TP 6 Anatomie-pathologique
Du 02/04/09 à 13h30
Ronéotypeur : RATEAU Adrien
Adénocarcinome colique
Carcinome in situ du col
Carcinome épidermoïde de l’œsophage
I) Rappel sur les tumeurs malignes
1) Caractères généraux des tumeurs malignes
2) La cellule cancéreuse
3) Histopronostic des tumeurs malignes
4) Nosologie, Classification
II) Adénocarcinome colique
1) Quelques chiffres sur le cancer colo-rectal
2) Aspect macroscopique
3) Aspect microscopique
4) Classification TNM des cancers colo-rectaux
5) Filiation adénome-cancer
6) Eléments d’étude de la lame
III) Carcinome in situ du col utérin
1) Généralités
2) Phase initiale du cancer, processus séquentiel
3) Description histologique de l’épithélium malpighien normal
4) Description histologique du carcinome in situ du col
5) Eléments d’étude de la lame
IV) Carcinome épidermoïde de l’œsophage
1) Définition des tumeurs malpighiennes
2) Aspect macroscopique du carcinome épidermoïde de l’œsophage
3) Aspect microscopique du carcinome épidermoïde de l’œsophage
4) Eléments d’étude de la lame
I) Rappel sur les tumeurs malignes :
1) Caractères généraux des tumeurs malignes
Les tumeurs malignes possèdent certains caractères permettant de les différencier des tumeurs
bénignes :
- Caractères macroscopiques :
o Mal limitée, pas de capsule
o Remaniements, nécrose, hémorragie
- Caractères histologiques :
o Faible différenciation (variable selon les tumeurs)
o Anomalies cytonucléaires (anomalies de forme et de taille des cellules et des noyaux)
o Rupture des membranes basales (signant une tumeur maligne infiltrante)
o Remaniements
- Caractères évolutifs :
o Croissance rapide
o Envahissement loco-régional
o Récidive après exérèse complète possible
o Dissémination à distance (embole lymphatique, métastase)
o Evolution spontanée vers la mort
2) La cellule cancéreuse
- Morphologie : analyse cytologique
o Caractères nucléaires : taille et forme du noyau, aspect de la chromatine,
polymorphisme nucléaire (noyaux de tailles différentes selon les cellules)
o Caractères cytoplasmiques : le rapport nucléocytoplasmique augmente, cytoplasme
basophile (augmentation du métabolisme)
- Propriétés fonctionnelles :
o Activité mitotique : augmentée, mitoses anormales, mitonécroses (mort cellulaire au
cours de la mitose)
o Activité fonctionnelle : variable, entraîne des modifications morphologiques
(exemple de la sécrétion de mucus par un adénocarcinome…)
o Comportement : perte de cohésion cellulaire (tendance des cellules à se détacher, à
migrer), perte de l’homéostasie (contrôle des cellules)
o Différenciation morphologique et fonctionnelle ne sont pas toujours liées (par
exemple, il n’y a pas toujours de sécrétion de mucus dans un adénocarcinome)
3) Histopronostic des tumeurs malignes
Ce sont des critères histologiques qui vont permettre de prédire l’évolution de la tumeur. Selon les
tumeurs, le poids des différents critères peut varier. On distingue cependant quelques critères
principaux :
- Critère architecturaux
- Critère cytologique
- Degré de différenciation tumorale
- Etendue de la nécrose
- Caractère du stroma (tissu conjonctif induit par la cellule tumorale, élaboré par l’hôte ; par
exemple un stroma présentant un fort infiltrat lymphocytaire témoigne de la présence d’une
réaction inflammatoire ce qui laisse présager une évolution moins grave de la tumeur)
- Degré d’infiltration du cancer
- Invasion vasculaire, engainement périnerveux
4) Nosologie, classification
Le grade histopronostique correspond au degré de malignité :
- on l’établit à partir :
o des anomalies cytonucléaires
o des mitoses
o de la différenciation
- exemple :
o Score de Gleason (prostate)
o Grade de Scarff, Bloom et Richardson (sein)
Le stade correspond quant à lui à l’extension de la tumeur :
- c’est un système propre à chaque tumeur
- exemple : la classification TNM (OMS) voir exemple du colon
o T : taille de la tumeur primitive (taille de la tumeur ou envahissement de la paroi)
o N : ganglion métastatique
o M : métastases
II) Adénocarcinome colique
Adénocarcinome
Tumeur d’origine épithéliale glandulaire
1) En chiffres,
Le cancer colique (ou cancer colo-rectal) représente 37000 nouveaux cas par an en France, 15000
décès et 15% de tous les cancers.
Dans 60% des cas il touche le colon, dans 40% le rectum.
95% des cas sont sporadiques, c’est à dire sans relative prédisposition génétique familiale (exemple
de la polypose adénomateuse familiale).
60 à 80% des cancers colo-rectaux se développent sur un adénome. En conséquence, on réalise en
pratique un dépistage à partir de 50 ans (en l’absence de notion de maladie héréditaire) basé sur la
coloscopie réalisée à intervalles réguliers.
2) Aspect macroscopique
La tumeur peut être :
- Polypoïde / végétante / exophytique (synonymes) : faisant saillie dans la lumière
- Ulcérée : perte de substance en surface
- Ulcéro-infiltrante
- Plane
Ces caractéristiques peuvent s’associer, on peut ainsi par exemple avoir une lésion ulcéro-
bourgeonnante et infiltrante.
Lésion présentant une bordure bourgeonnante et une ulcération en son centre
Lésion circonférentielle sténosante
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