
Correspondances en Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition - Vol. XV - nos 9-10 - novembre-décembre 2011
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Revue de presse
Pour contrôler la glycémie 
différemment
DIABETE DE TYPE 2  l 
Pour améliorer le contrôle de la glycémie  
des patients diabétiques de type 2 insuffisamment contrôlés par la dose maximale tolérée  
de metformine seule en complément du régime alimentaire et de l’exercice physique
(indication remboursée)
JANUMET® 50 mg/1000 mg comprimés pelliculés. COMPOSITION (*) : Principes actifs : 50 mg de sitagliptine (sous forme de phosphate monohydraté) et 1000 mg de chlorhydrate de metformine. 
INDICATIONS : Chez les patients diabétiques de type 2, Janumet est indiqué pour améliorer le contrôle de la glycémie, en complément du régime alimentaire et de l’exercice physique : •chez les patients 
insufsamment contrôlés par la metformine seule à la dose maximale tolérée ou chez les patients déjà traités par l’association sitagliptine/metformine. • en association à un sulfamide hypoglycémiant 
(trithérapie) lorsque les doses maximales tolérées de metformine et de sulfamide ne permettent pas d’obtenir un contrôle adéquat de la glycémie. •en trithérapie avec un agoniste des récepteurs activateurs 
de la prolifération des peroxysomes gamma (PPARγ) (thiazolidinedione) lorsque les doses maximales tolérées de metformine et de l’agoniste des récepteurs PPARγ ne permettent pas d’obtenir un contrôle 
adéquat de la glycémie. •en addition à l’insuline (trithérapie) lorsque l’insuline et la metformine, seules, à doses stables, ne permettent pas d’obtenir un contrôle adéquat de la glycémie. POSOLOGIE ET 
MODE D’ADMINISTRATION (*) : • Ne pas dépasser 100 mg de sitagliptine. • A prendre 2 fois par jour, au cours des repas pour diminuer les effets indésirables gastro-intestinaux liés à la 
metformine. • 50 mg de sitagliptine 2 fois par jour + dose de metformine déjà prise par le patient. • En association à un sulfamide hypoglycémiant ou à l’insuline, envisager de diminuer la 
posologie de ces derniers pour réduire le risque d’hypoglycémie. •Insuffisants rénaux : ne pas utiliser en cas d’IR modérée ou sévère. •Insuffisants hépatiques : ne pas utiliser. •Sujets âgés : prudence 
chez les patients > 75 ans ; surveiller la fonction rénale pour prévenir une acidose lactique. •Enfants : non recommandé en dessous de 18 ans. C.T.J. : 1,60 €. CONTRE-INDICATIONS : • Hypersensibilité 
aux substances actives ou à l’un des excipients. • Acidocétose diabétique, précoma diabétique. • Insufsance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine < 60 ml/mn). • Affections 
aiguës susceptibles d’altérer la fonction rénale, telles que déshydratation, infection grave, choc, administration intravasculaire de produits de contraste iodés. • Maladies aiguës ou chroniques 
pouvant provoquer une hypoxie tissulaire telles que insufsance cardiaque ou respiratoire, infarctus du myocarde récent, choc. • Insufsance hépatique. • Intoxication éthylique aiguë, 
alcoolisme. • Allaitement. MISES EN GARDE SPECIALES ET PRECAUTIONS D’EMPLOI (*) : • Ne pas utiliser chez les patients diabétiques de type 1 et absolument pas pour le traitement de 
l’acidocétose diabétique. • Les patients doivent être informés du symptôme caractéristique d’une pancréatite aiguë : douleur abdominale intense et persistante. • En cas de pancréatite, 
arrêter Janumet et les autres médicaments suspects. • Fonction rénale : surveiller régulièrement la créatininémie (au moins 1 fois par an en cas de fonction rénale normale, au moins 2 
à 4 fois par an chez les patients ayant une créatininémie supérieure ou égale à la limite supérieure de la normale et chez les patients âgés. • Cas graves de réactions d’hypersensibilité 
avec la sitagliptine : arrêter le traitement et instaurer un autre traitement antidiabétique. • Interventions chirurgicales et administration de produits de contraste iodés : interrompre le 
traitement 48 heures avant et ne le reprendre que 48 heures au moins après, si la fonction rénale est normale. • Modication de l’état clinique chez les patients dont le diabète de type 2 
était préalablement équilibré : rechercher acidocétose ou acidose lactique. En cas de suspicion, arrêter le traitement et hospitaliser le patient d’urgence. INTERACTIONS AVEC D’AUTRES 
MEDICAMENTS ET AUTRES FORMES D’INTERACTION (*) : •Risque d’acidose lactique en cas d’intoxication éthylique aiguë. •Cimétidine et autres agents cationiques. •Produits de contraste iodés. 
•Glucocorticoïdes, bêta-2 agonistes, diurétiques, IEC. •Surveiller les patients à risque de toxicité de la digoxine. FECONDITE, GROSSESSE ET ALLAITEMENT (*) : ne pas utiliser. CONDUITE DE VEHICULES 
ET UTILISATION DES MACHINES (*) : prudence. EFFETS INDESIRABLES (*) : nausées, baisse de la glycé mie, somnolence, douleur abdominale haute, hypoglycémie, constipation, céphalées, 
diarrhée, vomissements, œdème périphérique, toux, infection fongique cutanée, infection des voies respiratoires supérieures, étourdissements, rhinopharyngites, réactions d’hypersensibilité 
incluant anaphylaxie, angio-œdème, rash, urticaire, lésions cutanées exfoliatives y compris syndrome de Stevens-Johnson (apparues dans les 3 mois suivant l’instauration du traitement, voire 
dès la première prise), vascularite cutanée, pancréatite y compris pancréatite hémorragique et nécrosante fatale ou non, altération de la fonction rénale y compris insufsance rénale aiguë 
(nécessitant parfois le recours à la dialyse), douleurs abdominales, perte d’appétit, goût métallique, acidose lactique, carence en vitamine B12, troubles de la fonction hépatique, hépatite. 
SURDOSAGE(*). PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) : Classe pharmacothérapeutique : médicaments utilisés dans le diabète, association d’agents hypoglycémiants oraux, code ATC : A10BD07. 
DONNEES ADMINISTRATIVES : •ListeI. •A.M.M. EU/1/08/455/010 - Code CIP n°3400938678116 : boîte de 56 cps (2008, rév. 26.11.10) -Prix: 44,69 € - Remb. Séc. Soc. 65 %. - Agréé Collect. 
Non remb. à la date du 03.12.10 dans les indications : «Chez les patients diabétiques de type 2, Janumet est indiqué pour améliorer le contrôle de la glycémie, en complément du régime alimentaire et de 
l’exercice physique : •en trithérapie avec un agoniste des récepteurs PPARγ (thiazolidinedione) lorsque les doses maximales tolérées de metformine et de l’agoniste des récepteurs PPARγ ne permettent 
pas d’obtenir un contrôle adéquat de la glycémie ; •en addition à l’insuline (trithérapie) lorsque l’insu line et la metformine, seules, à doses stables, ne permettent pas d’obtenir un contrôle adéquat de la 
glycémie.» •A.M.M. EU/1/08/455/014 - Code CIP n° 34009 573 121 1 4 : boîte de 50 cps (2008, rév. 26.11.10) -Conditionnement exclusivement hospitalier. •Agréé Collect. •JANUMET 50 mg/850mg 
n’est pas commercialisé en France.  REPRESENTANT LOCAL : Laboratoires Merck Sharp & Dohme-Chibret - 3, avenue Hoche - 75114 Paris cedex 08 - Tél. 01 47 54 87 00 - Centre d’Information : Tél. 
01 47 54 88 00. (*) Pour une information complète, consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit sur le site internet de l’EMA.
01 12 - JMT11F - 0182J - JANVIER 2011
HbA1c
Illustration schématique et pas 
nécessairement représentative 
des effets cliniques
Avant de prescrire, pour des informations complètes,   
consulter le RCP disponible sur le site www.afssaps.fr ou  
sur notre site www.msd-france.com
1 comprimé 
2 fois/jour  
au cours 
des repas
Coordination : Estelle Louiset (Rouen)
L’ocytocine, une hormone 
antalgique
Alimentation, dépression 
et adiposité
Apport en protéines, 
synthèse protidique et 
exercice physique 
Expression concomitante 
des récepteurs du GnRH 
et de la LH dans les 
adénomes de Conn
Petit déjeuner et repas 
suivants
>>>
L’ocytocine, une hormone antalgique
L’ocytocine est connue de longue date pour ses 
actions stimulantes durant l’accouchement et la lac-
tation. Des études plus récentes ont mis en lumière 
ses effets dans des comportements sociaux, ouvrant 
la voie au concept d’hormone de l’attachement, de la 
confiance et de l’altruisme. L’exploration des effets phy-
siologiques de l’ocytocine ne semble pas terminée. En 
effet, des chercheurs de l’université de la Méditerranée, 
à Marseille, ont spéculé sur une action antalgique de 
l’ocytocine en constatant que les bébés nés par voie 
basse étaient beaucoup plus résistants à la douleur 
que ceux nés par césarienne programmée. En utilisant 
un modèle animal, M. Mazzuca et al. ont recherché 
l’action de cette hormone dans le contrôle de la dou-
leur lors de la période périnatale. Ils ont observé que 
la sensibilité des ratons à une douleur thermique ou 
électrique était plus faible juste après leur naissance 
que durant les jours qui suivent. L’administration d’un 
antagoniste du récepteur de l’ocytocine augmente la 
sensibilité à la douleur des ratons immédiatement après 
leur naissance mais reste sans effet les jours suivants. 
À l’inverse, l’injection de l’hormone à des animaux âgés 
de 2 jours améliore leur résistance à la douleur. L’effet 
antalgique de l’ocytocine résulte d’une modulation 
de l’activité de neurones GABA-ergiques de la voie de 
transmission nociceptive. Ces résultats suggèrent qu’au 
cours de l’accouchement, l’ocytocine – qui stimule les 
contractions utérines – pourrait réduire la sensibilité du 
fœtus à la douleur générée par le travail. Ces données 
nouvelles contribuent aussi à attribuer une propriété 
supplémentaire à cette hormone.
E. Louiset (Rouen)
•Mazzuca M, Minlebaev M, Shakirzyanova A et al. Newborn analgesia 
mediated by oxytocin during delivery. Front Cell Neurosci 2011;5:3.
Alimentation, dépression et adiposité
L’obésité et la dépression augmentent dans les pays 
développés. Ces pathologies sont-elles liées dans leur 
genèse, au-delà de la relation que l’on peut faire entre 
obésité et dépression ? Le lien peut également être 
inverse. Il peut s’agir aussi de causes communes (stress 
social et conditions socioéconomiques) ou de méca-
nismes communs. Le but de l’étude de Konttinen et 
al. était d’analyser le rôle de facteurs psychologiques 
conditionnant le comportement alimentaire et l’activité 
physique. La prise alimentaire émotionnelle se solde 
très souvent par une consommation d’aliments denses 
et énergétiques (snacks). Par ailleurs, la pratique d’une 
activité physique est influencée par la confiance en soi, 
ou plutôt par la confiance en sa propre capacité à la 
pratiquer. L’équipe finlandaise a étudié 2 312 hommes et 
2 674 femmes âgés de 25 à 74 ans enrôlés dans l’étude 
National Cardiovascular Risk Factor Survey en 2007. 
Les symptômes de dépression, les freins à l’activité 
physique, ainsi que l’IMC, le tour de taille et le pour-
centage de graisse corporelle ont été quantifiés. Les 
symptômes de dépression et le “manger-émotionnel” 
sont corrélés positivement. À l’inverse, la confiance en 
soi pour pratiquer une activité physique est corrélée 
négativement à l’IMC, au tour de taille et au pourcen-
tage de graisse corporelle. Des symptômes élevés de 
dépression sont liés au “manger-émotionnel” et à une 
plus faible confiance en soi pour l’activité physique, 
tandis que le “manger-émotionnel” et la confiance en 
soi pour l’activité physique sont inversement corrélés.
L’association dépression-adiposité devient non signifi-
cative dans les modèles qui incluent le “manger-émo-
tionnel” et la confiance en soi pour l’activité physique, 
ce qui signifie que ces 2 facteurs sont vraiment des 
intermédiaires entre dépression et adiposité. C’est donc 
tout un travail de soutien psychologique qui doit être 
mis en œuvre dans la prise en charge des patients en 
surpoids, afin de ne pas aggraver l’obésité par des 
conseils à la fois frustrants et culpabilisants quand on 
n’y arrive pas…
J.M. Lecerf
•Konttinen H, Silventoinen K, Sarlio-Lähteenkorva S, Männistö S, Haukkala A. 
Emotional eating and physical activity self-efficacy as pathways in the asso-
ciatin between depressive symptoms and adiposity indicators. Am J Clin Nutr 
2010;92,1031-9.
Apport en protéines, synthèse protidique 
et exercice physique 
La sarcopénie est une diminution progressive de la 
masse maigre, squelettique et musculaire survenant 
avec l’âge. On peut considérer qu’elle est liée à une 
diminution de la synthèse protidique entraînant un 
déséquilibre entre l’anabolisme et le catabolisme. La 
hausse de l’anabolisme correspondrait à une diminution 
de la synthèse postprandiale et après exercice en rap-
port avec une altération de la digestion des protéines, 
de la cinétique de leur absorption, conduisant à une 
baisse de la disponibilité postprandiale des acides ami-
nés. Cette résistance anabolique est considérée comme