Neurologie Ç ’ ?

publicité
Revue de presse
24/01/02
15:18
Page 17
Neurologie
ÇA VOUS FAIT MAL QUAND J’APPUIE LÀ ?
Le diagnostic de fibromyalgie (ou syndrome
polyalgique idiopathique diffus) – entité de physiopathologie encore inconnue et dont la prévalence au sein de la population générale atteint
10 % dans certaines études – repose sur l’existence de douleurs diffuses depuis au moins trois
mois et de douleurs à la palpation d’au moins 11
des 18 points suivants (9 points bilatéraux) :
– point sous-occipital : insertions sous-occipitales des muscles cervicaux ;
– point cervical inférieur : bord antérieur des
espaces intertransversaires de C5 à C7 ;
– point trapézien : au milieu du bord supérieur
du trapèze ;
– point sus-épineux : au-dessus de l’épine de
l’omoplate, près du bord interne de l’omoplate ;
– point de la 2e côte : au niveau de la 2e jonction
chondrocostale ;
– point épicondylien : à 2 cm distalement des
épicondyles ;
– point moyen fessier : dans le quadrant supérieur et externe du moyen fessier ;
– point du grand trochanter : en arrière de
l’éminence du grand trochanter ;
– point du genou : proximal, par rapport à l’interligne articulaire, sur le ligament latéral
interne.
C. Luxereau, F. Boureau. La fibromyalgie. La Lettre du
Neurologue 2000 ; 4 (IV) : 193-6.
Quelques brèves...
! MCJ : quand l’évoquer ?
Le diagnostic de maladie de Creutzfeldt-Jakob
(MCJ) doit être évoqué en cas de démence
progressive et en présence d’au moins
2 des 4 signes suivants : myoclonies, signes
visuels ou cérebelleux, signes pyramidaux
ou extrapyramidaux, mutisme akinétique.
A. Alpérovitch et al. Épidémiologie de la maladie
de Creutzfeldt-Jakob. La Lettre du Neurologue
2000 ; 4 (IV) : 198-201.
! Le clopidogrel “sous surveillance”
Quelques (rares) patients bénéficiant
d’un traitement antiagrégant plaquettaire
par clopidogrel ont présenté un purpura
thrombotique thrombocytopénique.
Aussi, par mesure de prudence,
est-il aujourd’hui recommandé, en attendant
d’en savoir plus, d’instituer une surveillance
hématologique (identique à celle qui est
réalisée sous ticlopidine) des malades placés
sous cette thérapeutique.
du fonctionnement cognitif (perturbations
mnésiques, baisse de l’efficience
intellectuelle, etc.) observée chez les patients
atteints de sclérose en plaques.
J. Pelletier. Cognition et sclérose en plaques.
La Lettre du Neurologue 2000 ; 5 (IV) : 245-9.
! De la tête au cœur
En présence d’un patient souffrant de
céphalées épisodiques, le diagnostic de
souffrance ischémique... du myocarde doit
être évoqué, notamment en cas de notion de
“déclenchement à l’effort” et de douleurs
scapulaires associées.
H. Chabriat. Céphalée : ne pas oublier l’ischémie
du myocarde ! La Lettre du Neurologue 2000 ;
5 (IV) : 262.
! FRAnce MIGraine
! Entre 40 et 65 %
Au sein de la population française âgée
de 18 à 65 ans, la proportion de sujets
souffrant de migraine (critères IHS) est
de 12,5 % (prévalence féminine : 16,5 % ;
prévalence masculine : 8,5 %).
À noter que plus d’un quart des patients
migraineux ignorent être atteints
de cette affection...
Telle est la prévalence des altérations
Pour en savoir plus : À partir de FRAMIG 99 :
P. Amarenco. Alerte : le clopidogrel pourrait causer
des purpuras thrombotiques thrombocytopéniques
(PTT). La Lettre du Neurologue 2000 ; 4 (IV) : 211.
Correspondances en médecine - n° 2, vol. II - avril/mai/juin 2001
données récentes sur la migraine.
La Lettre du Neurologue 2000 ; 5 (IV) (Suppl.).
! HTA et déclin cognitif
L’hypertension artérielle est-elle un facteur
de déclin cognitif chez le sujet âgé ?
Oui ! Un traitement antihypertenseur
est-il en mesure de prévenir cette altération
des fonctions supérieures ? Des études
prospectives devraient permettre dans
l’avenir de répondre à cette interrogation...
T. Rosolacci. Hypertension artérielle et fonctions
cognitives. Hypertension et prévention
cardiovasculaire 2000 ; 8 (12) : 512-4.
! AVC : les 4 grands types
Quatre grands types (mécanismes)
d’accidents vasculaires cérébraux (AVC)
peuvent être individualisés :
– les AVC ischémiques athérothrombotiques ;
– les AVC ischémiques lacunaires ;
– les AVC ischémiques emboliques ;
– les AVC hémorragiques.
Ils représentent respectivement environ 50,
15, 25 et 10 % des AVC.
M. Giroud. Accidents vasculaires cérébraux
(2e Congrès annuel de la Société Française
d’Athérosclérose). Le courrier de l’ARCOL 2000 ;
2 (2) : 85-6.
17
Téléchargement