Module de formation générale g TECHNOLOGIE DES TRAINS Mécanique générale Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 1 Agenda. P ti 1 : LA STATIQUE Partie 1.1. Les forces 1.2. Le moment d’une force – Couples p de forces 1.3. Les conditions générales d’équilibre des corps P ti 2 : LA CINEMATIQUE Partie 2.1. Généralités 2.2. Le mouvement et ses caractéristiques – Les unités 2.3. Le mouvement rectiligne uniforme 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié 25 L 2.5. Le mouvementt circulaire i l i uniforme if 2.6. Synthèse Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 2 Agenda. Partie 3 : LA CHUTE DES CORPS 3.1. La pesanteur 3 2 L’accélération 3.2. L accélération due à la pesanteur 3.3. La chute libre d’un corps sans ou avec vitesse initiale 3.4. Les mouvements d’ascension et de descente Partie 4 : LA DYNAMIQUE 4 1 Les lois de Newton 4.1. 4.2. Les notions de masse et de poids 4.3. Le travail, la puissance, l’énergie 4.4. Les forces centripète et centrifuge 4.5. Valeur des forces centripète et centrifuge Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 3 Agenda. Partie 5 : LES TRANSMISSIONS 5.1. Définition et types de transmissions 5 2 Les transmissions par engrenages 5.2. Partie 6 : LES FORCES DE FROTTEMENT 6.1. Les résistances passives 6.2. Le frottement de glissement 6 3 Le frottement de roulement 6.3. 6.4. Comparaison des deux types de frottements 6.5. La traction des véhicules ferroviaires Partie 7 : EXERCICES Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 4 Agenda Partie 1 : LA STATIQUE 1.1. Les forces 1.2. Le moment d’une force – Couples de forces 1.3. Les conditions générales d’équilibre des corps Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 5 1. LA STATIQUE LA STATIQUE est la branche de la mécanique qui étudie l’équilibre l équilibre des forces auxquelles un système physique est soumis. Tout ce qui est relatif à l’équilibre des forces et aux états d’équilibre relève de la statique. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 6 1. LA STATIQUE 1.1. Les forces Les causes d’une force Une force peut avoir différentes origines : la force produite par les muscles, la force produite par le vent, par l’eau, par une matière élastique, q ,p par la p pesanteur,, p par les g gaz ou l’électricité,… , Les différents types de forces Les forces peuvent provoquer le changement d’état d’un corps, par exemple, un corps immobile se met en mouvement sous l’effet d’une force. Cette force se définit comme une force d’action. Inversement, les forces peuvent s’opposer au mouvement d’un corps, par exemple, l’avancement d’un train qui circule sur une ligne ferroviaire en rampe est naturellement ralentit. Cette force se définit comme une force de réaction ou de résistance. résistance Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 7 1. LA STATIQUE 1.1. Les forces La mesure d’une force L’appareil qui sert à mesurer l’intensité d’une force est un dynamomètre. Il fonctionne sur le principe de la déformation élastique d’un ou p plusieurs ressorts. La déformation est p proportionnelle p à l’effort appliqué jusqu’à une certaine limite non dépassée. Dans ce cas, lorsque l’effort cesse d’être appliqué, le(s) ressort(s) reprend(ent) leur position initiale. La graduation de l’appareil s’effectue selon une force dont la valeur connue est prise comme étalon. L’unité de force L’unité de force est le NEWTON écrit conventionnellement par « N » ou son multiple le décaNEWTON écrit conventionnellement par « daN ». Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 8 1. LA STATIQUE 1.1. Les forces Les caractéristiques d’une force Une force est caractérisée par 4 éléments : • le point d’application : c’est le point où la force agit. • la direction : c’est la ligne suivie par le point d’application de la force lorsque sous l’effet lorsque, l effet de la force force, le corps se déplace. déplace • le sens : c’est, suivant la direction, le déplacement du corps vers la gauche ou la droite, le haut ou le bas. Le sens est défini par une flèche. flèche On attribue au sens un signe positif ou négatif. négatif • l’intensité : c’est la valeur de la force mesurée en N. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 9 1. LA STATIQUE 1.1. Les forces Représentation conventionnelle d’une force La force est représentée par le vecteur force OE, un segment de droite dont la longueur représente l’intensité de la force, en fonction d’une échelle représentative choisie, par exemple 1 cm = 1 N. Le sens de la force est défini par la flèche. Le point d’application de la force se déplace dans la direction d. O d E Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 10 1. LA STATIQUE 1.2. Le moment d’une force – Couple de forces Qu’entend-on par « moment d’une force » ? En mathématiques, et en physique en particulier, le terme « moment » provient du latin « momentum » dont le sens,, p p par extension,, signifie g « pression d’une force ». Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 11 1. LA STATIQUE 1.2. Le moment d’une force – Couple de forces Moment d’une force par rapport à un axe La porte tourne autour de son axe vertical par l’intermédiaire des charnières dès lors qu’une force est appliquée sur la poignée. Cette force met la porte en mouvement : on exerce sur elle un moment capable de la faire pivoter autour de son axe vertical. vertical La vitesse d’ouverture de la porte dépend : • de l’intensité de la force appliquée ; • du point d’application de la force : la force nécessaire à l’ouverture de la porte sera d’autant plus grande que si elle est appliquée près des charnières ; • de la direction de la force : si la force est exercée dans la direction du plan de la porte, elle ne tournera pas parce que la direction de la force coupe son axe de rotation. Autrement dit, la distance perpendiculaire entre la force et ll’axe axe de rotation est nulle. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 12 1. LA STATIQUE 1.2. Le moment d’une force – Couple de forces Valeur du moment d’une force p par rapport pp à un axe Le moment d’une force par rapport à un axe est le résultat du produit de la valeur de la force par la distance mesurée perpendiculairement séparant p l’axe de la ligne g d’action de la force. La force F dont le point d’application A ne se trouve pas dans le plan perpendiculaire à l’axe de rotation XX’. Pour trouver la force qui peut faire tourner le corps autour de l’axe, il faut décomposer F. Sur le plan même, on trouve F’. Sur un autre plan perpendiculaire au premier premier, on trouve F F’’. F’’ qui est parallèle à l’axe XX’ n’a aucune influence sur la rotation du corps. F’ qui est perpendiculaire à l’axe XX’ fait tourner le corps. Valeur du moment d d’une une force par rapport à un point Le moment d’une force par rapport à un point est le résultat du produit de la valeur de la force par la distance mesurée perpendiculairement séparant le point de la ligne d d’action action de la force force. C C’est est ce moment qui a tendance à faire tourner la force autour du point O. Le point O s’appelle « centre du moment ». Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 13 1. LA STATIQUE 1.2. Le moment d’une force – Couple de forces Unité du moment d’une force Le moment d’une force étant le résultat du produit de la valeur de la force par une distance mesurée perpendiculairement, l’unité de moment est le NEWTONmètre écrit conventionnellement « Nm » et son multiple le décaNEWTONmètre écrit conventionnellement « daNm ». Signe du moment d’une force Lorsque la L l force f a ttendance d à ffaire i ttourner lle corps autour t d’un d’ point i t dans d le l sens horlogique, le moment est positif. Lorsque la force a tendance à faire tourner le corps autour d’un point dans le sens antihorlogique, ih l i le l moment est négatif. é if Vecteur moment Le moment d’une force p peut être représenté p p par un vecteur. Le vecteur moment μ a son origine au point O et est perpendiculaire au plan passant par O et la force F. Son sens est dirigé du bas vers le haut si on observe un moment positif. L’intensité du vecteur moment est représentée é é suivant une é échelle choisie. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 14 1. LA STATIQUE 1.2. Le moment d’une force – Couple de forces Expression mathématique du moment d’une force par rapport à un point Le moment d’une force par rapport à un point est égal au produit de la force F par la distance d perpendiculaire du point à la force. L’expression s’écrit : Mo(F) = Fd F d O Si le point O est situé sur la direction de la force, le moment Mo = 0 puisque d = 0. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 15 1. LA STATIQUE 1.2. Le moment d’une force – Couple de forces Couple de forces Deux forces parallèles de même intensité, dont les directions sont différentes et dont les sens sont opposés, forment un couple de forces. L résultante La é lt t d’un d’ couple l de d forces f estt nulle. ll Il n’induit aucune translation. Il provoque la rotation. rotation Le moment du couple = Fd. Le moment est positif si la rotation se produit dans le sens horlogique. Le moment est indépendant du centre du moment. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 16 1. LA STATIQUE 1.3. Les conditions générales d’équilibre des corps Conditions générales d’équilibre des corps Un corps est en équilibre statique lorsque : • la somme de toutes les forces (action et réaction) qui agissent sur le corps est nulle : cette condition s’écrit conventionnellement ΣF=0 translation – équilibre. • la somme des moments de toutes les forces qui agissent par rapport à un point est nulle : cette condition s’écrit conventionnellement ΣM=0 rotation – équilibre. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 17 Agenda Partie 2 : LA CINEMATIQUE 2.1. Généralités 2.2. Le mouvement et ses caractéristiques – Les unités 2.3. Le mouvement rectiligne uniforme 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié 2 5 Le mouvement circulaire uniforme 2.5. 2.6. Synthèse Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 18 2. LA CINEMATIQUE LA CINEMATIQUE est la branche de la mécanique qui étudie les mouvements. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 19 2. LA CINEMATIQUE 2.1. Généralités Définition du mouvement d’un corps Un corps est en mouvement lorsque, par rapport à d’autres corps considérés comme immobiles, il occupe une succession de places différentes. différentes Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 20 2. LA CINEMATIQUE 2.2. Le mouvement et ses caractéristiques – Les unités Caractéristiques du mouvement d’un corps Un corps en mouvement est caractérisé par : • la trajectoire désigne la ligne qui joint, d’une manière continue, les différentes positions prises par le mobile au cours de son déplacement ; la trajectoire peut être rectiligne, circulaire, parabolique ou quelconque. • le temps désigne la durée globale pendant laquelle le mouvement s’effectue. • la l vitesse i dé i désigne l’ l’espace parcouru en une seconde d ; plus l scientifiquement, i ifi la l vitesse est le taux de variation de l’espace parcouru par rapport au temps. • l’accélération désigne la variation (augmentation ou diminution) de la vitesse pendant une seconde ; plus scientifiquement, c’est le taux de variation de la vitesse par rapport au temps ; • l’espace parcouru désigne la longueur de la trajectoire parcourue ; cette notion est toujours complétée par celle du temps ; • le sens désigne le caractère continu ou alternatif d’un mouvement. Le sens est continu quand le mobile parcourt sa trajectoire toujours dans le même sens. Le sens est alternatif quand la trajectoire est parcourue, tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 21 2. LA CINEMATIQUE 2.2. Le mouvement et ses caractéristiques – Les unités Unités utilisées en cinématique Les unités conventionnelles utilisées en cinématique sont : • le mètre « m » : c’est l’unité d’espace parcouru. • la l seconde d « s » : c’est ’ l’unité l’ i é de d temps. • le mètre par seconde « m/s » : c’est l’unité de vitesse. • le mètre par seconde carré « m/s2 » : c c’est est l’unité l unité d’accélération. d accélération. • le radian par seconde « rad/s » : c’est l’unité de vitesse angulaire. Conventions d’écriture des g grandeurs p physiques y q Les conventions d’écriture des grandeurs physiques de la cinématique sont : • l’espace parcouru : « e » • le temps : « t » • la vitesse : « v » • ll’accélération accélération : « a » • la vitesse angulaire : « ω » Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 22 2. LA CINEMATIQUE 2.3. Le mouvement rectiligne uniforme Définition du mouvement rectiligne g uniforme Un corps est en mouvement rectiligne uniforme lorsqu’il parcourt, toujours dans le même sens, des espaces égaux en des temps égaux, sur une trajectoire rectiligne. rectiligne Caractéristiques du mouvement rectiligne uniforme Trajectoire La trajectoire est une ligne droite Vitesse L vitesse La it estt constante. t t Espace parcouru L’espace parcouru varie avec la vitesse et le temps de parcours. Accélération éé L’accélération est nulle. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 23 2. LA CINEMATIQUE 2.3. Le mouvement rectiligne uniforme Représentations graphiques du mouvement rectiligne uniforme a a=0 t e 0 e = e0 + vt v V = cte e = vt e = vt e0 e0 = espace initial t 0 t 0 Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 24 2. LA CINEMATIQUE 2.3. Le mouvement rectiligne uniforme Expressions mathématiques du mouvement rectiligne uniforme Espace parcouru sans espace initial : e = vt Espace parcouru avec espace initial : e = e0 + vt Vitesse : Temps : Transformation des km/h en m/sec 1 m/s = 3,6 km/h car 3,6 km/h = 3,6 x 1000/3600 = 1 m/s. Exemple : un train qui circule à 160 km/h circule à une vitesse de 44,4 m/s. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 25 2. LA CINEMATIQUE 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié Définition du mouvement rectiligne uniformément varié Un corps est en mouvement rectiligne uniformément varié lorsque, parcourant une trajectoire rectiligne, sa vitesse augmente ou diminue de quantités égales en des temps égaux. La vitesse augmente ou diminue d’une même quantité durant chaque seconde. Caractéristiques du mouvement rectiligne uniformément varié Trajectoire j La trajectoire est une droite. Vitesse La vitesse varie avec l’accélération ( (la décélération) ) et avec le temps p de p parcours. Accélération (décélération) L’accélération (la décélération) est constante. Espace parcouru L’espace parcouru varie avec l’accélération et le carré du temps. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 26 2. LA CINEMATIQUE 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié Représentation graphique du mouvement rectiligne uniformément f é varié é : notion de vitesse moyenne v = vitesse finale vm = vitesse moyenne v v0= vitesse tesse initiale tae a = accélération at v = v0 + at vm vm = v0 + at 2 v0 t 0 Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 27 2. LA CINEMATIQUE 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié Représentation graphique du mouvement rectiligne uniformément f é varié é : notion de vitesse moyenne v0 v = vitesse finale vm = vitesse moyenne v0 = vitesse tesse initiale tae - a = accélération négative ou décélération - at v = v0 + (-a)t ( a)t vm v (-a)t vm = v0 + 2 0 t Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 28 2. LA CINEMATIQUE 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié a Mouvement accéléré : représentations graphiques du mouvement rectiligne uniformément f é varié é : accélération éé et vitesse, sans vitesse initiale v v a = cte > 0 = t 0 v = at t 0 t Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 29 2. LA CINEMATIQUE 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié Mouvement accéléré : représentation graphique du mouvement rectiligne uniformément f é varié é : espace parcouru, sans vitesse initiale e e 0 at² 2 t Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 30 2. LA CINEMATIQUE 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié Mouvement accéléré : représentations graphiques du mouvement rectiligne uniformément f é varié é : accélération éé et vitesse, avec vitesse initiale a 0 a = cte > 0 = v v t t v = v0 + at v = at vi t 0 Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 31 2. LA CINEMATIQUE 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié Mouvement accéléré : représentation graphique du mouvement rectiligne uniformément f é varié é : espace parcouru, avec vitesse initiale e e = e0 + v0t + e at² 2 at² 2 e0 = espace initial t 0 Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 32 2. LA CINEMATIQUE 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié Mouvement décéléré : représentation graphique du mouvement rectiligne uniformément f é varié é : vitesse et espace parcouru t 0 v -a - a = cte < 0 = e e = v0t + (-a)t² 2 v t v0 v = v0 + (-a)t 0 t t 0 Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 33 2. LA CINEMATIQUE 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié Expressions mathématiques du mouvement rectiligne uniformément varié Le mouvement est sans espace initial et sans vitesse initiale v = at = vm = 2ae t v a 2e a e at² 2 v at = 2 2 Le mouvement est sans espace initial et avec vitesse initiale v – v0 v = v0 + at a= t vm = v0 + v e = v0t + 2 at² 2 Le mouvement est avec espace initial et vitesse initiale v = v0 + at e = e0 + v0t + at² 2 Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 34 2. LA CINEMATIQUE 2.4. Le mouvement rectiligne uniformément varié Expressions mathématiques du mouvement uniformément varié avec vitesse initiale v0 = vitesse initiale v = vitesse finale Mouvement accéléré Mouvement décéléré v0et a ont le même sens v0 et a ont des sens contraires a = accélération vm = vitesse moyenne e = espace parcouru e0 = espace initial a= v – v0 t a > 0 puisque v > v0 v = v0 + at vm = v0 + e = v0t + a= v0 – v a < 0 puisque v0 > v t v = v0 + (-a)t at vm = v0 + - 2 at² at 2 (1) e = v0t + (-a)t 2 ((-a)t² a)t (1’) 2 Les relations (1) et (1’) montrent que l’espace parcouru final est égal à la somme ou à la différence de deux espaces parcourus pendant t secondes : l’un v0.t provenant d’un provenant d’un mouvement accéléré simple p mouvement uniforme ; l’autre a.t²/2 p d’accélération a. C’est le principe de la conservation de la vitesse acquise. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 35 2. LA CINEMATIQUE 2.5. Le mouvement circulaire uniforme Définition du mouvement circulaire uniforme Un point est animé d’un mouvement circulaire uniforme lorsqu’il parcourt, sur une circonférence, des arcs égaux en des temps égaux. Caractéristiques du mouvement circulaire uniforme La trajectoire Dans le mouvement circulaire uniforme, la trace laissée par le mobile en mouvement est une circonférence. La vitesse Dans le mouvement circulaire uniforme, la vitesse est constante. Deux vitesses sontt à considérer idé : une vitesse it circonférentielle i fé ti ll v ett une vitesse it angulaire l i ω. Loi des espaces parcourus Dans le mouvement circulaire uniforme, l’espace parcouru est proportionnel au temps. temps L’accélération Dans le mouvement circulaire uniforme, l’accélération se décompose en une accélération tangentielle et une accélération normale (centripète). (centripète) Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 36 2. LA CINEMATIQUE 2.5. Le mouvement circulaire uniforme Vitesse circonférentielle et vitesse angulaire Vitesse circonférentielle v M0 Au départ, le mobile occupe le point M0. Après une seconde, il occupe le point M1. Il a donc parcouru l’arc M0M1. La vitesse circonférentielle v est l’arc parcouru pendant une seconde. L’ r o unité de vitesse circonférentielle est le m/s. v ω Vitesse angulaire ω Au départ, le rayon est OM0. Après une seconde, le rayon est en OM1. Le rayon a donc balayé un angle ω. La vitesse angulaire ω est l’angle balayé par le rayon en une seconde. L’unité de vitesse angulaire est le radian/seconde (rad/s) ou le tour par minute M1 (tr/min). r = rayon dont la longueur est exprimée en m. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 37 2. LA CINEMATIQUE 2.5. Le mouvement circulaire uniforme Expression mathématique de v et ω Vitesse circonférentielle v La vitesse circonférentielle, appelée aussi vitesse linéaire, est l’arc M0M1 parcouru par le mobile pendant une seconde. Nous p pouvons écrire q que v e t L’espace parcouru est représenté par le nombre de circonférences parcourues par le mobile pendant une minute. Ce nombre est appelé N. Une circonférence est égale à 2 ∏r. En une minute, le mobile a parcouru un espace qui équivaut à 2 ∏rN mètres. èt En exprimant le temps en secondes, la vitesse circonférentielle v est égale à 2 ∏rN m/s ou ∏dN 60 60 m/s. Vitesse angulaire ω La vitesse angulaire est l’angle balayé par le rayon en une seconde. Elle s’exprime en rad/s. Le radian est l’angle au centre qui intercepte, sur une circonférence, un arc de longueur égale à celle du rayon. La longueur de ll’arc arc M0M1 est égale au produit de ll’angle angle au centre exprimé en radians par le rayon rayon, soit ω.0M0. Un angle de 180° équivaut à ∏rad soit 3,14 rad ou, pour un tour complet, 2∏rad soit 6,28 rad. La vitesse angulaire ω est égale à 2∏N ou ∏N rad/s. 60 30 Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 38 2. LA CINEMATIQUE 2.5. Le mouvement circulaire uniforme Accélération tangentielle et accélération normale Nous considérons le mobile en M0 animé d’une vitesse v0. M0 Après une seconde, le mobile se trouve en M1 animé d’une vitesse v0 a V1. Comme C le l mouvement est uniforme, if v1 = v0. On recherche a en effectuant la différence vectorielle = M M1 0 r a = v1 – v0 L’accélération a se décompose en une accélération tangentielle v1 de valeur nulle puisque v1 – v0 = 0 et une accélération normale ou centripète de valeur constante égale à a ω²r ou à v² r v1 v0 Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 39 2. LA CINEMATIQUE 2.5. Le mouvement circulaire uniforme Relation entre v et ω v = ωr avec v en m/s, ω en rad/s et r en m. Relation entre v et N v= ∏dN avec v en m/s. 60 Relation entre ω et N ω= ∏N 30 avec ω en rad/s. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 40 2. LA CINEMATIQUE 2.6. Synthèse Translation Mouvement uniforme Mouvement uniformément varié a=0 v = cte e vt e= e = e0 + vt Rotation a=0 ω = cte v = ∏dN/60 ω = ∏N/30 a = cte v = at v = v0 + at e = at² 2 e = e0 + v0t + at² 2 Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 41 Agenda. Partie 3 : LA CHUTE DES CORPS 3 1 La pesanteur 3.1. 3.2. L’accélération due à la pesanteur 3.3. La chute libre d’un corps sans ou avec vitesse initiale 3.4. Les mouvements d’ascension et de descente Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 42 3. LA CHUTE DES CORPS 3.1. La pesanteur Notions générales relatives à la pesanteur La pesanteur est la force qui attire les corps vers le centre de la terre. Cette force appelée “gravitation” gravitation a une direction verticale et le mouvement qu’elle qu elle provoque est un mouvement uniformément accéléré. En physique, et en particulier en mécanique, l’accélération due à la pesanteur ou à la gravitation porte la notation universelle “g”. g . Remarque Dans le vide,, tous les corps p chutent de manière identique q : ni le p poids,, ni la forme,, ni la matière constitutive n’ont d’importance. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 43 3. LA CHUTE DES CORPS 3.2. L’accélération due à la pesanteur Valeur de l’accélération due à la pesanteur “g” L’expérience montre que, dans nos régions, l’espace parcouru pendant la première seconde de chute est de 4,905 m. at² Puisque le mouvement est uniformément accéléré, on part de la formule e = 2 2e 2.4,905 et on en tire la valeur de a = = = 9,81 m/s² t² 1² La valeur de g n’est pas toujours constante. Sur terre, elle varie avec la latitude et l’altitude. Généralement pour la commodité des calculs, on prend g = 10. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 44 3. LA CHUTE DES CORPS 3.3. La chute libre d’un corps sans ou avec vitesse initiale Chute libre d’un corps sans vitesse initiale (v0 = 0) Un corps est lâché, sans vitesse initiale, d’une certaine hauteur h. Sous l’effet de la pesanteur, il accélère et atteint le sol avec une certaine vitesse finale. Loi des accélérations g = 9,81 m/s2 Loi des vitesses v = gt (valeur de la vitesse après t secondes de chute) v = 2gh (valeur de la vitesse à l’arrivée au sol en fonction de la hauteur de chute) Loi des espaces parcourus h= gt² (valeur de l’espace l espace parcouru après t secondes de chute) 2 Durée de la chute t= 2h (valeur de la durée de la chute en fonction de la hauteur) g Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 45 3. LA CHUTE DES CORPS 3.3. La chute libre d’un corps sans ou avec vitesse initiale Chute libre d’un corps avec vitesse initiale (v0 = 0) Loi des accélérations g = 9,8 9,81 m/s /s2 Loi des vitesses v = vi + gt (valeur de la vitesse après t secondes de chute lorsque le corps est lancé de haut en bas) Loi des espaces parcourus h = v0t + g² gt ( ale de l’espace parcouru (valeur pa co après ap ès t secondes de ch chute) te) 2 Durée de la chute t= 2h (valeur de la durée de la chute en fonction de la hauteur) g Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 46 3. LA CHUTE DES CORPS 3.4. Les mouvements d’ascension et de descente Le corps p est lancé de bas en haut V=0 apogée p g V=0 v0 = 0 v = v0 – gt = v 0² 2gh h = v0t - h gt² t² 2 Durée d’ascension t = v0 g Apogée h = v0² v0 g 2g V = v0 Le corps descend Au moment où le corps atteint l’apogée, la vitesse s’annule. Autrement dit, v0 = 0. Dès lors, on applique les formules utilisée pour une chute libre sans vitesse initiale. initiale Le temps de descente = le temps d’ascension. La vitesse à l’impact au sol = la vitesse de lancement = 2gh Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 47 Agenda. Partie 4 : LA DYNAMIQUE 4 1 Les lois de Newton 4.1. 4.2. Les notions de masse et de poids 4.3. Le travail, la puissance, l’énergie 4.4. Les forces centripète et centrifuge 4.5. Valeur des forces centripète et centrifuge Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 48 4. LA DYNAMIQUE LA DYNAMIQUE est la branche de la mécanique qui étudie le mouvement d’un mobile considéré dans ses rapports avec les forces qui en sont la cause. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 49 4. LA DYNAMIQUE 4.1. Les lois de Newton Isaac Newton ( (1642 – 1727) ) Mathématicien, physicien et astronome anglais qui découvrit les lois de la gravitation universelle, le calcul infinitésimal et la décomposition de la l lumière. iè Les lois de Newton Loi 1 : le principe de l’inertie Un corps au repos ne peut se mettre en mouvement de lui-même et un corps en mouvement ne peut modifier de lui-même cet état de mouvement. Loi 2 : le principe de dynamique Une force est l’origine d’une accélération. L’accélération est de même nature et proportionnelle p p à la force. Loi 3 : le principe de l’action et de la réaction Un corps A qui exerce une force sur un corps B subit de la part de ce corps B une force identique dirigée en sens opposé. opposé Toute action engendre toujours une réaction réaction. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 50 4. LA DYNAMIQUE 4.2. Les notions de masse et de poids Le p poids d’un corps p Le poids d’un corps est la force d’attraction exercée par la Terre (la Lune…) sur le corps. Cette force est due à la loi de la gravitation universelle. Elle est variable suivant le lieu où elle s’exerce, Le poids d’un corps est symbolisé par la lettre “P”. L’unité de poids est le Newton symbolisé par “N”. La masse d’un corps La masse d’un corps est la quantité de matière constitutive du corps. Où que le corps se trouve, la quantité de matière qui le constitue reste la même. La masse est invariable. La masse d’un corps est symbolisée par la lettre “m”, g symbolisé y p par “kg”. g L’unité de masse est le kilogramme Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 51 4. LA DYNAMIQUE 4.2. Les notions de masse et de poids Effet dynamique d’une force L’application du principe de la dynamique nous conduit à constater qu’une force qui agit sur un corps communique à ce corps un mouvement rectiligne accéléré d’accélération a, de mêmes direction et sens que la force agissante. Suivant le même principe, on constate que l’accélération prise par le corps est directement proportionnelle à la force appliquée au corps en question. Autrement dit, le rapport entre la force qui sollicite le corps et l’accélération prise par celui-ci est constant. F La constante représente la masse du corps, ce qui peut s’écrire m = a La masse d’un corps peut être en quelque sorte considérée comme sa résistance à la mise en mouvement rectiligne accéléré sous l’action d’une force. F a 2F 2a 3F 3a F 2F 3F = = = constante = m a 2a 3a Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 52 4. LA DYNAMIQUE 4.2. Les notions de masse et de poids Relation fondamentale de la dynamique F , on tire la relation fondamentale de la dynamique : F = ma a qui permet de trouver le mouvement que prend un corps de masse connue soumis à une force d’intensité é connue. De la relation m = Application particulière de la loi fondamentale Nous avons vu précédemment que le poids d’un corps est la force qui attire le corps vers la Terre. Le corps de masse m attiré vers le centre de la Terre prend un mouvement vertical uniformément accéléré dirigé de haut en bas et est soumis à une accélération élé ti verticale ti l dont d t la l valeur l estt celle ll de d la l chute h t libre lib : g. Dans ce cas, F devient P et a devient g et la relation s’écrit : P = mg Dès lors, on peut écrire : • qu’une masse de 1 kg est égale à 9,81 N. • qu’une force de 1 N est égale à 0,102 0 102 kg kg. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 53 4. LA DYNAMIQUE 4.3. Le travail, la puissance, l’énergie Le travail mécanique q d’une force Une force travaille lorsqu’elle déplace son point d’application. Sous l’action de la force, le point d’application se déplace sur un certain espace. C’est,, p par exemple, p , le cas d’une g grue de chantier q qui déplace p des p palettes de matériaux de construction de l’endroit où les palettes ont été déchargées jusqu’à l’endroit où les matériaux vont être utilisés. On parle de “travail moteur” lorsque la force et le déplacement de son point d’application d application ont le même sens. sens On parle de “travail travail résistant résistant” lorsque la force et déplacement de son popint d’application ont des sens contraires. La relation qui unit les notions de travail, de force et d’espace parcouru est donnée par la formule : W = Fe Le travail est symbolisé par la lettre “W”. L’unité de travail est le Joule symbolisé par la lettre “J”. Le Joule est le travail produit par une force de 1 N lorsqu’elle déplace son point d’application sur une distance de 1 m dans la direction de la force. N Nous pouvons d donc é écrire i que 1 J = 1Nm. 1N Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 54 4. LA DYNAMIQUE 4.3. Le travail, la puissance, l’énergie La p puissance mécanique q On dit qu’une machine est plus puissante qu’une autre lorsque cette machine déplace une même charge dans un intervalle de temps moindre. La p puissance mécanique q est la g grandeur p physique y q q qui exprime p le travail effectué par unité de temps. La relation qui unit les notions de puissance, de travail et de temps est donnée par la formule : P= W t La puissance est symbolisée par la lettre “P”. L’unité de p puissance est le Watt symbolisée y p par la lettre “W”. L’unité de temps symbolisée par la lettre “t” est la seconde. Nous pouvons donc écrire que P = 1J/s. L’autre unité fréquemment utilisée est le kW. Remarque Jadis,, l’unité de puissance p était exprimée p en “cheval” symbolisé y par p les lettres “ch”. Les relations entre le ch et le kW sont : 1 kW = 1,36 ch et 1 ch = 736 W. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 55 4. LA DYNAMIQUE 4.3. Le travail, la puissance, l’énergie Expression p p particulière de la p puissance en translation Nous savons que le travail est le produit d’une force F par le déplacement du point d’application de cette force sur une certaine distance e, dans l’hypothèse d’une force constante en grandeur et en direction : W = Fe (1) Par ailleurs, nous savons aussi que la puissance est égale à P = Si dans (2), (2) on remplace W par Fe Fe, on obtient : P = Fe t P = Fv t (2) (3) Si dans (3), on remplace e par : e = vt, on obtient alors : P = En simplifiant dans (4), la formule devient : W Fvt t (4) où la puissance exercée par une force sur un corps est le produit de la force par la vitesse du corps si la force exercée et la vitesse ont mêmes direction et sens. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 56 4. LA DYNAMIQUE 4.3. Le travail, la puissance, l’énergie L’énergie g On dit qu’un corps possède de l’énergie lorsqu’il est capable de produire un travail. L’énergie g se rencontre sous différentes formes de nature variable (mécanique, ( q , électrique, thermique et chimique). En particulier, l’énergie mécanique est celle des corps qui se déplacent sous l’effet que cette force soit p produite p par les muscles humains ou les p pièces d’une force, q mobiles d’une machine… En mécanique, il existe deux sortes d’énergies : • ll’énergie énergie potentielle (énergie SANS mouvement) ; • l’énergie cinétique (énergie DE MOUVEMENT). Transformation de l’énergie Chaque action nécessite une transformation de l’énergie. Les transformations sont régies par deux règles fondamentales : • la quantité d’énergie totale d’énergie dans l’univers est constante ; • l’énergie l’é i peutt être êt transformée t f é mais i nii créée, éé nii détruite. dét it Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 57 4. LA DYNAMIQUE 4.3. Le travail, la puissance, l’énergie L’énergie g mécanique q : l’énergie g p potentielle L’énergie potentielle est l’énergie qui est en réserve, qui est en attente d’être utilisée. L’énergie potentielle s’exprime en Joule. P h Le corps de poids P est suspendu au repos au au-dessus dessus du sol, à une hauteur h. L’énergie potentielle qu’il possède est égale au travail qu’il faudrait fournir pour le soulever du sol d’une distance équivalente à h. La relation qui unit le poids du corps et la distance qui le sépare est la même que celle ll utilisée ili é pour déterminer dé i le l travail il d’une d’ force. f La relation s’établit ainsi : Ep = Ph et comme P = mg, on peut écrire : Ep= mgh Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 58 4. LA DYNAMIQUE 4.3. Le travail, la puissance, l’énergie L’énergie g mécanique q : l’énergie g cinétique q v L’énergie cinétique est l’énergie des corps en mouvement. L’énergie cinétique s’exprime en Joule. P Le corps de poids P est n’est plus retenu. Il descend en chute libre sans vitesse initiale. Il est donc animé é d’un mouvement rectiligne uniformément é accéléré é é é d’accélération éé g. Il possède une énergie cinétique de translation rectiligne. La vitesse atteinte par le corps à son arrivée au sol vaut : v = 2gh (1) v² De (1), (1) nous pouvons tirer la valeur de h = (2) 2g Dans l’égalité Ep = mgh, nous remplaçons h par la valeur décrite dans (2) et on obtient une nouvelle égalité qui nous donne la valeur de l’énergie cinétique de translation rectiligne : 2 Ec = mv = 2 Pv2 2g Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 59 4. LA DYNAMIQUE 4.3. Le travail, la puissance, l’énergie Conservation de l’énergie g A Lorsque le corps se trouve en A, l’énergie qu’il possède est v=0 uniquement potentielle et vaut Ep = Ph = mgh. L’énergie totale Et q qu’il p possède ((Ep + Ec) est égale g à Ep. Lorsque le corps n’est plus retenu, il tombe et rejoint le sol P h en B ; à ce moment, l’énergie qu’il possède est uniquement mv² cinétique et vaut Ec = . L’énergie totale Et qu’il possède 2 est égale à Ec. Si aucun travail moteur ou résistant n’est effectué entre A et B, nous pouvons dire que l’énergie en A est égale à l’énergie B v=0 en B. C’est le principe de la conservation de l’énergie. h=0 v= 2gh Pv2 P mv2 = (2) avec v = 2gh . Si nous remplaçons 2 2g P 2gh ce qui donne après dans (2) v² par 2gh, nous constatons que Et en B est égale à 2g simplification Et en B = Ph. Et en A = mgh = Ph (1) et Et en B = L’énergie en A est égale à l’énergie en B. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 60 4. LA DYNAMIQUE 4.3. Le travail, la puissance, l’énergie Transformation de l’énergie en travail m F t t’ B t A a e v’ v e’ Un corps de masse m est soumis à l’action d’une force F. Nous avons vu qu’il prend une accélération a définie par l relation la l i F = ma. Après A è t secondes, d le l corps se trouve en A après è avoir i parcouru la l distance di e. La L force f Fa accompli un travail dont la valeur est W = Fe. En A, le corps possède une énergie EA. Entre A et B, on communique au corps un travail. Après t’ secondes, le corps se trouve en B après avoir parcouru la distance e’. La force F a accompli un travail équivalant à W’ = Fe’. En B, le corps possède une énergie EB dont la valeur est > à celle de EA. En réalité, l’énergie en B est égale à l’énergie en A augmentée du travail W’ ce qui peut s’écrire EA = EB + W’. La variation de travail entre les positions A et B du corps vaut W’ – W = Fe’ – Fe (1) Dans cette égalité, nous pouvons écrire que e’ = La relation (1) devient W’ – W = F v’² 2a - F v² 2a at’² 2 = v’² 2a . Comme et que e = at² 2 = v² 2a F mv’² = m, la relation devient W’ – W = - mv² a 2 2 La variation d’énergie cinétique dans un intervalle de temps est égale au travail de la force qui agit durant cet intervalle de temps. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 61 4. LA DYNAMIQUE 4.4. Les forces centripète et centrifuge Qu’est Qu est-ce ce que la force centripète ? Nous considérons un corps de masse m (la balle) décrivant une trajectoire courbe à la vitesse v. Pour l’obliger à rester sur la trajectoire pendant le mouvement, il faut lui communiquer une force dirigée vers l’axe de rotation. Parce qu’elle tend à rapprocher e corps co ps du centre, ce t e, cette force o ce est appelée appe ée “force o ce ce centripète t pète” Fcp. le cp La force centripète est radiale, dirigée vers le centre de courbure et son intensité est inversement proportionnelle au rayon de d courbure. b On peut considérer que la force centripète est une force de rappel. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 62 4. LA DYNAMIQUE 4.4. Les forces centripète et centrifuge Qu’est-ce Qu est-ce que la force centrifuge ? Un objet est placé sur le disque qui tourne dans un plan horizontal. Nous constatons que l’objet s’échappe de la surface plane du disque. La force qui agit sur l’objet et tend à le pousser radialement vers pp “force centrifuge g ”. l’extérieur s’appelle Cette force a une direction opposée à celle de la force centripète. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 63 4. LA DYNAMIQUE 4.5. Valeur des forces centripète et centrifuge Valeur des forces centripète p et centrifuge g Force centripète Fcp Nous avons vu précédemment (leçon sur le mouvement circulaire uniforme) que vv² l’accélération normale an était égale à . En appliquant la loi fondamentale de la r Pv² v² dynamique F = ma, nous pouvons écrire que Fcp = m = r gr Force centrifuge Fcf Cette force d’inertie est égale et opposée à la force centripète. Son expression mathématique est donc identique à celle de la force centripète. On peut écrire que Fcf = m Comme nous l’avons également g vu,, nous savons que q v= v² = Pv² r gr q r et que = 2 rad. En remplaçant v dans la relation m v² , la valeur de la force centrifuge s’exprime r mathématiquement par Fcf = m ² r Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 64 4. LA DYNAMIQUE 4.5. Valeur des forces centripète et centrifuge Application pp p pratique q : le dévers des voies dans les courbes Pour combattre l’effet de la force centrifuge, on incline transversalement les voies dans les courbes. On relève ainsi les virages pour que la résultante R du poids P du véhicule et de la f force centrifuge if Fcf soit i perpendiculaire di l i à lla voie. i F Fcf = Pv² et tg = cf gr g P De ces deux relations, on tire la valeur de l’angle de relèvement è : tg = Pv² = Pgr v² gr Fcf R P Rappel de trigonométrie : la tangente de l’angle est le rapport entre le côté opposé et le côté adjacent. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 65 Agenda. Partie 5 : LES TRANSMISSIONS 5.1. Définition et types de transmissions 5 2 Les transmissions par engrenages 5.2. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 66 5. LES TRANSMISSIONS 5.1. Définition et types de transmissions Définition générale En mécanique, le terme “transmission” décrit un organe ou un ensemble d’organes servant à transporter la puissance d’un producteur d’énergie (moteur) au mécanisme utilisateur (récepteur). (récepteur) Les types de transmissions En mécanique générale, on distingue deux types de transmissions : • les transmissions par liens flexibles et par friction : il s’agit des transmissions par poulies et courroies, par roues de fiction et par tambour et câble ; • les transmissions rigides : il s’agit des transmissions par roues dentées et chaîne et par engrenages. Dans le présent cours, nous ne verrons qu’une ébauche de l’étude des transmissions par engrenages. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 67 5. LES TRANSMISSIONS 5.2. Les transmissions par engrenages Transmissions par engrenages Les transmissions par engrenages sont utilisées pour les transmissions à distances très courtes d’axe en axe. Les engrenages permettent la transmission d’efforts très importants où la vitesse doit être rigoureusement respectée. Les engrenages peuvent revêtir des formes très variées. En effet, ils peuvent être : • cylindriques y q droits ; • cylindriques hélicoïdaux ; • cylindriques à chevrons ; • coniques coniq es droits d oits ; • coniques spiraloïdaux. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 68 5. LES TRANSMISSIONS 5.2. Les transmissions par engrenages Formule générale de la transmission par engrenages Nous considérons 2 engrenages coniques. 1 L’engrenage 1 est le pignon moteur dont les caractéristiques sont : • le diamètre p primitif D1 • la vitesse de rotation N1 t/min = • le nombre de dents Z1 D1 N1 60 L’engrenage 2 est la roue entraînée dont les caractéristiques sont : • le diamètre primitif D2 ; • la vitesse de rotation N2 t/min = • le l nombre b de d dents d t Z2 2 D2 N2 60 Du fait que les diamètres sont proportionnels au nombre de dents, on peut établir la loi de la transmission comme suit : Z1.N1 = Z2.N2 Cette relation peut aussi s’écrire : N1 N2 Le rapport de transmission R est égal à = Z2 Z1 N2 N1 Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 69 Agenda. Partie 6 : LES FORCES DE FROTTEMENT 6 1 Les résistances passives 6.1. 6.2. Le frottement de glissement 6.3. Le frottement de roulement 6.4. Comparaison des deux types de frottements 6.5. La traction des véhicules ferroviaires Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 70 6. LES FORCES DE FROTTEMENT LES FORCES DE FROTTEMENT SONT DES FORCES QUI APPARAISSENT LORSQU’UN CORPS SE DEPLACE PAR RAPPORT A UN AUTRE ET QU’IL QU IL Y A CONTACT ENTRE LES DEUX CORPS. L’étude des forces de frottement est importante pour bien comprendre le phénomène de l’adhérence en traction ferroviaire. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 71 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.1. Les résistances passives Les résistances passives On peut définir les résistances passives comme étant l’ensemble des forces qui s’opposent au mouvement. En mécanique, on distingue 4 espèces de résistances au mouvement : • la résistance au glissement ; • la résistance au roulement ; • la raideur des liens flexibles ; • la résistance des fluides. Dans le cadre cad e du d présent p ésent cours, co s no nous s n’ét n’étudierons die ons sommai sommairement ement q que e les résistances ésistances au glissement et au roulement. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 72 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.2. Le frottement de glissement Le frottement de glissement (la résistance au glissement) Le frottement de glissement ou autrement dit la résistance au glissement est dû à la rugosité des corps. C’est C est notamment le cas des blocs de frein qui frottent sur la surface de roulement des roues d’un véhicule ferroviaire ; les blocs frottent tout en glissant. Expérience R P charge La force L f quii permett lla mise i en mouvementt du d chariot h i t s’appelle la force de démarrage ou l’effort de démarrage. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 73 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.2. Le frottement de glissement Le frottement de glissement : l’influence de la force normale au plan Le corps de masse m est appliqué sur la surface S. Le corps est se déplace vers la gauche avec un certain effort. Quelles sont les forces en présence ? • le poids P du corps, corps force normale à la surface de contact S sous ll’effet effet de la pesanteur pesanteur. • la force de frottement F tangente à la surface S qui est dirigée en sens opposé au mouvement. Mouvement m F S P • l’effort de démarrage dirigé dans le sens du mouvement ; cette force sert à vaincre la force de frottement qui apparaît entre le corps et la surface de contact. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 74 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.2. Le frottement de glissement Le frottement de glissement : l’influence de la force normale au plan Résultats de l’expérience réalisée avec le chariot Poids P du corps en N Effort de démarrage F en N Rapport F/P 20 + 10 = 30 N 5N 5 / 30 = 0,16 20 + 40 = 60 N 10 N 10 / 60 = 0,16 0 16 20 + 100 = 120 N 20 N 20 / 120 = 0,16 La force de frottement de glissement au démarrage s s’oppose oppose au mouvement du corps sur le plan. Cette force est proportionnelle à la force normale exercée par le corps sur le plan. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 75 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.2. Le frottement de glissement Le coefficient de frottement f L’expérience a démontré que la force de frottement F est : • dépendante de la force P normale au plan ; • dépendante de la nature et de ll’état état des surfaces en contact (présence de lubrifiant ou non, présence de roulement, …) ; • indépendante de la vitesse ; • indépendante de ll’étendue étendue des surfaces en contact. contact Le rapport entre la force de frottement F et la force normale P exercée par le corps sur la surface est appelé coefficient de frottement f. Ce coefficient f dépendant de la nature et de l’état des surfaces en contact est constant et est déterminé expérimentalement. Expressions mathématiques de la relation F = fP et f = F P Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 76 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.2. Le frottement de glissement L’angle de frottement Le poids P du corps se décompose en une force N, N normale au plan, plan et une force F parallèle au plan. plan Comme précédemment, nous ajoutons des charges au corps et nous mesurons l’angle à partir duquel le corps se met en F mouvement. Nous voyons que la valeur de la tg = et que F = N.tg N F N Nous constatons que, quelle que g , le corps p se met en soit la charge, P mouvement lorsque l’angle atteint 10°. Cet angle s’appelle “angle de frottement au Poids P du corps en N Angle relevé 20 + 10 = 30 N 10° 20 + 40 = 60 N 10° 20 + 100 = 120 N 10° départ”. Le coefficient de frottement f est départ égal à la tangente de l’angle de frottement. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 77 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.2. Le frottement de glissement Le frottement de glissement : l’influence de la nature et de l’état des surfaces en contact Le tableau ci-dessus donne un aperçu des variations de F, de f et de l’angle de frottement pour une charge fixe de 120 N. Le frottement est sec ou direct lorsque les corps glissent sans interposition d’un lubrifiant entre leurs surfaces de contact. Le frottement est indirect lorsque les corps sont lubrifiés. La résistance au glissement dépend de la nature et de l’état des surfaces en contact. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 78 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.2. Le frottement de glissement Le frottement de glissement : l’absence d’influence de l’étendue des surfaces en contact dans lesquelles nous avons le même état de surface ; seule l’étendue de surface est différente. Poids P du corps en N Effort de démarrage en N : expérience 1 Effort de démarrage en N : expérience 2 La résistance au glissement est indépendante de 30 5 5 60 10 10 l’étendue des surfaces en 120 20 20 contact. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 79 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.2. Le frottement de glissement Le frottement de glissement : l’absence d’influence de la vitesse Des expériences que nous ne pouvons mener en classe ont montré que le frottement est indépendant de la vitesse. Ceci est tout particulièrement vrai pour des vitesses < 3,5 m/s. Au-delà de cette valeur, on considère que le frottement diminue avec la vitesse. Le glissement pendant le mouvement En reprenant les mêmes données expérimentales que pour établir f, il a été montré que l’effort de frottement en mouvement est plus petit que l’effort de frottement au démarrage. Pour ce faire, on a mesuré l’effort nécessaire au maintien du chariot en mouvement rectiligne uniforme : cet effort est < à l’effort nécessaire au démarrage du chariot sur la surface de contact. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 80 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.3. Le frottement de roulement Le frottement de roulement Le frottement de roulement est dû à la déformation de la surface de contact. C’est notamment le cas des roues d’un véhicule ferroviaire qui frottent sur le rail en roulant sur celui-ci. celui-ci Expérience Nous prenons l’exemple d’une roue qui roule sur une surface horizontale. L’expérience montre que les corps indéformables n’existent pas et que, par conséquent, lorsque la roue roule sur un plan, elle doit constamment remonter une rampe. Cette rampe est due à la pénétration de la roue dans le plan. Le plan reprend en général sa position primitive après le passage de la roue. Si le plan est constitué d’une matière tendre, comme la boue qui tapisse un chemin forestier, la déformation causée par le passage de la roue se maintient et on constate la formation d’ornières. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 81 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.3. Le frottement de roulement Le frottement de roulement Examinons les forces en présence. Au centre O de la roue,, on applique pp q une force F ; par p rapport pp au point p A,, cette force agit au bout du bras de levier constitué par le rayon r de la roue. Le moment de la force F (F.r) produit un couple de rotation appelé “couple moteur”. Lors du déplacement de la roue, la matière constitutive du plan se déforme sous l’action de la force P, appliquée au centre O de la roue, normale au plan et due à la pesanteur. Le moment de la force P (P.d) produit un “couple résistant”. Pour assurer le roulement de la roue, il faut que le couple moteur équilibre le couple résistant. Nous pouvons donc écrire que F.r = P.d et de cette relation, nous tirons la valeur de F,, force nécessaire au roulement : Pd r Le rapport F= d r est le coefficient de résistance au roulement. roulement Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 82 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.3. Le frottement de roulement Le frottement de roulement : l’influence de la force normale au plan L’expérience réalisée avec un wagonnet dont le poids de départ est de 2000 N, qu’on charge progressivement jusqu’à 5000 N, montre l’influence de la force normale au plan sur l’évolution de la valeur de la résistance au roulement. La résistance au roulement est proportionnelle à la force normale exercée par le corps roulant sur le plan. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 83 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.3. Le frottement de roulement Le frottement de roulement : l’influence du chemin de roulement Le dessin de droite représente la roue d’un wagon déraillé qui repose sur le sol. Si on essaye de déplacer le véhicule l’effort véhicule, l effort à fournir pour réaliser ce déplacement sur le sol est infiniment plus important que celui qui est nécessaire à son déplacement sur rails. La résistance au roulement dépend de la nature et de l’état l état des surfaces en contact. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 84 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.3. Le frottement de roulement Le frottement de roulement : l’influence de la vitesse La résistance au roulement ne varie pas avec la vitesse. Le frottement de roulement : l’influence du rayon de la roue Des expériences ont montré que la résistance au roulement des roues de petit rayon est > à celle des roues de plus grand rayon. On a en effet constaté que la pénétration des roues de petit rayon d dans la l surface f de d roulement l était é i plus l importante i que celle provoquée par des roues de plus grand rayon. La résistance au roulement est inversement proportionnelle au rayon de la roue. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 85 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.4. Comparaison des deux types de frottements Comparaison entre les deux frottements Le chariot est posé sur une voie horizontale. Un câble sur lequel on exerce un effort de traction F est fixé en A. Lorsque l’effort F est faible, rien ne se passe. Lorsqu’on augmente F, le chariot se déplace dans la direction de F. Lorsqu’on cale les roues du chariot et qu’on augmente la valeur de F, la charge A glisse sur le châssis B. Conclusion de l’expérience Le coefficient L ffi i t de d résistance é i t au roulement l t estt plus l petit tit que le l coefficient ffi i t de résistance au glissement. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 86 6. LES FORCES DE FROTTEMENT 6.5. La traction des véhicules ferroviaires Nous considérons une roue de locomotive qui supporte une charge P. La roue est posée sur un rail horizontal. Nous avons vu qu’entre la roue et le rail, il peut y avoir roulement. L’effort F nécessaire au roulement est donné par la relation F = P.d Si nous calons la roue, la roue ne va plus tourner et le roulement va se transformer en glissement si nous appliquons un effort E qui dépasse l’effort F’ = P.f Si nous décalons la roue à ce moment, nous constatons que la roue pivote parce que l’effort E appliqué est > à F et à F’. En réalité, la roue glisse et tourne en même temps, ce qui explique le patinage de l’engin moteur. Conclusions Valeur de l’effort moteur Conséquence F < P.d Pas de mouvement F > P.d d et F < P.ff Roulement l générale – MA_Technologie deset trains :glissement Mécanique générale F > P.d et F > P.fLicence européenne – Formation©Roulement SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 87 7. Exercices 7.1. Les forces - Le moment d’une force – L’équilibre des corps • Calculez le moment d’une force de 72 N appliquée à l’extrémité d’une poutre encastrée dans un mur. La distance qui sépare l’extrémité de la poutre au mur est de 2,75 m. Déterminez le signe du moment. d’une une force de 250 N exercée par une clé d d’une une longueur de 300 mm sur • Quel est le moment d un axe de rotation ? Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 88 7. Exercices 7.2. Cinématique • Quel est l’espace parcouru par un train en 3 minutes et 15 secondes dont le tachymètre i di indique constamment t t 95 k km/h /h ? • Un ascenseur élève une charge à une hauteur de 20 m en un mouvement rectiligne uniforme. La durée de l’ascension est de 31 secondes. Calculez la vitesse atteinte par l’engin. • Un train circule pendant 42 minutes à une vitesse constante de 76 km/h km/h. Calculez la distance parcourue sachant qu’avant d’avoir fait l’objet d’un chronométrage, le convoi avait déjà parcouru 23,8 km. • Un coup de tonnerre est perçu par un observateur 22 secondes après l’éclair l éclair. Sachant que le son parcourt 340 m/s, calculez la distance à laquelle se trouve l’orage. • Calculez le temps de parcours d’un TGV circulant à 300 km/h pour parcourir, sur la ligne à grande vitesse 1 1, la distance de 75 km qui sépare ll’entrée entrée de la LGV à Hal à la frontière frontière. • Un train circule à une vitesse constante de 20 m/s. Pendant 30 secondes, il accélère et la valeur de l’accélération est de 1m/s². Quelle est la vitesse acquise par le train au bout du temps d’accélération ? Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 89 7. Exercices 7.2. Cinématique • Un train circule à la vitesse de 72 km/h. Le conducteur accélère pendant 1 minute et la vitesse du convoi atteint 94 km/h km/h. Calculez l’accélération, l’accélération la vitesse moyenne et l’espace parcouru pendant la phase d’accélération. • Un satellite artificiel atteint la vitesse de 8 km/s après 2 minutes de parcours. Calculez ll’accélération accélération et l’espace l espace parcouru pendant cette période. période • Un train circule à la vitesse de 108 km/h. Pour respecter un zone à vitesse réduite, le conducteur freine pendant 24 secondes pendant lesquelles le train a parcouru une distance de 428 m dans un mouvement uniformément décéléré décéléré. Calculez la valeur de la décélération et vitesse finale finale. • Une automotrice part du repos et, après avoir parcouru 400 m d’un mouvement uniformément accéléré (a = 0,5 m/s²) roule d’un mouvement uniforme pendant 2 minutes. Le conducteur freine et l’engin l engin s’arrête s arrête après avoir ralenti pendant 10 secondes d d’un un mouvement uniformément retardé. Calculez la durée de la période de démarrage, la vitesse atteinte à la fin de la période de démarrage, l’espace parcouru pendant le mouvement uniforme, la valeur de la décélération et l’espace p p parcouru p pendant le freinage. g Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 90 7. Exercices 7.2. Cinématique • La roue d’une turbine tourne à 6000 t/min. Calculez la vitesse linéaire (circonférentielle) d’un point de la périphérie sachant que le diamètre de la roue est de 850 mm. Calculez la vitesse angulaire de la roue. p sur une circonférence moyenne y de 1,2 , m de diamètre. • Les aubes d’une turbine sont réparties La roue tourne à 3000 t/min. Calculez la vitesse linéaire, la vitesse angulaire et l’accélération normale. • La roue d d’un un ventilateur de refroidissement des résistances de démarrage d d’une une locomotive tourne à 450 t/min. Sachant que la vitesse linéaire ne peut dépasser 30 m/s, calculez le diamètre extérieur maximal de la roue et la vitesse angulaire. • Une cage d’ascenseur parcourt 32 m en 18 secondes. Le câble de traction s’enroule sur un tambour de 750 mm de diamètre. A quelle vitesse linéaire le tambour doit-il tourner pour réaliser l’opération de levage ? • Une cage d’ascenseur remonte d’un puits de mine dont la profondeur est de 900 m. La remontée s’effectue en 3 phases réparties comme suit : phase 1 : 300 m en mouvement accéléré ; phase 2 : 420 m en mouvement uniforme où la vitesse = 20 m/s ; phase 3 : 180 m en mouvement décéléré. Déterminez la durée de chacune des phases Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 décrites, la valeur de l’accélération et de la ©décélération. 91 7. Exercices 7.3. La chute des corps (on considère que g = 10 m/s²) • Une personne lance une balle en l’air verticalement. Quelle vitesse faut-il lui communiquer pour qu’elle atteigne la hauteur de 30 m ? Après quel délai atteindra-t-elle le sol ? • Il s’est écoulé 4 secondes entre le départ et l’arrivée au sol d’une pierre lancée verticalement. p g Calculez la vitesse initiale et l’apogée. • Un corps tombe pendant 12 secondes. Calculez la vitesse à l’arrivée au sol. Calculez l’espace parcouru par le corps durant la chute. • Une balle de fusil de chasse est tirée verticalement de bas en haut avec une vitesse initiale de 400 m/s. Calculez sa vitesse après 8 secondes et la hauteur atteinte à ce moment. Calculez l’apogée et la durée d’ascension. • Un objet tombe dans un puits de mine de 1000 m de profondeur. Calculez sa vitesse et la durée de la chute. • Un projectile sort du canon d’un fusil de chasse à une vitesse de 500 m/s. Le canon est dirigé verticalement vers le haut. On considère les frottements négligeables. Calculez l’apogée, la vitesse de passage à 5000 m, la durée de l’ascension, la vitesse à l’impact au sol et la durée totale du mouvement du projectile. projectile • Un corps est lancé, vers le bas, d’un immeuble avec une vitesse initiale de 12 m/s. Déterminez Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 la hauteur de l’immeuble si on sait que le temps de chute est de 6 secondes. 92 7. Exercices 7.4. La dynamique (on considère que 1 kg = 10 N) • Un corps dont la masse est de 180 kg est soumis à une force de 150 N. Calculez l’accélération communiquée au corps. • Une voiture dont la masse est de 1200 kg atteint la vitesse de 120 km/ en 18 secondes. Calculez l’effort de traction développé par le moteur. • Un objet de 80 kg se trouve dans un ascenseur qui monte avec une accélération de 1,25 m/s². Calculez la réaction du plancher de l’ascenseur. • Une grue monte une charge de 985 kg à une hauteur de 28 m. m Calculez le travail. travail • Un ouvrier exerce une force de 150 N sur une manivelle de 0,3 m de longueur tangentiellement à la circonférence décrite. Calculez le travail accompli pour 50 tours de manivelle. • Un ascenseur transporte 10 personnes du rez-de-chaussée au 1° étage, 6 du 1° au 2° étage, 3 du 2° au 4° étage et 2 du 4° au 6° étage. Le poids moyen des personnes est de 70 kg et la hauteur d’un étage est de 6 m. Calculez le travail fourni par l’ascenseur. • Quel est le travail fourni par une locomotive qui remorque des wagons avec un effort de 300 kN sur une distance de 20 km ? Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 93 7. Exercices 7.4. La dynamique (g = 10 et 1kg = 10 N) • Une locomotive remorque une rame de wagons avec une force de 250 kN. Elle parcourt 100 km en 1 h 48 minutes. Calculez la puissance développée par l’engin. • Un corps a une masse de 900 kg. Il est situé à une hauteur de 18 m. Calculez son énergie. / Q Quelle est la forme • Un train dont la masse est de 650 t circule à la vitesse de 120 km/h. d’énergie ? Calculez-la. • Quelle est la puissance d’une locomotive qui remorque un train avec un effort de 200 kN à une vitesse constante de 108 km/h ? • Un train dont la masse est de 400 t circule à 144 km/h sur une voie horizontale. Le conducteur freine sur une distance de 300 m et la vitesse du convoi passe à 108 km/h. Calculez l’effort de freinage (que l’on suppose constant). • Un bloc d’acier destiné à la démolition d’un mur a une masse de 100 kg. Il tombe d’une , m. Calculez sa vitesse et son énergie g cinétique q au bas de la chute. hauteur de 2,50 • Un corps dont la masse est de 25 kg se trouve à une hauteur de 125 m. Calculez son énergie potentielle. Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 94 7. Exercices 7.4. La dynamique • On accroche un objet dont la masse est de 10 kg à l’extrémité d’un fil d’acier et on fait tourner l’objet. Le rayon de la circonférence décrite par l’objet en mouvement est de 1,20 m et la vitesse de rotation est de 3 t/s. Quelle est l’intensité de la force centrifuge qui sollicite l’objet ? • Un train circule à 108 km/h. Il aborde une courbe dont le rayon est de 1200 m. Déterminez l’angle théorique du dévers. Déterminez l’intensité de la force centrifuge si la masse du convoi est de 720 t. • Une roue dentée munie de 24 dents mue par un moteur électrique tourne à une vitesse de 96 t/min. Cette roue entraîne une autre roue dentée munie de 72 dents. Quelle est la vitesse de rotation de la deuxième roue ? • Un pignon de 36 dents tourne à raison de 1500 t/min et entraîne un engrenage qui doit tourner à 500 t/min. Déterminez le nombre de dents de l’engrenage entraîné. • Un wagon dont la masse est de 50 t comporte 4 roues de diamètre = 920 mm. Calculez la valeur de la résistance au roulement sachant que le coefficient de résistance est de 0,0005. • Calculez la force de résistance au glissement d’un bloc de fonte dont la masse est de 2 t et qu’on fait se déplacer sur un plan horizontal en acier sachant que le coefficient f vaut 0,18. 0 18 Licence européenne – Formation générale – MA_Technologie des trains : Mécanique générale © SNCB B-TC 603 – 04/03/2013 95