Dossier de presse Les circuits courts en Wallonie, ça bouge ! Premières rencontres des Circuits Courts, le 14 février 2014 Pourquoi s’intéresser aux Circuits courts en Wallonie ? Les circuits courts font régulièrement parler d’eux grâce, notamment, au succès grandissant des nombreuses formes d’organisations autour de la production agricole locale et la consommation alimentaire de proximité : groupements d’achats communs, coopératives de producteurs/consommateurs, vente directe, marchés de terroir, … s’organisent et se professionnalisent en Wallonie. Les modes de production en circuits courts dépassent le seul secteur agricole ou alimentaire. Basé sur le potentiel des ressources locales (matière première, main-d’œuvre, …) et la logique de la consommation de proximité, le circuit court peut s’appliquer à des domaines variés : sylviculture, artisanat, maraîchage diversifié, commerce et distribution, agro-alimentaire, logistique, horeca durable, mais aussi industrie ou bâtiment, … Les circuits courts ont un réel potentiel de développement avec, à la clé, la création d’emplois locaux et de nouveaux métiers du développement durable : métiers de l’éco-conception, l’éco-innovation, l’éco-construction, économie circulaire, métiers de bouche, stylisme, formations, … Les avantages liés au développement des circuits courts ne sont pas uniquement de nature économique. En réduisant les distances parcourues par les produits, ils limitent la pression sur l’environnement et favorisent la transparence des modes de production/transformation. Les circuits courts favorisent la proximité relationnelle entre les acteurs d’une filière et incitent aux partenariats (entre entreprises, entre pouvoirs publics et acteurs privés, entre acteurs associatifs et entreprises, …). Enfin en réduisant le nombre d’intermédiaires, les circuits courts assurent un revenu équitable au producteur et un prix juste au consommateur. Développer les circuits courts nécessite une nouvelle manière de penser, avec : - de nouveaux modèles économiques à définir des connaissances techniques à acquérir et à diffuser des partenariats à dynamiser Communiqué de presse – 1ères rencontres des circuits courts 1/3 - des synergies à rencontrer pour réduire les coûts fixes des modes organisationnels à inventer un potentiel local, une offre et une demande à connaître et à maîtriser La professionnalisation des circuits courts implique des dynamiques entrepreneuriales innovantes et créatives. Par exemple : - Innover pour réunir, impliquer et mobiliser des acteurs au niveau de l’organisation collective Innover pour améliorer la rentabilité d’un projet Innover pour approcher et capter de nouveaux marchés Innover pour maîtriser la transformation et la distribution Innover par les nouvelles technologies pour communiquer sur son activité, créer du lien= Innover pour attirer et surprendre le consommateur Ce sont autant de modèles à inventer pour favoriser ces nouvelles formes d’économie endogène. Les Premières rencontres des Circuits courts en Wallonie mobilisent 130 personnes 130 personnes participent ce 14 février aux premières rencontres des circuits courts en Wallonie. L’objectif de ces rencontres est de commencer la mise en réseau des différents partenaires (porteurs de projets, acteurs de l’encadrement et du développement, acteurs-relais, …) et d’engager la dynamique de l’échange de bonnes pratiques en mettant en lumière des projets et initiatives : - Le projet EKOVORES (Nantes) est un projet original, créatif et systémique qui vise à valoriser le potentiel local (ressources naturelles, déchets, …) pour créer une véritable dynamique collective créatrice de valeur ajoutée économique et environnementale. Le projet qui relève de l’économie circulaire en ville implique le privé, le public, les citoyens et l’associatif dans une logique tout à fait comparable aux circuits courts. - CERD (Centre d’Etude et de Ressources sur la Diversification) : Des cas concrets (agroalimentaire) et une analyse des facteurs de réussite et points de vigilance, - Ardennes Toys : Non-alimentaire, PME o Matière première locale (fait partie de leur philosophie, de leur modèle de développement o Au départ : un produit assez classique (étagères modulables pour étalages) o Diversification : des châteaux et autres jeux pour enfants pour enfants o Innovation : engagement d’un designer pour aspects diversification produits Prix du Jouet 2013 o Comment gérer la croissance et le développement tout en conservant l’aspect local ? Un débat impliquant des acteurs de terrain sera également organisé : - Deux projets, l’un présent dans les CC depuis 35 ans (Coprosain) ; le second Topino s’est lancé il y a trois-quatre ans et est en développement - Un acteur de l’encadrement (BEP) : des demandes du terrain à l’animation et l’encadrement - APLSIA : une demande très concrète formulée par une fédération (une plateforme logistique et de services pour des produits CC) - ULG-HEC : la recherche s’intéresse aux circuits courts ? Pourquoi, dans quelle logique ? avec quels partenaires ? Communiqué de presse – 1ères rencontres des circuits courts 2/3 Un Centre de Référence des Circuits courts à l’ASE, pourquoi ? La mise en place du Centre de Référence Circuits courts, à l’initiative des Ministres Jean-Claude Marcourt et Jean-Marc Nollet, s’inscrit dans le cadre du Plan Marshall 2.Vert et a été confié à l’Agence de Stimulation Economique. L’objectif est de : « Favoriser le développement des circuits courts en Wallonie dans les domaines alimentaires et non-alimentaires pour une économie la plus endogène et la plus équitable possible en vue d’une transition vers le développement durable. » Concrètement, 4 objectifs : - COORDONNER : L’ASE coordonne les différents acteurs qui peuvent permettre le développement des circuits courts en Wallonie. Il s’agit d’approfondir les spécificités du secteur, structurer les partenariats, référencer les bonnes pratiques et créer les outils qui permettront l’essor des circuits courts. - STRUCTURER : Le potentiel de développement existe. Les acteurs intéressés sont nombreux et variés : acteurs privés, collectivités, acteurs de l’économie sociale, fédérations professionnelles et interprofessionnelles… Il est nécessaire de structurer le potentiel de ces différents acteurs pour développer de nouveaux marchés et répondre aux attentes des consommateurs. - DEVELOPPER : Par essence, les acteurs des circuits courts sont locaux et ne sont pas toujours conscients de leur potentiel économique ni des marchés qu’ils peuvent atteindre. Il est indispensable de créer des liens entre eux afin de développer des produits, de nouveaux processus de travail et de fabrication ou encore des partenariats entre producteurs. - PROFESSIONNALISER : Les acteurs des circuits courts nécessitent un encadrement professionnel et adéquat. Les structures d’accompagnement existent et sont spécifiques selon les types d’acteurs. C’est pourquoi l’ASE travaille avec 4 référents : - L’Union des Classes Moyennes (UCM) La Fédération inter-Environnement Wallonie (IEW) Solidarité des Alternatives wallonnes et bruxelloises (SAW-B) DiversiFerm (anciennement CQPF) Contact presse : Clarisse Ramakers, Responsable communication ASE (0498/43.11.79) Communiqué de presse – 1ères rencontres des circuits courts 3/3