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Kyo part à Hankéou, ville de la délégation communiste. Présence de russes (Kominterm > PC soviet). Kyo apprend que
Moscou veut rendre les armes. 10 ans de communisme en russie. Ces derniers ne pensent pas que c’est le moment.
Révolution plus lente sur le prolétariat de la campagne. C’est pour sa que l’URSS ne veut pas la prise de Shanghai Kyo et
Tchen déçu ne suivront pas les ordres. Tchen veut tuer Shang-Kai-Chek. Clappique avertit Tchen, trouve deux personnes et
partent chez Emelrich. Premier attentat de Tchen raté. Tout le monde a peur pour Tchen qui devient solitaire. Il ne pense
qu’au meurtre. Ferral et Valérie, vengeance de la ménagerie. Tchen devient Kamikaze. Malraux transpose ici, en Chine, ce
qui se passe en Europe avec la monté en 33 d’Hitler au pouvoir, il lutte contre le fascisme. dimension tragique du terroriste
suicidaire, Tchen veut tuer Chang-Kai-Chek, décision déjà bien étudié. Extase : contexte religieux de méditation ; béatitude
de contemplation.
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Comment Malraux nous parle d’un kamikaze ?
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Comment est romancée la psychologie de Tchen ?
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Passé simple, verbe d’action (courir, se jeter…). Scène qui s’enchaîne. Actions efforts, rapidité. Beaucoup de phrases
courtes.
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« plus de poche, plus de pantalons, la chair est haché ». La phrase hachée imite le contenue.
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rythme différent avec les phrases longue, plus lent, comme la lumière. Pause descriptive. Image du cercle « tout tournait
» ; « lente ».
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Le temps en unité, comme l’espace. Echelle de la seconde (accélération d’une seconde). Espace « à 5m ». Télescopage de
la voiture à Tchen.
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le corps est en morceau, déchiqueté par une grande violence. Vision, image éclatée. Tableau démembré, cubisme. « Chair
hachée » ; « craquement d’os » ; « sang » ; « douleur »… perception de la souffrance.
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le policier le retourne, violence extérieure. « Coup de talon » répété. Deuxième fois il est furieux. Hyperbole, excès de
violence.
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« Tchen tira en avant au hasard » tous les efforts de Tchen vu de l’extérieur. On rentre dans sa tête, on ressent et on voit.
Mouvement du cercle, tout va se figer.
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On se demande si Malraux n’a pas un but, une idée, parce qu’il décrit la scène avec beaucoup de précision.
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vivre et mourir. Pour Tchen c’est mélangé, pour nous, le contraire. Tchen dans la confusion expression renvoyé au
bonheur. Sa joie serait de se fracasser contre une voiture. Il ferme les yeux car il n’est plus dans la logique des autres
personnes.
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Attentat, et reste dans son propre univers. Douleur, souffrance qui règne dans ce monde. Force de vie et de mort. Il voit
l’échec partout. Il désespère. Cheminement solitaire (yeux fermés) et veut terminer sa tache. Il s’en va, vers le monde des
morts. Cette mort lui est différente, il dépasse la mort.
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l’hyperbole est présente pour ce héros. Registre épique. Tchen devient un héros. L’idée que quelqu’un va au bout de ses
convictions prouve qui peut être un héros avec beaucoup de courage. Intégrité mental, mais pas physique. Très grande
force mentale (utilisation de la focalisation interne pour le prouver).
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apologie de l’héroïsme, pour une cause quasi perdu. Il transforme la souffrance en un motif.
Cette scène est choquante, mais c’est aussi la victoire d’une conscience qui reste intègre. C’est l’éloge de l’héroïsme à la fin.
Le narrateur reprend la parole. L’inconscience meurt doucement. Mais son corps l’a abandonné. Tchen nous a quittés.
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