La maladie résiduelle
dossier thématique
REV/060/03-12-T - Photos : Gey Images.
REVLIMID® (lénalidomide) gélules. COMPOSITION(*) Gélule dosée à 5 mg (Revlimid 5 mg), 10 mg (Revlimid 10 mg), 15 mg (Revlimid 15 mg), 25 mg (Revlimid 25 mg) de lénalidomide. Excipient à effet notoire :
lactose anhydre. INDICATION Revlimid est indiqué, en associaon avec la dexaméthasone, pour le traitement du myélome mulple chez les paents ayant déjà reçu au moins un traitement antérieur. POSOLOGIE/
MODE D’ADMINISTRATION(*) Revlimid doit être pris chaque jour environ à la même heure. La dose iniale recommandée est de 25 mg de lénalidomide par voie orale en une prise par jour pendant les jours 1 à 21
des cycles récurrents de 28 jours. La dose recommandée de dexaméthasone est de 40 mg en une prise par jour par voie orale les jours 1 à 4, 9 à 12 et 17 à 20 de chaque cycle de 28 jours pour les 4 premiers cycles
de traitement, puis de 40 mg en une prise par jour les jours 1 à 4, tous les 28 jours pour les cycles suivants. Les médecins prescripteurs doivent déterminer avec précauon la dose de dexaméthasone à uliser, en
tenant compte de la pathologie et du statut de la maladie du paent. Le traitement par lénalidomide ne doit pas être inié si la numéraon des polynucléaires neutrophiles est < 1,0 x 109/l et/ou si la numéraon
plaqueaire est < 75 x 109/l ou, selon le niveau d’infiltraon des plasmocytes dans la moelle osseuse, si la numéraon plaqueaire est < 30 x 109/l. Il est recommandé d’ajuster la posologie pour prendre en charge
les neutropénies ou thrombopénies de grade 3 ou 4, ou autres effets toxiques de grade 3 ou 4 jugés en rapport avec le lénalidomide. Chez les paents âgés, le choix de la posologie devra être fait avec précauon
en raison de fréquentes diminuons de la foncon rénale. Lénalidomide est essenellement excrété par les reins. Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les paents aeints d’insuffisance rénale
légère. Des ajustements de posologie sont recommandés en début de traitement en cas d’insuffisance rénale modérée ou sévère ou en cas d’insuffisance rénale terminale. Lénalidomide ne doit pas être ulisé en
pédiatrie. CONTRE-INDICATIONS Femmes enceintes. Femmes suscepbles de procréer, à moins que toutes les condions requises par le Programme de Prévenon de la Grossesse soient remplies. Hypersensibilité à
la substance acve ou à l’un des excipients. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI(*) GROSSESSE : En raison d’un effet tératogène aendu chez l’être humain, les condions du Programme de Prévenon
de la Grossesse doivent être remplies par toutes les paentes, à moins de pouvoir affirmer avec certude que la paente est dans l’impossibilité de procréer, sinon elle comprend la nécessité d’une contracepon
efficace. Les hommes traités par lénalidomide doivent comprendre les risques tératogènes aendus en cas de rapport sexuel avec une femme enceinte ou suscepble de procréer, et comprendre qu’il est
nécessaire d'uliser des préservafs en cas de rapport sexuel avec une femme suscepble de procréer. Les paents ne doivent pas faire de don de sang pendant la prise de lénalidomide et pendant 1 semaine après
la fin du traitement. AUTRES : • Des cas d’infarctus du myocarde ont été rapportés chez les paents recevant du lénalidomide, une surveillance étroite s’impose chez les paents présentant des facteurs de risque
connus (parmi lesquels un antécédent de thrombose) Des mesures doivent être prises pour essayer de réduire au minimum tous les facteurs de risques modifiables (par exemple le tabagisme, l’hypertension et
l’hyperlipidémie) • L’associaon lénalidomide/dexaméthasone est associée à un risque accru de thrombose veineuse profonde et d’embolie pulmonaire. L’érythropoïéne et les autres médicaments pouvant
accroître les risques de thrombose, comme les traitements hormonaux substufs, doivent être ulisés avec précauon. La prescripon d’an-thromboques en prophylaxie est recommandée, en parculier chez
les paents présentant des facteurs de risque de thrombose supplémentaires. En cas d’évènements thrombo-emboliques, le traitement du paent doit être interrompu et une thérapie ancoagulante standard doit
être mise en œuvre • L’associaon lénalidomide/dexaméthasone induit une incidence accrue de neutropénies et de thrombopénies. • Il est conseillé aux paents et à leurs médecins d’être aenfs aux signes
et symptômes évocateurs d’une hémorragie, notamment en cas de traitement concomitant suscepble d’induire des saignements. Une diminuon de la dose de lénalidomide pourra être nécessaire. Un
hémogramme complet, avec numéraon et formule leucocytaire, numéraon plaqueaire, hémoglobinémie et hématocrite, doit être réalisé en début de traitement, ainsi que de façon hebdomadaire pendant les
8 premières semaines du traitement par le lénalidomide, puis une fois par mois, afin de dépister les éventuelles cytopénies. L’administraon concomitante de lénalidomide et d’autres myélosuppresseurs ne doit
être entreprise qu’avec précauon. • Chez les paents insuffisants rénaux, la posologie devra être adaptée et il est recommandé de surveiller la foncon rénale. • Un contrôle de la foncon thyroïdienne devra être
envisagé. A l’heure actuelle, le potenel neurotoxique du lénalidomide ne peut être exclu en cas d’administraon prolongée. • En raison d’un risque de complicaons de type syndrome de lyse tumorale, les
paents présentant une charge tumorale élevée avant le traitement doivent faire l’objet d’une surveillance étroite et de précauons appropriées pendant le traitement. • Les paents ayant présenté des réacons
allergiques pendant un traitement antérieur par le thalidomide doivent faire l’objet d’une surveillance étroite en raison d’une possibilité de réacon croisée entre le lénalidomide et le thalidomide. • Le traitement
par Revlimid doit être arrêté en cas d’apparion ou de suspicion d’un syndrome de Stevens-Johnson ou d’un syndrome de Lyell. • Revlimid est contre-indiqué chez les paents présentant une intolérance au
galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorpon du glucose et du galactose. • Les paents doivent être avers qu’ils ne doivent jamais donner leur médicament à quelqu’un d’autre et qu’ils
doivent rapporter les gélules non ulisées à leur pharmacien en fin de traitement. • Cancers secondaires au traitement : Dans les études cliniques menées chez des paents recevant l’associaon lénalidomide/
dexaméthasone et ayant déjà reçu un traitement pour leur myélome, une augmentaon de l’incidence de cancers secondaires (CS) a été observée chez les paents sous lénalidomide/dexaméthasone. Les CS non
invasifs sont essenellement des épithélioma basocellulaire ou spinocellulaire. La majorité des CS invasifs étaient des tumeurs solides.Parmi les CS invasifs, des cas de leucémie aigüe myéloblasque (LAM), de
syndromes myélodysplasiques (SMD) et de tumeurs solides ont été observés chez des paents recevant Revlimid en associaon avec le melphalan ou immédiatement après melphalan à forte dose et autogreffe
de cellules souches (AGCS). Des cas d’hémopathies malignes lymphoïdes B (dont lymphome de Hodgkin) ont été observés dans les études cliniques au cours desquelles les paents ont reçu Revlimid après une AGCS.
Le risque de survenue d’un cancer secondaire doit être pris en compte avant d’instaurer le traitement par Revlimid. Les médecins doivent évaluer soigneusement les paents avant et pendant le traitement en
ulisant les méthodes habituelles de dépistage des cancers pour surveiller le développement de CS et instaurer un traitement s’il est indiqué. INTERACTIONS(*) Les agents érythropoïéques et les autres agents
pouvant accroître les risques de thrombose, comme les traitements hormonaux de substuon, doivent être ulisés avec précauon. Il ne peut être exclu que l’efficacité des contracepfs oraux se trouve réduite
lors du traitement. Les mesures efficaces nécessaires doivent être prises pour éviter toute grossesse. L’administraon de lénalidomide avec des médicaments inhibant les enzymes du cytochrome P450 ne devrait
pas entraîner d’interacons médicamenteuses métaboliques. Il est conseillé de surveiller étroitement la concentraon de la warfarine et de la digoxine pendant le traitement par le lénalidomide. CONDUITE DES
VEHICULES ET UTILISATION DES MACHINES(*) Des cas de fague, verges, somnolences et vision trouble ont été signalés. EFFETS INDESIRABLES(*) Lors de deux essais de phase II contrôlés par placebo (MM-009 et
MM-010), les effets indésirables les plus graves ont été les accidents thrombo-emboliques veineux (thromboses veineuses profondes, embolies pulmonaires) et les neutropénies de grade 4. Les effets indésirables
les plus fréquents et significavement plus fréquents dans le groupe lénalidomide/dexamethasone sont les suivants : neutropénie, thrombopénie, anémie, conspaon, diarrhées, érupons cutanées, fague,
asthénie, crampes musculaires. Des cas de cancers secondaires ont été reportés dans les essais cliniques menés chez des paents aeints d’un myelome, les cas de cancers secondaires (CS) non invasifs consistants
principalement en épithélioma basocellulaire ou spinocellulaire. SURDOSAGE(*) Traitement symptomaque. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES(*) Immunomodulateur. Code ATC : L04 AX04. CONSERVATION
Pas de précauons parculières de conservaon. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE Liste I. Médicament soumis à prescripon hospitalière. Prescripon réservée aux spécialistes en oncologie ou
en hématologie, ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance parculière pendant le traitement. Pour tous les paents : la prescripon nécessite la signature d’un
accord de soins. Pour les femmes suscepbles de procréer : la prescripon est limitée à 1 mois de traitement ; un test de grossesse doit être réalisé tous les mois, dans les 3 jours précédant la prescripon ; la
date et le résultat du test de grossesse doivent être menonnés dans le carnet paent ; la délivrance doit être effectuée au plus tard 7 jours après la prescripon et après avoir vérifié la date et le résultat du
test de grossesse. AMM Boîtes de 21 gélules (3 plaquees thermoformées de 7 gélules) Revlimid 5 mg : EU/1/07/391/001 (CIP 34009 381 022-5 3), Revlimid 10 mg : EU/1/07/391/002 (CIP 34009 381 023-1 4),
Revlimid 15 mg : EU/1/07/391/003 (CIP 34009 381 024-8 2), Revlimid 25 mg : EU/1/07/391/004 (CIP : 34009 381 025-4 3) (AMM du 14 juin 2007, mise à jour janvier 2012). Spécialités
agréées collecvités publiques, inscrites sur la liste de rétrocession et sur la liste des spécialités prises en charge en sus de la T2A. Base de calcul par UCD des tarifs de responsabilité
et des prix de cession : Revlimid 5 mg : 164,082 € HT (UCD 929815-9), Revlimid 10 mg : 172,037 € HT (UCD 929811-3), Revlimid 15 mg : 181,464 € HT (UCD 929813-6), Revlimid 25 mg :
199,611 € HT (UCD 929814-2) TITULAIRE DE L’AMM Celgene Europe Limited, Royaume-Uni. Représentant en France : Celgene, S.A.R.L., 16-18 rue du Quatre Septembre, 75002 Paris
(*) Pour une informaon complète, consulter le RCP du médicament disponible sur le site de l’Afssaps. (mise à jour janvier 2012)
▲Résumé des caractéristiques du produit.
●Dimopoulos M, et al. Lenalidomide plus dexamethasone for relapsed or refractory multiple myeloma. N Engl J Med. 2007;357:2123-32.
Durée médiane de la réponse: 16,5 mois bras Rev/Dex; vs 7,9 mois bras placebo/Dex.
Revlimid® est indiqué,
en associaon avec la dexaméthasone, pour le traitement du myélome mulple chez les paents ayant déjà reçu au moins un traitement antérieur
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Correspondances en Onco-Hématologie - Vol. VII - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2012
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selon son niveau après obtention d’une RC ou d’une très
bonne réponse partielle suite à l’induction, l’intensifi-
cation et/ou la consolidation n’est pas encore défini. La
PCR semble être une méthode d’évaluation plus sensible
que la CMF (8). Les comparaisons dépendent toutefois
fortement des techniques utilisées. Cependant, l’étude
de la MRD en CMF est plus accessible, facile à réaliser et
rapide, ce qui augure que cette technique peut devenir
un standard de suivi de la MRD dans le MM (14).
Quand évaluer la MRD dans le MM ?
La pertinence de l’évaluation de la MRD a été rapportée
après induction, avec un impact en termes de survie (5).
De plus, de grandes études ont rapporté une pertinence
identique après intensification et après consolidation
(6, 7, 11, 12). Il est à noter que ces résultats se situaient
dans un contexte thérapeutique sans utilisation opti-
male des nouveaux agents thérapeutiques. Quels sont
les moments stratégiques les plus opportuns pour éva-
luer la MRD et modifier la séquence thérapeutique ?
Après induction, dans l’optique de confirmer ou non
l’indication d’intensification (15) ? Après intensification
et avant consolidation éventuelle ? Au cours des poten-
tielles futures phases d’entretien, pour influer sur leur
durée ? Ces questions restent ouvertes et nécessitent la
réalisation d’études prospectives, dont certaines sont
déjà en cours, corrélant objectifs thérapeutiques et
évaluations biologiques des caractéristiques pronos-
tiques initiales ainsi que du suivi de la MRD. À ce titre,
le protocole actuel IFM/DFCI 2009, qui pose la question,
chez des sujets jeunes avec un MM de novo, de l’intérêt
de l’intensification suivie d’autogreffe dans le contexte
des nouvelles molécules apportera des éléments de
réponse avec une évaluation cytogénétique et géno-
mique initiale puis un suivi systématique standardisé de
la MRD en CMF (avant et après consolidation et après
entretien) pour les patients au moins en très bonne
réponse partielle avec un effectif initial total de plus
de 900 patients.
Objectif ultime : adaptation du traitement
selon l’évaluation de la MRD
De nombreuses techniques sont disponibles pour éva-
luer la masse tumorale dans le cadre du MM. Les progrès
thérapeutiques récents permettent d’obtenir des taux
de RC stables dans le temps avec une MRD négative.
La recherche de la MRD par des techniques de PCR
sur moelle de patients en rémission après autogreffe a
montré un impact pronostique significatif sur le risque
de rechute. À ce stade, les techniques de RQ-PCR et de
CMF apparaissent complémentaires. Les techniques de
CMF apportent des résultats similaires, avec l’avantage
d’une réalisation plus rapide et plus facilement appli-
cable à grande échelle. Il est raisonnable de penser que
l’évaluation de la MRD par CMF deviendra la méthode
de référence en clinique quotidienne, mais cet objectif
nécessite encore des études supplémentaires et un
suivi plus important. Un niveau inférieur à 1 cellule
maligne pour 10 000 cellules médullaires pourrait servir
de référence pour définir une rémission moléculaire ou
phénotypique. L’objectif est de se diriger vers la mise
en place d’un algorithme individualisé de suivi de la
MRD au cours du traitement, intégrant la signature
génomique de la maladie, afin de guider la stratégie
thérapeutique. Les futures études prospectives théra-
peutiques doivent prendre en compte cette dimension
de suivi de l’efficacité du traitement au-delà des critères
standard actuels de réponse.
■
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Références