montrer que 122 est un espace vectoriel de dimension nie, F On désigne par E un R-espace G deux sous-espaces de E , F ⊂ G ou G ⊂ F . et est un sous-espace vectoriel si et seulement si vectoriel de dimension nie. Les propriétés sui- vantes sont-elles vraies ou fausses ? D1 , D2 , D3 des droites vectorielles de R3 distinctes deux à deux. Alors R3 est somme D1 , D2 , D3 . 1. Soient de 2. Soient F 3. Soient P1 4. Soient F 5. Soit et et et G des hyperplans vectoriels de P2 G des plans vectoriels de E E. tels que 3 des sous-espaces de dimension (e1 , e2 , e3 , e4 ) la base canonique de F supplémentaire de Exercice 992 contient Alors R 4 et E 6= F ∪ G. P1 ∩ P2 = {0}. de F = R5 . Alors Alors dim E > 4. F ∩ G 6= {0}. lin{e1 , e3 }. Tout sous-espace vectoriel e2 . 2 3 1. Montrer qu'on peut écrire le polynôme F = 3X − X + 8X sous la forme F = a + b(1 − X) + c(X − X 2 ) + d(X 2 − X 3 ) (calculer a, b, c, d réels), et aussi sous la 2 2 3 forme F = α + β(1 + X) + γ(1 + X + X ) + δ(1 + X + X + X ) (calculer α, β, γ, δ réels). 2. Soit P3 l'espace vectoriel des polynômes de degré P3 : B1 = {1, X, X 2 , X 3 }, B2 X, 1 + X + X 2 , 1 + X + X 2 + X 3 }. sont des bases de {1, 1 + Exercice 993 6 3. Vérier que les ensembles suivants = {1, 1 − X, X − X 2 , X 2 − X 3 }, B3 = P2 des polynômes de degré 6 2, on considère les po2 2 2 2 2 lynômes P1 = X + X(1 − X) + (1 − X) , P2 = X + (1 − X) , P3 = X + 1 + (1 − X) , P4 = X(1 − X). Peut-on extraire de {P1 , P2 , P3 , P4 } des bases de P2 ? Si oui, les trouver toutes. Exercice 994 Dans l'espace vectoriel 2 Soit E l'ensemble des fractions rationnelles F = P (X − 1)3 (X 2 + 1)2 , P F qui peuvent s'écrire polynôme de degré 6 6. 1 1 1 1 X 1 X , , , , , , forment-elles une base de (X−1) (X−1)2 (X−1)3 X 2 +1 X 2 +1 (X 2 +1)2 (X 2 +1)2 Que se passe-t-il si on suppose que P décrit l'ensemble des polynômes de degré 6 9 ? Les fractions E? Exercice 995 Problème de l'interpolation : soit les cinq points (x1 , y1 ) = (−2, 3), (x2 , y2 ) = (0, −2), (x3 , y3 ) = (1, 5), (x4 , y4 ) = (5, 1), (x5 , y5 ) = (6, 7) de R2 , et P4 l'espace vectoriel des polynômes de degré 6 4. On veut trouver un polynôme F dans P4 tel que pour i = 1, . . . , 5 on ait F (xi ) = yi . 1. Sans eectuer les calculs, indiquer comment on pourrait calculer a, b, c, d, e exprimant F = a + bX + cX 2 + dX 3 + eX 4 selon la base {1, X, X 2 , X 3 , X 4 } de P4 . 2. Montrer que de de {1, X + 2, (X + 2)X, (X + 2)X(X − 1), (X + 2)X(X − 1)(X − 5)} est une base P4 . Calculer directement (indépendamment de la question précédente) les coordonnées F dans cette base. X(X −1)(X −5)(X −6), (X +2)(X −1)(X −5)(X − 6), (X + 2)X(X − 5)(X − 6), (X + 2)X(X − 1)(X − 6), (X + 2)X(X − 1)(X − 5) forment une base de P4 . Calculer directement (indépendamment des questions précédentes) les coordonnées de F dans cette base. 3. Montrer que l'ensemble des polynômes 4. Dans laquelle des diverses bases ci-dessus le calcul de Exercice 996 Déterminer pour quelles valeurs de forment une base de R3 . t ∈ R F vous paraît-il le plus simple ? les vecteurs 1 1 t 0 , 1 , 0 t t 1 19 Espaces vectoriels de dimension nie Exercice 997 Soit (Σ) 123 le système d'équations linéaires : x + 3y + 2z = 0 x+y+z+t=0 x−t=0 Montrer que l'ensemble des solutions de la dimension et une base de Exercice 998 Soit P ∈ Rn [X]. On pose, pour tout p ∈ N : Ap (X) = (X − a)p est une base de Montrer que P (X) = n X k=0 E l'ensemble de Rn [X] Exercice 999 de R4 . Déterminer F. ε = {A0 , . . . , An } 1. Montrer que 2. Soit a ∈ R. (Σ) forme un sous-espace vectoriel F des élément de et Bp (X) = X p . Rn [X]. 1 (k) P (a)Ak (X). k! (On pourra montrer que Rn [X] qui satisfont à cette égalité est un sous-espace vectoriel et contient une base.) E = R∗+ ×R de la loi interne addition + : (a, b)+(a0 , b0 ) = (aa0 , b+b0 ), λ coecients réels : (∀λ ∈ R)∀(a, b) ∈ Eλ.(a, b) = (a , λb). On munit et de la loi externe . à 1. Vérier que (E, +, .) est un R-e.v. 2. Les systèmes suivants sont-ils libres ou liés : ((1,0),(1,1)) ? ((2,1),(8,3)) ? ((2,1),(6,3)) ? b = ((2, 0), (2, 1)) est une base de E v = (x, y) ∈ E par rapport à la base b. 3. Vérier que le système du vecteur Exercice 1000 Pour k = 2, 3, 4 montrer que Vk est un s.e.v. de et déterminer les composantes Ck , et en donner une base : V2 = {(a, b) ∈ C2 /a + ib = 0}, V3 = {(a, b, c) ∈ C3 /a + 2b + 3c = 0}, Exercice 1001 de degré V4 = {(a, b, c, d) ∈ C4 /a + ib = b + ic = c + id}. Soit n ∈ N et E = Rn [X], l'espace vectoriel des polynômes à coecients réels, 6 n. 1. Soit β = (P0 , P1 , ..., Pn ) un système de (n + 1) = k . Montrer que β est une base de E . polynômes tels que, ∀k , 0 6 k 6 n, deg Pk 2. Soit P n. Montrer que : γ = (P, P 0 , . . . , P (n) ) est une base de E et du polynôme Q déni par : Q(X) = P (X + a), (a réel xé), un polynôme de degré déterminer les composantes dans la base γ. 3. Démontrer que le système pour tout Exercice 1002 S = (X k (1 − X)n−k )06k6n p ∈ {0, 1, . . . , n}, est une base de E , et déterminer, X p dans la base S . les composantes du polynôme v1 = (1, 0, 0, −1), v2 = (2, 1, 0, 1), v3 = (1, −1, 1, −1), v4 = (7, 2, 0, −1) et v5 = (−2, −3, 1, 0). Donner une base du sous-espace vectoriel F =< v1 , v2 , v3 , v4 , v5 >. 4 Déterminer un supplémentaire de G dans F dans R . Exercice 1003 Soient v1 = (1, 2, 3, 0), v2 = (−1, 1, 2, 1), v3 = (1, 5, 8, 1) et le triplet w1 = (0, 3, 5, 1), w2 = (1, −1, 1, 0), w3 = (0, 0, 3, 1). On considère les sous-espaces vectoriels F =< v1 , v2 , v3 > et G =< w1 , w2 , w3 >. Donner une base des sous-espaces suivants F, G, F ∩G et F + G. Exercice 1004 Soient le triplet Soit E = fα,A ∈ F(R, R); (α, A) ∈ R2 , Montrer que E est un sous-espace vectoriel de fα,A (x) = A cos(x + α) . F(R, R) et en donner une base. 19 Espaces vectoriels de dimension nie Exercice 1005 E = R3 . Soit 124 On dénit le système S = {e1 = (1, 1, 1), e2 = (1, 1, 2), e3 = (1, 2, 3)} 1. Montrer que S est une base de 2. Calculer les coordonnées de Exercice 1006 1. Montrer que les vecteurs 3 de C . v = (5, 7, 12) w = (1 + i, 1 − i, i) √ s1 = (1, 2) vectoriel sur Q. 1. Montrer que le système comme un espace R2 , les vecteurs u1 = (3 + (u1 , u2 ) est Qlibre et Rlié. 2. Soient dans système dans cette base. w1 = (1, −1, i), w2 = (−1, i, 1), w3 = (i, 1, −1) forment une base 2. Calculer les composantes de Exercice 1007 E. et √ dans cette base. s2 = (1, √ √ 2, 3) √ 5, 2 + 3 5) et sont libres dans √ u2 = (4, 7 5 − 9). R considéré Montrer que le C2 , les vecteurs r1 = (1 + i, 1 − 2i) et r2 = (3i − 1, 5). Montrer que le système Rlibre et Clié. 3. Soient dans (r1 , r2 ) est Exercice 1008 t + 1) Exercice 1009 2 Déterminer pour quelles valeurs de forment une base de R2 [X]. Etudier la liberté des familles 1. (1, 1), (1, 2). 2. (2, 3), (−6, 9). 3. (1, 3, 1), (1, 3, 0), (0, 3, 1). 4. (1, 3), (−1, −2), (0, 1). Exercice 1010 Les familles suivantes sont-elles génératrices ? 1. (1, 1), (3, 1) 2. (1, 0, 2), (1, 2, 1) dans R2 . dans Exercice 1011 R =Π⊕D Exercice 1012 Exercice 1013 R3 . On considère dans Montrer que t ∈ R les polynômes X 2 +t/2 , X −t , (X + 3 R3 , Π = vect {(1, 1, 1), (1, 1, −1)} et D = vect {(0, 1, −1)}. . Déterminer une base de {(x, y, z) ∈ R3 /x + y + z = 0}. Déterminer une base de D = {(x, y, z) ∈ R3 /x + y = 0, x − y + z = 0}. 19.2 Dimension Exercice 1014 R V = (0, 1, 2, 3) V = (1, 2, 3, 4) V = (2, 3, 4, 5) Exercice 1015 E F E dim(F + G) = dim(F ) + dim(G) − dim(F ∩ G) Exercice 1016 Calculer la dimension du sous-espace vectoriel de 1 , 2 Si , montrer que : et 3 4 engendré par les vecteurs . est un espace vectoriel de dimension nie, et G deux sous-espaces de . Montrer que tout sous-espace vectoriel d'un espace vectoriel de dimension nie est de dimension nie. 19 Espaces vectoriels de dimension nie Exercice 1017 P0 , P 1 , P2 Soient P0 (X) = et 125 P3 ∈ R2 [X] dénis par (X − 1)(X − 2) X(X − 1) , P1 (X) = , 2 2 (X − 1)(X − 3) . 3 2 Exprimer 1, X, X en fonction de P0 , P1 et P2 . On note F = V ect{P0 , P1 } et G = V ect{P2 , P3 }. Calculer dim F , dim G, dim(F + G) et dim(F ∩ G). Vérier que P2 (X) = 2X(X − 2), P3 (X) = dim(F + G) = dim(F ) + dim(G) − dim(F ∩ G). Exercice 1018 2 sin x, f2 (x) = F Donner la dimension du sous-espace cos2 x, f3 (x) = sin 2x et f4 (x) = cos 2x. Exercice 1019 On considère, dans R4 , les vecteurs : 2 −1 0 3 , e5 = . 0 −1 1 2 Soient E l'espace vectoriel engendré par e1 , e2 , e3 dimensions respectives de E , F , E ∩ F , E + F . de F(R, R) engendré par f1 (x) = 1 2 1 1 2 1 e1 = 3 , e2 = 1 , e3 = 1 , e4 = 1 4 3 et F celui engendré par e4 , e5 . Calculer les [Exercice corrigé] Exercice 1020 E = {(x, y, z, t) ∈ R4 /x + y + z + t = 0} et F = {(x, y, z, t) ∈ R4 /x + y = z + t} dim E, dim F, dim(E + F ), dim(E ∩ F ). ( R3 → R3 Montrer que f : est un automorphisme. (x, y, z) 7→ (z, x − y, y + z) Déterminer Exercice 1021 Exercice 1022 Soient Soit E un Q-espace n vectoriel de dimension est pair Exercice 1023 f (−2, 1) = 5 Exercice 1024 (1, x, −1), e = (x, 1, x), e = (−1, x, 1) Exercice 1025 E n. ⇔ ∃f ∈ L(E)/Imf = ker f Montrer qu'il existe une unique forme linéaire et . Déterminer le noyau et l'image de Déterminer suivant la valeur de 2 3 Soit 3 f = 0. Soit Montrer que f sur R2 f. x∈R le rang de la famille de vecteurs e1 = . un espace vectoriel de dimension 3 et f ∈ L(E) telle que f 2 6= 0 et x0 ∈ E/f (x0 ) 6= 0. (x0 , f (x0 ), f 2 (x0 )) est une base. 2. Montrer que l'ensemble des endomorphismes qui commutent avec 2 vectoriel de L(E) de base (id, f, f ). Exercice 1026 Soit priétés : ker f = ker f 2 . (ii) Im f f (1, 2) = 2 2 1. Montrer que (i) telle que = Imf 2 . E de dimension nie et f ∈ L(E). f est un sous-espace Montrer l'équivalence des trois pro- 19 Espaces vectoriels de dimension nie (iii) 126 E = ker f ⊕ Imf . Exercice 1027 E Soient 1. Montrer que rg (u 2. En déduire que Exercice 1028 Soit et F de dimensions nies et u, v ∈ L(E, F ). + v) 6 rg(u) + rg(v). |rg(u) − rg(v)| 6 rg(u + v). (f, g) ∈ (L(E))2 où E est un K -espace vectoriel de dimension nie n, montrer les inégalités : rg(f ) + rg(g) − n 6 rg(f ◦ g) 6 inf(rg(f ), rg(g)) (on pourra utiliser Exercice 1029 que : (f + g) est Exercice 1030 g| ker(f ◦g) = h dont on déterminera le noyau) (f, g) ∈ (L(E))2 où E est un K -espace inversible et f g = 0. Montrer que : Soit vectoriel de dimension nie n, tel rg(f ) + rg(g) = n. Soit U un sous-espace vectoriel de E espace vectoriel, et A = {f ∈ L(E)|U ⊂ Ker(f )}. Montrer que dimension de A est A? Exercice 1031 un sous-espace vectoriel de L(E). Si E est de dimension nie, quelle est la E0 , E1 , ..., En n + 1 espaces vectoriels sur un même corps commutatif respectives α0 , α1 , ..., αn . On suppose qu'il existe n applications linéaires Soient K , de dimensions f0 , f1 , ..., fn−1 telles que : ∀k ∈ {0, ..., n − 1}, fk ∈ L(Ek , Ek+1 ). et de plus : f0 est injective ; ∀j ∈ {1, ..., n − 1}, Im fj−1 = Ker(fj ); fn−1 est surjective. Montrer que Exercice 1032 n X (−1)j αj = 0. j=0 Soient H1 et H2 deux hyperplans de E, espace vectoriel de dimension n. Mon- trer que : dim(H1 ∩ H2 ) > n − 2. Généraliser. Exercice 1033 Exercice 1034 Donner un exemple d'endomorphisme d'un espace vectoriel injectif et non surjectif, puis d'un endomorphisme surjectif et non injectif. Soit E un espace vectoriel de dimension nie et f ∈ L(E), lence : E = Ker(f ) ⊕ Im(f ) ⇔ Im f = Im f 2 . Donner un contre-exemple quand dim E = +∞. montrer l'équiva- 20 Matrices 127 Exercice 1035 (f, g) ∈ L(E, F )2 Soit avec E, F de dimension nie. On suppose rg(f + g) = rg(f ) + rg(g). Montrer que : E = Ker(f ) + Im f ; Exercice 1036 E Im f + Im g = Ker(f ) + Ker(g). Exercice 1037 E Soit un espace vectoriel de dimension nie, et Soit E. Im f ∩ Im g = {0}. (f, g) ∈ L(E)2 avec E = Montrer que ces sommes sont directes. (f1 , ..., fk ) un espace vectoriel de dimension nie, et des projecteurs de Montrer l'équivalence : k X 2 ∀(i, j) ∈ {1, ..., k} , i 6= j ⇒ fi fj = 0 ⇔ fi Exercice 1038 est un projecteur . i=1 f ∈ L(E) Soit où E est un K -espace vectoriel de dimension n, tel que : f 2 = −Id. 1. Montrer que 2. Soit x 6= 0, f est inversible et que la dimension de 3. Montrer qu'il existe p L Ei . Exercice 1039 est paire, donc n = 2p. x et f (x) sont linéairement indépendants, et qu'ils engendrent un E. p sous-espaces de dimension deux stables par f , E1 ...Ep tels que : monter que sous-espace stable de E= E En déduire une bonne formule de calcul de f. i=1 tente. On note E Soit q∈N ∗ un K espace vectoriel de dimension nie l'indice de nilpotence de f, n > 1. Soit f ∈ L(E) nilpo- i.e. : q = inf{j ∈ N∗ |f j = 0}. ∃x0 ∈ E tel que {x0 , f (x0 ), ..., f q−1 (xo )} r = dim Ker(f ). Montrer que r > 0 et que n 6 q 6 n + 1 − r. r 1. Montrer que : 2. Soit soit libre. En déduire q 6 n. 20 Matrices Exercice 1040 2 1 3 2 × 20.1 Découverte Eectuer le produit des matrices : 1 −1 1 1 Exercice 1041 1 2 0 3 1 4 −1 −1 0 4 −1 × 1 2 1 2 On considère la matrice suivante : 0 0 M = 0 0 Calculer M 2, M 3, M 4, M 5. a 0 0 0 b d 0 0 c e f 0 a b c 1 a c c b a × 1 b b 1 1 1 1 c a 20 Matrices 128 Exercice 1042 On considère les trois matrices suivantes : 2 −3 1 0 1 3 A= 5 4 6 −2 −1 7 1. Calculer 2. Calculer AB BC 7 −5 B= 3 6 2 2 1 0 et C= −1 2 6 3 5 7 (AB)C . puid A(BC). puis 3. Que remarque-t-on ? Exercice 1043 On considère les deux matrices suivantes : 2 5 A= 3 2 1. Calculer 2. Calculer 3 −4 1 2 1 0 , 1 −6 7 4 0 1 3 −1 −3 7 4 0 2 1 B= 2 3 0 −5 1 6 6 1 AB . BA. 3. Que remarque-t-on ? Exercice 1044 A= a b 0 a Trouver les matrices qui commutent avec matrice identité Exercice 1046 B2, B3 Exercice 1047 (a) où I3 est la en déduire une formule de récurrence que l'on démontrera pour n. n Développer (B + I3 ) par la formule du binome et simplier. n En déduire A Pour tout entier n. 1 1 1 1 0 1 1 1 n A= 0 0 1 1 . Pour tout entier n, calculer A en utilisant A − I4 . 0 0 0 1 1 0 0 1. On considère la matrice A = 0 1 1 . 3 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 Soient B = 0 1 0 et C = 1 1 0 0 0 −1 −1 Montrer que AB = AC , a-t-on A = C ? A peut-elle être inversible ? pour tout entier 2. Soit De même avec 0 1 1 2 2 Soit A = 1 0 1 . Calculer A et vérier que A = A + 2I3 , 1 1 0 3 × 3. En déduire que A est inversible et calculer son inverse. 1 1 0 1. Soit A = 0 1 1 et soit B = A − I3 . 0 0 1 (a) Calculer (c) 1 0 0 A = 0 1 1 . 3 1 2 . Exercice 1045 (b) Bn, 20 Matrices 129 F (b) Déterminer toutes les matrices telles que A × F = O (O étant la matrice dont tous les coecients sont nuls). 2. 3. 1 2 4 . Déterminer toutes les matrices B telles que BA = I2 . Soit A = 3 −1 4 Soient A et B deux matrices carrées n × n telles que AB = A + In . Montrer que A est inversible et déterminer son inverse (en fonction de B ). Exercice 1048 1 2 1 2 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 Exercice 1049 linéaire de A et Calculer le rang des matrices suivantes. 1 1 2 1 1 1 1 1 1 2 , 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 1 , A une matrice carrée A2 = αA + βIn . In : An β est A et In . 3. Application 1 : soit n > 1. 1 1 0 2 1 1 2 1 1 −1 d'ordre n; 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 3 2 2 3 0 non nul, alors A , est inversible et que A = Jn − In , où Jn est la matrice A2 = (n − 2) A + (n − 1) In ; en Montrer que A 1 1 0 2 1 1 2 1 1 −1 A2 on suppose que est également une combinaison linéaire de 2. Montrer que si avec 0 1 0 0 0 Soit 1. Montrer que linéaire de 1 1 1 1 1 In et A−1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 2 2 2 3 0 est une combinaison pour tout n ∈ N∗ . est encore combinaison Attila (envahie par les uns...), déduire que A est inversible, et déterminer son inverse. n = 2, A2 est toujours une combinaison linéaire de A I2 , et retrouver la formule donnant A−1 en utilisant 2. −1 1 1 −1 1 Soit A = 1 1 1 −1 2 2 −1 Calculer A et montrer que A = 2I − A, en déduire que A est inversible et calculer A . 4. Application 2 : montrer que si et Exercice 1050 Exercice 1051 Mn (R). 20.2 Généralités Rappeler la structure d'espace vectoriel de Mn (R). Déterminer une base de Donner sa dimension. Exercice 1052 déterminer Soit 1 0 2 A = 0 −1 1 . Calculer A3 − A. En déduire que A est inversible puis 1 −2 0 A−1 . [Exercice corrigé] Exercice 1053 Déterminer deux éléments [Exercice corrigé] Exercice 1054 o R . A et B de M2 (R) tels que : AB = 0 et BA 6= 0. a 0 c n Soit E le sous ensemble de M3 (R) déni par E = M (a, b, c) = 0 b 0 a, b, c ∈ c 0 a 20 Matrices 130 1. Montrer que E M3 (R) est un sous-espace vectoriel de matrices. Calculer dim stable pour la multiplication des (E). M (a, b, c) un élément de E. Déterminer, suivant les valeurs des paramètres a, b et c ∈ R son rang. Calculer (lorsque cela est possible) l'inverse M (a, b, c)−1 de M (a, b, c). 2. Soit 3. Donner une base de rang E formée de matrices inversibles et une autre formée de matrices de 1. Exercice 1055 B ∈ M2 (R) A ∈ M2 (R). que AB = BA. Soit telles 1. Montrer que C(A) C(A) et on note l'ensemble des k ∈ N, Ak ∈ C(A). M (R) dénis par : 3 a+b 0 c a+b+d a c b+c 0 a, b, c ∈ R} G = { 0 b+d 0 a, b, c, d ∈ R}. F = { 0 c+a 0 a+b a+c+d 0 a+c Montrer que ce sont des sous espaces vectoriels de M3 (R) dont on déterminera des bases. Soit F A M2 (R). et un sous espace vectoriel de 2. Montrer que pour tout Exercice 1056 On nomme commutant de G les et sous-ensembles de [Exercice corrigé] Exercice 1057 M2 (R). Montrer que F = {M ∈ M2 (R); tr(M ) = 0} F et la compléter en une base Déterminer une base de [Exercice corrigé] Exercice 1058 Soient A et B ∈ Mn (K) ϕ un ϕ(F ) ⊂ F. M2 (R). deux matrices triangulaires supérieures. 1. Montrer (en calculant les coecients) que 2. Soit est un sous-espace vectoriel de de endomorphisme bijectif de −1 Montrer que que ϕ (F ) ⊂ n K F. AB et est triangulaire supérieure. F un sous-espace vectoriel de 3. En déduire une nouvelle démonstration de 1. Montrer que si A Kn est inversible, tel que A−1 est triangulaire supérieure. Exercice 1059 commute avec où A Soit N, N ∈ Mn (C) une matrice nilpotente. Calculer det (I montrer que det (A + N ) = det(A). Exercice 1061 Exercice 1062 1. Calculer A ∈ Mn (C) (on pourra commencer par étudier le cas Soit Soit Soit x 2 0 0 G = 0 1 x , x ∈ R . Montrer que G est un groupe multiplicatif. 0 0 1 cos θ − sin θ n A(θ) = pour θ ∈ R. Calculer A (θ) pour n ∈ Z. sin θ cos θ 0 0 0 A = −2 1 −1. 2 0 2 A3 − 3A2 + 2A. 2. Quel est le reste de la division euclidienne de 3. Calculer A An pour Xn par X 3 − 3X 2 + 2X ? n ∈ N. est-elle inversible ? Exercice 1063 que Si est inversible.) Exercice 1060 4. + N ). A = B. Soient A et B ∈ Mn (Q) telles que ∀X ∈ Mn (Q) tr(AX) = tr(BX). Montrer 20 Matrices 131 Exercice 1064 Exercice 1065 Exercice 1066 Exercice 1067 Que peut-on dire d'une matrice Discuter suivant les valeurs de Calculer l'inverse de λ∈R Soit n t qui vérie tr (A A) le rang de la matrice = 0? 1 1 2 1 3 1 2 1 3 1 4 1 3 1 . 4 λ 1 2 1 1 2 −1. −2 −2 −1 Déterminer l'ensemble des matrices Exercice 1068 M ∈ M (R) M Exercice 1069 M = (a ) Montrer que A ∈ Mn (R) M ∈ Mn (R) telles que : ∀H ∈ Mn (R), M H = HM. telle que M − In soit nilpotente (ie ∃k ∈ N, (M − In )k = 0). est inversible. i,j (i,j)∈{1,...,n}2 ∈ Mn (R) telle que : X ∀i ∈ {1, ..., n}, |ai,i | > |ai,j | . j6=i Montrer que M Exercice 1070 Exercice 1071 est inversible. Montrer que si Soit (A, B) ∈ Mn (R) et AB = A + B M = (ai,j )(i,j)∈{1,...,n}2 ∈ Mn (R), alors AB = BA. montrer : min max ai,j > max min ai,j . Exercice 1072 j Soit J ∈ Mn (R) i i j une matrice telle que : J2 = I et E = {A ∈ Mn (R)|∃(a, b) ∈ R2 ; A = aI + bJ}. E 1. Montrer que est un espace vectoriel stable par multiplication (Est-ce une algèbre ?). En déduire que : ∀A ∈ E, ∀n ∈ N, ∃(an , bn ) ∈ R2 ; An = an I + bn J et calculer les coecients an et bn . n P Ak 2. Soit Sn = . Calculer (un , vn ) tel que k! k=0 Calculer les limites de v = lim vn . n→∞ Calculer (un )n∈N e−A et de Sn = u n I + v n J (vn )n∈N . et le produit On pose en fonction de eA = uI + vJ où a et de b. u = lim un , n→∞ e−A eA . 3. Application : J= Calculer 0 1 1 0 ,A = a b b a . eA . Exercice 1073 B = 0. Exercice 1074 Soit (A, B) ∈ (Mn (C))2 tel que ∀X ∈ Mn (C), AXB = 0. Montrer que A=0 ou ( Indication (A, B) ∈ (Mn (C))2 tel que AB = I + A + A2 . d'abord que A est inversible). Soit : voir Montrer que AB = BA 20 Matrices Exercice 1075 132 Soit A ∈ Mn (R)une matrice triangulaire à éléments diagonaux nuls, montrer que : Exercice 1076 An = 0. Calculer les puissances de : Exercice 1077 Soit 1 1 1 a b a b , , 0 1 1 . 0 a b a 0 0 1 A ∈ Mn (R) nilpotente, on dénit : exp A = X Ai i>0 i! , i tel que Ai = 0. Montrer exp(A + B) = exp(A) exp(B). En déduire la somme étant nie et s'arrêtant par exemple au premier indice que A et B sont nilpotentes et commutent, alors exp(A) est toujours inversible et calculer son inverse. que si Exercice 1078 Exercice 1079 Calculer l'inverse de : 1 0 ... 0 ... 1 0 ... ... ... 1 0 1 1 2 ... 0 1 , ... ... 0 1 0 ... ... 2 1 0 n ... . 2 1 Calculer l'inverse de : Exercice 1080 (Examen) 1 0 ... 0 Soient a 1 0 ... (xn )n∈N ... a 1 0 et a ... , a ∈ R. a 1 (yn )n∈N deux suites réelles, vériant la relation de récurrence linéaire suivante : n x n+1 = −9xn −18yn yn+1 = 6xn +12yn avec x0 = −137 et y0 = 18. On se propose dans ce problème de trouver les termes généraux de ces deux suites. 1. Montrer qu'il existe une matrice A ∈ M2 (R) ci-dessus soit équivalente à la relation 3. 4. 5. 6. 7. Un+1 = AUn , où Un = xn yn . A et de U0 . Trouver le noyau de A, et en donner une base B1 . Calculer le rang de A. 2 Montrer que l'ensemble des vecteurs X ∈ R tels que AX = 3X est un sous-espace 2 vectoriel de R . Quelle est sa dimension ? En donner une base, qu'on notera B2 . 2 Montrer que la réunion B1 ∪ B2 forme une base B de R . Soit P la matrice formée des 2 composantes des vecteurs de B relativement à la base canonique de R . Montrer que P −1 est inversible, et que le produit P AP est une matrice diagonale D qu'on calculera. n n −1 n n Montrer que A = P D P . Calculer D , et en déduire A , pour tout n ∈ N. Donner les termes généraux xn et yn . 2. Trouver une expression de [Exercice corrigé] Un telle que la relation de récurrence linéaire en fonction de 20 Matrices 133 20.3 Matrice provenant d'un endomorphisme Exercice 1081 (e1 , e2 , e3 ) et h Soit (f1 , f2 ) 1. On prend dans A= par la matrice R3 2 R3 dans R 2 −1 1 . 3 2 −3 l'homomorphisme de la nouvelle base : e01 = e2 + e3 , Quelle est la nouvelle matrice 2. On choisit pour base de R 2 A1 e02 = e3 + e1 , de en conservant la base dans F, espace e03 = e1 + e2 . h? les vecteurs : 1 f10 = (f1 + f2 ), 2 Exercice 1082 déni par rapport à deux bases (e01 , e02 , e03 ) de R3 . 1 f20 = (f1 − f2 ) 2 Quelle est la nouvelle matrice A2 de h? h une application linéaire de rang r, de E , espace vectoriel de dimension n, vectoriel de dimension m. Soit (ei )ni=1 de E , et h(ek ) = 0 pour k > r. 1. Préciser comment obtenir une base h(ek ) = fk pour k = 1, . . . , r et une base (fj )m j=1 de F, Quelle est la matrice de telles que h dans un tel couple de bases ? 2. Déterminer un tel couple de bases pour l'homomorphisme de R4 dans R3 déni dans les bases canoniques par : h(x1 , x2 , x3 , x4 ) = (y1 , y2 , y3 ) 3. Même question pour l'application Exercice 1083 On désigne par f de avec R3 y1 = 2x1 − x2 + x3 − x4 y2 = x2 + x3 − 2x4 y3 = x1 + 2x2 + x3 + x4 dans lui-même dénie par : f (x, y, z) = (2x + y + z, −y + z, x + y). On désigne par (e0 , e1 , e2 ) P2 l'espace des polynômes sur la base canonique de p0 = e0 , P2 1 p1 = e1 − e0 , 2 1. Montrer que tout polynôme de P2 R de degré inférieur ou égal à 2. et on pose 1 p2 = e2 − e1 + e0 . 2 peut s'écrire de façon unique sous la forme p = b0 p 0 + b1 p 1 + b2 p 2 . 2. Écrire sous cette forme les polynômes : 3. Montrer que l'application p00 , p01 , p02 , p0 , Xp0 , p00 . ϕ : P2 → P2 dénie par ϕ(p) = Xp0 − 21 p0 + 14 p00 est une application linéaire. Préciser le noyau et l'image de cette application. Écrire les matrices (ei ) et par rapport à la base (pi ). (pi ) ; quelle relation lie cette matrice de cette application par rapport à la base canonique Écrire la matrice de passage de la base (ei ) à la base aux deux précédentes ? Exercice 1084 Soit vectoriel et on xe la 1. Montrer que 2. Calculer f f : C → C l'application z 7→ eiθ z̄. base ε = {1, i}. est R-linéaire. A = Mat(f, ε, ε). On considère C comme un R-espace 20 Matrices 134 x 3. Existent-ils un tel x et y ∈ C − {0} y. tels que f (x) = x z 7→ eiρ z̄. Calculer et f (y) = −y? Si c'est le cas déterminer et un tel 4. Décrire géométriquement g:C→C quement g ◦ f. 5. Soit Exercice 1085 Soit f. l'application f ∈ L(R3 ) 1. Montrer que Ker (f ) telle que f 3 = −f ∩ Ker(f 2 + I) = {0}, et x un élément distinct de 0 de Ker(f 2 + I). f (x) = αx. En déduire que {x, f (x)} est libre. ε 4. Déterminer une base Exercice 1086 Soient x dans lui-même et E de R3 2 Mat (g ◦ f, ε, ε) et décrire géométri- f 6= 0. Ker (f ) 2. Soit 3. Calculer dim (Ker (f )) et dim(Ker (f A= 6= {0} et Ker (f 2 + I) 6= {0}. telle que : 1. Montrer que la famille E tel que + I)). 0 0 0 Mat (f, ε) = 0 0 −1 . 0 1 0 n, f une application f (x), ..., f n (x) soit libre. un espace vectoriel de dimension un élément de α∈R Montrer qu'il n'existe pas tel que la famille x, f (x), . . . , f n−1 (x) est une base de E. linéaire de Déduiser-en que f E est bijective. f n (x) = x. Déterminer la matrice de f dans la base x, f (x), . . . , f n−1 (x 2 Déterminer la matrice de la projection de R sur R~ i parallèlement à R(~i + ~j) ~ ~ ~ ~ ~ (i + j, j) puis (i, j). 2. On suppose maintenant que Exercice 1087 Exercice 1088 dans la base 1. Soit Soit n ∈ N. R[X] l'espace vectoriel des polynômes à coecients réels. Montrer que Rn [X], ensemble des polynômes à coecients réels et de de- gré inférieur ou égal à n, est un sous-espace vectoriel de 1, X, . . . , X n est une base de Rn [X]. 2. Soient f, g et h les applications de R[X] dans lui-même f (P (X)) = XP (X), g(P (X)) = P 0 (X), h(P (X)) = (P (X))2 . Montrer que les applications f et g R[X]. Montrer que la famille dénies par : sont linéaires, mais que h ne l'est pas. f et g sont-elles injectives ? Surjectives ? Déterminer la dimension de leurs noyaux respectifs. Déterminer l'image de f. fn et gn les restrictions de f et de g à Rn [X]. Montrer que l'image de gn est incluse dans Rn [X] et celle de fn est incluse dans Rn+1 [X]. Déterminer la matrice de gn dans la base 1, X, ..., X n de Rn [X]. Déterminer la matrice de fn de la base 1, X, ..., X n n+1 dans la base 1, X, ..., X . Calculer les dimensions respectives des images de fn et de gn . −1 2 Soient A = et f l'application de M2 (R) dans lui-même M 7→ AM. 1 0 Montrer que f est linéaire. Déterminer sa matrice dans la base canonique de M2 (R). 3. On désigne par Exercice 1089 Exercice 1090 Soit ϕ une application linéaire de R2 dans lui-même telle que ϕ 6= 0 et ϕ2 = 0. 1. Construire des exemples de telles applications. x ∈ R2 tel que ϕ(x) 6= 0. matrice de ϕ dans cette base. 2. Soit Montrer que {x, ϕ(x)} est une base de R2 . Déterminer la 20 Matrices 135 Exercice 1091 E Soit un espace vectoriel et ϕ ∈ L(E). 2 1. On suppose que Ker (ϕ) = Ker (ϕ ). Soit p > 1 et x ∈ Ker (ϕ p En déduire que Ker (ϕ ) = Ker (ϕ) pour tout p > 1. 2. Montrer de même que si Ker (ϕ 2 ) = Ker(ϕ3 ) alors Ker (ϕ p p ). Montrer que x ∈ Ker(ϕp−1 ). ) = Ker(ϕ2 ) pour tout p > 2. 3 3. On suppose désormais que ϕ est une application linéaire de R dans lui-même telle que ϕ2 6= 0. Soit x ∈ R3 tel que ϕ2 (x) 6= 0. Montrer que {x, ϕ(x), ϕ2 (x)} est une base de R3 . Déterminer la matrice de Exercice 1092 E dans E e1 ∈ E E un espace vectoriel de dimension 3 ϕ = 0 et ϕ 6= 0. Posons r = rg(ϕ). (ϕ) ⊂ Ker (ϕ). ϕ r 6 3 − r. Déduiser-en que Soient E ϕ dans la base une application linéaire de Calculer ϕ(e1 ) 6= 0. Posons e2 = ϕ(e1 ). Montrer {e2 , e3 } soit libre. Montrer que {e1 , e2 , e3 } est 3. Déterminer la matrice de telle que et tel que que la famille Exercice 1093 dans cette base. Soient 2 telle que 1. Montrer que Im 2. Soit ϕ r. qu'il existe une base de e3 ∈ E. Ker (ϕ) tel {e1 , e2 , e3 }. un espace vectoriel et ϕ une application linéaire de E dans lui-même 2 ϕ = ϕ. 1. Montrer que E = Ker (ϕ) ⊕ Im (ϕ). E est de dimension nie n. Posons q = dim (Ker (ϕ)). Montrer qu'il existe une base B = {e1 , . . . , en } de E telle que : ϕ(e1 ) = . . . = ϕ(eq ) = 0 et, pour tout r > q , ϕ(er ) = er . Déterminer la matrice de ϕ dans la base B . 2. Supposons que Exercice 1094 f l'application de Rn [X] dans R[X], dénie en posant, pour tout P (X) ∈ Rn [X] : f (P (X)) = P (X + 1) + P (X − 1) − 2P (X). Soit 1. Montrer que f 2. Dans le cas où est linéaire et que son image est incluse dans n = 3, donner la matrice de n ensuite, pour une valeur de f. Q f. un élément de l'image de 1, X, X 2 , X 3 . Déterminer f dans la base 1, X, . . . , X n . dans la base quelconque, la matrice de 3. Déterminer le noyau et l'image de 4. Soit f Rn [X]. Calculer leurs dimensions respectives. Montrer (en utilisant en particulier les résultats de la deuxième question) qu'il existe un unique P (0) = P 0 (0) = 0. P ∈ Rn [X] tel que : f (P ) = Q et 20.4 Endomorphisme provenant d'une matrice Exercice 1095 Soit (e1 , e2 , e3 ) E une base de l'espace E. désigne l'application identique de à trois dimensions sur un corps On considère l'application linéaire f de E dans K . IE E telle que : f (e1 ) = 2e2 + 3e3 , f (e2 ) = 2e1 − 5e2 − 8e3 , 1. Étudier le sous-espace ker(f − IE ) 2. Étudier le sous-espace 2 f (e3 ) = −e1 + 4e2 + 6e3 . : dimension, base. ker(f + IE ) : dimension, base. 3. Montrer que la réunion des bases précédentes constitue une base de 2 matrice de f dans cette nouvelle base ? et celle de f ? Exercice 1096 Soit E un espace à 1. Montrer que la condition alors le rang de f? 2 n f =0 dimensions et f un endomorphisme de ⊂ ker f . Quelle 2 l'exercice que f = 0. est équivalente à Im f On suppose dans le reste de E. Quelle est la E. condition vérie 20 Matrices ker f dans E et soit (e1 , e2 , . . . , er ) une base de E1 . Mon(e1 , e2 , . . . , er , f (e1 ), f (e2 ), . . . , f (er )) est libre. Montrer comment on peut la compléter, si nécessaire, par des vecteurs de ker f de façon à obtenir une base de E . Quelle est la matrice de f dans cette base ? 2. Soit E1 136 un supplémentaire de trer que la famille des vecteurs 3. Sous quelle condition nécessaire et susante a-t-on Im f = ker f ? 3 f l'endomorphisme de R dont la matrice dans la base canonique est 1 0 1 2 0 2 . Montrer que f 2 = 0. Déterminer une nouvelle base dans laquelle M (f ) = −1 0 −1 la matrice de f a la forme indiquée dans la question 2). 4. Exemple : Soit Exercice 1097 e1 , e2 , e3 formant une base de R3 . On note T T (e1 ) = T (e3 ) = e3 , T (e2 ) = −e1 + e2 + e3 . Soit trois vecteurs tion linéaire dénie par 1. Déterminer le noyau de cette application. Écrire la matrice A de T dans la base f1 = e1 − e3 , f2 = e1 − e2 , f3 = −e1 + e2 + e3 . Calculer e1 , e2 , e3 f1 , f2 , f3 . Les vecteurs f1 , f2 , f3 forment-ils une base de R3 ? 2. On pose la transforma- (e1 , e2 , e3 ). en fonction de T (f1 ), T (f2 ), T (f3 ) en fonction de f1 , f2 , f3 . Écrire la matrice B de T dans la base (f1 , f2 , f3 ) et trouver la nature de l'application T . 1 1 −1 −1 1 . Vérier que P est inversible et calculer P −1 . Quelle 4. On pose P = 0 −1 0 1 −1 relation lie A, B , P et P ? 1 3 α β −1 2 1 ∈ M3,4 (R). Déterminer pour Soit Mα,β la matrice : Mα,β = 2 −1 1 2 0 quelles valeurs de α et de β l'application linéaire qui lui est associée est surjective. 3. Calculer Exercice 1098 [Exercice corrigé] Exercice 1099 E un espace vectoriel et {e1 , . . . ep } une famille génératrice de E . Montrer l'égalité Im (ϕ) = Vect {ϕ(e1 ), . . . , ϕ(ep )}. 1 2 1 2 2 −1 3 4 1 4 3 −1 Soient A = 5 6 1 , B = 0 −1 2 . Calculer rg (A) et rg(B). Déterminer une 7 8 1 3 3 −2 base des noyaux et une base des images respectifs de fA et de fB . 1. Soit 2. Exercice 1100 dans E. fait que Soit E un espace vectoriel de dimension Montrer qu'il existe un polynôme L(E) est isomorphe à [Exercice corrigé] Exercice 1101 P ∈ R[X] n ϕ une application linéaire de E P (f ) = 0. (On pourra utiliser le et tel que Mn (R).) 0 ... .. . Soit A = 0 1 0 n n p L(Q , Q ), calculer A pour p ∈ Z. 0 ... 1 0 . . . . 0 En utilisant l'application linéaire associée de 21 Déterminants, systèmes linéaires 137 0 .. . A = . .. 0 . .. .. . . . . Même chose avec . .. . 1 0 ... ... 0 3 −1 1 3 2 0 dans la base canonique. Déterminer Soit f ∈ L(R ) de matrice 0 1 −1 3 la matrice de f dans la base (1, 0, −1), (0, 1, 1), (1, 0, 1). 2 2 2 3 Soit f l'endomorphisme de R de matrice dans la base canonique. − 52 − 23 Soient e1 = (−2, 3) et e2 = (−2, 5). Exercice 1102 1 ... Exercice 1103 Exercice 1104 (e1 , e2 ) 1. Montrer que 2. Calculer 3. A n pour est une base de R2 et déterminer mat (f, e). n ∈ N. xn+1 = 2xn + 2 yn 3 Déterminer l'ensemble des suites réelles qui vérient ∀n ∈ N 5 2 yn+1 = − xn − yn 2 3 2 Soit E = vect (AB − BA, (A, B) ∈ Mn (Q) ). . Exercice 1105 1. Montrer que E = ker tr (pour l'inclusion non triviale, on trouvera une base de formée de matrices de la forme ker tr AB − BA). f ∈ Mn (Q)∗ telle que ∀(A, B) ∈ Mn (Q)2 f (AB) = f (BA). Montrer α ∈ R tel que f = αtr. ( M2 (R) → M2 (R) 1 1 Soient A = et Φ : . Montrer que Φ 0 1 M 7→ AM − M A déterminer sa matrice dans la base canonique et calculer ker Φ et ImΦ. 2. Soit Exercice 1106 qu'il existe est linéaire, 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1107 le corps K. 21.1 Formes multilinéaires Mn (K) des matrices carrées n × n à coecients dans trace tr(A) d'une matrice A ∈ Mn (K) est la somme de ses On considère l'espace On rappelle que la coecients diagonaux. Pour une matrice M donnée, on note αM l'application dénie par ∀X ∈ Mn (K), 1. Vérier que On note φ ∀M ∈ Mn (K), αM (X) = tr(M X). αM ∈ (Mn (K))∗ . l'application suivante : φ: Mn (K) → (Mn (K))∗ 7→ M 2. Etudier l'injectivité et la surjectivité de φ. αM 21 Déterminants, systèmes linéaires 138 α ∈ (Mn (K))∗ , il existe une matrice A ∈ Mn (K) 3. En déduire que pour toute forme linéaire telle que : ∀X ∈ Mn (K), α ∈ (Mn (K))∗ 4. Déterminer toute les formes linéaires Exercice 1108 α(X) = tr(AX). ∀(X, Y ) ∈ (Mn (K))2 , telles que α(XY ) = α(Y X). Rn [X] l'espace vectoriel des n. i ∈ {0, . . . , n}, on note αi l'application On note polynômes à coecients réels de degré inférieur ou égal à Pour chaque αi : 1. Vérier que chaque αi Rn [X] → R 7→ P (xi ) P est une forme linéaire sur G l'espace engendré par α1 , . . . , αn . (α0 , . . . , αn ) est une base de (Rn [X])∗ . 2. On note 3. Montrer que la famille (α0 , . . . , αn ) 4. Montrer qu'il existe des réels Rn [X] Déterminer est une base de λ 0 , . . . , λn 1 P (t)dt = 0 (Rn [X])∗ . n X ∀(i, j) ∈ {0, . . . , n}2 si n, qui interpole Exercice 1109 R, f (P0 , . . . , Pn ) de Rn [X] telle que j=i sinon 6. En déduire que pour toute fonction continue degré λi P (xi ) i=0 5. Montrer qu'il existe une unique famille de polynômes ( 1 Pi (xj ) = 0 En déduire que la famille tels que Z ∀P ∈ Rn [X] G◦ . en chaque point xi , f de R dans R, il existe un polynôme P de c'est à dire qui satisfait : ∀i ∈ {!, ..., n} P (xi ) = f (xi ). Dans chacun des cas ci-dessous, dire si l'application φ de est multilinéaire. x1 y1 z1 x2 , y 2 , z 2 = x1 + y2 + z3 y3 z3 x3 x1 y1 z1 x2 , y 2 , z 2 = x1 y3 + y2 z1 + z3 x2 φ y3 z3 x3 x1 y1 z1 x2 , y 2 , z 2 = x1 y2 z3 + x2 y3 z1 + x3 y1 z2 φ y3 z3 x3 x1 y1 z1 x2 , y 2 , z 2 = x1 x2 x3 + y1 y2 y3 + z1 z2 z3 φ y3 z3 x3 x1 y1 z1 x2 , y 2 , z 2 = x1 y1 z1 + x2 y2 z2 + x3 y3 z3 φ y3 z3 x3 x1 y1 z1 x2 , y 2 , z 2 = (x1 y1 + x2 y2 + x3 y3 )(z1 + z3 ) φ y3 z3 x3 x1 y1 z1 x2 , y 2 , z 2 = (x1 + 2x2 )(z1 + z3 ) φ y3 z3 x3 φ R3 × R3 × R3 dans 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1110 Exercice 1111 m Exercice 1112 139 Montrer que l'espace des formes bi-linéaires sur R2 est un espace vectoriel. En donner une base. R2 . Plus généralement, que n lorsque m > n ? Donner toutes les formes tri-linéaires alternées sur dire des formes -linéaires alternées sur un espace de dimension A ∈ Mn,n (R). Soit ΦA : On considère l'application ΦA suivante : (Rn )n → R M = (C1 , ..., Cn ) 7→ det(AM ) Φ n-linéaire. A 0est 1 0 1 0 . En déduire que ΦA (e2 , e1 , e3 ...en ) = −ΦA (e1 , e2 , e3 ...en ). Calculer A × 0 idn−2 Plus généralement, montrer que ΦA est alternée. Montrer que ΦA (M ) = det(A) det(M ). Montrer que En déduire que : Exercice 1113 ∀(A, B) ∈ Mn,n (R), Dans R3 det(AB) = det(BA) = det(A) det(B) muni de sa base canonique, on considère les applications ω et α suivantes : 3 R3 → R R× x y ω : 1 1 x2 , y2 7→ x1 y2 − x2 y1 x3 y3 1. Montrer que A l'aide de ω ω est antisymétrique et bilinéaire. et ω∧α : et 3 R → R x α : 1 x2 7→ x3 x3 α, on dénit une nouvelle application, notée ω ∧ α, de la façon suivante : R3 × R 3 × R3 → R (X, Y, Z) 7→ ω(X, Y )α(Z) + ω(Y, Z)α(X) + ω(Z, X)α(Y ) ω ∧ α est alternée. Montrer que ω ∧ α est trilinéaire. 3 3 Calculer ω ∧α(e1 , e2 , e3 ). En déduire que ∀(X, Y, Z) ∈ (R ) ω ∧α(X, Y, Z) = det(X, Y, Z) 2. Montrer que 3. 4. 21.2 Calcul c b c a b a c c b c a c b c c c a c b a 1 0 a a2 0 1 b b 2 1 0 c c 2 0 1 d d2 1 t 1 Mt = t 1 1 et Nt 1 t 1 a c c a Calculer les déterminants des matrices suivantes : c b b c 2 a x y z 1+a b a b a a a b+c+d 2 b x y z b 1+a b a a b b 2 c + d + a 0 0 0 c x y z a b 1+a b a c c d + a + b 0 0 0 d x y z b a b 1+a a d d2 a + b + c Exercice 1114 Exercice 1115 1 1 t 1 t 1 . t 1 1 Calculer, pour tout t ∈ R le rang des matrices c b a c = 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1116 1. Soient A ∈ Mp (R) et minant de la matrice B ∈M Calculer (en fonction de det (A) q (R). A 0 M = ∈ Mp+q (R). (On pourra pour 0 B 140 et det (B)) le détercela décomposer M comme produit de deux matrices de déterminant évident et utiliser la multiplicativité du déterminant.) A ∈ M p (R), B ∈ Mq (R) et C ∈ Mp,q (R). Calculer le déterminant A C M= ∈ Mp+q (R). (On pourra généraliser la méthode de 1.) 0 B 2 0 4 Sans calcul, montrer que 5 2 7 est divisible par 17. 2 5 5 2. Soient Exercice 1117 Exercice 1118 de la matrice ∆(x) = det(ai,j (x)) de taille n = 2 ou 3 avec ai,j des fonctions dérivables. 1. Montrer que ∆ (x) est la somme des n déterminants obtenus en remplaçant successivement dans ∆(x) chaque colonne par sa dérivée. x + a1 1 + x x x 1 1 x + a2 x et 1 1+x 1 . 2. Calculer x x x x + a3 1 1 1 + x 1 1 1 Calculer x 2 y2 z2 et déterminer la condition d'inversibilité de la matrice. x y z La famille (2, 1, 0), (1, 3, 1), (5, 2, 1) est-elle libre ? a b c Calculer c a b . b c a 1 sin x cos x Calculer 1 sin y cos y 1 sin z cos z n Soit n un entier supérieur ou égal à 3. On se place dans R . On note ei le n vecteur de R dont la i-ième composante est égale à 1 et toutes les autres sont nulles. Écrire la matrice n × n dont les vecteurs colonnes Ci sont donnés par Ci = ei + en pour 1 6 i 6 n − 1 et Cn = e1 + e2 + en . Calculer alors son déterminant. On note a, b, c des réels. Calculer les déterminants suivants. 1 0 3 0 0 1 0 0 1 a+b+c b b b 0 1 0 3 0 0 1 0 0 c a+b+c b b , D2 = , D3 = a 0 a 0 3 D1 = c c a+b+c b 1 0 1 1 b a 0 a 0 2 3 1 1 c c c a+b+c 0 b 0 0 a Soit 0 Exercice 1119 Exercice 1120 Exercice 1121 Exercice 1122 Exercice 1123 Exercice 1124 D2 à un déterminant n × n du même type. On note a1 , · · · , an des réels. Calculer les déterminants n × n suivants. a1 a2 a3 · · · an 1 1 · · · 1 a2 a2 a3 · · · an a1 a2 · · · an 2 2 a3 a3 a3 · · · an a2 · · · a a D1 = 1 n , D2 = 2 .. .. . . . . . . . . n−1 n−1 n−1 a1 a2 · · · an an an an · · · an Exercice 1125 Généraliser le calcul de 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1126 141 Montrer que cos a cos b cos c sin a sin b sin c = sin (c − b) + sin (b − a) + sin (a − c) = 4 sin c − b sin b − a sin a − c 2 2 2 1 1 1 Exercice 1127 Exercice 1128 Soient a, b deux réels distincts. Calculer le déterminant suivant. D1 = b b b b . . . . . . b b · · · a b b b ··· b a a b ··· b a ··· Calculer le déterminant de la matrice suivante : m 0 1 2m 1 m 0 0 0 2m + 2 m 1 . m 0 0 m m, Calculer alors, suivant la valeur du paramètre Exercice 1129 Calculer le déterminant 3 0 ∆n = −4 0 en fonction de n. Exercice 1130 (vérier que Montrer que de n, a, x et −1 1 0 3 1 .. . 0 3 .. . .. .. .. . . . 4 est racine de 0 0 1 3 0 X 3 − 3X 2 + 4) Calculer les déterminants suivants : 1 2 ∆1 = 3 4 Exercice 1131 le rang de cette matrice. Soit 2 3 4 1 3 4 1 2 4 1 2 3 a a ∆2 = c 0 (a, x, y) ∈ R3 . a a 0 c b 0 a a 0 b a a a1 a2 · · · an . .. . . . a1 a1 ∆3 = . . .. .. .. . a 2 a · · · a a 1 1 1 n ∈ N, n > 2, on a x · · · x y a 0 An = .. . 0 ... y a Pour note An le déterminant suivant : ∀n ∈ N, n > 3, An = aAn−1 −xyan−2 . En déduire une expression de An en fonction y. 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1132 Soit (a, b) ∈ R2 suivant : Montrer que 142 a 6= b. Pour n ∈ N, n > 2, a + b a 0 .. .. . . b Bn = . . .. .. a 0 b a + b avec ∀n ∈ N, n > 4, Bn = (a + b)Bn−1 − abBn−2 Exercice 1133 on note Montrer que (un )n∈N satisfaisant la relation √ = 2un+1 − un (?) On s'intéresse aux suites réelles un+2 1. Déterminer toutes les suites complexes satisfaisant la relation 2. Déterminer toutes les suites réelles satisfaisant la relation On considère maintenant le déterminant d'ordre √ 2 1 ∆n = ∆n+2 en fonction de En déduire la valeur de Exercice 1135 ∆n ∆n (?). (?). suivant : .. . .. . .. . .. . 1 √ 2 0 1 pour en fonction de 2 3 −1 4 n∈N (on pose ∆0 = 1). n. 1 0 2 3 4 5 5 6 7 1 0 6 3 4 15 5 6 21 Calculer les déterminants suivants : 1 a b + c 1 b c + a 1 c a + b 1 1 1 1 a1 a2 a3 a4 1 0 0 2 3 5 4 1 3 a21 a22 a23 a24 a31 a32 a33 a34 1 a a2 . . . an−1 1 1 1 1 a a2 . . . an−1 2 2 2 .. .. . . . . . . . . 2 n−1 1 an an . . . an Les nombres 119, 153 et 289 sont tous divisibles par 17. Montrer, sans le développer que le déterminant Exercice 1137 et de récurrence Calculer les déterminants suivants : −4 1 1 1 1 1 −4 1 1 1 1 1 −4 1 1 1 1 1 −4 1 1 1 1 1 −4 Exercice 1136 ∆n+1 n 1 0 Exercice 1134 le déterminant an+1 − bn+1 ∀n ∈ N, n > 2, Bn = . a−b ∀n ∈ N 3. Calculer Bn 1 1 9 1 5 3 2 8 9 est divisible par 17. Calculer les déterminants suivants : a c ∆1 = c b c a b c c b a c b c − c a c a ∆2 = b c a c c b b c c a c b a c a 0 ∆3 = c 0 0 a 0 c b 0 d 0 0 b 0 d 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1138 143 (a0 , . . . , an−1) ∈ Rn , on note A(a0 ...an ) la matrice 0 0 · · · 0 a 0 . . .. . . . 1 0 . . . . A(a0 ...an−1 ) = 0 1 . . . 0 . . . .. . . . . . 0 an−2 0 · · · 0 1 an−1 − λ Pour λ ∈ R, on associe ∆(a0 ...an−1 ) (λ) = det(A(a0 ,...,an−1 ) −λid). Calculer ∆(a0 ...an−1 ) (λ) en fonction ∆(a1 ...an−1 ) (λ) et a0 . En déduire ∆(a0 ...an−1 ) (λ). et à de Exercice 1139 Calculer les déterminants suivant : a11 a12 · · · a1n . . . . 0 a22 . . . . . .. .. .. an−1,n 0 ··· 0 ann Exercice 1140 Soit p 1 0 0 .. . .. . q 1 p q p .. . B ∈ Mn,m (R) et 1 1 0 1 0 1 0 1 .. C ∈ Mm,m (R). . .. . .. . 1 a + b a ··· a . . . . a + b .. a . .. .. .. . . a a ··· a a + b On considère l'application φ suivante : Mn,n (R) → φ : Etudier la multi-linéarité de φ A par rapport aux colonnes de A B det 0 C Soit M = A1 · · · .. 0 Exercice 1141 . . . . Ak R A B 7→ det 0 C A. Calculer φ(id). En déduire que = det(A) det(C) une matrice triangulaire par blocs. Montrer que det(M ) = det(A1 ) · · · det(Ak ) Calculer le déterminant suivant : 0 a12 a13 a14 −a21 0 a a24 23 0 a34 ∆ = −a31 −a32 −a41 −a42 −a43 0 −a51 −a52 −a53 −a54 a15 a25 a35 a45 0 Comment généraliser ce résultat en dimension plus grande ? Exercice 1142 Calculer les déterminants suivants : 1 1 1 1 cos x cos y cos z cos t cos 2x cos 2y cos 2z cos 2t cos 3x cos 3y cos 3z cos 3t 1 2 3 · · · n −1 0 3 n −1 −2 0 n .. . . . . . . . . . . −1 −2 −3 · · · 0 0 1 1 0 2 1 . . .. .. n − 1 · · · 2 1 .. . .. . 2 · · · n − 1 .. . ··· .. . 2 0 1 1 0 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1143 Exercice 1144 Soit (a0 , ..., an−1 ) ∈ Cn , x ∈ C. Calculer −x 0 a0 . .. .. . . . . 1 ∆n (a0 , ..., an , x) = .. . −x an−2 0 1 an−1 − x Soit (a1 , a2 , a3 ) ∈ a1 A = a3 a2 suivantes : Calculer le produit Exercice 1145 144 AV , Soit a puis (K)3 . On note a2 a3 a1 a2 a3 a1 det(AV ) j =e et ∆n 1 1 1 V = 1 j j 2 1 j2 j ∆n en fonction de Exercice 1146 Soit a Dn Exercice 1147 Dn−1 a, b, c et det(A). ∆n = an−2 a2 − 0 ··· a .. . .. . .. . .. . 0 . . . 0 a 1 + a2 0 1 + a2 a Dn−2 . Monter que Dn = Exercice 1148 1−a2n+2 . Combien vaut 1−a2 ∆n le déterminant a b 0 .. .. ∆n = c . . . . . . 0 . c . ab trois réels et ∀n ∈ N, ∆n = (n + 1) Calculer le déterminant suivant : 1 1 ∆ = 1 1 2 4 8 3 9 27 4 16 64 5 25 125 Pn−1 2 i=1 i on note de taille n suivant : ∆0 = 1, ∆1 = a. Montrer que ∀n ∈ N, ∆n+2 = a∆n+1 − bc∆n . 2 suppose que a = 4bc. Montrer par récurrence que : 1. On pose 2. On Soient 0 n − 1 . . . . . . 0 2 a 1 1 a n ∈ N, n > 2, un réel diérent de 1. Pour en foncion de et en déduire ∆n−1 . Démontrer que : ∀n ∈ N, n > 2 1 + a2 a a 1 + a2 Dn = 0 a . .. .. . 0 ··· Calculer det(V ), le déterminant suivant : a 0 ··· .. . a 0 . .. .. ∆n = .. . . 0 ··· 0 n − 1 · · · 2 Calculer , et on considère les deux matrices en fonction de un réel. On note 2iπ 3 an 2n Dn si a = 1? 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1149 Soit 1. Montrer que 2. Montrer par Exercice 1150 det u. ∆n le déterminant de taille 3 1 2 3 ∆n = 0 2 . . .. . . 0 · · · n suivant : 0 · · · 0 . .. . . . .. . 0 .. . 1 2 3 1 3 .. . 0 ∀n ∈ N∗ , ∆n+2 = 3∆n+1 − 2∆n (avec la ∗ n+1 récurrence que ∀n ∈ N , ∆n = 2 −1 Soit u Rn [X] dans Rn [X] u(P ) = XP 0 + P (1). l'application de Même question lorsque Exercice 1151 145 convention ∆0 = 1, ∆1 = 3). dénie par u(P ) = P + P 0 . Calculer 21.3 Applications Soit E n un espace vectoriel réel de dimension nie et ϕ ∈ L(E) telle que 2 ϕ = −idE . 1. Donner des exemples de telles applications dans le cas n=2 ou n 2. Montrer que de telles applications existent si et seulement si 4. est pair. [Exercice corrigé] Exercice 1152 Inverser les matrices 1 −1 0 0 1 2 1 0 0 0 0 0 1 2 et 1 0 0 2 1 0 0 1 0 1 0 1 ainsi que leurs pro0 −1 0 1 0 −1 duits. Exercice 1153 Exercice 1154 Montrer que 21.4 Divers 1+a a a b 1 + b b c c 1+c A = (aij )i,j∈{1,... ,n} ∈ Mn (R) i > j : aij = 0. Une matrice carrée rieure lorsque pour tout =1+a+b+c sans le développer. est dite triangulaire supé- 1. Montrer que le produit de deux matrices triangulaires supérieures est une matrice triangulaire supérieure. = a11 · · · ann . Soit E un espace vectoriel, ε = {e1 , . . . , en } une base de E et ϕ ∈ L(E). On note Ei l'espace vectoriel engendré par {e1 , . . . , ei }, pour tout 1 6 i 6 n. Montrer que Mat (ϕ, ε) est triangulaire supérieure si et seulement si ϕ(Ei ) ⊂ Ei pour tout 1 6 i 6 n. 2. Démontrer que det (A) 3. 4. Démontrer que l'inverse d'une matrice triangulaire supérieure est une matrice triangulaire supérieure. Exercice 1155 On considère les matrices : 1 0 I= 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 N = 0 0 3 0 0 0 1 3 0 1 0 −1 0 0 A = I + N. 21 Déterminants, systèmes linéaires 1. Pour tout 2. Calculer n ∈ N∗ N 3. Pour tout 2 et calculer det (A n 146 ). 3 N . n ∈ N∗ donner le rang de Nn 4. En utilisant 1., donner, en fonction de et celui de n ∈ N∗ , An . l'expression de la matrice n ∈ N∗ , justier la formule (An )−1 = M (−n). A = M (n) pour tout n ∈ Z. 5. Pour n Exercice 1156 Soit 1. Calculer det S (S). 5×5 la matrice M (n) = An . Expliquer et justier l'écriture : 0 1 S= 0 0 0 à coecients réels : 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 . 1 0 S −1 . Déterminer (de préférence sans calcul) 5 2. Montrer qu'il existe deux sous espaces vectoriels E1 et E2 de R de dimension respective 5 2 et 3 tels que : R = E1 ⊕ E2 ⊕ E3 et S(E1 ) ⊂ E1 S(E2 ) ⊂ E2 . 3. Montrer qu'il existe x ∈ E2 tels que Sx = x. En déduire que la décomposition qui précéde n'est pas unique. Exercice 1157 pour Soit A ∈ M3 (R) anti-symétrique. Calculer det(A). Ce résultat vaut-il encore A ∈ M2 (R) ? [Exercice corrigé] Exercice 1158 Soient 1. Montrer que si 2. Soit que Soit ou 3 et A ∈ Mn (Q). ∀X ∈ Mn (Q) det(A + X) = det(X) B ∈ Mn (Q) Exercice 1159 3 n. Exercice 1160 n=2 telle que alors A = 0. ∀X ∈ Mn (Q) det(A + X) = det(B + X). (A, B) ∈ Mn (R)2 tel que A2 + B 2 = AB et AB − BA divise Exercice 1161 Montrer que si n ∈ N − {0, 1}, A ∈ Mn (R), on a : det(Com(A)) = det(A)n−1 . Montrer que si n ∈ N∗ , A ∈ Mn (R) : rg(A) = n ⇒ rg(Com(A)) = n; rg(A) = n − 1 ⇒ rg(Com(A)) = 1; Exercice 1162 rg(A) 6 n − 2 ⇒ rg(Com(A)) = 0. Soit A = (ai,j )(i,j)∈{1,...,n}2 ∈ Mn (R) ∀i ∈ {1, ..., n}, telle que : n X ai,j 6 1, j=1 ∀(i, j) ∈ {1, ..., n}2 , ai,j ∈ [0, 1[. Montrer que |det(A)| < 1. Montrer que A = B. inversible. Montrer 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1163 Exercice 1164 147 21.5 Systèmes linéaires Résoudre les systèmes suivants 3x − y +2z = a −x +2y −3z = b x +2y + z = c x +y +2z = 5 x −y − z = 1 x + z = 3 Sans chercher à résoudre les systêmes suivants, discuter la nature de leurs ensembles de solution : x +y −z = 0 x −y = 0 x +y +z = 0 Exercice 1165 Soient x +3y +2z = 1 2x −2y = 2 x + y + z = 2 x0 ,x1 ,...,xn , n + 1 x +3y +2z = 1 2x −2y = 2 x + y + z = 3 y0 ,y1 ,...,yn , n + 1 réels distincts, et réels (distincts ou non). Montrer qu'il existe un unique polynôme Exercice 1166 (S1 ) P tel que : ∀i ∈ {0, ..., n} P (xi ) = yi Résoudre, suivant les valeurs de x + (m + 1)y = m + 2 mx + (m + 4)y = 3 m : (S2 ) mx + (m − 1)y = m + 2 (m + 1)x − my = 5m + 3 [Exercice corrigé] Exercice 1167 Écrire les conditions, portant sur les réels a, b, c, pour que les systèmes suivants admettent des solutions non nulles ; expliciter ces solutions. x+y+z = 0 (b + c)x + (c + a)y + (a + b)z = 0 (S1 ) bcx + acy + abz = 0 [Exercice corrigé] Exercice 1168 x − a(y + z) = 0 y − b(x + z) = 0 (S2 ) z − c(x + y) = 0 b1 , b2 , b3 et b4 : x + 3y + 5z + 3t = b1 x + 4y + 7z + 3t = b2 (S2 ) y + 2z = b3 x + 2y + 3z + 2t = b4 x + 2y + z + 2t = b1 −2x − 4y − 2z − 4t = b2 (S4 ) −x − 2y − z − 2t = b3 3x + 6y + 3z + 6t = b4 Résoudre et discuter suivant les valeurs de x + 3y + 4z + 7t x + 3y + 4z + 5t (S1 ) x + 3y + 3z + 2t x+y+z+t x + y + 2z − t −x + 3y + t (S3 ) 2x − 2y + 2z − 2t 2y + z [Exercice corrigé] Exercice 1169 = = = = = = = = b1 b2 b3 b4 b1 b2 b3 b4 Discuter et résoudre suivant les valeurs des réels [Exercice corrigé] (1 + λ)x + y + z + t x + (1 + λ)y + z + t (S) x + y + (1 + λ)z + t x + y + z + (1 + λ)t = = = = a b c d λ , a, b , c , d : 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1170 Discuter et résoudre suivant les valeurs des réels (S) [Exercice corrigé] Exercice 1171 1. 2. 3. 4. 5. 148 3x + 2y − z + t 2x + y − z 5x + 4y − 2z (λ + 2)x + (λ + 2)y − z 3x − z + 3t = = = = = λ et a : λ λ−1 2λ 3λ + a −λ2 Mettre sous forme matricielle et résoudre les systèmes suivants. 2x + y + z = 3 3x − y − 2z = 0 x + y − z = −2 x + 2y + z = 1 x+y+z+t = 1 x − y + 2z − 3t = 2 2x + 4z + 4t = 3 2x + 2y + 3z + 8t = 2 5x + 3y + 9z + 19t = 6 2x + y + z + t = 1 x + 2y + 3z + 4t = 2 3x − y − 3z + 2t = 5 5y + 9z − t = −6 x−y+z+t = 5 2x + 3y + 4z + 5t = 8 3x + y − z + t = 7 x + 2y + 3z = 0 2x + 3y − z = 0 3x + y + 2z = 0 Exercice 1172 1 3 2 D1 = 1 3 3 1 2 1 Exercice 1173 Calculer les déterminants suivants. 1 1 1 5 −3 13 1 , D2 = 3 3 2 , D3 = 0 −1 −16 D4 = 0 2 3 1 0 0 0 2 associe l'élément 3 2 1 2 0 1 − √2 3 2 0 0 1 D5 = 1 0 0 0 1 0 Résoudre et discuter le système linéaire suivant : Exercice 1174 0 √ x1 + x2 + 3x3 + 10x4 + x5 x1 + 2x2 + x3 + 4x4 + 7x5 (S) x 1 + 3x2 + 4x3 + 13x4 + 8x5 x1 + 4x2 + 2x3 + 7x4 + 14x5 On considère l'application f de = = = = b1 b2 b3 b4 R5 dans R4 qui à un élément X = (x1 , x2 , x3 , x4 , x5 ) Y = (y1 , y2 , y3 , y4 ), déni par : x1 + x2 + 3x3 + 10x4 + x5 x1 + 2x2 + x3 + 4x4 + 7x5 (S) x 1 + 3x2 + 4x3 + 13x4 + 8x5 x1 + 4x2 + 2x3 + 7x4 + 14x5 = = = = y1 y2 y3 y4 21 Déterminants, systèmes linéaires f 1. Montrer que 2. On considère 149 est linéaire. A l'ensemble des solutions de (SH ). x1 + x2 + 3x3 + 10x4 + x5 x1 + 2x2 + x3 + 4x4 + 7x5 (SH ) x 1 + 3x2 + 4x3 + 13x4 + 8x5 x1 + 4x2 + 2x3 + 7x4 + 14x5 = = = = 0 0 0 0 A ? Que représente A pour l'application f ? Donner une base de A ; dimension de A ? Donner un système minimal d'équations qui dénissent A. Quelle est la nature de quelle est la R4 , on considère les cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1), V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2), V4 = (10, 4, 13, 7), V5 = (1, 7, 8, 14). Que représentent ces vecteurs pour l'application f ? Trouver une base de Im f . 3. Dans l'espace (S) où les inconnues sont les xi , et où les yj 4. On considère le système sont des paramètres. Comment interpréter les conditions de possibilité de ce système du point de vue de f? 5. Donner une interprétation du théorème du rang relativement à ce système. Quel est le lien entre le rang de Exercice 1175 f Pour tout et le rang du système ? a réel, on considère la matrice A et le système linéaire (S) dénis par : a 1 A= 1 1 aux inconnues réelles 1 a 1 1 1 1 1 a 1 1 a 1 x, y, z, t. 1. Discuter le rang de A ax x (S) x x suivant les valeurs de 2. Pour quelles valeurs de a le système (S) + y + z + t + ay + z + t + y + az + t + y + z + at = = = = 1 1 1 1 a. est-il de Cramer ? Compatible ? Incompatible ? (S) avec un minimum d'opérations (on pourra montrer nécessairement x = y = z = t.). 3. Lorsqu'il est de Cramer, résoudre d'abord que l'on a 4. Retrouver 3. par application des formules de Cramer. Exercice 1176 Exercice 1177 que Déterminer le noyau de la matrice 1 −1 1 0 1 1 2 3 7 2 2 0 3 Soit A = 1 2 1. Déterminer les λ ∈ R tels que ∃X ∈ R − {(0, 0, 0)} 0 2 2 AX = λX . Pour chaque λ déterminer Eλ = {X ∈ R3 /AX = λX}. 3x + 2z = 0 3y + z + 3t = 0 Donner une base de l'ensemble des solutions de . x+y+z+t=0 2x − y + z − t = 0 2 x + ay + a z = 0 Résoudre suivant les valeurs de a ∈ R a2 x + y + az = 0 . ax + a2 y + z = 0 Exercice 1178 Exercice 1179 tel 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1180 Exercice 1181 Exercice 1182 Exercice 1183 Exercice 1184 150 ax + y + z + t = 1 x + ay + z + t = µ Résoudre suivant les valeurs de a et µ ∈ R x + y + az + t = µ2 x + y + z + at = µ3 1 1 1 Inverser en utilisant un système linéaire la matrice 2 1 1. 1 2 1 x + y + z = 1 Résoudre . ax + by + cz = d 2 2 2 2 a x+b y+c z =d −cy + bz = α Résoudre . cx − az = β −bx + ay = γ Soit F le sous-espace vectoriel de R4 des éléments (x, y, z, t) . qui satisfont : x + y + z + 3t = 0 2x + 3y + 4t = 0 2x + 5y − 4z = 0 Donner une base de Exercice 1185 F et sa dimension. On considère le système =0 x+y+z+t x − y − 2z + 2t = 0 (S) : 2x + y + z =0 1. Résoudre le système (S) puis indiquer son rang. 2. Montrer que l'ensemble des solutions de (S) est un sous-espace vectoriel de R4 , indiquer sa dimension et en donner une base. Exercice 1186 L'objectif de ce problème est de résoudre l'énigme du berger : Un berger possède un troupeau de 101 moutons et remarque par hasard la propriété suivante : pour chaque mouton, il peut trouver une façon de scinder le troupeau des 100 autres moutons en deux troupeaux de 50 moutons et de même poids total. Il en déduit que tous les moutons ont le même poids. Comment a-t-il fait ? On montre, dans un premier temps, un résultat utile pour la démonstration nale. 1. (a) Montrer par récurrence que le déterminant de toute matrice carrée, dont les éléments diagonaux sont des nombres impairs, et dont tous les autres sont des nombres pairs, est un nombre impair. (b) En déduire qu'une matrice de cette forme est inversible. 2. L'objectif de cette question est de résoudre l'énigme du berger. On note B la matrice carrée de taille 101 construite de la manière suivante : On numérote les moutons de 1 à 101. Quand le berger retire le ième mouton du troupeau, il sépare alors le reste du troupeau en deux troupeaux égaux ( troupeau A, troupeau B) 21 Déterminants, systèmes linéaires et de même poids. On note alors 151 Bi,j les coecients de la ième ligne de la matrice B obtenu de la façon suivante Bi,j On note X 1 0 = 2 si j=i si le j-ième mouton se trouve dans le troupeau A si le j-ième mouton se trouve dans le troupeau B la matrice de taille 101 × 1 constituée des poids des moutons poids du monton 1 X= On note M . poids du mouton 2 . . . poids du mouton 100 poids du mouton 101 . le poids total du troupeau. (a) Calculer 1 1 B × ... . 1 1 (b) Calculer BX. B est inversible. X et résoudre l'énigme (c) Montrer que (d) En déduire Exercice 1187 du berger. 21.6 Rang Pour quelles valeurs de a la matrice 1 1 1 A = 1 2 4 1 3 a est-elle inversible ? Calculer dans ce cas son inverse. Exercice 1188 Soient a et b deux réels, et A la matrice a 2 −1 b A = 3 0 1 −4 5 4 −1 2 Montrer que rg(A) > 2. Exercice 1189 Soient a et b a-t-on rg(A) = 2 ? 0 a v2 = b0 deux vecteurs indépendants c0 Pour quelles valeurs de a v1 = b c et de sous forme d'équation, une condition nécessaire et susante pour qu'un vecteur appartienne à l'espace vectoriel engendré par v1 et v2 . Même question pour un plan engendré par deux vecteurs de R4 . R3 . Donner, x w = y z 21 Déterminants, systèmes linéaires Exercice 1190 152 u un endomorphisme de E , et B une base de E . Discuter dans chacun des u. a 1 −1 − λ 2 1 12 − λ −6 1 b 4 1 − λ −2 −9 −5 −λ M (u) = M (u) = B B a 1 0 0 3−λ −12 −8 9− 1 b Soit cas ci-dessous la dimension du noyau de 2 −1 MB (u) = 0 0 Exercice 1191 y 1 1 0 0 Discuter le rang de la matrice suivante en fonction des paramètres réels x et : Exercice 1192 en fonction de 1 0 A= 1 1 2 x 0 2 y 1 2 1 Sans chercher à le résoudre, discuter la nature des solutions du système suivant, α, a, b et c : x − y − αz = a x + 2y + z = b x+ y − z =c 22 Suites : compléments 153 Quatrième partie ANALYSE 2 22 Suites : compléments Exercice 1193 22.1 Limites Soient (un )n>2 dénie par un = n Y cos( k=2 π ) 2k et vn = un sin( π ). 2n 1. Montrer que (un )n>2 est convergente. 2. Montrer que (vn )n>2 est une suite géométrique. En déduire la limite de Exercice 1194 Exercice 1195 Soit (un )n∈N (un )n>2 . lim (un+1 − un ) = 0. une suite bornée de nombres réels telle que n→∞ Montrer que les valeurs d'adhèrence de la suite (un )n∈N forment un intervalle de On dénit par récurrence les suites u0 = 1, v0 = 2, un+1 = et (vn )n∈N par : (un )2 (vn )2 , vn+1 = . un + vn un + v n un > 0 1. Montrer par récurrence que l'on a (un )n∈N R. et vn > 0. 2. Montrer que les suites (un )n∈N et (vn )n∈N décroissent. En déduire qu'elles convergent vers ` et `0 respectivement. Montrer que l'on a ``0 = 0. 3. Montrer que la suite Exercice √1196 et un v n 1. Soit (un )n∈N et (un )n∈N `0 . (un )n∈N 1 ( )n∈N un ` diérente converge vers ` diérente 1 . ` une suite de nombres réels positifs convergeant vers une limite Exercice 1198 √ ( un )n∈N converge vers √ `. une suite de nombres réels telle que les suites extraites convergent vers une même limite 2. En déduire que la suite Exercice 1199 et une suite de nombres réels non nuls convergeant vers une limite de zéro. Montrer que la suite 1. Soit ` (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites de nombres réels telles que 0 < u1 < v1 un + v n vn+1 = . Montrer qu'elles convergent vers la même limite. 2 de zéro. Montrer que la suite 2. Soit est constante. En déduire Soient un+1 = Exercice 1197 (vn − un )n∈N (un )n∈N `. (u2n )n∈N (un )n∈N converge également n X (−1)k général un = converge. (2k)! k=0 Montrer que de terme Soit (un )n∈N une suite de nombres réels et 1. Montrer que si (un )n>1 converge vers `, alors (vn )n>1 (u2n+1 )n∈N vers `. et u1 + u2 + · · · + un ∗ où n ∈ N . n converge vers `. La réciproque est vn = elle vraie ? 2. Calculer 3. Soit n X k+1 . lim n→+∞ 2nk + k k=1 (an )n>0 une suite telle que lim (an+1 − an ) = `. n→+∞ Prouver que an = `. n→+∞ n lim 22 Suites : compléments 4. Soit (un )n>1 154 une suite strictement positive telle que lim (un )1/n = `. un+1 = `. n→+∞ un Démontrer que 1 . n!n On rapelle que lim n→+∞ Exercice 1200 n ∈ N∗ Pour tout on note un = n X 1 k! k=1 et v n = un + e = lim un . n→∞ 1. Montrer que les suites de e à 2. Démontrer que Exercice 1201 tel que, si (un )n>1 et (vn )n>1 sont adjacentes. En déduire une valeur approchée 1 . 1000 e est irrationnel. Une suite m, n > N alors (un )n∈N est dite |un − um | < ε. de Cauchy lorsque, pour tout ε>0 il existe N ∈N 1. Montrer que toute suite convergente est de Cauchy. Montrer que toute suite de Cauchy est bornée. 2. Soit un = 1 + (un )n∈N 1 1 + ... + . 2 n Montrer que, pour tout p ∈ N, u2p > p+2 . 2 En déduire que tend vers l'inni. (un )n∈N satisfait au critère C 0 lorsque, pour tout ε > 0 il existe N ∈ N tel que, n > N alors |un − un+1 | < ε. Une suite satisfaisant au critère C 0 est-elle de Cauchy ? 3. Une suite si 4. Montrer que les trois assertions qui suivent sont équivalentes : (a) Toute partie majorée de R R admet une borne supérieure et toute partie minorée de admet une borne inférieure. (b) Toute suite de Cauchy est convergente. (c) Deux suites adjacentes sont convergentes. Exercice 1202 22.2 Suites récurrentes linéaires Soit (un ) n > 1. 1. Montrer que 4. un+1 ) un u0 et u1 strictement positifs et un+1 = un + un−1 pour existe et la déterminer. Que remarquez-vous ? un+1 . Exprimer an+1 en fonction de an . un Montrer que a2n et a2n+1 sont adjacentes. √ 1+ 5 Déterminer un rationnel r tel que r − < 10−3 . 2 2. Soit 3. lim( dénie par an = [Exercice corrigé] Exercice 1203 Déterminer (un ) telle que 1. u0 = 1, u1 = 3, un+2 = 4un+1 − 4un . 2. u0 = 1, u1 = i, un+2 = 4un+1 − 5un . Exercice 1204 [Exercice corrigé] Exercice 1205 Exercice 1206 Déterminer les suites bornées qui vérient un+2 = 3un+1 − 2un . 2un+2 = 7un+1 − 3un . √ = un+1 un est bien dénie Déterminer les suites convergentes qui vérient Montrer que la suite déterminer. u 0 = 1, u 1 = 2 et un+2 et la 23 Continuité et comparaison de fonctions Exercice 1207 Exercice 1208 Exercice 1209 Déterminer les suites 155 ( u0 = 2 (un ) et (vn ) qui vérient v0 = −2 ( un+1 = un + vn et vn+1 = 3un − vn 22.3 Suites de Cauchy sin n est de Cauchy et que la suite 2n n∈N Montrer que la suite ne l'est pas. (−1)n + 1 n n∈N Montrer que la suite dénie par un = 1 + cos n cos 1 cos 2 + + ··· + 1! 2! n! est une suite de Cauchy. En déduire sa convergence. Exercice 1210 Montrer que toute sous-suite extraite d'une suite de Cauchy est aussi une suite de Cauchy. Montrer que si (un ) est une suite de Cauchy, on peut trouver une sous-suite (unk ) de (un ) telle que : Exercice 1211 ∀p ∈ N, ∀q > p, |unp − unq | 6 1 . 2p (xn ) est dénie par une relation de récurrence xn+1 = a sin xn + b où a est un nombre réel de ]0, 1[ et b un nombre réel quelconque. Montrer que pour tout p ∈ N, |xp+1 − xp | 6 ap |x1 − x0 |. En déduire que la suite (xn ) est une suite de Cauchy. −10 Combien de termes faut-il calculer pour obtenir une valeur approchée de lim xn à 10 près si on suppose a = 1/2, b = 5, x0 = 1 ? Une suite 23 Continuité et comparaison de fonctions Exercice 1212 tout couple 1. Soit 23.1 Continuité Soit (x, y) de f une fonction continue de [0, 1] dans lui-même telle que f (0) = 0 et pour [0, 1] × [0, 1] on ait |f (x) − f (y)| > |x − y|. x un élément de [0, 1]. On pose x0 = x et xn+1 = f (xn ). Montrer que la suite (xn )n∈N est convergente. 2. En déduire que f (x) = x pour tout x ∈ [0, 1]. 3. Le résultat reste-t-il vrai sans l'hypothèse Exercice 1213 Exercice 1214 f a Exercice 1215 Exercice 1216 [Exercice corrigé] Exercice 1217 23.2 Comparaison de fonctions À quelle condition sur Soient que si admet en f (0) = 0? f et g et g a-t-on ef ∼ eg ? a équivalentes au voisinage de une limite dans Montrer que si Étudier en f f +∞ ¯ R diérente de tend vers et −∞ Calculer les limites de 0 en a la fonction 1 alors a et strictement ln f ∼ ln g . positives. Montrer a ln(1 + f ) ∼ f et ef − 1 ∼ f . a a √ √ 3 3 2 f (x) = x + 1 + x + x + 1. alors 23 Continuité et comparaison de fonctions 1. 2. 3. 4. 156 sin x ln(1 + x2 ) en 0. x tan x ln(1 + sin x) en 0. tan(6x) 1 (ln(e + x)) x en (ln(1 + e−x )) 1 x 0. en + ∞. [Exercice corrigé] Exercice 1218 Exercice 1219 Trouver un équivalent simple en Limite en +∞ de +∞ Équivalent en de Limite en 0 de Limite en π 4 de π 4 Limite en π 4 de de x3 + x2 − q x2 + √ ( ln(1 + x) x ) − 1. ln x √ 3 x3 − x2 √ x4 + 1 − x 2 tan(ax) − sin(ax) tan(bx) − sin(bx) π π x− tan(x + ) 4 4 de cos(x) − sin(x) (4 x − π) tan(x) tan(x − x cos(x)) sin(x) + cos(x) − 1 π π 2 tan(2 x) + tan(x + ) cos(x + ) 4 4 Équivalent en Équivalent en √ 3 +∞ 0 de 1 Limite en 0 de Limite en 1 2 de 2 x2 − 3 x + 1 tan(π x) Limite en 0 de Équivalent en x 1+2 ln(x) (sin(x))sin(x) − 1 (tan(x))tan(x) − 1 √ 1 + x2 x ) + ∞ de ln( 1 x+1 sin( x ) [Exercice corrigé] Exercice 1220 que Soit (fn )n∈N une suite de fonctions réelles. Montrer qu'il existe f : R → R telle ∀n ∈ N, fn (t) = o(f (t)) si t → ∞. 24 Dérivabilité : compléments 157 24 Dérivabilité : compléments Exercice 1221 Exercice 1222 24.1 Dérivées Montrer que pour tout x ∈]1, +∞[ on pose f (x) = x ln(x) − x. Montrer ] − 1, +∞[. On pose g = f −1 l'application réciproque Pour tout bijection de ]1, +∞[ sur g(0) et g 0 (0). Exercice 1223 x ∈ R+ , sin(x) 6 x. f est une f. Calculer que de Étudier la continuité, la dérivabilité, la continuité de la dérivée pour les appli- cations suivantes : 1 f : x 7→ sin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0. x 1 2. g : x 7→ xsin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0. x 1 2 3. h : x 7→ x sin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0. x Soit g une fonction 2 fois dérivable sur [a, b] telle que g(a) = g(b) = 0 g 00 (x) 6 0 pour tout x ∈]a, b[. Montrer que pour tout x ∈]a, b[, g(x) > 0. 1. Exercice 1224 Exercice 1225 Soit f : R → R une fonction deux fois dérivable telle que f (x) . f (x) > 0, f 0 (x) > 0 et f 00 (x) > 0. Étudier lim f (x) et lim x→∞ x→∞ x Soit f une application continue de [a, b] à valeurs 0 Montrer que si lim f (x) existe, f est dérivable en a. Exercice 1226 Exercice 1227 dans R ∀x ∈ R et on ait dérivable sur ]a, b]. x→a α>0 1. 2. f : R+ → R∗+ une fonction bornée 00 tout x ∈ R+ , on ait αf (x) 6 f (x). Soit tel que, pour (a) Montrer que f0 (b) Montrer que f (a) Soit a une limite en +∞. Quelle est la valeur de cette limite ? est décroissante et que 0 2 2 g : x 7→ αf (x) − (f (x)) . deux fois dérivable et telle qu'il existe lim f (x) = 0. +∞ Montrer que g est croissante et a pour limite 0 en ∞. √ f (x) = h(x) exp(− αx), √ f (0) exp(− αx). (b) En posant Exercice 1228 on note gn x ∈ R+ : f (x) 6 24.2 Applications Soit la fonction 1. On suppose f une fonction continue de [0, 1] à valeurs dans R. Pour chaque 1 x 7→ f (x + ) − f (x). n gn (x) > 0 pour tout 2. On suppose désormais que s'annule en au moins Exercice 1229 montrer que, pour tout Pour tout x ∈ [0, 1 − f (0) = f (1). 1 [. n Montrer que f (1) > f (0). Montrer que, pour chaque 1 un point de l'intervalle [0, 1 − ]. n n entier supérieur où égal à 2, on considère à coecients réels : Pn (X) = X n + X n−1 + X 2 + X − 1 n ∈ N, n ∈ N, la fonction le polynôme de degré gn n 24 Dérivabilité : compléments n > 2. Montrer que Pn 1. Soit a une unique racine réelle positive que l'on nommera notera λn . (On X 7→ Pn (X).) pourra étudier l'application 2. Montrer que la suite 158 (λn )n>2 est croissante puis qu'elle converge vers une limite que l'on `. ` 3. Montrer que est racine du polynôme X 2 + X − 1. En déduire sa valeur. [Exercice corrigé] Exercice 1230 Soit f une fonction d'un intervalle I à valeurs dans R dérivable sur I. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes : 1. 2. f f est strictement croissante sur 0 est positive ou nulle sur Exercice 1231 f une application ε de R dans lui-même 1. Soit de I R et I. {x ∈ I; f 0 (x) > 0} est dense dans I. R dérivable en 0. Montrer qu'il existe ∀x ∈ R : f (x) = f (0) + xf 0 (0) + xε(x) dans telle que une application et lim ε(x) = 0. x→0 Donner une interprtation géométrique de ce résultat. (un )n>1 et (vn )n>1 dénies en posant, pour tout n ∈ N∗ : 1 α 1 un = (n3 + 1) 3 − n et vn = (1 + ) n . n Construire un exemple de suite (wn )n>1 avec, un < 1 pour tout n > 1 et telle que lim wn = 1. (On pourra s'inpirer de l'exemple de (vn )n>1 ci-dessus.) 2. En déduire les limites des suites 3. n→∞ Exercice 1232 2. En déduire que pour tout entier 3. Posons un = 1 + convergente. Exercice 1233 dérivable en dans R telle 1 1 < log(x + 1) − log(x) < . x+1 x 1 1 n > 1 : log(n + 1) < 1 + + · · · + < 1 + log(n). 2 n 1. Montrer que pour tout 1 1 + · · · + − log(n) 2 n 1. Soit f x>0 on a : Montrer que la suite (un )n∈N une application continue d'un intervalle ]a, b[ est décroisante et à valeurs dans c ∈]a, b[. Montrer qu'il existe une (unique) application continue ε que f (c) = 0 et, pour tout x ∈]a, b[ distinct de c, on ait : de R, ]a, b[ f (x) = f (c) + (x − c)f 0 (c) + (x − c)ε(x) 2. Montrer que la suite (Sn )n>1 de terme général : n Sn = X 1 1 1 1 + + ··· + = n n+1 2n k=0 n + k est décroissante et qu'elle converge vers une limite que l'on nommera 3. Pourquoi peut on dire, 4. Soit que a priori , que S. 1 6 S 6 1? 2 f :]−1, 1[→ R une application continue, dérivable en 0 et telle que f (0) = 0. Montrer la suite (σn (f ))n>1 de terme général : 1 1 1 σn (f ) = f +f + ··· + f n n+1 2n converge vers f 0 (0)S (utiliser 1.). 25 Développements limités σn (f ) = 5. Montrer que valeur de log 159 (2) lorsque f (σn )n>1 de terme général : est l'application x 7→ log (1 + x) et en déduire la S. 6. Calculer la limite de la suite σn = sin 1 1 1 + sin + · · · + sin . n n+1 2n p ∈ N∗ 7. Plus généralement, quelle est la valeur pour (σn (p))n>1 donné, de la limite Sp de la suite de terme général : σn (p) = pn X k=0 1 ? n+k [Exercice corrigé] Exercice 1234 Soit f une fonction dérivable et a un réel. Soit h > 0 un nombre réel strictement positif xé. 1. Montrer qu'il existe θ ∈]0, 1[ tel que f (a + h) − 2f (a) + f (a − h) = f 0 (a + θh) − f 0 (a − θh). h 2. Pour tout h 6= 0 existe, alors Exercice 1235 On pose on note : ϕ(h) = lim ϕ(h) = f 00 (a). f (a + h) − 2f (a) + f (a − h) . h2 Montrer que si f 00 (a) h→0 Soit I un intervalle ouvert contenant 0 et 1 et f : I → R une fonction dérivable. p = f (1) − f (0). 1. Soit g : [0, 1] → R u Montrer que si 0 la fonction dénie par est un réel compris entre g(0) = f 0 (0) f 0 (0) et p et f (x) − f (0) sinon. x existe a ∈ [0, 1] tel que g(x) = alors il u = f (a). 2. Soit h : [0, 1] → R v Montrer que si 0 la fonction dénie par est un réel compris entre h(1) = f 0 (1) f 0 (1) et p et f (x) − f (1) sinon. x−1 existe b ∈ [0, 1] tel que h(x) = alors il v = f (b). 3. Soit w un réel compris entre f 0 (0) et f 0 (1). Montrer qu'il existe c ∈ [0, 1] tel que w = f 0 (c). Exercice 1236 distinctes. Montrer de P (X) un polynôme à coecients complexes de degré 3 ayant trois racines 0 que les racines de P sont dans le triangle ayant pour sommet les racines Soit P 25 Développements limités Exercice 1237 25.1 Calculs de développements limités Donner le développement limité en 1. x 7→ ln(cos(x)) 2. x 7→ tan(x) 3. x 7→ sin(tan(x)) 4. x 7→ (ln(1 + x))2 (à l'ordre (à l'ordre 6). 7). (à l'ordre (à l'ordre 7). 4). 0 des fonctions : 25 Développements limités 5. x 7→ exp(sin(x)) 6. 6 x 7→ sin (x) (à l'ordre (à l'ordre 160 3). 9.) [Exercice corrigé] Exercice 1238 −1 f : R → R la fonction dénie par f (x) = 0 si x 6 0 et f (x) = exp ( ) x pour tout n ∈ N, le développement limité de f en 0. Quelles conclusions 1. Soit sinon. Calculer, en tirer ? g:R→R 2. Soit que g la fonction dénie par g(0) = 0 2 a un développement limité d'ordre Exercice 1239 [Exercice corrigé] Exercice 1240 Déterminer la limite en 0 de en 0 et, si 1 x 6= 0 : g(x) = x3 sin( ). x mais n'a pas de dérivée seconde (en 2. 3. 4. 5. 6. 7. 0). arctan x − sin x . tan x − arcsin x Faire un développement limité ou asymptotique en 1. Montrer a à l'ordre n de : ln cos x n = 6 a = 0. arctan x − x n = 2 a = 0. sin x − x ln tan( x2 + π4 ) n = 3 a = 0. ln sin x n = 3 a = π4 . √ √ 3 x3 + x − 3 x3 − x n = 4 a = +∞. 1 (1 + x) x n = 3 a = 0. p √ √ x( x2 + x4 + 1 − x 2) n = 2 a = +∞. [Exercice corrigé] Exercice 1241 1. 2. 3. 4. 5. Développements limités en 0 de : cos x. ln(1 + x) à l'ordre 4. 1 à l'ordre 4. cos x arcsin (ln(1 + x2 )) à l'ordre 6. sinh x − x à l'ordre 4. x3 1 (1 + x) 1+x à l'ordre 3. Exercice 1242 Pour chacune des fonctions suivantes, donner les conditions sur ε(x) pour que ces fonctions soient des développements limités au voisinage d'un point et à un ordre que vous préciserez. 5. x3 + x2 ε(x) 3 2 1 1 f2 (x) = 1 − 2 + 3 + 3 ε(x) x x x (x − 2)2 + (x − 2)3 ε(x) f3 (x) = (x − 2) + 5 1 1 f4 (x) = x2 − x + 1 + + ε(x) x x f5 (x) = x3 + 3x− x + 1 + (x − 1)2 ε(x) 6. f6 (x) = (x − 2)2 + (x − 2) − 2 + (x − 2)ε(x) 1. 2. 3. 4. f1 (x) = x − 25 Développements limités 7. f7 (x) = {2x + x2 + 1 + x2 ε(x)}{−x + 3 + x2 − x3 ε(x)} Exercice 1243 1. Développements limités en 2. Développement limité loppement limité Exercice 1244 0 +∞ −∞ Exercice 1245 Z , 161 et en à l'ordre π . 2 3 en 1à x0 ∈]0; π[ 3 de f (x) = l'ordre de h(x) = ln(sin x). √ x et de √ g(x) = e x En déduire un déve- √ Donner un développement limité 2 à l'ordre de f (x) = 1 + x2 √ x + 1 + 1 + x2 en . Donner un développements limité en 0 à l'ordre 10 de : x 1. x 7−→ cos t2 dt. 0 2. x 7−→ Z x2 Exercice 1246 x 1 dt = F (x2 ) − F (x) où F est une 1 + t4 Donner le DL2 en +∞ de : r x x − 2 x−1 e . x→ x+1 √ primitive de t 7−→ √ 1 . 1 + t4 25.2 Applications des développements limités Exercice 1247 Calculer les limites suivantes 2 ex − cos x lim x→0 x2 Exercice 1248 [Exercice corrigé] Exercice 1249 0 Exercice 1250 Exercice 1251 √ cos x − 1 − x2 lim x→0 x4 ln(1 + x) − sin x lim x→0 x Calculer les limites suivantes : ex − (cos(x) + x) x3 arctan(x) − x4 , lim . x→0 x→0 x2 cos(x2 ) − 1 lim Étudier la position du graphe de l'application à sa tangente en et x 7→ ln(1 + x + x2 ) 1. Montrer que pour tout Établir pour tout ex = +∞. x→+∞ xn n ∈ N, lim x ∈ R∗+ l'inégalité : 3√ 3 3√ 3 x+ √ < (x + 1)3/2 − x3/2 < x+ √ . 2 2 8 x 8 x+1 Exercice 1252 Exercice 1253 Montrer que pour tout Soit 1. Montrer que f 1 f (x) = (cos x) x x ∈ R+ , pour x ∈] − π2 , π2 [− {0}. est prolongeable par continuité en 2. Déterminer un DL de f en 0 à l'ordre 1. 2. f. Étudier les branches innies des fonctions : 1 f (x) = x arctan( 1+x 2 ). q x−1 g(x) = x 3x+1 . 2 0. 2. 3. Etudier la dérivabilité du prolongement de Exercice 1254 x2 x2 6 ex − x − 1 6 ex . 2 2 par rapport 25 Développements limités Exercice 1255 Soit (1) 162 1. Montrer que pour tout n ∈ N∗ 2. Déterminer un équivalent de xn − n 3. Faire un DAS de Exercice 1256 x − E(x) = l'équation il existe un unique en fonction de a ∈ R+∗ Calculer pour xn ∈ [n, n + 1[ solution de (1). xn . +∞ en 1 . x2 1 à l'ordre n 5. : 1 1 x a − ax , lim (3(2) n − 2(3) n )n x a x→a x − a n→∞ lim Exercice 1257 Calculer : ` = lim x→∞ Exercice 1258 Soit x ∈ R+ , ∀n ∈ N, un+1 (x) = ln x + 1 ln x ln x+1 x ln x quand ln x `− et donner un équivalent de on dénit (un (x))n x ln x x → ∞. et (vn (x))n par : p un (x) + vn (x) , vn+1 (x) = un (x)vn (x), u0 (x) = 1, v0 (x) = x. 2 1. Montrer que ces deux suites convergent vers une même limite `x . f : R+ → R dénie par : f (x) = `x . Calculer f (1), f (0), donner f ( x1 ) en fonction de f (x) si x > 0. Montrer que f est croissante, en déduire le sens de variations de x → f (x) . x √ 1+x Montrer que f est dérivable en 1 (on utilisera x 6 f (x) 6 2 ) puis que limx→∞ f (x) = +∞. 2. Soit 3. 4. Montrer que f est continue sur f, 5. Donner l'allure du graphe de asymptotique en Exercice 1259 Soit R+∗ , f est continue en préciser la tangente en 0 0. ainsi que le comportement +∞. n ∈ N∗ , x 6= 0, on dénit : un (x) = Déterminer puis que 1x + 2x + ... + nx n x1 . `n = lim un (x). Exercice 1260 Exercice 1261 x→0 Déterminer : 2 tan x − sh 2x . x→0 (1 − cos 3x) arctan x lim Soient u, v, f dénies par : 1 u(x) = (x3 − 2x2 + 1) 3 , v(x) = 1. Donner un équivalent de 2. Déteminer 3. Même étude en Soit −∞ x2 + x + 1, f (x) = u(x) − v(x). au voisinage de lim u(x) − x, lim v(x) + x. x→−∞ au graphe de f en Exercice 1262 f √ x→−∞ et positionner f −∞, la fonction 1. Donner le domaine de dénition −∞ par-rapport à cette asymptote. arctan x 1 − 2. 3 (sin x) x de g . x 7→ lim f. En déduire l'équation d'une droite asymptote +∞. g en déduire 25 Développements limités 163 2. Montrer qu'elle se prolonge par continuité en 3. Déterminer la tangente en 0 0 en une fonction dérivable. au graphe de cette fonction et la position de ce graphe par rapport à celle-ci. [Exercice corrigé] Exercice 1263 x3 + 2 Soient f : x 7→ x2 − 1 et g : x 7→ (x+1) exp( 1 ) deux fonctions. Déterminer x−1 si leurs graphes respectifs ont des asymptotes puis la position de ces graphes par rapport à celles-ci. Exercice 1264 Montrer que, pour tout Exercice 1265 √ x réel vériant |x| 6 1 : x + sin 2x x9 + x2 − 3 6 2. Déterminer : 1. (a) (b) lim x→+∞ lim x→−∞ √ x2 + 3x + 2 + x. x2 + 3x + 2 + x. 1 2. lim+ (Arctan x) x2 . x→0 1 3. (1 + 3x) 3 − 1 − sin x lim . x→0 1 − cos x 1. Soit g la fonction Exercice 1266 dénie par : g(x) = x+1 + Arctan x. 1 + x2 (a) Quel est le domaine de dénition de g? (b) Etudier ses variations. (c) Montrer que et 0 g s'annule une et une seule fois sur (on ne demande pas de préciser la valeur de (d) Dessiner le graphe de 2. Soit f R en α). un point α compris entre −1 g. la fonction dénie sur R par : f (x) = (x + 1) Arctan x. (a) Calculer la dérivée de (b) Le graphe de f f et établir son tableau de variation. a-t-il des points d'inexion ? Si oui, donner les coordonnées de ce (ou ces) point(s). 3. Donner l'équation de la tangente au point d'abcisse x=0 au graphe de de ce graphe par rapport à cette tangente (au voisinage de ce point). 4. En utilisant les résultats de l'exercice (a) (b) f (x) = (1 + x f (x) = (1 + x ??? , montrer que : 1 π 1 )( − Arctan ) si x > 0. x 2 x 1 π 1 )(− − Arctan ) si x < 0. x 2 x f et la position 25 Développements limités 164 ε 5. En déduire l'existence d'une fonction ait : f (x) = Etablir un résultat analogue pour telle que 1 lim ε( ) = 0 x→+∞ x x > 0, et, pour tout on π π 1 1 1 x + ( − 1) − + ε( ). 2 2 x x x x < 0. 6. Quelles sont les asymptotes au graphe de f ? Préciser la position de ce graphe par rapport à ces asymptotes. 7. Dessiner le graphe de Exercice 1267 n ∈ N. Exercice 1268 f. 25.3 Formules de Taylor Soit f l'application de R dans R dénie par f (x) = x3 . 1 + x6 Calculer f (n) (0) pour tout dans R. Soit On suppose a un nombre réel et f une application de classe C 2 de ]a, +∞[ f 0 et f 00 bornées ; on pose M0 = sup |f (x)| et M2 = sup |f 00 (x)|. x>a x et x + 2h, 1 h > 0, on a : |f 0 (x + h)| 6 hM2 + M0 . h 0 En déduire que f est bornée sur ]a, +∞[. 1. En appliquant la formule de Taylor en 2. x>a montrer que, pour tout g :]0, +∞[→ R une application lim g(x) = 0. Alors lim g 0 (x) = 0. 3. Établir le résultat suivant : soit seconde bornée et telle que Exercice 1269 Soient x→∞ a, b, c ∈ Z x>a de classe n∈N tels que : il existe C2 et tout à dérivée x→∞ ae2 + be + c = 0. [0, 1] à l'application ϕ : x 7→ aex + ce−x θn ∈]0, 1[ tel que : 1. En appliquant la formule de Taylor sur que, pour tout à valeurs démontrer n aeθn + (−1)n ce−θn X a + (−1)k c −b = + . (n + 1)! k! k=0 2. En déduire que pour ∞ X rappelle que e= Exercice 1270 sup f (n) (x) = grand aeθn + (−1)n ce−θn = 0 puis que a = b = c = 0. (On ∞ (n) Soit f ∈ C (R, R) telle que ∀n ∈ N, f (0) = 0 et f (n) est bornée sur R avec n! o( an ), a constante xée. Montrer que ∀x ∈ [−a, a], f (x) = 0, puis que f = 0. Exercice 1271 Q > 0. Exercice 1272 x∈R n=1 n assez 1 .) n! Soit P ∈ Rn [X] tel que P > 0. On pose Q = P + P 0 + ... + P (n) . Montrer que a et b deux réels tels que a < b et f ∈ C 3 ([a, b], R). Montrer qu'il existe (b − a)3 000 a+b c ∈]a, b[ tel que f (b) = f (a) + (b − a)f 0 ( )+ f (c) (on pourra utiliser Taylor2 24 a+b Lagrange entre a, , b). 2 Soient 26 Intégrales (compléments), intégrales impropres 165 26 Intégrales (compléments), intégrales impropres 26.1 Intégration sur un compact Exercice 1273 Exercice 1274 1 f : [0, 1] → R une fonction de classe C . Montrer que lim Soit n→∞ f : [0, 1] → R Soit une fonction continue telle que lim n→∞ Généraliser au cas où Exercice 1275 Soit f 1. Montrer que f (0) f (0) = 0. Z 1 cos(nt)f (t)dt 0 Montrer que 1 Z f (tn )dt = 0. 0 est quelconque. f : [a, b] → R une fonction intégrable. est bornée. On pose M = sup |f (x)|. x∈[a,b] 2. Soient x F : x 7→ et Z y ∈ [a, b] | Montrer que y Z f (t)dt| 6 M |x − y|. En déduire que l'application x x f (t)dt est continue sur [a, b]. a 3. Soit x0 ∈ [a, b]. Exercice 1276 Soit Montrer que si f : [0, 1] → R f alors F est dérivable en x0 . une fonction continue. Montrer que lim n→∞ Z 1 n n nt f (t )dt = 0 1 Z f (t)dt. 0 u = tn ). (On pourra faire le changement de variable Exercice 1277 x0 est continue en f : [a, b] → R une fonction de classe C 1 telle que f (a) = f (b) = 0. Posons Z b (b − a)2 0 . (Indication : faire des dévelopM = supx∈[a,b] |f (x)|. Montrer que | f (t)dt| 6 M 4 a Z x Z b pements limités de x 7→ f (t)dt et x 7→ f (t)dt). Exercice 1278 Soit a Soit f x continue sur [0, 1] avec f (1) 6= 0, montrer Z 1 f (1) xn f (t)dt ∼ . n 0 En déduire : lim n→∞ On posera u=1− Exercice 1279 1 puis n Z n −2t e 0 t 1− n n dt v = ue2(u−1) . Donner un développement : Z 0 1 et b 1 dt = a + + o( ). n 1+t n n : = 0. 26 Intégrales (compléments), intégrales impropres Exercice 1280 166 26.2 Intégrales impropres Donner la nature des intégrales suivantes : ∞ −x Z e √ dx. x 0 ∞ Z xx dx. 1 √ ∞ Z x sin( x1 ) dx. ln(1 + x) 0 Nature et calcul des intégrales suivantes : 2 Z √ 1 ∞ Z 0 1 x2 dx. x5 dx. x12 + 1 ∞ Z −1 e− √ x dx. 0 Z ∞ 1 d(bile). sh(bile) 1 [Exercice corrigé] Exercice 1281 2. Soit n∈N . Montrer que 3. En déduire que Z √n 2 n 0 ∀x > −1 ln(1 + x) 6 x. ∀x ∈ [0, n] (1 − nx )n 6 e−x 6 (1 + nx )−n . 1. Montrer que ∗ t 1− n Z dt 6 √ n −t2 e dt 6 √ Z 0 n 1 2 n dt. 1 + tn 0 Rappel (intégrales de Wallis) : In = π 2 Z n (cos(θ)) dθ ∼ r 0 4. Montrer que Z ∞ 0 5. Montrer que Exercice 1282 Z ∞ 1 du (1 + u2 )n 2 e−x dx Exercice 1284 I2n−2 . √ existe et vaut 0 π . 2 Étude de : Donner un équivalent de Exercice 1283 existe et vaut π . 2n Soit f f en 0 et en f :R→R Z x t e dt. x 7→ 1 t +∞. une application C2 de R dans R telle que 00 f + f > 0. Montrer que : ∀x ∈ R, f (x) + f (x + π) > 0. Soit f R+ dans R et F Z 1 x +∗ f (t)dt. ∀x ∈ R , F (x) = x 0 une application continue de de R+∗ dans R dénie par : 26 Intégrales (compléments), intégrales impropres 1. Montrer que si f 2. Donner un exemple où 3. Montrer que si Exercice 1285 +∞, alors F n'a pas de limite en +∞ mais où admet une limite f →∞ f quand ` 167 en x → ∞, alors F →∞ a aussi la limite F quand ` tend vers en +∞. 0. x → ∞. Étudier la fonction : h:x→ Z x2 x dt . log t Domaine de dénition, continuité et dérivabilité, variations, limites aux bornes de ce domaine, h(x) et lim , lim h(x) , éventuellement convexité. x→∞ x x→0 x Exercice 1286 Donner un exemple d'une fonction continue positive telle que : ∞ Z f (u)du 0 existe mais telle qu'on n'ait pas : lim f (x) = 0. x→∞ Donner un exemple de fonction continue positive telle que : ∞ Z f (u)du 0 existe mais telle que : ∞ Z f 2 (u)du 0 n'existe pas. Exercice 1287 Soit f une fonction positive décroissante de R+ dans R, telle que Montrer que : R∞ 0 f existe. 1 f (x) = o( ) x quand x → ∞. Exercice 1288 + une application continue par morceaux de R dans R possédant une R∞ limite ` en +∞, telle que f existe ; montrer que ` = 0. 0 R∞ + Soit f une application uniformément continue de R dans R telle que f existe. Montrer 0 que : Exercice 1289 que quand Soit f lim f (x) = 0. x→∞ Soit f une application continue de x→∞: Exercice 1290 Z x 0 Étudier la nature de 0 α ∈ R. dans √ f (t)dt = o( x). Z selon R+ ∞ sin t dt tα R telle que R∞ 0 f2 existe. Montrer 26 Intégrales (compléments), intégrales impropres Exercice 1291 168 Convergence et calcul de : 1 ln(1 + t2 )dt , t2 0 Z ∞ 1 ln 1 + 2 dt, t 0 Z ∞ ln t dt. tn 1 Z [Exercice corrigé] Exercice 1292 Soit f : [1, ∞[→ R+ continue telle que ∞ Z f (t)dt 1 converge. Montrer que Exercice 1293 Z 1 lim x→∞ x Soit f ∈ C([1, ∞[, R+ ) xn = x tf (t)dt = 0. 1 décroissante, on pose : n X f (k) − (xn )n∈N converge. P Sn = nk=1 f (k) a 2. Montrer que la suite f (t)dt. 1 k=1 1. Montrer que la suite n Z n→∞ une limite quand si et seulement si converge, et que dans ce cas : Z ∞ f 6 lim m→∞ n+1 3. Montrer que si Exercice 1294 Soit R∞ 1 f diverge on a : f :]0; 1] → R Sn v m X Rn 1 f. n → ∞. quand continue et monotone, telle que 1X f lim n→∞ n k=1 Montrer que si f ∞ n k=n+1 n Exercice 1295 f (k) 6 Z R1 0 f existe. Calculer k . n f : R+ → R est uniformément Z ∞ exp(if (t))dt continue, alors 0 n'existe pas. ExerciceZ 1296 ∞ 1 sin t sin dt, t ExerciceZ 1297 0 ∞ 0 Nature de : ∞ Z 0 esin t dt, t ∞ Z 2 sin t √ dt, t + sin t Z 1 cos ln tdt, 0 Z ∞ cos exp tdt. 0 Nature et calcul de : a2 ln t ln 1 + 2 t dt, a > 0 ; Z 0 ∞ exp −t 1 n ∗ dt, n ∈ N ; Z 0 1 1 1 − E( ) dt. t t R∞ 1 f 26 Intégrales (compléments), intégrales impropres Exercice 1298 Convergence et calcul de : Z Exercice 1299 R en +∞, et ∞ 0 f ∞ 0 Soient f et g dx , 1 + cosh2 x ∞ 1 dx , sinh x R+ Z ∞ −∞ dans R dt . cosh t telles que f > 0, g > 0, g = o(f ) n'existe pas. Montrer alors : x g(u)du = o 0 Z x f (u)du 0 x → ∞. Exercice 1300 Soit f : R+ → R continue, tendant vers lim Exercice 1301 n→∞ Z 0 ∞ ` en +∞, montrer alors : π f (t)n dt = `. 2 2 n +t 2 Calculer : Z 1 n tan t x − x2n lim dt , lim dx. n→∞ 0 a→0+ a t2 1−x R∞ R∞ Soit f ∈ C(R, R) telle que f existe, montrer que F (x) = −∞ f (t) cos txdt −∞ uniformément continue sur R. Z Exercice 1302 est Z deux fonctions de Z quand 169 3a 27 Groupes : généralités 170 Cinquième partie ALGÈBRE 3 27 Groupes : généralités Exercice 1303 27.1 Groupes, sous-groupes ABC Soit un triangle équilatéral du plan. 1. Déterminer l'ensemble des rotations qui laissent invariant {A, B, C}. ◦. 2. Montrer que c'est un groupe pour la loi 3. Faire de même avec un carré. Exercice 1304 (Entiers modulo n) entier relatif noté p modulo n l'ensemble Étant donné un entier naturel p = {p + kn | k ∈ Z}. n, on appelle classe d'un n est L'ensemble des classes modulo Zn . 1. Écrire la liste des éléments distincts de 2. Montrer que si 3. En posant x∈p et y ∈ q, p+q = p+q Zn . et alors Z2 , Z3 , Z4 x+y ∈p+q p · q = pq , et et Z5 . xy ∈ pq . on dénit deux lois de composition, addition et multiplication sur Écrire la table d'addition et de multiplication de Même question pour Exercice 1305 Z2 , Z3 , et Z4 . Z5 . 1. Montrer que les transformations géométriques qui conservent globale- ment un rectangle forment un groupe. Faire l'étude de ce groupe. 2. Étudier le groupe Z/4Z. 3. Montrer qu'il n'existe que deux sortes de groupes à quatre éléments. Exercice 1306 1. Étudier le groupe des isométries du carré. 2. Écrire la liste des éléments du groupe S4 des permutations de quatre lettres. Trouver des sous-groupes de ce groupe isomorphes aux groupes du rectangle, du triangle équilatéral, du carré. Exercice 1307 (Permutations d'un ensemble de n éléments) l'ensemble de n éléments {1, 2, . . . , n} est une bijection de cet ensemble dans lui-même. Il est commode de désigner une telle permutation s= 1 2 ··· n s(1) s(2) · · · s(n) 2. Écrire les éléments de S2 . On note et de 1. Une permutation de s par le tableau de valeurs suivant : Sn l'ensemble de ces permutations pour n donné. S3 . 3. Établir les tables de composition de ces deux ensembles. 4. De la table de S3 on peut extraire des parties stables ne faisant intervenir que certains éléments ; lesquelles ? Peut-on les trouver toutes. 5. Voyez-vous des analogies (totales ou partielles) entre ces tables et des situations rencontrées plus haut ? 6. On peut obtenir tous les éléments de lesquels ? S3 à partir de la composition de certains d'entre-eux ; 27 Groupes : généralités 171 7. Combien d'éléments possède S4 , S5 , . . . Exercice 1308 vrai pour 1 x f2 (x) = G = {f1 , f2 , f3 , f4 } Exercice 1309 4 Exercice 1310 Exercice 1311 R∗ Soient les quatre fonctions de f1 (x) = x Montre que Sn ? Combien de cases contient la table S4 et S5 à partir de ces tables ? de composition de ? Pourrait-on étudier dans R∗ f3 (x) = −x est un groupe pour la loi f4 (x) = − 1 x ◦. Montrer qu'il existe une seule table possible pour un groupe d'ordre 3. Est-ce ? Montrer que si X contient au moins trois éléments alors σ(X) n'est pas abélien. Les ensembles suivants, pour les lois considérées, sont-ils des groupes ? 1. ] − 1, 1[ 2. {z ∈ C : |z| = 2} 3. R+ 4. {x ∈ R 7→ ax + b : a ∈ R \ {0} , b ∈ R} muni de la loi dénie par x?y = x+y ; 1+xy pour la multiplication usuelle ; pour la multiplication usuelle ; pour la loi de composition des applications. [Exercice corrigé] Exercice 1312 Soit K = {Id, f1 , f2 , f3 } où f1 , f2 , et f3 sont les permutations de E = {1, 2, 3, 4} dénies par f1 = ( 12 21 34 43 ) , f2 = ( 13 24 31 42 ) , f3 = ( 14 23 32 41 ) . Montrer que K Exercice 1313 est un sous-groupe de S4 . Soit l'ensemble J = x x x x ∈ M2 (R) : x ∈ R \ {0} . Montrer que, muni de la multiplication usuelle des matrices, Exercice 1314 J est un groupe abélien. Pour la multiplication usuelles des matrices carrées, les ensembles suivants sont-ils des groupes : GL(2, R) ∩ M2 (Z), {M ∈ M2 (Z) : det M = 1} ? [Exercice corrigé] Exercice 1315 G un ensemble muni d'une loi de composition interne associative, admettant un élément neutre à droite et tel que chaque élément de G admette un symétrique à droite. Montrer que G est un groupe. Exercice 1316 Soit Soient (G, .) un groupe et a, b ∈ G. (1) : ab2 = b3 a 1. Montrer, en utilisant seulement (1), que 2. En déduire, en utilisant (2), que Exercice 1317 1. L'ensemble est-il un groupe ? et On suppose que (2) : ba2 = a3 b. a2 b8 a−2 = b18 a3 b8 a−3 = b18 puis que et enn que a3 b8 a−3 = b27 . a = b = 1. R\{−1} muni de la loi ? dénie par ∀a, b ∈ R, a?b = a+b+ab 27 Groupes : généralités 172 E = {−1, 1, i, −i} ⊆ C 2. L'ensemble muni de la loi usuelle de multiplication dans C est-il un groupe ? 3. L'ensemble de M2 (R) 4. L'ensemble E = {( a0 00 ) : a ∈ R \ {0}} muni de la loi de multiplication usuelle des matrices est-il un groupe ? S2 (R) des matrices symétriques réelles d'ordre 2 muni de la loi de multiplica- tion usuelle des matrices de Exercice 1318 M2 (R) (G, ?) et (H, 4) (x, y)♥(x , y ) = (x ? x , y4y 0 ). 0 0 Soient 0 1. Montrer que 2. Si G (G × H, ♥) est-il un groupe ? deux groupes. On dénit sur G×H la loi ♥ par est un groupe. est de cardinal 2, dresser la table de G×G et la reconnaître parmi les exemples des exercices précédents. Exercice 1319 G Exercice 1320 groupe de Si G est {x ∈ G/∀y ∈ G, xy = yx}. 1. Montrer que Z(G) 2. Montrer que G 3. Calculer H et K H ∪K? Montrer que si . Est-ce vrai pour sont des sous-groupes de un groupe, on appelle centre de est un sous-groupe de est commutatif ssi G G alors H ∩K et on note est un sous- Z(G) l'ensemble G. Z(G) = G. Z(σ3 ). Exercice 1321 On nomme Mn (Z) l'ensemble des matrices de taille n × n à coecients entiers relatifs. M ∈ Mn (Z). Montrer que pour que M admette un inverse élément de Mn (Z) il faut et il sut que det(M ) ∈ {−1, 1}. - Démontrer que Gln (Z) = {M ∈ Mn (Z) ; det(M ) ∈ {−1, 1}} est un sous-groupe de Gln (R). a c 1. L'ensemble des matrices avec a, b, c, d ∈ R tels que ad − bc 6= 0 b d 2 2 2 2 et a − b − c − d 6 1 est il un sous-groupe de Gl2 (R) ? a b ∗ 2. L'ensemble des matrices avec a ∈ R et b ∈ R est-il un sous groupe de Gl2 (R) ? 0 a−1 a c 3. Existe-t-il une valeur M ∈ R telle que l'ensemble des matrices avec a, b, c, d ∈ R b d tels que ad − bc 6= 0 et a 6 M forme un sous-groupe de Gl2 (R) ? - Soit Exercice 1322 [Exercice corrigé] Exercice 1323 Soit un sous-groupe de [Exercice corrigé] Exercice 1324 Exercice 1325 G G un groupe, H si et seulement si K deux sous-groupes H ⊂ K ou K ⊂ H. et Déterminer le sous-groupe de Les questions sont indépendantes. Soit C Z(G) G un groupe engendré par désigne le centre de [Exercice corrigé] G. a et le nombre complexe engendré par 2. Déterminer le sous-goupe du groupe multiplicatif Soit j b. C∗ i et e 2iπ 3 est −54. . j. engendré par Montrer que H ∪K Montrer que engendré par les entiers 24, 36 et Z 1. Déterminer le sous-goupe du groupe additif Exercice 1326 G. de i et j. < a > ∩ < b >⊆ Z(G) où 27 Groupes : généralités Exercice 1327 G Soit 173 +∗ α = inf(G ∩ R ). 1. Montrer l'existence de 2. Si α>0 montrer que G = αZ. 3. Si α=0 montrer que G Exercice 1328 G Soit (R, +). un sous-groupe de est dense dans R. un groupe. Montrer que l'ensemble est un groupe pour la loi de composition. Soit dénie par : π(x) = {f (x)|f ∈ H}. Exercice 1329 G π : G → ℘(G) des automorphismes de H un sous-groupe de Aut(G), et π(G) est une partition de G. Montrer que E un ensemble muni d'une loi interne ?. On appelle translation à droite a ∈ E , l'application da (resp. ga ) de E dans E dénie par da (x) = a ? x Soit (resp. à gauche) par (resp. Aut(G) ga (x) = x ? a). 1. Montrer que dans un groupe les translations à droite et à gauche sont des bijections. ? de E 2. Réciproquement, si la loi est associative, et que les translations à droite et à gauche sont des bijections, on va montrer que (E, ?) x ∈ E , il existe x ? fx = x). (a) Montrer que pour tout que (b) Si ex ? x = x (resp. x, y ∈ E , montrer que ex = ey (c) Montrer que e=f (noté e x̄ ? x = e (e) Montrer que (resp. un unique élément ex ∈ E e dorénavant) et fx = fy (resp. (noté f fx ∈ E ) tel dorénavant). dorénavant). x ∈ E, ¯ = e). x ? x̄ (d) Montrer que pour tout que (noté est un groupe. il existe un unique élément x̄ ∈ E (resp. ¯ ∈ E) x̄ tel K est ¯. x̄ = x̄ (f ) Conclure. Exercice 1330 Exercice 1331 Si un sous-groupe de i) G K G. est un sous-groupe de 1. Soit (G, .) H et H un sous-groupe de G, montrer que un groupe. Montrer l'équivalence de : est abélien. a, b ∈ G, ii) Pour tout iii) Pour tout a, b ∈ G, iv) L'application f de on a : on a : G dans 2. En déduire que si pour tout Exercice 1332 (ab)2 = a2 b2 . (ab)−1 = a−1 b−1 . G dénie par 2 x ∈ G, x = e, 1. Les ensembles f (x) = x−1 alors G est un automorphisme. est abélien. N, Z, R, R+ , R∗+ , C, C∗ munis des lois + ou × sont-ils des groupes ? Quand c'est le cas, chercher des sous-groupes non triviaux. 2. {x ∈ R 7→ ax + b : a ∈ R \ {0} , b ∈ R} muni de la loi de composition des applications estil un groupe ? Exercice 1333 Exercice 1334 Quel est le plus petit sous-groupe de (R, +) (resp. de (R∗ , ×)) contenant 1 ? Contenant 2 ? de (C, ×). Soit semblent les courbes exp(iλt) ? λ ∈ C xé. Montrer que Pour quelles valeurs de Sλ ? λ Sλ = {exp(iλt) : t ∈ R} est un sous-groupe retrouve-t-on des sous-groupes bien connus ? A quoi res- Que peut-on dire, en terme de morphisme, de l'application t 7→ 27 Groupes : généralités Exercice 1335 engendré dans 174 27.2 Ordre d'un élément On appelle G ordre d'un élément d'un groupe ni (G, ∗) par cet élément. x 1. Montrer que si p, p est d'ordre I xp = e. est le plus petit entier tel que 2. Déterminer les ordres des éléments des groupes rencontrés au (G, ∗) l'ordre du sous-groupe . a un élément de G, H un sous-groupe d'ordre p {a ∗ y | y ∈ H}. a) Montrer que pour tout a ∈ G, aH a p éléments. b) Montrer que si a ∈ G et b ∈ G, (aH = bH) ou (aH ∩ bH = ∅). c) En déduire que l'ordre de H divise l'ordre de G. 3. Soit aH un groupe ni, G 4. Montrer que si est un groupe ni d'ordre G 5, est un groupe d'ordre n, on note les ordres de tous ses éléments divisent n∈N H Soit tel que la éléments d'ordre ni de [Exercice corrigé] Exercice 1337 n Soit k et g n ∈ N si g = e n quelconque. 5. Que peut-on dire de deux 5 ? Mêmes questions pour les groupes d'ordre 23. Généraliser. groupes quelconques d'ordre Exercice 1336 n. que peut-on dire de l'ordre de ses éléments ? En déduire les tables de composition possibles pour un groupe d'ordre existe G; Z2 , Z3 , Z4 , Z5 , Z6 , S2 , S3 . 5. Trouver des sous-groupes de 6. Si de l'ensemble x ∈ H est dit d'ordre ni lorsque il somme x + ... + x (n-fois) soit égale à 0. Montrer que l'ensemble des H est un sous-groupe abélien de H . un groupe abélien. Un élément G un groupe, e son élément neutre. Un élément g 6= e pour tout entier k < n. g est dit d'ordre ni si de G est dit il est d'ordre d'ordre n pour un 1. Montrer que Gl2 (R) contient des éléments d'ordre 2 et des éléments qui ne sont pas d'ordre ni. 2. Soit ϕ un homomorphisme de G à valeurs dans H et g un élément de G d'ordre n. Montrer que : - ϕ(g) est d'ordre ni inférieur ou égal à n. Si ϕ est injectif, l'ordre de ϕ(g) est égal à n. 3. Montrer que si G n'a qu'un nombre ni d'éléments, tous ses éléments ont un ordre ni. [Exercice corrigé] Exercice 1338 Soit le groupe G = Z/12Z. 1. Déterminer le sous-groupe H de 2. Caractériser les générateurs de 3. Quel est l'ordre de l'élément Exercice 1339 Soient E r et s (a) Montrer que 6 et 8 et déterminer son ordre. G. 9? E s s(e1 ) = e1 , s(e2 ) = −e2 , r(e1 ) = e2 , r(e2 ) = −e1 . et l'ordre de sr = −rs. (e1 , e2 ) dénis par sont des automorphismes du 2. Déterminer l'ordre de 3. engendré par un espace vectoriel réel de dimension 2 et considère les endomorphismes de 1. Montrer que G r. R-espace vectoriel E. une base de E. On 27 Groupes : généralités G := {IdE , s, r, sr, −IdE , −s, −r, −s} (b) En déduire que linéaire de 175 est un sous-groupe du groupe E. (c) Montrer que G est le sous-groupe du groupe linéaire GL (E) engendré par Soient G un groupe et Exercice 1340 [Exercice corrigé] Exercice 1341 1. Soient G x∈G un groupe et un élément d'ordre x, y ∈ G m et n premiers entre eux. Montrer que xy m et n premiers entre eux est indispensable. 2. Montrer que que AB A := ( 01 −1 0 ) et 0 1 B := ( −1 −1 ) et Quel est l'ordre de t. x2 ? des éléments qui commutent et d'ordres respectifs pothèse n. s est d'ordre mn. Montrer que l'hy- sont des éléments de GL (2, R) d'ordres nis et n'est pas d'ordre ni. [Exercice corrigé] Exercice 1342 Le groupe [Exercice corrigé] (Q, +) est-il monogène ? 27.3 Morphismes Exercice 1343 Décrire tous les homomorphismes de groupes de Z dans Z. Déterminer ceux qui sont injectifs et ceux qui sont surjectifs. [Exercice corrigé] Exercice 1344 {Ma,b : (a, b) ∈ 2 Pour tout couple (a, b) de R , on pose la matrice Ma,b = R2 \ {(0, 0)}}. Soit l'application f : S → R, Ma,b 7→ a2 + b2 . 1. Montrer que S 2. Montrer que f Exercice 1345 f . Soit S = est un groupe pour la loi usuelle de multiplication des matrices carrées. est un morphisme du groupe Soit f : R → C∗ (S, ×) dans le groupe multiplicatif R\{(0, 0)}. l'application qui à tout x∈R associe est un homomorphisme de groupes. Calculer son noyau et son image. [Exercice corrigé] Exercice 1346 a −b b a eix ∈ C∗ . f est-elle Montrer que injective ? Traduire en termes d'homomorphisme de groupes les propriétés traditionnelles suivantes : 1. ln(xy) = ln x + ln y ; 2. det(M M 0 ) = det(M ) det(M 0 ) ; 3. |zz 0 | = |z||z 0 | ; 4. (xy) 2 = x 2 y 2 1 1 z+z 0 z0 = ez e ; 5. e 6. z + z0 = z + z0. Exercice 1347 et 1 ; S ∗ = S \ {M0,0 } . 1. Soit (a) Montrer que (b) Montrer que 2. Montrer que 3. (a, b) de R2 , on pose Ma,b = ab −b , S = {Ma,b : (a, b) ∈ R2 } a l'application f : S → C, Ma,b 7→ a + ib. Pour tout couple f S S est un sous-groupe du groupe additif usuel ∗ est un sous-groupe multiplicatif de est un isomorphisme du groupe (a) Montrer que ∗ catif C . f (S, +) M2 (R). GL 2 (R). sur le groupe additif dénit un homomorphisme du groupe (S ∗ , ×) (b) Déterminer le noyau et l'image de cet homomorphisme. C. sur le groupe multipli- 28 Anneaux et corps 4. Montrer que multiplicatif Exercice 1348 seulement si G 176 Ω = {Ma,b : (a, b) ∈ R2 , a2 + b2 = 1} est un sous-groupe distingué du groupe S ∗. G Soit un groupe. Montrer que l'application est commutatif. On suppose seul point xe est e, G ni ; soit φ x → x−1 est un morphisme si et un morphisme involutif de G dont le montrer que : ∀z ∈ G, ∃t ∈ G, z = t(φ(t))−1 . En déduire φ puis que Exercice 1349 Exercice 1350 U Exercice 1351 est G est commutatif. 27.4 Isomorphisme Montrer que les groupes U2 × U3 Montrer que (R, +) et G sont isomorphes. U6 . Est-ce que U2 × U2 est isomorphe Un × Um est isomorphe à Unm ? est isomorphe à 4 ? Pouvez-vous conjecturer à quelle condition Soit (R∗+ , ×) un groupe. 1. Montrer que l'ensemble des automorphismes de G muni (G). de la loi de composition des applications est un groupe. Ce groupe est noté Aut 2. Vérier que l'application φ : G → Aut (G) qui associe à g ∈ G l'application φg G, x 7→ gxg −1 est un morphisme de groupes. Déterminer son noyau Z(G), dit :G→ centre de fa de G. 3. Déterminer Aut Exercice 1352 G dans G Soit dénie par 1. Montrer que fa (Q) et Aut (Z). (G, .) un groupe. fa (x) = a.x.a−1 . Γ = {fa : a ∈ G}. 3. Soit Φ : G → Γ, a 7→ fa . Montrer que G (Q, +) et Φ est un groupe. est un morphisme. Est-il injectif ? (indication : (Q, +) (Q \ {0} , ×) et (Z, +) sont-ils isomorphes ? sont-ils isomorphes ? Montrer que les groupes multiplicatifs [Exercice corrigé] l'application est abélien). 1. Les sous-groupes 2. Les sous-groupes (Γ, ◦) Vérier que préciser ce morphisme lorsque a ∈ G, G. est un automorphisme de 2. Soit Exercice 1353 Exercice 1354 On appelle conjugaison par R\{0} et C\{0} ne sont pas isomorphes. 28 Anneaux et corps Exercice 1355 28.1 Anneaux Soient 1. ...du groupe C? 2. ...de l'anneau 3. ...du a, b ∈ C. L'application f : C → C, z 7→ iz−z est-elle un (endo)morphisme... R-espace C? vectoriel C? 28 Anneaux et corps Exercice 1356 L= 177 Soient les ensembles x 0 0 0 ∈ M2 (R) : x ∈ R Étudier si, munis des lois usuelles, Exercice 1357 l'anneau et M et M= x x −x −x E = {f ∈ R[X] : f (0) = f (0) = 0}. Montrer que D l'anneau R[X] et que c'est un idéal de l'anneau R[X] dont On dénit sur Montrer que G Montrer que n'est pas un idéal de n'est pas un sous-anneau de on donnera un générateur. R les deux lois ⊕ et ⊗ par x⊕y = x+y −1 et x⊗y = x+y −xy . un groupe commutatif. On note End (G) l'ensemble des endomor- sur lequel on dénit la loi (End(G), +, ◦) Exercice 1360 tel que D est un corps. Soit phismes de R[X]. 0 Exercice 1358 (R, ⊕, ⊗) Exercice 1359 (G, +) ∈ M2 (R) : x ∈ R Montrer que et que c'est un sous-anneau de l'anneau 2. Soit sont des anneaux, des corps. D = {f ∈ R[X] : f 0 (0) = 0} . 1. Soit R[X] L par . est un anneau. (A, +, ×) Soit + ( G→G f +g : x 7→ f (x) + g(x) un anneau. On dit que x∈A est nilpotent ssi il existe n∈N xn = 0. 1. Montrer que si x est nilpotent alors 2. Montrer que si x et y 1−x est inversible. sont nilpotents et commutent, alors xy et x+y sont nilpotents. 3. Un corps admet-il des éléments nilpotents ? Exercice 1361 (A, +, ×) un anneau. On appelle centre de A l'ensemble C = {x ∈ A/∀y ∈ A, xy = yx}. Montrer que C est un sous-anneau de A. Exercice 1362 Soit Soient A et B deux anneaux. On dénit sur A×B les lois (x, y) + (x0 , y 0 ) = (x + x0 , y + y 0 ) (x, y)(x0 , y 0 ) = (xx0 , yy 0 ) 1. Montrer que 2. Si A et B Exercice 1363 Exercice 1364 A×B est alors un anneau. sont des corps, en est-il de même pour Montrer que si un sous-anneau de A alors A1 ∩ . . . ∩ A n est Z[i] = {a + ib, (a, b) ∈ Z2 }. Z[i] est un anneau commutatif pour les lois usuelles de 2. Déterminer les inversibles de Exercice 1365 sont des sous-anneaux de A. Soit 1. Montrer que A1 , . . . , A n A×B? C. Z[i]. A un anneau commutatif. On dit que a ∈ A est nilpotent s'il existe n ∈ N∗ n tel que a = 0. On pose N (A) = {a ∈ A : a est nilpotent } . 1. Dans cette question, A = Z/72Z. Montrer que 6 ∈ N (A) puis que N (A) = λ6 : λ ∈ Z . Soit 2. Que peut-on dire de 3. Montrer que N (A) N (A) si A est intègre ? est un idéal de A 28 Anneaux et corps 178 Exercice 1366 (Extrait de l'examen de juin 1994) Sur l'ensemble R2 , on dénit la loi ? par (x1 , x2 ) ? (y1 , y2 ) = (x1 y1 , x1 y2 + x2 y1 ). 1. (a) Montrer que (R2 , +, ?) A. est un anneau commutatif noté 0 (b) Chercher les diviseurs de A. de l'anneau 2. On considère l'application f : R[X] → A, P 7→ (P (0), P 0 (0)). (a) Montrer que (b) f f est un homomorphisme d'anneaux. est-il surjectif ? f. (c) Déterminer le noyau de Exercice 1367 (Extrait de l'examen de janvier 1994) où j= A est un sous-anneau de C. On désigne par U(A) 2 de A et enn, on pose, pour tout z ∈ C, N (z) = |z| . 1. Montrer que inversibles 2. (a) Montrer que si (b) Soit z ∈ A. a (c) Soient et 4. Soit z∈A alors b si et seulement si a, b ∈ {−1, 0, 1} . alors et en déterminer les éléments d'ordre 3. Φ : Q[X] → C, P 7→ P (j). (a) Montrer que Φ est un homomorphisme d'anneaux. (b) Déterminer le noyau de (c) Montrer que Im Exercice 1368 Φ (on pourra remarquer que Φ = {a + jb : a, b ∈ Q} J = {(α, α) : α ∈ Z} est-il un idéal de 0 J = P ∈ R [X] : P (0) = 0 est-il un idéal de R [X] ? Z/nZ si et seulement si les entiers 2. On pose n = 10 et soit G k Exercice 1370 (Bac 1978) n 1. Montrer que 3? G Exercice 1371 Soit A k est inversible dans l'anneau Z/nZ. est-il cyclique ? A = Z/91Z. A. 2 x + 2x − 3 = 0. J = {P ∈ Z [X] : P (0) ∈ 2Z} . (a) Montrer que J est un idéal de (b) Montrer que J est engendré par les polynômes 2. En remarquant que 2 ∈ J, Z [X] . 2 Montrer que et X. montrer que l'hypothèse J est un idéal principal de est absurde. Exercice 1372 Z2 ? G. Soit l'anneau l'équation C. sont premiers entre eux. 1. Déterminer les diviseurs de zéro de l'anneau 2. Résoudre dans l'anneau le groupe des éléments inversibles de (a) Donner la liste des éléments de (b) Quel est l'ordre de et j 2 + j + 1 = 0). et que c'est un sous-corps de 1. Exercice 1369 (D'après examen juin 94) 1. N (z) = 1. N (a + jb) = 1 des entiers. Montrer que si U(A) le groupe des éléments N (z) ∈ Z. z ∈ U(A) Montrer que 3. Décrire le groupe 2. A = {a + jb : a, b ∈ Z} On dénit exp( 2iπ ). 3 Z/nZ est un anneau principal. Z[X] 28 Anneaux et corps Exercice 1373 Exercice 1374 Soit A 179 un anneau ni commutatif intègre (i.e. xy = 0 ⇒ x = 0 ou y = 0). Montrer que c'est un corps, i.e. que tout élément non nul est inversible. Soit A un anneau, on dit que 1. Montrer que si x est nilpotent alors 2. Montrer que si x et y x∈A (1 − x) ∃n ∈ N est nilpotent si tel que xn = 0. est inversible. sont nilpotents et commutent alors xy x+y et sont nilpotents. 3. Un corps admet-il des éléments nilpotents ? Exercice 1375 Soit I et seulement si : (A, +, ×) 1. Quels sont les idéaux de 2. On appelle radical de I, √ p√ I= √ I et J I et J sont Acontenant I . deux idéaux de A, 2. Montrer que tout idéal de Soit J. Z est de la forme est de la forme est nommé idéal de A aZ, où a ∈ Z. x tels que il existe k ∈ N aD où a ∈ D. tel que x10k ∈ Z. Montrer σ σ un automorphisme de x>0 alors Q. R. σ(x) > 0. est croissante. σ. Soient 1. Montrer que C A = ( 10 11 ) et C = {M ∈ M2 (R) : M A = AM } . est un sous-espace vectoriel de 2. Montrer que, pour les lois usuelles, Exercice 1380 √ déduire K. Déterminer les automorphismes du corps 2. Montrer que Exercice 1379 D si 28.2 Algèbre, Corps 1. Montrer que si 3. Déterminer I∩ l'ensemble des rationnels que tout idéal de Exercice 1377 Exercice 1378 √ I ∩J = A un anneau commutatif. Un sous anneau J de A x ∈ J et tout a ∈ A le produit ax appartient à J . 1. Trouver tous les idéaux d'un corps D √ A = Z. √ √ I ⊂ J , alors I ⊂ J.En Soit lorsque pour tout A Étudier le cas sont deux idéaux de A tels que I. Exercice 1376 de I = {x ∈ A|∃n ∈ N, xn ∈ I}. est un idéal de 4. Montrer que si 3. On note et de plus : l'ensemble : I 3. Montrer que si (A, +) Z? √ Montrer que I ⊂ A est un idéal ∀a ∈ A, ∀x ∈ I, ax ∈ I. un anneau commutatif, on dit que est un sous-groupe de Soient E un R-espace C est une vectoriel et M2 (R) et en déterminer une base. R-algèbre. u ∈ L(E) tel que u2 = u. On dénit R[u] := {P (u) : P ∈ R[X]} . 1. Montrer que, muni des lois usuelles sur L(E), c'est une R-algèbre. 2. Montrer que cette algèbre est de dimension nie et discuter de sa dimension en fonction de u. 3. L'anneau R[u] est-il un corps ? 29 Groupes nis Exercice 1381 Soit J2 1. Calculer 180 M = {aI2 + bJ ∈ M2 (R) : a, b ∈ R} et montrer que si a, b ∈ R et aI2 + bJ = O M2 (R), M 2. Montrer que, muni des lois usuelles sur I2 = où 1 0 0 1 ,J = 0 2 1 0 . a = b = 0. alors est un anneau. Cet anneau est-il commutatif, intègre ? 3. M est-il un corps, une Exercice 1382 L'application R-algèbre ? Montrer que l'ensemble S → R, u 7→ lim u S des suites réelles convergentes est une est-elle un morphisme de R-algèbres ? L'anneau R-algèbre. S est-il in- tègre ? Exercice 1383 Soient E un R-ev et u ∈ L(E) tel que u2 = u. On dénit R[u] = {aIdE + bu : a, b ∈ R} . Montrer que, muni des lois usuelles sur L(E), c'est une R-algèbre. L'anneau R[u] est-il un corps ? Exercice 1384 Un automorphisme d'un corps lui-même telle que ϕ(1) = 1, ϕ(0) = 0 ϕ de K dans ϕ(a + b) = ϕ(a) + ϕ(b) et est une application bijective K a, b ∈ K, et, pour tout on ait ϕ(ab) = ϕ(a)ϕ(b). 1. Soit ϕ un automorphisme de R. Montrer que l'application déduire que l'identité est le seul automorphisme de 2. Soit ψ x 7→ ϕ(x) est croissante. En R. continu de C. Montrer ψ(x) = x, pour tout x ∈ R. En déduire continus de C. un automorphisme tous les automorphismes 29 Groupes nis 29.1 Cadre général Exercice 1385 0 est un isomorphisme de (G, ∗) sur (G , ). Si e est 0 l'élément neutre de G, que peut-on dire de ϕ(e) ? Si x est l'inverse de x dans G, que 0 0 peut-on dire de ϕ(x ) ? Si G est d'ordre n, que peut-on dire de l'ordre de G ? 1. On suppose que ϕ 2. Pouvez-vous citer des exemples de groupes ? de groupes isomorphes ? 3. Si (G, ∗) est un groupe ni et si on établit la table de la loi ∗, peut-on rencontrer deux fois le même élément dans la même ligne, dans la même colonne ? Établir les tables 2, 3, 4 de composition possibles pour des groupes à éléments. Pouvez-vous donner des exemples de groupes correspondant à ces tables. Retrouver éventuellement des groupes isomorphes. Exercice 1386 Soient p un nombre premier et cyclique et donner la liste des générateurs de [Exercice corrigé] Exercice 1387 Soit G un groupe d'ordre 1. On considère deux sous-groupes 0 H pn et G un groupe d'ordre p. Montrer que est G. avec H 0 p de premier. G d'ordre p avec H 6= H 0 . Montrer que H ∩ H = {e}. 2. En déduire que le nombre d'éléments d'ordre [Exercice corrigé] G p dans G est un multiple de p − 1. 29 Groupes nis Exercice 1388 Exercice 1389 est d'ordre 2. Soit G 181 Déterminer (à isomorphisme près) tous les groupes d'ordre G un groupe dans lequel tout élément (distinct de l'élément neutre) 2. Montrer que G est commutatif. 1. Soit un groupe d'ordre pair. Montrer que [Exercice corrigé] Exercice 1390 Exercice 1391 Exercice 1392 H G contient au moins un élément d'ordre G un groupe et H une partie nie non vide G. Montrer H est un sous-groupe de G. Soit G Soit un groupe ni de cardinal 2. Q dans un groupe ni G est trivial. Montrer que tout morphisme de groupes de stable pour la loi de 0 4. 2n (n > 2), de G. On suppose que possédant 2 sous-groupe H H est et tels que : = Card (H 0 ) = n Card (H) et H ∩ H 0 = {e}. 1. Montrer que 2. Soit G = {a, e, h, h0 }, Exercice 1393 Exercice 1394 G est un singleton, noté {a}. h ∈ H − {e}, montrer que hH 0 ⊂ {h, a}, en déduire que hH 0 = {h, a} puis que n = 2. 3. On écrit 1. Soit G − (H ∪ H 0 ) H G donner la table de (puis un exemple d'un tel groupe). 29.2 Groupes Donner la liste des générateurs de Soit le groupe G (additif ) le sous-groupe de G engendré par engendré par 4 (Z/nZ, +). Z/40Z. 12 20. et Montrer que H est le sous-groupe de et trouver son ordre. 2. Caractériser les générateurs de 3. Déterminer l'ordre de Exercice 1395 Z/nZ G. Combien en compte-t-on ? 15. 1. Montrer qu'il n'existe aucun élément d'ordre 3 dans le groupe Z/2Z × Z/4Z. 2. En déduire les morphismes de groupes de Exercice 1396 Soit 1. Montrer que f f un morphisme de groupes de est caractérisé par dans Z/3Z Z/15Z G le groupe-produit 1. Donner la liste des éléments de Z/18Z. f (1). 3. En déduire la liste des morphismes de groupes de Soit dans f (1). 2. Déterminer les ordres possibles de Exercice 1397 Z/2Z × Z/4Z. G Z/15Z dans Z/18Z. (Z/2Z) × (Z/4Z) . et déterminer l'ordre de chacun d'entre eux. cyclique ? 2. Donner la liste des sous-groupes de Exercice 1398 1. Soit (a) Montrer que f G et en constuire le treillis. f : Z → Z/3Z × Z/5Z dénie par est un morphisme de groupes. (b) Déterminer le noyau de 2. En déduire que les groupes f (n) = (n, n e). f. (Z/3Z) × (Z/5Z) et Z/15Z sont isomorphes. G est-il 29 Groupes nis Exercice 1399 Exercice 1400 rapport à l'axe 182 Les groupes On note Rn Z/8Z, (Z/2Z) × (Z/4Z) et (Z/2Z)3 la rotation du plan de centre O, sont-ils isomorphes ? d'angle la symétrie par Rn (ie le plus petit (Ox). S 2 = id, (Rn )n = id 1. Montrer que et Rn S = SRn−1 . 2. Montrer que le sous-groupe des isométries du plan engendré par sous-groupe des isométries du plan qui contient Dn 2π/n, S Dn et S) préserve un polygone régulier à n côtés, centré en Exercice 1401 H Soit H= z w −w̄ z̄ privé de la matrice nulle. On note S 2n. On le note O. 4. En vous aidant de ce qui précède, construire un isomorphisme entre et est de cardinal 2n. : c'est le groupe dihédral d'ordre 3. Montrer que Rn D3 et S3 . : (z, w) ∈ C2 l'ensemble des quaternions. H∗ désigne 1 0 i 0 0 1 0 i 1= , i = , j = , k = . 0 1 0 i −1 0 −i 0 1. Montrer que H∗ 2. Montrer que i2 = j2 = k2 = 1, ij = k, jk = i, ki = j, ji = −k, kj == i, ik = −j. GLn (C). est un sous-groupe de 3. En déduire que le sous-groupe de 4. Ecrire la table de H∗ engendré par et D4 S3 H8 . H8 , Z/2Z × Z/2Z × Z/2Z, Z/2Z × Z/4Z, 1. Déterminer card (S3 ) et écrire tous les éléments de 2. On considère T un triangle équilatéral du plan, de sommets que l'on note G forment un groupe pour la loi induit une permutation de l'ensemble construit ainsi une application φ T A, B, C . G. (b) Montrer qu'un élément de (c) Montrer que S3 , puis écrire la table S3 . (a) Montrer que les isométries du plan qui préservent Exercice 1403 est d'ordre 8. On le note 29.3 Groupes de permutations et en déduire tous les sous-groupes de ◦, k sont 2 à 2 non isomorphes. Exercice 1402 de et H8 . 5. Vérier que les groupes (tous de cardinal 8) Z/8Z i, j φ de G dans {A, B, C}. On S3 . est un isomorphisme. On considère le groupe symétrique Sn . 1. Déterminer card (Sn ). (34)(45)(23)(12)(56)(23)(45)(34)(23). a1 a2 . . . a k Rappel : la permutation σ = est un cycle de longueur k , que l'on note a2 a3 . . . a1 (a1 a2 . . . ak ). −1 Si τ ∈ Sn , montrer que τ στ = (τ (a1 ) τ (a2 ) . . . τ (ak )). 2. Calculer 3. 4. Rappel : toute permutation se décompose en produit de cycles à supports disjoints, et cette décomposition est unique à l'ordre près. Décomposer les permutations suivantes en produits de cycles à supports disjoints : 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 8 , 7 6 1 2 3 4 5 6 2 5 7 8 1 3 4 1 2 3 4 5 3 4 5 1 2 29 Groupes nis 183 Sn dans ({−1, 1}, ×) non trivial, appelé siε(τ ) (où τ ∈ Sn ) consiste à décomposer τ en p produit de p transpositions (ie cycles de longueur 2) : alors ε(τ ) = (−1) . k−1 Montrer que la signature d'un cycle de longueur k vaut (−1) . En déduire comment se 5. Rappel : il existe un unique morphisme de ε. gnature, et noté Une manière de calculer calcule la signature d'une permutation à partir de sa décomposition en produit de cycles disjoints. Exercice 1404 Comment passer de 1234 à 2314 en échangeant seulement deux chires à chaque étape ? Y a-t-il plusieurs façons d'y parvenir ? Même question pour 1234 et 4312. Peut-on obtenir n'importe quelle permutation des chires 1234 par ce procédé ? Exercice 1405 Représenter graphiquement les permutations suivantes. Les décomposer en produit de cycles à supports disjoints, puis en produits de transpositions. σ1 = 1234567 1425376 σ2 = 1234567 2471635 σ3 = 1234567 3261547 Calculer la signature des permutations ci-dessus. Calculer le produit σ4 = σ1 σ2 σ3 1234567 7146253 et sa signature. Comparer ce résultat aux précédents. Exercice 1406 En déduire que a, b, c trois éléments distincts de {1, ..., n}. Calculer le produit (ab)(bc)(ab). Sn est engendré par les permutations {(1, i)}26,i6n , c'est à dire que toute Soient permutation s'écrit comme produit de transpositions de cette forme. Sn Montrer que Exercice 1407 applications est engendré par et (123...n). (Sn , ◦) → ({+1, −1}, ·), Décrire tous les morphismes de groupe de φ : Sn → {+1, −1} Indication Exercice 1408 (12) c'est les satisfaisant : ∀(σ, σ 0 ) ∈ Sn2 , φ(σσ 0 ) = φ(σ)φ(σ 0 ) : Commencer par montrer que toutes les transpositions ont même image. σ ∈ Sn , Dans Rn , on désigne par uσ on associe l'endomorphisme de (e1 , ..., en ) la Rn suivant : Rn → Rn ! x1 xσ(1) : . . . . 7→ . . uσ xσ(n) xn 1. Soit que τ = (ij) une transposition. det(uτ ) = −1. 2. Montrer que Soit dans Écrire la matrice de uτ dans la base canonique. Montrer ∀σ, σ 0 ∈ Sn , uσ ◦ uσ0 = uσ◦σ0 . 3. En déduire que Exercice 1409 base canonique. A une permutation ∀σ ∈ Sn , det uσ = ε(σ) On note Sn où ε désigne la signature. le groupe symétrique des permutations sur ρ un morphisme de groupes {−1, 1} satisfaisant de (Sn , ◦) dans ({−1, 1}, ·), n éléments. Sn c'est à dire une application de ∀(σ, τ ) ∈ Sn ρ(στ ) = ρ(σ)ρ(τ ) ρ(id). Pour ρ(γ) = 1. 1. Calculer impair, tout cycle γ de longueur 2. On suppose que pour toute transposition p, calculer τ , ρ(τ ) = 1. 3. On suppose maintenant qu'il existe une transposition γ p. En déduire que lorsque Montrer que p est ∀σ ∈ Sn , ρ(σ) = 1 τ0 = (a, b) pour laquelle ρ(τ0 ) = −1. 29 Groupes nis 184 c ∈ {1, . . . , n} \ {a, b}, calculer (a, b)(a, c). En déduire que ρ(a, c) = (a) Pour un élément −1. (b) Pour deux éléments distincts duire que c et d {1, . . . , n}, de σ ∈ Sn , ρ(σ) permutation τ , ρ(τ ) = −1 signature de σ . est la 4. Quels sont tous les morphismes de groupes de ϕ 5. On considère l'application (Sn , ◦) Sn → σ 7→ i=1 i−j ∀(σ, τ ) ∈ Sn , ϕ(στ ) = ϕ(σ)ϕ(τ ). ∀σ ∈ Sn , ε(σ) = n Y σ(i) − σ(j) i−j i=1 désigne la signature de Exercice 1410 Soit d'indice deux dans ({−1, 1}, ·) ? {−1, 1} Qn σ(i)−σ(j) En déduire que ε(σ) dans puis montrer que pour toute suivante : ϕ: où En dé- ρ(c, d) = −1. (c) En déduire que pour toute transposition Montrer que (a, c)(a, d)(a, c). calculer , σ. G un groupe d'ordre 2n et H un sous-groupe de G d'ordre n (H est donc G). 1. Montrer que si g∈G et g 6∈ H, on a H ∩ gH = ∅ puis que G = H ∪ gH. 2 g ∈ G, g ∈ H. 2. En déduire que pour tout G = A4 le groupe des permutations paires de l'ensemble {1, 2, 3, 4}. Soit σ = (a, b, c) un 3-cycle. Montrer que σ peut s'écrire comme le carré d'une permutation 2 paire c'est à dire qu'il existe ϕ ∈ A4 telle que ϕ = σ. En déduire que A4 ne possède pas de sous-groupe d'ordre 6. 3. On suppose désormais Exercice 1411 Exercice 1412 Déterminer tous les éléments |S3 |. 1. Rappeler 2. Montrer que S3 groupes d'ordre σ ∈ Sn S3 Montrer que tels que σ2 = σ. ne contient pas d'élément d'ordre contient un unique sous-groupe d'ordre 2 de 3. 6. Déterminer tous les sous- S3 . 3. Déduire de ce qui précède tous les sous-groupes de [Exercice corrigé] S3 . Exercice 1413 (examen juin 1999) c÷cients réels. Soit GL2 (R) l'ensemble des matrices inversibles 2 × 2 à GL2 (R) est naturellement muni d'une structure de groupe par la multiplication usuelle des matrices. Soit A= 1. Montrer que A et B (a) 1 0 0 −1 appartiennent à 2. Quels sont les ordres de 3. Montrer que A AB = −BA et B= et 0 −1 . 1 0 GL2 (R). B? et en déduire que : G = I, A, B, AB, −I, −A, −B, −AB matrices ; I esl la matrice identité) ; est un groupe (pour la loi multiplicative des 29 Groupes nis (b) G 185 est le sous-groupe de 4. On munit R 2 GL2 (R) (b) Déterminer (c) Déterminer G O2 (R) (le groupe orthogonal). l'intersection de G et de SO2 (R) (le groupe spécial la nature géométrique des 8 éléments de G. est inclus dans Exercice 1414 (examen juin 1999) (G, ·) {A, B}. de sa structure euclidienne orientée canonique. (a) Montrer que Soit engendré par orthogonal). I un groupe. On dénit le centre Z(G) de G par : Z(G) = x ∈ G / ∀a ∈ G ax = xa . Montrer que Z(G) est un sous-groupe de Z(G) Que peut-on dire de si G G. est abélien ? II On désigne par An le groupe alterné d'ordre des permutations de En = {1, 2, . . . , n} 2. On suppose désormais de n > 4. (rappel : c'est le sous-groupe de (Sn , ◦) formé +1.) n > 3. de signature On se propose de déterminer le centre de 1. Donner la liste des éléments de n A3 An pour et de Z(A3 ). Dans cette question on xe i, j, k trois éléments distincts En . 3-cycle (i, j, k) est dans An . Soit s ∈ Sn , montrer que s ◦ (i, j, k) = (s(i), s(j), s(k)) ◦ s. En déduire que si s ∈ Z(An ) alors l'image de {i, j, k} par s (a) Vérier que le (b) (c) est {i, j, k}. n = 4, on note E4 = {i, j, k, `}. Si s ∈ Z(A4 ) montrer que s(`) = `. En déduire Z(A4 ) = {id}. Pour n > 5, soit s ∈ Z(An ), soit i, j, k, `, m cinq éléments distincts de En . En considérant les ensembles {i, j, k} et {i, `, m} montrer que s = id et déterminer Z(An ) 3. Pour 4. Exercice 1415 Exercice 1416 Quel est l'ordre maximal d'un élément de On désigne par K le sous-ensemble S4 ? De S5 ? De A5 ? {id, (1, 2)(3, 4), (1, 3)(2, 4), (1, 4)(2, 3)} de S4 . S4 et de A4 . Pour quelle raison K est-il isomorphe à Z/2Z × Z/2Z? Calculer le quotient A4 /K. Montrer que le quotient S4 /K est isomorphe à S3 . Donner un exemple de sous groupe distingué de K et non de S4 . Quelle conclusion peut-on 1. Montrer que 2. 3. 4. K est un sous-groupe distingué de en tirer ? Exercice 1417 Exercice 1418 Calculer Z(Sn ) suivant les valeurs de n ∈ N. Trouver la décomposition en produit de cycles à supports disjoints, la signa- ture, l'ordre et une décomposition en produit de transpositions des permutations suivantes de S10 : σ= 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 3 7 1 4 2 6 9 8 5 10 , ϕ = (10, 3, 4, 1) (8, 7) (4, 7) (5, 6) (2, 6) (2, 9) . Calculer σ 1998 et ϕ1998 . [Exercice corrigé] 29 Groupes nis 186 Exercice 1419 A E = {1, 2, 3, 4} . 4 désigne le groupe des permutations paires sur l'ensemble 1. Quels sont les ordres des éléments de A4 ? En déduire la liste de ces éléments sous forme décomposée en produit de cycles à supports disjoints. s = (1 2)(3 4) 2. Montrer que les permutations A4 3. Montrer que et r = (1 2 3) H admet un unique sous-groupe engendrent A4 . d'ordre 4 (on examinera d'abord les ordres des éléments d'un tel sous-groupe) et que ce sous-groupe est un sous-groupe distingué de Exercice 1420 Exercice 1421 Exercice 1422 A4 . Le groupe G = S3 × S3 est-il abélien ? Déterminer tous les sous-groupes de G d'ordre 4. Quel est le nombre de G Soit k -cycles un sous-groupe de dans Sk Sn puis dans où k 6 n? Sn . 1. Montrer que si G est d'ordre impair alors G 2. Montrer que si G contient au moins une permutation impaire, alors ne contient aucune permutation impaire. G contient autant de permutations paires que de permutations impaires. Exercice 1423 V = {a, b, c, Id} 1. a = (1, 2)(3, 4), b = (1, 3)(2, 4), c = (1, 4)(2, 3) ∈ A4 , X = {a, b, c} , Φ : S4 → S(X), g ∈ G 7→ Φg = [x 7→ gxg −1 ] . Soient et (a) Montrer que élements de (b) Montrer que distingué de 2. Montrer que 3. (a) Calculer Φ V est A4 ). <a> A4 . est un sous-groupe distingué de Φ(g) pour S4 /V Φ g = (1, 2) 2. puis est isomorphe à (a) Montrer qu'un groupe A4 et n'est pas un sous-groupe S3 . suivant les classes modulo G1 × G2 (b) Montrer que les groupes Sn et 1. Montrer que dans 2. Montrer que les permutations positions engendrent Exercice 1426 V g = (1, 2, 3). 1. Déterminer le centre du groupe Exercice 1425 (on pourra étudier l'ordre des est surjectif. 5. Ecrire la décomposition de Exercice 1424 A4 est un homomorphisme de groupes. (b) En déduire que 4. Montrer que un sous-groupe distingué de V. Sn . contient un sous-groupe distingué isomorphe à Z/2Z × An Sn (1, ..., n) on a et ne sont pas isomorphes si f ◦ (a, b) ◦ f −1 = (f (a), f (b)). (1, 2) engendrent Sn Sn (on rappelle que les trans- est isomorphe à un sous-groupe de 2. Montrer que S4 n'est pas isomorphe à un sous-groupe de A5 . 3. Montrer que S5 n'est pas isomorphe à un sous-groupe de A6 . Exercice 1427 n > 3. Sn ). 1. Montrer que [Exercice corrigé] G1 . An+2 . Montrer que tout groupe ni est isomorphe à un sous-groupe de symétrique) pour un certain n. Sn (groupe 30 Groupes quotients 187 30 Groupes quotients Exercice 1428 30.1 Sous-groupes distingués Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes d'ordre ni de G tels que H ∩K = {eG }. HK 1. Montrer que le cardinal de |G| = pq 2. En déduire que si d'ordre p. où est égal p |H||K|. est premier et p>q alors G a au plus un sous-groupe Montrer que si ce sous-groupe existe il est distingué dans G. [Exercice corrigé] Exercice 1429 G un groupe, A une partie non vide de G. On note N (A) = {g ∈ G; gAg = A} et C(A) = {g ∈ G; ∀a ∈ A; gag −1 = a}. Montrer que N (A) et C(A) sont des sous-groupes de G et que C(A) est un sous-groupe distingué de N (A). Soit −1 Exercice 1430 Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes de G. On note HK = {hk; h ∈ H, k ∈ K}. 1. Montrer que si H HK est un sous-groupe de est distingué dans G alors HK G HK = KH. G. si et seulement si est un sous-groupe de En déduire que ∀h ∈ H, k ∈ K : hk = kh. Montrer que l'application f : ∀h ∈ H, k ∈ K : f (h, k) = hk est un homomorphisme de groupes. 2. On suppose désormais que H × K → G dénie par 3. Calculer le noyau et l'image de f f. Donner une condition nécéssaire et susante pour que soit un isomorphisme de groupes. Exercice 1431 G 1. Soit un groupe, H un sous-groupe de G. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes : i) ∀g ∈ G : gHg −1 ⊂ H. ii) ∀g ∈ G : gHg −1 = H. iii) ∀g ∈ G : gH = Hg. 2. En déduire que tout sous-groupe d'indice Exercice 1432 Soient 2 est distingué. T = {( a0 cb ) : a, c ∈ R \ {0} , b ∈ R} 1. Montrer que T est un sous-groupe de GL 2 (R). 2. Montrer que U est un sous-groupe distingué de Exercice 1433 Soit 1. Un sous-groupe que H G H et U = {( 10 1b ) : b ∈ R} . T. un groupe. de G est distingué si : est le noyau d'un morphisme de G ∀x ∈ G, xH = Hx, ce qui est équivalent à dire dans un groupe. Rappeler la démonstration de cette équivalence. 2. Si H est un sous-groupe d'indice 2 de 3. Si G est abélien, montrer que tout sous-groupe de 4. Le centre de G est l'ensemble un sous-groupe distingué. G, montrer que G H est distingué. est distingué. Z(G) = {z ∈ G : ∀x ∈ G, xz = zx}. Montrer que Z(G) est 30 Groupes quotients Exercice 1434 maximal 188 30.2 Groupes quotients G Soit M de G est dit M lui-même. Les un groupe non réduit à un élément. Un sous-groupe G, si le seul sous-groupe de distinct de G M, et contenant est questions sont indépendantes. 1. (a) Montrer que 6Z n'est pas un sous-groupe maximal de (b) Montrer que 5Z est un sous-groupe maximal de 2. On pose G G := Z/8Z. 2. Soit H1 le sous-groupe de G Z. Z. engendré par 4 et H2 le sous-groupe de engendré par (a) Expliciter les éléments de H1 (b) Montrer que H2 . et n'est pas un sous-groupe maximal de Déterminer tous les sous-groupes de Montrer que le groupe-quotient G Soit 1. Montrer que cl ( 2. Montrer que si le groupe 35 ) 6 = cl( 56 ) x∈G G et que H2 est un sous- G. groupe maximal de Exercice 1435 [Exercice corrigé] Exercice 1436 Exercice 1437 H1 Q/Z. Si Z/8Z. C/R q ∈ Q, est isomorphe à on note cl (q) la classe de et déterminer l'ordre de cl ( il existe un unique 3. Montrer que tout élément de G R. q modulo Z. 35 ). 6 α ∈ Q ∩ [0, 1[ tel que x = cl(α). est d'ordre ni et qu'il existe des éléments d'ordre arbi- traire. Exercice 1438 [Exercice corrigé] Exercice 1439 Exercice 1440 Décrire le groupe-quotient R∗ /R∗+ et montrer qu'il est isomorphe à Z/2Z. Montrer que tout quotient d'un groupe monogène est monogène. Soient dré par (3, 2). groupe-quotient Exercice 1441 G/H. Soit 1. Montrer que G un groupe Z(G) 2. Montrer que si Exercice 1442 forme G le groupe-produit (Z/4Z) × (Z/4Z) et H le sous-groupe de G engenG suivant les classes à gauche modulo H. Décrire le Écrire la décomposition de Z(G) = {h ∈ G; ∀g ∈ g, gh = hg}. est un sous-groupe distingué de G/Z(G) Soit G un ghg −1 h−1 ; g, h ∈ G. G est monogène groupe ; on note G. est cyclique. D(G) le groupe engendré par les éléments de la 1. Montrer que D(G) 2. Montrer que G/D(G) est commutatif ; plus généralement montrer qu'un sous-groupe disG contient D(G) si et seulement si G/H est commutatif. tingué H de est distingué dans G. [Exercice corrigé] Exercice 1443 G un groupe ; on note, Int (G) = {ϕg ; g ∈ G}. Soit dans lui-même et pour tout g ∈ G ϕg l'application x 7→ gxg −1 de G 1. Montrer que Int (G) est un sous-groupe distingué de Aut (G). 2. Soit f : G → Int(G) l'application g 7→ ϕg . Montrer que groupe. Calculer Ker (f ). 3. En déduire que G/Z(G) est isomorphe à Int (G). f est un homomorphisme de 30 Groupes quotients Exercice 1444 H, k ∈ K}. Soit G 189 un groupe, On suppose que K H et K HK = KH 2. Montrer que H et K sont des sous-groupes de KH H et que K est distingué dans KH. distingué de HK On note HK = {hk; h ∈ G. 1. Montrer que et que G. deux sous-groupes de est distingué dans est un sous-groupe de G. et que K∩H est un sous-groupe ϕ : H → (HK)/K la restriction à H de l'application quotient. Calculer le noyau l'image de ϕ. En déduire que les groupes H/(K ∩ H) et (HK)/K sont isomorphes. 3. Soit Exercice 1445 Soit 1. Montrer que G un groupe, K/H Soit et B= K et deux sous-groupes distingués de (G/H)/(K/H) G avec H ⊂ K. G/H. est un sous-groupe distingué de 2. Montrer que le quotient Exercice 1446 H et G/K. est isomorphe à G le sous-groupe de Gl(2, R) engendré par les matrices 1 A= √ 2 −1 1 1 1 −1 0 . 0 1 1. Soit H le sous-groupe de 2. Montrer que H G engendré par est distingué dans G. AB. Calculer |H| Calculer le quotient G/H; en déduire |G|. [Exercice corrigé] Exercice 1447 1. Les questions sont indépendantes. (a) Montrer que l'application (b) Déterminer le noyau f : Z2 → Z, (x, y) 7→ 3x+6y est un morphisme de groupes. ker f de f et montrer qu'il n'existe pas (p, q) ∈ Z2 tel que ker f = pZ × qZ. (c) Montrer que le groupe-quotient 2 Z2 /Z(−2, 1) G le sous-groupe de Z engendré Z /G est isomorphe à Z/2Z × Z/2Z. 2. Soit 2 par (2, 0) est isomorphe au groupe et (0, 2). 3Z. Montrer que le groupe-quotient [Exercice corrigé] Exercice 1448 1. Montrer que les sous-groupes de Z sont de la forme nZ où n ∈ N. (indi- cation : utiliser la division euclidienne). 2. Rappeler pourquoi ces sous-groupes sont distingués. On peut donc considérer les groupes quotients Z/nZ. nième 3. Montrer que Z/nZ est isomorphe au groupe des racines de l'unité. 4. Montrer que Z/nZ est isomorphe au groupe engendré par un cycle de longueur n dans SN (N > n). 5. Plus généralement, montrer qu'il existe, à isomorphisme près, un seul groupe monogène (ie engendré par un seul élément) d'ordre Exercice 1449 n, appelé groupe cyclique d'ordre n. A est un anneau (en particulier, si A est un corps), on note GLn (A) l'ensemble des matrices carrées de dimension n à coecient dans A, qui sont inversibles. GLn (A) forme un groupe pour la loi × de multiplication des matrices, appelé groupe linéaire. Une matrice carrée de dimension n est dans GLn (A) ssi son déterminant est un inversible de l'anneau A (ce qui revient à dire, lorsque A est un corps, que son déterminant est non nul). Pour simplier, on suppose dans l'exercice que A est un corps, noté K. Rappel : si 1. Montrer que det : GLn (K) → K∗ est un morphisme de groupes. 31 Espaces euclidiens 2. On note GLn (K) 190 SLn (K) = ker(det). Dire pourquoi SLn (K) GLn (K)/SLn (K) ∼ = K∗ . est un sous-groupe distingué de et montrer que 3. Reconnaître GL1 (K) et SL1 (K). 4. Montrer que les matrices diagonales (resp. triangulaires supérieures) de GLn (K) forment un sous-groupe. Sont-ils distingués ? 5. Montrer que Z(GLn (K)) est le sous-groupe formé par les homothéties. 31 Espaces euclidiens Exercice 1450 31.1 Produit scalaire, norme A deux polynômes P = a0 + a1 X + a2 X 2 et Q = b0 + b1 X + b2 X 2 de R2 [X], on associe < P, Q >= (a0 + a1 )b0 + (a0 + 3a1 )b1 + 3a2 b2 Montrer qu'il s'agit d'un produit scalaire. Exercice 1451 Pour quelles valeurs de R3 ? λ les formes bilinéaires ci-dessous dénissent-elles un produit scalaire sur 1. f (x, y) = x1 y1 + 6x2 y2 + 3x3 y3 + 2x1 y2 + 2x2 y1 + 3λx1 y3 + 3λx3 y1 2. g(x, y) = x1 y1 + 10x2 y2 + 6x1 y2 + λx3 y3 − x2 y3 − x3 y2 3. h(x, y) = 2x1 y1 + 7x1 y2 + 7x2 y1 + 8x2 y2 − 3x3 y3 + λx2 y3 + λx3 y2 4. i(x, y) = (x1 +x2 )(y1 +y2 )+(x1 +x3 )(y1 +y3 )+(x2 +x3 )(y2 +y3 )−λ(x1 +x2 +x3 )(y1 +y2 +y3 ) Exercice 1452 φ : R3 × R3 → R Vérier que l'application dénie ci-dessous est une forme bilinéaire symétrique et déterminer la forme quadratique qui lui est associée : φ (x, y, z), (x0 , y 0 , z 0 ) = xx0 + 2yy 0 + 2yz 0 + 2y 0 z + zz 0 . S'agit-il d'un produit scalaire ? Vérier que l'application q : R3 → R dénie ci-dessous est une forme quadratique et déterminer la forme bilinéaire symétrique qui lui est associée : q (x, y, z) = x2 + 3(x + y − z)2 + (z − y)2 . S'agit-il d'une norme euclidienne ? Exercice 1453 Sur R3 [X] on considère les formes bilinéaires suivantes. Dire lesquelles sont des produits scalaire. 1 φ(P, Q) = Z φ(P, Q) = −1 Z 1 φ(P, Q) = Z P (t)Q(t)dt P 0 (t)Q(t) + P 0 (t)Q(t)dt −1 1 Exercice 1454 P 0 (t)Q0 (t)dt + P (0)Q(0) −1 Pour quelles valeurs de 3 produit scalaire sur R ? λ les formes bilinéaires ci-dessous dénissent-elles un 31 Espaces euclidiens 1. 2. 3. 4. 191 f (x, y) = x1 y1 + 6x2 y2 + 3x3 y3 + 2x1 y2 + 2x2 y1 + 3λx1 y3 + 3λx3 y1 g(x, y) = x1 y1 + 10x2 y2 + 6x1 y2 + λx3 y3 − x2 y3 − x3 y2 h(x, y) = 2x1 y1 + 7x1 y2 + 7x2 y1 + 8x2 y2 − 3x3 y3 + λx2 y3 + λx3 y2 i(x, y) = (x1 +x2 )(y1 +y2 )+(x1 +x3 )(y1 +y3 )+(x2 +x3 )(y2 +y3 )−λ(x1 +x2 +x3 )(y1 +y2 +y3 ) Exercice 1455 x = (x1 , x2 ) et y = (y1 , y2 ) appartenant à R2 . Pour quelles valeurs de a, b, c, d ∈ R l'application f (x, y) = ax1 y1 + bx1 y2 + cx2 y1 + dx2 y2 est-elle un produit scalaire 2 sur R ? Soient Exercice 1456 2 2 2 Soient x, y et z trois réels tels que x + 2y + 3z 6 1. Montrer l'inégalité : 11 (x + y + z) 6 6 . (On pourra par exemple appliquer l'inégalité de Cauchy-Schwarz à certains 3 vecteurs de R pour un produit scalaire bien choisi.) 2 Exercice 1457 14. Exercice 1458 Soient x, y et z trois réels tels que x2 +y 2 +z 2 6 1. Montrer que (x+2y+3z)2 6 R-espace vectoriel non nul, ϕ un produit scalaire sur E , (a, b, c) ∈ R . ψ : E × E → R l'application dénie par ψ(x, y) = aϕ(x, x) + bϕ(x, y) + cϕ(y, y). Trouver une condition nécessaire et susante sur (a, b, c) pour que ψ soit un produit scalaire sur E . Soient E un 3 Exercice 1459 n ∈ N∗ , un espace euclidien et k.k la norme associée ; n n X X 2 Montrer l'inégalité : k vi k 6 n kvi k2 . 1. Soient (E, h, i) i=1 2. Soient et v1 , . . . , vn ∈ E. i=1 ∗ n X R∗+ tels que n ∈ N , x1 , . . . , x n ∈ xi = 1. Montrer que i=1 n X 1 > n2 . x i=1 i cas d'égalité. Exercice 1460 Montrer que ∀(x1 , ..., xn ) ∈ Rn , n X √ xi 6 n X n i=1 x2i ! 12 . i=1 Etudier le cas d'égalité. Soit f et g deux applications continues de ∀(f, g) ∈ C 0 ([0, 1], R) [0, 1] dans R. Montrer que : Z 1 2 Z 1 Z 2 f (t)g(t)dt 6 f (t)dt 0 0 1 g 2 (t)dt. 0 Etudier le cas d'égalité. Soit f une application continue d'un intervalle 0 ∀f ∈ C ([a, b], R) Z b [a, b] dans R. Montrer que : 2 Z b f (t)dt 6 (b − a) f 2 (t)dt. a a Etudier le cas d'égalité. Exercice 1461 Rappeler l'énoncé de l'inégalité de Cauchy-Schwarz. Montrer que pour toute fonction continue d'un segment Z a b [a, b] dans 2 Z b 2 f (t)dt 6 (b − a) f (t) dt Pour quelles fonctions a-t-on l'égalité ? a R, on a Etudier le 31 Espaces euclidiens 192 Exercice 1462 E = {f : R → R 2π } E P P (k)Q(k) Exercice 1463 E = R [X] hP |Qi = E Exercice 1464 E f g E ∀(x, y) ∈ E hf (x)|yi = hx|g(y)i f g Exercice 1465P a ,... ,a ,b ,... ,b ,c ,... ,c P P Soit continue est un produit scalaire sur -périodique . Montrer que hf |gi = . R 2π 0 f (t)g(t)dt n Soit est un produit scalaire . Montrer que n k=0 sur . Soit un espace euclidien et et deux fonctions de . Montrer que et sont linéaires. 2 Soient n Montrer que Exercice 1466 i 6= j Exercice 1467 n ak b k c k 6 k=1 que si 1 n a2k ck k=1 1 n n dans E qui vérient : n des réels positifs. 1 b2k ck . k=1 E un espace euclidien de dimension n et x1 , . . . , xp des vecteurs de E hxi |xj i < 0. Montrer par récurrence sur n que p 6 n + 1. Soit alors Soit E un espace euclidien, et (e1 , ..., en ) ∀x ∈ E, kxk2 = n X tels des vecteurs unitaires vériant : hx, ei i2 . i=1 Montrer que (e1 , ..., en ) est une base orthonormale (i.e. une base qui est aussi une famille orthonormale). (NB : on ne suppose pas que la dimension de l'espace est Exercice 1468 1. Montrer que sur Mn (R) n.) l'application : (A, B) → tr(t AB) est un produit scalaire. 2. Soit N la norme associée, montrer que : ∀(A, B) ∈ Mn (R), N (AB) 6 N (A)N (B). 3. Montrer que : Exercice 1469 ∀A ∈ Mn (R), |tr(A)| 6 Soit E un espace euclidien et f et g √ nN (A). deux fonctions de E dans ∀(x, y) ∈ E 2 , hf (x), yi = hx, g(y)i . Montrer que f et Exercice 1470 Exercice 1471 g sont linéaires. Soit E un espace euclidien, montrer que : ∀(x, y) ∈ E 2 , kx + yk2 + 1 6 2 1 + kxk2 Soit E un espace euclidien et f :E→E 1 + kyk2 . tel que f (0) = 0 ∀(x, y) ∈ E 2 , kf (x) − f (y)k = kx − yk . Montrer que f est linéaire. Exercice 1472 On munit R[X] du produit scalaire : (P, Q) → Z 1 P (t)Q(t)dt. 0 Existe t-il A ∈ R[X] tel que : ∀P ∈ R[X], (P |A) = P (0) ? et : E telles que : 31 Espaces euclidiens Exercice 1473 Soit E 193 un espace euclidien et f un endomorphisme de E, tel que : ∀(x, y) ∈ E 2 , (x|y) = 0 ⇒ (f (x)|f (y)) = 0. Montrer : ∃α ∈ R+ , ∀(x, y) ∈ E 2 , (f (x)|f (y)) = α(x|y). Exercice 1474 Soit (E, h, i) un espace euclidien et f ∈ L(E) un endomorphisme tel que ∀x, y ∈ E tels que hx, yi = 0, on ait hf (x), f (y)i = 0. Montrer qu'il existe k ∈ R+ tel que, pour tout x ∈ E : kf (x)k = kkxk. Exercice 1475 31.2 Espace orthogonal Montrer que l'application (A, B) 7→ tr(tAB) de M2 (R) × M2 (R) à valeurs dans R est un produit scalaire. Calculer l'orthogonal de l'ensemble des matrices diagonales puis celui des matrices symétriques. Exercice 1476 Soit (E, h, i) un espace euclidien, F et G deux sous-espaces vectoriels de E. Montrer que : 1. Si F ⊂G alors G⊥ ⊂ F ⊥ . 2. (F + G)⊥ = F ⊥ ∩ G⊥ . 3. (F ∩ G)⊥ = F ⊥ + G⊥ . 4. Si dim(E) est nie, alors Exercice 1477 (F ⊥ )⊥ = F. 31.3 Projection, symétrie Déterminer la matrice dans la base canonique de nale sur le plan d'équation R3 de la projection orthogo- x + 2y − 3z = 0. En déduire la matrice de la symétrie orthogonale par rapport à ce plan. Dans un espace euclidien de dimension (f1 , ..., fr ) on considére un sous-espace F de dimension r et pF la projection orthogonale sur F , ⊥ décomposition E = F ⊕ F . Montrer que : une base de orthonormée de cet espace. On not c'est à dire la projection sur ∀v ∈ F, Exercice 1478 F associée à la pF (v) =< v, f1 > f1 + < v, f2 > f2 + · · · + < v, fr > fr Dans R3 muni de son produit scalaire canonique, déterminer la projection orthogonale sur le plan d'équation (x, y, z) n, x+y+z = 0 de (1, 0, 0), et plus généralement d'un vecteur quelconque. Donner la matrice de cette projection ainsi que celle de la symétrie orthogonale par rapport à ce plan. Dans un espace euclidien de dimension (f1 , ..., fr ) n, on considère un sous-espace une base de orthonormée de cet espace. On not c'est à dire la projection sur ∀v ∈ F, Exercice 1479 Exercice 1480 Soit F associée à la décomposition F de dimension r et pF la projection orthogonale sur F , E = F ⊕ F ⊥ . Montrer que : pF (v) =< v, f1 > f1 + < v, f2 > f2 + · · · + < v, fr > fr (E, h, i) un espace euclidien et p ∈ L(E) un projecteur. Montrer que p est ⊥ Im(p)) si et seulement si : ∀x ∈ E : kp(x)k 6 kxk. orthogonal (c'est-à-dire Ker (p) (E, h, i) un espace euclidien et F un sous-espace vectoriel de E. On note p la projection orthogonale sur F et on pose, pour tout x ∈ E : d(x, F ) = inf kx − yk. Soit z ∈ F. Soit y∈F 31 Espaces euclidiens 194 x ∈ F, 1. Montrer que pour tout (i) (ii) les trois conditions sont équivalentes : d(x, F ) = kx − zk. z = p(x). ∀y ∈ F, y ⊥ (x − z). Z 1 déduire inf (x2 − ax − b)2 dx. (iii) 2. En Exercice 1481 x et y ∈ E. 1. Si a,b∈R Soit 0 (E, h, i) un espace euclidien de dimension supérieure ou égale à 2. Soient Montrer que : kxk = kyk, H alors il existe un hyperplan orthogonale par rapport à hx, yi = kyk , alors il existe un hyperplan H orthogonale sur H. Exercice 1482 Dans R3 E tel que y = s(x) E tel que y = p(x) où p est la projection où s est la symétrie H. 2 2. Si de de muni du produit scalaire euclidien canonique, donner la matrice de la projection orthogonale sur le plan d'équation x + 2y − 3z = 0. Donner la matrice de la symétrie orthogonale par rapport à ce même plan. Exercice 1483 (E, h, i) un espace euclidien et F un sous-espace vectoriel muni d'une base orthonormale (e1 , . . . , em ). Soit p la projection orthogonale sur F. m X 1. Montrer que ∀x ∈ E, p(x) = hx, ei iei . Soit i=1 2. Donner de même l'expression de la symétrie orthogonale par rapport à ⊥ orthogonale sur F . Exercice 1484 −2 6 −3 1 7 6 3 −3 2 R3 Quelle est la transformation de et la projection dont la matrice dans la base canonique est 2 ? 6 Exercice 1485 Vect(v , v ) Exercice 1486 Déterminer la matrice dans la base canonique de nale sur 1 2 où Soient v1 = (1, −1, 0, 0) E projection orthogonale sur et un espace euclidien, H et s u un vecteur non nul et 2. Montrer que ∀x ∈ E s(x) = x − 2 hx|ui u. kuk2 le plan (Π : x − y + z = 0). canonique de la symétrie orthogonale par rapport à Exercice 1487 Soit 1. Soient F 2. Soient B = (e1 , ..., en ) et G (E, | ) des sous-espace vectoriels de d'équation (a) Déterminer l'orthogonale de la Π. E. n. Montrer que (F ∩ G)⊥ = F ⊥ + G⊥ . n E et 1 , ..., an ) ∈ R \ {(0, ..., 0)} P(a n cartésienne k=1 ak xk = 0 dans B. une base orthonormale de E p Soient Déterminer la matrice dans la base un espace vectoriel de dimension le sous-espace vectoriel de H. (b) Déterminer la distance du vecteur P H = u⊥ . H. hx|ui u. kuk2 p(x) = x − R3 de la projection orthogo- la symétrie orthogonale par rapport à ∀x ∈ E 3. On considère dans R4 v2 = (0, 1, 0, 1). 1. Montrer que 3. Soit F x= Pn k=1 xk ek le sous-espace vectoriel de l'espace vectoriel R 4 de E et au sous-espace vectoriel déni par u = (x1 , x2 , x3 , x4 ) ∈ P ⇔ x1 + x2 + x3 + x4 = x2 + 2x3 + 3x4 = 0. H H. 31 Espaces euclidiens 195 P⊥ (a) Déterminer une base de P ⊥. puis une base orthonormale de R4 (b) En déduire une expression analytique de la projection orthogonale de Exercice 1488 Soient supplémentaires de E E p le projecteur de E 1. On suppose que F ⊥ G. 2. On suppose que ∀x ∈ E, kp(x)k 6 kxk. a∈F (a) Soient F un espace vectoriel euclidien, et Montrer que b ∈ G. et d'axe F et G sur P. deux sous-espace vectoriels et de direction G. ∀x ∈ E, kp(x)k 6 kxk. ka + bk > kak. Montrer que F ⊥ G. nR o 1 2 2 α = inf −1 (ax + bx + c − |x| ) dx : a, b, c ∈ R . (b) En déduire que Exercice 1489 Soit 1. Déterminer un espace vectoriel euclidien 2 tel que α = d(v, F ) . p∈F 2. Déterminer Exercice 1490 E Exercice 1491 Exercice 1492 vectoriels de Soit E α = d(v, p)2 tel que Déterminer inf (a,b)∈R2 R1 0 Calculer : Exercice 1493 Exercice 1494 de E et v∈E α. un espace euclidien (de dimension nie), F et (F + G)⊥ et (F ∩ G)⊥ en fonction de F ⊥ et (a,b)∈R2 F et . Déterminer inf 1. Soit (E, | ), un sous-espace vectoriel F G deux G⊥ . sous-espaces (ex − (ax + b))2 dx. Z 1 x2 |ln x − ax − b|2 dx. 0 31.4 Orthonormalisation Résoudre l'équation (1 − x)2 + (x − y)2 + (y − z)2 + z 2 = 1 pour 4 (x, y, z) ∈ R3 . R5 engendré par u = (1, 2, 3, −1, 2) et v = (2, 4, 7, 2, −1). Trouver ⊥ l'orthogonal F de F . le sous-espace de une base de 2. Trouver une base orthonormale du sous-espace E de C3 engendré par v1 = (1, i, 0) et v2 = (1, 2, 1 − i). Exercice 1495 F Exercice 1496 Soit orthonormale de 1. Soit F un sous-espace d'un espace euclidien E. Montrer qu'il existe une base qui est inclue dans une base orthonormale de 2 1 1 A = 1 1 1 . 1 1 2 Montrer que une base orthonormale pour A E. dénit un produit scalaire ϕ sur R3 . Construire ϕ. 2. Considérons une base {v1 = (1, 1, 1), v2 = (0, 1, 1), v3 = (0, 0, 1)} de l'espace euclidien R3 . Utiliser le procédé d'orthogonalisation de Schmidt pour transformer {vi } en une base orthonormale. Exercice 1497 Soient E = Rn [X], In = 1. Montrer que l'intégrale Soit ϕ:E×E →R 2. Montrer que ϕ In √1 2π R +∞ −∞ tn e −t2 2 dt. est convergente. Que vaut dénie par ϕ(P, Q) = est un produit scalaire. √1 2π R +∞ −∞ I2p+1 ? P (t)Q(t)e −t2 2 dt. 31 Espaces euclidiens n = 2. 3. On suppose base orthonormale (1, X, X 2 ). Exercice 1498 196 ϕ Ecrire la matrice associée à (P0 , P1 , P2 ) dans la base Réduire en somme de carrés indépendants les formes suivantes : 9x2 − 6y 2 − 8z 2 + 6xy − 14xz + 18xw + 8yz + 12yw − 4zw 2. x21 + x22 + x23 − 2x24 − 2x1 x2 + 2x1 x3 − 2x1 x4 + 2x2 x3 − 4x2 x4 Exercice 1499 R e1 = Construire une par le procédé d'orthogonalisation de Schmidt appliqué à 1. les vecteurs (1, X, X 2 ). 3 est muni de sa structure canonique d'espace vectoriel euclidien. Vérier que (1, 0, 1), e2 = (1, 0, 2) et e3 = (1, 1, 1) forment une base de R3 et en déterminer l'orthonormalisée de Gram-Schmidt. Exercice 1500 R e1 = (1, 0, 1, 0) et 4 est muni de sa structure canonique d'espace vectoriel euclidien. Soient e1 = (1, −1, 1, −1) F = vect(e1 , e2 ). et 1. Déterminer une base orthonormale de F. R4 2. Déterminer la matrice dans la base canonique de 3. Déterminer la distance du vecteur Exercice 1501 (1, 1, 1, 1) du projecteur orthogonal sur R-espace F. au sous-espace vectoriel R2 [X] du produit scalaire Z 1 φ : R2 [X] → R2 [X], (P, Q) 7→ P (t)Q(t)dt. On munit le vectoriel F. déni par −1 R2 [X]. 1. Déterminer l'orthonormalisée de Gram-Schmidt de la base canonique de 2. Déterminer la distance du polynôme P = X 0 formé des polynômes f tels que f (0) = 0. Exercice 1502 0 0 0 0 u = (x , y , z ) Soit f : R3 × R3 → R 2 + X + 1 au sous-espace vectoriel F dénie de la manière suivante : si de R2 [X] u = (x, y, z) et alors f (u, u0 ) = 2xx0 + yy 0 + 2zz 0 + xy 0 + yx0 + xz 0 + zx0 + yz 0 + zy 0 . 1. Montrer que 2. Soit P f est un produit scalaire sur l'espace vectoriel canonique le sous-espace vectoriel de R3 d'équation cartésienne (a) Déterminer l'orthogonal du sous-espace vectoriel (b) Déterminer un sous-espace vectoriel de R 3 R3 . 2x − y + z = 0. P. dont l'orthogonal est P. 3. Déterminer l'orthonormalisée de Gram-Schmidt de la base canonique de duit scalaire Exercice 1503 (5, −3, 7) Exercice 1504 R P (t)Q(t)dt Exercice 1505 R3 pour le pro- f. R3 la famille x1 = (1, −2, 2), x2 = (−1, 0, −1), x3 = Déterminer une base orthonormée de R2 [X] muni du produit scalaire hP |Qi = Orthonormaliser dans . 1 0 . On considère la forme bilinéaire b de R4 dénie par : b(x, y) = x1 y1 + 2x2 y2 + 4x3 y3 + 18x4 y4 + x1 y3 + x3 y1 + 2x2 y4 + 2x4 y2 + 6x3 y4 + 6x4 y3 où x 1 , x2 , x3 et y 1 , y2 , y3 sont les coordonnées de x et 1. Montrer qu'il s'agit d'un produit scalaire. 2. Ecrire la matrice de b dans la base canonique. y dans la base canonique. 31 Espaces euclidiens 197 3. Trouver une base orthonormée pour Exercice 1506 Théorème de Pythagore : b. (E, <>). On considère un espace euclidien 1. Soient u et v deux vecteurs orthogonaux de E. Calculer ||u + v||2 . Illustrer le résultat Projection orthogonale et distance à un sous-espace : obtenu à l'aide d'un dessin. 2. E = F ⊕ F ⊥ , et donc que tout vecteur x de E se décompose de manière unique en une somme x = x1 +2 avec x1 ∈ F et x2 ∈ F ⊥ . Le vecteur x1 s'appelle alors la projection orthogonale de x sur F . (a) Montrer que l'application p qui à un vecteur asocie sa projection orthogonale sur E est une application linéaire. Vérier que : ∀y ∈ F, < x − p(x), y >= 0. (b) On considère maintenant un vecteur x de E . On appelle distance de x à F le nombre dist(x, F ) = inf y∈F kx − yk. Pour y ∈ F , vérier que x − p(x) et y − p(x) sont orthogonaux. Utiliser alors la 2 2 question 1 pour montrer que ||x − y|| > ||x − p(x)|| . Illustrer sur un dessin. En déduire que dist(x, F ) = ||x − p(x)||. Pr (c) Soit (e1 , . . . , er ) une base orthonormée de F . Montrer que p(x) = i=1 < x, ei > ei . Soit 3. F un sous-espace de E. On rappelle que Espace de polynômes : Sur l'espace E = R3 [X], on considère la forme bilinéaire dénie par : 1 < P, Q >= 2 Z 1 P (t)Q(t)dt. −1 [−1, 1] d'une sur [−1, 1]) (a) Montrer qu'il s'agit d'un produit scalaire (on admet que l'intégrale sur f fonction (b) A l'aide du procédé de Schmidt appliqué à la base orthonormée de R2 [X] Exercice 1507 vectoriel de π(x) E. P0 = X 3 . Calculer la projection orthogonale de X3 sur En déduire que pour ce produit scalaire, on a : 2 dist(X 3 , R2 [X]) = √ . 5 7 (E, <, >) un espace euclidien, x0 un point de E et F un sous espace note π la projection orthogonale de E sur F . On rappelle que pour x ∈ E , Soit On est caractérisé par les relations : π(x) ∈ F et x − π(x) ∈ F ⊥ Le but de cette partie est de montrer que la projection orthogonale de F une base pour ce produit scalaire. (c) On considère le polynôme R2 [X]. f est nulle (1, X, X 2 ), construire continue et positive est nulle si et seulement si le plus proche de x0 x0 . 1. En utilisant que x0 − y = (x0 − π(x0 )) + (π(x0 ) − y), montrer que kx0 − yk2 = kx0 − π(x0 )k2 + ky − π(x0 )k2 . 2. En déduire que inf kx0 − yk2 = kx0 − π(x0 )k2 , y∈F c'est à dire que : ∀y ∈ F, kx0 − yk2 > kx0 − π(x0 )k2 A quelle condition a-t-on égalité dans la relation ci-dessus ? sur F est le point de 31 Espaces euclidiens 3. Soit (e1 , . . . , ek ) 198 F. une base orthonormée de Montrer que π(x0 ) = 4. Déduire des deux questions précédentes que k X 2 inf kx0 − yk = kx0 − y∈F 2 2 < ei , x0 > ei k = kx0 k − i=1 k X Pk i=1 < e i , x0 > e i < ei , x0 >2 i=1 Application : Le but est maintenant de déterminer 1 Z α = inf 2 a,b∈R (et − at − b)2 dt. −1 F = R1 [X], comme sous espace de E = F ⊕ Rf0 où f0 t est la fonction dénie par f0 (t) = e . On admettra sans démonstration que < f, g >= R1 f (t)g(t)dt est un produit scalaire sur E . −1 On considère à cet eet l'espace 5. Donner une base orthonormée 6. Calculer (P1 , P2 ) < f0 , P1 >, < f0 , P2 >, kf0 k et 2 R1 [X] pour ce produit scalaire. . En déduire que e − e−1 2 e2 − e−2 −1 2 α= − (2e ) − . 2 2 R1 t 0 calcul de α = inf (e − at2 − bt − c)2 dt. 2 −1 7. Même question avec le a,b∈R A deux polynômes P φ(P, Q) = : commencer par R2 [X] pour le même produit scalaire, et en déduire α0 . chercher une base orthonormée de Exercice 1508 de Q et Rn [X], de on associe le nombre 1 Z P 0 (t)Q0 (t)dt + P (0)Q(0) 0 1. Montrer que 2. Lorsque n = 2, Exercice 1509 et q φ est un produit scalaire sur donner une base orthonormée pour ce produit scalaire. 31.5 Formes quadratiques Soient E q K -espace sur E . un une forme quadratique 1. Rn [X]. vectoriel (où K est R ou C) de dimension nie n>0 peut-elle être injective ? 2. Trouver une condition nécessaire et susante sur Exercice 1510 (examen juin 1999) nie sur R 3 Soit a q pour qu'elle soit surjective. un nombre réel. Soit q la forme quadratique dé- par q(v) = x2 + (1 + a)y 2 + (1 + a + a2 )z 2 + 2xy − 2ayz pour v = (x, y, z). Soit f la forme bilinéaire symétrique associée à 1. Déterminer une décomposition de q en combinaison linéaire de carrés de formes linéaires indépendantes. 2. Donner le rang et la signature de 3. Pour quelles valeurs de a, f q q. suivant les valeurs de a. dénit-elle un produit scalaire ? 32 Endomorphismes particuliers Exercice 1511 nique q Soit B = (e1 , e2 , e3 ) 199 q 3. Trouver le rang et la signature de 1. (a) Montrer que q (c) La forme q 3. Déterminer le rang de et q f. et donner la matrice de dans q dans R dénie par q(P ) = P (0)P (1). E. E. dans la base canonique de q Déterminer V⊥ et V ⊥⊥ . puis son noyau. C(q) de q et constuire une base de (P0 , P1 , P2 ) de E telle que E formée de vecteurs E? est-il un sous-espace vectoriel de 5. Déterminer une base q(a0 P0 + a1 P1 + a2 P2 ) = a20 − a21 et donner q. la signature de dénie ( dans la base cano- q. V =vect( P ). 4. Déterminer le cône isotrope Exercice 1513 est-elle positive, négative ? P := X + X + 1 C(q) 2 1 1 1 1 1 1 1 2 et expliciter sa forme polaire est une forme quadratique sur 2 isotropes. B E = R2 [X] et q l'application de E (b) Déterminer la matrice de 2. Soit dans B = (e1 , − 12 e1 + e2 , −e2 + e3 ) est une base R3 Expliciter q dans cette base. Soient A= 0 2. Vérier que Exercice 1512 de matrice R3 . de 1. Donner l'expression analytique de cette base. R3 la forme quadratique de Soit q une forme quadratique sur un R-espace vectoriel E, que l'on suppose i.e. son cône isotrope est {0}). Montrer que q garde un signe constant sur E (on pourra q(a + tb) où a et b sont des vecteurs bien choisis et t ∈ R). 11 −5 5 A = −5 3 −3 . raisonner par l'absurde et considérer Exercice 1514 2. Soit q 1. Diagonaliser 5 −3 3 la forme quadratique de R 3 de matrice A q -orthogonale, ser la question précédente pour trouver une base de q et une décomposition de q dans la base canonique de R3 . Utili- déterminer la signature en combinaison linéaire de carrés de formes linéaires indépendantes. Exercice 1515 Déterminer la signature de la forme quadratique q : (x, y, z) ∈ R3 7→ (2x + y − z)2 − (3x − y + 2z)2 + (5y − 7z)2 . Exercice 1516 Soit la forme quadratique q dénie par q : (x1 , x2 , x3 , x4 ) ∈ C4 7→ x1 x2 + x2 x4 − x3 x4 − 2x1 x4 − 2x2 x3 − x1 x3 . 1. Montrer, sans réduire q, qu'il existe une base q -orthonormale de C4 . 2. En expliciter une. 32 Endomorphismes particuliers Exercice 1517 morphisme de A= 32.1 Endomorphismes du plan Dessiner l'allure du Shadock ci dessous après qu'il ait subi l'action de l'endo- R2 1/2 0 0 2 dont la matrice dans la base canonique est B= 1 1/2 0 1 C= 0 1 1 0 D= √ 3/2 1/2 − √ 3/2 1/2 E= 1 −1 −1/2 3/2 32 Endomorphismes particuliers 200 Ecrire la matrice de la dernière transformation dans la base Exercice 1518 ((2, 1), (−1, 1)). Retrouver la matrice (dans la base indiquée sur le premier dessin) de la trans- formation subie par chacun des Shadocks ci-dessous. Exercice 1519 32.2 Dualit'e On considère l'application suivante : α : Rn [X] → R [X] R1 n P 7→ 0 P (t)dt α est une forme linéaire sur Rn [X]. i ∈ {0, ..., n}, on note αi l'application Montrer que Pour αi : αi est Rn [X]∗ . Montrer que base de Rn [X] → Rn [X] P 7→ P (i/n) une forme linéaire sur Rn [X], et montrer que la famille (α0 , ..., αn ) est une En déduire que : ∃(λ0 , ..., λn ) ∈ R Exercice 1520 n+1 , ∀P ∈ Rn [X] t u(α) 1 P (t)dt = 0 On considère l'application u : Calculer Z u n X λi P (i/n) i=0 suivante : Rn [X] → Rn [X] P 7→ P0 lorsque : α : P 7→ P (0) Exercice 1521 α : P 7→ Z 1 P (t)dt 0 On appelle trace d'une matrice A, et on note tr (A), la somme de ses coecients diagonaux. 1. Montrer que l'application 2. Montrer que : Mn (K) → K A 7→ tr(A) est une forme linéaire sur ∀(A, B) ∈ (Mn (K))2 , tr(AB) = Mn (K). tr(BA). En déduire que deux matrices semblables ont même trace. 3. Existe-t-il deux matrices Exercice 1522 A et B de Mn (K) telles que AB − BA = I ? Soient E et F deux espaces vectoriels et soit f ∈ L(E, F ). Montrer que (Im f )⊥ = Ker t f . t En déduire que f est surjective si et seulement si f est injective. t Lorsque E et F sont de dimension nies, montrer que rg(f ) = rg( f ). En déduire que pour t toute matrice A ∈ Mm,n (K) on a rg(A) = rg( ( A)). 32 Endomorphismes particuliers Exercice 1523 Soit 201 ∗ f ∈ End(R3 ) tel que f 2 = 0. Montrer qu'il existe α ∈ (R3 ) et v ∈ R3 tels que ∀x ∈ R3 f (x) = α(x) v. (Indication : commencer par montrer que Exercice 1524 endomorphisme rg(f ) 6 1) On considère un espace euclidien u (E, <>). On rappelle que l'adjoint u∗ d'un est l'endomorphisme caractérisé par : ∀(x, y) ∈ E 2 , < u(x), y >=< x, u∗ (y) > On dit qu'un endomorphisme u de E est une similitude de E si et seulement si u est la composée d'une homotétie et d'une isométrie, c'est à dire si et seulement si : ∃α ∈ R \ {0}, ∃v ∈ O(E) / u = αv. 1. Redémontrer l'équivalence entre les trois caractérisations suivantes des isométries : v est une isométrie ⇔ ∀x ∈ E kv(x)k = kxk ⇔ ∀(x, y) ∈ E 2 < v(x), v(y) >=< x, y > ⇔ v ∗ v = id On veut montrer l'équivalence des assertions suivantes : (i) u est une similitude (ii) il existe un réel λ > 0 tel que u∗ u = λid (iii) u conserve l'orthogonalité, c'est à dire : ∀(x, y) ∈ E 2 , < x, y >= 0 ⇔< u(x), u(y) >= 0 2. Montrer que (i) ⇒ (ii), 3. Montrer que (i) ⇒ (iii). 4. On suppose (a) Soit puis que (ii) ⇒ (i). (iii). x ∈ E , x 6= 0.Montrer que x⊥y ⇔ u∗ u(x)⊥y ∀y ∈ E ∗ (b) En déduire que u u(x) appartient à la droite engendrée par ∗ que u u(x) = λx x. (c) Montrer que : On note λx le réel tel ∀t ∈ R, λtx = λx (d) Montrer que, pour tout couple on a : x. (x, y) de vecteurs linéairement indépendants de λx = λy . (e) En déduire que l'application x 7→ λx est constante. Conclure. E, 32 Endomorphismes particuliers Exercice 1525 Exercice 1526 orthogonal si et de 202 32.3 Endomorphismes auto-adjoints (E, h, i) un espace euclidien et p ∈ L(E) un projecteur. Montrer que p est ∗ seulement si p = p . Soit (E, h, i) Soit un espace euclidien et ϕ ∈ L(E). Soit F un sous-espace vectoriel E. 1. Soit ⊥ F un sous-espace vectoriel de 2. Soit F un espace propre de E. Montrer que si ϕ = ϕ∗ et ϕ(F ) ⊂ F alors ϕ(F ⊥ ) ⊂ F . Exercice 1527 A Soient et B ϕ. Montrer que si 2. Si A =B k alors 1. 2. Ak est vecteur propre de k ∈ N∗ . A. A et B symétriques positives ? (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ L(E). ∗ Montrer que ϕ ◦ ϕ est symétrique et que Sp (ϕ ◦ ϕ) ⊂ R+ . On note respectivement λ et µ la plus grande et la plus petite Montrer, pour tout x ∈ E, l'inégalité : Exercice 1529 ϕ(F ⊥ ) ⊂ F ⊥ . A = B. 3. Que se passe-t-il sans l'hypothèse Exercice 1528 alors deux matrices symétriques positives. Soit 1. Montrer que tout vecteur propre de k ϕ ◦ ϕ∗ = ϕ∗ ◦ ϕ Soit ∗ valeur propre de ϕ∗ ◦ ϕ. µkxk2 6 kϕ(x)k2 6 λkxk2 . Soit 1. Montrer que si (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ L(E). ϕ = ϕ∗ et ∀x ∈ E : hx, ϕ(x)i = 0 alors ϕ = 0. 2. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes : i) ϕ ◦ ϕ∗ = ϕ∗ ◦ ϕ. ii) ∀x, y ∈ E : hϕ(x), ϕ(x)i = hϕ∗ (x), ϕ∗ (x)i. iii) ∀x ∈ E : kϕ(x)k = kϕ∗ (x)k. ϕ ◦ ϕ∗ = ϕ∗ ◦ϕ alorsla matrice de ϕ dans une base orthonormée est a −b soit symétrique, soit de la forme avec b 6= 0. b a ∗ ∗ On suppose désormais que dim (E) = 3 et que ϕ ◦ ϕ = ϕ ◦ ϕ. (a) Montrer que ϕ a au moins une valeur propre réelle qu'on notera λ. Montrer que Eλ ⊥ ∗ et Eλ sont laissés stables par ϕ et ϕ . (b) Montrer que si ϕ n'est pas symétrique, il existe une base orthonormée ε de E et deux a −b 0 a 0 . réels a et b (avec b 6= 0) tels que Mat (ϕ, ε) = b 0 0 λ 3. Si dim(E) 4. Exercice 1530 =2 et si Soit E un espace euclidien de dimension {e1 , e2 , e3 } une base orthonormée de E. Soient et y = y1 e1 + y2 e2 + y3 e3 deux vecteurs de E. Calculer hx, yi en fonction des coecients xi et yi (pour i ∈ {1, 2, 3}). On considère u ∈ L(E) un endomorphisme auto-adjoint. On note λ sa plus petite valeur 0 propre et λ sa plus grande valeur propre. Montrer que l'on a, pour tout x appartenant à E, les inégalités : λkxk2 6 hu(x), xi 6 λ0 kxk2 . 1. Soit 2. 3. x = x1 e1 + x2 e2 + x3 e3 (On utilisera une base orthonormée convenable.) 32 Endomorphismes particuliers 3. Soit v ∈ L(E) adjoint. Soient un endomorphisme quelconque. Montrer que µ v, λ une valeur propre de plus grande valeur propre de Exercice 1531 1. Soit 203 u. Montrer que M (R) A = (aij ) ∈ 1 u = (v + v ∗ ) 2 la plus petite valeur propre de 0 est auto- u λ0 et la λ6µ6λ. S = tA · A . Montrer que est une matrice symétrique dont tous Pn P 2 les valeurs propres λ1 , . . . , λn sont positives. Démontrer l'égalité : i=1 λi = 16i,j6n aij . n M M S ∈ n (R) une matrice symétrique. Existe-t-il une matrice A ∈ n (R) telle que S = tA · A ? Donnerune condition nécessaire et susante sur S pour que A soit inversible. 2 1 Application à S = . 1 2 2. Soit Exercice 1532 d'éléments de Soit E (E, <, >) un espace euclidien de dimension p. A chaque n-uple (x1 , . . . , xn ) on associe le nombre (déterminant de Gram) G(x1 , . . . , xn ) = dét(< xi , xj >)i,j=1,...,n . 1. Montrer que x1 , . . . , x n x1 , . . . , x n G(x1 , . . . , xn ) = 0 ; sont liés si et seulement si sont indépendants, on a montrer que si G(x1 , . . . , xn ) > 0. σ de {1, . . . , n}, on a G(xσ(1) , . . . , xσ(n) ) = G(x1 , . . . , xn ), G(x1 , . . . , xn ) n'est pas modiée si l'on rajoute à un des vecteurs, soit xi , linéaire des autres vecteurs xj (j 6= i). Calculer G(αx1 , . . . , xn ) (α ∈ R). 2. Montrer que, pour toute permutation et que la valeur de une combinaison 3. On suppose l'hyperplan Exercice 1533 x1 , . . . , x n indépendants. Soit H = Vect(x1 , . . . , xn ). x ∈ E, Montrer que d(x, H) la distance G(x, x1 , . . . , xn ) . d(x, H)2 = G(x1 , . . . , xn ) et soit de x à Diagonaliser très rapidement la matrice M= Exercice 1534 0 1 1 1 0 1 1 1 0 ∈ M3 (R). Montrer que l'endomorphisme de l'espace vectoriel euclidien canonique 3 matrice dans la base canonique de R C=− R3 de 1 4 1 −8 7 4 4 9 4 −8 1 est un automorphisme orthogonal. Exercice 1535 Soient E un espace vectoriel euclidien et f un endomorphisme de E tel que ∀x ∈ E, kf (x)k 6 kxk. 1. (a) Soit x∈E tel que (b) En déduire que 2. Soit h f ∗ (x) = x. kf (x) − xk2 = kf (x)k2 − kxk2 . Montrer que ker(f ∗ − Id) ⊆ ker(f − Id). un endomorphisme de E. Montrer que 3. En déduire que les sous-espace vectoriels (Im h)⊥ ⊆ ker h∗ . ker(f − Id) et Im (f − Id) sont supplémentaires et orthogonaux. Exercice 1536 Soit E un espace euclidien de dimension (e1 , e2 , e3 ) une base orthonormée y1 e1 + y2 e2 + y3 e3 deux vecteurs de E . yi (pour i ∈ {1, 2, 3} ). 1. Soit de E. 3. Soient Calculer hx, yi x = x1 e1 + x2 e2 + x3 e3 et en fonction des coecients y = xi et 32 Endomorphismes particuliers 2. On considère propre et à E λ2 u ∈ L(E) 204 un endomorphisme auto-adjoint. On note λ1 sa plus petite valeur sa plus grande valeur propre. Montrer que l'on a, pour tout x appartenant les inégalités : λ1 kxk2 6 hu(x), xi 6 λ2 kxk2 . (On utilisera une base orthonormée convenable.) 3. Soit v ∈ L(E) adjoint. Soient λ v , λ1 la plus petite Montrer que λ1 6 λ 6 λ 2 . une valeur propre de plus grande valeur propre de Exercice 1537 1 u = (v + v ∗ ) est auto2 valeur propre de u et λ2 la un endomorphisme quelconque. Montrer que 1. Soient E u. f ∈ L(E) (f (x)|x) > 0. un espace vectoriel euclidien, symétrique positif. Montrer que si x∈E alors un endomorphisme M = (mi,j )i,j ∈ Mn (R) symétrique positive. Montrer que pour tout i = 1, .., n, mii > 0 et tr (M ) > 0 Soient A, B ∈ Mn (R) symétriques positives. (a) Montrer qu'il existe D ∈ Mn (R) diagonale et M ∈ Mn (R) symétrique positive telle que tr (AB) =tr(DM ). (b) En déduire que tr (AB) 6tr(A)tr(B). 2. Soit 3. Exercice 1538 Soit (E, h, i) un espace euclidien et f ∈ L(E) un endomorphisme autoadjoint. Montrer que les trois propriétés suivantes sont équivalentes : 1. 2. 3. ∀x ∈ E, hf (x), xi > 0. ∗ Il existe g ∈ L(E) tel que f = g g. ∗ 2 Il existe h ∈ L(E) tel que h = h et f = h . Exercice 1539 kf k = kf k Exercice 1540 ∗ Soit (E, h, i) un espace euclidien et f ∈ L(E) un endomorphisme. Montrer que Soit (E, h, i) . et seulement si toutes les valeurs Exercice 1541 f ∈ L(E) un endoX = {x ∈ E; hf (x), xi 6 1}. Montrer que X est compacte si propres de f sont strictement positives. un espace euclidien (de dimension nie) et morphisme autoadjoint. On note 32.4 Autres endomorphismes normaux (E, h, i) un espace euclidien. Un endomorphisme ϕ ∈ L(E) est dit antisymétrique lorsque ϕ = −ϕ. 1. Montrer que ϕ est antisymétrique si et seulement si ∀x ∈ E, hϕ(x), xi = 0. (on pourra ∗ remarquer que ϕ + ϕ est autoadjoint.) ⊥ 2. Montrer que si ϕ est antisymétrique alors (Ker (ϕ)) = Im(ϕ) puis que rg (ϕ) est pair. Exercice 1542 Soit ∗ (E, h, i) un espace euclidien. Soit ϕ ∈ L(E) un endomorphisme antisyméϕ∗ = −ϕ. ⊥ Montrer que si λ ∈ Sp(ϕ) alors λ = 0. Montrer que (Ker (ϕ)) est stable par ϕ. 2 (a) Montrer que ϕ est symétrique. 2 (b) Montrer que si x est un vecteur propre associé à une valeur propre µ de ϕ alors ⊥ Ex = vect{x, ϕ(x)} et Ex sont laissés stables par ϕ. (c) Montrer que µ > 0. Déterminer une base {e1 , e2 } de Ex telle que la matrice de la √ 0 − µ √ . restriction de ϕ Ex dans {e1 , e2 } soit µ 0 Montrer que E est somme directe orthogonale de Ker (ϕ) et de plans stables. Soit trique c'est-à-dire tel que 1. 2. 3. 32 Endomorphismes particuliers Exercice 1543 205 32.5 Endomorphismes orthogonaux Soit f une transformation orthogonal d'un espace euclidien E. Montrer que Ker(f − id) = Im(f − id)⊥ En déduire que si Exercice 1544 (f − id)2 = 0, alors f = id. Déterminer la nature des transformations de R3 dont les matrices dans la base canonique sont les suivantes : 1 −2 −2 1 A = −2 1 −2 3 2 2 −1 Exercice 1545 de R 3 2 2 −1 1 2 B = −1 2 3 2 −1 2 0 1 0 C = 0 0 −1 −1 0 0 Diagonaliser dans une base orthonormale (pour le produit scalaire canonique ) la matrice suivante : 5 −1 2 A = −1 5 2 2 2 2 Interpréter géométriquement la transformation de Exercice 1546 4 i −i A = −i 4 1 i 1 4 propres Soit √ 0√ 1√ i 2 B = −i 2 √ 1 −i 2 0 i 2 1 A = (aij ) 16i6n −1 0 −3i 0 0 1 0 3i C= 3i 0 −1 0 0 −3i 0 1 une matrice symétrique réelle. Montrer que ses valeurs 16j6n λ 1 , . . . , λn Exercice 1548 représentée par cette matrice. Diagonaliser les matrices suivantes dans des bases orthonormées : Exercice 1547 R3 vérient n X λi = i=1 Soit qu'un endomorphisme n X a2i,j i=1 B = (e1 , . . . , en ) une base orthogonal d'un espace euclidien E . On dit f de E conserve l'orthogonalité de B si et seulement si (f (e1 ), . . . , f (en )) est une famille orthogonale. Montrer que f conserve l'orthogonalité de t propres de f f . Montrer que pour tout endomorphisme f de B si et seulement si E, B est une base de vecteurs il existe une base orthogonale dont f conserve l'orthogonalité. Exercice 1549 (Décomposition polaire) 1. Soit r un endomorphisme symétrique d'un E . On dit que r est positif, si toutes ses valeurs propres sont positives. Montrer que si r est déni positif, il existe un et un seul endomorphisme symétrique s 2 positif tel que s = r . On appelle s racine carrée positive de r . On dit que r est déni positif si et seulement si toutes ses racines sont strictement positives. Montrer que si r est déni positif, alors sa racine positive aussi. espace euclidien t un endomorphisme de E . Montrer que f t si en plus f est bijective, f f est déni positif. 2. Soit f f est symétrique et positif. Montrer que 32 Endomorphismes particuliers 206 t 3. On suppose maintenant que f est une bijection. Soit s la racine carrée positive de f f . −1 Montrer que u = f ◦ s est une transformation orthogonale. En déduire que tout endo- E morphisme bijectif de peut s mettre sous la forme : f =u◦s où u et une transformation orthogonale, et s est symétrique déni positif. Montrer que cette décomposition, appelée décomposition polaire de 4. Que se passe-t-il si Exercice 1550 f f R4 muni de son produit scalaire canonique, on considère dont la matrice dans la base canonique est : −1 −4 4 −4 1 −4 5 2 −2 A= 2 5 2 7 4 −4 −2 2 5 1. Sans calculs, dire pourquoi 2. Montrer que est unique. n'est pas bijective ? Dans l'espace vectoriel l'endomorphisme f f f ( attention au 17 ...) est diagonalisable dans une base orthonormée. est orthogonal. En déduire les seules valeurs propres possibles pour 3. Sans calculer le polynôme caractéristique de multiplicité des valeurs propres de 4. Déterminer l'espace propre E1 f. f, f. déterminer à l'aide de la trace l'ordre de En déduire le polynôme caractéristique de f. associé à la valeur propre 1. En donner une base, puis lui E1 . ⊥ Montrer que l'espace propre E−1 associé à la valeur propre -1 satisfait E−1 = (E1 ) . En utilisant l'équation caractérisant E1 , en déduire un vecteur générateur de E−1 . Donner une base orthonormée dans laquelle la matrice de f est diagonale. Donner une interprétation géométrique de f . appliquer le procédé de Schmidt pour obtenir une base orthonormée de 5. 6. Exercice 1551 A Soit E un espace vectoriel et nalisables qui commutent (c'est à dire qui satisfont E1 ...Ek les espaces propres associés. Montrer que v(Ei ) ⊂ Ei . On note vi = v|E la restriction de v à Ei . Soit P ∈ C[X], montrer que P (vi ) = P (v)|E . i i En déduire que vi est diagonalisable. Soit Bi une base de Ei formée de vecteurs propres de vi . k S Montrer que B = Bi est une base de E formée de vecteurs propres à la fois pour u et i=1 pour v . En déduire que u et v sont diagonalisables dans une même base. Montrer que u − v est propres de 1. 2. 3. 4. u u et v deux endomorphismes de E diagou ◦ v = v ◦ u). On note λ1 ...λk les valeurs et diagonalisable. B Application : l'endomorphisme On considère maintenant une matrice wA ∈ End(Mn,n (R)) w: A ∈ Mn,n (R), et on lui associe suivant : Mn,n (R) → Mn,n (R) M 7→ AM − M A Le but de l'exercice est de montrer que si A est diagonalisable, wA l'est aussi. On note uA : Mn,n (R) → Mn,n (R) M 7→ AM et vA : Mn,n (R) → Mn,n (R) M 7→ MA 32 Endomorphismes particuliers 207 ∀k ∈ N, (uA )k = uAk . En déduire que ∀P ∈ C[X], P (uA ) = uP (A) , polynôme annulateur de A est un polynôme annulateur de uA . 1. Montrer que tout puis que 2. Montrer que A diagonalisable ⇒ uA diagonalisable On admet sans démonstration que le même résultat est vrai pour A 3. Montrer que diagonalisable ⇒ vA diagonalisable ⇒ wA diagonalisable vA : uA ◦ v A = v A ◦ uA . 4. En déduire que Exercice 1552 scalaire λ A diagonalisable Dans un espace euclidien (E, < ·, · >), on considère un vecteur v non nul, un et l'endomorphisme : u: 1. Pour x ∈ E, calculer E → E x 7→ x + λ < x, v > v ku(x)k2 . 2. Donner une condition nécessaire et susante sur λ et v pour que u soit une transformation orthogonale. 3. Lorsque u est orthogonale, dire a priori quelles sont les valeurs propres possibles de u, puis dire si elles sont eectivement valeur propre en étudiant les espaces propres associés. 4. Lorsque u Exercice 1553 E est orthogonale, donner une interprétation géométrique de On considère un espace euclidien est une similitude de E (E, <>). u. On dit qu'un endomorphisme si et seulement si il existe un réel λ>0 u de tel que u∗ u = λid Montrer que les trois assertions suivantes sont équivalentes : (i) u est une similitude (ii) u est colinéaire à une transformation orthogonale, c'est à dire ∃α ∈ R \ {0}, ∃v ∈ O(E) / u = αv (iii) u conserve l'orthogonalité, c'est à dire : ∀(x, y) ∈ E 2 , < x, y >= 0 ⇒< u(x), u(y) >= 0 Pour (i) ⇔(ii), on pourra commencer par montrer que (ii) ⇒(i). Pour (i) ⇒(iii), on commencera par montrer que x et u∗ u(x) sont toujours colinéaires, c'est à dire que ∀x ∈ E∃λx /u∗ u(x) = λx x puis on montrera que λx est indépendant de x. Exercice 1554 k 6= −1 Dans un espace euclidien on associe l'endomorphisme uk de E , on considère E déni par : uk (x) = k < x, a > a + x un vecteur unitaire a, et à un réel 32 Endomorphismes particuliers 1. Montrer que uk < uk (x), a >) 208 est un isomorphisme. Déterminer u−1 k . (on pourra commencer par calculer 2. Rappeler la caractérisation de l'adjoint d'un endomorphisme, et montrer que u est auto adjoint. k u 3. Pour quelles valeurs de est-il orthogonal ? Interpréter alors géométriquement cette transformation. uk . 4. Déterminer les valeurs propres et vecteurs propres de [Exercice corrigé] Exercice 1555 2. 1. Soient E un espace vectoriel euclidien, f un endomorphisme de E et A = (aij )16i,j6n ∈ Mn (R) la matrice de f dans une base orthonormale donnée B = (e1 , ..., en ) de E . Pour i, j ∈ {1, ..., n}, exprimer aij en fonction de f et des vecteurs ei et ej . P Soient A = (aij ) 16i,j6n aij . 16i,j6n ∈ On (R) et S = (a) Montrer qu'il existe (b) En déduire que Exercice 1556 det A > 0 Exercice 1557 si et u∈E tel que S = (u|f (u)). |S| 6 n. A = (aij )16i,j6n ∈ On (R) et Aij le seulement si aij et Aij sont de même signe. Soient cofacteur (i, j) de A. Montrer que Que peut-on dire d'une matrice carrée réelle à la fois symétrique et ortho- gonale ? Déterminer la nature et les éléments caractéristiques −2 6 −3 de l'endomorphisme de l'espace 1 3 3 6 3 2 dans la base canonique de R . vectoriel euclidien canonique R de matrice A = 7 −3 2 6 Exercice 1558 Exercice 1559 Quelles sont les isométries vectorielles d'un espace vectoriel euclidien qui sont diagonalisables. Soient E un espace vectoriel euclidien et f un endomorphisme de E tel que ∀x ∈ E, kf (x)k 6 kxk. 1. (a) Soit x∈E tel que (b) En déduire que 2. Soit h f ∗ (x) = x. Montrer que kf (x) − xk2 = kf (x)k2 − kxk2 . ker(f ∗ − Id) ⊆ ker(f − Id). un endomorphisme de E. Montrer que 3. En déduire que les sous-espace vectoriels (Im h)⊥ ⊆ ker h∗ . ker(f − Id) et Im (f − Id) sont supplémentaires et orthogonaux. Exercice 1560 U ∈ O2 (R) Déterminer une matrice diagonale 1 1 −1 telles que U DU = 1 12 . 2 Exercice 1561 Soit (E, h, i) D ∈ M2 (R) et une matrice orthogonale u ∈ L(E). Montrer que les propriétés un espace euclidien et suivantes sont équivalentes : i) u∗ = u−1 . ii) ∀x ∈ E, ku(x)k = kxk. iii) ∀x, y ∈ E, hu(x), u(y)i = hx, yi. iv) L'image par u d'une base orthonormée de E est une base orthonormée de E. v) L'image par u de toute base orthonormée de E est une base orthonormée de E. Exercice 1562 de E. Soit Montrer que si (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ O(E). Soit F ϕ(F ) ⊂ F alors ϕ(F ⊥ ) ⊂ F ⊥ . A-t-on égalité ? un sous-espace vectoriel 32 Endomorphismes particuliers Exercice 1563 (E, h, i) Soit 209 3 un espace euclidien de dimension et u ∈ O− (E). On pose F = Ker(u + id). F 6= {0}. 1. Montrer que dim(F ) Montrer que F et f⊥ u. sont stables par Pour quelle raison 6= 2? 2. On suppose E 6= F. Montrer que la restriction de 3. En déduire qu'il existe θ∈R et une base ε de E u à F⊥ est une rotation. tels que : Exercice 1564 cos(θ) sin(θ) 0 0 . Mat (u, ε) = − sin(θ) cos(θ) 0 0 −1 4√et ε = {e1 , · · · , e4 } une √ 0 −2 2 2 2 0 √ √ 1 2 √2 1 1 −√ 6 et u ∈ L(E) orthonormée de E. Soit A la matrice A = 1 6 4 −2 2 √1 √ 0 6 6 2 domorphisme déterminé par Mat (u, ε) = A. Soit (E, h, i) un espace euclidien de dimension base 1. Montrer que u ∈ O+ (E). F 2. Montrer que l'espace vectoriel u la restriction de 3. Montrer que l'en- F⊥ à F engendré par e1 et u(e1 ) est stable par u. Montrer que est une rotation. est stable par u et est engendré par e4 et u(e4 ). La restriction de u à F ⊥ est-elle une rotation ? Exercice 1565 X A = (ai,j ) ∈ O(n, R). Soit n a2i,j = 1. En déduire que si Exercice 1566 A Montrer pour tout j ∈ {1, · · · , n} l'égalité : est triangulaire supérieure elle est diagonale. i=1 Soit (E, h, i) 1. Montrer que Ker (v) un espace euclidien et u ∈ O(E). On pose v = id − u. = Im(v)⊥ . n−1 2. Montrer que Exercice 1567 1X p u (x) n→∞ n p=0 lim Soit 1. Montrer que (E, h, i) est la projeté orthogonal de un espace euclidien et s ∈ L(E) x sur Ker (v). telle que s2 = id. E = Ker(s − Id) ⊕ Ker(s + Id). 2. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes : i) s ∈ O(E). ii) Ker(s − Id) ⊥ Ker(s + Id). iii) s = s∗ . sF l'unique symétrie s ∈ O(E) u ∈ O(E) on a : usF u−1 = su(F ) . 3. On note désormais que pour tout 4. Montrer que si f est une application de vectorielles (c'est à dire que pour tout telle que F = Ker (s + Id). Montrer E dans lui-même laissant stables toutes les droites x ∈ E il existe λx ∈ R tel que f (x) = λx x) alors f est linéaire. + 5. En déduire que Z(O(E)) = {id, −id} et que si n > 3 alors Z(O (E)) = {id, −id} O+ (E). (on pourra appliquer 3.) dans le cas où F est une droite ou un plan.) ∩ 33 Polynômes d'endomorphismes n=1 6. Que se passe-t-il lorsque Exercice 1568 Soit u(x) 6= x. r(y) = x. tel que E 210 et n = 2? un espace euclidien et On pose y = u(x). u ∈ O(E) telle que ker(u − id) 6= E . Alors on sait qu'il existe une unique réexion 1. Montrer que ker(u − id) ⊂ ker(r − id). 2. Montrer que dim ker(r ◦ u − id) > dim ker(u − id). Soit r x∈E telle que 3. Montrer par récurrence que toute isométrie vectorielle est la composée de réexions. Exercice 1569 Exercice 1570 Soit A = (ai,j ) ∈ On (R). Soit E euclidien, Montrer que ∀(i, j) |ai,j | 6 1 n ∈ N∗ , (x1 , ..., xn , y1 , ..., yn ) ∈ E 2n et que P i,j ai,j 6 n. tels que : ∀(i, j) ∈ {1, ..., n}2 , (xi |xj ) = (yi |yj ) . Montrer qu'il existe un endomorphisme orthogonal f de E tel que : ∀i ∈ {1, ..., n}, f (xi ) = yi. 33 Polynômes d'endomorphismes Exercice 1571 Exercice 1572 33.1 Idéaux K[X] Montrer qu'un idéal de est distinct de K[X] si et seulement s'il ne contient aucun polynôme constant non nul. Soient les polynômes P = X 4 + X 3 − 2X + 1 Déterminer pgcd (P, Q) puis la somme et l'intersection des Q = X 2 + X + 1 de R[X]. idéaux principaux (P ) et (Q) de et R[X]. Exercice 1573 I = {P ∈ R[X] : P 0 (0) = 0} et J = {P ∈ R[X] : P (0) = P 0 (0) = 0} R[X] ? Dans l'armative, en donner un générateur. Les parties sont-elles des idéaux de 33.2 Polynômes annulateurs Exercice 1574 En déduire Soit A−1 , A3 Exercice 1575 A ∈ M3 (R) et la matrice 0 1 1 1 0 1 . 0 0 1 Calculer le polynôme minimal de A5 . P ∈ C[X] tel que P (0) = 0 et P 0 (0) 6= 0. Soit E dimension nie et f ∈ L(E) telle que P (f ) = 0. 2 Montrer que Ker (f ) = Ker (f ); en déduire E = Ker (f ) ⊕ Im(f ). Exercice 1576 id) = 1. On note 1. Soit E Soit E un K-espace H = Ker(f − id). Soit {e1 , · · · , en−1 } vectoriel de dimension nie une base de H et et donner l'allure de la matrice de 2. Montrer que le polynôme et susante pour que Exercice 1577 Soit A. E f et C-espace f ∈ L(E) en ∈ / H. Montrer que {e1 , . . . , en } f dans cette base. vectoriel de tel que rg (f − est une base de (X − 1)(X − det(f )) annule f. Donner une condition nécéssaire soit diagonalisable. un espace vectoriel de dimension ∃m ∈ N, um = 0. Montrer que nilpotent, c'est à dire tel que n un n, et u un = 0 un endomorphisme de E 33 Polynômes d'endomorphismes Exercice 1578 211 A Déterminer toutes les matrices M2,2 (R) de telles que A2 − 3A + 2id = 0 Même question pour Exercice 1579 A3 − 8A2 + 21A − 18id = 0 Énoncer le théorème de Cayley-Hamilton. Le démontrer dans le cas particulier où le polynôme caractéristique est scindé à racines simples. [Exercice corrigé] Exercice 1580 1. Réduire la matrice 2 0 0 A = 3 −4 3 3 −6 5 2. Donner un polynôme annulateur de A 3. En déduire qu'il existe des coecients fonction de Exercice 1581 Exercice 1582 Exercice 1583 de degré 2. an et bn tels que An = a n A + b n et les calculer en n. Soit A ∈ M2 (C) de trace non nulle. Montrer que toute matrice M ∈ A2 commute aussi avec A. ( utiliser Cayley-Hamilton.) Indication : qui commute avec M2 (C) Que peut-on dire d'un endomorphisme d'un K -espace vectoriel de dimension 3 2 nie annulé par les polynômes P = 1 − X et Q = X − 2X + 1 ? Soient E un que le polynôme minimal de K -espace vectoriel de dimension nie et f ∈ L(E). f est P = (X − 2)(X − 1)2 . Quel est le polynôme On suppose minimal de f + IdE ? Exercice 1584 Exercice 1585 Soit déduire le polynôme M ∈ Mn (K) une minimal de M. matrice diagonale. Si P ∈ K[X], calculer P (M ) et en En appliquant la méthode utilisée en cours pour démontrer l'existence d'un polynôme annulateur d'un endomorphisme d'un espace vectoriel de dimension nie, déterminer 2 1 le polynôme minimal de la matrice B = ( −1 1 ). Exercice 1586 Exercice 1587 E Exercice 1588 n Exercice 1589 Quel est le polynôme minimal d'un endomorphisme d'une droite vectorielle ? Soient E un espace vectoriel de dimension de rang 1. Montrer que le polynôme minimal de f n>2 et est de la forme Déterminer les endomorphismes d'un K -espace f un endomorphisme X(X − λ). vectoriel E de de dimension nie dont le polynôme minimal est de degré 1. matrice A= 2 Montrer que P = (X − 1) (X − 2) est un polynôme annulateur de la 1 0 0 0 1 0 et en déduire le polynôme minimal de la matrice A. 0 0 2 1. B ∈ M2 (C). Calculer explicitement B 2 − tr(B) B +det(B)I2 . En déduire le polynôme 3 1 minimal de la matrice B = ( −1 1 ). 2. Soit Exercice 1590 Exercice 1591 Soient E un nôme minimal. Montrer que que f Soit f f K -espace f ∈ L(E) P (0) 6= 0. vectoriel de dimension nie, est bijective si et seulement si un endomorphisme d'un R-espace vectoriel E et P son poly- de dimension 3. Montrer admet un plan stable (on discutera en fonction du caractère trigonalisable de f ). 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation Exercice 1592 Soit f 212 K -espace un endomorphisme d'un vectoriel E de dimension nie tel que f 4 = f 2 + f. 1. Montrer que 2. ker(f 3 − f − Id) ⊕ ker f = E. (a) Montrer que Im f ⊆ ker(f 3 − f − Id). f = ker(f 3 − f − Id). (b) En déduire que Im Exercice 1593 Exercice 1594 1. Calculer Déterminer le polynôme minimal de la matrice Soient M2 et J = ( 11 11 ) M3 A= 7 3 −4 −6 −2 5 4 2 −1 . et la matrice par blocs à coecients réels suivante M= et en déduire que M 1 J 2 O 1 J 2 O . est diagonalisable. 2. Déterminer le polynôme caract eristique et le polynôme minimal de Exercice 1595 M. On considére la matrice 3 −2 −1 1 . A = 2 −1 6 3 −2 Calculer son polynôme caractéristique, calculer Cayley-Hamilton l'inverse de Exercice 1596 désigne par j et déduire de ces calculs et du théorème de A. E = C 4 muni de sa base canonique b = (e1 , e2 , e3 , e4 ). de E dont la matrice dans b est la matrice suivante 0 1 0 0 0 0 1 0 J = 0 0 0 1 ∈ M4 (C). 1 0 0 0 On se place dans l'endomorphisme 1. Déterminer l'image de 2. En déduire A2 J 2, J 3 et b par j, j 2 , j 3 , et j 4. J 4. 3. Déterminer un polynôme annulateur non nul de 4. Montrer que si P ∈ C[X] avec deg(P ) 6 3 5. En déduire le polynôme minimal de 6. Montrer que J J. vérie P (J) = 0 alors P = 0. J. est diagonalisable. 7. Déterminer les valeurs propres de J. 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation 34.1 Valeurs propres, vecteurs propres Exercice 1597 Soit m∈R et Am ∈ M3 (R) la matrice m 1 1 1 m 1. 1 1 m On 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation 1. Calculer les valeurs propres de Am 2. Déterminer suivant les valeurs de A−1 m . 3. Lorsque Am 213 et une base de vecteurs propres. m le rang de Am . Déterminer lorsque cela est possible n'est pas inversible déterminer le noyau et l'image de Exercice 1598 Am . Soit A ∈ On (R). Montrer que si −1 n'est pas valeur propre de A, alors il existe Q antisymétrique (i.e. t Q = −Q) telle que A = (I +Q)−1 (I −Q) = (I −Q)(I +Q)−1 A ∈ SOn (R). Réciproque ? une matrice et qu'on a Exercice 1599 si et λ est valeur λ 6= 0). propre Exercice 1600 n sur K=R E un K-espace vectoriel de dimension nie et f, g ∈ L(E). Montrer que de g ◦ f alors λ est valeur propre de f ◦ g (on distinguera les cas λ = 0 Soient 1. Soient ou C, f et g deux endomorphisme s d'un espace vectoriel E de dimension ayant chacun n valeurs propres f ◦ g = g ◦ f ⇐⇒ f 2. Supposons maintenant que qu'un espace vectoriel de f est F et g distinctes dans K. Montrer que ont les mêmes valeurs propres . K = C et que f ◦ g = g ◦ f . Si u est un endomorphisme on dit u−stable si u(F ) ⊂ F . Montrer que tout sous-espace propre est g−stable. Remarque : On peut montrer par récurrence sur f et g . à 3. Considérons f et g n qu'il existe un vecteur propre commun On admettra ce résultat. deux endomorphismes de R3 dont les matrices dans la base canonique sont respectivement 1 0 0 M = 0 0 −1 0 1 2 Vérier que Déterminer Exercice 1601 matrice 0 1 1 N = −1 1 −1 1 1 3 f ◦ g = g ◦ f et déterminer les sous-espaces propres de M et N . 3 une base de R dans laquelle les matrices de f et g sont diagonales. Soient A ∈ M4 (R) et B ∈ M3 (R). Soit f l'endomorphisme associé à la A. 5 3 −1 3 0 −1 1 2 A= 0 2 1 2 0 0 0 1 1. et Uniquement propre de A, Exercice 1603 5 3 −1 B = 0 −1 1 0 2 1 A, trouver f −stables. en examinant la matrice puis deux sous-espaces 2. Que représente la matrice Exercice 1602 Soit On note a0 = det(u) mêmes valeurs propres. u et v et un vecteur B? u ∈ End(E). Soient deux valeurs propres χu = (−1)n X n + an−1 X n−1 + · · · + a0 . et Montrer que an−1 = (−1)n−1 tr(u) deux endomorphismes de E. Montrer que u◦v et v◦u ont les 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation 214 Exercice 1604 Soient u et v deux endomorphismes de E qui commutent, c'est à dire tels que u ◦ v = v ◦ u. On suppose que v admet n valeurs propres distinctes. Montrer qu'il existe une base de E , formée de vecteurs propres communs à u et à v . n En déduire qu'il existe (a0 , . . . , an−1 ) ∈ K tel que u = a0 id + a1 v + · · · + an−1 v n−1 Exercice 1605 On considère les matrices suivantes : 1 0 0 −1 −1 −1 0 1 A= −2 0 0 2 0 −1 0 0 1 0 0 −1 −1 −1 0 1 B= −1 −1 1 3 −1 0 −1 −1 0 −1 0 0 0 0 0 0 C= 1 1 1 1 −1 0 −1 −1 En eectuant le moins de calculs possible, 1. montrer que et déterminer les {0} ⊂ Ker A ⊂ Ker A2 ⊂ Ker A3 = R4 2 dimensions respectives de Ker A et Ker A , 2. déterminer un vecteur e1 R4 = Ker A2 ⊕ Vect(e1 ), tel que 3. montrer que (e1 , Ae1 , A2 e1 ) est une famille libre, 4. montrer que Ae1 ∈ Ker A2 , et que 5. montrer que A2 e1 ∈ Ker A Ker A2 = Ker A ⊕ Vect(Ae1 ), et déterminer un vecteur e2 tel que Ker A = Vect(A2 e1 ) ⊕ Vect(e2 ), 6. montrer que 7. Soit −1 P P la AP . (e1 , Ae1 , A2 e1 , e2 ) R4 . matrice de passage de la base canonique à la base Adapter ce travail à l'étude de Exercice 1606 est une base de Soit J B (A2 e1 , Ae1 , e1 , e2 ). C et la matrice 1 ··· 1 . . J = ... . 1 ··· 1 . 1. Trouver une relation entre J J 2. et 2. En déduire les valeurs propres de J et calculer leurs multiplicités. 3. Donner le polynôme caractéristique de Exercice 1607 Soient A et B J. deux matrices de Mn (R) telles que AB − BA = A Le but de cet exercice est de montrer que A est nilpotente, c'est à dire ∃k ∈ N, Ak = 0. On note E l'espace vectoriel Mn (R) et on considère l'application : ψ 1. Montrer que ψ est linéaire de 2. Montrer par récurrence que : E E → E M 7→ M B − BM dans E. ∀k ∈ N ψ(Ak ) = kAk . Caluler 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation ∀k ∈ N, Ak 6= 0. 3. On suppose que Montrer que ψ 215 a une innité de valeurs propres. 4. Conclure. Exercice 1608 ractéristique de Exercice 1609 non nuls de E M Soit M. 1 1 0 M = −1 0 0 . 2 0 −1 la matrice suivante : En déduire Calculer le polynôme ca- M −1 . f un endomorphisme de E = Cn . Soit π1 , ..., πN des endomorphismes tous λ1 , ..., λN N nombres complexes distincts. On suppose que : Soit et ∀m ∈ N f m = N X λm k πk . k=1 P P (f ) = N k=1 P (λk )πk Q Q = 16k6N (X − λk ) et ∀P ∈ C[X], 1. Montrer que On considère le polynôme nômes suivants : Y Qp = (X − λk ) pour chaque Q̃p = et 16k6N k6=p 2. Calculer Q(f ). Q̃p (f ) = πp . 4. Montrer que On note f ◦ πp . Ep Vérier alors que En déduire que Im πp ⊂ Ep . πp ◦ πq = 7. En déduire que 0 si p 6= q πp si p = q Sp(f ) = {λ1 , ..., λN }. λp . x ∈ Ep , Réciproquement, pour (on calculera par exemple En déduire que Exercice 1610 1 Qp Qp (λp ) f? l'espace propre associé à la valeur propre 6. Montrer que q 6= p les poly- Sp(f ) ⊂ {λ1 , ..., λN } 3. Montrer que 5. Calculer Qu'en déduit-on pour p ∈ {1, ..., N } πq ◦ f (x) x ∈ Ker πq pour puis que x = πp (x). montrer que de deux façons diérentes) Ep ⊂ Im πp . Im πp = Ep et que Ker πp = L q6=p Eq . Décrire géométriquement πp . On considère l'application suivante : Rn [X] → Rn [X] P 7→ (X 2 − 1)P 0 − 2(nX + a)P f: Vérier que cette application est bien dénie. Déterminer ses valeurs propres, et les espaces propres associés. Exercice 1611 n Soit E un espace vectoriel de dimension valeurs propres distinctes 2. (a) Soit v u Com = {v ∈ L(E, E)/uv = vu} des endomorphismes de E qui est un espace vectoriel. un élément de à dire que si ayant {λ1 , ..., λn }. 1. Montrer que l'ensemble commutent avec n et u un endomorphisme de E Eλ Com. Montrer que est un espace propre de v u u (c'est on a ∀x ∈ préserve les espaces propres de associé à la valeur propre λ, Eλ , v(x) ∈ Eλ ). (b) Donner la dimension des espaces propres de propre de u u et montrer que si alors c'est aussi un vecteur propre de v. x est un vecteur 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation 216 (c) A l'aide d'une base convenablement choisie, décrire tous les éléments de montrer que 3. Montrer que Com est de dimension Com, et n. Vect(id, u, u2 , ..., un−1 ) ⊂ Com. 4. On veut maintenant étudier l'indépendance linéaire de la famille Pn i cela, on considère n réels α0 , ..., αn−1 tels que i=0 αi u = 0. {id, u, u2 , ..., un−1 }. Pour (αi ) sont solution du système : α0 + α1 λ1 + α2 λ21 + ... + αn−1 λn−1 = 0 1 α0 + α1 λ2 + α2 λ2 + ... + αn−1 λn−1 = 0 2 2 (∗) . . . . . . . . . . . . . . . α + α λ + α λ2 + ... + α λn−1 = 0 0 1 n 2 n n−1 n (a) Montrer que les (b) 1 λ1 λ2 ... λn−1 1 1 1 λ2 λ2 ... λn−1 Q 2 2 On rappel que : . (λj − λi ). En déduire l'ensemble des . . . = . . .. .. . . 16i<j6n 1 λn λ2n ... λn−1 n solutions du système (∗) et conclure. 5. Montrer que Com = Vect(id, u, u2 , ..., un−1 ). [Exercice corrigé] Exercice 1612 34.2 Diagonalisation e1 , e2 , e3 formant une base de R3 . On note T T (e1 ) = T (e3 ) = e3 et T (e2 ) = −e1 + e2 + e3 . Soient trois vecteurs linéaire dénie par 1. Déterminer le noyau de cette application linéaire. Donner la matrice A de T l'application dans la base donnée. f1 = e1 − e3 , f2 = e1 − e2 , f3 = −e1 + e2 + e3 . Calculer e1 , e2 , e3 f1 , f2 , f3 . Les vecteurs f1 , f2 , f3 forment-ils une base de R3 ? 2. On pose 3. Calculer T (f1 ), T (f2 ), T (f3 ) en fonction de f1 , f2 , f3 . Écrire la matrice B en fonction de de T dans cette nouvelle base. 4. 1 1 −1 0 −1 1 . On pose P = −1 0 1 −1 relation relie A, B, P et P ? Vérier que P est inversible et calculer P −1 . Quelle Exercice 1613 Soit E un espace vectoriel de dimension 3 et de base (e1 , e2 , e3 ). On désigne IE l'application identité de E . Soit f une application linéaire de E dans E telle que f (e1 ) = 2e2 + 3e3 , f (e2 ) = 2e1 − 5e2 − 8e3 , f (e3 ) = −e1 + 4e2 + 6e3 . par 1. Donner la matrice de f dans la base (e1 , e2 , e3 ). 2. Donner la dimension et une base de Ker(f − IE ). 3. Donner la dimension et une base de Ker(f 2 + IE ). 4. Montrer que la reunion des bases précédentes constitue une base de E. Quelle est la 2 matrice de f dans cette nouvelle base ? Et celle de f ? Exercice 1614 dans E. Soit E un espace vectoriel de dimension n et f une application linéaire de E 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation f2 = 0 217 Imf ⊂ Kerf . Quelle condition vérie f 2 = 0. 2. Soit F un supplémentaire de Kerf dans E et soit (e1 , . . . , er ) une base de F . Montrer que la famille des vecteurs (e1 , . . . , er , f (e1 ), . . . , f (er )) est libre. Montrer comment la compléter si nécessaire par des vecteurs de Kerf pour obtenir une base de E . Quelle est la matrice de f dans cette base ? 3. Sous quelle condition nécessaire et susante a-t-on Imf = Kerf ? 3 3 4. Exemple. Soit f une application linéaire de R dans R de matrice dans la base canonique 1 0 1 M (f ) = 2 0 2 . Montrer que f 2 = 0. Déterminer une nouvelle base dans −1 0 −1 laquelle la matrice de f a la forme indiquée dans la question 2). 1 4 Soit A = . Trouver les valeurs propres de A et les sous-espaces 2 3 −1 propres correspondant. En déduire une matrice inversible P telle que P AP soit diagonale. 4 1 −1 2 5 −2 . Diagonaliser A. Soit A = 1 1 2 1 1 1 Soit A = 1 1 1 . Trouver, sans calculer le polynôme caractéristique, 1 1 1 les valeurs propres de A. Cette matrice est-elle diagonalisable ? 1. Montrer que la condition alors le rang de f? est équivalente à On suppose dans la suite que Exercice 1615 Exercice 1616 Exercice 1617 Exercice 1618 On considère les matrices suivantes 3 1 1 1 2 2 1 1 0 A = 2 4 2 B = 1 2 −1 C = 0 1 0 1 1 3 −1 1 4 0 0 1 Ces matrices sont-elles diagonalisables ? Si oui, les réduire. Exercice 1619 Soit n un entier strictement supérieur à 1. Soit A une matrice n × n telle An = 0 et An−1 6= 0. Soit x0 un vecteur de Rn tel que An−1 x0 6= 0. Montrer que n (x0 , Ax0 , A2 x0 , · · · , An−1 x0 ) est une base de R. Comment s'écrit la matrice A dans cette base ? 2 1 2 −1 −1 −1 . Calculer A3 et donner une base de R3 dans Application : on pose A = −1 0 −1 laquelle A a une forme simple. que Exercice 1620 On considère la matrice 3 2 1 M = −1 0 −1 −1 −1 1 Est-elle diagonalisable ? Justier. Écrire alors Exercice 1621 base canonique T l'application (e1 , e2 , e3 ) de R3 : Soit M linéaire de sous une forme plus simple. R3 dans 1 2 0 A = 1 3 −1. 1 −1 3 R3 dénie par sa matrice A dans la 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation 1. Donner un base de Ker 2. T et ImT . (a) Calculer le polynôme caractéristique de T (b) Justier, sans calcul, que blable à A T, soit diagonalisable et écrire une matrice diagonale sem- R3 formée de vecteurs propres de f1 = −2e1 + e2 + e3 , f2 = e1 + e2 + e3 et (f1 , f2 , f3 ) est une base (e1 , e2 , e3 ) à la base (f1 , f2 , f3 ). R3 (a) Justier que base (b) Calculer 4. Quelle relation relie f3 = 2e1 + 3e2 − e3 D de T A3 , D 3 , P dans la base et P −1 ? et écrire la matrice (f1 , f2 , f3 ) En déduire 3 −3 −4 −1 0 2 0 −1 2 −4 −3 0 0 2 0 −1 2 −1 1 1 0 −1 2 −2 1 Pour quelles valeurs de Soit u u . 1 0 0 1 1 −1 2 −1 1 3 −1 −1 (a, b, c) ∈ C2 0 1 1 3 la matrice 3 4 0 0 1 0 A = 0 0 −1 −1 0 0 a 1 0 0 7 −14 7 −15 3 −4 2 −3 1 0 b 2 est-elle 2 c 0 2 A. R2 [X] → R2 [X] P 7→ (2X + 1)P − (X 2 − 1)P 0 est bien dénie et linéaire. Déterminer les valeurs propres de possible, diagonaliser Exercice 1625 de passage de la l'application suivante : u: Montrer que P R3 . A3 . diagonalisable ? On ne cherchera pas à réduire explicitement Exercice 1624 trois vecteurs de Lorsque c'est possible, diagonaliser les matrices suivantes : Exercice 1623 de T. P −1 . (c) Ecrire la matrice Exercice 1622 puis ses valeurs propres. . (c) Calculer une base de 3. Soient 218 u, et, si c'est u. A ∈ Mn (R). Montrer que si λ est une valeur propre complexe de A, alors λ̄ est aussi une valeur propre de A. De même, montrer que si x est un vecteur propre complexe de A, alors x̄ (où x̄ désigne le vecteur dont les composantes sont les conjuguées des composantes de x) est aussi un vecteur propre complexe de A. −1 1 0 −1 1 . Diagonaliser A = 0 1 0 −1 t 1 ··· 1 . .. . . . 1 t Soit At la matrice At = . Sans calculer le polynôme carac. . . .. .. . . 1 1 ··· 1 t téristique de At , montrer que (t − 1) est valeur propre. Déterminer l'espace propre associé. Que dire de la multiplicité de la valeur propre (t − 1) ? En déduire le spectre de At . At est-elle Exercice 1626 diagonalisable ? Soit 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation Exercice 1627 Pour quelles valeurs de sables ? a, b et c les matrices suivantes sont-elles diagonali- 1 a 1 0 1 b 0 0 c Exercice 1628 à dire tels que (resp. de v ), et 0 0 a 0 0 b a b c Soient u et v deux endomorphismes diagonalisables de E , qui commutent (c'est u ◦ v = v ◦ u). On note λ1 , . . . , λp (resp. µ1 , . . . , µq ) les valeurs propres de u F1 , . . . , Fp les espaces propres associés (resp. G1 , . . . , Gq ). 1. Montrer que chaque Gj (resp. Hij = Fi ∩ Gj . (Hij )16j6q . 2. On pose espaces 219 Soit Fi ) est stable par u (resp. v ) (c'est à dire que u(Gj ) ⊂ Gj ). i ∈ {1, . . . , p}. Montrer que Fi est la somme directe des 3. En déduire l'énoncé suivant : Lorsque deux endomorphismes diagonalisables mutent, il existe une base formée de vecteurs propres communs à termes, u Exercice 1629 v et u et à v u et v com- (en d'autres sont diagonalisables simultanément dans la même base). Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables, triangularisables ? Si oui, les réduire. 3 −1 1 A1 = 2 0 1 1 −1 2 Exercice 1630 Exercice 1631 f Soit f: 3 2 −2 A2 = −1 0 1 1 1 0 P (f ) 13 −5 −2 A3 = −2 7 −8 −5 4 7 P0 E et P un est diagonalisable. un polynôme de Rn [X], et f l'application suivante : Rn [X] → Rn [X] P 7→ R = reste de la division euclidienne de A l'aide d'un polynôme annulateur de Exercice 1632 un endomorphisme diagonalisable d'un espace vectoriel polynôme. Montrer que Soit Soit α et β f, montrer que deux réels, et A f P par P0 est diagonalisable. la matrice suivante : 1 −α −α 1 1 − β α α − 1 −β A= β −α 1 − α 1 + β 0 α α 0 α et β , A est-elle diagonalisable ? β = 0. Vérier que A(A − I) = 0. En A quelle condition sur On suppose α=0 Exercice 1633 sur et déduire An et (A + I)−1 . Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables, triangularisables, sur C? Lorsqu'elles sont diagonalisables, donner une matrice diagonale semblable. 3 1 A= 2 1 2 −1 −2 3 −1 −1 2 0 −2 2 −1 0 Réduire explicitement A et C. 1 2 −1 1 1 1 1 −1 B= 3 −4 5 −3 0 0 0 2 −1 0 1 C = 1 −1 0 −4 2 2 R et 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation Exercice 1634 nie n, tel que On considère un endomorphisme f2 f 1. On suppose que et d'un espace vectoriel C E de dimension est diagonalisable. Le but de cet exercice est de démontrer que : f A, f 220 E1 , ..., Er ⇔ Ker f = Ker f 2 est diagonalisable est diagonalisable. On note α1 , ..., αr les valeurs propres (distinctes) de les espaces propres associés. (a) Montrer que si Ker f = {0} alors Ker f 2 = {0}. Ker f 6= {0}. On note αα1 , ..., ααr les autres valeurs f , et E0 , ..., Er ses espaces propres. En utilisant que E = E0 ⊕E1 ⊕...⊕Er , 2 2 que si f (x) = 0 alors f (x) = 0. En déduire que Ker f = Ker f . (b) On suppose maintenant que propres de montrer 2. On suppose que Ker f = Ker f 2 . (a) Montrer que si i. Soit µ est une valeur propre de f, alors µ2 est une valeur propre de f 2. λ une valeur propre non nulle de f 2 , et µ et −µ ses deux racines complexes. Montrer que Ker(f − µid) ⊂ Ker(f 2 − λid) et que Ker(f + µid) ⊂ Ker(f 2 − λid). ii. Montrer que Ker(f 2 − λid) = Ker(f − µid) ⊕ Ker(f + µid) (remarquer que ∀y ∈ Ker f 2 y = (b) Montrer (avec soin) que Exercice 1635 f 1 ((f 2µ + µid)(y) − (f − µid)(y))). est diagonalisable. La matrice suivante est-elle diagonalisable, triangularisable ? Eectuer expli- citement la réduction. 3 2 4 A = −1 3 −1 −2 −1 −3 [Exercice corrigé] Exercice 1636 Soit J = polynôme annulateur de A, 1 1 2 2 1 1 2 2 et A = montrer que A 0 J J 0 . Calculer A, A, φA : φA A l'aide d'un puis donner les valeurs valeurs propres elles mêmes ainsi que On considère une matrice 1. Montrer que A3 . donner un ensemble ni contenant leurs multiplicités. En déduire le polynôme caractéristique de Exercice 1637 puis est diagonalisable. Sans chercher à calculer le polynôme caractéristique de toutes les valeurs propres de A2 , A ∈ Mnn (C) A. [Exercice corrigé] et l'application φA dénie par : Mnn (C) → Mnn (C) B 7→ AB est linéaire. Le but de l'exercice est de montrer que φA est diagonalisable si et seulement si A est diagonalisable. φ2A (B), P (φA ) = φP (A) . 2. Calculer φkA (B) pour k ∈ N. En déduire que si P est un polynôme, alors P est un polynôme annulateur de A si et seulement si P φA . 3. En déduire que annulateur de puis est un polynôme 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation φA 4. Montrer que Exercice 1638 n A est diagonalisable si et seulement si 221 A (a1 , ..., an ) ∈ Cn nombres complexes l'est. avec a2 6= 0, on associe la matrice a1 a2 · · · an a2 An = . . . . an 0 An . 1. Quel est le rang de Qu'en déduit-on pour le polynôme caractéristique 2. Calculer χ2 , χ3 . 3. On pose bn = a22 + · · · + a2n . 4. Si bn = 0, An 5. Si bn 6= 0, Exercice 1639 Par récurrence, montrer que χn de An ? χn = (−X)n−2 (X 2 − a1 X − bn ). est-elle diagonalisable ? à quelle condition Soit A An la matrice est-elle diagonalisable ? 1 −1 −1 A = −1 1 −1. −1 −1 1 Calculer t A. La matrice A est-elle diagonalisable ? Trouver une matrice Exercice 1640 que up = 0 Soit orthogonale telle que E un espace vectoriel de dimension nie, et p. Quelles n que u = 0. pour un certain entier est-il diagonalisable ? Montrer Exercice 1641 P −1 AP P soit diagonale. u un endomorphisme de E tel u. A quelle condition u sont les valeurs propres de Déterminer les valeurs propres des matrices suivantes. Sont-elles diagonali- sables, triangularisables ? 3 0 0 A = 2 2 0 1 1 1 B, A l'aide du polynôme caractéristique de [Exercice corrigé] Exercice 1642 1. Calculer Soit t A. A la matrice La matrice 2. Diagonaliser A. 3. Diagonaliser A A 2 −2 1 B = 3 −3 1 −1 2 0 calculer B −1 . 1 −1 −1 A = −1 1 −1. −1 −1 1 est-elle diagonalisable ? dans une base orthonormée (pour le produit scalaire usuel de R3 ). [Exercice corrigé] Exercice 1643 Dans l'espace vectoriel u : 1. Ecrire la matrice 2. R3 [X], on considère l'application linéaire suivante : R3 [X] → R3 [X] P 7→ P (0)X 3 + P 0 (0)X 2 + 12 P 00 (0)X + 16 P 000 (0) A de u dans la base canonique. Calculer A2 . u est-elle diagonalisable ? Si oui, donner une base de R3 [X] formée de vecteurs propres de u. 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation Exercice 1644 et l'application Tα suivante : R[X] → R[X] P 7→ X(X − 1)P 00 + (1 + αX)P 0 Tα : n > 0, la restriction de Tα 1. Montrer que pour tout entier de α On considère un réel 222 à Rn [X] déni un endomorphisme Rn [X]. n = 3. 2 3 (a) Ecrire la matrice de Tα dans la base (1, X, X , x ). (b) Déterminer les valeurs propores de Tα . On les note λ0 , λ1 , λ2 , λ3 . (c) Déterminer les valeurs de α pour lesquelles Tα a des valeurs propres multiples. (d) Donner un vecteur propre de Tα pour chaque valeur propre, lorsque α = −1, puis α = −4. L'endomorphisme T−4 est-il diagonalisable ? On suppose maintenant n > 3. 2 n (a) Ecrire la matrice de Tα dans la base (1, X, X , ..., X ). (b) Déterminer les valeurs propores de Tα . On les note λ0 , λ1 , ..., λn . (c) Déterminer les valeurs de α pour lesquelles Tα a des valeurs propres multiples. Dans 2. On suppose pour cette question que 3. chaque cas, donner la liste des valeurs propres avec leurs multiplicités Ker Tα et de Im Tα lorsque α ∈ / {1 − n, ..., −1, 0}. α = −1, puis α = 0. L'endomorphisme T0 est-il diagonali- (d) Déterminer la dimension de Ker Tα (e) Déterminer pour sable ? α = p − 1 avec p ∈ {1, ..., n}, donner un polynôme P de degré inférieur ou tel que Tα (P ) = 0. En déduire Ker Tα . Préciser sa dimension. λk une valeur propre simple de Tα . Donner un vecteur propre de Tα associé à (f ) Lorsque n égal à (g) Soit λk . Exercice 1645 f Exercice 1646 ment si Soient Rn f∈ euclidien, est une symétrie orthogonale. n . Montrer que f est diagonalisable si et seule- Diagonaliser en base orthonormale les matrices suivantes : 0 0 a1 .. . . . A= . 0 ... a1 . . . . . . . . . 0 an−1 an Peut-on déterminer a, b an−1 tels que Montrer que si Soit f B ... Exercice 1647 Exercice 1648 O (R) a b , ai ∈ R; B = b .. . .. . .. . .. . b , a, b ∈ R. b a soit la matrice d'un produit scalaire ? A est une matrice symétrique réelle, alors A + iI un endomorphisme de C 3 est inversible. dont la matrice par rapport à la base cano- nique est : 2 −1 1 M = −1 k 1 , 1 1 2 où k ∈ C. (a) Déterminer, suivant les valeurs de k, la dimension du noyau de f . (b) Montrer que M admet une valeur propre réelle entière indépendante de k, et calculer toutes les valeurs propres de (c) M. Indiquer toutes les valeurs de Pour quelles valeurs de ces k k pour lesquelles on obtient des valeurs propres multiples. la matrice M est-elle semblable à une matrice diagonale ? 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation Exercice 1649 1. Montrer que 2. Calculer sur A ∈ Mn (R) Soit n est pair, 223 A2 = −I. telle que n = 2p. SpR (A) et montrer SpC (A) = {i, −i}. Pour quelle raison A est elle diagonalisable C? {y1 , . . . yk } est une base de Ei , alors {y1 , . . . yk } est une base de E−i . Quelle valeur de k ? 3. Montrer que si est donc la A 4. Démontrer que chacun des blocs diagonaux est Exercice 1650 M n (R)) à une 0 −1 . (on pourra 1 0 est semblable (dans M Soient N ∈ Mn (K). et On note matrice diagonale par blocs dont utiliser la question 3.) ϕM ∈ L(Mn (K)) l'application N 7→ M N − N M. 1. Soient A= 3 −4 2 −3 et B= 1 2 . 0 1 Diagonaliser A et montrer que B n'est pas diago- nalisable. N est un vecteur propre associé à une valeur propre non nulle λ de ϕM k k k est nilpotente. (on pourra établir que pour tout k ∈ N : M N − N M = kλN .) 2. Montrer que si alors N 3. Montrer que l'identité n'appartient pas à l'image de 4. Soit 6. Etablir la réciproque lorsque Exercice 1651 lorsque ϕM . (utiliser la trace.) 1 0 . Diagonaliser ϕD puis ϕA . Montrer que ϕB 0 −1 que si M est diagonalisable, ϕM est diagonalisable. D= 5. Montrer Soit M n'est pas diagonalisable. a au moins une valeur propre. E un K-espace vectoriel. Une application p ∈ L(E) est nommée projecteur p2 = p. 1. Montrer que si p est un projecteur 1−p est un projecteur. Montrer que Im (p)⊕Ker(p) = E. K = R. 2. On suppose que Soient p et q deux projecteurs tels que p+q soit aussi un projecteur. Montrer que : (a) pq = qp = 0. (b) Im (p + q) = Im(p) + Im(q). (c) Ker (p + q) = Ker(p) ∩ Ker(q). On suppose désormais E de dimension nie et K = R. 3. Montrer que tout projecteur est diagonalisable et que deux projecteurs sont semblables si et seulement si ils ont même trace. 4. Montrer que toute matrice diagonalisable est combinaison linéaire de projecteurs. Exercice 1652 note E un K-espace vectoriel de dimension nie, P ∈ K[X] et u ∈ L(E). On P (Sp(u)) = {P (λ); λ ∈ Sp(u)}. Soient 1. On suppose que u est diagonalisable. Montrer que 2. Montrer, dans le cas général, 3. Lorsque P (Sp(u)) = Sp(P (u)). P (Sp(u)) ⊂ Sp(P (u)). K = C montrer que Sp(P (u)) ⊂ P (Sp(u)). Ce résultat est-il vrai lorsque K = R ? Exercice 1653 Soit E diagonalisable. Montrer K-espace vectoriel de dimension nie et f ∈ L(E) telle que f 2 2 que f est diagonalisable si et seulement si Ker (f ) = Ker (f ). un soit 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation Exercice 1654 {e1 , e2 , e3 } de Soit f ∈ L(R3 ) 224 déterminée par sa matrice 1 1 1 M = 1 1 1 −1 1 1 dans une base R3 . 1. Montrer que M est diagonalisable. f 2. Montrer que la restriction de a tout sous-espace stable est diagonalisable. R3 3. En déduire tous les sous-espaces de Exercice 1655 ϕ Exercice 1656 Soit M ∈ Mn (K) et M est diagonalisable si et seulement Soit E un K-espace f. stables par ϕM ∈ L(Mn (K)) l'application N 7→ M N . Montrer que si M est diagonalisable. (utiliser le polynôme minimal.) f ∈ L(E) vectoriel de dimension nie et diagonalisable. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes : {id, f, f 2 , . . . , f n−1 } est libre. 2 n−1 (ii) Il existe x ∈ E : {x, f (x), f (x), . . . , f (x)} (iii) Les valeurs propres de f sont simples. (i) La famille Exercice 1657 Soit ρ l'application de reste de la division euclidienne de 1. Montrer que ρ 2. Montrer que ρ2 = ρ. P engendre R4 [X] dans (X 2 − 1). E. lui-même qui à un polynôme En déduire que Soit f ρ est diagonalisable. ρ. R3 , dont la matrice dans la base canonique {e1 , e2 , e3 } 3 2 −2 A = −1 0 1 1 1 0 l'endomorphisme de est 1. Calculer les valeurs propores de 2. Calculer associe le est linéaire. 3. Déterminer (de préférence sans calcul) une base de vecteurs propres pour Exercice 1658 P par (A − I)2 . En déduire A. An , L'endomorphisme f est-il diagonalisable ? en utilisant la formule du binôme de Newton. 2 P (X) = (X − 1) et Q ∈ R[X]. Exprimer le reste de la division euclidienne de Q 0 0 par P en fonction de Q(1) et Q (1), où Q est le polynôme dérivé de Q. En remarquant que P (A) = 0 (on dit alors que P est un polynôme annulateur de A) et n en utilisant le résultat précédent avec un choix judicieux du polynôme Q, retrouver A . 3. Soient R3 par l'endomorphisme (A−I) est un sous-espace de dimension 1, dont on désignera une base par ε2 . Déterminer ensuite un vecteur ε3 tel que f (ε3 ) = ε2 +ε3 . Soit enn ε1 , un vecteur propre de f , non colinéaire à ε2 . Ecrire Ã, la matrice de f dans −1 n la base {ε1 , ε2 , ε3 }, ainsi que la matrice de passage P et son inverse P . Retrouver A . 4. Montrer que l'image de Exercice 1659 f Exercice 1660 trer que Soit f un automorphisme d'un est diagonalisable si et seulement si 2 n, B = (e1 , ..., en ) E vectoriel K désigne ou R est une base xée de E. 1. Quels sont les valeurs propres de l'endomorphisme nul de 2. On suppose que la matrice de (a) 2 est-il valeur propre de f f? dans B est de dimension nie. Mon- est diagonalisable. Les questions sont indépendantes. vectoriel de dimension nie de f C-espace M= E? 3 2 4 −1 3 −1 −2 −1 −3 . E C, E est un K -espace f un endomorphisme et 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation 225 2e1 + e2 + e3 est-il un vecteur propre de f ? vecteur de E ne peut-il être vecteur propre relativement (b) Le vecteur 3. Pourquoi un à deux valeurs propres distinctes ? 4. (a) Est-il vrai que si de f alors λ λ est une valeur propre de est racine de λ est une racine d'un valeur propre de f ? 2 Montrer que si f − 2f + IdE = 0 alors 1 est P est un polynôme annulateur polynôme annulateur de alors λ est une de E α tel que est bijectif. n = 2 tel que la somme de deux vecteurs propres de f n'est pas un vecteur propre de f . On suppose que E = E1 ⊕ E2 et que si x ∈ E s'écrit x1 + x2 avec x1 ∈ E1 et x2 ∈ E2 alors f (x) = 2x1 − 3x2 . 7. Donner un exemple d'endomorphisme f f. f − αIdE f valeur propre de 6. Montrer qu'il existe toujours au moins un scalaire 8. et si P? (b) Est-il vrai que si 5. f avec (a) Quel résultat assure l'existence d'un tel endomorphisme ? f (b) Montrer que 9. La matrice est diagonalisable. 1 0 1 0 1 0 0 0 1 M= 10. Si l' endomorphisme f est-elle diagonalisable ? admet 0 pour valeur propre et est diagonalisable, que peut-on dire de la dimension du noyau de Exercice 1661 f? Étudier le caractère diagonalisable des matrices suivantes et le cas échéant, les diagonaliser : 1. A= 2. B= 3. C= −2 1 1 8 1 −5 ∈ M3 (R), 4 3 −3 ! 1 −1 1 0 1 0 0 1 1 0 0 −1 2 0 1 ∈ M5 (R), 0 0 0 1 −2 2 −3 0 0 0 0 1 0 0 1 k 1 1 ∈ M4 (C), k ∈ C. 0 1 0 0 0 1 0 0 Exercice 1662 Soient A ∈ Mn (K) telle que tr (A) 6= 0 et f : Mn (K) → Mn (K), M 7→ tr(A)M − tr(M )A. 1. Montrer que 2. Montrer que de f est un endomorphisme de Mn (K). T = {M ∈ Mn (K) : tr(M ) = 0} et vect (A) 3. En déduire que Exercice 1663 Exercice 1664 f est diagonalisable et écrire la matrice réduite de 2. f. Montrer que si le polynôme minimal d'un endomorphisme vectoriel de dimension nie admet une racine 1. sont des sous-espaces propres f. λ∈K alors λ d'un est valeur propre de Étudier le caractère diagonalisable des matrices suivantes 3 2 4 A = −1 3 −1 ∈ M3 (R), −2 −1 −3 0 ... 0 1 .. . . . . . . B= . ∈ Mn (R), n > 2, 0 ... 0 1 1 ... 1 0 f f. K -espace 34 Réduction d'endomorphismes : diagonalisation Exercice 1665 de rang E Soient un K -espace 226 n vectoriel de dimension f et E un endomorphisme de 1. 1. Montrer que si f est diagonalisable alors tr (f ) 2. Montrer qu'il existe λ∈K 6= 0. tel que le polynôme cararactéristique de f s'écrive χf = (−1)n X n−1 (X − λ). 3. f (a) Montrer que est diagonalisable si et seulement si tr (f ) A= (b) Réduire sans calcul la matrice 1 1 −1 −2 −2 2 1 1 −1 6= 0. ∈ M3 (R) et donner sans calcul les sous-espaces vectoriels propres. Exercice 1666 1. Soit Soient les matrices Y ∈ M3 (R) Y (b) En déduire que 2. A (a) Montrer que 1. Montrer que si 2. Soit E Soient f D Y est diagonale puis déterminer un X ∈ M3 (R) C-espace 1. Calculer de l'équation 2 ker(f − µ f 2 2 n et f un endomorphisme de est diagonalisable et rg (f ) IdE ) E. 2 = rg(f ). = ker(f − µIdE ) ⊕ ker(f + µIdE ). ker(f ) = ker(f 2 ). f2 est diagonalisable. Montrer que est diagonalisable. A= O −In In 0 La matrice A est-elle diagonalisable ? On considère la matrice par blocs f A. E On désigne par ∈ M2n (C). l'espace vectoriel des polynôme s à coecients réels, et par le sous-espace des polynôme s de degré au plus 1. Montrer que pour tout linéaire de E dans 2. On considère ∆2 . X 2 = A. A2 . Exercice 1669 de ∈ M3 (R). Y. vectoriel de dimension 2. Rechercher les éléments propres de En , = rg(f 2 ). (b) On suppose en outre que Exercice 1668 4 0 0 0 3 0 0 0 1 est diagonalisable. Montrer que 3. On suppose rg (f ) (a) Montrer que commutent. est diagonalisable alors µ ∈ C \ {0}. ∈ M3 (R), D = et (b) En déduire les solutions Exercice 1667 4 0 0 2 3 0 −1 0 1 Y 2 = D. telle que (a) Montrer que A= ∆2 , E. x R, ∆P (x) = (x + 1)P 0 (x) + 2P (x) dénit une est le degré de ∆P lorsque P appartient à En ? dans Quel ∆ la restriction de L'endomorphisme n. ∆2 au sous-espace E2 . application Déterminer les valeurs propres est-il diagonalisable ? Est-ce que ∆2 est un isomorphisme ? 3. En utilisant la dénition des valeurs propres, calculer les valeurs propres et les polynôme s propres de Exercice 1670 u A = (αi,j ) phisme de où ∆. a = (a1 , a2 , . . . , an ) de Rn , on considère l'endomorbase canonique {eij , i, j = 1, 2, . . . , n} est la matrice Pour tout élément non nul n R dont la matrice αi,j = ai aj . dans la 1. Déterminer le noyau et l'image de u. 2. En déduire les sous-espaces propres de morphisme u u. est-il diagonalisable ? 3. Quel est le polynôme caractéristique de u? Déterminer les valeurs propres de u. L'endo- 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions Exercice 1671 Soit B une matrice diagonalisable de 227 Mn (R). On dénit son rayon spectral par ρ(B) = max {|λ| 1. Montrer que λ avec est une valeur propre limk−→+∞ B k = 0. 2. En déduire que I −B est inversible et que +∞ X (I − B)−1 = Exercice 1672 (Endomorphisme diagonalisable de R ) E = R2 dont la matrice représentative A = [a]ee Bk. k=0 2 de B} . de a . On considère l'endomorphisme e dans la base canonique Calculer la trace, le déterminant, le polynôme caractéristique et le spectre de f = (f~1 , f~2 ) est 7 −10 5 −8 a. Quel théorème Choisir ensuite f du cours garantit l'existence d'une base de vecteurs propres ? e f ~1 et f~2 , en prenant des unités telle que [idE ]f et [idE ]e soient à coecients entiers. Dessiner f d'axes assez petites. Dessiner quelques vecteurs ~ x et leurs images a(~x) à l'aide de f . Trouver deux matrices P et A = P DP −1 . Calculer [a50 ]ff , [Exercice corrigé] D carrées d'ordre 2 telles que D soit 1 2n [a50 ]ee et A50 . Calculer limn∞ 32n a . Exercice 1673 (Endomorphisme d'un espace de matrices) diagonale, Soit K P inversible et un corps commutatif F = Mn (K) l'espace vectoriel sur K des matrices carrées d'ordre n à Si i et j sont des entiers compris entre 1 et n, on note par Fij l'élément de F dont le coecient (i, j) est 1 et dont les autres coecients sont nuls. Montrer que les Fij forment une base de F . Dimension de F ? Soit D dans F et diagonale. Soient α et β dans K et soit l'endomorphisme Φ de F qui à la matrice X fait correspondre la matrice Φ(X) = αXD + βDX. Calculer Φ(Fij ). Φ est il un endomorphisme diagonalisable ? Donner son polynôme caractéristique en fonction des coecients de D et de α et β . quelconque, et soit coecients dans K. [Exercice corrigé] Exercice 1674 A= 0 1 0 ··· 0 0 Soit 1 0 1 ··· 0 0 0 1 0 ··· 0 0 θ ∈]0, π[. ··· ··· ··· ··· ··· ··· 0 0 0 ··· 0 1 Si PA det B 0 0 0 ··· 1 0 ,B = A. 2 cos θ 1 0 ··· 0 0 1 2 cos θ 1 ··· 0 0 0 1 2 cos θ ··· 0 0 : ··· ··· ··· ··· ··· ··· 0 0 0 ··· 2 cos θ 1 0 0 0 ··· 1 2 cos θ det B = est le polynôme caractéristique de les valeurs propres de n sin(n+1)θ (Méthode : développer par rapport à la dernière sin θ s'annule pour n valeurs distinctes de θ de ]0, π[, et les déterminer. Montrer par récurrence que ligne). Montrer que On considère les deux matrices d'ordre A, calculer PA (−2 cos θ) et déduire de ce qui précède Montrer que les valeurs propres des matrices 2In + A et 2In − A sont strictement positives. [Exercice corrigé] 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions Exercice 1675 1 1 0 −1 2 1 1 0 1 35.1 Sous-espaces stables f de R3 y + z = 0 est-il Soit l'endomorphisme . Le plan P d'équation M = vect {(1, 1, 1)} est- canoniquement associé à la matrice stable par f? La droite 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions f? elle stable par Exercice 1676 f ∈ LR (E) soit F = Im f . Soit dimension nie et 1. f3 + f2 + f = 0 telle que (a) Montrer que F (b) Montrer que ker f ∩ Im f = {0}. λ ∈ SpR (f ) (a) Montrer que si (b) En déduire que le rang de g de alors f f F à Soient f ∈ L(E) dim(E) = n 3. Soit l'endomorphisme M3 (R). f de est un R-espace vectoriel de f. est un automorphisme de F. est pair (raisonner par l'absurde et étudier les racines g ). a ∈ E. et E 1. Montrer que le plus petit sous-espace vectoriel de Fa = vect f k (a) : k ∈ N . 2. Montrer que si E λ = 0. réelles du polynôme caractéristique de Exercice 1677 où est un sous-espace vectoriel stable par (c) En déduire que la restriction 2. 228 alors R3 contenant a et stable par Fa = vect f k (a) : k = 0, ..., n − 1 . a ∈ R3 Fa = R3 . tel que est 1 1 −1 −2 −2 2 ∈ 1 1 −1 Généraliser à un endomor- canoniquement associé à la matrice Montrer qu'il n'existe pas f A = phisme diagonalisable. Exercice 1678 phisme de G f ∈ L(E), F par f . Soient induit 1. Montrer que si P ∈ K[X] 2. En déduire que si f un sous-espace vectoriel de vérie P (f ) = 0 g stable par f et g l'endomor- P (g) = 0. alors est diagonalisable alors E est diagonalisable. 3. Application : trouver tous les sous-espaces vectoriels par l'endomorphisme 1 1 −1stables 3 R canoniquement associé à la matrice A = −2 −2 2 ∈ M3 (R). 1 1 −1 Exercice 1679 A A= diagonalisable ? Réduire 2. Même question pour Exercice 1680 Exercice 1681 (A ) p∈N Exercice 1682 3 −1 −2 et déterminer 1. Montrer que A = 2 −1 2 5 −3 3 −1 0 −2 2 4 3 −1 ∈ M3 (R) est trigonalisable. −1 −3 son polynôme minimal. A f de est-elle ∈ M3 (R). Quel est le polynôme caractéristique d'un endomorphisme nilpotent d'un C- espace vectoriel de dimension nie ? tr p où Soit A ∈ Mn (R) et soient λ1 , ..., λn λj , j = 1, ..., n. ses valeurs propres complexes. Exprimer en fonction des Soient et g deux endomorphismes de n ∈ N et f (x) = g(x) Dans toute la suite, on suppose g nilpotent. 1. Soit 2. x ∈ E. f Montrer que si (a) Déduire de 1. que si f (b) Déduire de (a) que si 3. (a) Soit h ∈ L(E) (b) Montrer que est inversible alors f +g E alors f +g est inversible alors nilpotent. Montrer que det(f + g) = det(f ) tels que f g = gf . f n (x) = g n (x). est inversible. f est inversible. det(h + IdE ) = 1. (on distinguera selon que f est inversible ou non et on utilisera les questions précédentes. Exercice 1683 f ◦g =g◦f et K -espace vectoriel, f polynôme de K[X]. Soient P un E un et g des endomorphismes de E tels que 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions 1. Montrer que P (g) f et 229 commutent. 2. Montrer que le noyau et l'image de l'endomorphisme P (g) sont stables par f . Donner des cas particuliers de cette situation. Exercice 1684 E K -espace vectoriel de dimension nie, f un endomorphisme de E et F un sous-espace vectoriel de E stable par f. On désigne par g l'endomorphisme de F induit par f sur F . Soient 1. Montrer que Sp (g) 2. Montrer que si celui de un ⊆ Sp(f ). P (f ) = 0 alors P (g) = 0. En déduire que le polynôme minimal de g f. Exercice 1685 Montrer que si E Soient f R-espace vectoriel de dimension nie, f un Exercice 1686 A= 2. B= −2 8 4 3 −1 1 1 1 3 2 0 1 Exercice 1687 Trigonaliser les matrices réelles suivantes : 1 −5 , −3 −2 1 . 0 Mettre sous forme triangulaire les matrices suivantes : 4 2 −2 1 5 −1 ; 1 3 1 0 2 2 1 1 3 −1 . 2 −1 3 3 Soient les matrices à coecients réels suivantes −2 −3 2 2 −2 4 −3 1 2 1. Trigonaliser les matrices , A, B Soit f dans la base canonique 1 0 0 0 0 B= et A, B B est et 1 0 1 −2 −3 ! C= 0 −3 0 −1 1 0 1 0 0 4 0 1 2 0 3 0 . C. 1 1 −1 −1 3 −3 −2 2 −2 B0 de R3 . 0 1 0 0 0 0 0 0 2 R3 dont la matrice telle que mat (f, B g ∈ L(R3 ) endomorphisme ayant pour 0 1 0 1 2 R3 = ker f 2 ⊕ ker(f − 2Id). 2. Trouver une base Exercice 1690 1 1 2 0 0 l'endomorphisme de l'espace vectoriel canonique A= 1. Montrer que −1 0 −1 0 0 C. 2. Déterminer le polynôme minimal de 3. Soit E. alors il admet une 35.2 Trigonalisation A= Exercice 1689 p>2 f. Exercice 1688 un endomorphisme de admet un sous-espace vectoriel propre de dimension innité de sous-espaces vectoriels stables par 1. divise tel que g g2 = f . 0 )= Montrer que ker f 2 . est stable par g. En déduire qu'un tel ne peut exister. 1 1 0 3/2 −1/2 ∈ M3 (R) et f Soit A = 1/2 −1/2 1/2 3/2 3 matrice A dans la base canonique ε de R . l'endomorphisme linéaire de R3 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions 1. Calculer le polynôme caractéristique de 2. Trouver une base ε0 = {e1 , e2 , e3 } de R3 230 A. telle que 2 0 0 0 Mat (f, ε ) = 0 1 1 . 0 0 1 g ∈ L(R3 ) un endomorphisme tel que f ◦ g = g ◦ f. Montrer que 2 Ker (f − Id) sont laissés stables par g. En déduire que la matrice de λ 0 0 a b 1 1 1 1 a 0 0 a b avec la forme Mat (g, ε ) = = c d 0 1 0 1 c 0 c d valeurs possibles de a, b, c et d. 3. Soit 4. Soit F = {B ∈ M3 (R); AB = BA}. Montrer que F − 2Id) et g dans ε0 est de b . Préciser les d Ker (f est un sous-espace vectoriel de M3 (R). Calculer sa dimension (on pourra utiliser la question 3.). Exercice 1691 Les questions sont indépendantes. vectoriel de dimension nie de n, B = (e1 , ..., en ) K désigne R est une base xée de C, E est un K -espace E et f . un endomorphisme ou E. 1. Donner un exemple de matrice de M2 (K) non trigonalisable. 2. Donner un exemple de matrice de Mn (K) à la fois non diagonalisable et trigonalisable. f 3. Déterminer sans calculs les valeurs propres complexes de 1 0 1 M = 010 . 1 0 1 s i sa matrice dans n = 3 et que la matrice de f dans la base B est M = d'équation x + 2z = 0 est stable par f. 4. On suppose que que le plan 5. Que peut-on dire d'un vecteur générateur d'une droite stable par 6. Montrer que si l'endomorphisme espace vectoriel stable par Exercice 1692 f f et de dimension Soit E k ∈ [0, n] un espace vectoriel réel de dimension la matrice d'un endomorphisme u de E . Montrer f? xée. 0 4 1 2 4. Soit : 0 0 1 −2 2 −1 1 0 dans la base canonique de 1. Calculer le polynôme caractéristique de u. E. Déterminer les sous-espaces propres E1 et E2 . est-il non diagonalisable ? Est-il triangularisable ? 2. Déterminer les sous-espaces caractéristiques nilpotent 35.3 Réduction de Jordan 1 −1 U = 2 1 u 3 2 4 −1 3 −1 −2 −1 −3 est est trigonalisable alors il admet au moins un sous- Pourquoi B F1 et F2 . Pour k = 1, 2, donner l'ordre βk du (u − λk .idE )|Fk (λ1 = 1, λ2 = 2). v ∈ F2 et v ∈ / ker(u − 2.idE )β2 −1 , montrer que f1 = (u − 2.idE )β2 −1 (v), f1 = (u − 2.idE )β2 −2 (v), . . ., fβ2 = v forment une base de F2 . 3. Si f = {f1 , . . . , f4 } la complétée de la base précédente par une base de F1 . Vérier T = [u]ff est triangulaire. Décomposer T sous la forme D + N , où D est diagonale, N est nilpotente, et DN = N D. Calculer T 5 . 4. On note que 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions Exercice 1693 Exercice 1694 16n64 Exercice 1695 ρ 231 Quel est le polynôme caractéristique d'un endomorphisme nilpotent d'un C- espace vectoriel de dimension nie ? Mn (C) Donner toutes les réduites de Jordan de tents pour des endomorphismes nilpo- . Soit R4 [X] dans P par (X 2 − 1). l'application de reste de la division euclidienne de 1. Montrer que 2. Montrer que ρ lui-même qui à un polynôme associe le est linéaire. 2 ρ = ρ. ρ En déduire que est diagonalisable. ρ. 3. Déterminer (de préférence sans calcul) une base de vecteurs propres pour Exercice 1696 P Les matrices 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 et 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 ∈ M4 (C) 1 0 ont-elles une racine carrée ? Exercice 1697 Réduire sous la forme de Jordan les matrices suivantes : 4 0 0 0 −1 1 0 1 1 2 , 1 −1 0 Exercice 1698 Soit E 0 0 0 1 1 2 1 −1 0 0 , 2 1 3 −1 1 −7 9 −3 −7 −1 . 0 0 4 −8 0 0 2 −4 C-espace vectoriel de dimension nie n. Soit f ∈ L(E) un endomorN (le plus petit entier p tel que f p = 0). Montrer que un phisme nilpotent d'indice N = n ⇔ rangf = n − 1. Exercice 1699 35.4 Autres réductions Soit u ∈ L(R4 ) de matrice dans la base canonique : 1 −1 2 −2 0 0 1 −1 A= 1 −1 1 0 . 1 −1 1 0 de u. Trouver les valeurs propres et les sous- 2. Donner une base suivant laquelle la matrice de u se décompose en deux blocs diagonaux. 1. Déterminer le polynôme caractéristique espaces caractéristiques 3. Donner les projections Exercice 1700 Soit Pu Fi . pi de A ∈ M3 (R) R 4 sur Fi . telle que A3 = −A et A 6= 0. Montrer que A est semblable à 0 0 0 0 0 −1 . 0 1 0 Exercice 1701 Soient n ∈ N \ {0} et f l'endomorphisme de l'espace vectoriel R I I ∈ M2n (R) . matrice dans la base canonique est la matrice par blocs M = On On n n 1. Déterminer le polynôme caractéristique de M. 2n dont la 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions 2. f. (a) Déterminer le noyau de (b) Montrer que Exercice 1702 Soit E f 232 est diagonalisable. un R-espace vectoriel de dimension nie n, et u un endomorphisme de E. x0 ∈ E \ {0}. On note xk = uk (x0 ) et F le sous espace vectoriel engendré par la famille {xk , k ∈ N}, c'est à dire l'ensemble des combinaisons linéaires nies de vecteurs de xk , k ∈ N : ( ) N X F = x ∈ E / ∃N ∈ N, ∃(α0 . . . αN ) ∈ RN +1 , x = αi xi Soit i=0 u, c'est à dire que ∀x ∈ F, u(x) ∈ F . Montrer qu'il existe un entier k 6 n tel que (x0 , x1 , . . . , xk ) soit libre et (x0 , x1 , . . . , xk+1 ) soit liée. Montrer alors qu'il existe des scalaires (a0 , a1 , . . . , ak ) tels que 1. Montrer que 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. F est stable par xk+1 = a0 x0 + a1 x1 + · · · + ak xk P k+1 En déduire que le polynôme P0 = X − ki=0 ai X i satisgfait P0 (u) (x0 ) = 0. Montrer que pour tout x de F , il existe un polynôme P ∈ R[X] tel que x = P (u) (x0 ). A l'aide des questions (3) et (4), montrer que ∀x ∈ F, ∃R ∈ Rk [X], x = R(u) (x0 ). (on pourra eectuer la division eulidienne de P par P0 ) En déduire que (x0 . . . xk ) est une base de F . Ecrire la matrice de la restriction u|F de u à F dans cette base. Quel est le polynôme caractéristique de ũ ? Montrer qu'il existe une base B de E dans la quelle C1 0 · · · 0 . . . 0 C2 MatB (u) = . . .. .. 0 0 · · · 0 Cr où les matrices Ci sont des matrices Compagnon. [Exercice corrigé] Exercice 1703 35.5 Applications Soit A ∈ M3 (R) la matrice 0 1 1 A = 1 0 1 0 0 1 Donner un polynôme annulateur de 5 et A . Exercice 1704 A de degré aussi petit que possible. En déduire Résoudre les systèmes diérentiels suivants dx dt = dy dt = −3x − 5y dz dt 4x + 6y = −3x − 6y − 5z dx dt = 2x + dy dt = 3x + 3y + 4z dz dt = −3x − y y + z − 2z A−1 , A3 , 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions Exercice 1705 233 (un ) telles que : ( ∀n ∈ N un+3 + un+2 + un+1 + un = 0 u0 = 1, u1 = 2, u2 = 0 Déterminer toutes les suites Résoudre l'équation diérentielle : Exercice 1706 ( f 000 + f 00 + f 0 + f = 0 f (0) = 1, f 0 (0) = 0, f 00 (0) = 0 Résoudre le système diérentiel suivant : dx dt dy dt dz dt = 2x(t) + 2y(t) + 2z(t) = x(t) + 3y(t) + 2z(t) = −x(t) − y(t) − z(t) Donner toutes les solutions qui satisfont Exercice 1707 x(0) = 1, y(0) = 2, z(0) = −1. Réduire la matrice 0 1 1 A = 1 1 0 1 −3 4 (c'est à dire étudier la diagonalisabilité ou la triangularisabilité de A, et donner une matrice P telle que P −1 AP soit aussi simple que possible) Application : Déterminer toutes les fonctions dérivables x, y, z de R dans R satisfaisant les conditions : 0 x = y + z y0 = x + y z 0 = x − 3y + 4z et (on rappelle qu'il n'est pas utile de calculer P −1 ... ) Exercice 1708 Déterminer toutes les suites (un )n∈N x(0) = 1 y(0) = 0 z(0) = 0 à valeur complexes telles que : ∀n ∈ N, un+3 + 2un+2 + 2un+1 + un = 0. Montrer que les suites réelles satisfaisant cette relation sont les suites de la forme : un = A(−1)n + B cos( où A, B et φ 2nπ + φ) 3 sont des réels. Exercice 1709 Etant donnés quatre nombres réels (u0 , v0 , w0 , x0 ), on dénit quatre nouveaux 2u0 +v0 +w0 +x0 u +2v0 +w0 +x0 nombres (u1 , v1 , w1 , x1 ) en calculant les moyennes suivantes : u1 = , v1 = 0 , 5 5 u0 +v0 +2w0 +x0 u0 +v0 +w0 +2x0 w1 = , et x1 = . En itérant ce procédé, on dénit quatre suites (un ), 5 5 (vn ), (wn ), et (xn ) telles que pour tout n ∈ N on ait : un+1 = 15 (2un + vn + wn + xn ) vn+1 = 1 (un + 2vn + wn + xn ) 5 wn+1 = 15 (un + vn + 2wn + xn ) xn+1 = 15 (un + vn + wn + 2xn ) 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions 1. Ecrire la matrice A 234 B = 5A. associée à cette relation de récurrence, et la matrice dire de la diagonalisabilité de 2. Sans calculer le polynôme caractéristique de B, montrer que 1 est valeur propre de Quelle est la dimension de l'espace propre associé ? Que dire de la multiplicité de valeur propre de B, déterminer toutes les valeurs propres de 4. Donner un polynôme annulateur de B de degré 2. 5. En déduire l'existence de deux réels an et an n→∞ 5n lim B. 1 comme B? 3. En utilisant la trace de 6. Calculer Que B? et et donner sa limite. bn . n→∞ 5n lim B. bn , que l'on calculera, tels que B n = an B + bn I . (An )n∈N En déduire que la suite de matrices est convergente (On rappelle qu'une suite de matrices Mn est dite convergente si chaque suite de coecient est convergente. On pourra utiliser sans démonstration la continuité des opérations élémentaires sur les matrices pour cette notion de limite, c'est à dire que : - si (λn ) est une suite convergente alors pour toute matrice M , la suite (λn M ) est convergente et lim (λn M ) = ( lim λn )M n→∞ n→∞ - si (Mn ) est une suite de matrices convergente alors pour tout vecteur X , la suite de vecteurs (Mn X) est convergente et lim (Mn X) = ( lim Mn )X .) n→∞ 7. En déduire que les suites n→∞ (un )n∈N , (vn )n∈N , (wn )n∈N , et (xn )n∈N sont convergentes, et donner leur limite. Exercice 1710 (xn ), (yn ) et (zn ) telles xn+1 = xn + yn yn+1 = yn + zn ∀n ∈ N, zn+1 = zn + xn Donner toutes les suites Parmi les solutions de ce système, donner celle qui satisfait [Exercice corrigé] Exercice 1711 Écrire la matrice Dn−1 et Soit An a que : x0 = 2 et n équations a x1 − x 2 = 0 −xp−1 + a xp − xp+1 = 0 (2 6 p 6 n − 1) −xn−1 + a xn = 0 un réel. On considère le système à associée à ce système. On note Dn = det An . (on notera ω = e 3 ) iπ y0 = z0 = 1. et n inconnues suivant : Calculer Dn en fonction de Dn−2 Exercice 1712 1. Calculer On considère la matrice A t A. Que vaut det A a −b −c −d b a d −c , A= c −d a b d c −b a avec (b, c, d) 6= (0, 0, 0). au signe près ? 4 2. En étudiant le signe du terme en a dans le déterminant de A, montrer que det A = 2 2 2 2 2 (a +b +c +d ) . Sans calcul supplémentaire, en déduire que le polynôme caractéristique 2 2 2 2 2 de A est χA = ((a − X) + b + c + d ) . 3. A est-elle diagonalisable sur R? (justier) 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions 235 √ a = 1, b = c = d = −1. Vérier que (i 3, 1, 1, 1) propres de A, puis diagonaliser A sur C. 4. On se place maintenant dans le cas où et √ (−1, i 3, −1, 1) sont des vecteurs 5. Application : résoudre le système récurent suivant (il n'est pas nécessaire de calculer l'inverse de la matrice de passage de la question précédente). On notera eiπ/3 . un+1 vn+1 w n+1 hn+1 [Exercice corrigé] Exercice 1713 = un + vn + wn + hn = −un + vn − wn + hn = −un + vn + wn − hn = −un − vn + wn + hn u0 v0 w 0 h0 X 0 = AX où A 3 2 4 A = −1 3 −1 ∈ M3 (R). −2 −1 −3 3 2 4 −1 3 −1 Soit la matrice A = ∈ M3 (R). −2 −1 −3 n méthodes, calculer A , pour n ∈ N. Montrer que Résoudre le système diérentiel = = = = √ ω = 1/2+i 3/2 = 1 0 0 0 est la matrice : Exercice 1714 Par diérentes pour n∈Z Exercice 1715 R 3 la formule obtenue a un sens et donner plusieurs méthodes pour établir sa validité dans ce cas. Soit l'endomorphisme est : f ∈ L(R3 ) dont −2 1 1 M = 8 1 −5 . la matrice dans la base canonique de 4 3 −3 1. Déterminer toutes les droites vectorielles de 2. Déterminer toutes les plans vectoriels P de R3 R3 stables par stables par le polynôme caractéristique de la restriction de f à Exercice 1717 R3 4 1 0 B = 0 4 1 , 0 0 4 Soit E (on commencera par étudier stables par M Calculer les puissances et l'exponentielle ( e vantes : f P ). 3. Donner la liste de tous les sous-espaces vectoriels de Exercice 1716 f. = Mk k=0 k! ) des matrices sui- 3 2 4 A = −1 3 −1 . −2 −1 −3 un espace vectoriel réel de dimension nie n. sable. Donner une condition nécessaire et susante pour qu'il existe 2 Dans le cas d'existence de g , donner le nombre exact de g tel que g Application f. P+∞ Soit f ∈ L(E) diagonalig ∈ L(E) tel que g 2 = f . = f. Soit : 5 1 −1 M = 2 4 −2 . 1 −1 3 Montrer qu'il existe Exercice 1718 Indication N ∈ M3 (R) Soit telle que M ∈ Mn (C). N2 = M. Montrer que M Déterminer une et t M N. sont semblables. : le montrer d'abord pour des blocs de Jordan n'ayant que des 1 au-dessus de la diagonale. Exercice 1719 que M et 2M Soit M ∈ Mn (C). soient semblables. Donner une condition nécessaire et susante sur M pour 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions Exercice 1720 ayant n Soit a ∈ L(E) 236 K -espace un endomorphisme d'un vectoriel de dimension n valeurs propres distinctes. On pose C = {u ∈ L(E) : au = ua} . 1. Soit u ∈ C. a (a) Montrer que tout sous-espace vectoriel propre de u (b) En déduire que 2. C (a) Montrer que est un sous-espace vectoriel de n−1 (IdE , a, ..., a ) et que dim C = n. L(E) (raisonner par a.) C = {P (u) : P ∈ K[X]}. (c) En déduire que 1. Soit L(E) est une famille libre de l'absurde et utiliser le polynôme minimal de est une base de u. est diagonalisable. (b) Montrer que la famille Exercice 1721 est stable par f ∈ L(E) un endomorphisme et a ∈ E tels que la famille (a, f (a), ..., f n−1 (a)) Soient E. P ∈ K[X] \ {0} un polynôme annulateur de f. Montrer que deg(P ) > n (raisonner par l'absurde). 2. En déduire que le polynôme minimal de de f est (au signe près) le polynôme caractéristique f. Exercice 1722 Donner un exemple de deux matrices de M4 (R) ayant même polynôme ca- ractéristique et même polynôme minimal et pourtant non semblables. Qu'en est-il pour deux matrices de M2 (R) ? Exercice 1723 Soit le R-espace vectoriel S = (un )n∈N ∈ RN : ∀n > 3, un = 3un−1 − 3un−2 + un−3 . 1. Montrer que l'application f : S → R3 , u = (un )n∈N 7→ (u0 , u1 , u2 ) est un isomorphisme de R-espace vectoriels. 0 1 0 0 1 A = 01 −3 ∈ M3 (R), σ ∈ L(R3 ) 3 2. Soient la matrice associé à A et, pour déduire une base de Exercice 1724 Soient relations de récurrence Calculer les valeurs de Exercice 1725 Exercice 1726 Exercice 1727 Soit xn , y n et zn en fonction de . Montrer que σ(Un−1 ) = Un x0 , y 0 et et en z0 . K-espace vectoriel de dimension nie et f ∈ L(E) telle que f 2 = f. t ∈ R l'endomorphisme ft = id + tf est inversible ? Calculer ft−1 . un Etudier les solutions (suivant Soit l'endomorphisme canoniquement (xn )n∈N , (yn )n∈N et (zn )n∈N trois suites de nombres réels satisfaisant aux : xn+1 = yn − xn + zn yn+1 = xn − yn + zn zn+1 = xn + yn − zn E Pour quelles valeurs de n > 2, Un = (un−2 , un−1 , un ) ∈ R S. 3 A ∈ Mn (K). On note A) dans M2 (C) de l'équation X 2 = A. C(A) = {B ∈ Mn (K); AB = BA}. 35 Réduction d'endomorphismes : autres réductions 1. On suppose que A 237 a des valeurs propres simples. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes : i) B ∈ C(A). ii) B a une base de vecteurs propres en commun avec iii) Il existe P ∈ Kn−1 [X] iv) Il existe P ∈ K[X] tel que tel que A. B = P (A). B = P (A). n = 3 (pour simplier) et que A est diagonalisable avec une valeur propre Déterminer C(A). 2. On suppose que double. Exercice 1728 Les parties I, II, III et IV peuvent être traitées indépendamment les unes des autres. a+1 1−a a−1 3 2a − 3 ∈ M3 (R) une matrice dépendant d'un paramètre réel a Soient Ma = −1 a − 2 2 − a 3a − 2 3 3 et fa l'endomorphisme linéaire de R ayant pour matrice Ma dans la base canonique de R . On nomme racine carrée d'une matrice M ∈ Mn (R) toute matrice N ∈ Mn (R) telle que N 2 = M. 3 On désigne par I la matrice identité et, pour toute base ε de R , on note Mat (fa , ε) la matrice représentant l'endomorphisme fa dans la base ε. I 1. Calculer les valeurs propres de Ma en fonction de a. Pour quelle raison la matrice Ma est-elle triangularisable ? 2. Pour quelles valeurs du paramètre a la matrice II Ma est-elle diagonalisable ? On pose maintenant (questions 3 et 4) a = 2. 3. Diagonaliser 4. (a) Soit M2 . Déterminer une racine carrée g ∈ L(R3 ) telle que g 2 = f2 . déterminer le polynôme minimal de sont laissés stables par A de M2 . Montrer que f2 ). g est diagonalisable (on pourra Montrer que les sous-espaces propres de f2 g. (b) Démontrer que la matrice 4 0 0 4 a une innité de racines carrées. En déduire l'existence d'une innité de racines carrées de III M2 . Montrer que M1 = 2I n déduire la valeur de (M1 ) , pour tout + N avec N nilpotente (telle que N 2 = 0). En n ∈ N. Déterminer deux réels α et β tels que αI + βN IV 5. On pose a = 1. soit une racine carrée de M1 . On pose désormais (questions 6 et 7) a = 0. R =Ker(f02 ) ⊕ Ker(f0 − 2I). 0 1 0 Mat (f0 , ε) = 0 0 0 . 0 0 2 6. Montrer que ait : 7. Soit par 3 Déterminer une base g ∈ L(R3 ) un endomorphisme tel que g 2 = f0 . g. En déduire que f0 n'a pas de racine carrée. ε de R3 telle que l'on 2 Montrer que Ker (f0 ) est laissé stable 36 Fonctions convexes 238 Sixième partie ANALYSE 3 Exercice 1729 36 Fonctions convexes Soient n ∈ N∗ x1 , . . . , xn ∈]0, +∞[. et log, 1. En utilisant la concavité du 2. Montrer que 1 Exercice 1730 lim f = Exercice 1731 que 1 (x1 . . . xn ) n > 3. En déduire que Soit montrer que 1 +...+ x1 x1 n 1 (x1 . . . xn ) n 6 . n! 6 ( n+1 )n . 2 f une fonction C2 sur convexe croissante et non constante. Montrer R tûûûûûût. +∞ Soient 1. Montrer que 2. Soient p et q ∈]0, +∞[ ∀x, y > 0 xy 6 xp p + x 1 , . . . , x n , y1 , . . . , y n > 0 tels que yq q 1 p + 1 q = 1. . tels que n P xpi = i=1 3. Soient x1 , . . . , xn , y1 , . . . , yn > 0. n X i=1 4. Soit p > 1. En écrivant Minkowski : 5. Soit (an ) n P yiq = 1. i=1 i=1 i=1 (xi + yi )p = xi (xi + yi )p−1 + yi (xi + yi )p−1 , i=1 un = (vn ) n P i=1 a2k et vn = Soit f 0 f ∈ C 2 (R) ¯ R Montrer que g est Exercice 1734 Exercice 1735 alors (vn )n +∞. +∞ (on pourra utiliser des 1 un intervalle de R, J = x; ∈I x +∗ est un intervalle de R , puis que si (x, y) ∈ aussi. . I 2, I, et Soit f :R→R et une formule de alors : Soit (an )n∈N ∈ (R+∗ ) , un = dénie sur convexe majorée. Que dire de N ε 1 1 1 = µ + (1 − µ) . λx + (1 − λ)y x y g dénie sur J par g(x) = f ( x1 ), h convexe ⇔ h est convexe. continue sur (un ) en +∗ ∀λ ∈ [0, 1], ∃µ ∈ [0, 1], f k=1 ak . Montrer que si k convexe. admet une limite dans Exercice 1733 I ⊂ R n P aussi. f (x) admet une limite en 2. En déduire que x Taylor à l'ordre 1). J montrer l'inégalité de n n n X X X 1 p p1 p p1 ( (xi + yi ) ) 6 ( xi ) + ( yip ) p converge alors Montrer que xi yi 6 1. i=1 k=1 1. Montrer que n P n n X X 1 p p1 xi yi 6 ( xi ) ( yiq ) q une suite strictement positive, Exercice 1732 Montrer que Montrer l'inégalité de Hölder : i=1 Soit x1 +...+xn . n n P k=1 a2k , vn = n P k=1 f? Et si I par h(x) = xf (x). f : R+ → R ? ak . Montrer que si k (un )n converge 37 Notions de topologie Exercice 1736 239 Montrer que : ∀n ∈ N∗ , ∀(x1 , ..., xn ) ∈ R Exercice 1737 Soit f :R→R +∗ n ∀(x, y) ∈ R , f f et telle que 0 ,1 + xk ! n1 1+ 6 k=1 n Y xk ! n1 . k=1 continue telle que : 2 Montrer que n Y x+y 2 6 f (x) + f (y) . 2 est convexe. Exercice 1738 f : I → R f (x ) = 0. Exercice 1739 g ∈ C(R, R) Soit I convexe ou Montrer que 0 x0 est un intervalle ouvert de minimise f sur dérivable en x0 ∈ I I. g est convexe si et seulement Z 1 Z 1 ∀h ∈ CM ([0, 1], R), g h 6 g(h). Soit , montrer que 0 Exercice 1740 R, si : 0 37 Notions de topologie Soit x = (x1 , · · · xn ) ∈ Rn . kxk1 = n X On pose |xi | ; kxk2 = i=1 n X |xi |2 !1/2 i=1 et kxk∞ = sup{|xi | : 1 6 i 6 n}. 1. Démontrer que k · k1 est une norme sur Rn . 2. Démontrer que kxk∞ 6 kxk2 6 kxk1 6 nkxk∞ et kxk2 6 pour tout x ∈ Rn . 3. Représenter dans Discuter le cas R 2 √ nkxk∞ , n = 1. la boule unité fermée Bk·k = {x = (x1 , x2 ) ∈ R2 ; kxk 6 1} pour chacune des normes Exercice 1741 k · k1 , k · k2 et k · k∞ . Représenter graphiquement et déterminer si les ensembles suivants sont des ouverts. A = {(x, y) ∈ R2 | 0 < |x − 1| < 1} ; B = {(x, y) ∈ R2 | 0 < x 6 1} ; C = {(x, y) ∈ R2 | |x| < 1, |y| 6 1} ; D = {(x, y) ∈ R2 | x ∈ Q, y ∈ Q} ; E = {(x, y) ∈ R2 | x 6∈ Q, y 6∈ Q} ; F = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y 2 < 4} . Exercice 1742 Montrer que toute reunion et toute intersection nie d'ensembles ouverts est un ensemble ouvert. Que peut-on dire des intersections innies d'ensembles ouverts ? 37 Notions de topologie 240 Exercice 1743 (partiel 1999) On dénit un sous-ensemble A de R2 en posant A = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y 2 6 2} \ {(x, y) ∈ R2 | (x − 1)2 + y 2 < 1}. A. Déterminer l'intérieur, l'adhérence et la frontière de Exercice 1744 (partiel 1999) f : Rn → R Soit L'ensemble A est-il connexe ? une application continue. Montrer que les trois conditions suivantes sont équivalentes : (1) ∀M > 0, ∃R > 0 (2) Pour toute partie (3) Pour toute partie Exercice 1745 kxk > R ⇒ |f (x)| > M . −1 bornée B de R, f (B) est une partie bornée de Rn . −1 compacte K de R, f (K) est une partie compacte de Rn . tel que 1. Dans R2 ou R3 euclidien muni d'une b.o.n., représenter les ensembles suivants : A = {(x, y) ∈ R2 | x2 − y 2 > 1 et x2 + y 2 < 4} 2 B = {(x, y) ∈ R2 | (x − 1)2 − y 2 > 1 et x2 + y4 < 4} 3 C = {(x, y, z) ∈ R | 1 < x + y + z < 3 et x > 0et y > 0 et z > 0} x+y+z <1 3 x−y+z <1 D= (x, y, z) ∈ R et et −x − y + z < 1 E = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 − z 2 < 0 et 2 < z < 4} F = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 + z 2 < 1 et x2 + y 2 < z 2 et z > 0} G = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 = 4 et z = x − 1}. 2. Déterminer les projections de E et G sur le plan Exercice 1746 (Images directes et réciproques) ceaux, de R dans R, (xOy). 1. Soit f l'application ane par mor- dénie par : 0 1+x f (x) = x 1 si si si si x 6 −2 −2 < x < 0 06x61 x > 1. A = [−1, 0[ et B = [0, 2[. Déterminer f (A), f −1 (B), f (R\A), f −1 (f (A)), f (f −1 (B)), f (A ∩ B), et f (A) ∩ f (B). Soient E et F , et f : E → F une application. Comparer les ensembles f (A ∩ B) et f (A) ∩ f (B), f −1 (f (A)) et A, f (f −1 (B)) et B , f (E \ A) et F \ f (A). ! G : R2 −→ R2 √ . On note D l'ensemble Soit l'application v(v+2u) u , u+v ) (u, v) 7−→ ( u+v dénition de G. Déterminer G(D). 2. Soient deux ensembles Exercice 1747 de Exercice 1748 Soient les applications f et g √ x+y 3 f (x, y) = ( , y) 2 2 Soient les ensembles et f (D1 ) et g −1 (D2 ). R2 et dans R2 dénies par : y g(x, y) = (2x, √ ). 2 x2 xy + y2 + = 1}, 4 2 x2 D2 = {(x, y) ∈ R2 | + 2y 2 = 1}. 4 D1 = {(x, y) ∈ R2 | Déterminer de 37 Notions de topologie Exercice 1749 Simplier l'écriture des ensembles suivants : I= Exercice 1750 241 Soient [ 1 1 [ ,1 − ] n n n>1 et J= 1 1 ] − , 1 + [. i j i>0,j>0 \ A et B deux parties non vides et majorées de R. Montrer les implications suivants : ∃M ∈ R ∀x ∈ A, x < M ⇒ sup A 6 M A ⊂ B ⇒ sup A 6 sup B . Exercice 1751 Soient A et B deux parties non vides et majorées de R. On dénit : A + B = {c ∈ R | ∃a ∈ A, ∃b ∈ B, c = a + B}. 1. Montrer que A+B admet une borne supérieure, puis que sup(A + B) = sup A + sup B . 2. Montrer l'implication : Exercice 1752 Exercice 1753 Exercice 1754 Exercice 1755 ∃M ∈ R ∀x ∈ A, ∀y ∈ B, x + y < M ⇒ sup A + sup B 6 M. Soit ε ∈ R+ Soit A tel que ∀x ∈ R∗+ , x > ε. ε = 0. Montrer que une partie non vide et bornée de R. Montrer que : sup{|x − y| : (x, y) ∈ A2 } = sup A − inf A. Les sous-ensembles de R2 suivants sont-ils ouverts ? Fermés ? Compacts ? A = {(x, y) ∈ R2 | x2 − sin(y) 6 4} B = {(x, y) ∈ R2 | x3 − 4ey > 4} C = {(x, y) ∈ [0, 1] × [0, 1] | cos(x) > 0} On se propose de montrer que tout ouvert de ouverts disjoints. On considère donc un ouvert U ⊂R est une réunion d'intervalles R et pour tout x∈U on pose C(x) = {y ∈ [x, +∞[ | [x, y] ⊂ U } ∪ {y ∈] − ∞, x[ | [y, x] ⊂ U }. 1. Montrer que 2. Pour tous C(x) est un intervalle ouvert pour tout x. (Considérer inf y∈C(x) y et supy∈C(x) y .) x, y dans U, montrer qu'on a C(x) = C(y) ou C(x) ∩ C(y) = ∅. 3. Conclure. Exercice 1756 Soit E un espace vectoriel normé. Soient 1. C ◦ = CA , CĀ =CA 2. A ∪ B = Ā ∪ B̄ ◦ z }| { ◦ ◦ En A ∩ B=A ∩ B . 3. A et B deux parties de E. Montrer : ◦ A déduire A ∩ B ⊂ Ā ∩ B̄ déduire Exercice 1757 En ◦ ◦ ◦ z }| { A ∪ B ⊂A ∪ B . Donner un exemple pour lequel l'inclusion réciproque n'est pas réalisée. A une partie d'un espace vectoriel ◦ Fr(A) = Ā− A. Montrer que : Soit de A est l'ensemble normé E. On rappelle que la frontière 37 Notions de topologie 242 1. Fr(A) = {x ∈ E | ∀ε > 0, B(x, ε) ∩ A 6= ∅ 2. Fr(A) = Fr(CA ) 3. A est fermé si et seulement si 4. A est ouvert si et seulement si Exercice 1758 Soit Ā 1. Montrer que A A. est inclus dans Fr(A) ∩ A = ∅. E. est l'ensemble des limites de suites convergentes d'éléments de sup A ∈ Ā. Exercice 1759 Exercice 1760 B(x, ε) ∩ CA 6= ∅} une partie d'un espace vectoriel normé 2. On suppose maintenant que alors Fr(A) et A. E = R. Déduire de la question précédente que si A est bornée, (Construire une suite de points appropriée.) Montrer que l'adhérence d'une boule ouverte est la boule fermée de même centre et même rayon. Soit E un espace vectoriel normé. Soient A et B deux parties de E . On pose A + B = {z ∈ E | ∃x ∈ A, ∃y ∈ B, z = x + y}. Montrer que si A est ouvert, A + B est ouvert. (Commencer par le cas où B est un singleton.) Exercice 1761 Exercice 1762 Soit E un espace vectoriel normé de dimension nie. E Montrer que tout sous-espace vectoriel de On dénit Soit E un espace vectoriel normé. diam(A) = sup{ky − xk, x, y ∈ A}. 1. Montrer que si A (a) Ā est bornée, alors et Soit Fr(A) A une partie non vide et bornée de ◦ diam(A), diam(A) et diam(Ā) lorsque A Montrer que diam(Fr(A)) 6 diam(A). x et u des éléments de A avec u 6= 0. x + tu ∈ A}. Montrer que sup X existe. (b) Soit est non vide. On considère l'ensemble (c) En déduire que toute demi-droite issue d'un point (d) En déduire que Exercice 1763 A= B= C= E x de A coupe X = {t > 0 | Fr(A). diam(Fr(A)) = diam(A). 2 Dans R euclidien, les ensembles suivants sont-ils compacts ? 2 1 {(x, y) ∈ R | 2 6 k(x, y)k 6 2 et xy = 1}. {(x, y) ∈ R2 | 12 < k(x, y)k 6 2 et xy = 1}. {(x, cos n) ∈ R2 | 0 6 x 6 18 et n ∈ N}. Exercice 1764 de E. sont bornés. ◦ 2. Comparer 3. est fermé. E = Rd muni d'une norme k · k. On A de E , notée d(x0 , A), par la formule Soit à une partie dénit la distance d'un élément x0 d(x0 , A) = inf kx − x0 k. x∈A 1. Supposons A compact. Montrer que pour tout x0 ∈ E il existe y∈A tel que d(x0 , A) = ky − x0 k. 2. Montrer que le résultat est encore vrai si on suppose seulement que remarquera que pour toute partie 3. Montrer que l'application qui à pothèse sur B x0 de A associe on a A est fermé. (On d(x0 , B) > d(x0 , A).) d(x0 , A) est continue sur E (sans aucune hy- A). 4. En déduire que si A est un fermé de disjoints, alors il existe une constante E et B un compact δ > 0 telle que ka − bk > δ ∀(a, b) ∈ A × B. de E tels que A et B sont 37 Notions de topologie 243 5. Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose seulement que B A et sont deux fermés disjoints. Exercice 1765 +∞ Exercice 1766 Soit . Montrer que f f : Rd → R une fonction continue telle que limx→−∞ f (x) = limx→+∞ f (x) = admet un minimum. Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé. Pour toutes parties A et B de E on note A + B = {z ∈ E | ∃(x, y) ∈ A × B, z = x + y}. Montrer que si A Exercice 1767 x Exercice 1768 et est compact et Soit (E, k · k) B fermé, alors est fermé. (xn ) un espace vectoriel normé. Soit {x} ∪ {xn , n ∈ N} sa limite. Montrer que l'ensemble On suppose que A+B une suite convergente de E est compact. Soit (E, k · k) (xn ) est de Cauchy. Montrer qu'elle converge si et seulement si elle admet une un espace vectoriel normé et (xn )n∈N une suite d'éléments de E. sous-suite convergente. Exercice 1769 Exercice 1770 Soit X une partie de toute partie fermée bornée Soient K, K ∩ X k ∈ R+∗ , ( ωn = R2 ; montrer qu'elle est fermée si et seulement si pour est fermée bornée. 1 (x, y) ∈ R2 | x − n et 2 [ Ω= 1 + y− n 2 k2 6 2 n ) , ωn . n∈N∗ Ω est-il ouvert ? fermé ? ... Exercice 1771 N, Kn+1 ⊂ Kn , (Kn )n∈N∗ Kn 6= ∅. Soit et une suite d'ensembles fermés bornés de R2 telle que ∀n ∈ Montrer que : Exercice 1772 \ Kn 6= ∅. n∈N∗ Montrer que l'intersection de deux ensembles ouvert est ouvert, que l'union de deux ensembles fermés est fermée, que cela reste vrai pour un nombre ni d'ensembles, mais que cela peut devenir faux si l'on considère des suites innies. Exercice 1773 Soit E ⊂ R2 un ensemble ; on pose Int(E) =c c E. Montrer que Int(E) Exercice 1774 est le plus grand ouvert contenu dans Soit A une partie bornée de R2 , E. montrer que A est aussi bornée et que sup kxk = sup kxk . Exercice 1775 Exercice 1776 x∈A Soit C une partie convexe de x∈A R2 , montrer que Classer (pour l'inclusion) les parties : C est aussi convexe. A ∩ B, A ∩ B et A ∪ B, A ∪ B. 37 Notions de topologie Exercice 1777 244 Dans l'espace vectoriel normé R, chacune des parties suivantes est-elle ou- verte ? fermée ? N, Z, Q, R, [0, 1[, [0, +∞[, ]0, 1[∪{2}, {1/n, n ∈ N∗ }, Exercice 1778 E Soit T ◦ _ E\A =E\A 1. Montrer que V 2. Montrer que si Exercice 1780 E Soit − 1/n, 1/n[. un evn (espace vectoriel normé). Soit l'égalité Exercice 1779 n>1 ] un evn, V et V 6= ∅ alors une partie de E. Montrer ◦ E\ A= E\A un sous-espace vectoriel de est un sous-espace vectoriel de ◦ A E. E. V = E. Représenter graphiquement les parties suivantes de R2 et dire pour chacune d'elle si c'est un ouvert, un fermé, ou ni l'un ni l'autre. Déterminer leurs adhérences et intérieurs. 1. {(x, y) ∈ R2 , |x| = 6 1 et |y| = 6 1} {(x, y) ∈ R2 , |x| = 1 et |y| = 6 1} {(x, y) ∈ R2 , |x| = 6 1 ou |y| = 6 1} 2. 3. 4. {(x, y) ∈ R2 , 1 − xy > 0} 5. {(x, y) ∈ R2 , 3x + 4y = 2} 6. {(x, y) ∈ R2 , x2 + y 2 = 1} 7. {(x, y) ∈ R2 , xy = 1} 8. Exercice 1781 [ {1/n} × [0, 1] n∈N∗ Déterminer l'adhérence de chacune des parties de 1. N, Z, Q 2. {1/n, n ∈ N∗ } 3. (−1) , n ∈ N∗ } { 1+1/n R suivantes : n Exercice 1782 Soient A et B, deux parties d'un evn E. O est un ouvert de E , alors A+O est ouvert. (Indication : Prendre d'abord A quelconque .... ) 1. Montrer que si A = {a} puis 2. Etablir que A∪B = A∪B et que A ∩ B ⊂ A ∩ B. (Trouver un exemple où l'inclusion est stricte) Exercice 1783 ∀n > 1, on pose An = T{up / p > n}. Démontrer que l'ensemble des valeurs d'adhérence de la suite (un )n>1 est V = n>1 An , et qu'ainsi V est fermé. En déduire que si la suite est bornée, alors l'ensemble V est un compact non vide. Soit (un )n>1 une suite réelle. 38 Fonctions de deux variables 245 38 Fonctions de deux variables Exercice 1784 1. 38.1 Limites Etudier l'existence des limites suivantes : lim(x,y)→(0,0) x2 y ; x+y xyz+z 3 . 2x3 +yz 2 |x|+|y| 3. lim(x,y)→(0,0) 2 x +y 2 2. lim(x,y,z)→(0,0,0) 4. lim(x,y)→(0,0) 5. lim(x,y,z)→(0,0,0) Exercice 1785 x4 y x2 −y 2 xy+yz x2 +2y 2 +3z 2 Soit f : R2 \ {(0, 0)} → R, f (x, y) = x2 y 2 . x2 y 2 + (x − y)2 Démontrer que lim lim f (x, y) = lim lim f (x, y) = 0 x→0 y→0 et que lim(x,y)→(0,0) f (x, y) Exercice 1786 y→0 x→0 n'existe pas. Soit 2 f : R → R, f (x, y) = (x + y) sin x1 sin y1 0 si si xy = 6 0 xy = 0 Démontrer que les deux limites itérées lim lim f (x, y) x→0 y→0 et lim lim f (x, y) y→0 x→0 n'existent pas, et que lim f (x, y) (x,y)→(0,0) existe et est égale à Exercice 1787 0. Déterminer les limites x ; x2 +y 2 1. lim(x,y)→(0,0) 2. lim(x,y)→(0,0) 3. lim(x,y)→(1,0) √ 4. lim(x,y)→(0,0) x4 +y 3 −xy ; x4 +y 2 5. lim(x,y)→(0,0) x3 y ; x4 +y 4 (x+2y)3 ; x2 +y 2 y log(x+e ) x2 +y 2 ; (x2 +y 2 )2 ; x2 −y 2 1−cos xy 7. lim(x,y)→(0,0) ; y2 sin x 8. lim(x,y)→(0,0) cos y−cosh x 6. lim(x,y)→(0,0) Exercice 1788 Etudier l'existence d'une limite en 1. f (x, y, z) = 2. f (x, y, z) = xyz ; x+y+z x+y . x2 −y 2 +z 2 (0, 0, 0) pour les fonctions f suivantes : 38 Fonctions de deux variables Exercice 1789 246 38.2 Continuité Étudier la continuité des fonctions dénies sur xy x2 + y 2 f1 (0, 0) = 0. x3 + y 3 f2 (x, y) = 2 x + y2 f2 (0, 0) = 0. f1 (x, y) = Exercice 1790 (partiel 1999) si si R2 par (x, y) 6= (0, 0), (x, y) 6= (0, 0), 1. Étudier la continuité de la fonction f1 : R2 → R dénie par f1 (x, y) = 2. Soit a>0 ( (sin x) (sin y) √ √ |x|+ |y| 0 si (x, y) 6= (0, 0) si (x, y) = (0, 0). xé. Étudier la continuité de la fonction f2 (x, y) = |x|a |y|a x2 +y 2 si 0 si ( f3 : R2 → R ( y − x2 f3 (x, y) = 0 3. Étudier la continuité de la fonction 4. On dénit une fonction continue de l'ouvert f2 : R2 → R dénie par (x, y) 6= (0, 0) (x, y) = (0, 0). dénie par si si y > x2 y 6 x2 . U = {(x, y, z) ∈ R3 | xyz 6= 0} dans R en posant f4 (x, y, z) = (x2 + y 2 + z 2 ) sin Étudier la possibilité de prolonger Exercice 1791 Exercice 1792 f4 qu'il existe une suite R3 . ( (R2 )∗ → R g: (x, y) 7→ xy ln(x2 + y 2 ) en une fonction continue sur Prolonger par continuité la fonction Soit 1 1 1 sin cos . x y z f : R2 → R telle que ∀(x, y) ∈ R2 , f (x, .) et f (., y) sont continues. Montrer (gn )n∈N d'applications continues sur R2 telles que : ∀(x, y) ∈ R2 , lim gn (x, y) = f (x, y). Exercice 1793 Exercice 1794 . n→∞ Trouver les fonctions f continues sur R2 telles que : ∀(x, y) ∈ R2 , f (x, y) = f (x + y, x − y). Etudier la continuité sur 1. f (x, y) = R2 ( de la fonction suivante : x2 y 2 x2 +y 2 0 si (x, y) 6= (0, 0) sinon. 38 Fonctions de deux variables 247 2. f (x, y) = ( f (x, y) = ( f (x, y) = ( 3. 4. x2 y x2 +y 2 Exercice 1795 On dénit la fonction f Exercice 1796 f 0 sinon. y 2 sin xy 0 f (x, y) = 2. f (x, y) = si R2 \ {(x, x) ; x ∈ R} R2 ? des fonctions suivantes : (x+y)4 x4 +y 4 (x, y) 6= (0, 0) si sinon. |x|3 |y|5 (x2 +y 2 )2 f (x, y) = par sin x − sin y . x−y (x, y) 6= (0, 0) si 0 3. x 6= 0 sinon. 1 ( y 6= 0 sinon. xearctan x 0 (0, 0) ( si y sur Etudier la continuité en (x, y) 6= (0, 0) si en une fonction continue sur 1. Exercice 1797 sinon. xy 4 x4 +y 6 f (x, y) = Peut-on prolonger (x, y) 6= (0, 0) si 0 f (x, y) = f (x, y) = sinon. x4 y x4 +y 6 5. 6. (x, y) 6= (0, 0) si 0 sinon. exy −1 x2 +y 2 si (x, y) 6= (0, 0) 0 sinon. Etudier la continuité des fonctions suivantes : 1. f (x, y) = ( f (x, y) = ( 2. (x+2y)3 y 3 x4 +y 4 si (x, y) 6= (0, 0) 0 sinon. x6 +x2 y 2 x2 +y 2 si 0 si 3. f (x, y) = (x, y) 6= (0, 0) (x, y) = (0, 0) x ey 0 si y 6= 0 sinon. 38 Fonctions de deux variables 248 4. f (x, y) = 5. f (x, y) = dénie sur ( sin xy y si x y 6= 0 sinon. ln(1+x)−ln(1+y) x−y 1 1+x si x 6= y sinon. D = {(x, y) | x > 0, y > 0}. 38.3 Diérentiabilité 2 R →R (x, y) 7→ x si |x| > |y| Soit f : . (x, y) 7→ y si |x| < |y| (x, y) 7→ 0 si |x| = |y| la continuité de f , l'existence des dérivées partielles et leur continuité. 2 R → R . Soit f : (x, y) 7→ sin(xy) si (x, y) 6= (0, 0) |x|+|y| (0, 0) 7→ 0 1 la continuité de f et l'existence des dérivées partielles. f est-elle C ? R2 → R x2 − y 2 Soit f : . si (x, y) 6= (0, 0) (x, y) 7→ xy 2 x + y2 (0, 0) 7→ 0 1 la continuité de f . Montrer que f est C . Calculer les dérivées partielles Exercice 1798 Étudier Exercice 1799 Étudier Exercice 1800 Étudier (0, 0). secondes en Que remarque-t-on ? Exercice 1801 Soit f :R→R dérivable. Calculer les dérivées partielles de : g(x, y) = f (x + y) h(x, y) = f (x2 + y 2 ) k(x, y) = f (xy) 2 R → R 5 Soit f : (x, y) 7→ (y−xx2 )2 +x6 si (x, y) 6= (0, 0) . (0, 0) 7→ 0 Montrer que f admet une dérivée en (0, 0) suivant tout vecteur mais n'admet pas pement limité à l'ordre 1 en (0, 0). Exercice 1802 Exercice 1803 de dévelop- Étudier la continuité, l'existence de dérivées partielles et le caractère 2 applications de R dans R : (x, y) → x si |x| > |y| , (x, y) → y si (x, y) → (x2 + y 2 ) sin |y| > |x| , (x, y) → 0 x2 1 , (0, 0) → 0; + y2 (x, y) → sin |xy| ; (x, y) → y2 x si x 6= 0, y si x = 0. si |x| = |y| ; C1 des 38 Fonctions de deux variables Exercice 1804 Exercice 1805 Soit a ∈ R2 249 x → hx, ai de R2 xé ; l'application usuel dans R est-elle continue, admet-elle des dérivées partielles, celles-ci sont elles continues ? f la fonction dénie sur R2 par : 2 si |x| 6 y, f (x, y) = x . 2 f (x, y) = y sinon. Étudier la continuité de f et l'existence de dérivées partielles. Exercice 1806 Exercice 1807 Soit N Montrer qu'une norme α>0 et R2 f : R2 → R dénie par |x|α y x2 + y 4 f (0, 0) = 0 1. f (x, y) = si (x, y) 6= (0, 0) (a) Montrer que (b) Calculer lim y→0 y 6= 0 |f (x, y)| 6 x2 + y 4 ∀(x, y) 6= (0, 0) 2 f (y , y). (c) Étudier la continuité de 2. ne peut avoir des dérivées partielles qui 0. existent et qui soient continues en Soient sur f 2α−3 4 . en (0,0). (a) Montrer que |f (x, y)| p 6 |x|α−2 . 2 2 x +y ∀(x, y) 6= (0, 0) (b) Calculer lim x→0 x 6= 0 |f (x, x)| √ . 2|x| f (c) Étudier la diérentiabilité de Exercice 1808 en (0,0). 1. Calculer la dérivée de la fonction F (x, y) = ex 2 +y 2 au point P (1, 0) sui- vant la bissectrice du premier quadrant. F (x, y, z) = x2 − 3yz + 5 2. Calculer la dérivée de la fonction au point P (1, 2, 1) dans une direction formant des angles égaux avec les trois axes de coordonnées. F (x, y, z) = xy + yz + zx N (5, 5, 15). 3. Calculer la dérivée de la fonction au point M (2, 1, 3) dans la direction joignant ce point au point Exercice 1809 Etudier la continuité, ainsi que l'existence et la continuité des dérivées par- tielles premières, des fonctions suivantes : 1. f (x, y) = ( √x|y| si x2 +y 2 (x, y) 6= (0, 0) 0 2. sinon. f (x, y) = x sin y−y sin x x2 +y 2 f (x, y) = ex ln(x +y 1 3. si 0 2 (x, y) 6= (0, 0) sinon. 2) si (x, y) 6= (0, 0) sinon. 38 Fonctions de deux variables Exercice 1810 250 On dénit la fonction f (x, y) = ( x3 −y 3 x2 +y 2 si (x, y) 6= (0, 0) 0 sinon. ∂f (x, y) et ∂f (x, y) existent en tout point de ∂x ∂y diérentiable en (0, 0). Montrer que Exercice 1811 Soit f :]0, 1[×]0, 1[→ R, x(1 − y) f (x, y) = y(1 − x) Etudier la continuité et la diérentiabilité de Exercice 1812 Soit f et que f est continue mais pas x6y x>y si si f. f : R2 → R, f (x, y) = Montrer que R2 (0, 0) est continue en ( x2 y+xy 2 x2 +y 2 si 0 si (x, y) 6= (0, 0) (x, y) = (0, 0) et admet des dérivées partielles dans toutes les directions, mais n'y est pas diérentiable. Exercice 1813 Soit f : R2 → R, f (x, y) = Montrer que la fonction x2 y 2 sin x1 0 si si x 6= 0 x=0. f est diérentiable en tout point de 2 pas continues en certains points de R . Exercice 1814 f (x, y) = 1 (x2 + y 2 )3/2 sin x2 +y 2 0 Etudier la diérentiabilité en 1. f (x, y) = ( f (x, y) = ( 2. Exercice 1816 mais que ∂1 f et ∂2 f ne sont Etudier la diérentiabilité et la continuité des dérivées partielles de la fonction f : R 2 → R, Exercice 1815 R2 (0, 0) x3 y x4 +y 2 0 (x, y) 6= (0, 0) (x, y) = (0, 0) . des fonctions dénies par si 0 xy 3 x4 +y 2 si si (x, y) 6= (0, 0) sinon. si (x, y) 6= (0, 0) sinon. Calculer les dérivées partielles (d'ordre un) des fonctions suivantes en un point arbitraire du domaine de dénition. 1. 2. 3. f (x, y) = x2 exy ; √ g(x, y, z) = x2 y 3 z ; p h(x, y) = ln(x + x2 + y 2 ). Exercice 1817 en (2, 1). Calculer les dérivées partielles (d'ordre un) de la fonction f (x, y) = q xy + x y 38 Fonctions de deux variables Exercice 1818 251 On dénit la fonction f (x, y) = Montrer que en xy x2 +y 2 si (x, y) 6= (0, 0) 0 sinon. ∂ ∂ f (x, y) et ∂y f (x, y) existent en tout point de ∂x R2 bien que f ne soit pas continue (0, 0). Exercice 1819 1. Calculer la dérivée de la fonction dans une direction formant avec l'axe Ox F (x, y) = x2 −xy −2y 2 au point P (1, 2) un angle de π . 3 F (x, y) = x3 − 2x2 y + xy 2 + 1 au point P (1, 2) dans la direction joignant ce point au point M (4, 6). p Calculer la dérivée de la fonction F (x, y) = ln x2 + y 2 au point P (1, 1) suivant la bis- 2. Calculer la dérivée de la fonction 3. sectrice du premier quadrant. Exercice 1820 Calculer les diérentielles des fonctions suivantes en un point arbitraire du domaine de dénition : 1. 2. f (x, y) = sin2 x + cos2 y ; f (x, y) = ln 1 + xy . Exercice 1821 Exercice 1822 Calculer df (1, 1), si f (x, y) = 38.4 Extremums Soit f la fonction dénie sur le seul point critique de de f f, vantes au point R2 par (0, 0) Montrer que (0, 0) est admet en ce point un minimum local. Ecriver la formule de Taylor de second ordre pour chacune des fonctions sui- (x0 , y0 ) donné. 1. f (x, y) = sin(x + 2y), (x0 , y0 ) = (0, 0) ; 2. f (x, y) = 3. f (x, y) = e−x 4. f (x, y) = sin(xy) + cos(xy), (x0 , y0 ) = (0, 0) ; 5. f (x, y) = e(x−1) cos y, (x0 , y0 ) = (1, 0). 1 , x2 +y 2 +1 2 −y 2 (x0 , y0 ) = (0, 0) ; cos xy, (x0 , y0 ) = (0, 0) ; 2 Exercice 1825 Pour chacune des fonctions suivantes etudiez la nature du point critique donné : 1. f (x, y) = x − xy + y 2 2. f (x, y) = x2 + 2xy + y 2 + 6 3. 2 4. f (x, y) = x2 − xy 2 . qu'il n'est pas un extremum local, mais que pourtant la restriction à toute droite passant par Exercice 1824 F (x, y, z) = ln (ex + ey + ez ) à l'origine dans coordonnées x, y, z les angles α, β, γ . Calculer la dérivée de la fonction une direction formant avec les axes de Exercice 1823 x . y2 2 2 au point critique au point critique 2 f (x, y, z) = x + y + 2z + xyz 3 2 4 (0, 0) ; (0, 0) ; au point critique 2 2 f (x, y) = x + 2xy − y + x + 3xy + y + 10 Exercice 1826 (0, 0, 0) ; au point critique (0, 0). Trouvez les points critiques des fonctions suivantes et déterminez si ce sont des minima locaux, des maxima locaux ou des points selle. 1. f (x, y) = x3 + 6x2 + 3y 2 − 12xy + 9x ; 2. f (x, y) = sin x + y 2 − 2y + 1 ; 38 Fonctions de deux variables 252 3. f (x, y, z) = cos 2x · sin y + z 2 ; 4. f (x, y, z) = (x + y + z)2 . Exercice 1827 Soit f : R2 → R la fonction dénie par f. 1. Étudier les extremums locaux de 2 2 2 D = {(x, y) ∈ R | x + y 6 1}. m sur D. 2. Soit 3. Soit (x, y) ∈ D. Montrer que si 4. Étudier la fonction Exercice 1828 Exercice 1829 Exercice 1830 f (x, y) = x3 − 3x(1 + y 2 ). f (x, y) = M t 7→ f (cos t, sin t). Trouver le point du plan f Montrer que ou a un maximum f (x, y) = m, alors En déduire les valeurs de (2x − y + z = 16) Déterminer les extremums de M et un minimum x2 + y 2 = 1. M et m. le plus proche de l'origine. f (x, y) = xy(1 − x2 − y2) sur [0, 1]2 . f (x, y) = x2 + xy + y 2 − 3x − 6y . Montrer que f admet au plus un f (x, y) + 9 comme la somme de deux carrés et en déduire que f admet −9 Soit extremum. Ecrire comme valeur minimale. Exercice 1831 Exercice 1832 Déterminer un triangle d'aire maximale inscrit dans un cercle donné. f (x, y) = (x2 − y)(3x2 − y). 2 Montrer que f admet un minimum local en 0 suivant tout vecteur de R mais n'admet pas de minimum local en (0, 0). ( R2 → R Soit f : . (x, y) 7→ xey + yex Montrer que (−1, −1) est le seul extremum possible. A l'aide d'un développement limité de ϕ(h) = f (−1 + h, −1 + h) et de ψ(h) = f (−1 + h, −1 − h), montrer que f n'a pas d'extremum. Soit Exercice 1833 Exercice 1834 Exercice 1835 Exercice 1836 Déterminer les extrémums de Déterminer Si f max |sin z| . |z|61 f admet un maximum local en Exercice 1837 On supposera que f A Soit A ⊂ R2 , sin z = U ⊂ R2 eiz −e−iz . 2i et si : ∂f ∂f (a) = (a) = 0, ∂x1 ∂x2 a. R (A) comme l'ensemble {x ∈ A|∃ρ > 0, B(x, ρ) ⊂ A}. (A) 6= ∅. On suppose que f est une fonction C 1 sur A telle A \ Int(A). Montrer qu'il existe z ∈ Int(A) tel que : on dénit fermée bornée et est constante sur Exercice 1838 On rappelle que : est concave sur un ouvert convexe ∃a ∈ U, alors f : (x, y, z) → x2 + y 2 + z 2 + 2xyz. R ∂f ∂f (z) = (z) = 0. ∂x1 ∂x2 Chercher les extrémums sur R2 des applications : (x, y) → x4 + y 4 − 4xy; (x, y) → (x − y)exy ; (x, y) → xey + yex ; (x, y) → ex sin y ; (x, y) → x3 + y 3 . 38 Fonctions de deux variables Exercice 1839 Soit f 253 f 1. Rappeler une condition nécessaire pour que Dans la suite de l'exercice, critique f. de C2 une fonction réelle de classe a = (x0 , y0 ) sur un ouvert R2 . présente un extremum local en (x0 , y0 ). vérie cette condition, c'est-à-dire est un ∂2f (a), ∂x2 B= ∂2f (a), ∂x∂y Q(x, y) = Ax2 + 2Bxy + Cy 2 , R(t) = At2 + 2Bt + C, ∆<0 et point C= ∂2f (a), ∂y 2 ∆ = B 2 − AC, S(t) = Ct2 + 2Bt + A. A(ou C) > 0. ∀t ∈ R, R(t) > δ S(t) > δ pour un certain δ > 0. p On pose x = r cos θ , y = r sin θ , avec r = x2 + y 2 , et on suppose que sin θ. cos θ = 6 0. (a) Montrer que (b) de On pose A= 2. On suppose Ω et Montrer successivement : Q(x, y) > r2 δ sin2 θ, Q(x, y) > r2 δ cos2 θ, 2 Q(x, y) > r2 δ. En déduire que ∀(x, y) Q(x, y) > (c) Montrer que a est un point de minimum f formule de Taylor-Young pour ∆ < 0 et A(ou C) < 0. que (x0 , y0 ) est un point de r2 Inf(δ, 2A, 2C). 2 local strict de f . On écrira pour cela la en ce point. 3. On suppose Montrer 4. On suppose maintenant θ1 , θ2 ∈ R t1 , t2 ∈ R tels que tels que tan θ1 = t1 S(t1 ) > 0 et tan θ2 g(t) := f (x0 + t cos θ1 , y0 + t sin θ1 ), pour t∈R f. ∆ > 0. (a) Montrer qu'il existe (b) Soient maximum local strict de assez petit, montrer que point de minimum local de 5. Dessiner l'allure du graphe de f a et = t2 . S(t2 ) < 0. En examinant les fonctions h(t) := f (x0 + t cos θ2 , y0 + t sin θ2 ) n'est ni un point de maximum local, ni un f. au voisinage du point (a, f (a)) dans les trois cas étudiés ci-dessus (questions 1, 3 et 4). 6. Que peut-on dire en général quand ∆ = 0? Pour répondre à cette question, on pourra s'appuyer sur l'étude des deux cas suivant au voisinage de Exercice 1840 Exercice 1841 f1 (x, y) = x2 + x4 + y 4 et Existe-t-il un triangle d'aire maximale inscrit dans un cercle donné ? Le déter- Soit f : R2 → R continue telle que : lim |f (x)| = +∞. kxk→∞ f : f2 (x, y) = x2 − y 4 . miner par une méthode géométrique. Montrer que (0, 0) est minorée et atteint sa borne inférieure. 38 Fonctions de deux variables Exercice 1842 f : R2 → R Soit 254 l'application (x, y) 7→ 6xy + (y − x)3 . On note ∆ = {(x, y) ∈ 2 R , −1 6 x 6 y 6 1}. 1. Dessiner ∆. f Montrer que 2. Calculer les extrema de f Exercice 1843 D dans R sur le bord de f 3. En déduire les bornes de est bornée et atteint ses bornes sur sur ∆ D = {z ∈ C; |z| 6 1} f (z) = | sin z|. f 1. Pour quelle raison puis dans l'intérieur de ∆. ∆. On note dénie par ∆. est-elle bornée sur et S = {z ∈ C; |z| = 1}. Soit f D ? On note M = sup f (z) et m = inf f (z). Est-ce z∈D z∈D que M et m sont atteints ? Donner la valeur de m. z = x + iy ∈ C, x, y ∈ R. Montrer que | sin z|2 = 21 (ch 2y − cos 2x). i(x+iy) −e−i(x+iy) ey −e−y sin z = e et ch y = .) 2i 2 2. Soit 3. En déduire que 4. Montrer que Exercice 1844 Soit f : R2 → R M l'application de est atteint en un point de (On rappelle que S. e2 − 1 . 2e 2 pose Ω = R \ {(0, 0)}. M= On la fonction dénie par ( 2 2 xy xx2 −y +y 2 f (x, y) = 0 1. Montrer que f est diérentiable sur 2. Montrer que f est diérentiable en Ω si si (x, y) ∈ Ω (x, y) = (0, 0). et calculer sa diérentielle. (0, 0) et que sa diérentielle est nulle. ∂2f ∂2f et et calculer ∂x∂y ∂y∂x la valeur de ces dérivées en (0, 0). Que peut-on en déduire pour la continuité de ces dérivées 3. Montrer que partielles en Exercice 1845 f admet en tout point des dérivées partielles secondes (0, 0) ? 38.5 Équations aux dérivées partielles Résoudre à l'aide des coordonnées polaires l'équation aux dérivées partielles : x Exercice 1846 de variables u= Exercice 1847 p ∂f ∂f (x, y) + y (x, y) = x2 + y 2 ∂x ∂y Résoudre l'équation des cordes vibrantes : x+y et 2 v= x−y (on suppose que 2 f est ∂2f ∂2f = ∂x2 ∂y 2 à l'aide du changement C 2 ). Résoudre l'équation aux dérivées partielles : x ∂f ∂f −y =f ∂y ∂x en passant en coordonnées polaires. Exercice 1848 Résoudre en utilisant le changement de variable dérivées partielles suivante : x2 2 ∂2f ∂2f 2∂ f + 2xy + y = 0. ∂x2 ∂x∂y ∂y 2 x = u, y = uv l'équation aux 38 Fonctions de deux variables Exercice 1849 Soit f : R2 → R 255 une application C1 homogène de degré s > 0, i.e. telle que : ∀λ ∈ R+∗ , ∀x ∈ R2 , f (λx) = λs f (x). f Montrer que les dérivées partielles de sont homogènes de degré sf (x) = x1 Exercice 1850 + Exercice 1851 4(g) Exercice 1852 ∂F Calculer ∂x Calculer Soit f : ∂F + ∂F . ∂y ∂z R3 → R f : R2 → R une fonction de 4(f ). en fonction C 2. ∂f ∂f (u, v) + 2u (u, v) = 0 ∂u ∂v Soit φ : R2 → R2 F (x, y, z) = f (x − y, y − z, z − x). On pose f : R2 → R On cherche les fonctions pour tout une fonction de classe (a) Montrer que (b) Montrer que 3. Soit 2 f : R → R g f est de classe φ (2) C 1. Posons est bijective. Vérier que φ et φ−1 g = f ◦ φ. . ∂g ∂x = 0. fonction de classe C . Montrer que f vérie (2) si et seulement h : R → R de classe C 1 telle que f (u, v) = h(v − u2 ) pour tout est solution de (2) si et seulement si 1 une s'il existe une fonction (x, y) ∈ R2 . Exercice 1853 C 1 (u, v) ∈ R2 . φ(x, y) = (x, y + x2 ). l'application dénie par f : R2 → R g(x, y) = f (x2 − y 2 , 2xy). telles que : 1. En calculant l'application réciproque, montrer que 1 sont de classe C . 2. Soit et : ∂f ∂f (x) + x2 (x). ∂x1 ∂x2 dérivable. On pose Soit s−1 : R2 → R diérentiable et g : R → R dénie par g(x) = f ex sin x, ln(1 Montrer que g est dérivable sur R et calculer sa dérivée en fonction des dérivées partielles de f . Soient + x2 ) . Exercice 1854 Soient f U = {(x, y) ∈ R2 , x > 0} fonction Ψ : 2. U V =]0, +∞[×] − π2 , π2 [. On dénit la V → R2 (r, θ) 7→ (r cos θ, r sin θ) V sont des ouverts de R2 et −1 sur U . Déterminer Ψ . 1 Soit f : U → R de classe C sur U . On pose 1. Montrer que et et que Ψ est de classe C1 et bijective de V F (r, θ) = f ◦ Ψ(r, θ) = f (r cos θ, r sin θ). C1 (a) Montrer que f est de classe (b) Montrer que f vérie l'équation (E) sur U et calculer ∂f ∂f ∂F ∂F et en fonction de et . ∂r ∂θ ∂x ∂y √ ∂f ∂f a (a, b) + b (a, b) = a2 + b2 arctan ∂x ∂y si et seulement si F b a vérie l'équation (E 0 ) ∂F (r0 , θ0 ) = θ0 ∂r ∀(r0 , θ0 ) ∈ V. ∀(a, b) ∈ U 38 Fonctions de deux variables 256 (c) Déterminer toutes les fonctions f : U → R de classe C 1 sur U qui vérient l'équation (E). Exercice 1855 D = {(x, y) ∈ R2 , x > 0}. Soit vérient (E) ϕ(x, y) = y/x 1. Vérier que 2. Soit g ∈ C 1 (R, R). 3. Soit f x qui ∂f ∂f +y = 0 ∀(x, y) ∈ D. ∂x ∂y (E). g◦ϕ est solution de Montrer que 4. Donner l'ensemble des solutions de Exercice 1856 f ∈ C 1 (D, R) est solution de (E). Montrer que une solution de On cherche les fonctions Déterminer les fonctions f (u, uv) (E). ne dépend que de v. (E). f ∈ C 1 (R2 , R) vériant ∂f ∂f − = 0 ∀(x, y) ∈ R2 . ∂x ∂y u = x + y, v = x − y . On pourra eectuer le changement de variables Exercice 1857 Soient f : Rn → R des propriétés de la diérentielle, Exercice 1858 g : Rn → R deux fonctions diérentiables. montrer que ∇(f g) = f · ∇g + g · ∇f . et 38.6 Fonctions implicites Soit f : R2 → R la fonction dénie par f (x, y) = ((x − 2)2 + y 2 − 4)((x − 1)2 + 1. Tracer rapidement la courbe C la y = φ(x) ? 2. En quels points de de la forme Exercice 1859 C d'équation relation permet-elle de dénir une fonction implicite x+y−1 f (x, y) = 2e (a, b) y = φ(x). f (x, y) = x3 + y 3 − 3xy − 1 = 0 Exercice 1860 f (x, y) = 0. f (x, y) = 0 Donner un développement limité à l'ordre 3 de 2. y2 − 1). 4 Montrer que les relations proposées dénissent au voisinage du couple indiqué une fonction implicite 1. En utilisant φ en a. (a, b) = (0, 1). + ln(x − y) − 2x + y 3 (a, b) = (1, 0). Montrer que la relation f (x, y, z) = x3 + y 3 + z 3 − 2z(x + y) − 2x + y − 2z − 1 = 0 dénit au voisinage de limité de φ à l'ordre 2 Exercice 1861 (0, 0, −1) en (0, 0). une fonction implicite z = φ(x, y). 38.7 Divers Soit f : R2 → R admettant des dérivées partielles continues en ∀a ∈ R2 − {0}, ∀t > 0, f (ta) = tf (a). Montrer que f Donner un développement est linéaire. 0 et telle que : 39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés Exercice 1862 Soit f : R2 → R ∀a ∈ O, Montrer que f est constante sur Exercice 1863 M, ∀x ∈ R n Soit C1 une application 257 sur un ouvert convexe O telle que : ∂f ∂f (a) = (a) = 0. ∂x1 ∂x2 O. f : Rn → R une application diérentiable. Montrez que si k∇f (x)k 6 , alors |f (x) − f (y)| 6 M kx − yk, ∀x, y ∈ Rn . 39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés Exercice 1864 (Inégalité de Cauchy-Schwarz) 1. Montrer que : ∀x1 , x2 , · · · , xn ∈ R (x1 + 2 2 x2 + · · · + xn ) 6 + x2 + · · · + xn ) Pn Pn 2. Déterminer : m = Inf{( x )( i i=1 i=1 1/xi ) tels que x1 , x2 , · · · , xn > 0} 4 2 2 2 2 3. Déterminer : M = Sup {|x + 2y + 3z + 4t| tels que (x, y, z, t) ∈ R , x + y + z + t 6 1} 2 n(x21 Exercice 1865 (Normes sur R ) p 2 y|) et Pour tout x2 /9 + y 2 /4. N2 (x, y) = 1. Montrer que N1 et N2 p (x, y) ∈ R2 , on pose N1 (x, y) = Max( x2 + y 2 , |x− sont des normes sur R2 et représenter les boules unités fermées associées à ces normes. 2. Montrer que N2 6 k.k∞ 6 k.k2 6 N1 6 k.k1 6 4N2 . 3. Déterminer le plus petit réel Exercice 1866 Soient (ai )16i6n étudiant le signe du trinôme Exercice 1867 k > 0, tel que k.k1 6 kN2 . (bi )16i6n deux familles de n nombres ! 21 n n n X X X (ai + λbi )2 que ai b i 6 a2i λ −→ et i=1 Soit (E, d) (utiliser Cauchy-Schwarz) i=1 i=1 réels. Montrer, en n X b2i ! 12 . i=1 un espace métrique. p d0 (x, y) = d(x, y) est une distance sur E . Enoncer des conditions susantes sur une fonction f , dénie de R+ dans R+ pour que (x, y) −→ f (d(x, y)) soit une distance sur E . d(x, y) 00 00 Montrer que l'application d dénie sur E × E par d (x, y) = est une distance 1 + d(x, y) u sur E . Indication : On utilisera la croissance de la fonction u −→ . 1+u 00 Comparer les distances d et d . 1. Montrer que 2. 3. E est l'ensemble des nombres Bd00 (0, a) où a est un réel. 4. Dans le cas où construire Exercice 1868 d est la distance valeur absolue, (E, d) un espace métrique complet, et f une application de E dans E k ∈ R, 0 < k < 1 tel que d(f (x), f (y)) 6 k d(x, y) ∀x ∈ E, ∀y ∈ E . qu'il existe Soit 1. Montrer que f x0 ∈ E (E, d). 2. Soient dans réels et où est continue sur et pour (E, d). n > 0, xn+1 = f (xn ). Montrer que la suite 3. Montrer que cette suite converge vers un point xe de f (l) = l. telle Montrer que ce point xe est unique. f, (xn )n>0 est de Cauchy c'est-à-dire une solution de 39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés 4. Application : montrer que le système unique (x1 , x2 ) ∈ R2 . Exercice 1869 258 x1 = 15 (2 sin x1 + cos x2 ) x2 = 15 (cos x1 + 3 sin x2 ) On considère les trois normes dénies sur kXk1 = |x1 | + |x2 | , kXk2 = (x21 + x22 ) 1 2 R2 admet une solution par : , kXk∞ = max{|x1 |, |x2 |}. Représenter graphiquement les boules unités de chacune d'entre elles. Peut-on comparer" ces trois normes ? Ecriver les dénitions des distances Exercice 1870 Soit d1 ,d2 et d∞ associées à chacune d'entre elles. E l'espace vectoriel des fonctions à valeurs dans R, dénies et nues sur [-1,1 ]. 1. Montrer que les trois applications suivantes sont des normes sur f −→ kf k1 = Z +1 |f (x)|dx, f −→ kf k2 = ( Z −1 E : +1 1 f 2 (x)dx) 2 −1 f −→ kf k∞ = sup {|f (x)|} x∈[−1,+1] 2. On considère la suite La suite fn Exercice 1871 dérivables sur (fn )n∈N ∗ est-elle de Cauchy Soit [0,1] E −1 si x ∈ [−1, − n1 ] nx si x ∈] − n1 , n1 ] de fonctions dénies par fn (x) = 1 1 si x ∈] , 1] n dans (E, k.k1 ), (E, k.k2 ) et dans (E, k.k∞ ) ? Conclusions ? l'espace vectoriel des fonctions à valeurs dans et vériant f (0) = 0. (E, N1 ) N1 (f ) 6 N2 (f ). N N2 (f ) = kf 0 k∞ . En déduire que l'application identique de (E, N2 ) vers xn , montrer que l'application identique de n (E, N1 ) vers fn (x) = n'est pas continue. Exercice 1872 cation et est continue. 2. A l'aide de la fonction (E, N2 ) dénies, continues et On dénit sur cet espace les deux normes suivantes : N1 (f ) = kf k∞ 1. Montrer que R, Lorsqu'un espace vectoriel N : E→R E est en outre muni d'une multiplication, l'appli- est dite norme multiplicative si : est une norme, A et B dans E , N (A.B) 6 N (A).N (B). Soit E = Mn (R), l'espace vectoriel des matrices carrées à n lignes et n colonnes. A ∈ E A = (ai,j )16i,j6n n X 1. Montrer que N∞ (A) = max { |ai,j | } dénit une norme multiplicative sur E . pour tous 16i6n 2. Montrer que 3. Soit N∞ (A) = A ∈ Mn (R) j=1 max n {X∈R , kXk∞ =1} telle que se note { kA.Xk∞ }. ∀ 1 6 i 6 n, |ai,i | > n X |ai,j | et D la matrice diagonale j=1,j6=i formée avec les éléments diagonaux de A. Soit aussi (p) suite des X ∈ Rn dénie pour p > 0 par : F un vecteur de X (0) = X0 ∈ Rn X (p+1) = (I − D−1 A)X (p) + D−1 F Montrer qu'elle est convergente et calculer sa limite. pour p Rn . >0 On considère la 39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés Exercice 1873 (partiel 1999) et A (E, k · k) Soit 259 un espace vectoriel normé, x un élément de E E. un compact de 1. Montrer que l'application de 2. Montrer que l'application de 3. Montrer que la distance de E E dans à A x dans R R y y qui à qui à est atteinte, kyk est continue. associe ky − xk est continue. c'est-à-dire qu'il existe a ∈ A tel associe que inf ky − xk = ka − xk. Exercice 1874 y∈A (E, k · kE ) E dans F . Soient application linéaire de 1. Montrer que L (F, k · kF ) et est continue en 0 deux espaces vectoriels normés. Soit si et seulement si elle est continue en tout point de K>0 2. On suppose qu'il existe une constante L une E. telle que kL(x)kF 6 KkxkE Montrer que L ∀x ∈ E. est continue. 3. Dans la suite, on suppose que L est continue et on pose K = sup kL(x)kF . kxkE =1 K = +∞. Montrer qu'alors il existe une suite (xn ) dans E telle que n et telle que kL(xn )kF tend vers +∞. En déduire qu'il existe une suite yn tendant vers 0 et telle que kL(yn )kF = 1. En déduire que K ∈ R+ et que pour tout x ∈ E on a (a) Supposons que kxn k = 1 (b) Exercice 1875 pour tout kL(x)kF 6 KkxkE . Soit E l'espace vectoriel des fonctions continues de muni de la norme kf k1 = [−1, 1] à valeurs dans R 1 Z |f (x)| dx. 0 On considère l'application 1. Montrer que L L:E→R On suppose que L(f ) = f (1). est une application linéaire. 2. En considérant les fonctions Exercice 1876 dénie par fn : x 7→ √ nxn , montrer que L n'est pas continue. Soit (E, k · k) (xn ) est de Cauchy. Montrer qu'elle converge si et seulement si elle admet une un espace vectoriel normé et (xn )n∈N une suite d'éléments de E. sous-suite convergente. Exercice 1877 Soit E l'espace vectoriel des fonctions continues de On dénit une norme sur E [−1, 1] à valeurs dans R. en posant kf k1 = Z 1 |f (t)| dt. −1 On va montrer que (fn )n∈N∗ E muni de cette norme n'est pas complet. Pour cela, on dénit une suite par −1 fn (t) = nt 1 si si si − 1 6 t 6 − n1 − n1 6 t 6 n1 1 6 t 6 1. n 39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés fn ∈ E 1. Vérier que pour tout 260 n > 1. 2. Montrer que 2 2 kfn − fp k 6 sup( , ) n p (fn ) et en déduire que est de Cauchy. 3. Supposons qu'il existe une fonction f ∈E (fn ) converge vers n→+∞ lim Z lim Z telle que f dans (E, k · k1 ). Montrer qu'alors on a lim n→+∞ −α Z |fn (t) − f (t)| dt = 0 et −1 1 |fn (t) − f (t)| dt = 0 α 0 < α < 1. pour tout 4. Montrer qu'on a lim n→+∞ Z −α |fn (t) + 1| dt = 0 0 < α < 1. pour tout et −1 n→+∞ 1 |fn (t) − 1| dt = 0 α En déduire que f (t) = −1 f (t) = 1 ∀t ∈ [−1, 0[ ∀t ∈]0, 1]. Conclure. Exercice 1878 g de E dans E Soit E = Rd est dite k · k. On rappelle K ∈]0, 1[ tel que muni d'une norme contractante s'il existe kg(x) − g(y)k 6 Kkx − yk qu'une application continue ∀x, y ∈ E. On rappelle aussi que toute application contractante admet un unique point xe. Soit f une application continue de E dans n contractante. On note x0 le point xe de f . 1. Montrer que tout point xe de 2. Montrer que si 3. En déduire que Exercice 1879 de E x f f n, est l'unique point xe de tel que fn soit f n. il en est de même pour f (x). f. E = Rd muni d'une norme k · k. On A de E , notée d(x0 , A), par la formule Soit à une partie n telle qu'il existe un entier est un point xe de est un point xe de x0 E dénit la distance d'un élément x0 d(x0 , A) = inf kx − x0 k. x∈A 1. Supposons A compact. Montrer que pour tout x0 ∈ E il existe y∈A tel que d(x0 , A) = ky − x0 k. 2. Montrer que le résultat est encore vrai si on suppose seulement que remarquera que pour toute partie 3. Montrer que l'application qui à pothèse sur B x0 de A associe on a A est fermé. (On d(x0 , B) > d(x0 , A).) d(x0 , A) est continue sur E (sans aucune hy- A). 4. En déduire que si A est un fermé de disjoints, alors il existe une constante E et B un compact δ > 0 telle que ka − bk > δ ∀(a, b) ∈ A × B. de E tels que A et B sont 39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés 261 A et Np : Rn −→ R P 1 x 7−→ ( nk=1 |xi |p ) p 5. Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose seulement que B sont deux fermés disjoints. Exercice 1880 N : (x, y) 7−→ |5x + 3y| Exercice 1881 ∀p > 1 est-elle une norme de 1. Montrer que , l'application est une norme (on utilisera la convexité de x ∈ Rn 2. Pour xp ). R2 ? norme innie limp→+∞ Np (x) = max(xi , 1 6 i 6 n), , et notée N∞ . xé, montrer que une norme, appelée et que cela dénit 3. Établir les inégalités suivantes : ∀x ∈ Rn , N∞ (x) 6 N1 (x) 6 √ nN2 (x) 6 nN∞ (x). Que peut-on en déduire ? 4. Dessiner les boules unités des normes 1,2, et Exercice 1882 Exercice 1883 A Soit ∞ dans N : Rn −→ R Pn Pk x 7−→ k=1 | i=1 xi | convexe est dit R2 . . Montrer que N est une norme. s'il contient tout segment reliant deux quelconques de ses points : ∀(x, y) ∈ A2 , [x, y] = {x + t(y − x), t ∈ [0, 1]} ⊂ A. Soit E un espace vectoriel muni d'une norme N. Montrer que toute boule fermée (ou ouverte) est convexe et symétrique par rapport à son centre. Exercice 1884 Soit (E, N ) un espace vectoriel normé. Montrer : 1 ∀(x, y) ∈ (E \ {0}) , N (x − y) > sup(N (x), N (y)) · N 2 2 Exercice 1885 Soit E un espace vectoriel normé, et 1. B(a, r) = {a} + B(0, r) 2. B(a, r) = B(a0 , r0 ) ⇔ a = a0 3. B(a + a0 , r + r0 ) = B(a, r) + B(a0 , r0 ) 4. B(a, r) ∩ B(a0 , r0 ) 6= ∅ ⇔ ka0 − ak < r + r0 . Exercice 1886 Soit (E, N ) A⊂E et R-espace x y − N (x) N (y) (a, a0 ) ∈ E 2 , (r, r0 ) ∈ (R∗+ )2 . . Montrer : r = r0 une espace vectoriel. Montrer les équivalences : est borné ⇔ ⇔ ⇔ ⇔ ∃(a, r) ∈ E × R+ : A ⊂ B(a, r) ∃R > 0 : A ⊂ B(0, R) ∃R > 0 : A ⊂ Bf (0, R) A est inclus dans une boule de E. Exercice 1887 (Topologie du R-espace vectoriel R) sur le vectoriel 1. Quelles sont toutes les normes R? On se place désormais dans (R, | . |). 2. Quelles sont les boules ouvertes ? fermées ? 3. Ouverts et fermés de (a) soit (Ia )a∈A R : une famille d'intervalles ouverts non vides de Montrer que A est au plus dénombrable. R, deux à deux disjoints. 39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés 262 O un ouvert de R, et a ∈ O. On pose A = {x ∈ R | x 6∈ O B = {x ∈ R | x 6∈ O et x < a}. Etudier l'existence de inf A et sup B . (b) soit et x > a} et (c) en déduire que : tout ouvert de R est réunion d'une famille au plus dénombrable d'intervalles ou- verts tout fermé de Exercice 1888 Soit R est réunion d'une famille au plus dénombrable d'intervalles fermés. E l'espace vectoriel des fonctions de classe C 1 sur [0, 1] telles que f (0) = 0. f ∈ E , N (f ) = kf k∞ 1. On pose pour tout et N 0 (f ) = kf 0 k∞ . Montrer que N et N0 sont des normes. 2. Montrer que Exercice 1889 N Soit N0 et E l'espace vectoriel des fonctions de classe C 1 sur [0, 1] telles que f (0) = 0. f ∈ E , N (f ) = kf k∞ + kf 0 k∞ . 1. On pose pour tout 2. Montrer que, si ne sont pas équivalentes. f ∈E alors, pour tout N Montrer que x ∈ [0, 1] : f (x) = e−x est une norme sur E x Z et (f (t) + f 0 (t))dt. 0 3. On pose, pour tout Montrer que N0 une partie de E est une norme sur E, N. équivalente à Exercice 1890 f ∈ E , N 0 (f ) = kf + f 0 k∞ . Soit E un espace vectoriel normé, A et x un élément de E. Comparer les deux assertions : i) Pour tout ε > 0 l'ensemble A ∩ B(x, ε) est inni. ii) Pour tout ε > 0 il existe un élément y distinct de x dans A ∩ B(x, ε). Exercice 1891 tout Soit A l'ensemble des fonctions continues sur [0, 1] telles que f (x) > 0 pour x ∈ [0, 1]. 1. On munit C[0, 1] de la norme kf k∞ = sup |f (x)|. Montrer que A est fermé et calculer x∈[0,1] son intérieur. 2. On munit et que A C[0, 1] de la norme kf k1 = 1 Z |f (x)|dx. Montrer que l'intérieur de A est vide 0 est fermé. Exercice 1892 Soit (E, k k) un espace vectoriel normé sur R. On pose kx + yk2 + kx − yk2 µ(E) = sup . 2(kxk2 + kyk2 ) x,y∈E−(0,0) 1. Montrer que 1 6 µ(E) 6 2. µ(R2 ) lorsque R2 max{|x|, |y|}. 2. Calculer Exercice 1893 Soit k k est muni de la norme euclidienne puis de la norme une norme sur Rn kAk = et sup x∈Rn ;kxk=1 1. Montrer qu'on dénit ainsi une norme sur 2. On munit R n de la norme k k1 . A = (ai,j )i,j∈1,···n ∈ Mn (R). On pose : kAxk. Mn (R). Montrer que n X kAk1 = max ( |ai,j |). 16j6n j=1 k(x, y)k∞ = 39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés Exercice 1894 1. Montrer que l'application 263 1 Z (f, g) 7→ hf, gi = f (t)g(t)dt est un produit 0 scalaire euclidien sur C[0, 1], l'espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs réelles. 2. On note C = {f ∈ C[0, 1]; 1 Z f (t)dt = 1. Montrer que 0 inf f ∈C Z 1 f 2 (t)dt = 1 et que cette 0 borne inférieure est atteinte. Exercice 1895 C[0, 1], l'espace = sup |f (x)|. On munit réelles de la norme kf k∞ vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs x∈[0,1] 1. Soit ϕ : C[0, 1] → R une application linéaire. On pose N (ϕ) = |ϕ(f )|. sup f ∈C[0,1];kf k∞ =1 Montrer que 2. Calculer ϕ N (ϕ) est continue si et seulement si N (ψ) lorsque ψ(f ) = est ni. 1 Z f (t)dt. 0 f ∈ C[0, 1] 3. Posons, pour toute fonction : ϕ(f ) = 1 2 Z f (t)dt − Z 0 1 f (t)dt. Montrer que 1 2 N (ϕ) = 1. Exercice 1896 f (0) = 0 telles que E , l'espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs réelles norme kf k∞ = sup |f (x)|. On munit de la x∈[0,1] 1. Soit ϕ:E→R une application linéaire. On pose N (ϕ) = |ϕ(f )|. sup Montrer que f ∈E;kf k∞ =1 ϕ est continue l'espace vectoriel des formes 2. Calculer Z 1 N (ϕ) est ni. Montrer que ϕ 7→ N (ϕ) est une norme sur linéaires continues sur E . si et seulement si µ = N (ψ) lorsque ψ est dénie en posant, pour toute fonction f ∈E : ψ(f ) = f (t)dt. 0 3. Peut-on trouver une fonction Exercice 1897 1. Soit On munit f ∈E E = C 1 [0, 1] telle que et |ψ(f )| = µ F = C[0, 1] et kf k∞ = 1 ? de la norme kf k∞ = sup |f (x)|. x∈[0,1] ϕ:E→F une application linéaire. On pose N (ϕ) = |ϕ(f )|. sup Montrer que f ∈E;kf k∞ =1 ϕ est continue si et seulement si 2. Montrer que l'application Exercice 1898 1. Soient Soit x, y ∈ E 2. Les normes Exercice 1899 inversibles 2. Soit (E, h, i) et k k1 I f 7→ f 0 est ni. n'est pas continue. un espace euclidien et le segment et N (ϕ) k k∞ de [x, y]. R n Calculer S = {x ∈ E; kxk = 1}. S ∩ I. sont-elles euclidiennes ? A ∈ Mn (C). Montrer quil existe une suite convergeant vers A (en un sens que l'on précisera). 1. Soit N ∈ Mn (C) + N ) = 1. une matrice nilpotente. Calculer les valeurs propres de A ∈ Mn (C) telle que det(I 3. Soit de matrices Exercice 1900 AN = N A. Calculer det (A I Préliminaires + N ). N. (An )n∈N Montrer que 39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés 1. Soit que 2. Soit P l'espace vectoriel des fonctions P est de dimension innie. X une partie bornée de R. 264 polynomiales de Montrer que [0, 1] à valeurs dans R. Montrer sup(X) = sup X̄. II L lipschitziennes [0, 1] à valeurs dans R, c'est à dire telles 1 qu'il existe k ∈ R+ tel que, pour tout x, y ∈ [0, 1], |f (x) − f (y)| 6 k|x − y|. On note C 1 l'ensemble des fonctions de [0, 1] à valeurs dans R de classe C , c'est à dire dérivables à dérivée On note l'ensemble des fonctions de continue. 1. Montrer que valeurs dans L est un sous espace R, que L contient C1 vectoriel de l'espace vectoriel des fonctions de [0, 1] à et est de dimension innie. f ∈L: 2. On pose, pour tout N1 (f ) = |f (0)| + |f (x) − f (y)| |x − y| (x,y)∈[0,1]2 ,x6=y sup |f (x) − f (0)| |x| x∈]0,1] N2 (f ) = |f (0)| + sup kf k∞ = sup |f (x)| x∈[0,1] λ(f ) = kf k∞ + N1 , N2 , k k ∞ (a) Montrer que (b) En considérant la suite et λ |f (x) − f (y)| . |x − y| (x,y)∈[0,1]2 ,x6=y sup sont des normes sur fn (x) = sin(2πnx), L. montrer que N2 n'est pas équivalente à k k∞ . N1 (c) Montrer que n'est équivalente ni à (gn )n∈N (d) Construire une suite pas pour N2 . 3. On pose, pour tout et N1 (b) Montrer que ν1 (f ) = N1 (f ), 4. Soit (E, k k) Cauchy que et est que ν ν1 sont des normes sur pour tout il existe x 7→ |x| k k∞ k k∞ . pour mais et ν(f ) = kf k∞ + kf 0 k∞ . C1 . f ∈ C1 . (xn )n∈N m, n > N N tel que, si E est dite de alors kxn − xm k 6 ε. On dit convergente. On rappelle que R d'éléments de est complet. 0 C l'espace vectoriel des (C 0 , k k∞ ) est complet. (fn )n∈N 0 n'est pas équivalente à si toute suite de Cauchy y est (b) L'espace vectoriel normé (c) Soit qui converge vers sont-elles équivalentes ? ε > 0, complet muni de la norme (a) Soit et N2 . un espace vectoriel normé. Une suite si, pour tout (E, k k) L N2 f ∈ C1 : ν1 (f ) = |f (0)| + kf 0 k∞ ν1 ν ni à sont équivalentes. (a) Montrer que (c) Les normes d'éléments de En déduire (de nouveau) que λ (e) Montrer que k k∞ , fonctions continues de (C1 , ν) [0, 1] à valeurs dans est-il complet ? Qu'en est-il de une suite de Cauchy dans mément vers une fonction continue f. (L, λ). Montrer que R. Montrer (C1 , ν1 ) ? (fn )n∈N converge unifor- 40 Suites dans 265 Rn n assez grand f − fn (L, λ) est complet. (d) Démontrer que pour (e) En déduire que est lipschitzienne. III C1 On munit ϕ : C1 → C 0 1. Soit C0 k k∞ . On note une application linéaire. On pose N (ϕ) = d'une norme 0 à valeurs dans C . N et et de la norme d l'application f 7→ f 0 sup kϕ(f )k∞ . de C1 Démontrer f ;N (f )61 que ϕ N (ϕ) est continue si et seulement si est ni. Vérier que N est une norme sur C1 à valeurs dans C0 . l'espace vectoriel des applications linéaires continues de d n'est pas continue si N = k k∞ . norme ν. Montrer que d est continue et calculer N (d). 2. Montrer que l'application 3. On munit C 1 de la [Exercice corrigé] Exercice 1901 x Exercice 1902 40 Suites dans Soit xn une suite de Rd . xn A Montrer que l'ensemble A n est fermé. Indication : prouver que le complément de Soit Rn une suite bornée de Rd . des valeurs d'adhérence de est ouvert. Montrer que xn converge si et seulement si A Rd a est un singleton. Indication : pour prouver la convergence, utiliser qu'une suite bornée de au moins une valeur d'adhérence. Exercice 1903 Soit f : Rd → Rd continue. Soit x 0 ∈ Rd . Soit xn la suite dénie par xn+1 = f (xn ). Supposons que ||xn − xn+1 || → 0. Montrer que si a ∈ A alors f (a) = a. f en a en termes de Indication : appliquer la dénition de la continuité de Exercice 1904 l'ensemble A Soit xn une suite bornée de limites. Rd . Supposons que ||xn − xn+1 || → 0. Montrer que est non-vide, compact, connexe. Indication : pour la connexité, supposer que A = A1 ∪ A2 avec A1 et A2 non-vides, disjoints, fermés. Si d=1 conclure que Exercice 1905 Soit A = [a, b] f :R→R avec a 6 b. continue. Soit x 0 ∈ R. Soit xn la suite dénie par xn+1 = f (xn ). Supposons que xn est bornée. Montrer que xn converge si et seulement si ||xn − xn+1 || → 0. Indication. Montrer qu'il sut de prouver que a=b dans [a, b] = A. Si a<b montrer que la suite est stationnaire. Exercice 1906 f :R→R Soit sn = Σnk=1 1/k et xn = cos(sn ). Montrer qu'il n'existe pas d'application continue telle que xn+1 = f (xn ). Indication : montrer que ||xn − xn+1 || → 0 mais que xn ne converge pas. 41 Intégrales multiples Exercice 1907RR 41 Intégrales multiples Calculer I2 = Calculer I3 = Calculer I4 = Calculer I5 = D RRR I5 = RR D RR Exercice 1908 Exercice 1909 D où xy dxdy où 1+x2 +y 2 zdxdydz xydxdy où D = {(x, y) ∈ R2 /x, y > 0, x + y 6 1}. D = {(x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 < x, x2 + y 2 > y}. D = {(x, y) ∈ [0, 1]2 /x2 + y 2 > 1}. 1 dxdy où y cos(x)+1 D = [0, π2 ] × [0, 12 ]. D = {(x, y, z) ∈ (R+ )3 /y 2 + z 6 1, x2 + z 6 1}. o n 2 2 D = (x, y) ∈ R2 /x, y > 0, xa2 + yb2 6 1 avec a, b > 0. où D Calculer (x + y)e−x e−y dxdy RR I1 = (x2 + y 2 )dxdy Calculer D RR 266 où D Représenter et calculer le volume de {(x, y, z) ∈ R3 / − 1 6 z 6 1, x2 + y 2 6 z 2 + 1}. Déterminer le centre de gravité du culbuto (homogène), (x, y, z) ∈ R3 /z ∈ [0, 1], x2 + y 2 6 z 2 i.e. le cône auquel on adjoint sur sa base une demi-boule. Exercice 1910 Soit D = [0, 1]2 . Calculer : ZZ Exercice 1911 D Soit D le disque de centre ZZ Exercice 1912 Exercice 1913 Exercice 1914 dx dy . (x + y + 1)2 (0, 1) et de rayon 1 du plan. Calculer : (x2 + y 2 ) dx dy. D Soit D = {x > 0, y > 0, x2 + y 2 − 2y > 0, x2 + y 2 − 1 6 0}. ZZ p x2 + y 2 dx dy. Calculer : D Soit D = {(x2 + y 2 )2 6 xy}. Calculer : ZZ √ xy dx dy. D Soient 2 2 a, b > 0. Calculer l'aire de l'ellipse E = { xa2 + yb2 6 1} par deux méthodes diérentes. (On rappelle que l'aire d'un domaine Exercice 1915 a(1 + cos θ) Exercice 1916 Soit a > 0 . Calculer l'aire de l'aire de Soient D D. et D vaut RR D dx dy .) le domaine délimité par la courbe d'équation polaire 0 < a 6 b, 0 < c 6 d, et D = {ax2 6 y 6 bx2 , xc 6 y 6 xd }. D. (Indication : poser Exercice 1917 u= Soit y et x2 p>0 v = xy .) et D = {y 2 − 2px 6 0, x2 − 2py 6 0}. ZZ x3 +y 3 e xy dx dy. D (Indication : poser x = u2 v et y = uv 2 .) Calculer : ρ = Calculer 41 Intégrales multiples Exercice 1918 267 R > 0, DR = {x2 + y 2 6 R2 , x > 0, y > 0} ZZ ZZ −(x2 +y 2 ) −(x2 +y 2 ) e dx dy 6 e dx dy 6 Soit ZZ DR et KR = [0, R]2 . e−(x 2 +y 2 ) Montrer que : dx dy. D2R KR En déduire l'existence et la valeur de lim Exercice 1919 rayon R. R→+∞ Soient a, R > 0. En tournant autour de l'axe Exercice 1922 (Oy) Exercice 1923 2. (Oz), 2 e−t dt. (yOz), soit le disque D D le disque de centre engendre un domaine (c'est-à-dire l'intégrale triple Soit D = {x2 + y 2 6 1, 0 6 z 6 1 − x2 + y 2 }. Soit D = {x > 0, y > 0, z > 0, x + y + z 6 1}. ZZZ dx dy dz . 3 D (1 + x + y + z) RRR T (0, a, 0) et de T (appelé un dx dy dz ). Calculer le volume de D. Calculer : Quel est le volume délimité par deux cylindres de révolution d'axes et de même rayon 1. T R 0 Dans le plan tore plein). Calculer le volume de Exercice 1920 Exercice 1921 Z En utilisant un changement de variables, calculer l'intégrale de 2 2 2 2 f sur avec D = {(x, y) ∈ R | π < x + y 6 4π } ; f (x, y) = sin x2 + y 2 ; n o 2 2 D = (x, y) ∈ R2 | xa2 + yb2 6 1 avec a , b > 0 ; f (x, y) = x2 + y 2 ; 4. D = {(x, y) ∈ R2 | 0 < x2 6 y 6 2x2 , 1/x 6 y 6 2/x} ; f (x, y) = x + y 2 variable u = y/x , v = xy ) ; 5. D = {(x, y, z) ∈ R3 | x > 0 , y > 0 , z > 0 , x2 + y 2 + z 2 6 1} ; f (x, y, z) = xyz ; 6. D = {(x, y, z) ∈ R3 | 1 6 x2 + y 2 + z 2 6 4} ; f (x, y, z) = (x2 + y 2 + z 2 )α . (changement de Exercice 1924 Identier les ensembles suivants et calculer leur aire s'ils sont dans 3 volume s'ils sont dans R . o n y2 2 x2 D = (x, y) ∈ R | a2 + b2 6 1 avec a, b > 0 ; n o 2 2 2 D = (x, y, z) ∈ R3 | xa2 + yb2 + zc2 6 1 avec a, b, c > 0 ; culier où 3. D p 2 D = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 6 1 , 0 6 z 6 h} avec h > 0 ; f (x, y, z) = z ; 2. et R > 0? 3. 1. (Ox) D est la boule unité de R2 , qu'obtient-on dans le cas parti- R3 ? D = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 6 R , 0 6 z 6 h} avec R, h > 0 ; 3 4. D = {(x, y, z) ∈ R | x > 0 , y > 0 , z > 0 , x + y + z 6 1} ; 5. D = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 6 z 2 /h2 , 0 6 z 6 h} Exercice 1925 n avec h > 0. Calculer les coordonnées du centre d'inertie (de gravité) du domaine x2 a2 y2 o 6 1, x > 0, y > 0 1. D = (x, y) ∈ R2 | 2. D = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y 2 6 1 , x > 0 , |y| 6 ax} ; 3. D = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y 2 6 9 , (x − 1)2 + y 2 > 1}. + b2 leur (le quart d'ellipse) ; D : 42 Séries numériques, séries de Fourier Exercice 1926 268 Théorème de Guldin 1. Soit D0 un domaine tracé dans le demi-plan {(x, 0, z) ∈ R3 | x > 0}. Si l'on fait tourner D0 autour de l'axe Oz , on obtient un domaine D de R3 . En utilisant les coordonnées cylindriques. montrer que V ol (D) = 2πAire (D0 ) · xG , où (xG , zG ) sont les coordonnées du centre d'inertie du domaine D0 . 2. Calculer les volumes des domaines suivants : (a) le tore obtenu en faisant tourner autour de z2 b2 6 1}, où le domaine D0 = {(x, 0, z) | (x−c)2 a2 + a < c; D = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 + z 2 6 4R2 , x2 + y 2 6 R2 }, où R > 0. Z ZZ −(x2 +y 2 ) −t2 On pose I = e 2 dt et J = e 2 dxdy. Calculer J et (b) Exercice 1927 valeur de Oz en déduire la R2 R I. Exercice 1928 On note D le domaine délimité par les droites ZZ I= 1. Calculer (directement) x = 0, y = x + 2 et y = −x. (x − y)dxdy. D 2. Calculer I Exercice 1929 v = x − y. ZZ 2 2 D = {(x, y); x > 0, y > 0, x + y 6 1}. Calculer (4 − x2 − y 2 )dxdy. au moyen du changement de variable Soit u=x+y et D 42 Séries numériques, séries de Fourier Exercice 1930 42.1 Séries numériques Soient, pour n!en n > 0, un = 1. Etudier la serie de terme général 1 nn+ 2 wn et vn = ln un . où, pour n > 2, wn = vn − vn−1 et w1 = v1 . 2. En déduire, en utilisant la convergence de la suite des sommes partielles de suite un converge vers 3. Déterminer λ équivalent de Indication wn , que la λ > 0. en utilisant la formule de Wallis : √ 22n (n!)2 limn→+∞ √ = π. n(2n)! En déduire un n!. : Exprimer n! (respectivement (2n)!) en fonction de un (resp. de u2n ) et remplacer-les dans la formule de Wallis. Exercice 1931 Soit S= ∞ X (−1)n−1 n3 . Donner une valeur approchée de S en garantissant une n=1 −3 erreur inférieure ou égale à 10 . Exercice 1932 Etudier la série de terme général √ an 2 n un = √n 2 + bn où a > 0, b > 0. Indication : Chercher un équivalent suivant les valeurs de b. Exercice 1933 (Utilisation des règles de Cauchy et d'Alembert) termes généraux Etudier les séries de 42 Séries numériques, séries de Fourier 1. un = √ 269 x x n! sin x sin √ · · · sin √ n 2 2. 2 vn = ean (1 − avec x > 0. a n3 ) n Exercice 1934 (Comparaison à des séries de Riemann et équivalent) Etudier les sé- ries de termes généraux 1. un = cos( πn2 ) 2n2 + an + 1 2. vn = e− 3. wn = (1 − Exercice 1935 Soit √ avec a>0 n 1 n ) n2 (un ) une suite de réels strictement positifs, on suppose que lim( et que On pose v n = n α un . un+1 α 1 = 1 − + O( β ) , où α > 0 β > 1. un n n vn+1 Etudier et montrer que (vn ) a une limite nie. vn la série de terme général Exercice 1936√ 1. 2. un = √ 1 1 n! sin 1 sin √ · · · sin √ . n 2 Déterminer la nature de la série de terme général : Etudier, suivant les valeurs de un = Exercice 1938 P 2. 3. Application : Etudier n! , (ch ln n)−2 , n−(1+(1/n)) nn √ 1 1 ln n lnn − n √ ln(1 + √ ) , , n e ln(en − 1) n n Exercice 1937 1. un+1 )=1 un p ∈ N, la nature de la série de terme général : 1! + 2! + · · · + n! . (n + p)! Calculer les sommes des séries suivantes, en montrant leur convergence : + 1)3−n X n 4 n + n2 + 1 n>0 X 2n − 1 n>0 (n n>3 n3 − 4n Exercice 1939 P ( un ) et Soit X un ). ( Sn (un ) une suite réelle positive et Sn = Exercice 1940 (Séries à termes quelconques) n X up . Comparer la nature des séries p=0 Etudier les séries de termes généraux 42 Séries numériques, séries de Fourier 270 1. (−1)n (ln n)(n1/n ) un = 2. (−1)n vn = p nα + (−1)n 3. (−1)n ) nα wn = ln(1 + où α>0 où α>0 Indication : Des calculs de D.L. peuvent etre fructueux ... Exercice 1941 (Utilisation d'une série) Z ∞ gence de l'intégrale généralisée suivante Le but de cet exercice est de montrer la conver- dx . 1 + x4 sin2 x 0 Pour cela, on considère la série de terme général un = (n+1)π Z nπ un Par un changement de variable, transformer un = π Z 0 Encadrer ensuite un Z π Exercice 1942 Soit un vn vn où dx 1 + (nπ)4 sin2 x 0 Calculer explicitement l'intégrale en dx 1 + (nπ + x)4 sin2 x par les termes de la suite vn = dx . 1 + x4 sin2 x et en déduire un équivalent de un . Conclure. une suite décroissante à termes positifs. On suppose Montrer que P ( un ) converge. lim (nun ) = 0. n→∞ Indication : Encadrer epsilons. Exercice 1943 P suppose que Pn p+1 uk pour P n > p. P n>0 un , n>0 n>0 vn converge, et que Soient vn deux séries à termes réels strictement positifs. On ∀n ∈ N, Montrer que P un un+2 vn+2 6 . un vn converge. Exercice 1944 (Examen 2000) n>2 Puis revenir aux dénitions des limites avec les En justiant votre réponse, classer les dix séries vantes en 4 catégories GD : celles telles que un ne tend pas vers 0 ; ZD : celles qui divergent et telles que lim un = 0; AC : celles qui convergent absolument ; SC : celles qui convergent, mais non absolument. P un sui- 42 Séries numériques, séries de Fourier 271 (Attention : pour pouvoir répondre, certaines séries demandent deux démonstrations : par P exemple pour montrer que diverge. ∞ X (−1)n 1 + 2 n n n=1 un P est SC, il faut montrer que un converge et que P |un | X ∞ ∞ √ √ X √ 2 1 √ √ ; n+1− n ; n+1− n ; n n=1 n=1 X ∞ ∞ n! X 1 1 n − log(1 + ) ; ; 1 − (1 − ) ; n n nn n=1 n n=1 ∞ X 1 n=1 ∞ ∞ ∞ n ∞ X 2n + 1000 X π X π X X 1 1 ; (1 − cos ); sin(πn) sin( ); 3n + 1 n n=1 n n=0 k=0 2k 3n−k n=1 n=1 Exercice 1945 (Examen 2000) ∞ X (−1)n n=1 Montrer la convergence des deux séries n P∞ = − log 2. k=1 1 2k−1 − 1 2k leur somme à l'aide du rappel ci dessus. 2. Décomposer en éléments simples la fraction rationnelle P∞ k=1 1 2k+1 − 1 2k et calculer 1 . 4x3 −x 1 k=1 4k3 −k et calculer sa somme à l'aide de ce qui précède. dx converge t-elle ? Si oui, la calculer. 4x3 −x Exercice 1946 (Examen 2000) 1 et P∞ 3. Montrer la convergence de la série R∞ . 1. On rappelle que la série harmonique alternée converge et a pour somme 4. L'intégrale impropre ! a > 0 xé. Pour n entier positif ou nul on dnit Pn (a) par P0 (a) = 1, P1 (a) = a, P2 (a) = a(a + 1) et, plus généralement Pn+1 (a) = (n + a)Pn (a). Soit Montrer que L(a) = lim n∞ Pn (a) n!na−1 existe et est un nombre strictement positif. Méthode : considérer la série de terme général pour n > 0 : un = log(n + a) − a log(n + 1) + (a − 1) log n, comparer sa somme partielle d'ordre n − 1 Pn (a) avec log , et, ... l'aide d'un développement limité en 1/n d'ordre convenable, montrer que, n!na−1 P ∞ u converge. n=1 n Exercice 1947 α et β deux nombres réels ou complexes tels que αβ = −1 et |α| > 1 > |β|. 1 Pour n dans l'ensemble Z des entiers positifs ou négatifs on pose Fn = (αn − β n ) et α−β Ln = αn + β n (si α + β = 1 ces nombres sont appelés entiers de Fibonacci (1225) et de Lucas Soit (1891)). 1. Montrer par le critère de D'Alembert que la série limite de Qn = Ln /Fn si n → +∞. . P∞ 1 n=1 F2n+1 +1 converge et calculer la 2. On admet (identité de Backstrom (1981)) que pour tous 1 F4n−2k−1 + F2k+1 En faisant k =0 1 (Q2n+1 − Q1 ). En 2L1 expression simple du si t 1 F4n+2k+1 + F2k+1 = 1 2L2k+1 et k de Z on a (Q2n+2k+1 − Q2n−2k−1 ) . 2n de la série n que s2n = déduire la somme de la série en termes de α et β. Donner une terme général de la série et de sa somme si α = exp t et β = dans cette identité, calculer la somme partielle d'ordre P2n 1 s2n = j=1 F2j+1 +1 en montrant par récurrence sur initiale, c'est à dire − exp(−t) + n est réel. 42 Séries numériques, séries de Fourier 3. Montrer que la série 272 P∞ 1 n=1 F2n+1 +F3 converge et calculer sa somme. Exercice 1948 (Permutation dans la série harmonique alternée : Pringsheim (1883)) n > 0, Pour tout entier u(n) = (−1)n /n soit . Soit σ une permutation des entiers >0 et soit τ la permutation réciproque. On suppose de plus que p > 0 on a τ (2p − 1) < τ (2p + 1) et τ (2p) < τ (2p + 2). (2) Notant par p(n) le nombre d'entiers k tels que 1 6 k 6 n et σ(k) est limn∞ p(n)/n existe et est dans ]0, 1[. (1) pour tout entier σ 1. Dans le cas particulier où pair, alors α = est dénie par σ(3p) = 2p, σ(3p + 1) = 4p + 1, σ(3p + 2) = 4p + 3 pour tout entier calculant p(n) p > 0, calculer explicitement n pour tout ainsi que τ, et vérier que σ satisfait (1) et (2), en α. Pn k=1 1/k − log n, et on rappelle le fait, vu en cours, que limn∞ f (n) = γ existe (Constante d'Euler). On revient au cas général pour σ , on considère la série de 2. On note f (n) = terme général vn = u(σ(n)) 3. Montrer par récurrence que En sn = v 1 + · · · + v n . Pp(n) 1 Pn−p(n) 1 sn = k=1 2k − k=1 2k−1 et et on note que 1 1 1 p(n) sn = f (p(n)) + f (n − p(n)) − f (2n − 2p(n)) + log − log 2. 2 2 2 n − p(n) P∞ déduire que n=1 vn converge et calculer sa somme en fonction de α. Exercice 1949 0 < a < b et (un )n>0 déni par u0 = 1 et uun+1 = n+a n+b n b−a que la limite de la suite Sn = log(n u ) existe et est nie. En déduire n P∞ telles que la série j=0 uj converge. Calculer alors sa somme : pour cela partielle sn , en montrant d'abord que pour tout n on a Soit n X [(j + 1) + b − 1]uj+1 = j=0 n X Soit expliciter sa somme [j + a]uj . j=0 f une fonction intégrable au sens de Riemann périodique de période ∞ X a0 + (ak cos(kx) + bk sin(kx)) 2 k=1 n a0 X n ∈ N : Sn (x) = + (ak cos(kx) + bk sin(kx)). 2 k=1 On désigne par : θ ∈ R − 2πZ. 2. Etablir que 3. En déduire Z 0 1 Sn (x) = π sin(n + sin 2θ π Z 1 Sn (x) = 2π π sin(n + 12 )θ 1 X + cos(kθ) = . 2 k=1 2 sin 2θ Montrer sin(n + 12 )(x − t) −π Z 1 )θ 2 2 sin (x−t) 2 π −π dθ. f (x + θ) 2π . sa série de Fourier et on pose, pour tout n 4. Calculer les 42.2 Séries de Fourier Exercice 1950 1. Soit n > 0. Montrer valeurs de a et b pour f (t)dt. sin(n + 12 )θ dθ. sin 2θ 42 Séries numériques, séries de Fourier Exercice 1951 Soit f la fonction 2π -périodique 2. Calculer sur ∞ X π 2 |x| dx. En déduire la valeur de −π 3. Calculer ∞ X p=1 4. Montrer que R telle que f (x) = |x| si |x| 6 π. f. 1. Déterminer la série de Fourier de Z 273 p=0 1 . (2p + 1)4 1 . n4 ∞ 4 X cos(2p + 1)x π − . 2 π p=0 (2p + 1)2 |x| = ∞ X En déduire les valeurs de p=0 1 (2p + 1)2 puis ∞ X 1 . n2 p=1 Exercice 1952 Soit f la fonction 2π -périodique 2. Calculer En déduire la valeur de −π 3. Montrer que Exercice 1953 c0 En déduire puis calculer une fonction 3. Montrer qu'il existe Soit c00n en fonction de c0 ϕ ∈ [0, 2π] et ρ ∈ R+ f :R→C On note respectivement 1. Calculer si |x| 6 π. Z 2π ∞ X 1 . n2 p=1 2π -périodique, C 2 (cn )n∈Z (c0n )n∈Z 2. En déduire que que 2π |f (t)|2 dt 6 pour |n| > 2. f (t) = ρ cos(t+ϕ) pour tout t ∈ [0, 2π]. Z 2π 1 2π -périodique, C et telle que f (t)dt = 0. 0 les coecients de Fourier (complexes) de puis donner une relation entre Z cn = 0 tels que une fonction et et telle que cn . 2. A l'aide du théorème de Parseval, en déduire que Exercice 1954 f (x) = x2 f (t)dt = 0 et, 0 > |f 00 (t)|.On note respectivement (cn )n∈Z et (c00n )n∈Z les coecients de Fourier 00 et f . Soit ∀t ∈ [0, 2π], |f (t)| (complexes) de f 1. Calculer ∞ X π2 (−1)n cos nx x = +4 . 3 n2 n=1 2 f :R→R telle que ∞ X 1 . 4 n p=1 π x4 dx. R f. 1. Déterminer la série de Fourier de Z sur et et f 0. c0n . 2π Z 0 cn f |f 0 (t)|2 dt. 0 3. Dans quel cas l'égalité a-t-elle lieu ? Exercice 1955 Soit 1. Montrer que f :R→R l'application +∞ 0 Z ∀x ∈ R : xf (x) = 2 +∞ 0 f f (x) = f (x). 2. Montrer que 00 x 7→ Z est de classe 3. Donner une expression de f C 2 sur cos tx dt. 1 + t2 t sin tx dt. (1 + t2 )2 puis, en dérivant l'expression ci-dessus, que R∗+ puis sur R. ∀x ∈ R∗+ : 43 Géométrie ane 274 Septième partie GÉOMÉTRIE 43 Géométrie ane Exercice 1956 43.1 Droites, triangles,... P Soit un plan muni d'un repère exprimés par leurs ccordonnées dans R(O,~i, ~j), les points et les vecteurs sont R. 1. Donner un vecteur directeur, la pente et des représentations cartésiennes et paramétriques (AB) des droites (a) A(2, 3) (b) A(−7, −2) (c) A(3, 3) et et suivantes : B(−1, 4) et B(−2, −5) B(3, 6). A 2. Donner des représentations cartésiennes et paramétriques des droites passant par dirigées par ~u et avec : (a) A(2, 1) et ~u(−3, −1) (b) A(0, 1) et ~u(1, 2) (c) A(−1, 1) et ~u(1, 0). 3. Donner des représentations paramétriques et cartésiennes (que l'on pourra déduire des paramétriques) des droites dénies comme suit : (a) passant par le point (0, 4) (b) passant par le point (2, −3) et parallèle à l'axe des x, (c) passant par le point (−2, 5) et parallèle à la droite D : 8x + 4y = 3, (d) passant par le point (1, 0) Exercice 1957 et de pente 3, et parallèle à la droite 1. Les trois points A, B et C de P D : x − y + 5 = 0. sont-ils alignés ? Si oui donner une équation cartésienne de la droite qui les contient. (a) A(−3, 3), B(5, 2) et C(2, 1), (b) A(1, 1), B(−2, 2) et C(2, 1), (c) A(4, −3), B(0, −1) et C(2, −2), (d) A(2, −1), B(1, −2) et C(−3, 4). 2. Dans les cas suivant, donner un vecteur directeur de partient ou non à (a) (b) et déterminer si le point C ap- D (D) : 3x + 5y + 1 = 0, x=3+t (D) : , y =2−t Exercice 1958 D C(3, −2). C(5, 3). Dans l'exercice suivant, on considère des couples de deux droites D1 et D2 on doit déterminer si elles sont sécantes, parallèles ou confondues. Si elles sont sécantes, on déterminera les coordonnées du point d'intersection, et si elles sont parallèles ou confondues on déterminera un vecteur directeur. : 43 Géométrie ane 275 1. (D1 ) : 3x + 5y − 2 = 0 2. (D1 ) : 2x − 4y + 1 = 0 et (D2 ) : −5x + 10y + 3 = 0 x = 3 + 4t x=5−s et (D2 ) : (D1 ) : y =2−t y = 2 + 3s x = 1 + 2t x = 3 − 4s et (D2 ) : (D1 ) : y = 2 − 3t y = −1 + 6s x=2+t (D1 ) : x − 2y + 3 = 0 et D2 : y = 3 − 2t x = 1 − 4t (D1 ) : 3x − 2y + 1 = 0 et (D2 ) : y = 2 − 6t 3. 4. 5. 6. Exercice 1959 et (D2 ) : x − 2y + 3 = 0 D : 2x−3y +4 = 0 et D0 : x+3y +1 = 0. On considère le point A, intersection des deux droites et le point B de coordonnées (3, 8). Donner On considère les deux droites du plan une équation de (AB). Exercice 1960 On considère le triangle ABC dont les côtés ont pour équations (AB) : x+2y = 3, (AC) : x + y = 2, (BC) : 2x + 3y = 4. 1. Donner les coordonnées des points A, B, C . 2. Donner les coordonnées des milieux A0 , B 0 , C 0 de (BC), (AC) et (AB) respectivement. 3. Donner une équation de chaque médiane et vérier qu'elles sont concourantes. Exercice 1961 (Médianes) On considère dans 1. Déterminer dans le repère P trois points A, B et C. ~ AC) ~ des équations pour les médianes du triangle ABC. (A, AB, 2. En déduire que les médianes d'un triangle sont concourantes. Exercice 1962 (Théorème de Menelaüs) Dans le triangle ABC , on considère trois points P, Q, R, sur les côtés (BC), (AC) et (AB) respectivement, ces points n'étant pas les points A, B ou C . Montrer que P, Q et R sont alignés si et seulement si PB QC RA = = =1 PC QA RB Exercice 1963 (Théorème de Pappus) de trois points alignés. Montrer que les points (A1 , A2 , A3 ) et (B1 , B2 , B3 ) deux systèmes C1 , C2 et C3 , intersections des droites (A2 B3 ) et (A3 B2 ), (A3 B1 ) (que l'on suppose exister) sont alignés. et (A1 B3 ), (A1 B2 ) et Soient (A2 B1 ) Exercice 1964 (Théorème de Ceva) Dans le triangle ABC , on considère trois points P, Q, R, points n'étant pas les points A, B ou (BC), (AC) et (AB) respectivement, ces C . Montrer que les droites (AP ), (BQ) et (CR) sont concourantes ou parallèles si et seulement sur les droites si P B QC RA . . = −1 P C QA RB Exercice 1965 pour l'union ? 43.2 Convexes Montrer que l'intersection de deux parties convexes est convexe. Est-ce vrai 43 Géométrie ane Exercice 1966 Soient 276 C C0 et deux ensembles convexes d'un espace ane, montrer que D= M + M0 | (M, M 0 ) ∈ C × C 0 2 est convexe. Exercice 1967 co(A) d'une partie non vide A d'un espace A ; c'est le plus petit ensemble convexe A. Montrer que c'est aussi l'ensemble des barycentres à coecients positifs de points A. Que sont co({A, B}), co({A, B, C}) ? ane E On appelle enveloppe convexe l'intersection des ensembles convexes contenant contenant de Exercice 1968 Un cône d'un espace vectoriel est une partie K telle que : ∀x ∈ K, ∀t > 0, tx ∈ K. Montrer qu'un cône est convexe si et seulement si il est stable par addition. Exercice 1969 Exercice 1970 Trouver les parties C convexes de R2 telles que le complémentaire c C soit aussi convexe. Soit E un espace ane de dimension considère une combinaison convexe de points de x= m X ti xi avec A, sous n, (x1 , ..., xn ) ensemble de E : et ∀i ∈ {1, ..., m} : ti > 0 et i=1 m X des points de E.On tj = 1. j=1 Montrer qu'on peut écrire : x= n+1 X gk xk avec ∀k ∈ {1, ..., n + 1} : gk > 0 et k=1 Ainsi il sut de n+1 n+1 X gk = 1. k=1 points dans un espace de dimension n pour écrire une combinaison convexe. Exercice 1971 Exercice 1972 Exercice 1973 43.3 Divers Une bimédiane d'un tétraèdre est une droite qui passe par les milieux de deux arêtes opposées. Montrer que les trois bimédianes sont concourantes. Soient A, B, C trois points non alignés d'un plan ane. Déterminer l'ensemble des points ayant mêmes coordonnées dans les repères −→ −→ (A, AB, AC) et −→ −→ (B, BA, BC). 0 R1 = (0, e1 , e2 , e3 ) un repère cartésien d'un espace ane. Soient O = 0 0 0 0 0 0 (1, 0, 0), e1 = e1 + e2 , e2 = e1 − e2 , e3 = e3 et R2 = (0 , e1 , e2 , e3 ). Déterminer les coordonnées d'un point dans R2 en fonction de ses coordonnées dans R1 . Soit 0 Exercice 1974 Soient (Di )i=1...4 quatre droites du plan ane sécantes deux à deux en six points distincts. Si deux d'entre elles se coupent en A et les deux autres en B, on dit que [AB] est une diagonale. Montrer que les milieux des trois diagonales sont alignés (on étudiera le problème analytiquement en choisissant un bon repère). Exercice 1975 (Di : ui x + vi y + hi = 0)i=1...3 trois droites du plan ane. Montrer u1 v1 h1 ou concourantes ssi u2 v2 h2 = 0. u3 v3 h3 1. Soient qu'elles sont parallèles 44 Isométries vectorielles 2. Soient 277 (D1 : x + 2y = 1), (D2 : x + y = 2), (D3 : 2x + y = 3), (D4 : 3x + 2y = 1). D qui passe par D1 ∩ D2 et D3 ∩ D4 sans calculer Déterminer une équation de la droite ces points d'intersection. Exercice 1976 f une f = id. 1. Soit 2. Soient f Soient A, B, C trois points non alignés d'un plan ane. f (A) = A, f (B) = B application ane telle que g et anes telles que f (A) = g(A), f (B) = g(B) et f (C) = C . Montrer que f (C) = g(C). Que peut-on et dire ? 3. Soit f ane telle que Exercice 1977 E Soit 1. Montrer que f f (A) = B , f (B) = C f (C) = A. Que peut-on dire ? un espace ane et f une application ane de est une translation ssi 2. Montrer que si et f~ = λid où λ 6= 1 E dans E. f~ = id. alors f est une homothétie (on montrera que f admet un point xe). 3. On note T l'ensemble des translations. Montrer que T est un sous-groupe du groupe ane. 4. On note H l'ensemble des homothéties bijectives. Montrer que T ∪H est un sous-groupe du groupe ane. Exercice 1978 ~ g deux applications anes de E dans E telles que f~ = ~g . Montrer qu'il existe u ∈ E tel que f = tu ◦ g où tu est la translation de vecteur u. Que peut-on dire si de plus il existe M ∈ E tel que f (M ) = g(M ) ? Soient Exercice 1979 f et x −x + 2y − 2z − 2 y 7→ −3y + 2z + 6 z −4y + 3z + 6 Exercice 1980 R3 suivantes : y z 2 − + x 2 2 3 y 7→ −x + 3y − z + 2 2 2 3 z −x + y2 + z2 + 23 Reconnaître les application anes de Soit E un espace ane, f et une application ane de E dans E et F = {M ∈ E/f (M ) = M } . F 6= ∅. ~ = ker(f~ − id). que F On suppose que 1. Montrer 2. On suppose que que f~◦ f~ = f~. Soit s la projection ane sur F parallèlement à ker(f~). Montrer f = s. 3. Faire la même chose si Exercice 1981 Soit E f~ ◦ f~ = id. un espace ane et 1. Montrer que si f ◦f =f 2. Montrer que si f ◦ f = id Exercice 1982 Exercice 1983 alors alors f f f une application ane de E dans E. est une projection ane. est une symétrie ane. 44 Isométries vectorielles Compléter x1 = (1, 2, 1) en base orthogonale directe de R3 euclidien canonique. Montrer que ∀(x, y, z) ∈ (R3 )3 x ∧ (y ∧ z) + y ∧ (z ∧ x) + z ∧ (x ∧ y) = 0. 45 Géométrie ane euclidienne Exercice( 1984 Soit Soit E→E x 7→ x ∧ a f: E . 278 euclidien orienté de dimension 3 et f a ∈ E. est-elle linéaire, bijective ? Comparer f3 et f. Exercice 1985 a b R Exercice 1986 R θ k ∀x ∈ R R(x) = (cos θ)x + (sin θ)k ∧ x + 2(x|k) sin ( )k Exercice 1987 R R(1, 2, 1) Exercice 1988 Soient Soit et 3 deux vecteurs de . Discuter et résoudre l'équation le rotation vectorielle d'angle 3 . Montrer que a ∧ x = b. et d'axe orienté par le vecteur unitaire 2 θ . 2 3 Determiner la matrice dans la base canonique de du retournement d'axe . Reconnaître les transformations géométriques dont les matrices respectives R3 sont : dans la base canonique de √ 3 1 √6 1 1 √ √3 − 6 3 − 6 6 2 Exercice 1989 −2 2 1 1 2 1 2 3 −1 −2 2 3 Soit R une rotation de R d'axe Ru et d'angle θ et r une rotation quelconque. −1 Déterminer rRr . En déduire que le centre de SO3 (R) est bîîîîîîp (le centre est l'ensemble des rotations qui commutent avec toutes les autres). Exercice 1990 R3 et p = [a, b, c] On considère l'espace vectoriel euclidien canonique et orienté le produit mixte de 1. s = [a + b, b + c, c + a], 2. t = [a ∧ b, b ∧ c, c ∧ a] . a, b et c. Exprimer à l'aide de p R3 . Soient a, b, c ∈ les quantités suivantes 45 Géométrie ane euclidienne Exercice 1991 45.1 Géométrie dans le plan On considère les droites l'intersection des deux droites et B D : x + 2y = 5 le point de coordonnées 1. Donner une équation cartésienne de la droite D0 : 3x − y = 1 (5, 2). et 3. Donner une équation cartésienne de la parallèle à ∆ C le point de coordonnées du segment Exercice 1992 [B, C]. ∆ A (AB). 2. Donner une équation cartésienne de la perpendiculaire à 4. Soit et on note D 0 D passant par passant par B. B. (2, −7)). Donner une équation cartésienne de la médiatrice D ? Et à D0 ? est-elle parallèle à 1. On considère la famille des droites Dλ : x + λy + 1 = 0, (a) Vérier que ces droites passent toutes par un même point A où λ ∈ R. dont on donnera les coordonnées. (b) Parmi toutes ces droites, y en a-t-il une qui est verticale ? Si oui donner une équation de cette droite. (c) Parmi toutes ces droites, y en a-t-il une qui est horizontale ? Si oui donner une équation de cette droite. (d) Parmi toutes ces droites, y en a-t-il qui sont parallèles, confondues ou perpendiculaires à la droite droites. ∆ d'équation 2x − 3y + 1 = 0 ? Si oui donner des équations de ces 45 Géométrie ane euclidienne 279 Dm : (2m − 1)x + (3 − m)y + m + 1 = 0, m ∈ R. a-t-il une perpendiculaire à (∆) : x + y − 1 = 0 ? Si 2. On considère la famille de droites Parmi toutes ces droites y en oui, laquelle ? Exercice 1993 On considère les trois points de 1. Dessiner le triangle ABC G 3. Vérier que Exercice 1994 : A(2, −3), B(0, −1) H, Ω et G 2. Calculer la distance du point A(1, 1) (b) A(2, −1) (c) A(3, 3) −→ 1 −→ ΩG = 3 ΩH . sont alignés et qu'en particulier 1. Calculer les angles : √ → √ → (a) entre les vecteurs u 1 ( 3, 2) et v 1 (1, 3 3), √ √ → → √ (b) entre les vecteurs u 2 (1, 2) et v 2 ( 2 − 2, 2 √ 3 1 (c) du triangle de sommets A(−1, 0), B( , ) et 2 2 (a) C(−2, −5). H , du centre du cercle circonscrit Ω et du centre ABC . de et puis calculer son aire. 2. Calculer les coordonnées de l'orthocentre de gravité P A à la droite D + 2), C( 12 , − √ 3 ). 2 : D : 2x + y − 1 = 0 et et D : 3x − 2y + 4 = 0 D : −x + 3y + 2 = 0. et 3. Trouver les bissectrices de : (a) (b) D : 5x − 12y + 7 = 0 et D0 : 3x + 4y − 7 = 0, D : x − 3y + 5 = 0 etD0 : 3x − y − 1 = 0. Soit (0,~ i, ~j) un repère du plan. Déterminer la réexion d'axe x + y = 1. Exercice 1995 Exercice 1996 G G Exercice 1997 (D : 3x + y = 5) (D : x − 2y + 3 = 0) Exercice 1998 C I = (x , y ) R (D : ax+by+c = 0) D D C i.e. D ∩ C d(I, D) = R Exercice 1999 −−A→ −−B→ α M M A.M B = α Exercice 2000 A, B, C 1 M MA + MB + MC = 2 Exercice 2001 A B k repère de Soit l'expression analytique dans ce un sous-groupe ni de l'ensemble des isométries du plan. Montrer que ne peut pas contenir de translation non triviale. On considère dans le plan les deux droites 0 Soit paramétrant un cercle de centre , montrer que Soient points et . Quel est l'angle entre ces deux droites ? est tangente à et l'ensemble des points Soient l'ensemble des points Exercice 2002 Exercice 2003 M 0 et de rayon ( et . En est un singleton) ssi deux points du plan et qui vérient Soient 0 . un réel. Déterminer l'ensemble des . les sommets d'un triangle équilatéral de coté 2 2 2 qui vérient . et deux points du plan et . Déterminer un réel strictement positif. Déterminer M A = kM B . 2 → R2 R ! l'application f : x 7→ 15 y qui vérient Quelle est ! −3x − 4y −4x + 3y − 2 ? X = {A, B, C, D} les sommets d'un carré du plan et G = {f ∈ I2 /f (X) = X}. Montrer que G est un sous-groupe de I2 . Montrer que si f ∈ G alors f (O) = O où O est l'isobarycentre de A, B, C, D . En déduire les éléments de G. Exercice 2004 Soit Déterminer les z∈C tels que z, z 2 , z 4 soient alignés. 45 Géométrie ane euclidienne Exercice 2005 Exercice 2006 Si 280 a et b sont les axes de deux sommets opposés d'un carré, calculer les axes des deux autres. Soit le cercle de diamètre O, A, B un triangle rectangle en O. A toute droite D issue de O on associe 0 0 0 0 A B où A et B sont les projetés orthogonaux de A et B sur D. Montrer que tous les cercles passent par un même point xe (on pourra utiliser une similitude... ). Exercice 2007 c−a . c−b Soient z1 , z2 , z3 , z4 quatre nombres complexes distincts. Montrer que les images de ces nombres V (z1 ,z2 ,z3 ) complexes sont alignées ou cocycliques ssi ∈ R. V (z1 ,z2 ,z4 ) a, b, c Pour trois nombres complexes tels que b 6= c, on note V (a, b, c) = Exercice 2008 Soit ABCD un carré direct et M un point de la droite (DC). La perpendicu(AM ) passant par A coupe (BC) en N . On note I le milieu de [M N ]. Déterminer le lieu des points I lorsque M décrit la droite (DC). −→ −→ Soient A, B, C, D quatre points distincts du plan tels que AB 6= CD . Montrer que le centre de la similitude transformant A en C et B en D est aussi le centre de celle transformant A en B et C en D . laire à Exercice 2009 Exercice 2010 45.2 Géométrie analytique dans l'espace Les quatre points A, B , C et D de l'espace sont-ils coplanaires ? Si oui, donner une équation cartésienne du plan qui les contient : 1. A(1, 2, 2), B(−1, −2, −1), C(3, 4, 4) 2. A(0, 1, 3), B(1, 2, −1), C(1, 1, −1) et D(1, 2, 2). 3. A(−1, 2, 4), B(3, −3, 0), C(1, 3, 4) et D(5, 1, −6). 4. A(2, −1, 0), B(0, −4, 5), C(4, −13, 13) Exercice 2011 (a) A, B D(−4, 5, −3). 1. Trouver une équation du plan et C sont des points de C(0, 1, 0). ii. A(1, 1, 1), B(2, 0, 1) et C(−1, 2, 4). A A(5, 0, −1), B(1, 3, −2) est un point de A (P ), ~u A(1, 2, 1), ~u(4, 0, 3) et et A(1, 0, 2), ~u(2, −1, 3) et ~v ii. D sont des vecteurs directeurs de D0 et ~v (−1, 4, 5). (D) : x+y−z+3=0 x−y−2=0 et dans (P ) (P ) 3x − y − z + 5 = 0 0 (D ) : x+y−z+1=0 sont des droites contenues dans (P ) ~v (1, 3, −1). (P ), D est une droite contenue x+y−z+3=0 A(4, 1, −3) et (D) : 4x − y + 2z = 0 x=t y = −1 + 2t A(1, 1, 0) et (D) : z = 1 − 3t et i. déni par les éléments suivants. C(−2, 4, 5). est un point de i. (P ) (P ) et ii. (d) et A(0, 0, 1), B(1, 0, 0) i. (c) D(−2, 3, 1). i. iii. (b) et 45 Géométrie ane euclidienne ii. (D) : 281 x + 2y − z + 1 = 0 x + 3y + z − 4 = 0 et 0 (D ) : 2x + y − 3z + 7 = 0 3x + 2y + z − 1 = 0 2. Montrer que les représentations paramétriques suivantes dénissent le même plan : x = 2 + s + 2t y = 2 + 2s + t z =1−s−t et Exercice 2012 x = 1 + 3u − v y = 3 + 3u + v z = 1 − 2u Les plans suivants sont-ils parallèles ou sécants ? Dans ce dernier cas, donner 0 un vecteur directeur de la droite (D) = (P ) ∩ (P ). (P 0 ) : z = 3. 1. (P ) : 5x − y − 1 = 0 2. (P ) : x + y + z + 1 = 0 et 3. (P ) : 2x − z + 1 = 0 (P 0 ) : 4x − 3y + 2z + 5 = 0. 4. (P ) : 4x − 6y + 8z − 1 = 0 Exercice 2013 et et (P 0 ) : 2x − y + 3z + 2 = 0. (P 0 ) : −6x + 12y − 9z + 11 = 0. et Quelle est la nature de l'intersection des trois plans suivants ? Si c'est un point en donner les coordonnées, si c'est une droite en donner un vecteur directeur. 1. (P ) : z = 1, (P 0 ) : x − y − 2 = 0 et (P ”) : 4x − 2y + z + 2 = 0. 0 2. (P ) : 4x − 2y + 3z + 5 = 0, (P ) : 3x + y − z + 2 = 0 3. (P ) : 4x − 2y + 10z − 4 = 0, (P 0 ) : −10x + 5y − 25z + 13 = 0 0 et (P ”) : x − y + z + 1 = 0. et (P ”) : x + y − z + 1 = 0. 4. (P ) : 3x − y + 2z − 5 = 0, (P ) : x − y + 3z − 7 = 0 5. (P ) : x − y + 2z − 1 = 0, (P 0 ) : 2x + y + z + 3 = 0 et (P ”) : x − 4y + 5z − 6 = 0. 6. (P ) : x − y + 2z − 1 = 0, (P 0 ) : 2x + y − z + 1 = 0 et (P ”) : x + 5y − 8z + 2 = 0. Exercice 2014 et (P ”) : 4x + 2y − z + 1 = 0. Les droites suivantes sont-elles sécantes, parallèles ou non coplanaires ? Si elles sont sécantes donner leur point d'intersection et si elles sont parallèles donner un vecteur directeur. 1. 2. (D) : x+y−z+2=0 x+y+z+1=0 x = 1 − 2t y =t+2 (D) : z = 3t + 1 Exercice 2015 et 3x − y + 2z − 7 = 0 (D ) : x−y =0 x = 3t − 1 0 y = −t + 2 (D ) : z = 2t 0 et Dans chacun des cas suivants dire si la droite (D) et le plan (P ) sont parallèles ou sécants. Donner alors leur point d'intersection. 1. 2. (D) : 5x − 3y + 2z − 5 = 0 2x − y − z − 1 = 0 x = 3 + 2t y = 5 − 3t (D) : z = 2 − 2t Exercice 2016 D(1, 0, 4) et et et (P ) : 4x − 3y + 7z − 7 = 0. (P ) : −3x + 2y + 3z − 5 = 0. On considère les cinq points suivants : A(1, 2, −1), B(3, 2, 0), C(2, 1, −1), E(−1, 1, 1). 1. Ces quatre points sont-ils coplanaires ? 2. Déterminer la nature du triangle équation catésienne du plan P ABC . A, B 3. Déterminer les coordonnées du barycentre 4. Montrer que O, D et G et C sont-ils alignés, si non donner une qui les contient. G des points sont alignés et que la droite A, B , C OD et D. est perpendiculaire à P. 45 Géométrie ane euclidienne Exercice 2017 Soient D1 , D2 et 282 D3 Ω trois droites concourrantes en et soient P, P0 et P 00 trois plans tels que aucun ne contient aucune des 3 droites ci dessus. On peut alors dénir les 0 0 0 0 9 points d'intersections : P coupe D1 , D2 , D3 en A, B , C ; P coupe D1 , D2 , D3 en A , B , C ; P 0 coupe D1 D2 , D3 en A00 , B 00 , C 00 ; 0 0 0 0 On considère aussi les intersections suivantes : I = (AB ) ∩ (A B) , J = (AC ) ∩ (A C) ,K = (BC 0 ) ∩ (B 0 C). 00 00 00 Montrer que les droites (A K), B J) et (C I) sont parallèlles ou concourrantes. ( Indication : utiliser un bon repère ane ). Exercice 2018 D(0, 0, 4) Exercice 2019 On considère les quatre points suivants : . Déterminer un vecteur directeur de la droite √ √ A(2, 0, 0), B(−1, 3, 0), C(−1, − 3, 0), (ABC) ∩ (ADE). m pour que les trois plans suivants se coupent sur 0 une même droite. (P ) : x + my − z + 1 = 0, (P ) : (m + 1)x + 3y + 4z − 2 = 0 et (P ”) : y + (2m + 4)z − (2m + 2) = 0. Exercice 2020 Donner une condition sur (Pm )m∈R dénis par les équations cartésiennes : On considère la famille de plans m2 x + (2m − 1)y + mz = 3 1. Déterminer les plans Pm dans chacun des cas suivants : (a) A(1, 1, 1) ∈ Pm (b) B(−1, −2, 6) ∈ Pm (c) C(−1, 0, 1) ∈ Pm (d) ~v (1, 1, 1) est un vecteur directeur de (e) ~n(0, 1, 0) est normal à P. 2. Montrer qu'il existe un unique point Exercice 2021 P R appartenant à tous les plans 1. Déterminer la distance du point (a) A(1, 1, 1) et (P ) : x + y + z − 1 = 0 (b) A(1, 0, 2) et (P ) : 2x + y + z + 4 = 0. (c) A(3, 2, 1) et (P ) : −x + 5y − 4z + 2 = 0. (d) A(4, 5, 2) et (P ) : 2x − y + z = 0. A au plan Pm . (P ) x+y+z =1 x − y + z = −1 y−z =3 −x + 3z = 1 On considère les deux droites (D) : et (∆) : . −x − y + 2 = 0 −x − 3y = 2 un vecteur directeur de D et de ∆. 2. Calculer la distance du point A(1, 1, 1) à la droite (D) : Exercice 2022 1. Donner 2. Donner une équation paramétrique de 3. On xe un point Mα de ∆ ∆. dépendant du paramètre Donner une équation du plan Pα passant par Mα α où α et contenant 4. Parmi tous ces plans, y en a-t-il un qui est perpendiculaire à de α On se donne 2 droites D1 et D2 Mα . D. ∆? Pour quelle valeur est il obtenu ? Donner une équation de ce plan. Donner les coordonnées de Exercice 2023 et est l'abscisse de point ayant comme vecteurs directeurs respectifs u~2 . 1. Perpendiculaire commune à ces deux droites. α0 Mα0 . u~1 45 Géométrie ane euclidienne (a) On suppose que u~1 et u~2 i. Montrer que le plan et le plan P2 coupe D1 et iii. Montrer que ~n := u~1 ∧ u~2 . ne sont pas colinéaires et on note P1 contenant en une droite ii. Montrer que 283 contenant D2 D1 ~n et admettant et admettant ~n comme vecteur directeur comme vecteur directeur se coupent ∆. ∆ est une perpendiculaire commune D2 , et est orthogonale à D1 et à D2 ). ∆ à D1 est la seule perpendiculaire commune à (b) Comment construire ∆ dans le cas où D1 et D2 et D1 D2 et (c'est à dire ∆ D2 . sont parallèlles ? 2. Distance entre ces deux droites. Soit H1 := D1 ∩ ∆ Montrer que pour d(H1 , H2 ) H2 := D2 ∩ ∆. tout A1 ∈ D1 et tout A2 ∈ D2 , et est appelée d(A1 , A2 ) > d(H1 , H2 ). distance entre les deux droites D1 et D2 . 3. Donner des équations cartésiennes pour D1 et (a) (b) (c) (d) D2 ∆ on a et calculer la distance entre les deux droites dans le cas suivant : −x + 2y + z + 2 = 0 (D2 ) : −2x + 4y − z + 1 = 0 x+y−z+2=0 3x − y + 2z − 7 = 0 (D1 ) : et (D2 ) : x+y+z+1=0 x−y =0 x = 1 − 2t x = 3t − 1 y = t + 2 et (D2 ) : y = −t + 2 (D1 ) : z = 3t + 1 z = 2t x−y−z−2=0 x + y + 2z − 1 = 0 (D1 ) : et (D2 ) : x − 2y − 3z + 1 = 0 2x + y + z + 2 = 0 (D1 ) : Exercice 2024 x−y−z+4=0 −x − 2y − 3z + 9 = 0 et 1. Déterminer les plans bissecteurs de : P : x + y + z + 3 = 0 et P 0 : 2x + y + 2z = 1 Q : 5x + 3y − 4z = 8 et Q0 : 4x − 5y − 3z = 2. 2. Déterminer l'ensemble des points de l'espace équidistants des trois axes de coordonnées. 3. x = 3t − 1 y=1 On considère la droite D d'équation paramétrique z = −t − 1 0 Donner une équation des deux plans P et P contenant D à une distance de 1 de l'origine (point O de coordonnées (0, 0, 0)). Exercice 2025 Exercice 2026 Déterminer l'expression analytique de la réexion Quelle est l'image par s du plan Déterminer la distance du point Soit deux plans de plan x + 2y − 3z + 1 = 0 ? ( x + y − 2z = 1 D 2x − y + z + 1 = 0 Exercice 2027 s M = (1, 2, 3) aux droites x = 1 + 2t et ∆ y =2−t z = 2 + 2t π: ux + vy + wz + h = 0 π 0 : u0 x + v 0 y + w0 z + h0 = 0 . x + y − z = 1. 45 Géométrie ane euclidienne 1. Montrer que si π et π0 284 sont sécants, tout plan passant par leur droite d'intersection D a une équation du type λ(ux + vy + wz + h) + µ(u0 x + v 0 y + w0 z + h0 ) = 0 et réciproquement, tout plan ayant une équation de ce type, (pour un couple passe par 2. Si π et π0 (λ, µ) donné) D. sont parallèles, que représente l'ensemble des plans d'équation : λ(ux + vy + wz + h) + µ(u0 x + v 0 y + w0 z + h0 ) = 0 Exercice 2028 Écrire l'équation du plan passant par la droite parallèle à la droite Exercice 2029 sur le plan 3x + 2y + 5z + 6 = 0 x + 4y + 3z + 4 = 0 et x−1 y−5 z+1 = = . 3 2 −3 Soit la droite d'équations 3x − 2y − z + 4 = 0 x − 4y − 3z − 2 = 0 . Trouver sa projection 5x + 2y + 2z − 7 = 0. Exercice 2030 (D) Soit les droites D et D0 non coplanaires : x−y+z+1 = 0 2x + y − z = 0 et 0 (D ) x + 2y + z = 0 2x − 2y − 2z − 1 = 0 Trouver des équations de leur perpendiculaire commune. 45.3 Changements de repères, applications anes, isométries Exercice 2031 On considère les 4 points A, B , C , D donnés. ~ AC, ~ AD) ~ (A, AB, dénit-il bien un nouveau repère ? Dans ce cas, trouver les formules de changements de repère exprimant les ~ AC, ~ AD) ~ . coordonnées (x, y, z) dans (O,~ i, ~j, ~k) en fonction de celles (x0 , y 0 , z 0 ) dans (A, AB, 1. A(2, −1, 0), B(7, −1, −1), C(−3, 0, −2), D(3, −6, −3) 2. A(4, 1, 4), B(7, 3, 1), C(9, 0, 0), D(5, 2, 3) 3. A(0, −1, 3), B(5, −6, 4), C(−4, 1, −2), D(−3, 3, 6) 4. A(1, 1, 0), B(1, 5, 2), C(0, −1, 1), D(3, 4, −1) 5. A(2, −1, 4), B(0, 0, 1), C(3, 2, −1), D(1, 3, 4) 6. A(4, 4, 2), B(5, 3, 2), C(4, 3, 3), D(3, 5, 2) 7. A(1, 3, 1) ,B(1, 2, 2) ,C(2, −1, −4), D(0, 8, 6). Exercice 2032 Les formules suivantes dénissent-elles bien un changement de repère ? Dans ce cas, donner le changement de repère inverse. 1. 2. 0 x =y−z+1 y 0 = −x − 4y + 5z + 2 0 z = x − 5y + 5z + 1 0 x = 5x + 4y + 3z − 2 y 0 = 2x + 3y + z + 2 0 z = 4x − y + 3z + 2 45 Géométrie ane euclidienne 3. 4. 5. 6. 285 0 x = −2x − 4y + 2z − 2 y 0 = x + y − 5z + 1 0 z = −3x − 4y + 4z − 2 0 x = 3x − 5y + z + 2 y 0 = 2x − y + z − 1 0 z = −3x − 4y − z − 5 0 x = 2x − z + 1 y 0 = −2x + 2y + 2z − 2 0 z = −2x + y − z 0 x = x − 2y − 3z + 5 y 0 = −3x + 4y + z − 2 0 z = 2x − y + 6z + 3 Exercice 2033 On considère les droites et les plans suivants dont les équations sont données → → → → → → dans le repère (O, i , j , k ). Donner leurs équations dans le nouveau repère (A, AB, AC, AD), sa→ → → chant que dans (O, i , j , k ) les points A, B, C et D ont pour coordonnées respectives A(4, −1, 2), B(2, −5, 4), C(5, 0, −3), D(1, −5, 6). 1. P :x+y =1 2. P : 2x − 3y + 4z − 1 = 0 3. P :x−y+z+3=0 x = 2t + 3s + 1 y =t−s+2 P : z = 4t − 2s − 3 x+y+z =1 (D) : 2x − y + 4z = 3 3x − y − z = −1 (D) : 4x − 3y − z = −2 4. 5. 6. Exercice 2034 On considère la droite (D) : y−z =3 −x − y + 2 = 0 . → → → 1. On considère le point A(−2, 4, 1), les vecteurs u(1, 1, 1), v (2, 2, −4), w(3, −1, , 1) et le → → → 0 0 0 repère (A, u, v , w). On note x , y et z les coordonnées dans ce repère. Donner les formules 0 0 0 analytiques du changement de repère exprimant x, y, z en fonction de x , y , z . → → → 2. Utiliser ce changement de repère pour donner dans le repère (A, u, v , w) une équation de D . 3. Donner les formules analytiques du changement de repère inverse. Exercice 2035 (Transformations anes et Isométries) → → (O, i , j ) Soit P un plan muni d'un repère quelconque. 1. On considère D une droite d'équation cartésienne 2x − y + 3 = 0 A(4, 2). Donner une équation paramétrique de DA → 0 direction u. En déduire les coordonnées de A = DA ∩ D → u. (a) Soit et → u(3, −2). droite passant par projeté de (b) Dénir plus généralement analytiquement la projection sur D selon 0 0 0 les coordonnées x , y de M projeté de M (x, y) en fonction de x et A → sur u en y. D A de selon exprimant 45 Géométrie ane euclidienne 286 2. Dénir analytiquement les projections sur (a) ∆ d'équation x − 2y + 1 = 0. (b) ∆ d'équation 3x + 2y + 2 = 0. (c) ∆ d'équation x + y − 1 = 0. (d) ∆ d'équation 2x − 2y + 4 = 0. Exercice 2036 Soit P D selon ∆ dans les cas suivants : → → un plan muni d'un repère (O, i , j ) quelconque. 1. Donner l'expression analytique de la translation t1 de vecteur (1, 2). 2. Donner l'expression analytique de la translation t2 de vecteur (−1, 2). h1 de centre l'origine A(2, −1) de rapport 3. 3. Donner l'expression analytique de l'homothétie rapport 2 et de l'homothétie h2 de centre 4. Donner l'expression analytique de 5. Soit M (x, y) Exercice 2037 P . Donner y = ax + b. 1. On considère tions suivant : √ x0 = 23 x + 21 y S1 − 1, y 0 = − 12 x + 2. De même avec la transformation 3. On compose t1 ◦ h1 , t2 ◦ h2 , h1 ◦ t1 , h2 ◦ t2 . un point de la droite d'équation S1 avec S2 . du repère et de les coordonnées du symétrique de M par rapport à la transformation du plan dénie par le système d'équa- √ 3 y 2 + 2. S2 dénie par Reconnaître cette transformation. √ √ √ √ x0 = 5 2x + 5 2y, y 0 = −5 2x + 5 2y. Donner l'expression de S1 ◦ S2 , et trouver la nature de cette transformation. Exercice 2038 1. Soit f la transformation de l'espace dénie analytiquement par 0 x = −3x + 2y − 2z + 4 y 0 = −8x + 5y − 4z + 8 0 z = −4x + 2y − z + 4 (a) Déterminer l'ensemble (b) Montrer que pour M P des points invariants par d'image f. 0 M , le milieu de [M M 0 ] est dans P, (MM') est parallèle à une direction xe. (c) En déduire une description simple de 2. Soit f f. la transformation de l'espace dénie analytiquement par 0 1 x = 3 ( 2x − y − z + 1) y 0 = 1 ( −x + 2y − z + 1) 0 13 z = 3 ( −x − y + 2z + 1) (a) Déterminer l'ensemble (b) Montrer que pour M P des points invariants par d'image M 0 le vecteur (c) En déduire une description simple de Exercice 2039 M~M 0 f. est colinéaire à un vecteur xe. f. 1. Dénir analytiquement les projections orthogonales suivantes : (a) sur le plan d'équation 2x − 3y + z = 6. x+y+z =1 d'équation . 2x − z = 2 (b) sur le plan d'équation (c) sur la droite 2x + 2y − z = 1. 45 Géométrie ane euclidienne 287 2. Donner l'expression analytique de la projection sur le plan (P ) contenant le point C(2, −1, 1) et ayant pour vecteurs directeurs ~ u(0, −1, 1) et u~0 (−2, 0, 1), selon la droite AB , où A(1, −1, 0) et B(0, −1, 3). Exercice 2040 1. Soit f Dans le plan muni d'un repère orthonormé direct ~ OJ) ~ . (O, OI, la transformation du plan dénie analytiquement par ( x0 = y0 = √1 (x + 2y − 1) 5 √1 (−2x + y + 2) 5 O0 , I 0 , J 0 (O0 , O~0 I 0 , O~0 J 0 ) f O, I , J . (a) Calculer les coordonnées de les images par (b) Montrer que le repère est orthonormé, est-il direct ? (c) En déduire que f des points est une isométrie, est-elle directe ? f (d) Déterminer l'ensemble des points invariants par et reconnaitre (e) Donner l'expression analytique de la transformation inverse de (f ) Calculer l'image par f la droite d'équation 0 f. 2x − y − 1 = 0. A(1, 1) 2. Donner l'expression analytique de la rotation de centre l'image de f. et d'angle π , calculer 3 par cette transformation. 3. Même question pour la symétrie d'axe la droite d'équation x+y+1=0 4. Donner l'expression analytique de la composée des deux applications précédentes. Exercice 2041 Dans le plan cartésien identié à C, un point M est représenté par son axe z. 1. Dessiner les ensembles suivants puis les exprimer en fonction de (i) z+z =1 (ii) z−z =i (x, y) ((z = x + iy)) : (iii) iz − iz = 1 2. Donner l'expression analytique en complexe des transformations suivantes, puis calculer l'image de i par ces transformations : (a) la rotation de centre 1+i et d'angle (b) la symétrie d'axe la droite d'équation π , 3 iz − iz = 1, (c) la composée des deux applications précédentes. 3. Soit f la transformation du plan dénie analytiquement par z 0 = (1 + i)z + 1. f. (a) Déterminer l'ensemble des points invariants par (b) Donner l'expression analytique de la transformation inverse de (c) Calculer l'image par (d) Ecrire Exercice 2042 f f de l'ensemble Tout ce problème se situe dans l'espace euclidien tridimensionnel muni d'un → − → − → − R = (0, i , j , k ). 1. On considère les deux droites suivant : (a) z + z = 1. comme la composée d'une homothétie et d'une isométrie. repère orthonormé direct d f. x + y − 3z = 0 y+z =0 d et D et données par les systèmes d'équations cartésiennes D i. Donner un point et un vecteur directeur de directeur de D. d. x−1 =0 y−z−1 =0 Donner un point et un vecteur 45 Géométrie ane euclidienne d ii. Dire si les droites 288 D et sont parallèles, sécantes ou non coplanaires. iii. Justier l'existence de deux plans parallèles (en donnant pour chacun de ces deux plans un point et deux vecteurs directeurs) tels que d est contenue dans D est contenue dans l'autre. − → − → Soient u le vecteur de coordonnées (4, −1, 1) dans R, v le vecteur de coordonnées (0, 1, 1) dans R et Ω le point de coordonnées (1, 1, 0) dans R. − → − → Déterminer une équation cartésienne pour le plan P de repère cartésien (O, u , v ), − → − → en déduire une équation cartésienne pour le plan Q de repère cartésien (Ω, u , v ). l'un et (b) i. ii. Donner des équations paramétriques pour la droite O. Déterminer les deux points ∆∩P et ∆∩Q ∆ normale à P passant par puis calculer la distance entre eux. Interpréter cette distance. − → − → → a = ( 31 , 23 , − 23 ), b = ( 23 , 13 , 23 ), − c = ( −2 , 2 , 1 ). 3 3 3 2. On considère les vecteurs de l'espace (a) Montrer que − → → → (0, − a , b ,− c) est un repère orthonormé. Est-il direct ? (b) Ecrire les formules de changement de repères de R à − → → → (0, − a , b ,− c ). − → → → (0, − a , b ,− c ) du plan d'équation x+2y −2z = 0 plan d'équation x + 2y − 2z = 3 dans R. (c) Quelle est l'équation dans le repère dans Exercice 2043 R? Même question avec le Tout ce problème se situe dans l'espace euclidien tridimensionnel muni d'un → − → − → − R = (O, i , j , k ). C = (4, 0, 0). repère orthonormé direct √ B = (3, − 6, 3) 1. et (a) Montrer que les points sienne du plan P (b) Calculer les distances (c) Les points O, A, B et et B ne sont O, A et B . OA, OB C et AB . En déduire la nature du triangle le barycentre des points (a) Montrer que la droite (GC) G dans dire, par dénition l'unique point R. est perpendiculaire au plan P. (b) Calculer les coordonnées du point d'intersection de la droite (GC) 4. Montrer que la transformation de l'espace dénie par les formules : z) est une isométrie. Quels sont ses points xes ? O, A, B, C par cette isométrie. Que remarque-t-on ? Exercice 2044 (0,~ı, ~, ~k). C : (3, 1, 2) ; D : (1, 1, 1) et le plan Π : 2x − 3y + 4z = 0. 1. Montrer que les points A, B, C 2. Montrer que les points A, B, C, D ne sont pas alignés. ne sont pas coplanaires. 3. Donner une équation cartésienne du plan P P. (x0 = x, y 0 = −y, z 0 = points B : (2, 3, 1) ; avec le plan Déterminer les images des points L'espace est rapporté à un repère orthonormé direct A : (1, 2, 3) ; OAB . sont-ils coplanaires ? (b) En déduire les coordonnées de 3. √ A = (3, 6, 3), pas alignés et donner une équation carté- O, A, B et C , c'est à −→ −→ −→ −→ − → G de l'espace tel que : GO + GA + GB + GC = 0 . −→ 1 −→ −→ −→ (a) Montrer que OG = (OA + OB + OC). 4 2. Soit G O, A contenant On dénit les trois points : passant par A, B, C . On dénit les 46 Courbes paramétrées 289 4. Calculer la distance de Exercice 2045 D au plan P. 5. Donner une représentation paramétrique de la droite mensionnel pas à 1. 2. E. Soient On note d = P ∩ Π. A, B et C trois points distincts et non alignés de l'espace ane tridiP le plan qui contient A, B et C . Soit O un point de E n'appartenant P. −→ −→ −→ R = (O, OA, OB, OC) est un repère cartésien de E . (b) Dans ce repère R, écrire les coordonnées des points O , A, B et C , et déterminer une équation cartésienne du plan P . −−→0 −→ 0 0 Soit A le point de la droite (OA) tel que OA = 2OA. On note P le plan parallèle à P 0 0 0 0 passant par A . P coupe (OB) en B et (OC) en C . 0 0 0 Dans R, écrire les coordonnées des points A , B et C et déterminer des équations para0 0 métriques pour les droites (BC ) et (B C), en déduire des équations cartésiennes de ces (a) Expliquer rapidement pourquoi droites. Calculer les coordonnées des points (AB 0 ) ∩ (A0 B). I = (BC 0 ) ∩ (B 0 C), J = (AC 0 ) ∩ (A0 C) −−→00 2 −→ le point de la droite (OA) tel que OA = − OA. On note 3 P passant par A00 . P 00 coupe (OB) en B 00 et (OC) en C 00 . 00 00 00 Montrer que les droites (IA ), (JB ), (KC ) sont parallèles. 3. Soit A00 P 00 et K = le plan parallèle à 46 Courbes paramétrées Exercice 2046 Exercice 2047 Exercice 2048 t∈R Exercice 2049 46.1 Coordonnées cartésiennes Tracer les courbes paramétrées suivantes x(t) = cos2 (t) y(t) = cos3 (t) sin(t) t t3 x(t) = y(t) = 1 + t4 1 + t4 2 1 y(t) = t + x(t) = t2 + t t 2 1−t 1 − t2 x(t) = y(t) = t 1 + t2 1 + t2 1 x(t) = tan(t) + sin(t) y(t) = cos(t) x(t) = sin(2t) y(t) = sin(3t) On fait rouler sans glissement un cercle de rayon 1 sur l'axe (Ox). Déterminer et tracer la courbe décrite par un point du cercle. où Tracer la courbe d'équation x3 + y 3 = 3xy en la coupant par les droites . Exercice 2050 Tracer la courbe paramétrée dénie par : x(t) = Z t cos(2u) sin(u)du, y(t) = 0 Z t sin(2u) cos(u)du. 0 Tracer la courbe paramétrée dénie par : x(t) = t2 + 2t, y(t) = 1 + 2t . t2 y = tx 47 Propriétés métriques des courbes planes Exercice 2051 290 46.2 Coordonnées polaires Tracer les courbes en polaires suivantes ρ(θ) = sin(2θ) sin(θ) θ θ−1 ρ(θ) = θ+1 ρ(θ) = cos(θ) − cos(2θ) ρ(θ) = ρ(θ) = Exercice 2052 C Exerciceπ2053 −−→ OM 4 Exercice 2054 2xy(x + y ) = x − y Exercice 2055 Soit cos(θ) 1 + sin(θ) un cercle du plan de centre le lieu des projetés orthogonaux de O (1, 0) sur les tangentes de et de rayon a. Déterminer et tracer C. Déterminer et tracer les courbes dont la tangente en tout point angle de relation avec 2 M fait un . Grâce aux coordonnées polaires, tracer la courbe dénie implicitement par la 2 2 2 . Tracer la courbe d'équation polaire : Exercice 2056 r = 1 + cos θ. Tracer les courbes d'équations polaires : tan θ 1 ; r2 = . cos θ sin(2θ) r= Exercice 2057 Exercice 2058 46.3 Divers Soit f : [0, 1] → [0, 1]2 Soit γ : [0, 1] → C de classe continue, et C 1, montrer que z∈C f ne peut être bijective. quelconque. Montrer : ∀ε > 0, ∃γ 0 ∈ C([0, 1], C) tel que : 1 : ∀t ∈ [0, 1], |γ(t) − γ 0 (t)| < ε, 2 : ∀t ∈ [0, 1], γ(t) 6= z. 47 Propriétés métriques des courbes planes Exercice 2059 Exercice 2060 Exercice 2061 Exercice 2062 Exercice 2063 tion cartésienne Déterminer la longueur de la courbe y= √ x x(1 − ) 3 pour 0 6 x 6 3. Déterminer une abscisse curviligne, la longueur et la développée de l'astroïde. Calculer le rayon de courbure de θ ρ(θ) = cos( ) 3 y 2 = x. Déterminer de Γ la développée de P . Tracer Γ. p Soit Γ la courbe ρ(θ) = sin(2θ). Soit P la parabole en fonction de ρ. une équation paramétrée et une équa- 49 Analyse vectorielle 291 1. Tracer cette courbe. 2. Calculer le rayon de courbure. 3. Soient −−→ M H. I le centre de courbure en M et H 4. En déduire une construction géométrique de la développée de Exercice 2064 M (s) (OM ). Déterminer Γ. M (s) un arc C 2 birégulier paramétré par une abscisse curviligne. Soit R (M (0), ~t(0), ~n(0)). On note (X(s), Y (s)) les coordonnées dans ce repère d'un de la courbe. R0 1. Montrer que si est le rayon de courbure en Exercice 2065 M (0) θ=0 2. En déduire le rayon de courbure au point le point de Soit E (F M ) ∩ C tel que 0 1. Montrer que (M M ) 2. Que devient J si M0 Soit P projeté orthogonal sur M ∈ [F I] et J X 2 (s) . s→0 2Y (s) R0 = lim de la courbe tend vers E M en ρ(θ) = 1 + 2 cos( 2θ ). E et M 0 un point qui M F 0 et M 0 F 0 . Soient 0 d'intersection de C et C . un point xé de 0 et M de rayons F 0M J . (on ne demande pas de preuve) ? M est bissectrice extérieure de l'angle une parabole de foyer D. M M le deuxième point est bissectrice de l'angle 3. Montrer que la tangente à Exercice 2066 alors 48 Coniques 0 une ellipse de foyers F et F , 0 se promène sur E . Soient C et C les cercles de centres I sur Soit le repère de Frénet point I le projeté orthogonal de F, de directrice Montrer que la tangente à P en M D, M F M F 0. un point de P est la médiatrice de et H son [F H]. En déduire un procédé de construction d'une parabole. Exercice 2067 Exercice 2068 E = R(E) Exercice 2069 Déterminer l'ensemble des points d'où l'on peut mener deux tangentes ortho- gonales à une parabole. π et 4 0 . Tracer les courbes suivantes : 2 1. 13x − 32xy + 37y 2 − 2x + 14y − 5 = 0 2. xy + 3x + 5y − 4 = 0 3. (2x + 3y)2 + 4x + 6y − 5 = 0 Exercice 2070 et E = M (z)/2 |z|2 − 2i (z 2 − z̄ 2 ) = 1 , R la rotation de centre O et d'angle 0 Déterminer une équation cartésienne de E et en déduire le tracé de E . Soit Déterminer astucieusement le sommet et l'axe de la parabole x(t) = t2 + t + 1 2 y(t) = t − 2t + 2. Exercice 2071 Montrer que la courbe paramétrée x(t) = t2 1 +t+1 et y(t) = une ellipse et la tracer. Exercice 2072 49 Analyse vectorielle On considère le champ de vecteurs P (x, y) = (2xex 2 −2y P : R2 → R 2 ; −2ex 2 −2y ). déni par t2 t +t+1 est 49 Analyse vectorielle 292 1. Vérier que la forme diérentielle associée à 2. En déduire que P P le long du chemin γ : [0, 1] → R2 ; Soient est fermée. est un champ de gradients et en déterminer un potentiel. 3. Calculer la circulation de Exercice 2073 P a, b t 7→ (ln(1 + t); et + 1). des nombres tels que 0<a<b et soit D = {(x, y) ∈ (R+ )2 | a 6 xy 6 b, y > x, y 2 − x2 6 1}. u = xy, v = y 2 − x2 , En eectuant le changement de variable I= ZZ calculer (y 2 − x2 )(x2 + y 2 ) dx dy. D Exercice 2074 circulation de V~ Exercice 2075 Soit le champ de vecteurs le long de la parabole ( R 2 → R2 V~ : (x, y) 7→ (2xy + ey , x2 + xey ) x = y2 (0, 0) et (1, 1). ( R3 → R3 ~ V~ : . V (x, y, z) 7→ (xy, −z, xz) Soit le champ de vecteurs de gradient ? Calculer la circulation de V~ . Calculer la entre les points le long de l'hélice est-il un champ x = cos t , y = sin t , z = t pour t ∈ [0, 2π]. Exercice 2076 Montrer que diérentielle exacte sur Exercice 2077 Sur R2 2. Montrer qu'alors tielle C 1 sur un ω (1 − x2 + y 2 )y (1 + x2 − y 2 )x dx + dy (1 + x2 + y 2 )2 (1 + x2 + y 2 )2 ϕ on dénit pour que ω ω(x, y) = ( ϕ(y) x + ln(x2 + xy))dx + dy . x+y x+y soit fermée. est exacte et l'intégrer. ω(x, y, z) = P (x, y, z)dx + Q(x, y, z)dy + R(x, y, z)dz 3 ouvert étoilé U de R . Soit 1. A quelle condition ω λω une forme diéren- est-elle exacte ? 2. On suppose qu'elle n'est pas exacte et on cherche alors que est une forme et l'intégrer. D =]0, +∞[2 1. Trouver une CNS sur Exercice 2078 ω(x, y) = soit exacte. On dit alors que λ λ : R3 → R ∗ de classe est un facteur intégrant. En éliminant λ condition trouvée à la question précédente, trouver une condition nécessaire sur C1 telle dans la P, Q, R pour qu'il existe un facteur intégrant. Exercice 2079 Soit U = {(x, y, z) ∈ R3 /z > 0} et ω(x, y, z) = 2xzdx − 2yzdy − (x2 − y 2 )dz . 1. En utilisant l'exercice précédent (exercice 2078), montrer que ω admet un facteur inté- grant. 2. Chercher un facteur intégrant ne dépendant que de z. 3. On suppose qu'un mouvement dans U vérie l'équation diérentielle 2x(t)z(t)ẋ(t) 2y(t)z(t)ẏ(t) − (x2 (t) − y 2 (t))ż(t). Trouver une intégrale première du mouvement. Exercice 2080 Calculer l'aire d'une astroïde. − 293 Huitième partie CORRECTIONS Correction 1 Remarquons d'abord que pour z ∈ C, zz = |z|2 est un nombre réel. 3 + 6i (3 + 6i)(3 + 4i) 9 − 24 + 12i + 18i −15 + 30i 3 6 = = = = − + i. 3 − 4i (3 − 4i)(3 + 4i) 9 + 16 25 5 5 Calculons 1+i (1 + i)(2 + i) 1 + 3i = = , 2−i 3 3 et 1+i 2−1 Donc 1+i 2−1 2 2 + = 1 + 3i 3 2 = 3 + 6i 8 6 3 6 67 84 = − + − + i = − + i. 3 − 4i 9 9 5 5 45 45 z = 2+5i . Calculons z + z , nous savons déjà 1−i 3 7 z = − 2 + 2 i et donc z + z = −3. √ Correction 3 1. 1 + i 3. √ √ √ √ 3 2+ 2 3i 2− 2 π π 2. 3 cos − 3i sin 8 = − . 8 2 2 Soit Correction 7 9 − 7i ; −6i ; p √ Correction 8 ρ = 4 + 2 2, θ = Correction 10 −8 + 6i 8 6 = − + i. 9 9 9 que c'est un nombre réel, plus précisément : −0,3 + 1,1i ; 3π ; 8 − √ 3 3 − i . 3 π ρ = 4, θ = − 10 ; ρ = 1, θ = 2ϕ + π . Il s'agit juste d'appliquer la formule de Moivre : eiθ = cos θ + i sin θ; ainsi que les formules sur les produits de puissances : eia eib = ei(a+b) Correction 11 et eia /eib = ei(a−b) . Nous avons √ u= 6− 2 √ 2i = √ √ 2 3 i − 2 2 ! √ π π √ iπ = 2 cos + i sin = 2e 6 . 6 6 puis v =1−i= √ π 2e−i 4 . Il ne reste plus qu'à calculer le quotient : √ iπ π π π u 2e 6 = √ −i π = ei 6 −i 4 = ei 12 . v 2e 4 294 Correction 13 eiα D'après la formule de Moivre pour nous avons : iα ee = ecos α+i sin α = ecos α ei sin α . Or ecos α > 0 donc l'écriture précédente est bien de la forme module-argument. eiu + eiv De façon générale pour calculer un somme du type u+v ei 2 . En eet il est souvent utile de factoriser par v u u v ei( 2 − 2 ) + e−i( 2 − 2 ) u v u+v = ei 2 2 cos − u v2 2u+v = 2 cos − ei 2 . 2 2 eiu + eiv = ei u+v 2 Ce qui est proche de l'écriture en coordonées polaires. Pour le cas qui nous concerne : iθ 2iθ z =e +e =e 3iθ 2 h − iθ 2 e +e iθ 2 i = 2 cos θe 3iθ 2 . Attention le module dans une décomposion en forme polaire doit être positif ! Donc si cos θ/2 > 3θ est son 0 (i.e. θ ∈ [−π + 4kπ, +π + 4kπ] avec k ∈ Z) alors 2 cos θ est le module de z et cos θ/2 < 0 le module est 2| cos θ| et l'argument 3θ +π (le +π compense iπ le changement de signe car e = −1). argument ; par contre si Correction 14 On remarque √ iπ/4 1+i 2e =√ = eiπ/2 = i. −iπ/4 1−i 2e 1 = i0 = i4 = i8 = · · · = i32 . Correction 20 Écrivons z = ρeiθ , alors P = = = = z = ρe−iθ . n Y k=1 n Y k=1 n Y k=1 n Y zk + zk Donc ρk (eiθ )k + (e−iθ )k ρk eikθ + e−ikθ ) 2ρk cos kθ k=1 = 2n .ρ.ρ2 . . . . .ρn n Y cos kθ k=1 = 2n ρ n(n+1) 2 n Y k=1 cos kθ. 295 Correction 21 v= α−β . Alors, 2 (α, β) ∈ R2 et z le nombre α = u + v et β = u − v et : Soit complexe z = eiα + eiβ . Soit u = α+β et 2 z = eiα + eiβ = eiu+iv + eiu−iv = eiu (eiv + e−iv ) = 2 cos(v)eiu α − β i α+β = 2 cos( )e 2 2 On en déduit la forme trigonométrique de |z| = 2| cos( α−β )| 2 ( z : et, lorsque α+β [2π] 2 π + α+β [2π] 2 Arg(z) = cos α−β < 0, z = 2 cos veiu 2 n ∈ N. Calculons z n de deux façons cos( si si α−β ) 6= 0 2 : cos α−β >0 2 α−β cos 2 < 0 (Attention, si n'est pas la forme trigonométrique de Soit diérentes : d'une part n iα iβ n z = (e + e ) = n X z !). Cnp eipα ei(n−p)β , p=0 et d'autre part, en utilisant la forme obtenue plus haut : z n = 2n cosn v einu . En comparant les parties réelles des expressions obtenues on obtient : n X Cnp cos[pα + (n − p)β] = 2n cosn p=0 α−β α+β cos(n ). 2 2 Correction 23 iθ iθ iθ θ iθ 1 + eiθ = e 2 (e− 2 + e 2 ) = 2 cos e 2 . 2 θ > 0 et l'argument est 2θ . Géométriquement, on Comme θ ∈] − π, +π[ alors le module est 2 cos 2 θ iθ trace le cercle de centre 1 et de rayon 1. L'angle en 0 du triangle (0, 1, 1 + e ) est et donc est 2 iθ le double de l'angle en 0 du triangle (1, 2, 1 + e ) qui vaut θ . C'est le résulat géométrique (théorème de l'angle au centre) qui arme que pour un cercle l'angle au centre est le double de l'angle inscrit. Correction 27 Racines carrées. cherchons les complexes ω ∈ C z = a + ib un nombre complexe avec a, b ∈ R ; nous 2 que ω = z . Écrivons ω = α + iβ . Nous raisonnons par Soit tels équivalence : ω 2 = z ⇔ (α + iβ)2 = a + ib ⇔ α2 − β 2 + 2iαβ = a + ib Soit en identiant les parties réelles entre elles ainsi que les parties imaginaires : ( α2 − β 2 = a ⇔ 2αβ = b 296 Sans changer l'équivalence nous rajoutons la condition |ω|2 = |z|. √ 2 2 2 2 α + β = a + b ⇔ α2 − β 2 = a 2αβ = b √ a+ a2 +b2 2 α = 2 √ 2 2 ⇔ β 2 = α2 − a = −a+ 2a +b 2αβ = b q √ a+ a2 +b2 α = ± q 2√ ⇔ β 2 = ± −a+ a2 +b2 2 αβ est du même signe que b Cela donne deux couples (α, β) En pratique on répète facilement ce raisonnement, par exemple pour ω 2 = z ⇔ (α + iβ)2 = 8 − 6i ⇔ α2 − β 2 + 2iαβ = 8 − 6i ( α2 − β 2 = 8 ⇔ 2αβ = −6 p 2 2 2 2 α + β = 8 + (−6) = 10 ⇔ α2 − β 2 = 8 2αβ = −6 2 2α = 18 ⇔ β 2 = 10 − α2 = 1 2αβ = −6 √ α = ± 9 = ±3 ⇔ β = ±1 α et β de signes opposés α = 3 et β = −1 ⇔ ou α = −3 et β = +1 Les racines de z = 8 − 6i sont donc ω =3−i Correction 28 2 − i et −2 + i ; Correction 29 ω = α + iβ z = 8 − 6i, de solution et donc deux racines carrées 5−i et et le module de ω= s√ z. z −ω = −3 + i. −5 + i. Par la méthode usuelle nous calculons les racines carrées nous obtenons de 2+1 √ +i 2 2 s√ 2−1 √ . 2 2 ω, −ω de z = 1+i √ , 2 297 z mais nous remarquons que s'écrit également π z = ei 4 et π ei 8 vérie π ei 8 2 =e 2iπ 8 π = ei 4 . π iπ iπ Cela signie que e 8 est une racine carrée de z , donc e 8 = cos + i sin π8 est égal à ω ou −ω . 8 π π Comme cos > 0 alors ei 8 = ω et donc par identication des parties réelles et imaginaires : 8 cos Correction 30 seul le cas où π = 8 s√ 2+1 √ 2 2 sin et π = 8 s√ 2−1 √ . 2 2 Soit P (z) = az 2 + bz + c, et ∆ = b2 − 4ac, si ∆ > 0 alors les racines sont réelles, ∆<0 nous intéresse. Première méthode : il sut de regarder les deux solutions et de vérier qu'elles sont conjuguées... Seconde méthode : si z est une racine de P i.e. P (z) = 0, alors P (z) = az 2 + bz + c = az 2 + bz + c = P (z) = 0. Donc z est aussi une racine de Sachant que le polynôme conjuguées. Correction 31 P P. Or de degré z 2 ∆ <0) sont z et z n'est pas un nombre réel (car a exactement 2 racines, ce donc z 6= z . et elles sont Équations du second degré. La méthode génerale pour résoudre les équa2 tions du second degré az +bz+c = 0 (avec a, b, c ∈ C et a 6= 0) est la suivante : soit ∆ = b −4ac 2 le discriminant complexe et δ une racine carrée de ∆ (δ = ∆) alors les solutions sont : 2 z1 = −b + δ 2a et z2 = −b − δ . 2a Dans le cas où les coecients sont réels, on retrouve la méthode bien connue. Le seul travail dans le cas complexe est de calculer une racine δ de ∆. √ 2 Exemple : pour z − 3z − i = 0, ∆ = 3 + 4i, dont une racine carrée est sont donc : √ z1 = Correction 36 ∆ = −2i dont z2 = 6 − 3i. 1. z1 = 5 − 2i et 3+2+i 2 z1 = i, d'où la z2 = i et z3 = −2i. z − i. On trouve Correction 42 seul z1 et 3−2−i . 2 carrées sont 1 − i z2 = et −1 + i, d'où les racines résolution complète en eectuant la division par Les solutions sont les complexes zk = 2−1/2 ei(−π/12+2kπ/3) a une puissance quatrième réelle. Correction 43 solutions √ les racines 2. Une racine évidente δ = 2 + i, les pour 0 6 k 6 2. Et √ 2, et leurs arguments sont −π/12, 7π/12 et 5π/4. Des valeurs approchées sont 1,36603−0,36603i, −0,36603+1,36603i et −1 − i. 2. 1. Les trois racines cubiques ont même module −1 − 2i, (−1 − 2i)j Correction 44 cos 12π = 24 Les racines de z = π π cos 12 + i sin 12 , etc. 1 et (−1 − 2i)j 2 √ 1+√ 3 ; 2 2 π = sin 12 où j= √ √ π = 2 − 3 ; tan 5π = 2 + 3. tan 12 12 zk = e2kiπ/24 pour k = 0, 1, . . . , 23. Ce sont √ −1+ √ 3; 2 2 sont données par √ −1+i 3 (racine cubique de 1). 2 donc 1, 298 Correction 45 √ 3 2 (1 2. 2 + 1. 3, 3i, −3 et −3i. √ √ 3 2 i), 2 (−1 + i), 3 2 2 (−1 − Correction 46 Pour 3. Pour i) et √ 3 2 (1 2 − i). Pour 2. Utiliser la formule d'Euler pour sin (x/2). x 6= 2kπ , k ∈ Z, sin Zn = sin nx 2 x 2 x exp i (n − 1) , 2 x = 2kπ , k ∈ Z, Zn = n. Remarquer que Zn = Xn + iYn pour en déduire que (n−1)x (n−1)x nx sin 2 sin cos sin 2 2 Xn = et Yn = sin x2 sin x2 et pour Correction 47 Sn = 1 + z + z 2 + · · · + z n = n X nx 2 . zk . k=0 1−z n+1 d'une suite géométrique dans le cas Nous devons retrouver le résultat sur la somme Sn = 1−z où z 6= 1 est un réel. Soit maintenant z 6= 1 un nombre complexe. Calculons Sn (1 − z). Sn (1 − z) = (1 + z + z 2 + · · · + z n )(1 − z) développons = 1 + z + z 2 + · · · + z n − z − z 2 − · · · − z n+1 = 1 − z n+1 . Donc Sn = Correction 48 |z| = 1. 1 − z n+1 , 1−z Calcul de racine n-ième. Écrivons iθ z=e Soit pour les termes intermédiaires s'annulent z 6= 1. z∈C tel que Les solution sont donc ε = e 2iπ n |z|n = 1 et donc 2kπ , k ∈ Z. n o n 2ikπ n S= e , k∈Z . zn − 1 sentants : De plus si déjà . L'équation devient einθ = e0 = 1 ⇔ nθ = 0 + 2kπ, k ∈ Z ⇔ θ = Comme le polynôme z n = 1, alors est de degré n il a au plus n racines. Nous choisissons pour repré- n 2ikπ o S = e n , k = 0, . . . , n − 1 . S = εk , k = 0, . . . , n − 1 . Ces racines sont les sommets d'un polygone régulier à n côtés inscrit dans le cercle unité. Pn−1 k 1−z n Soit P (z) = k=0 z = 1−z pour z 6= 1. Donc quelque soit z ∈ S \ {1} P (z) = 0, nous avons ainsi trouver n − 1 racines pour P de degré n − 1, donc l'ensemble des racines de P est S \ {1}. Pn−1 kp Pour conclure soit Qp (z) = k=0 ε . Si p = 0 + `n, ` ∈ Z alors Qp (z) = p. Sinon Qp (z) est la somme d'une suite exactement géométrique de raison εp : 1 − (εn )p 1−1 1 − (εp )n = = = 0. Qp (z) = p p 1−ε 1−ε 1 − εp 299 Correction 56 Soient z1 , z2 , z3 trois nombres complexes distincts ayant le même cube. z 3 z 3 1. z1 6= 0 car sinon on aurait z1 = z2 = z3 = 0. Ainsi ( 2 ) = ( 3 ) = 1. Comme les trois z1 z1 z z nombres 1, ( 2 ) et ( 3 ) sont distincts on en déduit que ce sont les trois racines cubiques z1 z1 2iπ − 2iπ 2 de 1. Ces racines sont 1, j = e 3 et j = e 3 . A une permutation près des indices 2 et 3 on a donc : z2 = jz1 2. Soit z ∈ C. z3 = j 2 z1 . et On a les équivalences suivantes : z 6 + (7 − i)z 3 − 8 − 8i = 0 ⇔ z 3 est solution de Z 2 + (7 − i)Z − 8 − 8i = 0 Z 2 +(7−i)Z −8−8i = 0. ∆ = (7−i)2 +4(8+8i) = 80+18i = (9+i)2 . donc −8 et 1 + i. Nous pouvons reprendre notre suite d'équivalences : Etudions l'équation Les solutions sont z 6 + (7 − i)z 3 − 8 − 8i = 0 ⇔ z 3 ∈ {−8, 1 + i} ⇔ z 3 = (−2)3 √ π 6 z 3 = ( 2ei 12 )3 ou √ 2iπ π √ 9π √ 17π 6 6 6 , −2e− 3 } ou z ∈ { 2ei 12 , 2ei 12 , 2ei 12 } iπ iπ √ π √ 3π √ 17π 6 6 6 ⇔ z ∈ {−2, 2e 3 , 2e− 3 , 2ei 12 , 2ei 4 , 2ei 12 }. ⇔ z ∈ {−2, −2e 2iπ 3 L'ensemble des solutions est donc : iπ iπ {−2, 2e 3 , 2e− 3 , Correction 60 Nous identions C √ 6 π 2ei 12 , au plan ane et √ 6 3π 2ei 4 , √ 6 z = x + iy 17π 2ei 12 }. à (x, y) ∈ R × R. z = 5 n'est pas solution, z − 3 z − 5 = 1 ⇔ |z − 3| = |z − 5|. Remarquons que pour les deux ensembles z Ce qui signie présiment que que les points d'axe A, B d'axes respectives segment 3 = (3, 0) et 5 = (5, 0). donc sont situés à égale distance des points L'ensemble solution est la médiatrice du [A, B]. Ensuite pour √ z − 3 2 1 2 2 z − 5 = 2 ⇔ |z − 3| = 2 |z − 5| 1 ⇔ (z − 3)(z − 3) = (z − 5)(z − 5) 2 ⇔ zz − (z + z) = 7 ⇔ |z − 1|2 = 8 √ ⇔ |z − 1| = 2 2 L'ensemble solution est donc le cercle de centre le point d'axe Correction 65 1 = (1, 0) et de rayon √ 2 2. iθ En exprimant qu'un nombre complexe de module 1 peut s'écrire e , on trouve z = 1−eiθ . On peut encore écrire z = A + B cot 2θ , où A et B sont indépendants de θ, ce qui montre que le point d'axe z décrit une droite. Géométriquement, cette droite est bien entendu a−beiθ la médiatrice du segment qui joint les points d'axes a et b. 300 Correction 66 vérier que le point d'axe θ=0 et à a−bkeiθ . On peut 1−keiθ décrit le cercle dont un diamètre joint les points correspondant à z = Méthode analogue à celle de l'exercice 65. On trouve θ=π z z0 (vérier en cherchant le milieu Correction 67 1. Réciproque : de ce segment et en étudiant a + jb + j 2 c = 0 |z − z0 |). a + j 2 b + jc = 0 (cela dépend de OBC , DBA et EAC sont directement ou l'orientation du triangle). 2. ADOE est un parallélogramme. Les trois triangles isométriques, ce qui d'ailleurs se vérie immédiatement à l'aide de rotations. Correction 69 |u + v|2 + |u − v|2 = (u + v)(ū + v̄) + (u − v)(ū − v̄) = 2uū + 2vv̄ = 2|u|2 + 2|v|2 . 0, u, v, u + v |u + v|, |u − v| sont les Géométriquement il s'agit de l'identité du parallélogramme. Les points d'axes forment un parallélogramme. |u| et |v| sont les longueurs des cotés, et longueurs des diagonales. Il n'est pas évident de montrer ceci sans les nombres complexes ! ! Correction 77 (A0 , . . . , A4 ) est un pentagone régulier, on a OA0 = OA1 = −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ OA2 = OA3 = OA4 = 1 et (OA0 , OA1 ) = 2π [2π], (OA0 , OA2 ) = 4π [2π], (OA0 , OA3 ) = 5 5 4iπ 2iπ −−→ −−→ − 4π [2π], (OA0 , OA4 ) = − 2π [2π],. On en déduit : ω0 = 1, ω1 = e 5 , ω2 = e 5 , ω3 = 5 5 4iπ 6iπ 2iπ 8iπ e− 5 = e 5 , ω4 = e− 5 = e 5 ,. On a bien ωi = ω1i . Enn, comme ω1 6= 0, 1 + ω1 + . . . + 5 1−ω 1−1 ω14 = 1−ω11 = 1−ω = 0. 1 1. Comme 2. Re(1 + ω1 + . . . + ω14 ) = 1 + 2 cos( 2π ) + 2 cos( 4π ). Comme cos( 4π ) = 2 cos2 ( 2π ) − 1 on en 5 5 5 5 2π 2π 2 2π déduit : 4 cos ( ) + 2 cos( ) − 1 = 0 . cos( ) est donc bien une solution de l'équation 5 5 5 √ −1− 5 2 2 4z + 2z − 1 = 0 . Etudions cette équation : ∆ = 20 = 2 .5. Les solutions sont donc 4 √ √ −1+ 5 5−1 2π 2π et . Comme cos( ) > 0 , on en déduit que cos( ) = . 4 5 5 4 3. BA22 = |ω2 +1|√2 = | cos( 4π )+i sin( 4π )+1|2 = 1+2 cos( 4π )+cos2 ( 4π )+sin2 ( 4π ) = 4 cos2 ( 2π ). 5 5 5 5 5 5 5−1 . Donc BA2 = 2 4. BI = |i/2 + 1| = √ 5 . 2 BJ = BI − 1/2 = √ 5−1 . 2 5. Pour tracer un pentagone régulier, on commence par tracer un cercle C1 et deux diamètres orthogonaux, qui jouent le rôle du cercle passant par les sommets et des axes de coordonnées. On trace ensuite le milieu d'un des rayons : on obtient le point I de la question 4. On trace le cercle de centre I passant par le centre de BI pour obtenir son point J B passant par J : il coupe C1 C1 le segment d'intersection avec de centre en A2 et A3 , une fois depuis A3 . (en fait le cercle de centre diamétralement opposé à J, coupe C1 en A1 et A4 , B C. C. On trace On trace enn le cercle deux sommets du pentagone. Il sut pour obtenir tous les sommets de reporter la distance A2 , : c'est le cercle A 2 A3 C1 , une fois depuis 0 par J , le point de C sur et passant mais nous ne l'avons pas justié par le calcul : c'est un exercice !) Correction 80 D'après la formule de Moivre, cos 5θ = cos5 θ − 10 cos3 θ sin2 θ + 5 cos θ sin4 θ sin 5θ = 5 cos4 θ sin θ − 10 cos2 θ sin3 θ + sin5 θ cos2 θ+sin2 θ = 1, on peut continuer les calculs et exprimer cos 5θ en fonction de cos θ , et sin 5θ en fonction de sin θ . 2π Correction 89 1. sin (5x) = sin + x ssi x = π/6 + kπ/2 ou x = π/18 + kπ/3, avec 3 k ∈ Z. Grâce à la formule 301 2. sin 2x − π 3 = cos x 3 ssi x = 5π/14 + 6kπ/7 ou x = π/2 + 6kπ/5, k ∈ Z. avec x = π/8 + kπ/2 ou x = −π/4 + kπ , avec k ∈ Z. √ 3 cos(x) − sin(x) = m a des solutions ssi m ∈ [−2, 2] Correction 90 L'équation √ m = 2, les solutions sont x = π/12 + 2kπ ou x = −5π/12 + 2kπ , k ∈ Z. 3. cos (3x) = sin (x) ssi et pour Correction 91 cos(5x)+cos(3x) 6 cos x ssi 2 cos(4x) cos(x) 6 cos x et 2 cos2 (x)−9 cos(x)+4 > 0 ssi cos x > 1/2 ssi Correction 92 avec 2. x ∈ ]−π/6 + 2kπ, π/6 + 2kπ[, k ∈ Z. 1. cos2 (x) − sin2 (x) = sin(3x) ssi x = π/2 + 2kπ ou x = −π/10 + 2kπ/5, k ∈ Z. cos4 (x) − sin4 (x) = 1 Correction 96 ssi x = kπ , avec k ∈ Z. α, β ∈ Z[i]. Notons α = a + ib et β = c + id avec a, b, c, d ∈ Z. Alors α + β = (a + c) + i(b + d) et a + c ∈ Z, b + d ∈ Z donc α + β ∈ Z[i]. De même, αβ = (ac − bd) + i(ad + bc) et ac − bd ∈ Z, ad + bc ∈ Z donc αβ ∈ Z[i]. 1. Soit β ∈ Z[i] tel que αβ = 1. Ainsi, α 6= 0 et α1 ∈ Z[i]. Remarquons que tout élément non nul de Z[i] est de module supérieur ou égal à 1 : en eet ∀z ∈ C, |z| > sup(| Re(z)|, | Im(z)|) et si z ∈ Z[i] \ {0}, sup(| Re(z)|, | Im(z)|) > 1. Si |α| = 6 1 alors |α| > 1 et |1/α| < 1. On en déduit 1/α = 0 ce qui est impossible. Ainsi |α| = 1, ce qui implique α ∈ {1, −1, i, −i}. −1 Réciproquement, 1 = 1 ∈ Z[i], (−1)−1 = −1 ∈ Z[i], i−1 = −i ∈ Z[i], (−i)−1 = i ∈ Z[i]. Les éléments inversibles de Z[i] sont donc 1, −1, i et −i. 2. Soit α ∈ Z[i] x, y ∈ R. soit E(x) la partie entière de x, i.e. le plus grand entier inférieur ou égal à x : E(x) 6 x < E(x) + 1. Si x 6 E(x) + 1/2, notons nx = E(x), et si x > E(x) + 1/2, notons nx = E(x) + 1. nx est le, ou l'un des s'il y en a deux, nombre entier le plus proche de x : |x − nx | 6 1/2. Notons ny l'entier associé de la 2 2 2 même manière à y . Soit alors z = nx + iny . z ∈ Z[i] et |ω − z| = (x − nx ) + (y − ny ) 6 1/4 + 1/4 = 1/2. Donc |ω − z| < 1. 3. Soit ω ∈ C. inversible. Il existe donc Notons ω = x + iy avec α, β ∈ Z[i], avec β 6= 0. Soit alors q ∈ Z[i] tel que | αβ − q| < 1. Soit r = α − βq . r α Comme α ∈ Z[i] et βq ∈ Z[i], r ∈ Z[i]. De plus | | = | − q| < 1 donc |r| < |β|. β β 4. Soit Correction 103 1. À permutation près, x √ −1+i 3 cubique de l'unité ). 2 √ 3+i 3 2. À permutation près, x = 1, y = et 2 Correction 105 A ⇒ B est une (nonA) est vraie = −2, y = −2j z= et z = −2j 2 (j désigne la racine √ 3−i 3 . 2 Il ne faut pas se laisser impressionner par l'allure de cette assertion. En eet B ou (nonA) ; ici A (la (nonA) l'est également. Donc la proposition B . écriture pour B et ou est fausse et quelque soit Correction 106 (1 = 2)) est fausse, donc A ⇒ B est vraie, quand A proposition l'assertion ∀x ∈ R ∃y ∈ R x + y 6 0 est x ∈ R il existe toujours un y ∈ R tel que x + y 6 0, par exemple on y = −(x + 1) et alors x + y = x − x − 1 = −1 6 0. 1. (a) est fausse. Car sa négation qui est vraie. Étant donné peut prendre 2. (b) est vraie, pour un x + y = 1 > 0. x donné, on peut prendre (par exemple) La négation de (b) est ∀x ∈ R ∀y ∈ R x + y > 0 ∃x ∈ R ∃y ∈ R x + y 6 0. 3. (c) : 4. (d) est vraie, on peut prendre Correction 107 y = −x + 1 et alors ∃x ∈ R ∀y ∈ R x + y 6 0. est fausse, par exemple x = −1. La négation est : x = −1, y = 0. La négation est ∀x ∈ R ∃y ∈ R y 2 6 x. Dans ce corrigé, nous donnons une justication, ce qui n'était pas demandé. 302 1. Cette assertion se décompose de la manière suivante : ( Pour tout négation de ( Pour tout f (x) > 1. x ∈ R)" est Il existe x ∈ R" x ∈ R) (f (x) 6 1). La 6 1)" est x ∈ R, f (x) > 1. et la négation de ( f (x) Donc la négation de l'assertion complète est : Il existe f est croissante" : pour tout x1 6 x2 alors f (x1 ) 6 f (x2 ). Cela se décompose en : (pour tout couple de et x2 ) (x1 6 x2 implique f (x1 ) 6 f (x2 ))". La négation de la première partie est : (il existe un couple de réels (x1 , x2 ))" et la négation de la deuxième partie est : ( x1 6 x2 et f (x1 ) > f (x2 ))". Donc la négation de l'assertion complète est : Il existe x1 ∈ R et x2 ∈ R tels que x1 6 x2 et f (x1 ) > x2 ". 2. Rappelons comment se traduit l'assertion L'application couple de réels (x1 , x2 ), réels x1 si 3. La négation est : l'application f n'est pas croissante ou n'est pas positive. On a déjà traduit f n'est pas croissante", traduisons l'application f n'est pas positive" : il existe x ∈ R, f (x) < 0". Donc la négation de l'assertion complète est : Il existe x1 ∈ R et x2 ∈ R tels que x1 < x2 et f (x1 ) > x2 , ou il existe x ∈ R, f (x) < 0". l'application + 4. Cette assertion se décompose de la manière suivante : (Il existe x ∈ R ) (f (x) 6 0)". + La négation de la première partie est : (pour tout x ∈ R ), et celle de la seconde + est :( f (x) > 0)". Donc la négation de l'assertion complète est : Pour tout x ∈ R , f (x) > 0". ∃x ∈ R)(∀y ∈ R)(x < y ⇒ f (x) > f (y))". La négation de la première partie est ( ∀x ∈ R), celle de la seconde est ( ∃y ∈ R), et celle de la troisième est ( x < y et f (x) 6 f (y)). Donc la négation de l'assertion complète est : ∀x ∈ R, ∃y ∈ R, x < y et f (x) 6 f (y)". 5. Cette assertion se décompose de la manière suivante : ( Correction 108 2. ⇔ 3. ⇒ 1. ⇐ Correction 109 2 1. Cette proposition est vraie. En eet soit ε > 0, dénissons M1 = ( , 0) ∈ ε F1 et M2 = ( 2ε , 2ε ) ∈ F2 , alors M1 M2 = 2ε < ε. Ceci étant vrai quelque soit ε > 0 la proposition est donc démontrée. 2. Soit deux points xés M1 , M2 d = M1 M2 est aussi ensembles F1 et F2 sont vériant cette proposition la distance M1 = M2 ; petite que l'on veut donc elle est nulle, donc or les disjoints. Donc la proposition est fausse. La négation de cette proposition est : ∀M1 ∈ F1 ∀M2 ∈ F2 et cela exprime le fait que les ensembles ∃ε ∈]0, +∞[ / M1 M2 > ε F1 et F2 sont disjoints. ε corresponM1 M2 > ε + 1 ce qui 3. Celle ci est également fausse, en eet supposons qu'elle soit vraie, soit alors dant à cette proposition. Soit M1 = (ε + 2, 0) et M2 = (1, 1), on a est absurde. La négation est : ∀ε ∈]0, +∞[ ∃M1 ∈ F1 ∃M2 ∈ F2 / M1 M2 > ε C'est-à-dire que l'on peut trouver deux points aussi éloignés l'un de l'autre que l'on veut. 4. Cette proposition est vraie il sut de choisir ε = M1 M2 + 1. Elle signie que la distance entre deux points donnés est un nombre ni ! Correction 110 Il existe un habitant de la rue du Havre qui a les yeux bleus, qui ne gagnera pas au loto ou qui prendra sa retraite après 50 ans. Correction 111 1. P et non Q; 303 Q" 2. non P ou 3. (non 4. non 5. P et P) P ce qui la même chose que P et (non Q Q) ou ((non et R Q ou et non Correction 112 ou (non R) R)) ⇒ Q" ; (on peut supprimer les parenthèses) ; (ici les parenthèses sont importantes) ; S; 1. Un triangle dont aucun angle n'est droit n'est pas rectangle. 2. Il existe une écurie dans laquelle il y a (au moins) un cheval dont la couleur n'est pas noire. 3. Sachant que la proposition en langage mathématique s'écrit ∀x ∈ Z ∃y ∈ Z ∀z ∈ Z (z < x ⇔ z < x + 1), la négation est ∃x ∈ Z ∀y ∈ Z ∃z ∈ Z (z < x 4. ∃ε > 0 ∀α > 0 (|x − 7/5| < α Correction 119 donné ε > 0, et et z > x + 1). |5x − 7| > ε). Remarquons d'abord que pour n ∈ N, 2n+1 n+2 62 car 2n + 1 6 2(n + 2). Étant nous avons donc 2n + 1 <2+ε n+2 sur n pour que l'inégalité ∀n ∈ N Maintenant nous cherchons une condition 2−ε< 2n + 1 n+2 soit vraie. 2−ε< 2n + 1 ⇔ (2 − ε)(n + 2) < 2n + 1 n+2 ⇔ 3 < ε(n + 2) 3 ⇔n> −2 ε 3 − 2, alors pour tout n > N nous nous est donné, nous prenons un N ∈ N tel que N > ε 3 2n+1 avons n > N > − 2 et par conséquent : 2 − ε < . Conclusion : étant donné ε > 0, nous ε n+2 2n+1 2n+1 avons trouvé un N ∈ N tel que pour tout n > N on ait 2 − ε < et < 2 + ε. n+2 n+2 En fait nous venons de prouver que la limite de la suite de terme (2n + 1)/(n + 2) tend vers 2 Ici ε quand n tend vers Correction 120 +∞. 1. ∃M ∈ R ∀x ∈ R f (x) 6 x ; 2. ∃M ∈ R ∃m ∈ R ∀x ∈ R m 6 f (x) 6 x ; 3. ∀x ∈ R f (x) = f (−x) ; 4. ∀x ∈ R f (x) = −f (−x) ; 5. ∀x ∈ R f (x) 6= 0 ; 6. ∃a ∈ R∗ ∀x ∈ Rf (x + a) = f (x) ; 7. ∀(x, y) ∈ R2 (x 6 y ⇒ f (x) 6 f (y)) ; 8. ∀(x, y) ∈ R2 (x 6 y ⇒ f (x) > f (y)) ; 9. ∃x ∈ R f (x) 6= 0 ; 304 10. ∀(x, y) ∈ R2 (x 6= y ⇒ f (x) 6= f (y)) ; 11. ∀n ∈ N ∃x ∈ R f (x) = n ; 12. ∀x ∈ R f (x) 6 g(x) ; 13. ∃x ∈ R f (x) > g(x). Correction 122 Nous allons démontrer l'assertion 1. de deux manières diérentes. A et B sont telles que A∩B = A∪B . A = B. Pour cela étant donné x ∈ A montrons qu'il est aussi dans B . Comme x ∈ A alors x ∈ A ∪ B donc x ∈ A ∩ B (car A ∪ B = A ∩ B ). Ainsi x ∈ B . Maintenant nous prenons x ∈ B et le même raisonnement implique x ∈ A. Donc tout élément de A est dans B et tout élément de B est dans A. Cela veut dire A = B . 1. Tout d'abord de façon directe". Nous supposons que Nous devons montrer que 2. Ensuite, comme demandé, nous le montrons par contraposition. Nous supposons que A 6= B et Si A 6= B A ∩ B 6= A ∪ B . cela veut dire qu'il existe un élément x ∈ A \ B ou alors un élément x ∈ B \ A. Quitte à échanger A et B , nous supposons qu'il existe x ∈ A \ B . Alors x ∈ A ∪ B mais x∈ / A ∩ B . Donc A ∩ B 6= A ∪ B . non devons monter que Correction 123 x ∈ {(A ∪ B) ⇔ x ∈ / A∪B ⇔x∈ / A et x ∈ /B ⇔ x ∈ {A et x ∈ {B ⇔ x ∈ {A ∩ {B. x ∈ {(A ∩ B) ⇔ x ∈ / A∩B ⇔x∈ / A ou x ∈ /B ⇔ x ∈ {A ou x ∈ { ⇔ x ∈ {A ∪ {B. Correction 124 Montrons quelques assertions. f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B). Si y ∈ f (A ∩ B), il existe x ∈ A ∩ B tel que y = f (x), or x ∈ A donc y = f (x) ∈ f (A) et de même x ∈ B donc y ∈ f (B). D'où y ∈ f (A) ∩ f (B). Tout élément de f (A ∩ B) est un élément de f (A) ∩ f (B) donc f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B). Remarque : l'inclusion réciproque est fausse. Exercice : trouver un contre-exemple. f −1 (F \ A) = E \ f −1 (A). x ∈ f −1 (F \ A) ⇔ f (x) ∈ F \ F \ A ⇔ f (x) ∈ /A ⇔x∈ / f −1 (A) car f −1 = {x ∈ E / f (x) ∈ A} ⇔ x ∈ E \ f −1 (A) 305 Correction 136 I1 = 3 et I2 = [−2, 5] . Correction 137 I1 = [0, 2] et I2 = ]1, +∞[ . Correction 144 1. B \ A ⊂ X ⊂ B . 2. B ⊂ X ⊂ B ∪ ∪{A. Correction 150 p ∈ N tel que f = fp . Deux applications Par l'absurde, supposons qu'il existe sont égales si et seulement si elles prennent les mêmes valeurs. ∀n ∈ N f (n) = fp (n). En particulier pour fp (p) + 1. n = p, f (p) = fp (p). D'autre part la dénition de Nous obtenons une contradiction car En conclusion, quelque soit Correction 151 N = kpi nous donne f (p) = ne peut prendre deux valeurs distinctes. p ∈ N f 6= fp . 1. Montrons en fait la contraposée. i S'il existe f (p) f tel que pi divise N = p1 p2 . . . pr + 1 ( i est xé) alors il existe k∈Z tel que donc pi (k − p1 p2 . . . pi−1 pi+1 . . . pr ) = 1 pi q = 1 (avec q = k − p1 p2 . . . pi−1 pi+1 . . . pr un nombre entier) Donc pi ∈ Z 1/pi = q ∈ Z, alors pi vaut 1 ou −1. Et donc pi n'est pas un nombre premier. Conclusion : par contraposition il est vrai que N n'est divisible par aucun des pi soit 2. Raisonnons par l'absurde : s'il n'existe qu'un nombre ni alors N = p1 p2 . . . pr + 1 et r de nombres premiers p1 , . . . , pr est un nombre premier car divisible par aucun nombre premier autre que lui même (c'est le 1.). Mais N premier est strictement supérieur à tous les N diérent des pi , pi . Conclusion on a construit un nombre il y a donc au moins r+1 nombres premiers, ce qui est absurde. Correction 153 Rédigeons la deuxième égalité. Soit n X (An ) k=1 A0 l'assertion suivante : n(n + 1)(2n + 1) . 6 est vraie ( 1 Étant donné = 1). n ∈ N∗ supposons = A n , n ∈ N∗ n+1 X que = k=1 An n X soit vraie. Alors +(n + 1)2 k=1 n(n + 1)(2n + 1) + (n + 1)2 6 n(n + 1)(2n + 1) + 6(n + 1)2 = 6 (n + 1)(n(2n + 1) + 6(n + 1)) = 6 (n + 1)(n + 2)(2(n + 1) + 1) = 6 = Ce qui prouve An+1 . 306 Par le principe de récurrence nous venons de montrer que Correction 155 1. Montrons par récurrence An est vraie pour tout ∀n ∈ N xn > 3. n ∈ N∗ . Soit l'hypothèse de récur- rence : (Hn ) : • • H0 La proposition Soit n > 0, est vraie car supposons Hn x0 = 4 > 3. vraie et montrons que Par hypothèse de récurrence 2 étude de la fonction x 7→ 2x Hn+1 est alors vraie. 2xn 2 − 3 2xn 2 − 3xn − 9 −3= . xn + 2 xn + 2 xn+1 − 3 = • xn > 3. xn > 3, donc xn + 2 > 0 et 2xn 2 − 3xn − 9 > 0 (ceci par − 3x − 9 pour x > 3). Donc xn+1 − 3 et Hn+1 est vraie. Nous avons montrer ∀n ∈ N Hn ⇒ Hn+1 et comme H0 est vraie alors Hn est vraie quelque soit n. Ce qui termine la démonstra- tion. 2. Montrons que xn+1 − 3 − 32 (xn − 3) est positif. 3 2xn 2 − 3 3 1 xn 2 + 3xn + 12 xn+1 − 3 − (xn − 3) = − (xn − 3) = 2 xn + 2 2 2 xn + 2 Ce dernier terme est positif car 3. Montrons par récurrence xn > 3. + 3. Soit n 3 (Hn ) xn > + 3. 2 récurrence : • • • n > 0, est vraie. supposons que est vraie, et 4. La suite (xn ) Correction 156 • • notre nouvelle l'hypothèse de vraie et montrons que Hn+1 est vériée. 3 D'après la question précédente xn+1 − 3 > (xn − 3) et par hypothèse de récurrence 2 n n+1 n xn > 23 +3 ; en réunissant ces deux inégalités nous avons xn+1 −3 > 32 ( 32 ) = 32 . Nous concluons en résumant la situation : Soit H0 Hn : H0 La proposition 3 n 2 ∀n ∈ N xn > n Hn Hn ⇒ Hn+1 tend vers +∞ quelque soit n. Donc Hn est toujours vraie. et n'est donc pas convergente. Montrons par récurrence sur n>1 la proposition suivante : droites en position générale découpent le plan en Rn = n(n + 1) +1 2 régions. n = 1 alors une droite divise le plan en deux régions. H1 est vraie. Soit n > 2 et supposons que Hn−1 soit vraie, et montrons Hn . Soient ∆1 , . . . , ∆n n droites en position générale, la droite ∆n rencontre les droites ∆1 , . . . , ∆n−1 en n − 1 points, donc ∆n traverse (et découpe en deux) n régions du découpage ∆1 , . . . , ∆n−1 . Le découpage par ∆n donne donc la relation Rn = Rn−1 + n. (n−1)n + 1 donc Or par hypothèse de récurrence Hn−1 : Rn−1 = 2 pour Rn = Rn−1 + n = Hn est vraie. ∗ Ainsi ∀n ∈ N Hn−1 ⇒ Hn . Et (n − 1)n n(n + 1) +1+n= +1 2 2 307 • Conclusion : par récurrence on a montré que Correction 157 Hn est vraie quelque soit n > 1. 1. Montrons la proposition demandée par récurrence : soit f n+1 = f ◦ f n . Cette assertion est vraie pour n = 0. Pour n∈N An supposons l'assertion An vraie. Alors f n+2 = f n+1 ◦ f = (f ◦ f n ) ◦ f = f ◦ (f n ◦ f ) = f ◦ f n+1 . Nous avons utiliser la denition de f composition, puis la dénition de f n+2 , n+1 puis la proposition . Donc An+1 An , puis l'associativité de la est vraie. Par le principe de récurrence ∀ ∈ N f n ◦ f = f ◦ f n. An l'assertion (f −1 )n = (f n )−1 . Cette assertion n ∈ N supposons An vraie. Alors 2. On procède de même par récurrence : soit est vraie pour n = 0. Pour (f −1 )n+1 = (f −1 )n ◦ f −1 = (f n )−1 ◦ f −1 = (f ◦ f n )−1 = (f n ◦ f )−1 = (f n+1 )−1 . Donc An+1 est vraie. Par le principe de récurrence ∀ ∈ N (f −1 )n = (f n )−1 . Correction 185 Si f ◦g =g◦f alors ∀x ∈ R f ◦ g(x) = g ◦ f (x). x = 0. Alors f ◦ g 6= g ◦ f Nous allons montrer que c'est faux, en exhibant un contre-exemple. Prenons f ◦ g(0) = f (−1) = −2, Correction 191 1. y = 2 n'a pas x2 − x + 1 = 0 2. et f g ◦ f (0) = g(1) = 0 donc f ◦ g(0) 6= g ◦ f (0). Ainsi f (2) = 54 = f ( 12 ). f n'est pas surjective car 2 l'équation f (x) = 2 devient 2x = 2(1 + x ) soit n'est pas injective car d'antécédent : en eet qui n'a pas de solutions réelles. 2 est équivalent à l'équation yx − 2x + y = 0. Cette équation a des solutions x 2 si et seulement si ∆ = 4 − 4y > 0 donc il y a des solutions si et seulement si y ∈ [−1, 1]. f (x) = y Nous venons de montrer que f (R) est exactement [−1, 1]. 1− √ 1−y 2 y ∈ [−1, 1] alors les solutions x possibles de l'équation g(x) = y sont x = √ √ √ y 1+ 1−y 2 1− 1−y 2 1− 1−y 2 ou x = . La seule solution x ∈ [−1, 1] est x = en eet x = = y y y √y ∈ [−1, 1]. Donc pour g : [−1, 1] −→ [−1, 1] nous avons trouvé un inverse h : 1+ 1−y 2 √ 1− 1−y 2 . Donc g est une bijection. [−1, 1] −→ [−1, 1] déni par h(y) = y 3. Soit 4. 2 0 , donc f est strictement positive sur ]−1, 1[ donc f est strictement croissante f 0 (x) = 2−2x 1+x2 sur [−1, 1] avec f (−1) = −1 et f (1) = 1. Donc la restriction de f , g : [−1, 1] −→ [−1, 1], est une bijection. Correction 193 avec f (a) = 0 1. Supposons g ◦f injective, et montrons que f est injective : soit a, a ∈ A f (a0 ) donc g ◦ f (a) = g ◦ f (a0 ) or g ◦ f est injective donc a = a0 . Conclusion on a montré : ∀a, a0 ∈ A f (a) = f (a0 ) ⇒ a = a0 c'est la dénition de 2. Supposons g◦f f injective. g est surjective : soit c ∈ C comme g ◦ f g ◦ f (a) = c ; posons b = f (a), alors g(b) = c, ce c ∈ C donc g est surjective. surjective, et montrons que est surjective il existe a∈A tel que raisonnement est valide quelque soit 308 3. Un sens est simple (⇐) si f et g sont bijectives alors g◦f l'est également. De même avec h ◦ g. (⇒) : si g ◦ f est bijective alors en particulier elle est surjective g est surjective. est en particulier injective, donc g est injective (c'est le 1.). Par Pour l'implication directe et donc d'après le deuxième point Si h◦g est bijective, elle g est à la fois injective et surjective donc bijective. −1 Pour nir f = g ◦ (g ◦ f ) est bijective comme composée d'applications même pour h. conséquent Correction 197 est 1. Pour z = x + iy , le module de ez = ex+iy = ex eiy est ex bijectives, de et son argument y. 2. Les résultats : exp Correction 198 0 exp 3. La fonction fonction ez+z = ez ez , ez = ez , e−z = (ez )−1 , (ez )n = enz . 0 n'est pas surjective car n'est pas non plus injective L'inverse de fa,b est ga,b |ez | = ex > 0 et donc ez ne z z+2iπ car pour z ∈ C, e = e . avec ga,b (y) = a1 y − vaut jamais b . Autrement dit a 0. La −1 fa,b = ga,b = f 1 ,− b . a a Correction 199 Soit x ∈ [0, 1] ∩ Q alors f (x) = x donc f ◦ f (x) = f (x) = x. Soit x ∈ / [0, 1] ∩ Q f (x) = 1 − x donc f ◦ f (x) = f (1 − x), mais 1 − x ∈ / [0, 1] ∩ Q (vériez-le !) donc f ◦ f (x) = f (1 − x) = 1 − (1 − x) = x. Donc pour tout x ∈ [0, 1] on a f ◦ f (x) = x. Et donc f ◦ f = id. alors Correction 200 f , φ : [0, 2π[−→ U, t 7→ eit est bijective. Où U est le cercle unité de C donné par l'équation (|z| = 1). • φ est surjective car tout nombre complexe de U s'écrit sous la forme polaire eiθ , et l'on peut choisir θ ∈ [0, 2π[. • φ est injective : Montrons que la restriction de 0 φ(t) = φ(t0 ) ⇔ eit = eit ⇔ t = t0 + 2kπ avec k ∈ Z ⇔ t = t0 car t, t0 ∈ [0, 2π[ et En conclusion φ donc k = 0. est injective et surjective donc bijective. Correction 202 • f est injective : f (x) = f (y) ⇒ x2 − 1 = y 2 − 1 ⇒ x = ±y où x, y ∈ [1, +∞[ ⇒ x = y. donc x, y sont de même signe • f est surjective : soit √ y ∈ [0, +∞[. Nous cherchons un élément x ∈ [1, +∞[ tel que y = f (x) = x2 − 1 . Le réel x = y + 1 convient ! Correction 209 z, z 0 , z 00 des complexes quelconques. • Reexivité : zRz car |z| = |z|. • Symétrie : zRz 0 ⇒ z 0 Rz car |z| = |z 0 | et donc |z 0 | = |z|. • Transitivité : zRz 0 et z 0 Rz 00 alors |z| = |z 0 | = |z 00 | donc zRz 00 . En fait, nous avons juste retranscrit que l'égalité = est une relation 1. Soit d'équivalence. 309 z ∈ C est l'ensemble des complexes qui sont en relation |z|. Géométriquement la cerlce C de centre 0 et de rayon |z|. 2. La classe d'équivalence d'un point avec z , i.e. l'ensemble des complexes dont le module est égal à z classe d'équivalence de est le C = {|z|eiθ / θ ∈ R}. Correction 210 Le raisonnement est faux. L'erreur est due au manque de quantication. En eet, rien ne prouve que pout tout y existe. Il peut exister un élément Correction 220 Soit f : R −→ R x x un tel qui n'est en relation avec personne (même pas avec lui). la fonction f (x) = (1 + x)n . Newton nous savons que n f (x) = (1 + x) = n X Par la formule du binôme de Cnk xk . k=1 1. En calculant f (1) Pn k k=1 Cn . n−1 2 = f (x) = n(1 + x) nous avons 2. Maintenant calculons Pn k k=1 kCn . n 0 3. Il s'agit ici de calculer une primitive Pn 1 1 n+1 k En F (1) = 2 = k=1 k+1 Cn . n+1 Correction 222 L'astuce consiste à écrire F = de f : Pn k=1 kCnk xk−1 . F (x) = 2=3−1 1 (1 n+1 Évaluons + x)n+1 = f 0 (1) = n2n−1 = Pn 1 k k+1 . k=1 k+1 Cn x ( !) 2n = (3 − 1)n = 3 × p + (−1)n Pn k k n−k n Où 3 × p (p ∈ Z) représente les n premiers termes de et (−1) est le dernier k=0 Cn 3 (−1) n n n n terme. Donc 2 − (−1) = 3p. Si n est impair l'égalité s'écrit 2 + 1 = 3p et donc 2 + 1 est n n divisible par 3. Si n est pair 2 − 1 = 3p donc 2 + 1 = 3p + 2 qui n'est pas divisible par 3. Pour l'autre assertion regarder 3 = 7 − 4. Correction 228 Il s'agit de comparer les deux écritures de la fonction n f (x) = (1 + x) = n X Cnk xk . k=0 x = 1 et x = −1 nous obtenons respectivement les assertions (a) et (b). 0 fonction f et en calculant f (1), nous obtenons (b). Pour (d) il faut dériver une Pour Correction 229 En dérivant la nouvelle fois. A = (1+i) a pour module 2 et pour argument n π4 (et B est son conjugué). On en tire grâce à la formule du binôme, et en séparant partie réelle et partie imaginaire : B−A et S2 = i. S1 = 2n/2 cos n π4 et et S2 = 2n/2 sin n π4 . On a aussi S1 = A+B 2 2 Correction 230 Supposons que E n n/2 Φ L'application est une bijection : son inverse est soit un ensemble ni. Notre bijection Φ Φ elle-même. envoie un ensemble Q ⊂ P(E) sur un ensemble de même cardinal. Choisissons E un ensemble à n éléments, et soit Q = {F ⊂ E, Nous savons que Card Q = Cnp p 6 n. Card F (c'est la dénition de Soit Q ⊂ P(E) : = p} . Cnp ). De plus Φ(Q) = {Φ(F ), F ⊂ E, Card F = p} = {F, F ⊂ E, Card F = p = {G ⊂ E, Card G = n − p} . Donc Card Cnp . Φ(Q) = Cnn−p . Et comme Φ est une bijection, Card Φ(Q) = Card (Q), donc Cnn−p = 310 Correction 236 Card P Tout d'abord si deux ensembles nis + Card Q. A∆B L'idée est donc d'écrire P et Q sont disjoints alors Card P ∪ Q = comme union de deux ensembles disjoints. A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) = (A \ (A ∩ B)) ∪ (B \ (A ∩ B)). A \ (A ∩ B) et B \ (A ∩ B) sont disjoints. Card S \ R = Card S − Card R, nous obtenons : Ces deux ensembles nous avons Card A∆B En utilisant que pour R⊂S = Card A \ (A ∩ B) + Card B \ (A ∩ B) = Card A + Card B − 2Card (A ∩ B). Correction 237 k Cn−p ensembles à de A est donc A ; dans E \ A (de cardinal n − p), nous pouvons choisir ( k = 0, 1, . . . , n). Le nombre d'ensembles dans le complémentaire Fixons un élément de k éléments n−p X k Cn−p = 2n−p . k=0 Pour le choix d'un élément de A p nous avons choix, donc le nombre total d'ensembles qui vérie la condition est : p2n−p . Correction 249 15! = 1.2.3.4 . . . 15 en facteurs premiers. 15! = 2 .3 .5 .7 .11.13. Un diviseur de 15! s'écrit d = 2α .3β .5γ .7δ .11ε .13η avec 0 6 α 6 11, 0 6 β 6 6, 0 6 γ 6 3, 0 6 δ 6 2, 0 6 ε 6 1, 0 6 η 6 1. De plus tout nombre d de cette forme est un diviseur de 15!. Le nombre de diviseurs est donc (11+1)(6+1)(3+1)(2+1)(1+1)(1+1) = 4032. 11 6 3 Écrivons la décomposition de 2 Correction 250 1000 1000 Il sagit de calculer 100 modulo 13. Tout d'abord 100 ≡ 9[13] donc 100 91000 [13]. Or 92 ≡ 81 ≡ 3[13], 93 ≡ 92 .9 ≡ 3.9 ≡ 1[13], Or 94 ≡ 93 .9 ≡ 9[13], 95 ≡ 94 .9 ≡ 9.9 3[13]. Donc 1001000 ≡ 91000 ≡ 93.333+1 ≡ (93 )333 .9 ≡ 1333 .9 ≡ 9[13]. Correction 251 La seule chose à voir est que pour une division euclidienne le reste doit être plus petit que le quotient. Donc les divisions euclidiennes s'écrivent : et ≡ ≡ 96842 = 256 × 378 + 74 96842 = 258 × 375 + 92. Correction 254 Raisonnons modulo 8 : 7 ≡ −1( mod 8). Donc 7n + 1 ≡ (−1)n + 1( mod 8). n n Le reste de la division euclidienne de 7 + 1 par 8 est donc (−1) + 1 donc Si n n 7 + 1 est divisible par 8. Et si n est pair 7 + 1 n'est pas divisible par 8. Correction 257 diviseur de 2, consécutifs est divisible par Ecrire 3, un diviseur de 2 × 3 × 4 = 24. n = p2 + q 2 3 ) 2 ) Si p divise b−a p alors et p divise aussi On utilise le résultat de la question précédente avec ap−k−1 modulo p dans p−1 X k p−k−1 a b k=0 n en bn − an d'après la formule (∗). n = p − k − 1 pour écrire bp−k−1 en par q. fonction de On peut alors conclure. 4 et étudier le reste de la division euclidienne de distinguant les diérents cas de parité de Correction 270 4 nombres consécutifs il y a nécessairement : un 4 (tous distincts). Donc le produit de 4 nombres Il sut de constater que pour un diviseur de Correction 267 n est impair alors . 311 Correction 285 tenant 1. Soit n un nombre impair, alors il s'écrit n = 2p + 1 avec p ∈ N. n2 = (2p + 1)2 = 4p2 + 4p + 1 = 4p(p + 1) + 1. Donc n2 ≡ 1[8]. Main- n est pair alors il existe p ∈ N tel que n = 2p. Et n2 = 4p2 . Si p est pair alors p2 est pair 2 2 2 2 et donc n = 4p est divisible par 8, donc n ≡ 0[8]. Si p est impair alors p est impair et 2 2 2 donc n = 4p est divisible par 4 mais pas par 8, donc n ≡ 4[8]. 2. Si a est impair alors d'après la première question a2 ≡ 1[8], et de même c2 ≡ 1[8], c ≡ 1[8]. Donc a2 + b2 + c2 ≡ 1 + 1 + 1 ≡ 3[8]. Pour l'autre reste, écrivons a = 2p + 1 et b = 2q + 1, c = 2r + 1, alors 2ab = 2(2p + 1)(2q + 1) = 8pq + 4(p + q) + 2. Alors 2(ab + bc + ca) = 8pq + 8qr + 8pr + 8(p + q + r) + 6, donc 2(ab + bc + ca) ≡ 6[8]. 3. Comme 2 2 2 2 4. Montrons par l'absurde que le nombre a + b + c n'est pas le carré d'un nombre entier. 2 2 2 2 2 2 2 Supposons qu'il existe n ∈ N tel que a + b + c = n . Nous savons que a + b + c ≡ 3[8]. 2 2 2 Si n est impair alors n ≡ 1[8] et si n est pair alors n ≡ 0[8] ou n ≡ 4[8]. Dans tous les 2 cas n n'est pas congru à 3 modulo 8. Donc il y a une contradiction. La conclusion est 2 2 2 que l'hypothèse de départ est fausse donc a + b + c n'est pas un carré. Le même type de raisonnement est valide pour 2(ab + bc + ca). ab + bc + ca il faut raner un peut l'argument. Si ab + bc + ca = n2 alors selon la 2 parité de n nous avons 2(ab + bc + ca) ≡ 2n ≡ 2[8] ou à 0[8]. Nous remarquons enn que ab, bc, ca sont trois nombres impairs, et donc leur somme est impaire. Par conséquent n 2 2 est impair (sinon n serait pair), donc ab + bc + ca =≡ n ≡ 1[8]. Ce qui aboutit à une contradiction. Nous avons montrer que ab + bc + ca n'est pas un carré. Pour Correction 290 1. 2. Il s'agit ici d'utiliser la décomposition des nombres en facteurs premiers. 126 = 2.32 .7 230 = 2.5.23 et 4 126 donc le pgcd de 2 2 2 390 = 2.3.5.13, 720 = 2 .3 .5, 450 = 2.3 .5 2.3.5 = 30. 3. pgcd (180, 606, 750) et 230 est 2. et donc le pgcd de ces trois nombres est = 6. Correction 292 0 0 0 Soient a, b deux entiers de pgcd 18 et de somme 360. Soit a , b tel que a = 18a 0 0 et b = 18b . Alors a et b sont premiers entre eux, et leur somme est 360/18 = 20. 0 0 0 0 Nous pouvons facilement énumérer tous les couples d'entiers naturels (a , b ) (a 6 b ) qui 0 vérient cette condition, ce sont les couples : (1, 20), (3, 17), (6, 14), (7, 13), (8, 12), (9, 11). Pour obtenir les couples par 18 (a, b) recherchés ( a 6 b), il sut de multiplier les couples précédents : (18, 360), (54, 306), (108, 252), (126, 234), (144, 216), (162, 198). Correction 296 2. 1. pgcd (18480, 9828) = 84 ; 25 × 18480 + (−47) × 9828 = 84. Correction 298 955 et 183 est 1, donc d'après le théorème de Bézout cette équation a des solutions. Par exemple une solution particulière est (m0 , n0 ) = (−32, 167). Les solutions sont exactement les couples (m, n) = (m0 − 83k, n0 + 37k), pour k ∈ Z. Correction 303 Comme le pgcd de 1. a = 9b + 10. 2. Calculons le pgcd par l'algorithme d'Euclide. 10 = 1 × 9 + 1. Donc le pgcd vaut 1; a = 9b + 10, b = 12345678 × 10 + 9, 312 1 = 10 − 9, puis nous 9 grâce à la deuxième équation de l'algorithme d'Euclide : 1 = 10 − (b − 12345678 × 10) = −b + 1234679 × 10. Maintenant nous remplaçons 10 grâce à la première équation : 1 = −b + 12345679(a − 9b) = 1234579a − 111111112b. 3. Nous reprenons les équations précédentes en partant de la n : remplaçons Correction 305 45 nous obtenons l'équation équivalente : 37x + 83y = 1. 37 et 83 est 1, donc d'après le théorème de Bézout cette équation a des solutions. Par exemple une solution particulière est (x0 , y0 ) = (9, −4). Les solutions sont exactement les couples (x, y) = (x0 − 83k, y0 + 37k), pour k ∈ Z. En divisant par Comme le pgcd de Correction 336 trons que p 2 −1 Montrons plutôt la contraposée. Soit p = ab un entier avec a, b ∈ N∗ . Mon- n'est pas premier. Nous savons que xb − 1 = (x − 1)(xb−1 + · · · + x + 1), pour x = 2a nous obtenons : 2p − 1 = 2ab − 1 = (2a )b − 1 = (2a − 1) 2a(b−1) + · · · + 2a + 1 . 2a − 1 n'est ni 1 ni 2ab donc nous avons décomposer 2p − 1 en produit d'entier diérents p de 1. Donc 2 − 1 n'est pas premier. p Par contraposition nous obtenons que si 2 − 1 est premier alors p est premier. De plus Correction 337 a et b des entiers premiers entre eux. Raisonnons par l'absurde et supposons que ab et a + b ne sont pas premiers entre eux. Il existe alors δ un nombre premier divisant ab et a + b. L'entier δ ne peut diviser a et b car a et b sont premiers entre eux. Par exemple supposons que δ ne divise pas b cela implique que δ et b sont premiers entre eux. D'après le théorème de Gauss, comme δ divise ab et δ premier avec b alors δ divise a. Maintenant δ divise a et divise a + b alors δ divise a + b − a = b. δ est un facteur premier de a et de b ce qui est absurde. Soit Correction 339 1. Étant donné Cpi = Cpi 0 < i < p, nous avons p(p − 1)(p − 2) . . . (p − (i + 1)) p! = i!(p − i)! i! p(p − 1) . . . (p − (i + 1)). Mais i! et p sont premiers 0 < i < p). Donc d'après le théorème de Gauss : i! divise (p − 1) . . . (p − (i + 1)), autrement dit il existe k ∈ Z tel que ki! = (p − 1) . . . (p − (i + 1)). i i Maintenant nous avons Cp = pk donc p divise Cp . Comme est un entier alors i! divise entre eux (en utilisant l'hypothèse 2. Il s'agit de montrer le petit théorème de Fermat : pour Fixons p. p premier et a ∈ N∗ , alors ap ≡ a[p]. Soit l'assertion (Ha ) ap ≡ a[p]. Pour a=1 cette assertion est vraie ! Étant donné Alors p (a + 1) = p X a61 supposons que Ha soit vraie. Cpi ai . i=0 Mais d'après la question précédente pour 0 < i < p, p divise nous obtenons : (a + 1)p ≡ Cp0 a0 + Cpp ap ≡ 1 + ap [p]. Cpi . En termes de modulo 313 Par l'hypothèse de récurrence nous savons que ap ≡ a[p], donc (a + 1)p ≡ a + 1[p]. Nous venons de prouver que ∗ soit a ∈ N nous avons : Correction 341 k = 0. n est vraie. Par le principe de récurrence alors quelque ap ≡ a[p]. n et montrons la récurrence sur k ∈ N. La formule est vraie pour formule vraie au rang k . Alors 1. Fixons Supposons la (22 − 1) × Ha+1 k Y (22 n+i n + 1) = (22 − 1) × i=0 k−1 Y (22 n+i + 1) × (22 n+k + 1) i=0 2n+k = (2 − 1) × (22 n+k + 1) = (22 n+k )2 − 1 = 22 n+k+1 − 1. Nous avons utiliser l'hypothèse de récurrence dans ces égalités. Nous avons ainsi montrer la formule au rang 2. Écrivons k + 1. m = n + k, Et donc par le principe de récurrence elle est vraie. alors l'égalité précédente devient : n Fm + 2 = (22 − 1) × m−1 Y Fi . i=n Soit encore : 2n Fn × (2 − 1) × m−1 Y Fi − Fm = 2. i=n+1 Si d est un diviseur de Fn de Bézout). En conséquent montrer que tous diviseurs Fm alors d divise 2 (ou alors on peut utiliser le théorème d = 1 ou d = 2. Mais Fn est impair donc d = 1. Nous avons de Fn et Fm est 1, cela signie que Fn et Fm sont premiers et entre eux. {p1 , . . . , pN }. N + 1 nombres de la famille Fi , par exemple {F1 , . . . , FN +1 }. Chaque Fi , i = 1, . . . , N + 1 est divisible par (au moins) un facteur premier pj , j = 1, . . . , N . Nous avons N + 1 nombres Fi et seulement N facteurs premiers pj . Donc par le principe des 0 tiroirs il existe deux nombres distincts Fk et Fk0 (avec 1 6 k, k 6 N + 1) qui ont un facteur premier en commun. En conséquent Fk et Fk0 ne sont pas premiers entre eux. Ce 3. Supposons qu'il y a un nombre ni de nombres premiers. Nous les notons alors Prenons alors qui contredit la question précédente. Il existe donc une innité de nombres premiers. Correction 348 2. 1. X est non vide car, par exemple pour k = 2, 4k + 3 = 11 est premier. (4k+1)(4`+1) = 16k`+4(k+`)+1 = 4(4k`+k+`)+1. Si l'on note l'entier k 0 = 4k`+k+` 0 alors (4k + 1)(4` + 1) = 4k + 1, ce qui est bien de la forme voulue. 3. Remarquons que 2 est le seul nombre premier pair, les autres sont de la forme 4k + 1 ou 4k + 3. Ici a n'est pas divisible par 2, supposons par l'absurde que a n'a pas de diviseur de la forme 4k + 3, alors tous les diviseurs de a sont de la forme 4k + 1. C'est-à-dire que a s'écrit comme produit de nombre de la forme 4k + 1, et par la question précédente a peut 0 s'écrire a = 4k + 1. Donc a ≡ 1[4]. Mais comme a = 4p1 p2 . . . pn − 1, a ≡ −1 ≡ 3[4]. Nous obtenons une contradiction. Donc a admet une diviseur premier p de la forme p = 4` + 3. 314 X = {p1 , . . . , pn } il y a tous les nombres premiers de la formes 4k + 3. p est premier et s'écrit p = 4` + 3 donc p est un élément de X , donc il existe i ∈ {1, . . . , n} tel que p = pi . Raisonnons modulo p = pi : a ≡ 0[p] car p divise a. D'autre part a = 4p1 . . . pn − 1 donc a ≡ −1[p]. (car pi divise p1 . . . pn ). Nous obtenons une contradiction donc X est inni : il existe une innité de nombre premier de la forme 4k + 3. Petite remarque, tous les nombres de la forme 4k + 3 ne sont pas des nombres premiers, par exemple pour k = 3, 4k + 3 = 15 n'est pas premier. 4. Dans l'ensemble Le nombre Correction 349 1. Supposons que Supposons que premier >2 et an + 1 est premier. Nous allons montrer la contraposée. n n'est pas de la forme 2k , c'est-à-dire q ∈ N. Nous utilisons la formule que n = p×q avec p un nombre xp + 1 = (x + 1)(1 − x + x2 − x3 + . . . + xp−1 ) x = aq avec : an + 1 = apq + 1 = (aq )p + 1 = (aq + 1)(1 − aq + (aq )2 . . . + (aq )p−1 ). Ces deux derniers facteurs sont > n k si a + 1 est premier alor n = 2 . 1. Et donc an + 1 n'esp pas premier. Par contraposition 2. Cette conjecture est fausse, mais pas facile à vérier sans une bonne calculette ! En eet pour n=5 nous obtenons : 5 22 + 1 = 4294967297 = 641 × 6700417. Correction 364 A = 3X 5 + 4X 2 + 1, B = X 2 + 2X + 3, 3X 3 − 6X 2 + 3X + 16 et le reste −47 − 41X . 1. le quotient de 2. A = 3X 5 + 2X 4 − X 2 + 1, B = X 3 + X + 2 2 le reste est 7 − 9X − X . 3. A = X 4 − X 3 − X − 2, B = X 2 − 2X + 4, le quotient de A par B 6 − 9X . le quotient de A par B est est A par B est 3X 2 + 2X − 3 et X 2 + X − 2 de reste Correction 366 X 4 + X 3 − 2X + 1 = (X 2 + X + 1)(2X 2 − 3X + 1) + X 3 (2 − X). Correction 370 Les solutions sont les polynômes de la forme P = où A 6 7. est un polynôme quelconque ; une seule solution de degré Correction 371 2. Quotient B est Q = X 3 − X 2 − X + 1, 1. Quotient 2 Q=1−X −X Correction 375 par 1 (5X 7 − 21X 5 + 35X 3 − 35X) + A(X − 1)4 (X + 1)4 16 4 , reste 5 reste R = X. 2 R = X (1 + 2X + X ). A = X 5 − 7X 4 − X 2 − 9X + 9, B = X 2 − 5X + 4, X − 2 X − 14 X − 63, le reste étant 261 − 268 X . 3 Correction 378 Correction 379 2. pgcd (X 4 4 Ce sont les polynômes de la forme 1. pgcd (X 3 le quotient de λ(X − a)k , k ∈ N, λ, a ∈ C. − X 2 − X − 2, X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2) = X − 2. + X 3 − 2X + 1, X 3 + X + 1) = 1. Correction 380 2. pgcd (X Soient 2 1. pgcd (X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1, X 4 + 2X 3 + X + 2) = X 3 + 1. + X 3 − 3X 2 − 4X − 1, X 3 + X 2 − X − 1) = X + 1 A 315 3. pgcd (X 5 + 5X 4 + 9X 3 + 7X 2 + 5X + 1, X 4 + 2X 3 + 2X 2 + X + 1) = 1. Correction 387 2. 1. 1 1 X − 16 ) + B(− 18 X 2 + 19 X + D = X 2 + 3X + 2 = A( 18 5 ). 18 D = 1 = A(−X 3 ) + B(X 5 + X 3 + X + 1). Correction 401 √ x2 + √ 2x + 1 x2 − 2x + 1 Correction 409 L'ordre de multiplicité est 2. Correction 410 Pour Correction 412 1. 1 1 a = 64 ; la racine multiple est − . 2 ( √ √ √ X 3 − 3 = (X − 3 3)(X 2 + √3 3 X √+ √3 9) √ 3 3 = (X − 3 3)(X + 23 − i 32 3 )(X + √ 3 3 2 +i √ √ 333 ). 2 X 12 − 1 = (X − 1)(X √ + 1)(X 2 + 1)(X 2 √ − X + 1)(X 2 + X + 1) × (X 2 − 3 X + 1)(X 2 + 3 X + 1) = (X − 1)(X + √ 1)(X − i)(X√+ i) × 2. √ √ 1+i 3 3 X −√−1−i × X − √ 2 3 X −√1−i2 3 X − √−1+i 2 2 3+i 3−i − 3+i − 3−i X− 2 X− 2 X− 2 X− 2 . √ √ 6 2 2 Correction 423 1. X + 1 = − (X + 1) X + X 3 + 1 −X 2 + X 3 − 1 . √ √ 9 6 3 2 2 2 2. X +X +X +1 = − (X + 1) (X − X + 1) X + X 3 + 1 −X 2 + X 3 − 1 (X + 1). Correction 426 Utiliser la formule d'interpolation de Lagrange ! P = 31 (X 2 − 4X − 3). Correction 427 Utiliser la formule d'interpolation de Lagrange ! P = 12 (3X 3 − 4X 2 − X + 2). Correction 444 1. X 3 −3X 2 +X−4 X−1 = X 2 − 2X − 1 − 2. 2X 3 +X 2 −X+1 X 2 −3X+2 = 2X + 7 − 3 X−1 3. 2X 3 +X 2 −X+1 X 2 −2X+1 = 2X + 5 + 3 (X−1)2 X 4 +2X 2 +1 = X 2 −1 1/2 X 5. = X+2 X 2 −4 4. 2 X−1 X2 + 3 + X 5 +X 4 +1 X 3 −X = X2 + X + 1 − 7. X 5 +X 4 +1 X(X−1)4 =1+ 8. X 5 +X 4 +1 (X−1)3 (X+1)2 9. X 7 +3 (X 2 +X+2)3 X+i 11. X 2 +i 12. = X (X+i)2 1 X =1+ = 2+i X−i √ √ − 2+2 + 42 i 4√ √ X− 2−2 2i = + 3/4 (X−1)3 1 X+i − + + 1 X 3 (X−1)4 =X −3+ (3−2i)X−5+3i X 2 +iX+2 19 . X−2 + 7 . X−1 2 . X+1 1/2 . X−2 + 6. 10. − + + + 1/2 X+1 + 3/2 . X−1 6 (X−1)3 + 10 (X−1)2 + 3/2 (X−1)2 7X+13 (X 2 +X+2)3 − + 37/16 X−1 − 7X+21 (X 2 +X+2)2 + 4 . X−1 1/8 (X+1)2 + = X X 4 +1 = 14. 15. X 2 +X+1 X 4 +1 − 5/16 . X+1 14 . X 2 +X+2 1−3i . X+2i √ √ 2+2 − 2i 4 √ 4√ 2i X− − 2+ 2 . i . (X+i)2 √ X 2 +1 13. X 4 +1 5 . X−1 √ √ √ 2 2 − 42 i i i − 42 i 1/2 1/2 √ √ √4 √ √4 √ √ √ . √ √ + = + + + 2 2 2 2 2 2 2 2 X + 2X+1 X − 2X+1 X− 2 − 2 i X− 2 + 2 i X+ 2 + 2 i X+ 22 − 22 i √ √ 1 1 −1i i −1i i 2/4 √4 √ . √ 4 √ √4 √ √ 4 √ √ − X 2 +√2/4 + = + + + 2 2X+1 X − 2X+1 X− 2 − 2 i X− 2 + 2 i X+ 2 + 2 i X+ 2 − 2 i 2 = √ (2− 2)/4 √ X 2 + 2X+1 + √ (2+ 2)/4 √ X 2 − 2X+1 = 2 √ 1+ 2 − 4 i √ √ X− 22 − 22 i + 2 2 √ 1+ 2 i √4 √ X− 22 + 22 i 2 + 2 √ 1− 2 − 4 i √ √ X+ 22 + 22 i + 2 2 √ 1− 2 i √4 √ . X+ 22 − 22 i 316 16. X 5 +X+1 X 4 −1 =X+ 3/4 X−1 + 1/4 X+1 − X+ 12 X 2 +1 =X+ 3/4 X−1 + 1/4 X+1 + − 12 + 14 i X−i + − 12 − 14 i . X+i 1 1 1 2 X− 23 j j 1/6 1/2 1/6 3 3 + X32 −X+1 = X−1 + X+1 − X+j − X+j 2 , où on a posé de façon X+1 √ 3 1 standard j = − + i. 2 2 X 3 −2 2 3X+5 18. = − X 4 + X43 − X22 − X3 + (X 2X+1 2 + X 2 +X+1 = X 4 (X 2 +X+1)2 +X+1) √ √ 1 2 1 3 3 j j − 2318 3 i + 2318 3 i 3 3 2 2 − X24 + X43 − X22 − X3 + (X−j) + + + , où on a posé de façon standard 2 (X−j 2 )2 X−j X−j 2 √ j = − 12 + 23 i. 1 1 X X 1/6 1/6 1/6 1/6 X 3 3 19. = − = X−i + X+i − X−2i − X+2i . 2 2 2 (X +1)(X +4) X +1 X 2 +4 17. 20. X 5 +X+1 X 6 −1 = 1/2 X−1 X 2 −3 + = − X4/3 2 +1 + (X 2 +1)(X 2 +4) 7/3 X 2 +4 = 2 i 3 X−i + − 23 i X+i + 7 − 12 i X−2i + 7 i 12 X+2i . Correction 445 Commencer bien sûr par la division suivant les puissances décroissantes (la 4x2 −6x+1 faire faire par les étudiants) : Φ = x + 1 + Φ1 avec Φ1 = . 2x3 −x2 Puis factoriser le dénominateur et faire donner le type de décomposition de Φ1 : Φ1 = A B C + + . 2 x x x − 12 (3) A en multipliant les deux membres de (3) par x2 et en passant à 1 la limite quand x tend vers 0 ( A = −1). On obtient de même C par multiplication par x − 2 1 et calcul de la limite quand x tend vers (C = −2). Enn on trouve B en identiant pour une 2 valeur particulière non encore utilisée, par exemple x = 1, ou mieux en multipliant les deux membres de (3) par x et en passant à la limite pour x → ∞ (B = 4). Faire remarquer que pour Expliquer qu'on obtient alors un cas aussi simple, les calculs peuvent se faire A, B , C de tête en écrivant simplement les coecients au fur et à mesure qu'on les obtient. 2x4 + x3 + 3x2 − 6x + 1 1 4 2 = x + 1 − + − . 2x3 − x2 x2 x x − 12 Correction 446 donne : La Φ = 2 + Φ1 Φ1 = division suivant les puissances décroissantes avec 4x4 − 10x3 + 8x2 − 4x + 1 A B C D E = 3+ 2+ + + . 3 2 2 x (x − 1) x x x (x − 1) x−1 Faire remarquer que la méthode de l'exercice précédent permettrait d'obtenir facilement A et D 3 2 par multiplication par x et par (x − 1) , mais qu'il resterait encore 3 coecients à déterminer. Il y a ici une méthode plus ecace : eectuer la division suivant les puissances croissantes, à 2 3 4 2 l'ordre 3 (qui est l'exposant du facteur x) du numérateur 1 − 4x + 8x − 10x + 4x par (x − 1) , 2 ou plutôt par 1 − 2x + x : 1 − 4x + 8x2 − 10x3 + 4x4 = (1 − 2x + x2 ) × (1 − 2x + 3x2 ) + (−2x3 + x4 ). En divisant les deux membres de (4) par Φ1 = x3 (x − 1)2 , on obtient A, B et C (4) d'un seul coup : 1 2 3 x−2 − + + . x3 x2 x (x − 1)2 x−2 : méthode de l'exercice (x−1)2 précédent, ou division suivant les puissances décroissantes de x−2 par x−1 : x−2 = (x−1)−1. Le calcul de D et E est alors immédiat par décomposition de 2x5 − 8x3 + 8x2 − 4x + 1 1 2 3 1 1 =2+ 3 − 2 + − + . 3 2 2 x (x − 1) x x x (x − 1) x−1 317 Remarque : cette méthode est ecace pour un exposant assez grand (en gros à partir de 3). P (x) Elle peut être utilisée pour une fraction du type , mais il faut commencer par le (x−a)n Q(x) changement de variable u = x − a avant de faire la division, puis bien entendu revenir ensuite à la variable x. Correction 447 Pas de division préliminaire dans ce cas. . . Forme de la décomposition : Φ= Bx + C Dx + E Fx + G A + 2 + 2 + 2 . 3 2 x (x + 1) (x + 1) x +1 La méthode du premier exercice permet d'obtenir A, puis B et 2 plication des deux membres de (5) par x + 1, puis limite quand (5) C (pour ces derniers : multix tend vers i ou vers −i, avec séparation des parties réelle et imaginaire), mais c'est bien insusant pour conclure : il faut Bx+C 2 encore soustraire , simplier par x + 1, calculer D et E . . . (le faire faire quand même à (x2 +1)3 titre d'entraînement). A . Faire faire x le calcul aux étudiants ; leur faire remarquer que, sauf erreur de calcul, la fraction Φ1 se On va ici se contenter de trouver simplier par x. A (A = 3), puis faire la soustraction Φ1 = Φ − doit On trouve : Φ= 3 x5 − 2x4 + 2x3 − x2 + 2x + 2 + . x (x2 + 1)3 La n de la décomposition se fait par divisions successives suivant les puissances décroissantes : 5 4 3 2 2 division du numérateur x − 2x + 2x − x + 2x + 2 par x + 1, puis du quotient obtenu par x2 + 1. 4x6 − 2x5 + 11x4 − x3 + 11x2 + 2x + 3 3 x+1 3 x−2 = + 2 + 2 + 2 . 2 3 3 2 x(x + 1) x (x + 1) (x + 1) x +1 Remarque : cette méthode des divisions successives est très pratique quand la fraction à décomn poser a un dénominateur , c'est à dire comportant un dénominateur du type Q où Q simple est du premier degré, ou du second degré sans racine réelle. Faire remarquer aussi comment on simple peut simplier petit à petit en éliminant du dénominateur un dénominateur (méthode A utilisée dans l'exercice 3 par le calcul de Φ − ). x p ∈ Q et x ∈ / Q. Par l'absurde supposons que r + x ∈ Q alors 1. Soit r = q 0 0 p0 p0 p 0 0 il existe deux entiers p , q tels que r + x = 0 . Donc x = 0 − = qp qq−pq ∈ Q ce qui est 0 q q q absurde car x ∈ / Q. p0 q p0 De la même façon si rx ∈ Q alors rx = 0 Et donc x = 0 . Ce qui est absurde. q q p √ √ 2. Supposons que 2 ∈ Q alors il existe deux entiers p, q tels que 2 = pq . De plus nous pouvons supposer que la fraction est irréductible ( p et q sont premiers entre eux). En 2 2 2 élevant l'égalité au carré nous obtenons q × 2 = p . Donc p est un nombre pair, cela Correction 451 p est un nombre pair (si vous n'êtes pas convaincu écrivez la contraposée 2 0 0 2 02 p impair ⇒ p impair). Donc p = 2 × p avec p ∈ N, d'où p = 4 × p . Nous obtenons q 2 = 2 × p0 2 . Nous en déduisons maintenant que q 2 est pair et comme ci-dessus que q est pair. Nous obtenons ainsi une contradiction car p et q étant tous les deux pairs la fraction √ p n'est pas irréductible et aurait pu être simplier. Donc 2∈ / Q. q √ 0 0 0 Soient r, r deux rationnels avec r < r . Notons a = 2(r − r). Choisissons n ∈ N tel que √ n > 2. Et posons a x=r+ . n √ r0 −r 0 D'une part x ∈]r, r [ et d'après les deux premières questions 2 n ∈ / Q. Et donc x est 0 un nombre irrationnel compris entre r et r . implique que 3. 318 Correction 457 α 1. Soit β Après multiplication par 1. Pour p( αβ ) ∈ Q avec α ∧ β = β n nous obtenons l'égalité = 0, alors suivante : Pn i=1 ai i α β = 0. an αn + an−1 αn−1 β + · · · + a1 αβ n−1 + a0 β n . n En factorisant les derniers termes de cette somme par β , nous écrivons an α +βq = n n entraîne que β divise an α , mais comme β et α sont premier entre eux (car α ∧ alors par le théorème de Gauss α la somme ci-dessus par α divise nous β 0. Ceci β = 1) an . De même en factorisant les premiers termes de 0 n obtenons αq + a0 β = 0 et par un raisonnement similaire divise a0 . √ √ √ √ 2 γ = 2 + 3. Alors γ 2 = 5 + 2 2 3 Et donc (γ 2 − 5) = 4 × 2 × 3, Nous 2 5 4 2 choisissons p(x) = (x − 5) − 24, qui s'écrit aussi p(x) = x − 10x + 1. Vu notre choix de p, nous avons p(γ) = 0. Si nous supposons que γ est rationnel, alors γ = αβ et d'après la première question α divise le terme constant de p, c'est-à-dire 1. Donc α = ±1. De même β divise le coecient du terme de plus au degré de p, donc β divise 1, soit β = 1. Ainsi γ = ±1, ce qui est évidemment absurde ! 2. Notons Correction 459 Nn = 1. Soit p = 2001 2001 . . . 2001 et q = 10000 0000 . . . 0000 = 104n . Alors p . q 10 000 × M = 2001, 2001 2001 . . . 2001 9999 × M = 2001 d'où M = 9999 . 2. Remarquons que 0, 111 . . . = 0, 222 . . . = 2 , etc. D'où 9 10 000 × M − M = 2001 ; donc 1 + 29 + · · · + 99 = 1+2+···+9 = 45 = 5. 9 9 9 p ln 3 est un rationnel. Il s'écrit avec p, q des Par l'absurde supposons que ln 2 q entiers (positif ) premiers entre eux. On obtient q ln 3 = p ln 2. En prenant l'exponentielle : exp(q ln 3) = exp(p ln 2) soit q 3 = p2 . Donc q divise p2 . Comme p et q sont premiers entre eux, ln 3 alors par le théorème de Gauss q divise p. Donc q = 1. Et alors p = 1. Donc = 1, ce qui est ln 2 ln 3 faux (car par exemple ln 3 > ln 2). Donc est irrationnel. ln 2 3. 1 , 9 Alors P = Correction 461 Correction 464 Explicitons la formule pour max(x, y). Si x > y , alors |x − y| = x − y donc 1 (x + y + |x − y|) = 12 (x + y + x − y) = x. De même si x 6 y , alors |x − y| = −x + y donc 2 1 (x + y + |x − y|) = 12 (x + y − x + y) = y . 2 Pour 3 élément, nous avons max(x, y, z) = max max(x, y), z , donc d'après les formules pour 2 éléments : max(x, y) + z + | max(x, y) − z| 2 1 1 (x + y + |x − y|) − z (x + y + |x − y|) + z + 2 . = 2 2 max(x, y, z) = Correction 465 (u2k )k +∞ et donc le seul majorant de A est +∞ et donc sup A = +∞. D'autre part toutes les valeurs de (un ) sont positives et (u2k+1 )k tend vers 0, donc inf A = 0. Correction 466 supérieure : 2. ]0, 1[∩Q. 1. 1. [0, 1] ∩ Q. Les majorants : La borne inférieure : Les majorants : borne inférieure : 3. tend vers 0. [1, +∞[. 0. [1, +∞[. Les minorants : Le plus grand élément : Les minorants : ] − ∞, 0]. 1. ] − ∞, 0]. La borne Le plus petit élément La borne supérieure : 1. 0. La Il nexiste pas de plus grand élément ni de plus petit élément. N. Pas de majorants, pas de borne supérieure, ni de plus grand ] − ∞, 0]. La borne inférieure : 0. Le plus petit élément : 0. élément. Les minorants : 319 4. n (−1)n + o 1 , n ∈ N∗ . Les majorants : [ 54 , +∞[. Les minorants : ] − ∞, −1]. La borne n2 5 5 supérieure : . La borne inférieure : −1. Le plus grand élément : . Pas de plus petit 4 4 élément. Correction 476 1. Soient A et B deux parties bornées de R. On sait que Sup A est un A, c'est à dire, ∀a ∈ A, a 6 Sup A. De même, ∀b ∈ B, b 6 Sup B . On veut montrer que Sup A + Sup B est un majorant de A + B . Soit donc x ∈ A + B . Cela signie que x est de la forme a + b pour un a ∈ A et un b ∈ B . Or a 6 Sup A, et b 6 Sup B , donc x = a + b 6 Sup A + Sup B . Comme ce raisonnement est valide pour tout x ∈ A + B cela signie que Sup A + Sup B est un majorant de A + B . majorant de 2. On veut montrer que, quel que soit ε > 0, Sup A + Sup B − ε n'est pas un majorant de Sup A + Sup B − ε ne majore pas A + B . On s'interdit donc dans la suite de modier ε. Comme Sup A est le plus petit des majorants de A, Sup A − ε/2 n'est pas un majorant de A. Cela signie qu'il existe un élément a de A tel que a > Sup A − ε/2. Attention : Sup A − ε n'est pas forcément dans A. Sup A non plus. Et il n'est pas non plus vrai que ∀a ∈ A a > Sup A − ε/2. On ne choisit donc pas ce a. De la même manière, il existe b ∈ B tel que b > Sup B − ε/2. Or l'élément x déni par x = a + b est un élément de A + B , et il vérie x > (Sup A − ε/2) + (Sup B − ε/2) = Sup A + Sup B − ε. Ceci implique que Sup A + Sup B − ε n'est pas un majorant de A + B . A + B. 3. On prend donc un Sup A + Sup B ε>0 quelconque, et on veut montrer que A + B d'après la partie 1. Mais, d'après la partie 2., dès ε > 0, SupA+SupB−ε n'est pas un majorant de A+B . Donc SupA+SupB plus petit des majorants de A + B , i.e. Sup (A + B) = Sup A + Sup B . est un majorant de qu'on prend un est bien le Correction 477 1. Vrai. 2. Vrai. 3. Vrai. 4. Faux. L'égalité peut ne pas être stricte. 5. Vrai. 6. Vrai. Correction 491 √ √ a+ b62 a+b √ √ ⇔ ( a + b)2 6 2(a + b) √ car les termes sont positifs, et la fonction x 7→ x2 est croissante sur R+ . √ √ ⇔ a + b + 2 a b 6 2(a + b) √ √ ⇔a+b−2 a b>0 √ √ ⇔ ( a − b)2 > 2. La denière proposition est toujours vraie, et donc par équivalence, nous obtenons l'inégalité recherchée. Correction 497 Montrons le résultat demandé 1 × f (1). Si f (0). f (1) = f (1 + 0) = f (1) + f (0) Donc f (0) = 0. par récurrence : pour n = 1, nous avons bien f (1) = f (n + 1) = f (n) + f (1) = nf (1) + f (1) = (n + 1)f (1). 1. Calculons d'abord f (n) = nf (1) alors 320 2. 0 = f (0) = f (−1 + 1) = f (−1) + f (1). f (−n) = nf (−1) = −nf (1). Donc f (−1) = −f (1). Puis comme ci-dessus q = ab . Alors f (a) = f ( ab + ab + · · · ab ) = f ( ab ) + · · · + f ( ab ) (b termes dans cette somme). a a a a Donc f (a) = bf ( ). Soit af (1) = bf ( ). Ce qui s'écrit aussi f ( ) = f (1). b b b b 3. Soit 4. Soit x∈R Soit (αi ) une suite croissante de rationnels qui tend vers décroissante de rationnels qui tend vers x x. Soit (βi ) une suite : α1 6 α2 6 α3 6 . . . 6 x 6 · · · 6 β2 6 β1 . Alors comme αi 6 x 6 βi f et que D'après la question précédent cette inéquation devient : (αi ) la f (αi ) 6 f (x) 6 f (βi ). αi f (1) 6 f (x) 6 βi f (1). Comme est croissante nous avons (βi ) tendent vers x. Par le théorème des gendarmes limite : xf (1) 6 f (x) 6 xf (1). Soit f (x) = xf (1). et Correction 505 nous obtenons en passant à 1. Vraie. Toute sous-suite d'une suite convergente est convergente et admet la même limite. (un )n 2. Faux. Un contre-exemple est la suite 1, suite constante (donc convergente) de valeur Cependant la suite (un )n (un )n ∀ε > 0 ∃N ∈ N ε > 0. et n'est pas convergente. 3. Vraie. La convergence de la suite Fixons un = (−1)n . Alors (u2n )n est la (u2n+1 )n est constante de valeur −1. dénie par `, vers que nous souhaitons démontrer, s'écrit : (n > N ⇒ |un − `| < ε. tel que Comme, par hypothèse, la suite (u2p )p converge vers ` alors il existe N1 tel 2p > N1 ⇒ |u2p − `| < ε. Et de même, pour la suite (u2p+1 )p il existe N2 tel que 2p + 1 > N1 ⇒ |u2p+1 − `| < ε. Soit N = max(N1 , N2 ), alors n > N ⇒ |un − `| < ε. Ce qui prouve la convergence de Correction 506 Soit (un ) (un )n vers `. une suite convergeant vers ` ∈ R. ∀ε > 0 ∃N ∈ N ∀n > N |un − `| < ε. Par dénition ε = 1, nous obtenons le N correspondant. Alors pour n > N , nous avons |un −`| < 1, 0 soit ` − 1 < un < ` + 1. Notons M = maxn=1,... ,N {un } et puis M = max(M, ` + 1). Alors pour 0 0 tout n ∈ N un 6 M . De même en posant m = minn=1,... ,N {un } et m = min(m, ` − 1) nous 0 obtenons pour tout n ∈ N, un > m . Choisissons Correction 507 Beaucoup d'entre vous ont compris que un n'avait pas de limite, mais peu sont arrivé à en donner une démonstration formelle. En eet, dès lors qu'on ne sait pas qu'une suite (un ) converge, on ne peut pas écrire lim un , c'est un nombre qui n'est pas déni. Par exemple l'égalité lim (−1)n + 1/n = lim (−1)n n→∞ n→∞ 321 Comme la suite 1/n tend vers 0 quand n → ∞, la suite un est convergente si et seulement si la suite (−1)n l'est. De plus, dans le cas n'a pas de sens. Par contre voilà ce qu'on peut dire : où elles sont toutes les deux convergentes, elles ont même limite. Théorème Cette armation provient tout simplement du théorème suivant : Soient wn = un + vn un et vn l0 . Alors lim wn = l + l0 . deux suites convergeant vers deux limites est convergente (on peut donc parler de sa limite) et l et la suite De plus, il n'est pas vrai que toute suite convergente doitforcément être croissante et majorée n ou décroissante et minorée. Par exemple, (−1) /n est une suite qui converge vers 0 mais qui n'est ni croissante, ni décroissante. A ce propos d'ailleurs, on ne dit pas d'une suite qu'elle est croissante pour n pair et décroissante pour n impair même si je comprends ce que cela signie. On dit qu'une telle suite n'est ni croissante ni décroissante (et c'est tout). un n'est l = limn→∞ un . Voici maintenant un exemple de rédaction de l'exercice. On veut montrer que la suite pas convergente. Supposons donc par l'absurde qu'elle soit convergente et notons Rappel 1. (Cette expression a un sens puisqu'on suppose que forme φ Une vn = uφ(n) sous-suite où φ de un (on dit aussi un converge). suite extraite un ) de N de est une application strictement croissante est une suite dans N. vn de la Cette fonction correspond au choix des indices qu'on veut garder dans notre sous-suite. Par exemple, si on ne veut garder dans la suite φ(n) = 3n, pourra poser un que les termes pour lesquels c'est à dire n est un multiple de trois, on vn = u3n . vn = u2n et wn = u2n+1 de (un ). On a que vn = wn = −1 + 1/(2n + 1) → −1. Or on a le théorème suivant sur les Considérons maintenant les sous-suites 1 + 1/2n → 1 Théorème et que sous-suites d'une suite convergente : un une suite convergeant vers la limite l (le théorème est encore vrai si l = +∞ ou l = −∞). Alors, toute sous suite vn de un a pour limite l. Par conséquent, ici, on a que lim vn = l et lim wn = l donc l = 1 et l = −1 ce qui est une contradiction. L'hypothèse disant que (un ) était convergente est donc fausse. Donc un ne : Soit converge pas. Montrons que un est bornée. On a que −1 6 (−1)n 6 1 0 6 1/n 6 1 donc −1 6 un 6 2 donc un est bornée. Rappel 2. Le théorème de Bolzano-Weïerstrass dit ceci : Soit Alors, il existe une sous-suite de (un ) Ici, on nous demande d'exhiber une sous-suite de Remarque que vn = u2n → 1. vn = u2n Correction 518 une suite de réels bornée. un qui soit convergente. Mais on a déjà vu est donc une suite extraite convergente. : Il y a d'autres sous-suites convergentes : sous-suites convergentes de (un ) qui est convergente. (C'est un théorème très puissant). (u4n ) (u2n ), (un! ) et (u3n ) sont des un . 1. Suite non convergente car non bornée. 2. Suite convergente vers 0. que la sous-suite u2p+1 = −1 + 1 u2p = 1 + 2p est toujours plus grande que 1 est toujours plus petite que 0. 2p+1 3. Suite non convergente car la sous-suite 1. Alors 322 Correction 519 Soit (un )n une suite d'entiers qui converge vers ` ∈ R. I =]` − 21 , ` + 12 [ de longueur 1, il existe au plus un élément est soit vide soit un singleton {a}. La convergence de (un )n s'écrit : Dans l'intervalle ∀ε > 0 ∃N ∈ N 1 , nous obtenons le 2 un entier, donc Fixons ε= N tel que de N. Donc I ∩N (n > N ⇒ |un − `| < ε. correspondant. Et pour n > N , un ∈ I . Mais de plus un est n > N ⇒ un ∈ I ∩ N. En conséquent, I ∩N n'est pas vide (par exemple uN en est un élément) donc I ∩ N = {a}. L'implication précédente s'écrit maintenant : n > N ⇒ un = a. Donc la suite (un )n est stationnaire (au moins) à partir de N . En prime, elle est bien évidemment ` = a ∈ N. convergente vers Correction 520 1. La fonction t 7→ 1 est décroissante sur t 1 6 n+1 Z n n+1 [n, n + 1] dt 1 6 t n (C'est un encadrement de l'aire de l'ensemble des points [n, n + 1] et 0 6 y 6 1/x donc (x, y) du plan tels que x ∈ par l'aire de deux rectangles.) Nous obtenons l'inégalité : 1 1 6 ln(n + 1) − ln(n) 6 . n+1 n 2. 1 1 + n−1 n 1 l'inégalité 6 k + · · · + 12 + 1, nous majorons chaque terme de cette somme en utilisant ln(k) − ln(k − 1) obtenue précédemment : nous obtenons Hn 6 ln(n) − ln(n − 1) + ln(n − 1) − ln(n − 2) + · · · + ln 2 − ln 1 + 1. Cette somme est télescopique (la plupart des termes s'éliminent et en plus ln 1 = 0) et donne Hn 6 ln n + 1. 1 L'autre inégalité s'obtient de la façon similaire en utilisant l'inégalité ln(k + 1)− ln(k) 6 k Hn = . Hn > ln(n + 1) et que ln(n + 1) → +∞ quand n → +∞ alors Hn → +∞ quand n → +∞. 1 un+1 − un = Hn+1 − Hn − ln(n + 1) + ln(n) = n+1 − (ln n + 1 − ln n) 6 0 d'après la première 1 question. Donc un+1 − un = f ( ) 6 0. Donc un+1 6 un et la suite (un ) est décroissante. n+1 Enn comme Hn > ln(n + 1) alors Hn > ln n et donc un > 0. La suite (un ) est décroissante et minorée (par 0) donc elle converge vers un réel γ . Ce réel γ est la constante d'Euler (Leonhard Euler, 1707-1783, mathématicien d'origine suisse). Cette constante vaut environ 0, 5772156649 . . . mais on ne sait pas si γ est rationnel ou 3. Comme 4. 5. irrationnel. Correction 524 2. 1. un+q = cos 2(n+q)π = cos 2(n)π + 2π = cos 2(n+q)π = un . q q q = cos 2nπ = 1 = u0 et unq+1 = cos 2(nq+1)π = cos 2π = u1 . Supposons, unq = cos 2(nq)π q q q par l'absurde que (un ) converge vers `. Alors la sous-suite (unq )n converge vers ` comme unq = u0 = 1 pout tout n alors ` = 1. D'autre part la sous-suite (unq+1 )n converge aussi 2π 2π vers `, mais unq+1 = u1 = cos , donc ` = cos . Nous obtenons une contradiction car q q 2π pour q > 2, nous avons cos 6= 1. Donc la suite (un ) ne converge pas. q 323 Correction 539 sur R 3 1. La fonction polynomiale P (x) := x − 3x + 1 est continue et dérivable 0 2 et sa dérivée est P (x) = 3x − 3, qui est strictement négative sur ] − 1, +1[. Par P est strictement décroissante sur ] − 1, +1[. Comme P (0) = 1 > 0 et P (1/ 2) = −3/8 < 0 il en résulte grâce au théorème des valeurs intermédiaires qu'il existe un réel unique α ∈]0, 1/2[ tel que P (α) = 0. conséquent f (x) − x = (x3 − 3x + 1)/9 f (x) = x dans ]0, 1/2[. 2. Comme il en résulte que α est l'unique solution de l'équation f 0 (x) = (x2 + 2)/3 > 0 pour tout x ∈ R, on en déduit que f est strictement + croissante sur R. Comme f (0) = 1/9 et limx→+∞ f (x) = +∞, on en déduit que f (R ) = [1/9, +∞[. Comme x1 = f (x0 ) = 1/9 > 0 = x0 , et que f est strictement croissante sur R+ , on en déduit par récurrence que xn+1 > xn pour tout n ∈ N ce qui prouve que la suite (xn ) est croissante. 3. Comme f (1/2) < 1/2. Comme 0 = x0 < 1/2 que xn < 1/2 pour tout n ∈ N. 4. Un calcul simple montre que on en déduit par récurrence 5. D'après les questions précédentes, la suite (xn ) et que f est croissante est croissante et majorée elle converge l ∈]0, 1/2]. De plus comme xn+1 = f (xn ) pour tout n ∈ N, on en déduit par continuité de f que ` = f (`). Comme f (1/2) < 1/2, On en déduit que ` ∈]0, 1/2[ et vérie l'équation f (`) = `. D'après la question 2, on en déduit que ` = α et donc (xn ) converge vers α. donc vers un nombre réel Correction 563 1−k2 = (k−1)(k+1) . En écrivant les fractions k2 k.k de un sous la cette forme, l'écriture va se simplier radicalement : un = Remarquons d'abord que 1 − k12 = (2 − 1)(2 + 1) (3 − 1)(3 + 1) (k − 1)(k + 1) (k)(k + 2) (n − 1)(n + 1) ··· ··· 2.2 3.3 k.k (k + 1).(k + 1) n.n Tous les termes des numérateurs se retrouvent au dénominateur (et vice-versa), sauf aux extrémités. D'où : 1n+1 . 2 n +∞. un = Donc (un ) tends vers Correction 568 2. 1. 3. 7/30. 4. 1/2. 5. 1. 6. −3/2. 7. 1. 8. 3. 9. 1 ; 2. 10. 3/4. 11. 0. 12. 0. 13. 1/3. 1 lorsque 2 1. 0. n tend vers 324 Correction 569 1. u2n+1 1 −a= 4 u2n + a un 2 −a 1 (u4 − 2au2n + a2 ) 4u2n n 1 (u2n − a)2 = 4 u2n = 2. Il est clair que pour et comme un+1 n>0 on a est positif alors un > 0. √ D'après un+1 > a. l'égalité précédente pour n > 0, u2n+1 − a un+1 Soit n > 1. Calculons le quotient de un+1 par un : = 12 1 + ua2 or ua2 6 1 car un n n √ un > a. Donc uun+1 6 1 et donc un+1 6 un . La suite (un )n>1 est donc décroissante. n 3. La suite ` > 0. (un )n>1 est décroissante et minorée par a donc elle converge vers une limite D'après la relation un+1 quand √ n → +∞ alors un → ` La seule solution positive est 1 = 2 a un + un un+1 → `. À la limite nous obtenons la relation 1 a `= `+ . 2 ` √ √ ` = a. Conclusion (un ) converge vers a. et 4. La relation u2n+1 − a = (u2n − a)2 4u2n s'écrit aussi (un+1 − a)(un+1 + a) = Donc (un − a)2 (un + a)2 . 4u2n √ 2 1 un + a √ un+1 − a = (un − a) un 4(un+1 + a) √ 2 a 1 √ 1+ 6 (un − a)2 un 4(2 a) 1 6 (un − a)2 √ 2 a 2 5. Par récurrence pour n = 1, u1 − √ a 6 1. Si la proposition est vraie rang 1 un+1 − a 6 √ (un − a)2 2 a 2n−1 !2 √ 2 1 k √ 6 √ (2 a) 2 a 2 a 2n √ k 62 a √ 2 a n, alors 325 √ √ u0 = 3, alors u1 = 12 (3 + 10 ) = 3, 166 . . . . Comme 3 6 10 6 u donc u1 − 10 6 1 3 √ 0.166 . . . . Nous pouvons choisir k = 0, 17. Pour que l'erreur un − a soit inférieure à 10−8 il sut de calculer le terme u4 car alors l'erreur (calculée par la formule de la question −10 précédente) est inférieure à 1, 53 × 10 . Nous obtenons u4 = 3, 16227766 . . . 6. Soit Correction 570 La suite 1. La suite (vn ) (un ) est strictement croissante, en eet un+1 − un = 1 (n+1)! > 0. est strictement décroissante : vn+1 − vn = un+1 − un + Donc pour à partir de n > 2, 1 1 1 1 1 1 2 − = + − = ( − 1). (n + 1)! n! (n + 1)! (n + 1)! n! n! n la suite (vn ) est strictement décroissante. un 6 vn 6 v2 , alors (un ) est une suite croissante et majorée. Donc elle converge ` ∈ R. De même vn > un 6 u0 , donc (vn ) est une suite décroissante et minorée. Donc 1 0 elle converge vers ` ∈ R. De plus vn − un = . Et donc (vn − un ) tend vers 0 ce qui n! 0 prouve que ` = ` . 2. Comme vers 3. Supposons que ` ∈ Q, nous écrivons alors ` = un 6 p, q ∈ N. Nous obtenons pour n > 2 : p 6 vn . q q! : q!uq 6 q! pq 6 q!vq . 1 Dans cette double inégalité toutes les termes sont des entiers ! De plus vq = uq + donc : q! Ecrivons cette égalité pour n = q : uq 6 p q p avec q 6 vq et multiplions par p q!uq 6 q! 6 q!uq + 1. q q!uq + 1 = q!vq . Nous obtenons que ` = pq est égal à uq ou à vq . Supposons par exemple que ` = uq , comme la suite (un ) est strictement croissante alors uq < uq+1 < · · · < `, ce qui aboutit à une contradiction. Le même raisonnement s'applique en supposant ` = vq car la suite (vn ) est strictement décroissante. Pour conclure nous avons montrer que ` n'est pas un nombre rationnel. fait ` est le nombre e = exp(1). Donc l'entier En q! pq est égal à l'entier q!uq ou à Correction 571 1. Si u0 6 u1 alors comme f est croissante f (u0 ) 6 f (u1 ) donc u1 6 u2 , f (u1 ) 6 f (u2 ) soit u2 6 u3 ... Par récurrence on montre que (un ) est décroissante. Comme elle est minorée par a alors elle converge. Si u0 6 u1 alors la suite (un ) est croissante et majorée par b donc converge. Notons ` la limite de (un )n . Comme f est continue alors (f (un )) tend vers f (`). De plus la limite de (un+1 )n est aussi `. En passant à la limite dans l'expression un+1 = f (un ) nous obtenons l'égalité ` = f (`). ensuite [0, 4] et f ([0, 4]) ⊂ [0, 4]. La fonction u0 = 4 et u1 = 3 alors (un ) est décroissante. Calculons la valeur de sa limite `. ` est solution de l'équation f (x) = x soit 4x +5 = x(x + 3). Comme√ un > 0 pour tout n alors ` > 0. La seule solution positive de 4x + 5 = x(x + 3) 1+ 21 = 2, 7912 . . . est ` = 2 2. La fonction f f est continue et dérivable sur l'intervalle est croissante (calculez sa dérivée). Comme f est décroissante alors f ◦ f est croissante (car x 6 y ⇒ f (x) > f (y) ⇒ f ◦ f (x) 6 ◦f ◦ f (y)). Nous appliquons la première question avec la fonction f ◦ f . La suite (u0 , u2 = f ◦ f (u0 ), u4 = f ◦ f (u2 ), . . . ) est monotone et convergente. De même pour la suite (u1 , u3 = f ◦ f (u1 ), u5 = f ◦ f (u3 ), . . . ). 3. Si 326 f (x) = (1 − x)2 [0, 1] dans [0, 1]. Elle est décrois9 u2 = 16 , u3 = 0, 19 . . . ,... Donc la suite (u2n ) est croissante, nous savons qu'elle converge et notons `p sa limite. La suite (u2n+1 ) et décroissante, notons `i sa limite. Les limites `p et `i sont des solutions de l'équa2 2 2 tion f ◦ f (x) = x. Cette équation s'écrit (1 − f (x)) = x, ou encore (1 − (1 − x) ) = x 2 2 soit x (2 − x) = x. Il y a deux solutions évidentes 0 et 1. Nous factorisons le polynôme 2 2 x (2 − x) − x en x(x − 1)(x − λ)(x √ − µ) avec λ et µ les solutions de l'équation x2 − 3x + 1 : √ λ = 3−2 5 = 0, 3819 . . . et µ = 3+2 5 > 1. Les solutions de l'équation f ◦ f (x) = x sont 1 donc {0, 1, λ, µ}. Comme (u2n ) est croissante et que u0 = alors (u2n ) converge vers 2 1 `p = 1 qui est le seule point xe de [0, 1] supérieur à 2 . Comme (u2n+1 ) est décroissante et 1 que u1 = alors (u2n+1 ) converge vers `i = 0 qui est le seule point xe de [0, 1] inférieur 4 4. La fonction est continue et dérivable de u0 = 12 , u1 = 14 , sante sur cette intervalle. Nous avons à 1 . 4 Correction 572 √ a+b . Comme les deux 2 a+b 2 membres de cette inégalité sont positifs, cette inégalité est équivalente à ab 6 ( ) . De 2 plus, 2 a+b 2 1. Soient a, b > 0. ab 6 On veut démontrer que ab 6 ⇔ 4ab 6 a + 2ab + b 2 ⇔ 0 6 a2 − 2ab + b2 ce qui est toujours vrai car a2 − 2ab + b2 est un carré parfait. On a donc bien l'inégalité voulue. 2. Quitte à échanger et qui préserve le a et b (ce qui ne change pas les moyennes arithmétique et géométrique, fait d'être compris entre a et b), on peut supposer que a 6 b. Alors en ajoutant les deux inégalités a/2 6 a/2 6 b/2 a/2 6 b/2 6 b/2, on obtient a6 a+b 6 b. 2 De même, comme tout est positif, en multipliant les deux inégalités √ √ a6 a6 b √ √ √ a6 b6 b √ on obtient a6 3. Il faut avant tout remarquer que ∀n, un √ et ab 6 b. vn sont strictement positifs, ce qui permet de dire que les deux suites sont bien dénies. On le démontre par récurrence : c'est clair pour u0 et v0 , et si un et vn sont strictement positifs alors leurs moyennes géométrique ( un+1 ) et arithmétique ( vn+1 ) sont strictement positives. ∀n un 6 vn . L'inégalité est claire hypothèses faites sur u0 et v0 . Si maintenant n est plus moyenne géométrique de un−1 et vn−1 et vn est la moyenne vn−1 , donc, par 1., un 6 vn . (a) On veut montrer que (b) On sait d'après 2. que n = 0 grand que 1, arithmétique grâce aux un est de un−1 la et un 6 un+1 6 vn . En particulier, un 6 un+1 i.e. (un ) est un 6 vn+1 6 vn . En particulier, vn+1 6 vn i.e. (vn ) croissante. De même, d'après 2., est décroissante. pour 327 n, (c) Pour tout on a u0 6 un 6 vn 6 v0 . (un ) est donc croissante et majorée, donc converge vers une limite l . Et (vn ) est décroissante et minorée et donc converge vers √ 0 0 n une limite l . De plus comme un+1 = un vn et puisque vn+1 = un +v , l et l doivent 2 vérier √ l + l0 0 0 l= d'où Dénition ll et l = 2 0 l=l. Il y a une autre méthode un peu plus longue mais toute aussi valable. 1. 2. 3. Deux suites un un 6 v n , un est croissante et vn lim(un − vn ) = 0. Théorème vn et sont dites adjacentes si est décroissante, Alors, on a le théorème suivant : : Si un et vn sont deux suites adjacentes, elles sont toutes les deux convergentes et ont la même limite. un et vn vérient les points 1 et 2 de la lim(un − vn ) = 0. On a d'abord que vn − un > 0. Or, Pour appliquer ce théorème, vu qu'on sait déjà que dénition, il sut de démontrer que d'après (a) v n − un . 2 Donc, si on note wn = vn − un , on a que 0 6 wn+1 6 wn /2. Donc, on peut démontrer (par w récurrence) que 0 6 wn 6 n0 , ce qui implique que limn→∞ wn = 0. Donc vn − un tend vers 0, 2 et ceci termine de démontrer que les deux suites un et vn sont convergentes et ont même limite vn+1 − un+1 6vn+1 − un = en utilisant le théorème sur les suites adjacentes. Correction 574 Notons fn : [0, 1] −→ R la fonction dénie par : fn (x) = n X xk − 1. i=1 1. La fonction fn est continue sur [0, 1]. fn (0) = −1 < 0 et fn (1) = n − 1 > 0. fn , admet un zéro dans l'intervalle [0, 1]. dérivée) sur [0, 1] donc ce zéro est unique. De plus D'après le théorème des valeurs intermédiaires, De plus elle strictement croissante (calculez sa 2. Calculons fn (an−1 ). fn (an−1 ) = n X akn−1 − 1 i=1 = ann−1 = = ann−1 ann−1 + n−1 X akn−1 − 1 i=1 + fn−1 (an−1 ) (car fn−1 (an−1 ) = 0 par dénition de Nous obtenons l'inégalité 0 = fn (an ) < fn (an−1 ) = ann−1 . Or fn est strictement croissante, l'inégalité ci-dessus implique donc an < an−1 . an−1 ). 328 Nous venons de démontrer que la suite Remarquons avant d'aller plus loin que (an )n est décroissante. fn (x) est la somme d'une 1 − xn+1 − 2. 1−x fn (x) = Évaluons maintenant fn ( 12 ), à l'aide de l'expression précédente 1 − 12 1 fn ( ) = 2 1− Donc fn ( 21 ) < fn (an ) = 0 entraîne 1 2 n+1 (an )n 1 < 0. 2n < an . (an )n est strictement décroissante et minorée est décroissante et minorée par limite : Appliquons −2=− 1 2 Pour résumé, nous avons montrer que la suite 1 par . 2 3. Comme suite géométrique : 1 alors elle converge, nous notons 2 ` sa 1 6 ` < an . 2 fn (qui est strictement croissante) à cette inégalité : 1 fn ( ) 6 fn (`) < fn (an ), 2 qui s'écrit aussi : 1 6 f (`) < 0, 2n (fn (`))n converge − et ceci quelque soit n > 1. La suite donc vers 0 (théorème des gendar- mes). Mais nous savons aussi que fn (`) = donc (fn (`))n converge vers 1 1−` −2 car 1 − `n+1 − 2; 1−` (`n )n 1 − 2 = 0, 1−` Correction 609 converge vers d'où 0. Donc 1 `= . 2 Généralement pour calculer des limites faisant intervenir des sommes racines carrées, il est utile de faire intervenir l'expression conjuguées" : √ a− √ √ √ √ √ ( a − b)( a + b) a−b √ √ . b= =√ √ a+ b a+ b Les racines au numérateur ont disparu" en utilisant l'identité (x − y)(x + y) = x2 − y 2 . 329 Appliquons ceci sur un exemple : √ f (x) = = = = = √ 1 + xm − 1 − xm xn √ √ √ √ ( 1 + xm − 1 − xm )(( 1 + xm + 1 − xm )) √ √ xn ( 1 + xm + 1 − xm ) 1 + xm − (1 − xm ) √ √ xn ( 1 + xm + 1 − xm ) 2xm √ √ xn ( 1 + xm + 1 − xm ) 2xm−n √ √ 1 + xm + 1 − xm Et nous avons lim √ x→0 Donc l'étude de la limite de f en 0 1+ xm 2 √ = 1. + 1 − xm est la même que celle de la fonction x 7→ xm−n . Distinguons plusieurs pour la limite de f en 0. m−n Si m > n alors x et donc f (x) tend vers 0. m−n Si m = n alors x et f (x) vers 1. 1 m−n Si m < n alors x = xn−m = x1k avec k = n − m un exposant positif. Si k est pair alors les 1 limites à droite et à gauche de k sont +∞. Pour k impair la limite à droite vaut +∞ et la x limite à gauche vaut −∞. Conclusion pour k = n − m > 0 pair, la limite de f en 0 vaut +∞ et pour k = n−m > 0 impair f n'a pas de limite en 0 car les limites à droite et à gauche ne sont pas égales. Correction 612 1. Soit p > 0 la période : pour tout x ∈ R, f (x + p) = f (x). Par une récurrence facile on montre : ∀n ∈ N ∀x ∈ R f (x + np) = f (x). f n'est pas constante il existe a, b ∈ R tels que f (a) 6= f (b). Notons xn = a+np et yn = b + np. Supposons que f a une limite ` en +∞. Comme xn → +∞ alors f (xn ) → `. Mais f (xn ) = f (a + np) = f (a), donc ` = f (a). De même avec la suite (yn ) : yn → +∞ donc f (yn ) → ` et f (yn ) = f (b + np) = f (b), donc ` = f (b). Comme f (a) 6= f (b) nous Comme obtenons une contradiction. 2. Soit f : R −→ R une fonction croissante et majorée par M ∈ R. Notons f = f (R) = {f (x) | x ∈ R}. R, notons ` = sup F . Comme M ∈ R est un majorant F , alors ` < +∞. Soit ε > 0, par les propriétés du sup il existe y0 ∈ F tel que ` − ε 6 y0 6 `. Comme y0 ∈ F , il existe x0 ∈ R tel que f (x0 ) = y0 . Comme f est F est un ensemble (non vide) de de croissante alors : ∀x > x0 De plus par la dénition de ` f (x) > f (x0 ) = y0 > ` − ε. : ∀x ∈ R f (x) 6 `. 330 Les deux propriétés précédentes s'écrivent : ∀x > x0 Ce qui exprime bien que la limite de Correction 616 ` − ε 6 f (x) 6 `. f en 1. La limite à droite vaut +∞ +2, est `. la limite à gauche −2 donc il n'y a pas de limite. 2. −∞ 3. 4 4. 2 5. 1 2 6. 0 1 en utilisant que 3 1 8. n 7. Correction 623 2. 0 3. +∞ 4. +∞ 5. 3 2 6. −∞ 7. 0 8. 0 9. 0 10. 0 11. −2 12. −∞ 13. 1 14. e4 15. 1 16. e 17. e 18. 0 19. 0 20. 0 Correction 628 1. a3 − 1 = (a − 1)(1 + a + a2 ) pour a= √ 3 1 + x2 . −∞ 1. Montrons d'abord que la limite de f (x) = xk − α x−α kαk−1 . Un calcul montre que f (x) = xk−1 + αxk−2 + α2 xk−3 + · · · + αk−1 , et donc k−1 la limite en x = α est kα . Une autre méthode consiste à dire que f (x) est la taux k d'accroissement de la fonction x , et donc la limite de f en α est exactement la valeur en α est 331 xk de la dérivée de α, en soit kαk−1 . Ayant fait ceci revenons à la limite de l'exercice : comme xn+1 − αn+1 xn+1 − αn+1 x−α = × n . n n x −α x−α x − αn n Le premier terme du produit tend vers (n + 1)α et le second terme, étant n−1 taux d'accroissement, tend vers 1/(nα ). Donc la limite cherchée est l'inverse d'un n+1 (n + 1)αn = α. n−1 nα n 2. La fonction s'écrit aussi f (x) = 1−cos x . Or cos x(cos 2x−cos x) alors 1 1−u = u(2u2 − u − 1) u(−1 − 2u) f (x) = Lorsque x tend vers cos 2x = 2 cos2 x − 1. Posons u = cos x, 0, u = cos x tend vers 1, et donc f (x) tend vers − 13 . 3. r x+ q q p p √ √ √ √ ( x + x + x − x)( x + x + x − x) √ √ q x+ x− x= p √ √ x+ x+ x+ x p √ x+ x =q p √ √ x+ x+ x x q 1 + √1x =q √ √ x+ x 1+ +1 x q √ Quand x → +∞ 1 alors √ x →0 4. La fonction s'écrit √ f (x) = Notons g(x) = et √ x+ x x → 0, √ √ 1 donc la limite recherchée est √ . 2 x− α− x−α √ √ = x−α x+α √ √ x− α √ x−α √ −1 x+α . √ √ x− α √ alors à l'aide de l'expression conjuguée x−α √ x−α x−α √ . g(x) = √ √ √ =√ x+ α ( x − α)( x + α) Donc g(x) 0 tend vers 5. Pour tout réel y quand Et maintenant nous avons la double inégalité On en déduit que lorsque et en faisant tendre 6. x → α+ . x y tend vers f (x) = y − 1 6 E(y) 6 y , +∞ (ou −∞) alors 1 vers 0, alors xE( ) x = g(x)−1 1 √ tend vers √ . 2 α x+α E(y) tend y E(y) tend vers y donc y−1 y 6 E(y) y 6 1. 1. En posant y = 1/x, 1. ex − e2 ex − e2 x−2 ex − e2 1 = × = × . 2 2 x +x−6 x−2 x +x−6 x−2 x+3 La limite de voulue est e2 5 ex −e2 en x−2 . 2 vaut e2 (c'est la taux d'accroissement de la fonction ex ), la limite 332 7. En calculant les valeurs de +∞ pour α 6 4. f 2kπ α < 4. en Reste le cas 2kπ + π2 on prouve que f existe β tel que α < β < 4. et en Il x4 = 1 + xα sin2 x f (x) = 1 xβ x4−β . + xα sin2 x xβ α +∞ car 4 − β > 0. x1β tend vers 0 ainsi que xxβ sin2 x (car β > α et 1). Donc le dénominateur tend vers 0 (par valeur positive). La limite +∞/0+ (qui n'est pas indéterminée !) et vaut donc +∞. Le numérateur tend sin2 x est bornée par est donc de type Correction 634 Réponse : Correction 635 Réponses : Correction 636 Réponse : 1. Correction 637 Réponse : Correction 638 Réponse : Correction 639 n'a pas de limite en 2 3 1 , 0, e. e sup(a, b). √ ab. 1. On a pour tout x, y ∈ R |x − y| > | |x| − |y| | (c'est la deuxième x ∈ I :| |f (x)| − |f (a)| | 6 formulation de l'inégalité triangulaire). Donc pour tout |f (x) − f (a)|. L'implication annoncée l'assertion limx→a f (x) = f (a). 2. Si f, g sont continues alors αf + βg résulte alors immédiatement de la dénition de est continue sur I, pour tout α, β ∈ R. Donc les f +g et f −g sont continues sur I . L'implication de 1. prouve alors que |f −g| est I , et nalement en réutilisant l'argument donné ci dessus, on peut conclure : 1 fonction sup(f, g) = (f + g + |f − g|) est continue sur I . 2 fonctions continue sur La Correction 642 g(a) = f ( a+b ) − f (a) et g( a+b ) = f (b) − f ( a+b ). Comme f (a) = f (b) 2 2 2 a+b a+b alors f (a) = −g( ). Donc g(a) 6 0 et g( 2 ) > 0 ou bien g(a) > 0 et g( a+b ) 6 0. 2 2 a+b D'après le théorème des valeurs intermédiaires, f s'annule en c pour un c entre a et . 2 2. 1. t dénote le temps (en heure). d(t) dénote la distance parcourue (en km) entre les instants 0 et t, nous supposons que la fonction t 7→ d(t) est continue. Soit f (t) = d(t) − 4t. f (0) = 0 et par hypothèse f (1) = 0. Appliquons la question précédente avec a = 0, b = 1. 1 1 1 Il existe c ∈ [0, ] tel que g(c) = 0, c'est-à-dire f (c + ) = f (c). Donc d(c + ) − d(c) = 2 2 2 1 1 4(c + 2 ) − 4c = 2. Donc entre c et c + 2 , (soit 1/2 heure), la parcourt est de 2 km. Correction 643 Il existe x < 0 tel que f (x) < 0 et y > 0 tel que f (y) > 0, d'après le théorème z ∈]x, y[ tel que f (z) = 0. Donc f s'annule. Les polynômes des valeurs intermédiaires, il existe de degré impair vérient les propriétés des limites, donc s'annulent. Ceci est faux, en général, 2 pour les polynômes de degré pair, par exemple regardez f (x) = x + 1. Correction 645 Comme Correction 646 Notons f (x)2 = 1 alors f (x) = ±1. (Atttention ! Cela ne veut pas dire que la fonction est constante égale à 1 ou −1.) Suposons, par exemple, qu'il existe x tel que f (x) = +1. Montrons que f est constante égale à +1. S'il existe y 6= x tel que f (y) = −1 alors f est positive en x, négative en y et continue sur I . Donc, par le théorème des valeurs intermédiaires, il existe z entre x et y tel que f (z) = 0, ce qui contredit f (z)2 = 1. Donc f est constante égale à +1. ` la limite de f en +∞ : ∀ε > 0 ∃A ∈ R x > A ⇒ ` − ε 6 f (x) 6 ` + ε. Fixons ε = +1, nous obtenons un venons de montrer que f A correspondant tel que pour est bornée à l'inni. La fonction f x > A, f (x) 6 ` + 1. Nous est continue sur l'intervalle fermé 333 [0, A], donc f est bornée sur cet intervalle : il existe M tel que pour tout x ∈ [0, A], f (x) 6 M . En prenant M 0 = max(M, ` + 1), nous avons que pour tout x ∈ R, f (x) 6 M 0 . Donc f est bornée sur R. 1 La fonction n'atteint pas nécessairement ses bornes : regardez f (x) = . 1+x borné Correction 653 nul. Donc 1. Soit f (0) > 0 et f (0) = 0 et c'est ni, on a trouver le point xe ! Soit f (0) n'est pas 0 ∈ E . Donc E n'est pas vide. E est un partie de [0, 1] non vide donc sup E sup E ∈ [0, 1]. Nous allons montrer que c est un point xe. 2. Maintenant 3. Soit (xn ) f (xn ) 6 f (c). c 6 f (c). 4. Soit (yn ) car sinon telle que Donc pour une suite telle que ` c= xn → c et xn 6 c. Une telle suite existe d'après les Comme xn ∈ E alors xn < f (xn ). Et comme f est croissante tout n, xn < f (c) ; comme xn → c alors à la limite nous avons E c = sup E . une suite de propriétés de existe et est ni. Notons yn → c, yn 6 c et telle que f (yn ) 6 yn . Une telle suite sup E . Nous avons f (c) 6 f (yn ) 6 yn et donc à la ne serait pas égal à existe limite f (c) 6 c. c 6 f (c) 6 c, Nous concluons donc que Correction 660 Donc 1. Soit Ef 6= ∅. x ∈ [0, 1] Nous venons de donc f (c) = c et c est un point xe de f. y = f (x) ∈ [0, 1]. Alors f (y) = y car f (f (x)) = f (x). montrer que I = f ([0, 1]) est inclus dans Ef . et Ef est inclus dans I . Soit x ∈ [0, 1] tel que f (x) = x alors x = f (x) !). Ainsi Ef = f ([0, 1]). Mais l'image de l'intervalle [0, 1] continue f est un intervalle donc Ef est un intervalle. 2. Montrons réciproquement x ∈ I = f ([0, 1]) par la fonction (car 3. Les fonctions continues qui vérient ( ∗) sont les fonctions qui vérient Correction 662 f : R −→ R. Avec f (x) = sin x1 pour x 6= 0 et f (0) = 0. f pour tout a, b et pour tout y ∈ [f (a), f (b)] il existe x ∈ [a, b] tel Non, par exemple n'est pas continue (en que Ef = f ([0, 1]). 0), mais y = f (x). Correction 669 x ∈ [a, b] donc f (x) 6 supa6x6b f (x). Par conséquent supa6x6b f (x) est un majorant de f sur l'intervalle ]a, b[, donc il est plus grand que le plus petit des majorants : supa<x<b f (x) 6 supa6x6b f (x). 2. f x ∈]a, b[, on a est continue sur un intervalle fermé et borné, donc elle est bornée et elle atteint ses = supa6x6b f (x). 1 on a an ∈ [a, b], donc on peut si x0 = a, considérons la suite an = a + 1/n. Pour n > b−a considérer la suite (f (an ))n> 1 . Or an tend vers a quand n tend vers +∞, et comme b−a f est continue, ceci implique que f (an ) tend vers f (a) quand n tend vers +∞. Donc ∀ε > 0, ∃n ∈ N, f (x0 ) − ε 6 f (an ) 6 f (x0 ), ce qui implique que f (x0 ) = supa<x<b f (x). si x0 = b on obtient le résultat de manière identique en considérant la suite bn = b−1/n. si a < x0 < b : f (x0 ) est majoré par le sup de f sur ]a, b[, donc bornes. Soit 1. Pour tout x0 le réel où le maximum est atteint : f (x0 ) f (x0 ) 6 sup f (x) 6 sup f (x) = f (x0 ) a<x<b donc f (x0 ) = supa<x<b f (x). 3. Avec la fonction car a6x6b g(0) = 0 et notre cas, car la g , on a sup0<x<1 g(x) = 0 car ∀x ∈]0, 1[, g(x) = 0, et sup06x61 g(x) = 1 g(1) = 1. La propriété démontrée précédemment n'est pas vraie dans fonction g ne remplit pas la condition essentielle d'être continue. 334 Correction 672 x0 6= 0, Soit alors la fonction f est continue en x0 , car elle s'exprime sous la forme d'un quotient de fonctions continues où le dénominateur ne s'annule pas en étudier la continuité en 0. Mais x0 . Reste à sin x = 1 = f (0) x→0 x lim donc f 0. est continue en Correction 677 1. La fonction en dénie sur R∗ . Et elle est continue sur miner un éventuel prolongement par continuité en limite en x = 0, R∗ . Il faut déter- c'est-à-dire savoir si f a une 0. |f (x)| = | sin x|| sin 1/x| 6 | sin x|. f a une limite en 0 qui vaut 0. Donc en posant f (0) = 0, nous obtenons une fonction f : R −→ R qui est continue. Donc R∗ . Etudions la situation en 0. f est la taux ex +e−x d'accroissement en 0 de la fonction g(x) = ln . Donc si les objets suivants existent : 2 0 0 ∗ la limie de f en 0 est égale à la valeur de g en 0. Calculons g sur R : 2. La fonction f est dénie et continue sur ex + e−x 0 = g (x) = ln 2 0 ex −e−x 2 ex +e−x 2 = ex − e−x . ex + e−x 0 alors le numérateur tend vers 0 et le dénominateur vers 2, donc g (x) tend 0 vers 0. Donc g est dérivable en 0 et g (0) = 0. En posant f (0) = 0 nous obtenons une x→0 Quand fonction 3. f f dénie et continue sur est dénie et continue sur f (x) = Donc f R. R \ {−1, 1}. 1 2 1+x−2 −1 + x −1 − = = == . 2 1−x 1−x (1 − x)(1 + x) (1 − x)(1 + x) (1 + x) a pour limite − 21 quand x dénissons une fonction continue sur continuement, car en Correction 680 f (x). Soit Puis en prenant −1, f tend vers 1. Et donc en posant R\{−1}. En −1 la fonction f f (1) = − 12 , nous ne peut être prolongée n'admet de limite nie. x ∈ R, comme f (y) = f (2y) en prenant y = x/2 nous obtenons f ( 12 x) = y = 14 x, nous obtenons f ( 14 x) = f ( 12 x) = f (x). Par une récurrence facile nous avons 1 x) = f (x). 2n 1 Notons (un ) la suite dénie par un = n x alors un → 0 quand n → +∞. Par la continuité de f 2 1 en 0 nous savons alors que : f (un ) → f (0) quand n → +∞. Mais f (un ) = f ( n x) = f (x), donc 2 (f (un ))n est une suite constante égale à f (x), et donc la limite de cette suite est f (x) ! Donc f (x) = f (0). Comme ce raisonnement est valable pour tout x ∈ R nous venons de montrer que f est une fonction constante. ∀n ∈ N Correction 686 f( x 6= 52 . En plus il faut (2 + 3x) × (5 − 2x) > 0, soit 1. Il faut que le dénominateur ne s'annule pas donc que le terme sous la racine soit positif ou nul, c'est-à-dire x ∈ [− 23 , 52 ]. L'ensemble de dénition est donc [− 23 , 52 [. 2. Il faut x2 − 2 x − 5 > 0, 3. Il faut 4x + 3 > 0 soit soit x ∈] − ∞, 1 − x > − 43 , √ 6] ∪ [1 + √ 6, +∞[. l'ensemble de dénition étant ] − 34 , +∞[. 335 Correction 690 Pour tout x∈R on a : 0 6 |f (x)| = | cos x| 1 6 6 1. 2 1+x 1 + x2 x ∈ R, f (x) ∈ [−1, 1] donc f est minorée ( −1 est un minorant), majorant) et supx∈R f (x) 6 1. Comme f (0) = 1 on a nécessairement Par conséquent, pour tout majorée ( 1 est un supx∈R f (x) > 1. Conclusion : sup f (x) = 1. x∈R Correction 698 1. La fonction 0 dérivable en f1 est dérivable en dehors de x = 0. Pour savoir si f1 est regardons le taux d'accroissement : f1 (x) − f1 (0) 1 = x cos . x−0 x Mais x cos(1/x) tend vers 0 (si x → 0) car | cos 1/x| 6 1. 0. Donc f1 est dérivable en 0 et f10 (0) = 0. Donc le taux d'accroissement tend vers 2. Encore une fois f2 est dérivable en dehors de 0. Le taux d'accroissement en x=0 est : f2 (x) − f2 (0) sin x 1 = sin x−0 x x sin x → 1 et que sin 1/x n'a pas de limite quand x d'accroissement n'a pas de limite, donc f2 n'est pas dérivable en 0. Nous savons que 3. La fonction f3 Donc le taux s'écrit : f3 (x) = Donc pour x → 0. x61 on a f3 (x) = x, pour |x||x − 1| . x−1 06x<1 on f3 (x) = −x. Pour x<0 on a f3 (x) = x. La fonction La fonction −1. f3 f3 1, en eet Donc la fonction n'est pas dérivable en La fonction f3 R \ {0, 1}. limx→1+ f3 (x) = +1 est dénie, continue et dérivable sur n'est pas continue en est continue en 0. et limx→1− f3 (x) = 1. Le taux d'accroissement pour x>0 est f3 (x) − f3 (0) −x = = −1 x−0 x et pour x < 0, f3 (x) − f3 (0) x = = +1. x−0 x Donc le taux d'accroissement n'a pas de limite en 0 et donc f3 Correction √ 699 limx→1− x= Il faut d'abord que la fonction soit continue en x = +1 et à droite limx→1− ax2 + bx + 1 = a + b + 1. Donc n'est pas dérivable en 1. 0. La limite à gauche est a + b + 1 = 1. Il faut maintenant que les dérivées à droites et à gauches soient égales : limx→1+ 2ax + b = 2a + b. Le seul couple (a, b) Donc solution des deux 1 2a + b = . 2 1 1 équations est (a = , b = − ). 2 2 limx→1+ 1 √ 2 x = 1 et 2 336 Correction 700 f est C∞ sur R∗ . | sin 1/x| 6 1 alors f fonction f est continue sur R. 1. Comme 2. Le taux d'accroissement est Comme ci-dessus il y a une f 0 (0) = 0. ∗ 0 3. Sur R , f (x) = 2x sin(1/x) 0 f n'est pas continue en 0. Correction 701 1. Selon que tend vers 0 quand x → 0. 1 f (x) − f (0) = x sin . x−0 x limite (qui vaut 0) en x = 0. − cos(1/x), Donc f 0 (x) Donc en posant Donc f f (0) = 0. la 0 et est dérivable en n'a pas de limite quand x → 0. Donc n ≡ 0[4], 1[4], 2[4], 3[4] alors f (n) (x) vaut respectivement sin x, cos x, − sin x, − cos x. sin2 x est 2 sin x cos x = sin 2x. Et donc les dérivées suivantes seront : 2 cos 2x, −4 cos 2x, 8 sin 2x, 16 cos 2x,... Et selon que n ≡ 1[4], 2[4], 3[4], 0[4], alors g (n) (x) n−1 vaut respectivement 2 sin 2x, 2n−1 cos 2x, −2n−1 sin 2x, −2n−1 cos 2x. 2. La dérivée de 3. sin(x)3 + cos(x)3 = − 14 sin(3x) + 34 sin(x) + 14 cos(3x) + 34 cos(x) Correction 709 et on dérive... f en 0 est 0, donc f est continue en 0. De même le taux d'ac0 croissement de f en 0 est f (x)/x qui tend vers 0. Donc f est dérivable en 0 et f (0) = 0. En −2 0 −x dehors de 0, on a f (x) = 2e x−3 donc f 0 est continue en 0. (n) On continue de la même façon en remarquant que si f (x) = P (1/x) exp(−1/x2 ) où P est (n) (n) un polynôme et f (0) = 0. Donc f (x) tend vers 0 si x tend vers 0. Donc f (n) est continue. (n) 2 De plus f est dérivable en 0 car son taux d'accroissement vaut 1/xP (1/x) exp(−1/x ) qui (n+1) tend vers 0, donc f (0) = 0. En dehors de 0 on f (n+1) (x) = Q(1/x) exp(−1/x2 ) où Q est un La limite de polynôme. Et on recommence... Correction 715 Qn (t) = (1 − t2 )n est un polynôme de degré 2n, on le dérive n fois, on obtient 0 un polynôme de degré n. −1 et +1 sont des racines d'ordre n de Qn , donc Qn (1) = Qn (1) = (n−1) . . . = Qn (1) = 0, même chose en −1. Q(−1) = 0 = Q(+1) donc d'après le théorème de 0 0 0 0 Rolle il existe c ∈] − 1, 1[ telle que Qn (c) = 0. Donc Qn (−1) = 0, Qn (c) = 0, Qn (−1) = 0. En appliquant le théorème de Rolle deux fois (sur [−1, c] et sur [c, +1]), on obtient l'existence de 00 racines d1 , d2 pour Qn , auxquelles il faut rajouter −1 et +1. On continue ainsi par récurrence. (n−1) On obtient pour Qn , n + 1 racines : −1, e1 , . . . , en−1 , +1. Nous appliquons le théorème de (n) Rolle n fois. Nous obtenons n racines pour Pn = Qn . Par constructions ces racines sont réelles distinctes (donc simples). Comme un polynôme de degré n a au plus n racines, nous avons obtenu toutes les racines. Correction 717 1. Par l'absurde on suppose qu'il y a (au moins) quatre racine distinctes n pour Pn (X) = X + aX + b. Notons les x1 < x2 < x3 < x4 . Par le théorème de Rolle 0 0 0 appliqué trois fois (entre x1 et x2 , entre x2 et x3 ,...) il existe x1 < x2 < x3 des racines de Pn0 . On applique deux fois Rolle entre x01 et x02 et entre x02 et x03 . On obtient deux racines 00 00 n−2 ne peut avoir que 0 comme racines. Donc nous distinctes pour Pn . Or Pn = n(n − 1)X avons obtenu une contradiction. 2. Autre méthode : Le résultat est évident si n 6 3. On suppose donc n > 3. Soit Pn n 0 n−1 l'application X 7→ X + aX + b de R dans lui-même. Alors Pn (X) = nX + a s'annulle en au plus deux valeurs. Donc Pn est successivement croissante-décroissante-croissante ou bien décroissante-croissante-décroissante. Et donc Pn s'annule au plus trois fois. 337 Correction 718 f 0 Comme f0 est dérivable, elle est continue. Comme change de signe (au moins) n+1 fois donc s'annulle (au moins) n f s'annulle n+1 fois, fois. On peut bien sûr recommencer, le résultat en découle. Correction 721 f (β) − f (α) = f 0 (c)(β − α). Donc a(β 2 − α2 ) + b(β − α) = (2ac + b)(β − α). α+β . 2 Géométriquement, cela signie que la droite qui passe par α+β à la tangente qui passe en ( , f ( α+β )). 2 2 Donc c= Correction 724 (α, f (α)) et (β, f (β)), est parallèle g(t) = ln t. Appliquons le théorème des accroissement nis sur [x, y]. Il existe c ∈]x, y[, g(y) − g(x) = g 0 (c)(y − x). Soit ln y − ln x = 1c (y − x). Donc ln y−ln x = 1c . Or x < c < y donc y1 < 1c f rac1x. Ce qui donne les inégalités recherchées. y−x 2. f 0 (α) = 1. Soit x−y αx+(1−α)y − ln x + ln y . 2 Et (x−y) f 00 (α) = − (αx+(1−α)y) 2. Comme f 00 est négative alors f0 x−y−y(ln x−ln y) 0 est décroissante sur [0, 1]. Or f (0) = > 0 d'après la première question et y 0 de même f (1) < 0. par le théorème des valeurs intermédiaires il existe c ∈ [x, y] tel que f 0 (c) = 0. Maintenant f 0 est positive sur [0, c] et négative sur [c, 1]. Donc f est croissante [0, c] et décroissante sur [c, 1]. Or f (0) = 0 f (x) > 0. Cela prouve l'inégalité demandée. sur et f (1) = 0 3. Géométriquement nous avons prouver que la fonction corde (le segment qui va de (x, f (x)) à (y, f (y)) cn ∈ Le théorème des accroissement nis donne : [n, n + 1]. Or cn > n donc n1 > c1n . Donc : Sn = ln(n+1)−ln(n) = y = f (x). 1 (n+1−n) cn = n X 1 k=1 n n X X 1 > = ln(k + 1) − ln(k) = ln(n + 1). k ck k=1 k=1 La dernière égalité s'obtient car la somme est téléscopique. Donc Correction 727 x ∈ [0, 1], est concave, c'est-à-dire que la est sous la courbe d'équation Correction 725 1 , avec cn ln donc pour tout Pour simplier nous supposons Sn > ln(n+1), donc Sn → +∞. x > 0. 1. Appliquer le théorème des accroissements nis ne va pas être susant. En eet, soit f (x) = ex − 1 − x. Alors il existe c ∈]0, x[ tel que f (x) − f (0) = f 0 (c)(x − 0). Soit f (x) = (ec − 1)x. Soit maintenant g(x) = ex − 1 alors, par le théorème des accroissements 0 c d nis sur [0, c] il existe d ∈]0, c[ tel que g(c) − g(0) = g (d)(c − 0), soit e − 1 = e c. Donc x c d x x 2 e − 1 − x = f (x) = (e − 1)x = e cx. Comme d 6 c 6 x, alors e − 1 − x 6 e x . Cela donne une inégalité, mais il manque un facteur 1/2. 2. Nous allons obtenir l'inégalité par application du théorème de Rolle. Soit maintenant 2 f (t) = et − 1 − t − k t2 . Nous avons f (0) = 0, x > 0 étant xé, nous choisisons k tel x 2 que f (x) = 0, (un tel k existe car e − 1 − x > 0 et x > 0). Comme f (0) = 0 = f (x) 0 0 t alors par Rolle il existe c ∈]0, x[ tel que f (c) = 0. Mais f (t) = e − t − kt, donc 0 0 0 f (0) = 0. Maintenant f (0) = 0 = f (c) donc il existe (par Rolle toujours !) d ∈]0, c[ tel 00 00 t 00 d que f (d) = 0. Or f (t) = e − k , donc f (d) = 0 donne k = e . Ainsi f (x) = 0 devient x x x2 x d x2 e − 1 − x = e 2 . Comme d 6 x alors e − 1 − x 6 e 2 . f 0 (x) = 2(1 − k)3 x + 3(1 + k)x2 , f 00 (x) = 2(1 − k)2 + 6(1 + k)x. Nous avons f 0 (0) = 0 et f 00 (0) = 2(1 − k)3 . Donc si k 6= 1 alors 0 est un extremum local. Si k = 1 alors f (x) = 2x3 et 0 n'est pas un extremum local. Correction 728 Correction 733 f 0 (x) = 4x3 − 3x2 = x2 (4x − 3) donc les extremums sont dans {0, 34 }. Comme f 00 (x) = 12x2 − 6x = 6x(2x − 1). Alors f 00 ne s'annule pas en 34 donc 34 donne un extremum 00 000 (minimum absolu). Par contre f (0) = 0 et f (0) 6= 0 donc 0 est un point d'inexion qui n'est 3 pas un extremum (même pas relatif, pensez à x ). 338 Correction 734 0 x 00 x 1. fλ (x) = λ + 2x, fλ (x) = λe + 2. Les points d'inexions sont les 00 racines de fλ , donc si λ > 0 il n'y a pas de point d'inexion, si λ < 0 alors il y a un point d'inexion en xλ = ln(−2/λ). 00 0 2. Si λ > 0 alors fλ est toujours strictement positive, donc fλ est strictement croissante, 0 0 en −∞ fλ est négative, en +∞ fλ est positive donc il existe un unique réel yλ tel que 0 fλ (yλ ) = 0. fλ est décroissante sur ] − ∞, yλ ] et croissante sur [yλ , +∞[. Et en yλ nous avons un extremum absolu. λ < 0. Alors fλ00 s'annule seulement en xλ . fλ0 est croissante sur ] − ∞, xλ ] 0 0 et décroissante sur [xλ , +∞[. Donc fλ est des racines si et seulement si f (xλ ) > 0. Or 0 f (xλ ) = −2 + 2xλ . 0 00 000 (a) Si λ = −2/e alors fλ (xλ ) = 0. comme fλ (xλ ) = 0. et fλ ne s'annule pas. Alors xλ 3. Nous supposons n'est pas un extremum local. (b) Si λ > −2/e alors fλ0 (xλ ) < 0 fλ0 donc est négative donc f est strictement décrois- sante. Il n'y a pas d'extremum local. −2/e < λ < 0 alors fλ0 (xλ ) > 0. Donc fλ0 s'annule en deux points, une fois sur ]−∞, xλ [ et une sur ]xλ , +∞[. Ce sont des extremums locaux (minimum et maximum (c) Si respectivement). Correction 738 1. Le théorème de Rolle dit que si sur l'intervalle férmé 0 [a, b] h : [a, b] −→ R est une fonction continue ]a, b[ alors il existe c ∈]a, b[ tel que et dérivable sur l'ouvert h (c) = 0. 2. (b) x0 ∈]a, b] g(x0 ) = g(a). Alors en appliquant le théorème de Rolle à la restriction de g à l'intervalle [a, x0 ] (les hypothèses 0 étant clairement vériées), on en déduit qu'il existe c ∈]a, x0 [ tel que g (c) = 0, ce qui contredit les hypothèses faites sur g. Par conséquent on a démontré que g(x) 6= g(a) pour tout x ∈]a, b]. D'après la question précédente, on a en particulier g(b) 6= g(a) et donc p est un nombre réel bien déni et h = f − p · g est alors une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[. Un calcul simple montre que h(a) = h(b). D'après le théorème de 0 Rolle il en résulte qu'il existe c ∈]a, b[ tel que h (c) = 0. Ce qui implique la relation (a) Supposons par l'absurde, qu'il existe tel que requise. x ∈]a, b[, on peut appliquer la question 2.b aux restrictions de f et g à [x, b], on en déduit qu'il existe un point c(x) ∈]x, b[, dépendant de x tel (c) Pour chaque l'intervalle que f 0 (c(x)) f (x) − f (a) = 0 . g(x) − g(a) g (c(x)) (∗) Alors, comme limite dans (∗) limx→b− f 0 (t) g 0 (t) = ` et limx→b− c(x) = b, lim− f (x) − f (a) = `. g(x) − g(a) on en déduit en passant à la que x→b Ce résultat est connu sous le nom de Théorème de l'Hôpital". √ f (x) = Arccos x et g(x) = x2 − 1 pour x ∈ [0, 1]. Il est 0 clair que ces fonctions sont continues sur [0, 1] et dérivables sur ]0, 1[ et que f (x) = −1/ √ √ 0 2 2 x − 1 et que g (x) = −x/ x − 1 6= 0 pour tout x ∈]0, 1[. En appliquant les résultats 3. Considérons les deux fonctions de la question 2, on en déduit que Arccos x = 1. lim− √ x→1 x2 − 1 339 Correction 739 1. (a) Il est clair que la fonction f R+ est dérivable sur puisque c'est une fonction rationnelle sans pôle dans cet intervalle. De plus d'après la formule de la dérivée d'un quotient, on obtient f 0 (x) = n(xn − 1) , x > 0. (1 + x)n+1 0 n+1 (b) Il résulte clairement de l'expression précédente que f (x) est du signe de x −1 + 0 0 sur R . Par conséquent on obtient : f (x) 6 0 pour 0 6 x 6 1 et f (x) > 0 pour x > 1. Il en résulte que f est décroissante sur [0, 1] et croissante sur [1, +∞[ et par + 1−n suite f atteint son minimum sur R au point 1 et ce minimum vaut f (1) = 2 . 2. (a) Il résulte de la question 1.b que f (x) > f (1) pour tout x ∈ R+ et donc (1 + x)n 6 2n−1 (1 + xn ), ∀x ∈ R+ . (b) En appliquant l'inégalité précédente avec x = b/a, on en déduit immédiatement l'inégalité requise. Correction 740 ∗ 1. f est dérivable sur R+ en tant que composée de fonctions dérivables, et ∗ sur R− car elle est nulle sur cet intervalle ; étudions donc la dérivabilité en 0. On a f (t) − f (0) = t or e1/t /t tend vers 0 quand t ( e1/t /t 0 si t < 0 si t > 0 tend vers 0 par valeurs négatives. Donc gauche et à droite en 0 et ces dérivées sont identiques, donc 2. On a ( −e1/t /t2 f 0 (t) = 0 donc le taux d'accroissement de f0 t est dérivable à 0 est dérivable et f (0) = 0. si t < 0 si t > 0 au voisinage de 0 est f 0 (t) − f 0 (0) = t et il tend vers 0 quand f f ( −e1/t /t3 0 si t < 0 si t > 0 tend vers 0 par valeurs supérieures comme inférieures. Donc f 00 (0) = 0. f admet une dérivée seconde en 0, et 3. f 0 (t) = −e1/t /t2 , donc f 0 (t) = P1 (t)/t2 e1/t si on pose P1 (t) = 1. 00 1/t 4 Par ailleurs, f (t) = e /t + e1/t (−2/t3 ) = 1−2t e1/t donc la formule est vraie pour t4 n = 2 en posant P2 (t) = 1 − 2t. (a) On a déjà trouvé que (b) Supposons que la formule est vraie au rang n. Alors f (n) (t) = Pn (t) 1/t e d'où t2n Pn0 (t)t2n − Pn (t)(2n)t2n−1 1/t Pn (t) 1/t e + 2n e (−1/t2 ) t4n t Pn0 (t)t2 − (2nt + 1)Pn (t) 1/t = e t2(n+1) f (n+1) (t) = donc la formule est vraie au rang n+1 avec Pn+1 (t) = Pn0 (t)t2 − (2nt + 1)Pn (t). 340 4. Sur R∗− et sur R∗+ f est indéniment dérivable, donc il sut d'étudier ce qui se passe en 0. Montrons par récurrence que f ∀n ∈ N, f (n) = 0. (n) dérivable, et que f = 0. est indéniment dérivable en 0, et que f On sait que c'est vrai au rang 1. Supposons que (n) Alors le taux d'accroissement de f en 0 est : f (n) (t) − f (n) (0) = t est n-fois ( Pn (t)e1/t /t2n 0 si t < 0 si t > 0 et sa limite est 0 quand t tend vers 0 par valeurs supérieures comme inférieures. Donc f (n) est dérivable en 0, et f (n+1) (0) = 0. Donc l'hypothèse de récurrence est vériée au rang n + 1. Par conséquent, Correction 746 f f est de classe C ∞. a 0 f (a) = Arcsin a − √1−a 2 sur ]0, 1[, f (a) > 0 (faite le croissante et f (0) = 0 donc f (a) > 0 pout tout a ∈]0, 1[. 1. Soit est strictement 2 calcul !) donc 2 a 1 1+a 2a 0 g(a) = Arctan a − 1+a 2 alors g (a) = 1+a2 − (1+a2 )2 = (1+a2 )2 > 0 Donc g est strictement croissante et g(0) = 0 donc g est strictement positive sur ]0, +∞[. p 2 2 Correction 1. sin y = 1 − cos y donc sin y = ± 1 − cos2 y . Donc sin arccos x = √ 747 √ √ 2 2 ± 1 − cos arccos x = ± 1 − x et comme arccos x > 0 on a sin arccos x = + 1 − x2 . √ 2. De la même manière cos arcsin x = + 1 − x2 . 2. 1 + tan2 x = cos12 x = calcule tan 3y en utilisant 3. On utilise 2 1 1 ce qui permet d'avoir sin x = 1 − . Ensuite 1+tan2 x 1−sin2 x deux fois la formule de tan(a + b) on trouve tan 3y = on 3 tan y−(tan y)3 . Cela permet d'avoir 1−3(tan y)2 sin(3 arctan x) = 4 x (1 + x2 )3/2 −√ x . 1 + x2 Correction 749 2 1. En prenant le sinus de l'équation Arcsin x = Arcsin + Arcsin 35 on 5 2 3 2 obtient x = sin(Arcsin + Arcsin ), donc x = cos Arcsin 35 + 35 cos Arcsin 25 . En utilisant 5 5 5 q √ √ 3 21 24 3 21 8 2 la formule cos arcsin x = + 1 − x . On obtient x = + = + . 55 5 25 25 25 2. En prenant le cosinus de l'équation 2 on utilise la formule cos 2u = 2 cos Arccos x = 2 Arccos 43 on obtient x = cos(2 Arccos 34 ) u − 1 et on arrive à : x = 2( 43 )2 − 1 = 18 . 3. En prenant la tangente et à l'aide de tan(a + b) = · · · on obtient : x = tan 2 Arctan 21 = 4 . 3 Correction 752 1. Soit f la fonction sur [−1, 1] dénie par f (x) = Arcsin x+Arccos x alors f 0 (x) = 0 pour x ∈] − 1, 1[ donc f est une fonction constante sur [−1, 1] (car continue aux π π extrémités). Or f (0) = donc pour tout x ∈ [−1, 1],f (x) = . 2 2 1 2. Soit g(x) = Arctan x + Arctan , la fonction est dénie sur ] − ∞, 0[ et sur ]0, +∞[. On x 0 a g (x) = 0 donc g est constante sur chacun des ses intervalle de dénition. g(x) = c1 π sur ] − ∞, 0[ et g(x) = c2 sur ]0, +∞[. En calculant g(1) et g(−1) on obtient c1 = − et 2 π c2 = + 2 . Correction 758 1. Si f existe alors pour x = 1 on a f (ch 1) = e et pour x = −1 on f (ch −1) = f (ch 1) = 1/e. Une fonction ne peut prendre deux valeurs diérentes au même point (ici t = ch 1). 341 2. Notons X = ex , l'équation devient ex + e−x 1 1 f (X) = = (X + ). 2 2 X Comme la fonction exponentielle est une bijection de R sur ]0, +∞[, alors l'unique façon 1 1 de dénir f sur ]0, +∞[ est par la formule f (t) = (t + ). 2 t x 3. Comme e est toujours non nul, alors f peut prendre n'importe quelle valeur en 0. f (0) = c ∈ R et f (t) = 12 (t + 1t ) pour t > 0. Il y a une innité de solutions. Mais aucune de ces solutions n'est continue car la limite de f (t) quand t > 0 et t → 0 est +∞. Correction 759 1. +∞ ; 2. ln 2. Réponses : Correction 764 Soit y 2 x = ln tan + 1. e + ch x = 2 2. De même 3. y 2 tan 1 ex x + = π 4 + π 4 . 1 tan( y2 + π4 ) 2 = 2 sin y 2 + π 4 1 cos y 2 + π 4 = 1 1 . π = sin(y + 2 ) cos(y) sh x = tan y . th x = sin y . Correction 773 Donc pour 2 1 x f (x) = ln(1 + x) − x + x2 /2 alors f 0 (x) = 1+x − 1 + x = 1+x > 0. strictement croissante sur [0, +∞[ et comme f (0) = 0 alors f (x) > f (0) = 0 1. Soit f est x > 0. Ce qui donne l'inégalité recherchée. g(x) = ex − x − 1, g 0 (x) = ex − 1. Sur [0, +∞[ g 0 (x) > 0 et g est croissante 0 sur ] − ∞, 0], g (x) 6 0 et g est décroissante. Comme g(0) = 0 alors pour tout x ∈ R g(x) > 0. 2. De même avec Correction 776 xy = y x ⇔ ey ln x = ex ln y ⇔ y ln x = x ln y ⇔ (la fonction exponentielle est bijective). Etudions la fonction f 0 (x) = ln x ln y = x y f (x) = ln x sur x [1, +∞[. 1 − ln x > 0, x2 [e, +∞[. Donc pour z ∈]0, f (e) = 1/e[, l'équation f (x) = z a exactement deux solutions, une dans ]1, e[ et une dans ]e, +∞[. y x Revenons à l'équation x = y équivalente à f (x) = f (y). Prenons y un entier, si y = 1 alors f (y) = z = 0 on doit donc résoude f (x) = 0 alors x = 1 ; si y = 2 alors il faut résoudre ln 2 l'équation f (x) = ∈]0, 1/e[. Alors d'après l'étude précédente, il existe deux solutions une 2 ln 4 sur ]0, e[ qui est x = 2 ( !) et une sur ]e, +∞[ qui est 4, en eet = ln22 . Soit 22 = 22 et 4 24 = 42 . Si y > 3 alors y > e donc il y a une solution x de l'équation g(y) = g(y) dans ]e, +∞ qui x = y , et une solution dans l'intervalle ]1, e[. Mais comme x est un entier alors x = 2, cas que nous donc f est croissante sur [1, e] et décroissante sur avons déjà étudié. Conclusion les couples d'entiers qui vérient l'équation les couples (2, 4) et (4, 2). xy = y x sont les couples (x, y = x) et 342 Correction 805 S = π . (1 − λ2 )3/2 √ 3πa 5π − 9 3 2 Correction 806 L = , A1 = a, 2 32 Correction 807 A = 4π 2 Rr, V = 2π 2 Rr 2 . Correction 808 L = 8R, A = 3πR2 , √ 5π + 18 3 2 A2 = a. 32 V1 = 5π 2 R3 , V2 = 6π 3 R3 , A1 = 16π 2 R2 . Correction 809 L = 8(n+1)r = 8 128πR2 , 5 64πR3 . 3 V = Correction 810 L = 4R Correction 824 √ n+1 R, n 2 + ln(1 + A = π(n+1)(n+2)r2 = π x3 2 2 x2 = x + x−2 + x+2 . Primitives : + ln(x2 − 4)2 x2 −4 2 4x 4 8 8 4. = x−2 + (x−2) 2 . Primitives : 4 ln |x − 2| − x−2 (x−2)2 + k. (2x+1) 1 2 est un élément simple. Primitives : √ arctan √ + x2 +x+1 3 3 √ √ − 2√ 2√ 1 1 1 √ 2 + √ 2 + . 6. + = 16(t+1− 2) 16(t+1+ 2) (t2 +2t−1)2 8(t+1− 2) 8(t+1+ 2) √ √ t+1 √2 + k . Primitives : − + 162 ln t+1+ 4(t2 +2t−1) t+1− 2 3t+1 est un élément simple. (t2 −2t+10)2 3 Primitives : − + 9(t22(t−1) 2(t2 −2t+10) −2t+10) + 2 27 + k. + k. 5. k. arctan( t−1 ) + k. 3 3t+1 3 est un élément simple. Primitives : ln(t2 − 2t + 10) + 34 t2 −2t+10 2 1 1 1 9. 3 = 3(t+1) − 3(t2t−2 . Primitives : ln |t + 1| − 16 ln(t2 − t + 1) t +1 −t+1) 3 8. x3 +2 (x+1)2 11. x+1 x(x−2)2 1 4x (x2 −1)(x3 +3) 2x+2x2 − arctan( t−1 ) + k. 3 + √1 3 √ ) + k. arctan( 2t−1 3 3 x+1 + 1 x2 2 . Primitives : 2 (x+1) − 2x + 3 ln |x + 1| − 1 x+1 1 4(x−2) + 1 3 . Primitives : 4 2(x−2)2 ln |x| − 14 ln |x − 2| − 3 2(x−2) =x−2+ = + k. + k. 3 3 x4 . Primitives : − x6 + 3x − 32 ln |x| + k . 2x 8 2 3(1−x) 1 1−x 1−x x2 = 43 (x+1) + 43 (x − 4(x 13. 2 +3) + 2 2 2 +3)3 . (x2 +3)3 (x+1) 4 (x +3)2 x+3 1 2 √1 Primitives : − 2 2 − 3.22x−3 arctan( √x3 ) + 413 ln |x 5 (x2 +3) − 27 ln(x + 3) − 3 3 26 4 (x +3)2 12. 14. x7 +x3 −4x−1 x(x2 +1)2 = 12 (x3 − x2 + 3) − = x2 − 2 − Primitives : 15. S= Résultats valables sur chaque intervalle du domaine de dénition. 3. 10. (n + 1)(n + 2) 2 R , n2 A2 = √ 2) . 1 1 1. est un élément simple. Primitives : arctan( xa ) + k . x2 +a2 a 1 1 x 2. est un élément simple. Primitives : arctan x + 2(1+x 2) 2 (1+x2 )2 7. 64πR2 , 3 x3 3 − 2x − 1 x x+4 + (xx−6 2 +1)2 . x2 +1 ln |x| + 12 ln(1 + x2 ) + 3x4 −9x3 +12x2 −11x+7 1 = (x−1) 3 (x−1)3 (x2 +1) 1/2 2 Primitives : − + x−1 (x−1)2 − 2 (x−1)2 + 3 x−1 + arctan x − − 6x+1 2(x2 +1) + k. 1 . x2 +1 + 3 ln |x − 1| − arctan x + k . R 1 dx 1 Correction 825 1. est un élément simple. = √12 arctan √12 . x2 +2 0 x2 +2 R 1/2 dx 1/2 1/2 1 2. Décomposition : = x+1 − x−1 . Intégrale : = ln 3. 1−x2 −1/2 1−x2 + 1| + k . 343 2x + 1 3. Pas besoin de décomposer la fraction rationnelle, car R 3 2x+1 dx = ln 3. 2 x2 +x−3 est la dérivée de x2 + x − 3 ! x 4. On peut évidemment décomposer la fraction rationnelle en éléments simples : = x4 +16 √ √ 2/8 2/8 √ − x2 +2x√2+4 , mais il est bien plus simple de faire le changement de variables x2 −2x 2+4 R4 R 2 dx π x2 = u. Alors 0 xx4 +16 = 12 0 u2du = 32 . +16 x4 +6x3 −5x2 +3x−7 est (x−4)3 163 507 565 x + 18 + x−4 + (x−4) 2 + (x−4)3 ; les primitives sont R 3 −5x2 +3x−7 3 4 x2 + 18x − 1014x−3491 + 163 ln |x − 4| + C . Enn, 0 x +6x(x−4) dx = 5565 − 326 ln 2. 3 2 2(x−4)2 32 (x−2)4 (x+3) 1 1 1 1 1 Décomposition : 3 = 20(x+3) − 4(x−1) + 5(x−2) . Primitives : 20 ln (x−1)5 + C , d'où x −7x+6 R0 dx 1 = 10 ln(27/4). −2 x3 −7x+6 5. La décomposition de 6. 2x4 +3x3 +5x2 +17x+30 x3 +8 3 2 2 ln(x + 2) + 2 ln(x − 2x + 4) + √23 ln 7 6 + 7 ln 3−3 + √23 arctan √23 . 2 2 2 = 2x+3+ x+2 + x23x−1 . Les primitives sont : x +3x+ −2x+4 R 1 2x4 +3x3 +5x2 +17x+30 √ + C . Intégrale : arctan x−1 dx = x3 +8 −1 3 7. Décomposition : 8. Décomposition : R3 4x2 2 x4 −1 9. La 4x2 x4 −1 dx = ln 32 + 2 x2 +1 2 arctan 17 . décomposition R0 x3 +2x+1 −1 x3 −3x+2 dx = 5 3 = − 1 x+1 x3 +2x+1 x3 −3x+2 est 22 9 − + = 1 . Primitives : x−1 4/3 (x−1)2 1 + + ln x−1 + 2 arctan x + C , x+1 11/9 x−1 − 11/9 . x+2 On trouve d'où alors ln 2. 2x8 +5x6 −12x5 +30x4 +36x2 +24 3 2 6 12x−16 est 4 + 2 − (x2 +2) 2 − (x2 +2)3 ; les prix4 (x2 +2)3 x x +2 √ R 8 6 5 +30x4 +36x2 +24 2 1 2x+3 mitives sont − 3 + + 2 arctan √x2 + C . Enn 1 2x +5x −12x dx = x√ (x2 +2)2 x4 (x2 +2)3 √ 37 + 2 2 arctan 2 − √π2 . 72 10. La décomposition de x2 +1 2x+5 = 2x+3 − . Primitives : ln + 2 2 x2 +4 x +1 x +4 R 2 +6x+7 2 a 3 arctan x− 52 arctan x2 +C . Alors 0 −2x dx = ln aa2 +1 +3 arctan a− 52 arctan a2 +2 ln 2. x4 +5x2 +4 +4 R a −2x2 +6x+7 Enn lima→+∞ dx = π4 + 2 ln 2. 0 x4 +5x2 +4 −2x2 +6x+7 x4 +5x2 +4 11. Décomposition de la fraction rationnelle : 4 4 12. Pour factoriser le dénominateur, penser à faire x + 1 = x √ √ 1 √ √ alors 4 = x(x2 +x2+2)/4 − x(x2 −x2−2)/4 . Les primitives s'écrivent x +1 2+1 2+1 1 √ 4 2 ce qui donne Correction 832 R2 ln √ x2 +x√2+1 2 x −x 2+1 dx 0 x4 +1 = 4 1 √ + 1 √ 2 2 + 2x2 + 1 − 2x2 ; √ on trouve √ arctan(x 2 + 1) + arctan(x 2 − 1) + C ln 33+20 17 2 √ 2 + 1 √ 2 2 1. Changement de variable √ π − arctan 2 3 2 u = sin2 x . (ou d'abord u = sin x) ; esin 2 x + C. 2. Deux méthodes : changement de variable u = sin t (ou u = sinh t), ou linéarisation. 1 1 5 (15 sin t − 10 sin3 t + 3 sin5 t) + C ou 80 sin 5t + 48 sin 3t + 58 sin t + C ; 15 3 1 sinh t + 13 sinh t + C ou 12 sinh 3t + 34 sinh t + C ; 1 1 (sin 4t + 8 sin 2t + 12t) + C ; 32 (sinh 4t − 8 sinh 2t + 12t) + C . 32 3 2 x 3. Intégrations par parties : (x − 3x + 6x − 6)e + C . 4. Intégration par parties : x ln x − x + C ; x2 2 ln x − x2 4 + C ; x arcsin x + √ 1 − x2 + C . 1 (sinh t sin t − cosh t cos t) + C . 2 x x 6. Changement de variable t = tan ; lntan + C sur chaque intervalle. . . 2 2 5. Intégrations par parties : 344 7. Changement de variable 8. Changement de variable √ 2 x = a sin u ; a2 arcsin xa + x2 a2 − x2 + C . √ u = ex ; 32 ex + 1(ex − 2) + C . 1 ax 9. Intégrations par parties : 2 2 e (a cos bx + b sin bx) + C ; a +b 1 eax (−b cos bx + a sin bx) + C . a2 +b2 p x p x p x 10. Changement de variable t = ; 2 − 2 arctan 1−x 1−x 1−x 11. Changement de variable √ + C. t = arcsin x ; 12 (arcsin x − x 1 − x2 ) + C . u = tan x2 , t = 1+u ; arctan(tan x2 +1)+C sur chaque intervalle. . . Mais, au fait, ne cherchait-on pas une primitive sur R ? q 3 3 2 2 Changement de variable x = u ; arcsin xa3 + C . 3 12. Changements de variable 13. 14. Multiplier et diviser par x 2 − e−2x 4 cosh x − sinh x, ou passer en ex ; x 2 + sinh 2x 4 − cosh 2x 4 +C ou + C. Correction 847 x ∈]0, ∞[. 1. On cherche une solution particulière de (E), de la forme Alors en injectant y(x) dans (E) on a a− a2 = 9. ]0, ∞[. donc On prend donc y(x) = ax pour ax − a2 x2 = −9x2 x y0 (x) = 3x comme solution particulière de (E) dénie sur 1 y(x) = y0 (x) − z(x) où z est une 1 y0 (x) = 3x donc y(x) = 3x − z(x) . On calcule les 2. On fait le changement de fonction inconnue suivant : fonction dénie sur dérivées et le carré ]0, ∞[ à trouver. Ici de y(x) pour l'injecter y 0 (x) = 3 + z 0 (x) z 2 (x) et dans (E) : On a y 2 (x) = 9x2 − 6x 1 + 2 , z(x) z (x) donc en injectant dans (E) on a 3+ 1 6x 1 z 0 (x) −3+ − 9x2 + − 2 = 9x2 , 2 z (x) xz(x) z(x) z (x) d'où en simpliant et en arrangeant on a : (E1) Correction 851 z 0 (x) + 6x + Les primitives de la fonction 1 z(x) = 1. x a(x) = 2x sont les fonctions A(x) = x2 /2 + k où k ∈ R est une constante réelle quelconque. Donc les solutions de l'équation homogène associée −x2 à E sont toutes les fonctions dénies sur R du type : y(x) = ce où c ∈ R est une constante −x2 arbitraire. On cherche maintenant une solution particulière de E sous la forme yp (x) = c(x)e (méthode de la variation de la constante). On a : 2 yp0 (x) + 2xyp (x) = c0 (x)e−x . Donc yp est solution de 2 c0 (x) = xex pour x2 tout x ∈ R. On choisit la fonction c parmi les primitives de la fonction xe , par exemple : 2 2 2 c(x) = 1/2ex . Donc la fonction yp telle que yp (x) = 1/2ex e−x = 1/2 est solution de E . Par conséquent les solutions de E sont toutes les fonctions de la forme : 2 y(x) = ce−x + Pour y solution de E1 , la condition y(0) = 1 E si et seulement si : 1 c ∈ R. 2 équivaut à : c = 1/2. 345 Correction 863 y 00 − 3y 0 + 2y = ex . Le polynôme caractéristique est f (r) = (r − 1)(r − 2) et les solutions de l'équation homogène sont donc toutes les fonctions : y(x) = c1 ex + c2 e2x avec c1 , c2 ∈ R. x On cherche une solution particulière de la forme yp (x) = P (x)e , on est dans la situation (ıı) 00 0 la condition (∗) sur P est : P − P = 1, et P (x) = −x convient. Les solutions de l'équation sont donc les fonctions : y(x) = (c1 − x)ex + c2 e2x avec c1 , c2 ∈ R. Correction 864 y 00 − y = −6 cos x + 2x sin x. Ici f (r) = (r − 1)(r + 1) et l'équation homogène a pour solutions : y(x) = c1 ex + c2 e−x avec c1 , c2 ∈ R. 00 vérie l'équation : y − y = −6 cos x, il nous reste donc 00 à chercher une solution y1 de l'équation y − y = 2x sin x, car yp (x) = 3 cos x + y1 (x) sera ix une solution de l'équation consid¯ée. Pour cela, on remarque que 2x sin x = Im(2xe ) et on 00 ix utilise la méthode décrite plus haut pour trouver une solution z1 de l'équation : y − y = 2xe . ix On cherche z1 sous la forme P (x)e où P est un polynôme de degré 1 car f (i) = −2 6= 0. 0 0 On a f (i) = 2i, la condition (∗) sur P est donc : 2iP (x) − 2P (x) = 2x ce qui donne après ix identication P (x) = −x − i. Alors y1 (x) = Im((−x + i)e ) = −x sin x − cos x. Les solutions On remarque que la fonction 3 cos x sont par conséquent les fonctions : y(x) = c1 ex + c2 e−x + 2 cos x − x sin x Autre méthode pour trouver une solution de y1 (x) = A(x) sin x + B(x) cos x où A, B avec c1 , c2 ∈ R. y 00 − y = 2x sin x : On la cherche de la forme i n'est pas racine Q(x) sin(βx)eαx la sont des polynômes de degré 1 car de l'équation caractéristique ( danger : pour un second membre du type 00 0 discussion porte sur α + iβ et non sur α ou β ...). On calcule y1 , y1 et on applique l'équation étudiée à y1 . . .on obtient la condition : (A00 − A − 2B 0 ) sin x + (B 00 − B − 2A0 ) = 2x sin x A00 − A − 2B 0 = 2x . B 00 − B − 2A0 = 0 On écrit : A(x) = ax + b et B(x) = cx + d, b = c = 0, ce qui détermine y1 . qui sera réalisée si : après identication on obtient : a = d = −1, Correction 865 4y 00 + 4y 0 + 5y = sin xe−x/2 . L'équation caractéristique a 2 racines complexes r1 = −1/2 + i et r2 = r1 et les solutions de l'équation homogène sont : y(x) = e−x/2 (c1 cos x + c2 sin x) On a avec c 1 , c2 ∈ R sin xe−x/2 = Im(e(−1/2+i)x ), on commence donc par chercher une solution zp de l'équation e(−1/2+i)x .Comme −1/2 + i est racine de l'équation caractériszp (x) = P (x)e(−1/2+i)x avec P de degré 1. Par conséquent la condition (∗) avec le nouveau second membre tique, on cherchera sur P : 4P 00 + f 0 (−1/2 + i)P 0 + f (−1/2 + i)P = 1 8iP 0 = 1 ( P 00 = 0, f (−1/2 + i) = 0 et f 0 (−1/2 + i) = 8i), on peut donc (−1/2+i)x prendre P (x) = −i/8x et zp (x) = −i/8xe , par conséquent sa partie imaginaire yp (x) = (−1/2+i)x −x/2 Im(−i/8xe ) = 1/8x sin xe est une solution de notre équation. Les solutions sont s'écrit ici : donc toutes les fonctions de la forme : y(x) = e−x/2 (c1 cos x + (c2 + 1/8x) sin x) avec c1 , c2 ∈ R. 346 Correction 866 1. Le polynôme caractéristique associé à discriminant est √ −1 − i 3. ∆ = −12 E est : et il a pour racines les 2 nombres p(x) = x2 + 2x + 4√; son complexes −1 + i 3 et Les solutions de l'équation homogène sont donc toutes fonctions : √ √ y(x) = e−x (a cos 3x + b sin 3x) obtenues lorsque a, b décrivent R. eλx Q(x) avec λ = 1 et Q(x) = x. On cherchera une x solution de l'équation sous la forme : yp (x) = R(x)e avec R polynôme de degré égal à celui de Q puisque p(1) 6= 0. On pose donc R(x) = ax + b. On a 2. Le second membre est de la forme yp00 (x) + 2yp0 (x) + 4yp (x) = (7ax + 7b + 4a)ex . Donc yp est solution si et seulement si des coecients : a= La fonction de E 3. Soit 4. est : h yp (x) = 17 (x − 47 )ex 1 7 7ax + 7a + 4b = x. b= et est donc solution de −4 . 49 E et On trouve après identication la forme générale des solutions √ √ 1 4 y(x) = e−x (a cos 3x + b sin 3x) + (x − )ex ; a, b ∈ R. 7 7 solution de E . Les conditions h(0) = 1, h(1) = 0 sont réalisées ssi √ 53 53 cos 3 + 3e2 √ a= et b=− . 49 49 sin 3 une (a) On a : g 0 (x) = ex f 0 (ex ) et g 00 (x) = ex f 0 (ex ) + e2x f 00 (ex ) d'où pour tout x∈R : g 00 (x) + 2g 0 (x) + 4g(x) = e2x f 00 (ex ) + 2ex f 0 (ex ) + 4f (ex ) = ex log ex = xex donc g est solution de (b) Réciproquement pour E. f (t) = g(log t) où g est une solution de E on montre que 2 fois dérivable et vérie l'équation donnée en 4. Donc les fonctions f f est recherchées sont de la forme : √ √ t 4 1 (a cos ( 3 log t) + b sin ( 3 log t)) + (log t − ) ; a, b ∈ R. t 7 7 Correction 872 1. L'équation caractéristique r2 − 4r + 4 = 0 a une racine (double) r=2 donc les solutions de l'équation homogène sont les fonctions : y(x) = (c1 x + c2 )e2x où c1 , c2 ∈ R. d(x) = e−2x on peut chercher une solution particulière de la forme : y1 (x) = ae−2x car −2 n'est pas racine de l'équation caractéristique. On a y10 (x) = −2e−2x et y100 (x) = 4ae−2x . Par conséquent y1 est solution si et seulement si : 2. Pour ∀x ∈ R (4a − 4(−2a) + 4a)e−2x = e−2x 1 donc si et seulement si a = . 16 2x 2 2x Pour d(x) = e on cherche une solution de la forme y2 (x) = ax e , car 2 est racine 0 2 2x 00 double de l'équation caractéristique. On a y2 (x) = (2ax + 2ax )e et y2 (x) = (2a + 4ax + 4ax + 4ax2 )e2x = (4ax2 + 8ax + 2a)e2x . Alors y2 est solution si et seulement si ∀x ∈ R (4ax2 + 8ax + 2a − 4(2ax + 2ax2 ) + 4ax2 )e2x = e2x donc si et seulement si a= 1 . 2 347 3. On déduit du principe de superposition que la fonction 1 1 1 yp (x) = (y1 (x) + y2 (x)) = e−2x + x2 e2x 4 64 8 est solution de l'équation pour le second membre donné dans cette question, et la forme générale des solutions est alors : y(x) = (c1 x + c2 )e2x + 1 −2x 1 2 2x e + xe 64 8 où c1 , c2 ∈ R. Correction 880 Réponse : Correction 881 Réponse : 1 2 Correction 884 Réponse : x→ Correction 885 Réponse : x → λx sinh x + µx cosh x, (λ, µ) ∈ R2 . Correction 886 (a) (b) (c) 1. E1 x (λx + µ) e−x + e25 [(3x − 4) cos x − (4x − 2) sin x]+(sin x − x cos x) e−x . (−x cos x + sin x) + λ cos x + µ sinh x. λx+µ √ , (λ, µ) 1+x2 ∈ R2 . est un sous-espace vectoriel de R3 . En eet : 0 0 0 ∈ E1 . 0 y 0 z 0 deux éléments de E1 . On a donc x+y−z = x+y+z = Soient x y z et x 0 et x0 + y 0 − z 0 = x0 + y 0 + z 0 = 0. Donc (x + x0 ) + (y + y 0 ) − (z + z 0 ) = (x + x0 ) + (y + y 0 ) + (z + z 0 ) = 0 et x y z + x0 y 0 z 0 = (x + x0 ) (y + y 0 ) (z + z 0 ) appartient à E1 . Soient λ ∈ R et x y z ∈ E1 . Alors la relation x + y − z = x + y + z = 0 implique que λx+λy−λz = λx+λy+λz = 0 donc que λ x y z = λx λy λz appartient à E1 . F1 = {(x, y, z) ∈ R3 ; x+y+z = 0}. F1 est un plan passant par l'origine donc F1 est 3 3 un sous-espace vectoriel de R . On a les inclusions strictes : {0} ⊂ E1 et E1 ⊂ F1 ⊂ R . Par la première on obtient 0 < dim (E1 ), par la seconde dim (F1 ) < 3 puis dim (E1 ) < 2 c'est à dire dim (E1 ) = 1. Posons 2. 3. 4. 3 E2 = {(x, y, z) ∈ R3; x2 − z 2 = 0} c'est à dire E2 = {(x, y, z) ∈ R ; x = z ou x = −z}. Donc 1 0 −1 et 1 0 1 appartiennent à E1 mais 1 0 −1 + 1 0 1 = 2 0 0 n'appartient pas à E1 qui n'est en conséquence pas un sous-espace vectoriel de R3 . 0 0 0 ∈ / E3 donc E3 n'est pas un sous-espace vectoriel de R3 . Les vecteurs 1 0 0 et 0 0 1 appartiennent à E4 mais leur somme 1 0 0 + 0 0 1 = 1 0 1 ne lui appartient pas donc E4 n'est pas un sous-espace vectoriel 3 de R . Correction 888 E1 : non si a 6= 0 car alors 0 ∈ / E1 ; oui, si a = 0 car alors E1 est l'intersection 3 3 des sous-espaces vectoriels {(x, y, z) ∈ R ; x + y = 0} et {(x, y, z) ∈ R ; x = 0}. E2 est un sous-espace vectoriel de F(R, R). E3 : non, car la fonction nulle n'appartient pas à E3 . E4 : non car le polynôme nul n'appartient pas à E4 . E5 : non, en fait E5 n'est même pas un sous-groupe de (R2 , +) car (2, 0) ∈ E5 mais −(2, 0) = (−2, 0) ∈ / E5 . Correction 908 et Y ⊂ X .Dans Pour que deux ensembles X et Y soient égaux, il faut et il sut que X⊂Y le cas des espaces vectoriels de dimension nie, la situation est un peu plus simple : pour que E=F il faut et il sut que F ⊂E et dim (E) = dim (F ). Appliquons ce 348 critère : E est engendré par deux vecteurs donc dim (E) 6 2. Les deux vecteurs 2 1 3 , −1 −1 −2 (E) > 2 c'est à dire dim (E) =2. Un raisonnement 3 2 1 5 les égalités 7 = 2 3 − −1 et 0 = 0 −1 −2 −7 sont linéairement indépendants donc dim identique montre dim 2 1 3 + 3 −1 −1 −2 (F ) = 2. Enn, montrent que Correction 914 v ∈ F ⊂E c'est à dire Vect(e1 , e2 ) est équivalent à l'existence de deux réels λe1 + µe2 . Alors (−2, x, y, 3) = λ(1, −1, 1, 2) + µ(−1, 2, 3, 1) −2 x y 3 =λ−µ = −λ + 2µ = λ + 3µ = 2λ + µ Le couple qui convient est donc Correction 916 E = F. tels que v = est équivalent à λ µ x y ⇔ = 1/3 = 7/3 . = 13/3 = 22/3 (x, y) = (13/3, 22/3). À partir de la famille ne correspond qu'à un nombre λ, µ ni (fα )α∈R nous considérons une combinaison linéaire (qui de termes). α1 , . . . , αn des réels distincts, considérons La famille (nie) : (fαi )i=1,... ,n . Supposons qu'il Pn existe des réels λ1 , . . . , λn tels que λ f = 0. Cela signie que, quelque soit x ∈ R, alors i=1 i αi Pn i=1 λi fαi (x) = 0 ; en particulier pour x = αj l'égalité devient λj = 0 car fαi (αj ) vaut 0 si i 6= j et 1 si i = j . En appliquant le raisonnement ci-dessus pour j = 1 jusqu'à j = n on obtient : Soit λj = 0, j = 1, . . . , n. Correction 923 ou Donc la famille est une famille libre. F sont Les fonctions h qui vérient h(0) 6= 0 h (0) 6= 0. Par exemple les fonctions constantes x 7→ b, (b ∈ R), ou les homothéties x 7→ ax, (a ∈ R) n'appartiennent pas à F . Les fonctions de E (fα )α qui ne sont pas dans 0 Posons G = x 7→ ax + b; (a, b) ∈ R2 . G est un supplémentaire de F dans E . f ∈ F ∩ G alors f (x) = ax + b (car f ∈ G) et f (0) = b et f 0 (0) = a ; mais f ∈ F donc f (0) = 0 donc b = 0 et f 0 (0) = 0 donc a = 0. Maintenant f est la fonction nulle : F ∩ G = {0}. 0 Soit h ∈ E , alors remarquons que pour f (x) = h(x)−h(0)−h (0)x la fonction f vérie f (0) = 0 0 et f (0) = 0 donc f ∈ F . Si nous écrivons l'égalité diéremment nous obtenons Montrons que Soit h(x) = f (x) + h(0) + h0 (0)x. Posons g(x) = h(0) + h0 (0)x, alors la fonction g∈G et h = f + g, ce qui prouve que toute fonction de fonction de E s'écrit comme somme d'une fonction de G : E = F + G. En conclusion nous avons montrer que E = F ⊕ G. F et d'une 349 Correction 930 n−1 Montrons que la famille {x, . . . , ϕ (x)} est libre. Soient λ0 , . . . , λn−1 ∈ R n−1 n−1 tels que λ0 x + · · · + λn−1 ϕ (x) = 0. Alors : ϕ (λ0 x + · · · + λn−1 ϕn−1 (x)) = 0. Mais comme n n−1 de plus ϕ = 0, on a l'égalité ϕ (λ0 x + · · · + λn−1 ϕn−1 (x)) = ϕn−1 (λ0 x) + ϕn (λ1 x + · · · + λn−1 ϕn−2 (x)) = λ0 ϕn−1 (x). Comme ϕn−1 (x) 6= 0 on obtient λ0 = 0. n−2 En calculant ensuite ϕ (λ1 ϕ(x) + · · · + λn−1 ϕn−1 (x)) on obtient λ1 = 0 puis, de proche en n−1 proche, λn−1 = · · · = λ0 = 0. La famille {x, . . . , ϕ (x)} est donc libre. Elle compte n vecteurs. (E) = n Comme dim elle est libre maximale et forme donc une base de E. Correction 941 Montrons ceci par récurence : Pour n = 1, l'assertion est triviale : x ∈ / ker ϕ ⇒ Supposons que si x ∈ / ker ϕ alors ϕn−1 (x) 6= 0, (n > 2). Fixons x ∈ / ker ϕ, Alors par n−1 hypothèses de récurrence ϕ (x) 6= 0, mais ϕn−1 (x) = ϕ(ϕn−2 (x)) ∈ Im ϕ donc ϕn−1 (x) ∈ / ker ϕ n−1 grâce à l'hypothèse sur ϕ. Ainsi ϕ(ϕ (x)) 6= 0, soit ϕn (x) 6= 0. Ce qui termine la récurrence. ϕ(x) 6= 0. Correction 943 (i) ⇒ (ii) Supposons ker f = Im f . Soit x ∈ E , alors f (x) ∈ Im f donc f (x) ∈ ker f , cela entraine f (f (x)) = 0 ; donc f 2 = 0. De plus d'après la formule du rang dim ker f + rg f = n, mais dim ker f = dim Im f = rg f , ainsi 2 rg f = n. 2 (ii) ⇒ (i) Si f = 0 alors Im f ⊂ ker f car pour y ∈ Im f il existe x tel que y = f (x) et 2 f (y) = f (x) = 0. De plus si 2 rg f = n alors par la formule Du rang dim ker f = rg f c'est-à-dire dim ker f = dim Im f . Nous savons donc que Im f est inclus dans ker f mais ces espaces sont de même de dimension donc sont égaux : ker f = Im f . Correction 949 Pour montrer l'égalité ker f ∩ Im f = f (ker f 2 ), nous montrons la double inclusion. y ∈ ker f ∩ Im f , alors f (y) = 0 et il existe x tel que y = f (x). De plus f 2 (x) = f (f (x)) = f (y) = 0 donc x ∈ ker f 2 . Comme y = f (x) alors y ∈ f (ker f 2 ). Donc ker f ∩ Im f ⊂ f (ker f 2 ). 2 2 Pour l'autre inclusion, nous avons déjà que f (ker f ) ⊂ f (E) = Im f . De plus f (ker f ) ⊂ ker f , 2 2 2 car si y ∈ f (ker f ) il existe x ∈ ker f tel que y = f (x), et f (x) = 0 implique f (y) = 0 donc y ∈ ker f . Par conséquent f (ker f 2 ) ⊂ ker f ∩ Im f . Soit Correction 963 ϕ est un isomorphisme, l'image de toute base de E B = {e1 , . . . , en } une base de E et nommons B 0 la famille 1. Montrons que si F {ϕ(e1 ), . . . , ϕ(en )}. est une base de : soit (a) B0 (b) B 0 est génératrice. Soit y ∈ F . Comme ϕ est surjective, il existe x ∈ E tel que y = ϕ(x). Comme B est génératrice, on peut choisir λ1 , · · · , λn ∈ R tels que x = λ1 e1 + · · · + λn en . Alors y = λ1 ϕ(e1 ) + · · · + λn ϕ(en ). λ1 , . . . , λn ∈ R tels que λ1 ϕ(e1 ) + · · · + λn ϕ(en ) = 0. Alors ϕ(λ1 e1 + · · · + λn en ) = 0 donc, comme ϕ est injective, λ1 e1 + · · · + λn en = 0 puis, comme B est libre, λ1 = · · · = λn = 0. est libre. Soient en eet 2. Supposons que l'image par ϕ de toute base de E soit une base 0 une base de E et B la base {ϕ(e1 ), . . . , ϕ(en )}. (a) Im (ϕ) contient (b) Soit maintenant B0 qui est une partie génératrice de F. F . Soient B = {e1 , . . . , en } Donc ϕ est surjective. x ∈ E tel que ϕ(x) = 0. Comme B est une base, il existe λ1 , . . . , λn ∈ + λn en . Alors ϕ(x) = 0 = λ1 ϕ(e1 ) + · · · + λn ϕ(en ) donc · · · = λn = 0. En conséquence si ϕ(x) = 0 alors x = 0 : ϕ tels que x = λ1 e1 + · · · 0 puisque B est libre : λ1 = R est injective. Correction 979 une base de R3 . det 1 −1 1 1 −1 1 1 1 0 = 3 6= 0 donc la famille B = {1 , 1 , 0 } est 1 0 −1 1 0 −1 350 1 1 −1 1 0 = 1 1 − 1 1 + 1 0 . Ses coordonnées dans B sont donc (1/3, −1/3, 1/3). 3 3 3 0 1 0 −1 0 1 −1 1 0 = 1 1 − 1 1 − 2 0 . Ses coordonnées dans B sont donc (1/3, −1/3, −2/3). 3 3 3 1 1 0 −1 1 1 0 0 = 0 + 0. Donc ses coordonnées dans B sont (2/3, −2/3, −1/3). 1 0 1 Correction 1019 E est engendré par trois vecteurs et F (E) 6 3 est engendré par deux vecteurs. Donc (F ) 6 2.Clairement e4 et e5 ne sont pas liés donc dim (F ) > 2 c'est à 1 1 2 dire dim (F ) = 2. Enn, det 2 1 1 = −1 6= 0. La famille {e1 , e2 , e3 } est donc libre, soit 3 1 1 dim (E) > 3 i.e. dim (E) = 3. E ∩ F ⊂ F donc dim (E ∩ F ) 6 2. De plus : dim (E + F ) = dim (E) + dim (F ) − dim (E ∩ F ). 5 Comme E + F ⊂ R , on a dim (E + F ) 6 5 d'où on tire l'inégalité 1 > dim (E ∩ F ). Donc soit dim (E ∩ F ) = 1 soit dim (E ∩ F ) = 2. Supposons que dim (E ∩ F ) soit égale à 2. Comme E ∩ F ⊂ F on aurait dans ce cas E ∩ F = F . En particulier il existerait α, β, γ ∈ R tels que e4 = αe1 + βe2 + γe3 . On vérie aisément que ce n'est pas le cas, donc que dim (E ∩ F ) n'est pas égale à 2. On peut donc conclure : dim (E ∩ F ) = 1 puis dim (E + F ) = 4. dim et dim Correction 1052 A3 − A = 4I . Donc A × 41 (A2 − I) = I , ainsi A est inversible 2 −4 2 1 1 = (A2 − I) = 1 −2 −1 . 4 4 1 2 −1 Un calcul donne et A−1 Correction 1053 A= 0 1 , 0 0 B= 1 0 . 0 0 a 0 c Correction 1056 Montrons que E est un sous-espace vectoriel de Mn (R). Soient M = 0 b 0 0 c 0 a 0 0 0 a 0 c a+a 0 c+c 0 0 0 deux éléments de E . Alors M + M 0 = 0 b + b0 0 ∈ E. et M = 0 b 0 0 0 c 0 a c+c 0 a + a0 λa 0 λc λb 0 appartient à E , tout comme la matrice 0. Donc E est Pour tout λ ∈ R λM = 0 λc 0 λa un sous-espace vectoriel de Mn (R). a 0 c 1 0 0 0 0 0 0 0 1 Soit M = 0 b 0 un élément de E . Alors M = a 0 0 0 +b 0 1 0 +c 0 0 0. c 0 a 0 0 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 , M2 = 0 1 0 , M3 = 0 0 0. Les matrices M1 , M2 et M3 Posons M1 = 0 0 1 0 0 0 1 0 0 appartiennent à E et la relation qui précéde montre que elles engendrent E . D'autre part, si 351 α 0 γ 0 0 0 αM1 + βM2 + γM3 = 0, alors 0 β 0 = 0 0 0 donc α = β = γ = 0. γ 0 α 0 0 0 {M1 , M2 , M3 } est libre et engendre E . C'est une base de E . Correction 1057 F La famille M2 (R) donc dim , 4}. Comme (F )∈ {0, . . . 0 0 0 1 (F ) 6= 4. D'autre part les matrices M1 = , M2 = , M3 = 0 0 1 0 est un sous espace vectoriel de F = 6 M2 (R) on a aussi dim 1 0 appartiennent à F et sont linéairement indépendantes. En eet, si αM1 +βM2 +γM3 = 0 −1 γ α 0 0 0 alors = c'est à dire α = β = γ = 0. Donc dim (F ) > 3 c'est à dire β −γ 0 0 dim (F ) = 3. Enn {M1 , M2 , M3 } est une famille libre de trois vecteurs dans F qui est un espace de dimension 3. C'est donc une base de F . −9 −18 Correction 1080 1. A = 6 12 n 2. Un = A U0 −2 3. C'est la droite engendrée par . Le rang est 1. 1 −3 4. C'est la droite engendrée par . 2 5. Ce sont deux vecteurs non colinéaires. On a P 6. On a A = P DP −1 donc n −1 AP = D = n −1 A = PD P = 3 0 0 0 −3n+1 −2 · 3n+1 2 · 3n 4 · 3n 7. Donc n x = −137 · 3n+1 − 36 · 3n+1 n yn = 274(3n ) + 72 · 3n 1 3 α β Correction 1098 Posons : e1 = 2 , e2 = −1 , e3,α = 2 , e4,β = 1 . Notons ϕα,β −1 1 2 0 l'application linéaire associée à Mα,β et F = Vect {e1 , e2 }. Par dénition de la matrice associée à une application linéaire, Im (ϕα,β ) = Vect {e1 , e2 , e3,α , e4,β }. En particulier, F ⊂ Im (ϕα,β ). Comme e1 et e2 sont linéairement indépendants, rg (ϕα,β ) > 2. Ainsi ϕα,β est surjective si et seulement si l'un des deux vecteurs e3,α ou e4,β n'appartient pas à F . En ce cas en eet, 3 0 0 rg(ϕα,β ) = 3 = dim R . Or e3,α et e4,β appartiennent à F si et seulement si il existe λ, λ , µ, µ ∈ R tels que : e3,α = λe1 + µe2 et e4,β = λ0 e1 + µ0 e2 . Un petit calcul montre donc que ϕα,β n'est pas surjective si et seulement si α = 22 et β = 4. Donc ϕα,β est surjective si et seulement si α 6= 22 ou β 6= 4. Correction 1100 L(E) 2 est isomorphe à Mn (R) donc est de dimension nie n . La famille {idE , ϕ, . . . , ϕ } compte n2 + 1 vecteurs donc est liée c'est à dire : il existe λ0 , . . . , λn2 dans 2 R, non tous nuls et tels que λ0 idE + λ1 ϕ + · · · + λn2 ϕn = 0. Le polynôme P (X) = λ0 + λ1 X + 2 · · · + λn2 X n répond donc à la question. n2 352 Correction 1151 n = 2, n = 4 les matrice suivantes 0 −1 J (0) 0 J= , J = . 1 0 (0) J 1. Dans le cas conviennent : 2. Supposons qu'un tel morphisme existe. Soit J sa matrice pour une base xée. Alors J 2 = −In où In est la matrice identité de taille n. En termes de déterminant nous avons : det(J 2 ) = det In , ce qui s'écrit (det J)2 = (−1)n . Donc n est pair car (det J)2 est positif. Correction 1157 Soit 0 a b A = −a 0 c , −b −c 0 Alors det A = 0, det B = a2 mais est non nul si B= 0 a . −a 0 a 6= 0. Correction 1166 (S1 ) : solution unique si m 6= 4, impossible sinon. (S2 ) : solution unique si 2 m2 6= 1/2, innité sinon. Correction 1167 (S1 ) : a = b ou b = c ou c = a. (S2 ) : 2abc + bc + ca + ab = 1. Correction 1168 (S1 ) : solution unique quels que soient b1 , b2 , b3 , b4 . (S2 ) (S3 ) (S4 ) b2 = b1 + b3 . b1 + b2 − 2b4 = 0 et 2b1 − b3 − 2b4 = 0. b2 = −2b1 et b3 = −b1 et b4 = 3b1 . : solutions si : solutions si : solutions si Correction 1169 Si Si Solution unique si λ 6= 0 et λ 6= −4. λ = −4, pas de solution si a + b + c + d 6= 0, innité sinon. λ = 0, pas de solution si a 6= b ou a 6= c ou a 6= d, innité sinon. Correction 1170 solution si a + 1 6= 0, Correction 1202 λ2 + λ − 2 6= 0 (λ 6= 1 et λ 6= −2). solutions sinon. Si λ = −2, solution unique. Pas de solution si innité de Si λ = 1, pas de L'équation caractéristique est : r2 − r − 1 = 0 √ dont les solution sont λ= 1− 5 et 2 µ= √ 1+ 5 . Donc 2 un = αλn + un est de la forme βµn 0 0 α, β des réels que nous allons calculer grâce à u0 et u1 . En 0 = 1 = αλ + βµ donc √ eet u√ 1− 5 1+ 5 1 1 α + β = 1. Et comme u1 = 1 = αλ + βµ nous obtenons α + β√ 2 = 1. En résolvant ces 2 √ 5−1 1 1 1 = √5 (−λ) et β = √5 1+2 5 = √15 (µ). Nous écrivons deux équations nous obtenons α = √ 5 2 pour donc pour nir : Correction 1204 1 un = √ µn+1 − λn+1 . 5 L'équation caractéristique est : r2 − 3r + 2 = 0 dont les solutions sont λ=2 et µ = 1. Donc un est de la forme un = α2n + β1n = α2n + β (2n )n α = 0. Donc (un )n est la suite constante égale à β . Réciproquement toute suite constante qui vérie un = β pour n ∈ N vérie bien la relation de récurrence un+2 = 3un+1 − 2un . Donc les suites cherchées sont les suites Or la suite constantes. tend vers +∞. Donc si (un )n est bornée alors 353 Correction 1216 lim √ 3 x→∞ Correction 1217 1. √ x2 + x + 1 = −1/2. sin(x) ln(1 + x2 ) = 0. x→0 x tan(x) lim 2. ln(1 + sin(x)) = 1/6. x→0 tan(6 x) 3. lim (ln(e + x))x 4. x3 + 1 − lim −1 x→0 −1 = ee . x−1 lim ln(1 + e−x ) = e−1 . x→∞ Correction 1219 1. √ 2 3 2 8 x3 a3 3. 3 b 2. 4. −1 √ 2 4 1 2 6. x 2 3 7. − − π4 2 5. 8. − √ 9. 1 π 10. 1 11. x +x e Correction 1229 n > 2 on a : Pn (0) = −1 et Pn (1) = 3. Comme l'application X 7→ Pn (X) est continue, elle s'annulle en (au moins) un point de l'intervalle ]0, 1[. Comme 0 n−1 par ailleurs, pour tout X positif, Pn (X) = nX + (n − 1)X n−2 + 2X + 1 est strictement positif, l'application X 7→ Pn (X) est strictement croissante sur R+ et s'annule en au plus un point de R+ . En conséquence Pn a une unique racine positive λn qui de plus satisfait à l'inégalité 0 < λn < 1. 1. Pour tout X ∈]0, 1[, Pn (X)−Pn−1 (X) = X n −X n−2 < 0. En particulier Pn (λn−1 ) < 0 donc λn > λn−1 . La suite (λn )n>2 est donc croissante et majorée (cf 1.) : elle est convergente. 3 3 2 3 n n−1 2 Pour tout n > 2 on a : λn + λn = −λn − λn + 1. Or Pn > + − 1 > 0 donc la 4 4 4 n 3 3 n+1 n n−1 n n−1 suite (λn + λn )n∈N satisfait aux inégalités 0 < λn + λn < + et converge 4 4 2 vers 0. Il en va de même de la suite (−λn − λn + 1)n>2 . En passant à la limite, on obtient √ −1 + 5 2 l'égalité : ` + ` − 1 = 0. La seule solution positive de cette équation étant , on 2 √ −1 + 5 . a l'égalité : ` = 2 2. Pour tout 3. Remarques 1. L'inégalité 0 < λn < 1 Par exemple la suite (pour tout (vn )n>1 dénie par appliquer le 1. du problème à log (λnn )n>2 converge 1 1 vn = (1 − )n converge vers . (Pour le n e n > 2) (vn ).) n'implique pas que vers 0. vérier 354 2. 1 1 = 0 n'implique La propriété lim ε n→∞ n + k n+k n X 1 Par exemple... lim = log (2). n→∞ n+k k=0 lim n→∞ k=0 1 1 = 0. ε n+k n+k f (x) − f (c) − f 0 (c). Comme f est continue, ε est continue x−c continuité en c de ε équivaut à la dérivabilité de f en c. L'unicité Correction 1233 ]a, b[−{c} pas que n X 1. et la ε(x) = sur est évidente. 1 1 1 1 n > 1, Sn+1 − Sn = + − < 0 (par exemple parce que < 2n + 2 2n + 1 n 2n + 2 1 1 1 1 1 1 et < donc + < 2× ) donc la suite (Sn )n>1 est décroissante. 2n 2n + 1 2n 2n + 2 2n + 1 2n Elle est minorée (par 0) donc elle converge. 1 1 1 1 1 Pour tout 0 6 k 6 n, 6 6 donc (n + 1) × 6 Sn 6 (n + 1) × d'où, en 2n n+k n 2n n 1 passant à la limite, l'inégalité 6 S 6 1. 2 0 Soit ε l'application de ] − 1, 1[ à valeurs dans R telle que f (x) = f (0)x + ε(x). Pour tous n, k ∈ N, n > 0, on a l'égalité : 1 1 1 1 = f 0 (0) + ε f n+k n+k n+k n+k 2. Pour tout 3. 4. donc 0 σn (f ) − f (0)Sn = n X k=0 on en déduit les inégalités : 1 1 ε . n+k n+k Comme, pour tout k > 0, on a 1 1 6 , n+k n n 1 1 X 1 n + 1 max ε |σn (f ) − f (0)Sn | 6 ε 6 . n k=0 n+k n 06k6n n + k 1 Comme max ε 6 sup |ε(x)|, cette quantité converge vers 0 lorsque n tend 06k6n 1 n+k x∈[0, n ] vers l'inni (puisque ε est continue et s'annulle en 0). n + k + 1 1 Des égalités log 1+ = log = log (n + k + 1) − log (n + k) on dén+k n+k 0 5. duit que : σn (f ) = log (2n + 1) − log (n) = log Comme la fonction logarithme est continue, tend vers l'inni. Ainsi 2n + 1 n (σn (f ))n>1 1 = log 2 + . n converge vers log (2) lorsque n S = log (2). 6. Par les deux questions qui précédent il est immédiat que lim σn = log (2). n→∞ f :] − 1, 1[→ R une application continue, dérivable en 0 et telle que f (0) = 0. 0 l'application de ] − 1, 1[ à valeurs dans R telle que f (x) = f (0)x + ε(x). On pose, pour tous n, k ∈ N, n > 0 : 7. Soit pn X 1 σn (p, f ) = f n+k k=0 et Sn,p = pn X k=0 1 . n+k Soit ε 355 n, k ∈ N, n > 0 Pour tous on a l'égalité : 1 1 1 1 0 = f f (0) + ε n+k n+k n+k n+k pn 1 1 X 1 pn + 1 |σn (p, f ) − f (0)Sn,p | 6 sup ε ε 6 n k=0 n+k n x∈[0, 1 ] n + k 0 n 0 lorsque n tend vers l'inni. la fonction x 7→ log(1 + x), on obtient (comme précédemment) 1 σn (p, f ) = log ((p + 1)n + 1) − log (n) = log 1 + p + n donc cette diérence converge vers Lorsque puis que f est lim σn (p, f ) = log (p + 1) n→∞ 3. 4. 5. 6. Sp = log (p + 1). 1 1 1 ln(cos x) = − x2 − x4 − x6 + o x6 . 2 12 45 1 3 2 5 17 7 tan x = x + x + x + x + o x7 . 3 15 315 1 55 7 1 sin(tan x) = x + x3 − x5 − x + o x7 . 6 40 1008 11 (ln(1 + x))2 = x2 − x3 + x4 + o x4 . 12 1 2 exp(sin x) = 1 + x + x + o x3 . 2 6 6 6 sin x = x + o x . Correction 1237 2. c'est à dire Correction 1239 1. arctan(x) − sin(x) = −1. x→0 tan(x) − arcsin(x) lim Correction 1240 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 1 1 1 ln cos x = − x2 − x4 − x6 + o x7 . 2 12 45 11 2 arctan(x) − x = 2 − x + o x3 . sin(x) − x 10 1 ln(tan(1/2 x + 1/4 π)) = x + x3 + o x4 . 6 √ π π 2 2 π 3 π 3 ln sin x = ln(1/2 2) + x − − x − + x− +o x− . 4 4 3 4 4 √ √ 1 1 3 3 x3 + x − x3 − x = 2/3 + o( 4 ). x x ln(1+x) 1 11 2 7 (1 + x) x = e x = e − 1/2 ex + ex − ex3 + o x3 . 24 16 √ q √ √ 2 x x2 + x4 + 1 − x 2 = 1/8 2 + o(x−5 ). x Correction 1248 ex − cos(x) − x = 1. x→0 x2 lim x3 arctan(x) − x4 = 0. x→0 cos(x2 ) − 1 lim que : d'où 356 Correction 1262 g est dénie en x sauf si sin(x) = 0 ou x = 0. Son domaine R − {kπ, k ∈ Z}. 1. La fonction de dénition est donc 2. On peut prolonger g en une fonction continue en 0 si et seulement si elle y admet une limite. Elle est dérivable en ce point si et seulement si elle y admet un développement limité à l'ordre 1. Toutefois, comme l'énoncé demande la position du graphe de 0, rapport à sa tangente en l'ordre 2 de g en sin x = x − par nous allons calculer directement le développement limité à 0. Le développement limité en Or g 0 à l'ordre x3 x5 + + x5 ε2 (x). 3! 5! 5 Donc x3 x5 + + x5 ε1 (x). 3 5 x5 13x7 1 sin3 x = x3 − + + x7 ε3 (x) et = 2 120 sin3 x de arctan x = x − 1 x2 9x4 (1 + + + x4 ε4 (x)). On en déduit que : x3 2 40 arctan x 1 1 x3 31x5 1 1 31x2 5 − = (x + + + x ε (x)) − = + + x2 ε5 (x). 5 3 2 3 2 (sin x) x x 6 120 x 6 120 1 Ainsi on peut prolonger g en une fonction continue en 0 en posant g(0) = . La fonction 6 obtenue est dérivable en 0 et sa dérivée est nulle. La tangente en 0 à son graphe est la 1 droite d'équation y = . Enn le graphe de g est au-dessus de cette droite au voisinage 6 de 0. Z ∞ −x √ e √ dx est convergente (en fait elle vaut π ). Correction 1280 1. x 0 Z ∞ 2. xx dx est divergente. 1 Z ∞√ x sin(x−1 ) 3. dx est divergente. ln(1 + x) 0 Z 2 √ 1 √ 4. dx = ln(2 + 3). x2 − 1 1 Z ∞ x5 5. dx = 1/12 π . 12 0 x +1 Z ∞ √ 6. e− x dx = 2. Z0 ∞ 1 7. dx = − ln th(1/2). 1 sinh(x) Correction 1291 Correction 1311 Réponses : π 2 1 − ln 2, π, (n−1) 2. 1. Oui. 2. Non. Le seul élément qui peut être l'élément neutre est 3. Non. 0 1 qui n'appartient pas à l'ensemble. n'a pas d'inverse. 4. Oui. Correction 1314 Le premier ensemble n'est pas un groupe car, par exemple, la matrice 1 2 0 0 2 ne peut avoir pour inverse que qui n'appartient pas à l'ensemble. 0 2 0 12 Notons G = {M ∈ M2 (Z) : det M = 1} et montrons que G est un sous-groupe de Gl(2, R). la matrice identité appartient à G. 357 A, B ∈G alors = 1, et donc AB ∈ G. AB ∈ M2 (Z) et det AB = det A ×det B= 1 × 1 a b d −b d −b 1 Si A = (a, b, c, d ∈ Z) alors = appartient à G et est det A c d −c a −c a l'inverse de A. a c Correction 1322 1. L'ensemble G des matrices avec a, b, c, d ∈ R tels que ad−bc 6= b d 0 et a2 −b2 −c2 − d2 6 1 n'est pas un sous-groupe de Gl2 (R) . En eetles deux matrices 1 1 1 0 2 1/2 et appartiennent à G et leur produit n'appartient pas 0 1/2 1 1/2 1/2 1/4 à G. a b ∗ 2. L'ensemble H des matrices avec a ∈ R et b ∈ R est un sous groupe de Gl2 (R). 0 a−1 si En eet, Gl (R) appartient à H . 2 a b c d ac ad + bc−1 0 0 - Soient M = et M = deux éléments de H alors M M = 0 a−1 0 c−1 0 (ac)−1 donc le produit de deux éléments de H appartient à H . −1 a b a −b −1 - Soit M = . Alors M = appartient à H . 0 a−1 0 a a c Soit KM l'ensemble des matrices avec a, b, c, d ∈ R tels que ad − bc 6= 0 et a 6 M . b d Nous allons montrer, en raisonnant par l'absurde, qu'il n'existe pas de valeur M ∈ R telle que KM forme un sous-groupe de Gl2 (R). Soit M ∈ R tel que KM forme un sous-groupe de Gl2 (R). Alors I2 appartient à KM donc 1 1 1 1 M > 1. Ainsi, les matrices A = et, pour tout n ∈ N, An = appartiennent n 1 0 1 1+n 0 à Kn donc le produit AAn = appartient à Kn . En conséquence, pour tout 0 1 n ∈ N, on a : 1 + n 6 M , ce qui est absurde. - I2 élément neutre de 3. Correction 1323 • Si H⊂K alors H ∪ K = K, qui est un sous-groupe de H. Même chose si K ⊂ H. • H ∪ K est un sous-groupe de G. Par l'absurde supposons que H 6⊂ K et K 6⊂ H . Alors il existe x ∈ H \ K et y ∈ K \ H . Comme x, y ∈ H ∪ K et que H ∪ K est un groupe alors x.y ∈ H ∪ K . Donc x.y ∈ H ou x.y ∈ K . Par exemple supposons x.y ∈ H alors comme x ∈ H , x−1 ∈ H et donc comme H est un groupe x−1 .x.y ∈ H et donc y ∈ H . Ce qui est en contradiction avec l'hypothèse y ∈ K \ H . En conclusion, parmi les sous-groupes H, K l'un est inclus dans l'autre. Réciproquement, supposons que Correction 1326 Soit Correction 1336 Notons G = ha, bi, tout élément g de G S'écrit g = aα1 bβ1 aα2 bβ2 . . . aαn bβn avec αi , βi ∈ Z. Si h ∈ hai ∩ hbi, alors en particulier h ∈ hai et h = aµ avec µ ∈ Z, donc h commute α α µ α +µ avec a i pour tout αi dans Z (en eet a i a = a i = aµ aαi . De même h ∈ hbi donc h s'écrit β α β ν β α également h = b (ν ∈ Z) et h commute avec b i . Donc hg = (ha 1 )b 1 . . . = (a 1 h)b 1 . . . = aα1 (hbβ1 ) . . . = aα1 (bβ1 h) . . . = · · · Finalement hg = aα1 bβ1 . . . aαn bβn h = gh. Ainsi h commute avec tout élément de G et appartient ainsi au centre de G. G l'ensemble des éléments d'ordre ni de H . Montrons que G est un H. G ⊂ H et 0 ∈ G. Si x ∈ G alors (−x) + (−x) + · · · + (−x) = −(x + x + · · · + x) = 0. sous-groupe de Donc −x ∈ G. 358 x, y ∈ G x + y ∈ G. Si alors (x + y) + · · · + (x + y) = (x + · · · + x) + (y + · · · + y) = 0 + 0 = 0. Nous venons de montrer que alors G G est un sous-groupe de H. De plus comme H Donc est commutatif l'est aussi ! 0 1 1 0 Correction 1337 1. La matrice est d'ordre 2. La matrice n'est pas d'ordre 1 0 0 2 n 1 0 1 0 1 0 ni puisque, pour tout n ∈ N : = 6= . 0 2 0 2n 0 1 2. Notons eG et eH les éléments neutres respectifs de G et de H . Soit g un élément de G d'ordre n. n n - Alors ϕ(g) = ϕ(g ) = ϕ(eG ) = eH . Donc ϕ(g) est d'ordre inférieur ou égal à n, ordre de g . - Supposons ϕ injectif et ϕ(g) d'ordre strictement inférieur à n, c'est à dire qu'il existe p < n tel que : ϕ(g)p = eH . Alors ϕ(g p ) = eH donc, puisque ϕ est injectif et ϕ(eG ) = eH , p on a aussi : g = eG , ce qui est impossible puisque l'ordre de g est n. G un groupe ni. Supposons qu'il existe dans G un élément k n'étant pas d'ordre ni. Comme G est un groupe, on peut considérer X = {g k ∈ N}. i j i j j−i Or, pour i 6= j : g 6= g . En eet, supposons i < j . Si g = g alors g = eG et g est 3. Raisonnons par l'absurde : Soit g d'ordre inférieur ou égal à inni. G j − i, donc ni, ce qui est impossible. X est donc un ensemble contient un ensemble inni donc est inni, ce qui est absurde, donc g ne peut être que d'ordre ni. Correction 1340 Rappelons d'abord que pour x un élément d'ordre n, alors xq = e =⇒ n|q. n 2 p 2 2 n est pair alors ord(x ) = n/2 : en eet (x ) 2 = x = e et pour p > 1 tel que (x ) = e 2p alors x = e et n|2p donc p > n2 . Donc n/2 est le plus petit des entiers q (non nul) tel que q x = e et par conséquent n/2 est l'ordre de x. 2 n n 2 2 p Si n est impair alors ord(x) = n. Tout d'abord (x ) = (x ) = e et pour p tel que (x ) = e Si n alors n|2p particulier 2 et n p > n. mais Correction 1341 2. sont premiers entre eux donc d'après le théorème de Gauss, n|p et en (xy)mn = xmn y mn = (xm )n (y n )m = e.e = e. Soit p tel que (xy)p = e, alors e = (xy)mp = xmp y mp = y mp , et donc mp est divisible par l'ordre de y , c'est-à-dire n. Comme m et n sont premiers entre eux alors d'après le théorème de Gauss n divise p. Un raisonnement semblable à partir de (xy)np = e conduit à : m divise p. Finalement m|p et n|p donc mn|p car m et n sont premiers entre eux. Voici un contre exemple dans le cas où m et n ne sont pas premiers entre eux : dans le groupe Z/12Z : 2̄ est d'ordre 6, 4̄ est d'ordre 3, mais 2̄ + 4̄ = 6̄ est d'ordre 2 6= 3 × 6. 1 n n A est d'ordre 4, B est d'ordre 3, (AB) = n'est jamais la matrice identité pout 0 1 n > 1. Correction 1342 1. Déjà (Q, +) est engendré par un seul élément pq (p p p et q premiers entre eux) alors tout élément de Q s'écrit n avec n ∈ Z. Il s'ensuit que (qui q 2q p appartient à Q) doit s'écrire n , mais alors 2n = 1 avec n ∈ Z ce qui est impossible. Conclusion q (Q, +) n'est pas monogène. Par l'absurde supposons que 359 Correction 1343 f vérie f (0) = 0. Soit f : (Z, +) −→ (Z, +) un morphisme de groupe. Comme tout morphisme a = f (1). Alors Notons f (2) = f (1 + 1) = f (1) + f (1) = a + a = 2.a. De même, pour n>0 : f (n) = f (1 + · · · + 1) = f (1) + · · · + f (1) = n.f (1) = n.a. Enn comme 0 = f (0) = f (1 + (−1)) = f (1) + f (−1) = a + f (−1), alors f (−1) = −a et pour tout n∈Z : f (n) = n.a. Donc tous les morphisme sont de la forme Un morphisme n 7→ n.a n 7→ n.a, avec est injectif si et seulement si a ∈ Z. a 6= 0, et surjectif si et seulement si n = ±1. Correction 1345 f : (R, +) −→ (C∗ , ×) x 7→ eix Vérions que f est un morphisme de groupe. Soit x, y ∈ R, alors f (x + y) = ei(x+y) = eix eiy = f (x) × f (y), et f (x−1 ) = ei(−x) = Donc f est un morphisme de groupe. Montrons que Ker f 1 = f (x)−1 . eix f n'est pas injective en prouvant que le noyau n'est pas réduit à = {x ∈ R tels que f (x) = 1} = x ∈ R tels que 0 : eix = 1 = {x = 0 + 2kπ, k ∈ Z} . Enn Im f est l'ensemble des complexes de module Correction 1354 Soit Correction 1386 Soit = y ∈ C∗ , y = eix 1, c'est-à-dire le cercle de centre 0 et de rayon 1. φ : C∗ −→ R∗ un morphisme entre les deux groupes multiplicatifs C∗ et R . Notons a = φ(i) ∈ R∗ . Alors φ(−1) = φ(i2 ) = φ(i)2 = a2 , de même 1 = φ(1) = φ((−1)2 ) = φ(−1)2 = a4 ; donc a4 = 1 et nécessairement a2 = 1. Le morphisme φ n'est pas injectif car φ(1) = φ(−1) = 1, a fortiori φ n'est pas un isomorphisme. ∗ x 6= e un élément de G, soit H = {e, x, x2 , . . . } le sous-groupe engendré par x. H est un sous-groupe de G donc Card H divise Card G = p qui un nombre premier. En conséquent Card H = 1 ou p mais H 6= {e} donc Card H = p et H = G. Nous venons de montrer que G est engendré par x donc G est cyclique, de plus le raisonnement est valide quelque soit x 6= e alors tout élément de G \ {e} est un générateur de G. 360 Correction 1387 0 est un sous-groupe de H donc Card H ∩ H divise Card H = p. 0 0 0 Or p est premier donc Card H ∩ H = 1 ou p. Mais H ∩ H 6= H donc Card H ∩ H 6= p 0 et donc H ∩ H = {e}. 1. H ∩ H0 E l'ensemble des éléments d'ordre p que l'on suppose non vide. Notons que pour x ∈ E le sous-groupe Hx engendré par x est d'ordre p et de plus tout z ∈ Hx \ {e} est d'ordre p car Hx est cyclique et p est premier. Donc Hx contient p − 1 élément d'ordre p. Si E ne contient qu'un seule élément x alors E = Hx \ {e} et donc E contienet p − 1 2. Soit éléments. Sinon, soit E x, y ∈ E avec x 6= y . se décompose en une union disjointe de Hx \ {e}. Correction 1389 G Donc G x2 = e et donc x−1 = x. Soit mainte= (xy)−1 et par suite xy = y −1 x−1 = yx éléments quelconques de G commute donc 1. Notons d'abord que pour x ∈ G. Alors xy ∈ G et (xy)2 = e donc xy x, y ∈ x et y sont nant car Hx ∩ Hy = {e}. Donc Card E est multiple de p − 1. Alors d'après la première question d'ordre 2. Le produit de deux est commutatif. 2. Notons E l'ensemble des éléments d'ordre E = {x ∈ G / x2 = e et 2. x 6= e} = {x ∈ G / x = x−1 et x 6= e}. Par l'absurde supposons que H est l'ensemble vide. Alors quelque soit x 6= e dans G x 6= x−1 . Donc nous pouvons décomposer G\{e} en deux ensembles disjoints F = {x1 , . . . , xn } 0 −1 et F = {x1 , . . . , xn −1 } qui sont de même cardinal n. Donc le cardinal de G est 2n + 1 (le +1 provient de l'élément neutre). Ce qui contredit l'hypothèse Correction 1412 2. G d'orde pair . |Sn | = n! donc |S3 | = 3! = 6. Montrons plus généralement qu'il n'existe pas d'élément d'ordre n! dans Sn (n > 3). Par l'absurde soit α un tel élément. Alors par hypothèse Sn est engendré par α et donc Sn est un groupe commutatif. Mais (1, 2)(2, 3) 6= (2, 3)(1, 2) ce qui est absurde. En conclusion il n'existe pas d'éléments d'ordre 6. Explicitons S3 : S3 = id; τ1 = (1, 2); τ2 = (2, 3); τ3 = (1, 3); σ1 = (1, 2, 3); σ2 = σ1−1 = (3, 2, 1) . 1. Remarquons 2 sont de la forme {id; τ } avec τ 2 = id. Les seuls éléments d'ordre 2 sont les transpositions et donc se sont les groupes {id; (1, 2)},{ id ; (1,3) }, {id; (2, 3)}. 2 2 −1 Les sous-groupes d'ordre trois sont de la forme {id, σ, σ } avec σ = σ . Et donc le seul sous-groupe d'ordre 3 est {id; (1, 2, 3); (3, 2, 1)}. Les sous-groupes de S3 ont un ordre qui divise |S3 | = 6. Donc un sous-groupe peutêtre d'ordre 1, 2, 3 ou 6. L'unique sous-groupe d'ordre 1 est {id}, et l'unique sous-groupe d'ordre 6 est S3 . Les sous-groupes d'ordre 2 et 3 ont étés donnés à la question précédente. Les sous-groupes d'ordre 3. Correction 1418 2. σ = (1, 3)(2, 7, 9, 5) = (2, 7, 9, 5)(1, 3) et σ k = (1, 3)k (2, 7, 9, 5)k . Les k k transpositions sont d'ordre 2 donc (1, 3) = id si k ≡ 0( mod 2) et (1, 3) = (1, 3) si k k ≡ 1( mod 2). Le cycle (2, 7, 9, 5) est d'ordre 4, et (2, 7, 9, 5) est respectivement égale à id, (2, 7, 9, 5), (2, 9)(7, 5), (5, 9, 7, 2) si k est respectivement congru à 0, 1, 2, 3 modulo 4. k Le calcul de σ donne donc id , (1, 3)(2, 7, 9, 5), (2, 9)(7, 5) ou (1, 3)(5, 9, 7, 2) selon que k est congru à 0, 1, 2 ou 3 modulo 4. L'écriture de ϕ = (10, 3, 4, 1)(8, 7)(4, 7)(5, 6)(2, 6)(2, 9) est une décomposition en produit de cycles mais ils ne sont pas à supports disjoints. Écrivons ϕ sous la forme : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 φ= 10 9 4 8 6 2 1 7 5 3 1. 361 ϕ = (1, 10, 3, 4, 8, 7)(2, 9, 5, 6) = (2, 9, 5, 6)(1, 10, 3, 4, 8, 7). Le calcul ϕ = (1, 10, 3, 4, 8, 7)k (2, 9, 5, 6)k est similaire au calcul précédent (selon k( mod 12) ) Ce qui se décompose k de Correction 1426 Sn+2 Sn+2 notons 1. τ SN {1, 2, . . . , N }. Dans application φ : Sn −→ est l'ensemble des permutations de l'ensemble la permutation (n + 1, n + 2). Nous dénissons une par les relations φ(σ) = σ si φ(σ) = σ ◦ τ ε(σ) = +1 ; sinon ; ε désigne la signature. Alors φ est un morphisme de groupe, de plus quelque soit σ ∈ Sn ε(φ(σ)) = +1 (si ε(σ) = +1 c'est clair, sinon ε(φ(σ)) = ε(σ) × ε(τ ) = (−1) × (−1) = +1). Donc φ(Sn ) est un sous-groupe de An+2 . Enn φ est injective : en eet soit σ tel que φ(σ) = id. Soit ε(σ) = +1 et alors φ(σ) = σ = id ; soit ε(σ) = −1 et alors φ(σ) = σ ◦ τ , pour j ∈ {1, 2, . . . , n} j = φ(σ)(j) = σ ◦ τ (j) = σ(j), et donc quelque soit j ∈ {1, 2, . . . , n} σ(j) = j et donc σ = id. On vient où alors de démontrer que la composée de deux permutations à supports disjoint est l'identité si et seulement si les permutations sont déjà l'identité ! φ : Sn −→ φ(Sn ) le morphisme induit par φ. Il est injectif et surjectif, donc isomorphe φ(Sn ) qui est un sous-groupe de An+2 . Notons encore 2. Sn est A5 est de cardinal 5!/2 = 60, 24. et comme 24 = Card S4 ne divise pas 60 alors A5 n'a pas de sous-groupe d'ordre 3. C'est un peu plus délicat car Card S5 = 5! = 120 divise Card A6 = 6!/2 = 360 l'argument ci-dessus n'est pas valide. Cependant s'il existe un isomorphisme entre un sous-groupe de σ ∈ A6 alors un cycle d'ordre 5 de S5 et est envoyé sur une permutation d'ordre Décomposons cycles 5. σ en A6 donc S5 σi produit de cycles à supports disjoints, σ = σ1 ◦ σ2 ◦ · · · . Comme les > 2) dans la sont à supports disjoints, il y a au plus trois cycles (de longueur décomposition (car dans A6 on peut permuter au plus 6 éléments). σ = σ1 n'est pas possible car alors σ1 serait un cycle d'ordre 5 et donc de −1 dans A6 . Si σ = σ1 ◦ σ2 alors les longueurs de σ1 et σ2 sont (4, 2) ou (2, 2), et l'ordre de leur composée σ1 ◦ σ2 est donc 4 ou 2 mais pas 5. Si σ = σ1 ◦ σ2 ◦ σ3 alors les σi sont des transpositions, et la signature de σ est alors −1 ce qui contredit σ ∈ A6 . Le cas signature Correction 1428 HK = {hk /h ∈ H, k ∈ K}. φ : H × K → HK φ(h, k) = hk . Montrons que φ est bijective : φ 0 0 0 0 est surjective par dénition de HK et si φ(h, k) = φ(h , k ) alors hk = h k et donc 0 0 −1 0 −1 0 −1 h h = k k or H ∩ K = {eG } et donc h h = eG et donc h = h , de même k = k 0 et donc φ est injective. Comme φ est bijective Card H × K = Card HK et donc Card HK = Card H.Card K . 1. Soit dénie par H et K distincts et d'ordre p. Montrons d'abord H ∩ K = {eG }. En eet H ∩ K est un sous-groupe de H et donc le cardinal de H ∩ K divise Card H = p avec p premier. Or comme H 6= K alors H ∩ K 6= H et donc Card H ∩ K = 1, c'est ce que nous voulions démontrer. 2 Maintenant d'après la première question HK est un sous-groupe de cardinal p dans le 2 groupe G de cardinal pq < p . Donc il ne peut exister deux sous-groupe d'ordre p. Supposons maintenant que H soit un sous-groupe d'ordre p, c'est donc l'unique sousgroupe d'ordre p d'après ce que nous venons de démontrer. Pour g ∈ G le sous-groupe 2. Supposons qu'il existe deux sous-groupes que 362 gHg −1 est du même ordre que H (car pour g xé le morphisme θg de G dans G, θg (h) = ghg −1 est un automorphisme et en particulier un biction donc Card θg (H) = Card H ). −1 Par conséquent gHg = H et donc H est un sous-groupe distingué. Correction 1435 Card G G Soit ∈ {1, 2, 4, 8}. sous-groupe de De plus si le sous-groupe engendré par n̄ G Z/8Z, alors Card contient la classe qui est n̄ car alors Z/8Z G d'un nombre n et 8 Z/8Z = 8. Donc impair, alors G contient divise Card sont premiers entre eux, donc G = Z/8Z. Étude des cas. Si Card G=8 alors G = Z/8Z. Si Card G =4 alors G ne peut contenir que des 4 classes d'entiers pairs d'après la remarque précédente, mais comme il y a exactement classes G = {0̄, 2̄, 4̄, 6̄}. Si Card G = 2 alors G = {0̄, x} et x est un élément d'ordre 2, le seul élément d'ordre 2 de Z/8Z est 4̄. Donc G = {0̄, 4̄}. Enn si Card G = 1 alors G = {0̄}. d'entiers pairs alors Correction 1438 La relation d'équivalence associée au quotient R∗ /R∗+ est : x ∼ y ⇔ xy −1 > 0. x > 0 alors x ∼ +1 car x(1)−1 > 0 (en fait x est équivalent à n'importe quel réel strictement −1 positif ) ; si x < 0 alors x ∼ −1 car x(−1) > 0, enn −1 et +1 ne sont pas équivalents. Il y a ∗ ∗ donc deux classes d'équivalence : R /R+ = {+1, −1}. ∗ ∗ L'application φ : R /R+ −→ Z/2Z dénie par φ(+1) = 0̃ et φ(−1) = 1̃ est un isomorphisme Si entre les deux groupes. Correction 1442 x ∈ G et y ∈ D(G), xyx−1 ∈ D(G). Comy un générateur de D(G). Si y = ghg −1 h−1 avec g, h ∈ G. 1. Il faut montrer que pour mençons par montrer ceci pour Nous remarquons que : xyx−1 = xghx−1 (gh)−1 qui est un produit d'éléments de Soit maintenant y D(G). ghg −1 h−1 hgx(hg)−1 x−1 xyx−1 est un élément de D(G). de D(G), alors il s'écrit comme produit Donc un élément quelconque de générateurs : y = y1 y2 . . . yn , avec yi = gi hi gi−1 h−1 i . xyx−1 = (xy1 x−1 )(xy2 x−1 ) . . . (xyn x−1 ). Chaque xyi x−1 xyx−1 . Donc D(G) est un sous-groupe distingué de G. Écrivons donc 2. Soit α, β −1 −1 aba b αβα−1 β −1 = ε, −1 Et que = αβα−1 β −1 . αβ = βα. Et ceci quelque soit α H est un sous-groupe distingué. autrement dit est commutatif. Généralisation : si • D(G). ∈ G/D(G), alors il existe a, b ∈ G tels que a = α et b = β . Nous savons ∈ D(G) et donc aba−1 b−1 = ε où ε est l'élément neutre de G/D(G). Mais aba−1 b−1 = aba−1 b−1 = aba−1 b Donc appartient à et β, donc G/D(G) D(G) ⊂ H alors G/D(G) est un sous-groupe de G/H donc G/H est commutatif car G/D(G) l'est. • Si G/H est commutatif alors pour g, h ∈ G la classe de ghg −1 h−1 dans G/H vérie : Si ghg −1 h−1 = ghg −1 h−1 = gg −1 hh−1 = ε. Mais les éléments dont la classe dans G/H est l'élément neutre sont exactement les −1 −1 éléments de H . Donc ghg h appartient à H . Ainsi tous les générateurs de D(G) sont dans H et donc D(G) ⊂ H . 363 Correction 1446 Notons C8 = I 1. Un calcul donne 8. est d'ordre C = AB = √1 2 1 1 . −1 1 1 6 k 6 7, C k 6= I . Donc le groupe H engendré par C 2 2 2 si A = I et B = I on a (AB) 6= I car AB 6= BA. et pour Attention ! même −1 −1 2. Pour montrer que H est distingué il sut de montrer que ACA et BCB sont dans −1 −1 −1 H . Mais ACA = ACA = AABA = BA = (AB) ∈ H . De même BCB = (AB)−1 . Donc H est distingué dans M Un élément de G H. s'écrit M = Aa1 B b1 Aa2 . . . Aan B bn ai , bi ∈ Z. 2 mais 3 2 3 G/H tout terme AB ou BA vaut I Donc G/H = {I, A, A , A , . . . , B, B , B , . . . } 2 2 comme A = B = I et AB ∈ H alors G/H s'écrit simplement : G/H = I, A . Mais dans Enn, par la formule Correction 1447 |G| = |H| × |G/H| nous obtenons |G| = 8 × 2 = 16. f ((x, y) + (x0 , y 0 )) = f (x + x0 , y + y 0 ) = 3(x + x0 ) + 6(y + y 0 ) = 3x + 6y + 3x + 6y = f (x, y) + f (x0 , y 0 ). (b) 1. 0 (a) 0 Ker f = {(x, y); f (x, y) = 0} = {(x, y); 3x + 6y = 0} = {(x, y); x = −2y} = {(−2k, k); k ∈ Z}. Si Ker f = pZ × qZ alors f (p, 0) = 0 donc 3p = 0 soit p = 0. De même f (0, q) = 0 implique q = 0 et alors Ker f = {(0, 0)}, ceci contredit le fait que f (−2, 1) = 0. f : Z2 −→ 3Z dénit par passage au quotient 2 par le noyau un morphisme injectif f¯ : Z / Ker f −→ 3Z (c'est le théorème de factorisation). De plus comme f est surjectif alors f¯ l'est aussi. Ainsi f¯ est un 2 2 isomorphisme entre Z / Ker f = Z /(−2, 1)Z et 3Z. (c) On a f (Z2 ) = 3Z, le morphisme g : Z2 −→ Z/2Z × Z/2Z par g(x, y) = (x̄, ȳ) où n̄ désigne Z/2Z. Le noyau de g est 2Z × 2Z = h(2, 0); (0, 2)i = G. Le passage noyau dénit l'isomorphisme ḡ cherché. 2. Dénissons Correction 1554 x= −k k+1 la classe de n dans au quotient par le < uk (x), a >= k < x, a >< a, a > + < x, a >= (k + 1) < x, a > donc < uk (x), a > a + uk (x). On en déduit que uk est inversible, et que u−1 k = u −k . 1. k+1 2. L'adjoint d'un endomorphisme u est l'unique endomorphisme v qui satisfait : ∀(x, y) ∈ E 2 , < u(x), y >=< x, u(y) >. Or < uk (x), y >= k < x, a >< y, a > + < x, y >=< x, uk (y) >. Donc uk est égal à son adjoint. uk est orthogonal, on doit avoir kuk (a)k = kak = 1, soit |k + 1| = 1. Ainsi k = 0 ou k = −2. −1 t Pour k = 0, uk = id est bien orthogonal. Pour k = −2, u−2 = u −2 = u−2 = u−2 . Donc −2+1 u−2 est bien orthogonal. Il s'agit de la symétrie orthogonale par rapport à l'hyperplan {a}⊥ 3. Si k = 0, 1 est la seule valeur propre et E1 = E ⊥ Si k 6= 1, ∀x ∈ {a} , uk (x) = x donc 1 est valeur propre de multiplicité au moins n − 1. De plus uk (a) = (k + 1)a donc (k + 1) est valeur propre. Finalement, 1 est valeur propre ⊥ de multiplicité exactement n − 1, avec pour espace propre {a} , et k + 1 est valeur propre simple avec espace propre Ra. 4. Si 364 Correction 1579 Soit u un endomorphisme d'un espace vectoriel le polynôme caractéristiaque de Preuve si χu u est scindé à racines simples : λ1 B dans laquelle M atB (u) = ∀i ∈ {1, . . . , n} Et comme Correction 1611 on a E de dimension nie, alors est aussi un polynôme annulateur de .. . λn χu (λi ) = 0, u est . u. alors diagonalisable et il existe donc une base Alors χu (λ1 ) M atB (χu (u)) = on en déduit que .. . . χu (λn ) χu (u) = 0. (v, w) ∈ Com, (λ, µ) ∈ R2 . u(λv + µw) = λuv + µuw = λvu + µwu = (λv + µw)u. Donc Com est un sous espace vectoriel de L(E, E). 2. Soit 1. Soit x ∈ Eλ . u(v(x)) = uv(x) = vu(x) = v(λx) = λv(x) donc v(x) ∈ Eλ . 3. Chaque valeur propre est de multiplicité 1 donc chaque espace propre est de dimension 1. Ainsi, si x ∈ Eλ \ {0}, Eλ = Rx. v. Comme v(x) ∈ Eλ , ∃α ∈ R, v(x) = αx. Donc x est un vecteur propre de (e1 , ..., en ) une base de vecteurs propres de u. C'est aussi une base de vecteurs propres Com. Tout élément de Com est donc représenté par une matrice diagonale dans (e1 , ..., en ). Réciproquement, tout endomorphisme représenté dans cette base par une matrice diagonale commute avec u. Donc α1 .. Com = {v ∈ L(E, E), ∃(α1 , ..., αn ) ∈ Rn , Mv/(e1 ,...,en ) = } . αn 4. Soit pour tout élément de On en déduit que 5. 6. Com est de dimension n. u ui = u(u · · · u) = (u · · · u)u = ui u. Donc ∀i ∈ {0, ..., n−1}, ui ∈ Com. Ainsi Vect(id, u, ..., un−1 ) ⊂ Com. P P P i i i i Soit xk ∈ Eλk \ {0}. u (x) = λk x. Donc ( α u )x = α u (x) = ( αi λik )x = 0. Donc i i P ∀k ∈ {1, ..., n}, αi λik = 0. (∗) est non nul. Il s'agit donc d'un système de Cramer : il n'a α0 = ... = αn−1 = 0. La famille (id, u, ..., un−1 ) est donc libre. 7. Le déterminent du système qu'une solution, 8. On a dim Vect(id, u, ..., un−1 ) = n = dim Com et Vect(id, u, ..., un−1 ) ⊂ Com donc Vect(id, u, ..., un− Com Correction 1635 χA = (−1 − X)(2 − X)2 . Donc A est diagonalisable ssi dim ker(A − 2I) = 2. rg(A − 2I) = 2, donc dim ker(A − 2I) = 1 donc A n'est pas diagonalisable. est scindé sur R donc A est triangularisable sur R. x n 4x+2y+4z=0 1 x+z=0 y −x+4y−z=0 ⇔ 0 ∈ ker(A + I) ⇔ donc ker(A + I) = R y=0 z −1 Or Cependant, χA −2x−y−2z=0 De même, x y ∈ ker(A z x+2y+4z=0 −x+y−z=0 −2x−y−5z=0 2 1 ker(A + I) = R −1 2 2 1 On sait que ker((A − 2I) ) est de dimension 2, et que ∈ ker(A − 2I) ⊂ ker((A − 2I)2 ). −1 2 2 1 On cherche donc un deuxième vecteur dans ker((A − 2I) ), linéairement indépendant de . −9 0 −18 2 2 −1 0 0 0 3 1 1 (A − 2I)2 = 0 0 0 donc convient. De plus : A 1 = −1 = −1 +2 1 . 0 0 0 9 0 18 −1 0 0 1 2 0 −1 0 1 1 , on obtient P Donc en posant P = AP = 0 2 1 . −1 −1 0 − 2I) ⇔ n ⇔ x=2y z=−y donc 0 0 2 365 Correction 1636 P = X 3 − X = (X − 1)(X + 1)X est un polynôme annulateur de A. Il s'agit d'un poynôme scindé à racine simples donc A est diagonalisable. Les valeurs propres de A sont des racines de P donc Sp(A) ⊂ {0, 1, −1}. On a rg A = 2 donc 0 est valeur propre de multiplicité 2. La résolution de système (A + I)X = 0 montre que 1 1 ker(A + I) = R −1 , donc −1 est valeur propre de multiplicité 1 donc 1 est nécessairement On a A3 = A , donc −1 valeur propre de multiplicité 1 : on en déduit que Correction 1641 2. A est triangulaire inférieure donc ses valeurs sont ses coecients diagonaux : 1, 2 et 3. A a trois valeurs propres distinctes donc A est diagonalisable. 3 −2 1 χB = −(X − 1)(X + 1)2 . B + I = 3 −2 1, donc rg(B + I) = 2, dim(ker B + I) = −1 2 1 1 < 2 donc B n'est pas diagonalisable. −2 2 1 χB (B) = 0 donc B(B 2 + B − I) = I , soit B −1 = B 2 + B − I = −1 1 1. 3 −2 0 1. Correction 1642 2. 3. χA = X 2 (X − 1)(X + 1). t A = A donc A est diagonalisable dans une base orthonormée. 1 1 1 −1 0 0 0 , P −1 AP = 0 2 0. Par exemple : P = 1 −1 1 0 −1 0 0 2 √ √ √ 1/√3 1/ √2 1/√6 −1 0 0 Q = 1/√3 −1/ 2 1/ √6 , Q−1 AQ = 0 2 0 et t Q = Q−1 0 0 2 1/ 3 0 −2/ 6 Correction 1672 1. tra = trA = −1, det a = det A = −6 Pa (X) = X 2 − trX + det a = X 2 + X − 6 = (X − 2)(X + 3). Donc le spectre est cours, a {2, −3}, il est de taille 2 comme l'espace est de dimension 2. D'après le est diagonalisable et les espaces propres de dimension 1. L'espace propre associé à la valeur propre 2 est l'ensemble des f~1 = (2, 1) tels que 7x − 10y = 2x ou x = 2y. On peut prendre pour base de cet espace propre. L'espace propre associé à la valeur propre f~2 = (1, 1) −3 7x − 10y = −3x ou x = y. On peut prendre pour ~ ~ espace propre. Alors si f = (f1 , f2 ) on a 2 1 1 −1 2 0 f e −1 f , P = [idE ]e = , D = [a]f = . P = [idE ]f = −1 2 0 −3 1 1 l'ensemble des de cet (x, y) (x, y) base 250 0 2.250 − (−3)50 −2.250 + 2.(−3)50 50 50 e 50 −1 D = = , A = [a ]e = P D P = 0 (−3)50 250 − (−3)50 −250 + 2.(−3)50 0 0 −1 2 1 1 2n f 2n e −1 . Donc limn∞ 2n [a ]f = L = , et limn∞ 32n [a ]e = P LP = 3 0 1 −1 2 P Correction 1673 Si X = (xij )16i,j6n ∈ F, il est clair que X = 16i,j6n xij Fij . C'est donc P une famille génératrice. Elle est indépendante, car si 16i,j6n xij Fij est la matrice nulle, cela 2 implique que xij = 0 pour tous i et j. C'est donc une base de F . Elle est de taille n , donc F 2 est de dimension n . Ensuite, si D = diag(d1 , . . . , dn ) et si X = (xij )16i,j6n alors le coecient (i, j) de la matrice Φ(X) = αXD + βDX est (αdj + βdi )xij . Donc Φ(Fij ) = (αdj + βdi )Fij , 50 [a50 ]ff tels que est 366 Fij Φ pour la valeur propre αdj + βdi . L'espace Φ. D'après le cours, cela entraîne que Φ est diagonalisable. Si on le représente dans la base de vecteurs propres, le déterminant de Φ est Qn Qn donc le produit des éléments diagonaux, c'est à dire det Φ = i=1 j=1 (αdj + βdi ). Plus Qn Qn généralement det(Φ − λidF ) = (αd + βd − λ). j i i=1 j=1 ce qui est dire que F Correction 1674 Si est un vecteur propre de admet donc une base de vecteurs propres de n > sin 2θ sin 3θ 2 et D2 = 4 cos θ − 1 = . sin θ sin θ 2, développons Dn par rapport à la dernière ligne, en recommencant encore une fois Notons Dn = det B. Alors D1 = 2 cos θ = n − 1 obtenus. On obtient Dn = 2 cos θDn−1 − Dn−2 . Faisons sin(k+1)θ l'hypothèse de récurrence que Dk = pour k < n. On a vu que c'est vrai pour k = 1 sin θ 2 cos θ sin nθ et 2. Alors par des identités trigonométriques classiques Dn = − sin(n−1)θ = sin(n+1)θ , sin θ sin θ sin θ et la récurrence est étendue. Puisque sin x = 0 ⇔ il existe un entier relatif k tel que x = kπ kπ alors Dn = 0 si et seulement si il existe k = 1, 2, . . . , n tel que θ = les autres valeurs de n+1 k étant exclues car 0 < θ < π. Par dénition de PA on a PA (−2 cos θ) = Dn = sin(n+1)θ qui sin θ kπ s'annule pour les n nombres distincts −2 cos , k = 1, 2, . . . , n qui sont nécessairement toutes n+1 kπ kπ les valeurs propres de A. Les valeurs propres de 2In +A sont donc 2−2 cos = 4 sin2 2n+2 > 0. n+1 Le spectre de 2In − A est le même. PN PN PN i Correction 1702 1. u i=1 αi xi = i=1 αi u(u (x0 )) = i=1 αi xi+1 . Donc ∀x ∈ F, u(x) ∈ F. Pk 2. Si à un rang k , xk+1 est une combinaison linéaire des xi pour i 6 k : xk+1 = i=0 ai xi . On Pk en déduit que xk+2 = i=0 ai xi+1 , et donc que xk+2 ∈ V ect(x1 , . . . , xk+1 ) ⊂ V ect(x0 , . . . , xk ), et par récurrence, on obtient nalement que ∀p > k, xp ∈ V ect(x0 , . . . , xk ). On en déduit que le rang de la famille {x0 , . . . , xm }, est strictement croissant avec m puis éventuellement constant à partir d'un certain rang. Comme E est de dimension nie n, on en déduit que ce rang est constant à partir d'un rang k 6 n : la famille (x0 , . . . , xk ) est alors libre, et xk+1 est une combinaison linéaire de (x0 , . . . , xk ). Pk P k+1 3. xk+1 − (x0 ) − ki=0 ai ui (x0 ) = 0 donc P0 (u)(x0 ) = 0. i=0 ai xi = u PN PN i i 4. Si x ∈ F alors x = i=0 αi u (x0 ). En posant P = i=0 αi X , on a x = P (u)(x0 ). avec un des déterminants d'ordre P = QPP 0 + R la division euclidienne de P par P0 , alors deg(R) < deg(P0 ) = k + 1. k i Notons R = i=0 ri X . On a x = P (u)(x0 ) = Q(u)P0 (u)(x0 ) + R(u)(x0 ) = R(u)(x0 ) 5. Soit 6. La famille (x0 , . . . , xk ) 7. La matrice de u |F est donc libre et génératrice dans F : c'est une base. dans cette base est la matrice compagnon associée au polynôme P0 , et χu|F = P0 . 8. On choisit un vecteur y ∈ E \ F, et on recommence le même travail avec ce vecteur, et on continue ainsi jusqu'à avoir obtenu une base de tout l'espace. La matrice de u dans la base nale est alors du type demandé. Correction 1710 Soit A= 1 1 0 0 1 1 1 0 1 . χA = (2 − X)(ω − X)(ω̄ − X) sur donc A est diagonalisable C. 1 ker(A − 2I) = C 1 1 x n (1−ω)x+y=0 1 y=(ω−1)x y=ω2 x y (1−ω)y+z=0 ⇔ ω2 ∈ ker(A − ωI) ⇔ ⇔ donc ker(A − ωI) = C 2 z=(ω−1) x z=ω 4 x z ω4 (1−ω)z+x=0 1 On en déduit que ker(A − ω̄I) = C ω̄ 2 ω̄ 4 1 1 1 1 0 0 −1 2 2 1 ω ω̄ 0 ω 0 Ainsi en posant P = on obtient P AP = 4 4 1 ω ω̄ 0 0 ω̄ 367 On en déduit que les solutions sont les suites de la forme n xn = a+b ωn ω̄ n +c yn = a+b ω n+2 +c ω̄ n+2 où zn = a+b ω n+4 +c ω̄ n+4 a, b, c sont n a+b+c xn yn zn = P 1 0 0 0 ωn 0 0 0 ω̄ n a b c soit : trois complexes. =2 a+bω 2 +cω̄ 2 =1 on obtient la solution particulière cherchée : c'est la 4 4 a+bω +cω̄ =1 4/3, b = c = 1/3. En résolvant le système a= x = 4/3 + 2/3 cos(nπ/3) n yn = 4/3 + 2/3 cos((n + 2)π/3) zn = 4/3 + 2/3 cos((n + 4)π/3) solution associée à Correction 1712 A t A = (a2 + b2 + c2 + d2 )id. Ainsi det A ∗ det t A = (det A)2 = (a2 + b + c + d ) et donc det A = ±(a2 + b2 + c2 + d2 )2 . P Dans l'expression det A = σ∈S4 ε(σ)α1σ(1) ...α4σ(4) où les coecients de A sont notés 4 αij , le seul terme en a est obtenu pour σ = id, soit ε(σ) = +1. On en déduit que det A = (a2 + b2 + c2 + d2 )2 . Pour obtenir le polynôme caractéristique de A, on remplace a 2 2 2 2 2 par a − X dans A, et on calcule le déterminant. On a donc χA = ((a − X) + b + c + d ) 2 2. 3. 2 1. 2 4 ∀λ ∈ R, χA (λ) > 0 car (b, c, d) 6= (0, 0, 0). 4. √ √ √ A(i 3, 1, 1, 1) = (1 − i 3(i 3, 1, 1, 1)) A R. Donc n'est ni diagonalisable ni triangularisable sur n'a pas de valeur propre réelle, donc A √ √ √ A(−1, i 3, −1,√1) = (1 − i 3(−1, i 3, −1, 1)). Pour la seconde valeur propre, qui est le conjugué de 1−i 3, on utilise les vecteurs conju√ √ i 3 −1 2ω̄ 0 0 0 √ −i 3 −1 √ 1 i 3 1 −i 3 on a P −1 AP = 0 2ω̄ 0 0 = gués. Ainsi, en posant P = 1 0 0 2ω 0 −1 1 −1 0 0 0 2ω 1 1 1 1 D. et ∀n ∈ N, Xn+1 ∈ N, Xn √ = An X0 . Or √ n , d'oùn ∀n n= nAX n 2 ω̄ i 3 −2 ω̄√n −2n ω n i 3 −2n ω√ n n n n n n n n 2 ω̄ 2 ω̄ i 3 2 ω −2 ω i 3 . An X0 = P Dn P −1 X0 . On en déduit que Xn = n n n n 2n ω̄ n −2 ω̄ 2 ω −2n ω n 2n ω̄ n 2n ω̄ n 2n ω n 2n ω n √ √ −1 Posons Y0 = P X0 . En résolvant le système P X0 = Y0 , on obtient Y0 = (1/2i 3, 0, −1/2i 3, 0), 5. Soit Xn = (un , vn , wn , hn ). On a et nalement : √ cos nπ 2n (ω̄ n + ω n )i 3 3 nπ √ 2n (ω̄ n − ω n ) 3 = 2n − sin nπ Xn = 1/2i 3 n n n 2 (ω̄ − ω ) − sin 3 − sin nπ 2n (ω̄ n − ω n ) 3 Correction 1900 I l'espace vectoriel des fonctions polynomiales. Supposons P de dimension nie n. k Notons fk la fonction x 7→ x . Alors la famille {f0 , · · · , fn } qui compte n + 1 éléments 1. Soit P a0 , · · · , an des scalaires non tous nuls tels que, pour tout x ∈ R a0 + a1 x + · · · an xn = 0. Il en résulte que le polynôme non nul à coecients réels a0 + a1 X + · · · an X n a une innité de racines, ce qui est absurde. est liée, donc il existe on ait M = sup(X̄). On doit vérier que, i) pour tout x ∈ X, x 6 M et ii) pour tout ε > 0 il existe x ∈ X tel que M − ε 6 x. Comme X ⊂ X̄ et, pour tout x ∈ X̄, x 6 M la 2. Posons 368 propriété Comme i) est vériée par M. Soit maintenant ε > 0. Il existe x ∈ X̄ x ∈ X̄, ii). Remarque : il existe aussi y∈X tel que |x − y| < ε . 2 Donc tel que M −ε<y et M− M ε < x. 2 satisfait à sup(X) ∈ X̄ . En eet, pour tout n ∈ N, choisissons 1 un élément xn ∈ X tel que xn > sup(x) − . Alors la suite (xn )n∈N constituée d'éléments n de X converge dans R vers sup(X) qui appartient donc à X̄. On peut bien sûr en déduire la propriété ii) de M . on note également que II L est un sous espace vectoriel de l'espace vectoriel des fonctions de [0, 1] à R. Soit f ∈ C1 et x, y ∈ [0, 1], avec x < y . Par le théoréme des accroissements 0 0 nis, il existe cx ∈]x, y[ tel que f (y)−f (x) = f (cx )(y −x). Or f est continue, donc bornée 0 sur [0, 1]. Soit M = sup |f (t)|. On a l'inégalité |f (y) − f (x)| 6 M |y − x| qui montre que 1. Il est clair valeurs dans t∈[0,1] f ∈ L. 2. Il en résulte que L contient P donc est de dimension innie. N1 (f ) = 0 et N2 (g) = 0, alors f = g = 0, les autres propriétés étant claires. Or si N1 (f ) = 0, alors f est constante et f (0) = 0, donc f = 0. Il en va de même pour N2 . |fn (x) − fn (0)| Pour tout n ∈ N, kfn k∞ = 1. Posons Xn = { , x 6= 0}. Comme fn (0) = |x| |fn (x) − fn (0)| 0, on voit que N1 (fn ) = sup(Xn ). Or |fn0 (0)| = lim , appartient à x→0 |x| X̄n donc, en appliquant I 2) on constate que |fn0 (0)| 6 sup(X̄n ) = sup(Xn ). Enn fn0 (0) = 2πn donc N2 (fn ) > 2πn. Il n'exite donc pas K > 0 tel que, pour tout n ∈ N, N2 (fn ) < Kkfn k∞ soit N2 et k k∞ ne sont pas équivalentes. (a) Il sut de vérier que si (b) Remarques : a) on peut obtenir ce résultat (et le préciser) en remarquant que la sin(2πnx) dénie sur ]0, 1] se prolonge en une fonction continue x en 0 en posant fn (0) = 2πn. Puis noter (en fait c'est un cas particulier de I 2)) que sup |fn | = sup |fn | et montrer (par une étude classique de fonction) que cette fonction fn : x 7→ ]0,1] [0,1] dernière quantité est 2πn. b) Ce qui fait l'intérêt pour ce problème des fonctions (fn )n∈N , c'est qu'elles sont 1 mais que leur pente en l'origine peut-être rendue arbitrairement grande (kn )n∈N dénie par 1 kn (x) = nx si x 6 et 1 sinon, pour laquelle un calcul direct donne N1 (kn ) = n et n kkn k∞ = 1. bornées par avec n. On peut donc obtenir le même résultat avec la suite f ∈ L, N1 (f ) > N2 (f ), on déduit de ce qui précéde que N1 n n'est pas équivalente ni à k k∞ . Posons gn (x) = x , pour n > 1. Pour tout n > 1, N2 (gn ) = 1. De plus gn0 (1) = n, donc, par un raisonnement identique à celui qui précéde, N1 (gn ) > n ce qui montre que N1 n'est pas équivalente à N2 . (c) Comme, pour tout Remarque : ce qui fait l'intérêt pour ce problème des fonctions (gn )n∈N , c'est qu'elles sont bornées par 1 mais que leur pente en 1 peut-être rendue arbitrairement grande 369 avec n. On peut donc obtenir le même résultat avec la suite ln (x) = 0 si 1 x61− n et nx − (n − 1) gn (x) = x si x 6 et 1 n dénie par sinon. 1 et n 0 ∗ N2 (gn ) = 1. Il n'existe donc pas de constante K ∈ R+ telle que, pour tout n ∈ N, kgn k∞ > K 0 N2 (gn ) donc N2 n'est pas équivalente à k k∞ . Enn N2 (gn ) = N1 (gn ), ce qui établit le même résultat pour N1 . (d) On pose 1 n (ln )n∈N sinon. Il est clair que gn ∈ L, kgn k∞ = f ∈ L, que λ(f ) > N1 (f ). Soit x ∈]0, 1]. De l'identité f (x) − f (0) f (x) − f (0) on déduit que |f (x)| 6 |f (0)| + | | (car f (x) = f (0) + x x x |x| 6 1) soit |f (x)k 6 N1 (f ). L'application x 7→ f (x) étant continue sur [0, 1] (ou en appliquant I 2)) on en déduit que, pour tout x ∈ [0, 1] on a également |f (x)k 6 N1 (f ). En d'autre termes kf |∞ 6 N1 (f ) et λ(f ) 6 2N1 (f ). Les normes λ et N1 sont donc (e) Il est clair que pour tout équivalentes. f ∈ C1 : ν1 (f ) = |f (0)| + kf 0 k∞ 3. On pose, pour tout ν1 (f ) = 0, (a) On constate aisément que si alors et f ν(f ) = kf k∞ + kf 0 k∞ . est constante et, comme de plus f (0) = 0, elle est nulle. Les autre propriétés sont immédiates, donc 1 normes sur C . ν et ν1 sont des |f (x) − f (y)| ; (x, y) ∈ [0, 1]2 , x 6= y}. Pour montrer que |x − y| ν1 (f ) = N1 (f ), il sut de vérier que sup(X) = kf 0 k∞ . Soient x, y ∈ [0, 1], x 6= y. Par le théorème des accroissements nis, il existe c compris entre x et y tel que |f (x) − f (y)| = f 0 (c) 6 kf 0 k∞ , donc sup(X) 6 kf 0 k∞ . Comme f 0 est continue, il |x − y| f (x) − f (x0 ) 0 0 0 existe x0 ∈ [0, 1] tel que f (x0 ) = kf k∞ . Alors f (x0 ) = lim appartient x→x0 x − x0 0 à X̄, donc, en appliquant I 2), kf k∞ 6 sup(X̄) = sup(X). (b) Soit f ∈ C1 , Remarque : notons X ={ on peut formuler ce raisonnement de la manière suivante : soit 0 {f (x); x ∈ [0, 1]}. X ⊂ Y. On a sup(X) 6 sup(Y ) 6 sup(X̄), Par le théorème des accroissements nis, par dénition de la dérivée, Y ⊂ X̄. Donc Y = ensuite, puis on applique I 2). (c) Les normes ν et ν1 sont équivalentes. En eet, il est clair que ν1 (f ) 6 ν(f ) pour tout f ∈ C1 . Soit t0 ∈ [0, 1] tel que kf k∞ = |f (t0 )|. Si t0 = 0 alors ν1 (f ) 6 ν(f ). Sinon, par 0 le théorème des accroissements nis, il existe c ∈]0, t0 [ tel que f (t0 ) = f (0) + f (c)t0 ce dont on déduit que 4. (a) Soit x ∈ [0, 1]. kf k∞ 6 ν1 (f ), puis que ν(f ) 6 2ν1 (f ). (fn (x))n∈N étant de Cauchy, elle est converf (x) = lim fn (x). Soit ε > 0. La suite (fn ) étant de Cauchy, il existe La suite de nombres réel gente. On pose n→∞ N tel que, si m, n > N alors kfn − fm k∞ 6 ε. Soient x ∈ [0, 1] et m, n > N. On a |fn (x) − fm (x)| 6 ε et, ceci étant vrai pour tout m ∈ N, on en déduit, par passage à la limite suivant m, que |fn (x) − f (x)| 6 ε, soit kfn − f k∞ 6 ε. Ainsi f est la limite, pour la convergence uniforme, d'une suite de fonctions continues donc est continue. est de Cauchy pour k k∞ , 0 donc (uniformément) convergente par la question qui précéde. De même (fn )n∈N est (b) Par dénition de de Cauchy pour en résulte que converge vers ν, une suite k k∞ , (fn )n∈N de Cauchy pour ν g . Il (fn )n∈N donc converge uniformèment vers une fonction continue f est dérivable et a pour dérivée la fonction continue g . Enn f pour ν donc (C1 , ν) est complet. 370 (gn )n∈N une suite de Cauchy dans (C1 , ν1 ). Comme ν1 est équivalente 1 à ν, elle est de Cauchy pour ν donc convergente. Il existe donc h ∈ C telle que lim ν(h − gn ) = 0. Mais puisque ν1 est équivalente à ν, on a aussi lim ν1 (h − gn ) = 0 Soit maintenant n→∞ donc n→∞ (C1 , ν1 ) est complet. (fn )n∈N une suite de Cauchy dans (L, λ). Comme λ(fn ) > kfn k∞ , la suite (fn )n∈N 0 0 est également de Cauchy dans (C , k k∞ ). Comme (C , k k∞ ) est complet, (fn )n∈N converge uniformément vers une fonction continue qu'on notera f. (c) Soit ε > 0. Comme (fn )n∈N est une suite de Cauchy, il existe N tel m, n > N on ait, pour tout x, y et z ∈ [0, 1], avec x 6= y : (fn (x) − fm (x)) − (fn (y) − fm (y)) < ε. |fn (z) − fm (z)| + x−y (d) Soit En faisant tendre m que, pour vers l'inni, on en déduit : (fn (x) − f (x)) − (fn (y) − f (y)) < ε, |fn (z) − f (z)| + x−y donc sup |fn (z) − f (z)| + z∈[0,1] sup x,y∈[0,1],x6=y f pour la norme λ. Par ailleurs, on déduit de la seconde inégalité que, pour tout x, y ∈ [0, 1], avec x 6= y : |(fn −f )(x)−(fn −f )(y)| < ε|x − y|, donc que pour n assez grand f − fn appartient à L. Or L est un espace vectoriel et fn ∈ L donc f appartient à L. Ainsi la suite (fn )n∈N (fn (x) − f (x)) − (fn (y) − f (y)) 6 ε. x−y converge vers (e) Toute suite de Cauchy de L admet une limite dans L qui est donc complet. 371 Neuvième partie QCM et FORMULAIRES QCM de révisions Répondre en cochant la ou les cases correspondant à des assertions vraies (et seulement celles-ci). Question 1 Soit l'équation E : x 1. 2. 3. 4. 5. Logique n = 27. E a une unique solution réelle quel que soit n > 1. E a au moins une solution réelle quel que soit n > 1. E a n solutions réelles quel que soit n > 1. E a au moins n solutions complexes quel que soit n > 1. E a exactement n solutions complexes quel que soit n > 1. Question 2 Soit f : R → R, x 7→ x + 1. 2 1. 2. 3. 4. 5. f est injective. f n'est pas injective. f est surjective. f n'est pas surjective. La restriction de f , f| : [1, 2] → [2, 5] est bijective. Question 3 Soit f : C → C, z 7→ z + 1. 2 1. 2. 3. 4. 5. f est injective. f n'est pas injective. f est surjective. f n'est pas surjective. La restriction de f , f| : [1, 2] → [2, 5] est bijective. Question 4 Pour x, y ∈ R et z = x + iy, on pose e z 1. 2. 3. 4. 5. |ez | = ex . p |ez | = x2 + y 2 . = ex × eiy = ex+iy . Arg ez = y . Arg ez = x + y . La fonction f : C → C, z 7→ ez est injective. Question 5 Par quoi doit on complèter les pointillés pour que les soient vraies : z ∈ C z = z......z ∈ R ; 1. ⇒ et ⇐. 2. ⇔ et ⇔. deux assertions suivantes z ∈ C z 3 = −1 . . . . . . z = −1 372 3. ⇐ et ⇔. 4. ⇒ et ⇒. 5. ⇔ et ⇐. n . Soit la suite (xn )n∈N∗ dénie par xn = (−1) n 1. ∃N > 0 ∀n (n > N ⇒ xn > 0). 2. ∃ε > 0 ∀n ∈ N∗ xn 6 ε. 3. ∀N ∈ N∗ ∃n > N / xn < 0. 4. ∃n ∈ N∗ xn = 0. 5. ∀ε > 0 ∃N ∈ N∗ ∀n ∈ N∗ (n > N ⇒ |xn | 6 ε). Soit E un ensemble, A, B ⊂ E , soit A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B). Les assertions suivantes sont elles vraies quels que soient A et B inclus dans E ? 1. A∆B = (A \ B) ∪ (B \ A). 2. A∆B = {A ∩ {B . 3. Si B ⊂ A alors A∆B = A. 4. Si E est un ensemble ni, Card (A∆B) 6 Card A + Card B . 5. Si E est un ensemble ni, Card (A∆B) < Card A + Card B . . Soit la suite (xn )n∈N dénie par x0 = 1 puis pour n > 1 xn = xn−1 n 1. ∀n ∈ N xn > 0. 2. ∀n ∈ N xn+1 6 xn . 3. ∃N ∈ N ∃c ∈ R ∀n ∈ N (n > N ⇒ xn = c). 4. ∀n ∈ N xn > 12 n!1 . 5. ∀n ∈ N xn 6 21 n!1 . On lance de façon aléatoire deux dés identiques à 6 faces (numérotées de 1 à 6). On ne tient pas compte de l'ordre, par exemple le tirage 1 puis 5 est le même que 5 puis 1, mais les tirages 3 puis 3, et 3 puis 4 sont distincts. 1. Il y a 36 tirages distincts possibles. 2. Il y a 30 tirages distincts possibles. 3. Il y a 21 tirages distincts possibles. 4. La somme des deux chires a plus de chances d'être 7 que 2. 5. La somme des deux chires a strictement plus de chances d'être > 11 que 6 3. Soit E un ensemble ni de cardinal n, soit A ⊂ E un ensemble à p éléments, et B ⊂ E un ensemble à q éléments. On note S = {(a, b) ∈ A×B / a 6= b} et T = {(I, b) avec I ⊂ A; Card I = r; b ∈ B}. 1. Si A ∩ B = ∅ alors Card S = p + q . 2. Si A ∩ B = ∅ alors Card S = pq . 3. Si A ⊂ B alors S = ∅. 4. Card T = Cnp × r. 5. Card T = Cpr × q . Question 6 Question 7 Question 8 Question 9 Question 10 373 Arithmétique Question 11 Les propositions suivantes sont-elles vraies quels que soient des nombres premiers > 2. 1. p1 p2 . . . pl est un nombre premier. 2. le carré de p1 est un nombre premier. 3. p1 p2 . . . pl + 1 est un nombre premier. Q 4. li=1 pi est un nombre impair. P 5. li=1 pi est un nombre impair. l > 2 et p1 , . . . , pl Question 12 1. 2. 3. 4. 5. Soit n ∈ N un entier, alors (n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4) est divisible par 24. 1. 2. 3. 4. 5. Le pgcd de 924, 441 et 504 est 21. Soit n > 4 un entier pair alors est impair. La somme et le produit de deux nombres pairs est un nombre pair. a|b et a0 |b0 ⇒ aa0 |bb0 . a|b et a0 |b0 ⇒ a + a0 |b + b0 . n 2 Question 13 627 et 308 sont premiers entre eux. Si p > 3 est premier, alors p! est premier. Soit n > 2 alors n et n + 1 sont premiers entre eux. Soit n > 2 un entier, le pgcd de {ini pour i = 1, . . . , 100} est n. Question 14 1. 2. 3. 4. 5. ab = pgcd (a, b) × ppcm (a, b). abc = pgcd (a, b, c) × ppcm (a, b, c). ppcm (a, b, c) est divisible par c. ppcm (1932, 345) = 19320. ppcm (5, 10, 15) = 15. Question 15 1. 2. 3. 4. 5. Si a|bc et a ne divise pas b alors a|c. Sachant que 7 divise 86419746 × 111 alors 7 divise 86419746. Si a = bq + r est la division euclidienne de a par b alors pgcd (a, b) = pgcd (b, r). Il existe u, v ∈ Z tels que 195u + 2380v = 5. Sachant qu'il existe u, v tels que 2431u + 65520v = 39 alors pgcd (2431, 65520) = 39. Question 16 1. 2. 3. 4. 5. ∃P ∈ Z[X] tel que ∀x ∈ R P (x) > 0. ∀P ∈ Z[X] ∃x ∈ R P (x) > 0. ∀P ∈ Q[X] x ∈ Q ⇒ P (x) ∈ Q. ∀P ∈ C[X] de degré > 1 ∃z ∈ C | P (z) = 0. Tout polynôme de degré 2 est positif. 374 Question 17 Soit P, Q ∈ C[X] des polynômes non nuls P = P n i=0 0}, soit val (P ) = min IP . 1. 2. 3. 4. 5. ai X i , soit IP = {i ∈ N | ai 6= val(−X 7 + X 3 + 7X 2 ) = 2. val(P + Q) > min(val(P ), val(Q)). val(P × Q) = val(P ) + val(Q). val(k.P ) = k.val(P ) où k ∈ N∗ . Si Q|P alors val (P/Q) = val(P ) − val(Q). Question 18 1. 2. 3. 4. 5. X 4 + X 3 − X 2 − X est divisible par X(X − 1). Le reste la division euclidienne de X 3 + X 2 + 3 par X − 1 est X + 4. Le quotient de X 5 + 2X 3 + X 2 + 2X + 1 par X 2 + 1 est X 3 + X + 1. X − 1 divise X n − 1 pour n > 1 X + 1 divise X n + 1 pour n > 1 Question 19 1. 2. 3. 4. 5. Soit P ∈ C[X]. X − a divise P ssi P (a) = 0. Soit P ∈ R[X] de degré impair. Il existe x ∈ R tel que P (x) = 0. Soit P ∈ R[X], les racines de P 2 sont d'ordre au moins 2. Soit P ∈ R[X], x est racine simple ssi P (x) = 0. Un polynôme P ∈ C[X] de degré n a n racines réelles. Question 20 1. 2. 3. 4. 5. X 4 + 1 est irréductible dans R[X]. X 2 + 7 est irréductible dans Q[X]. X 2 + 7 est irréductible dans C[X]. Dans Z[X], pgcd (X(X − 1)2 (X 2 + 1), X 2 (X − 1)(X 2 − 1)) = X(X − 1). Dans Z[X], pgcd (X 4 + X 3 + X 2 + X, X 3 − X2 − X + 1) = X + 1. Question 21 Réel et rationnels 1. 2. 3. 4. 5. Réels (x ∈ Q, y ∈ Q) ⇒ x + y ∈ Q (x ∈ R \ Q, y ∈ R \ Q) ⇒ x + y ∈ R \ Q (∀x ∈ R \ Q) (∀y ∈ R \ Q) x < y ⇒ (∃z ∈ Q | x < z < y) (∀x ∈ R \ Q) (∀y ∈ R \ Q) x < y ⇒ (∃z ∈ R \ Q | x < z < y) √ Pour n > 3, n impair ⇒ n ∈ R \ Q Question 22 Soient A, B, C des parties de R 1. 2. 3. 4. Si sup A existe alors max A existe. Si max A existe alors sup A existe. Pour A, B majorées et C ⊂ A ∩ B alors sup C 6 sup A et sup C 6 sup B . n o (−1)n ∗ + 1 | n ∈ N alors inf A = 0 et sup A = 1. Si A = n 375 5. Si B = n E(x) x o |x > 0 alors inf B = 0 et sup B = 1. Question 23 Limites de suites 1. 2. 3. 4. 5. Si un = n sin( n1 ) alors (un ) tend vers 1. Si un = ln(ln(n)) alors (un ) a une limite nie. alors (un ) tend vers +∞. un = 1 + 12 + 14 + 18 + · · · + 21n alors (un ) diverge. un = sin(n), il existe une sous-suite de (un ) convergente. Suites dénies par récurrence. Soit f (x) = 2x(1 − x) et la suite dénie par u0 ∈ [0, 1] et un+1 = f (un ). 1. ∀n ∈ N un ∈ [0, 1] 2. Quelque soit u0 dans [0, 1], (un ) est monotone. 3. Si (un ) converge vers ` alors ` = 0 ou ` = 1. 4. Si (un ) converge vers ` alors ` = 0 ou ` = 12 . 5. Si u0 ∈]0, 1[ alors (un ) ne converge pas vers 0. Fonctions continues 1. La somme, le produit et le quotient de deux fonctions continues est continue. p√ 2. La fonction x ln x est prolongeable par continuité en 0. 3. Il existe a, b > 0 tels que fonction dénie par f (x) = −ex si x < 0 et f (x) = ax2 + b si x > 0 soit continue. 4. Toute fonction impaire de R dans R est continue en 0. un = (ln n)2 √ n Question 24 Question 25 √ 5. La fonction x est prolongeable par continuité en 0. Théorème des valeurs intermédiaires, fonctions bornées 1. La méthode de dichotomie est basée sur le théorème des valeurs intermédiaires. 2. Tout polynôme de degré > 3 a au moins une racine réelle. 3. La fonction f (x) = x3 (x12 +1) admet au moins une racine réelle sur ] − 1, +1[. 4. Pour f : R+ −→ R continue admettant une limite nie en +∞, f est bornée. 5. Pour f : R+ −→ R continue admettant une limite nie qui vaut f (0) en +∞ alors f est bornée et atteint ses bornes. Dérivation 1. La fonction f (x) = 1/x est décroissante sur R∗ . 2. La fonction f (x) = x sin x1 est continue et dérivable en 0. 3. La fonction dénie par x 7→ 0 si x ∈ Q et x 7→ x2 si x ∈/ Q est dérivable en 0. 4. Si f (x) = P (x)ex avec P un polynôme alors pour tout n ∈ N il existe un polynôme Qn tel que f (n) (x) = Qn (x)ex . √ 5. Si f (x) = x ln x si x ∈ R∗ et f (0) = 0 alors f est dérivable en 0. Théorème de Rolle et des accroissements nis 1. Si f est dérivable sur [a, b] avec f (a) = f (b) il existe un unique c ∈]a, b[ tel que f 0 (c) = 0. Question 26 Question 27 Question 28 |x| 376 2. Si f fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[ et f 0 (x) tend vers ` quand x tend vers a alors f est dérivable en a et f 0 (a) = `. 3. Soit f (x) = ln x si x > 0 et f (0) = 0, pour x > 0 il existe c ∈]0, x[ tel que ln x = xc . 4. Si f est dérivable sur R et lim f (x) = +1 quand x → +∞ et lim f (x) = +1 quand x → −∞ alors il existe c ∈ R tel que f 0 (c) = 0. 5. ∀x > 0 ex 6 xex + 1 Fonctions usuelles x 1. ∀n ∈ N limx→+∞ xen = +∞ 2. ∀x ∈ R ch x > sh x x 3. ch tend vers 1 quand x tend vers +∞. sh x 4. ch 2x = 1 + 2 sh2 x th a+th b 5. th(a + b) = 1−th a th b Fonctions réciproques 1. Un fonction continue R −→ R strictement décroissante est bijective. 2. Si f est une fonction continue bijective croissante alors f −1 est croissante. 3. Si f est une fonction continue bijective ne s'annulant jamais alors ( f1 )−1 = f . 4. Arcsin(sin x) = x pour tout x ∈ [0, 2π[. 1 5. Si f (x) = Arctan(x2 ) alors f 0 (x) = 1+x 4. Question 29 Question 30 377 Primitives usuelles C désigne une constante arbitraire. Les intervalles sont à préciser. Z eαt eαt dt = + C (α ∈ C∗ ) α Z tα+1 t dt = +C α+1 α Z Z (α 6= −1) Z √ Z dt = Arcsin t + C 1 − t2 dt 1 1 + t = ln +C 1 − t2 2 1 − t Z dt = Arctan t + C 1 + t2 Z √ dt = ln |t| + C t √ dt = ln t + t2 + α + C 2 t +α Z ch t dt = sh t + C Z sh t dt = ch t + C cos t dt = sin t + C Z sin t dt = − cos t + C Z Z Z Z dt t π = ln tan + +C cos t 2 4 Z Z ch2 t dt = tan t + C cos2 t Z dt = −cotan t + C sin2 t Z dt Z tan t dt = − ln |cos t| + C cotan t dt = ln |sin t| + C Z Z sh2 t dt ch Z dt t = ln tan + C sin t 2 dt t dt sh th = th t + C = −coth t + C = 2Arctan et + C t = ln th + C t 2 t dt = ln (ch t) + C coth t dt = ln |sh t| + C 378 Développements limités usuels (au voisinage de 0) ex = 1 + x2 xn x + + ··· + + o(xn ) 1! 2! n! x2 x4 x2n + + ··· + + o(x2n+1 ) 2! 4! (2n)! ch x=1+ sh x2n+1 x3 x5 x=x+ + + ··· + + o(x2n+2 ) 3! 5! (2n + 1)! th x=x− 2 17 7 x3 + x5 − x + o(x8 ) 3 15 315 cos x=1− x2 x4 x2n + + · · · + (−1)n . + o(x2n+1 ) 2! 4! (2n)! sin x=x− x2n+1 x3 x5 + + · · · + (−1)n . + o(x2n+2 ) 3! 5! (2n + 1)! tan x=x+ x3 2 17 7 + x5 + x + o(x8 ) 3 15 315 (1 + x)α = 1 + αx + α(α − 1) 2 α(α − 1) · · · (α − n + 1) n x + ··· + x + o(xn ) 2! n! 1 = 1 − x + x2 + · · · + (−1)n xn + o(xn ) 1+x √ √ 1+x=1+ x 1 2 1.1.3.5 . . . (2n − 3) n − x + · · · + (−1)n−1 . x + o(xn ) 2 8 2n n! 1.3.5 . . . (2n − 1) n 1 x 3 x + o(xn ) = 1 − + x2 + · · · + (−1)n . n 2 8 2 n! 1+x ln (1 + x) = x − x2 x3 xn + + · · · + (−1)n−1 . + o(xn ) 2 3 n argth x=x+ x3 x5 x2n+1 + + ··· + + o(x2n+2 ) 3 5 2n + 1 arctan x=x− x3 x5 x2n+1 + + · · · + (−1)n . + o(x2n+2 ) 3 5 2n + 1 argsh x=x− 1 x3 3 x5 1.3.5 . . . (2n − 1) x2n+1 + + · · · + (−1)n . + o(x2n+2 ) 2 3 8 5 2n n! 2n + 1 arcsin 1 x3 3 x5 1.3.5 . . . (2n − 1) x2n+1 + + ··· + + o(x2n+2 ) x=x+ n 2 3 8 5 2 n! 2n + 1 379 Fonctions circulaires et hyperboliques Propriétés trigonométriques : remplacer cos par ch et sin par i. sh. cos(a + b) = cos a. cos b − sin a. sin b cos(a − b) = cos a. cos b + sin a. sin b sin(a + b) = sin a. cos b + sin b. cos a sin(a − b) = sin a. cos b − sin b. cos a tan a + tan b tan(a + b) = 1 − tan a. tan b tan a − tan b tan(a − b) = 1 + tan a. tan b ch(a + b) = ch a. ch b + sh a. sh b ch(a − b) = ch a. ch b − sh a. sh b sh(a + b) = sh a. ch b + sh b. ch a sh(a − b) = sh a. ch b − sh b. ch a th a + th b th(a + b) = 1 + th a. th b th a − th b th(a − b) = 1 − th a. th b cos 2a = 2. cos2 a − 1 = 1 − 2. sin2 a = cos2 a − sin2 a sin 2a = 2. sin a. cos a 2 tan a tan 2a = 1 − tan2 a ch 2a = 2. ch2 a − 1 1 [cos(a + b) + cos(a − b)] 2 1 sin a. sin b = [cos(a − b) − cos(a + b)] 2 1 sin a. cos b = [sin(a + b) + sin(a − b)] 2 cos a. cos b = p+q p−q . cos 2 2 p+q p−q . sin cos p − cos q = −2. sin 2 2 p+q p−q . cos sin p + sin q = 2. sin 2 2 p−q p+q . cos sin p − sin q = 2. sin 2 2 cos p + cos q = 2. cos = 1 + 2. sh2 a = ch2 a + sh2 a sh 2a = 2. sh a. ch a 2 th a th 2a = 1 + th2 a 1 [ch(a + b) + ch(a − b)] 2 1 sh a. sh b = [ch(a + b) − ch(a − b)] 2 1 sh a. ch b = [sh(a + b) + sh(a − b)] 2 ch a. ch b = p+q p−q . ch 2 2 p+q p−q ch p − ch q = 2. sh . sh 2 2 p+q p−q . ch sh p + sh q = 2. sh 2 2 p−q p+q . ch sh p − sh q = 2. sh 2 2 ch p + ch q = 2. ch 380 avec cos x = x t = tan sin x = 2 tan x = Dérivées 1−t2 1+t2 2t 1+t2 2t 1−t2 : la multiplication par cos0 x = − sin x sin0 x = cos x 1 cos2 x −1 0 2 cotan x = −1 − cotan x = sin2 x −1 1 − x2 1 0 Arcsin x = √ 1 − x2 1 0 Arctan x = 1 + x2 −1 0 Arccotan x = 1 + x2 0 x= √ i 1+t2 1−t2 2t 1−t2 2t 1+t2 n'est plus valable ch0 x = sh x sh0 x = ch x tan0 x = 1 + tan2 x = Arccos avec ch x = x t = th sh x = 2 th x = (|x| < 1) (|x| < 1) 1 ch2 x −1 0 2 coth x = 1 − coth x = sh2 x th0 x = 1 − th2 x = 0 x= √ 1 (x > 1) x2 − 1 1 0 Argsh x = √ 2 x +1 1 0 Argth x = (|x| < 1) 1 − x2 1 0 (|x| > 1) Argcoth x = 1 − x2 Argch