•Les années 1970 :le « développement culturel »
Dans les 1970,l’alternative se trouve clairement posée, au moins dans
les discours et les textes théoriques (beaucoup moins au niveau des
pratiques de gouvernement et des budgets) : développement culturel
plutôt qu’action culturelle classique, démocratie culturelle plutôt que
démocratisation ; abandon d’une définition étroite, classique, élitiste,
universaliste de la culture au profit d’une définition large,
anthropologique, pluraliste, relativiste incluant les pratiques amateur,
les cultures communautaires, les médias audiovisuels ; choix d’une
action décentralisée, appuyée sur des structures de petite taille, des
équipements polyvalents, plutôt que sur de grands équipements
centralisés ; et retrouvailles avec les mouvements d’éducation
populaire qui ont investi le champ de l’animation socioculturelle