cips - Ambassade de France en Chine

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Bulletin Economique Chine
n°78 – Septembre - Octobre 2015
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Sommaire
ASSISTE-T-ON A UN ASSOUPLISSEMENT DE LA POLITIQUE MONETAIRE CHINOISE ? ........................................ 2
UNE POLITIQUE BUDGETAIRE EXPANSIONNISTE EN CHINE............................................................................... 4
LE « CIPS », UN SYSTEME DE PAIEMENT POUR ACCOMPAGNER L’INTERNATIONALISATION DU RMB .............. 6
PIB : LE PIB A ENREGISTRE UNE CROISSANCE DE 6,9 % AU TROISIEME TRIMESTRE ............................................. 8
EMPLOI : LE TAUX DE CHOMAGE URBAIN STABLE AU TROISIEME TRIMESTRE .................................................... 9
COMMERCE EXTERIEUR : CHUTE DE 8,1 % DU COMMERCE EXTERIEUR CHINOIS SUR LES 9 PREMIERS MOIS DE
L'ANNEE ......................................................................................................................................................... 10
POLITIQUE MONETAIRE : LA BANQUE CENTRALE A ABAISSE LES TAUX D'INTERET DE REFERENCE ET LES RATIOS
DE RESERVES OBLIGATOIRES ........................................................................................................................... 11
INTRENATIONALISATION DU RMB : LANCEMENT DU CHINA INTERNATIONAL PAYMENT SYSTEM PAR LA
BANQUE CENTRALE CHINOISE ......................................................................................................................... 12
FINANCES PUBLIQUES : LE GOUVERNEMENT SOUTIENT L’ACTIVITE PAR UNE POLITIQUE BUDGETAIRE PLUS
EXPANSIONNISTE DEPUIS SEPTEMBRE ............................................................................................................ 12
MARCHES BOURSIERS : UN DEFAUT DE PAIEMENT SUR UNE OBLIGATION D'UNE ENTREPRISE D'ETAT CONDUIT
A S'INTERROGER SUR LES FONDAMENTAUX DU MARCHE OBLIGATAIRE CHINOIS ............................................ 13
ENERGIE : FORTE BAISSE DU PROFIT DES GRANDES ENTREPRISES PETROLIERES CHINOISES AU PREMIER
SEMESTRE....................................................................................................................................................... 14
INDICATEURS ECONOMIQUES MENSUELS ...................................................................................................... 15
INDICATEURS ECONOMIQUES ANNUELS ........................................................................................................ 16
PREVISIONS DE CROISSANCE DU PIB CHINOIS ................................................................................................ 17
1
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Assiste-t-on à un assouplissement de la politique monétaire chinoise ?
La politique monétaire a été récemment caractérisée par i) une baisse des taux de référence ; ii) une baisse des
ratios de réserve obligatoire, le 23 octobre, et iii) par des mesures portant sur le refinancement des créances
privées annoncées le 12 octobre. Ces mesures ont pu être interprétées comme un assouplissement de la politique
monétaire par la Banque populaire de Chine (PBoC). La politique monétaire chinoise intervient néanmoins dans un
contexte très spécifique qui rend son interprétation difficile. D’une part, sur un plan politique, la politique monétaire
est conduite par la PBoC sous l’autorité du Conseil des Affaires d’Etat, qui est en pratique l’enceinte de décision de
la politique monétaire. Cette dernière est qualifiée de « prudente » par les autorités. D’autre part, les marges de
manœuvre de la PBoC restent très contraintes en raison de la volonté des autorités de stabiliser le change (à court
terme). Il convient, par ailleurs, de souligner que les autorités chinoises ne disposent pas pleinement des
instruments leur permettant de mener une politique « expansionniste », si ce n’est l’octroi de crédits aux entreprises
d’Etat (SOEs), comme cela a été le cas lors du stimulus de 2008, et qui est une des causes du déséquilibre actuel
de l’économie chinoise. Les autorités chinoises privilégient le soutien à des secteurs spécifiques de l’économie.
La politique monétaire chinoise est soumise à la
double contrainte d’une flexibilisation accrue du
taux de change (depuis la réforme du 11 août) et
d’une ouverture graduelle du compte financier.
Il s’agit du « triangle des incompatibilités » entre
autonomie de la politique monétaire, flexibilité du
change et liberté de circulation de capitaux, que décrit
la théorie économique (Mundell Fleming). Dans le
cadre de la politique d’internationalisation du RMB,
l’ouverture du compte financier (liberté de circulation
des capitaux) impose une flexibilité du taux de change,
si la PBoC compte préserver l’autonomie de sa
politique monétaire. Or, la PBoC entend à court terme
maintenir une certaine stabilité du change, comme en
témoignent les interventions massives de cet été, qui
se sont traduites par une forte baisse des réserves (de
180 Mds USD au T3 et de 329 Mds USD sur les neuf
premiers mois de 2015) ; la politique de stabilisation
du change contraint donc la politique monétaire.
Les baisses de taux d’intérêt et des ratios de
réserves obligatoires annoncées par la PBoC le 23
octobre interviennent dans un contexte de faible
inflation et d’érosion de la base monétaire.
Depuis novembre 2014, il s’agit de la sixième baisse
des taux d’intérêt de référence et de la troisième
baisse des ratios de réserves obligatoires. La baisse
des taux d’intérêt de référence concerne l’ensemble
des échéances et touche symétriquement les taux
prêteurs et les taux de rémunération des dépôts : les
taux prêteurs et les taux de rémunération des dépôts
ont été abaissés de 25 pdb pour toutes les maturités.
La PBoC a baissé de 50 points de base les ratios de
réserves obligatoires. Cette baisse ramène le ratio à
17,5% pour les grandes banques (ICBC, China
Construction Bank, Agricultural Bank of China, Bank
of China, Postal Savings Bank of China) et à 15,5%
pour les autres. Ces mesures s’inscrivent dans un
contexte de faible inflation et de ralentissement de la
croissance. L’inflation est à un niveau modéré avec un
indice des prix à la consommation en hausse de 1,6 %
en septembre en g.a. ; l’indice des prix à la production
est quant à lui négatif depuis mars 2012. Il convient de
souligner que ces baisses de réserves obligatoires et
de taux d’intérêt de référence sont venues compenser
les « sorties de capitaux » (98 Mds USD au S1 2015)
qui entraînent une érosion de la base monétaire.
Les autorités ne disposent pas des instruments
leur permettant de mener pleinement une politique
expansionniste. La politique monétaire chinoise a
longtemps consisté à stériliser les entrées de devises
par l’augmentation des ratios de réserves obligatoires
(ce qui explique leur niveau resté très élevé) et
l’émission d’obligations par la PBoC. Depuis la fin de
l’entrée massive de devises qui contraignait la
politique monétaire, la PBoC a décidé de réorienter sa
politique monétaire vers une gestion active de la
liquidité, qui prend la forme de facilités de financement
« collatéralisées », qui ne concernent néanmoins
qu’un nombre encore limité de banques (phase
d’expérimentation).
Depuis 2012, la PBoC a développé un certain nombre
d’instruments classiques de politique monétaire afin
de réorienter sa politique d’un contrôle quantitatif à
une politique de taux :
i)
La « SLF » (Standing Lending Facility),
d’une maturité de 1 à 3 mois, a été établie en 2013 ;
elle fournit la liquidité aux grandes banques
commerciales et aux « policy banks », et de façon
expérimentale depuis début 2014 aux petites et
moyennes institutions financières avec une maturité
de 1 à 3 mois ; elle prend la forme de prêts
«collatéralisés» ;
ii)
La « MLF » (Mid-term Lending Facility), qui
date de 2014, fournit la liquidité de moyen terme (en
règle générale 3 mois) aux « policy banks » et aux
banques commerciales ;
iii)
Le « PSL » (« Pledged Supplementary
Lending »), créé en 2014, est une facilité aux
conditions de collatéralisation modulables. Il a pour
but de réorienter l’allocation de crédit dans
l’économie en fournissant des liquidités à un secteur
spécifique. La PBoC a ainsi fourni 800 Mds CNY à
la CDB (China Development Bank) pour la
rénovation urbaine (ligne de crédit de 3 ans) ;
iv)
Pour réduire la volatilité du marché à court
terme la PBoC a aussi créé le SLO (« Short-term
Lending Operations ») fin 2013, qui prend la forme
de repos et de reverse repos de durée inférieure à
sept jours afin de compenser le manque temporaire
de liquidité sur le marché.
2
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Cette politique a permis de faire baisser
significativement la volatilité sur le marché
interbancaire, qui est une condition nécessaire pour
pouvoir conduire une politique de taux. La volatilité
est exprimée ci-dessous par l’écart-type du taux sur 7
jours glissants (cf. Graphique 1).
Le Président de la PBoC Zhou Xiaochuan a
clairement indiqué la volonté de la Banque centrale
d’évoluer vers un modèle de « corridor de taux ».
auprès de la Banque centrale. Ce programme a été
étendu à 9 provinces le 12 octobre (Shanghai, Tianjin,
Liaoning, Jiangsu, Hubei, Sichuan, Shanxi, Beijing
and Chongqing). Il reviendra aux succursales de la
PBoC de noter les entreprises ; seules les créances
des entreprises qui seront jugées de bonne qualité
seront qualifiées au refinancement auprès de la
banque centrale. Cette expérimentation rejoint la
pratique de nombreuses banques centrales de
l’Eurosystème (IT, ES, FR, IE, DE, AT, SI).
La PBoC a annoncé le 12 octobre une extension
de son programme pilote de refinancement de
créances bancaires, qui lui permettra à terme de
mener une politique de taux. Cette annonce a pu
être interprétée par les marchés comme un
« quantitative easing » chinois, et a été accueillie
favorablement. Il s’agit néanmoins d’un simple
élargissement de collatéraux admis au refinancement
de la Banque centrale. La PBoC n’admettait en
collatéral que les titres d’Etat, des collectivités locales,
des obligations d’entreprise de haute qualité et des
obligations émises par la PBoC. Afin d’augmenter le
gisement de collatéraux, la PBoC avait lancé en 2014
un programme pilote dans les provinces de Shandong
et de Guangdong afin d’accepter les créances
bancaires comme collatéral pour le refinancement
L’élargissement de la liste des collatéraux ne peut
être considéré en soi comme une mesure non
conventionnelle de la politique monétaire. MA Jun,
économiste en chef de la PBoC, a indiqué le 14
octobre que la mesure ne peut pas être assimilée à
une mesure de quantitative easing (QE) ; il s’agirait
pour la PBoC de faciliter les prêts aux PMEs et dans
les zones rurales. En effet, les banques régionales ne
disposent pas – comme les grandes banques – du
même gisement de collatéraux. Pour l’heure, les
facilités de financement collatéralisées ne concernent
que les grandes banques. MA Jun a néanmoins
souligné que la PBoC devrait trouver de nouveaux
outils pour injecter des liquidités dans l'économie
compte tenu de la disparition du canal traditionnel de
création monétaire par l'achat de devises.
Jérôme Deslandes et Weitong Su
Graphique 1
3
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Une politique budgétaire expansionniste en Chine
La poursuite du ralentissement de l’économie chinoise (croissance annuelle 6,9 % au T3, après 7 % au T2 et
7,3 % en 2014), a amené le gouvernement à soutenir l’activité par une politique budgétaire plus expansionniste
depuis septembre. Ces mesures de soutien budgétaire consistent en (i) des investissements en infrastructures (ii)
complétés par une série de mesures favorables aux entreprises, notamment aux PME, et aux ménages. Si les
mesures de soutien à l’activité apparaissent justifiées, l’accent mis sur l’investissement pourrait en revanche
retarder le rééquilibrage du modèle économique chinois. L’ampleur de la relance budgétaire du gouvernement est
néanmoins à relativiser au regard de l’évolution du déficit de l’ensemble de la sphère publique.
La politique budgétaire du gouvernement général
est expansionniste en 2015. Le ministère des
Finances a annoncé début septembre qu’il allait
renforcer sa politique budgétaire expansionniste, en
s’appuyant notamment sur les investissements en
infrastructures. Selon les estimations du FMI, le
déficit budgétaire nominal du gouvernement général
(gouvernement central et collectivités locales)
atteindrait 1,9 % du PIB en 2015 (après 1,2 % en
2014), un niveau jamais atteint sur les 10 dernières
années (1,8 % de déficit nominal en 2009, après la
crise financière, cf. Graphique 1). L’impulsion
budgétaire
du
gouvernement
général
se
matérialiserait par un creusement du déficit structurel
de 0,9 point de PIB potentiel en 2015 (contre une
variation nulle du solde structurel en 2014), soit l’une
des plus fortes impulsions budgétaires depuis la
relance de 2008 (1,5 point de PIB potentiel, cf.
Graphique 2).
L’investissement en infrastructure, soutenu par
les partenariats publics-privés et les « policy
banks », est la composante principale du plan
budgétaire. La hausse des dépenses budgétaires a
principalement financé les investissements en
infrastructures. La Commission nationale pour le
développement et la réforme (NDRC) a ainsi
approuvé entre janvier et octobre 237 projets
d’infrastructure pour un montant de 1 900 Mds CNY
(298 Mds USD). Les investissements en
infrastructures sont soutenus par le développement
des partenariats publics-privés. Ce modèle promu par
le gouvernement à partir de 2013 a pour objectif de
faciliter le financement des infrastructures en
partageant les risques avec des acteurs financiers
privés.
La
capacité
de
financement
des
infrastructures des « policy banks » a également été
renforcée avec l’autorisation d’émission de 300 Mds
CNY (47 Mds USD) d’obligations en 2015 accordée à
la China Development Bank (CDB, 200 Mds CNY) et
à l’Agricultural Development Bank of China (ADBC,
100 Mds CNY). Par ailleurs, la NRDC a autorisé en
octobre les trois policy bank chinoises (CDB, ADBC
et Exim Bank of China) à émettre 1 000 Mds CNY
(157 Mds USD) d’obligations en 3 ans.
L’assouplissement budgétaire passe également
par des mesures favorables aux entreprises,
notamment aux PME, et aux ménages. Les
entreprises ont tout d’abord bénéficié en juin d’une
baisse des contributions versées aux assurances
maladie et maternité pour une économie estimée à
27 Mds CNY (4,23 Mds USD) par an. Les réductions
fiscales aux entreprises de petite taille ont été par
ailleurs étendues depuis le 1er octobre. Les
entreprises dont le bénéfice est inférieur à 300 000
CNY (contre 200 000 CNY auparavant) peuvent
désormais bénéficier d’une réduction de moitié de
l’impôt sur les sociétés. Le gouvernement a
également annoncé en septembre la création d’un
fonds national pour le développement des PME de
60 Mds CNY (9,4 Mds USD). Les ménages ont
également bénéficié de mesures fiscales : baisse de
moitié depuis le 1er octobre des taxes sur l’achat de
voitures de petit cylindre ; mesures visant à faciliter
l’achat d’un premier logement.
L’impulsion budgétaire est néanmoins plus
modérée si l’on prend en compte l’évolution du
« déficit augmenté » qui inclut l’activité « horsbilan » des collectivités locales. Le « déficit
augmenté » calculé par le FMI – qui prend en compte
les activités des véhicules de financement des
collectivités locales - atteindrait 10 % du PIB en 2015,
contre 9,9 % en 2014 et 9,4 % en moyenne sur les 5
années précédentes. Ces activités « hors bilan » ont
été développées par les collectivités locales en raison
de l’interdiction qui leur était faite d’emprunter depuis
1994. Le gouvernement a pris, depuis août 2014, un
ensemble de mesures destinées à maîtriser
l’endettement des collectivités locales, qui est
maintenant autorisé mais strictement encadré.
Si la mise en place d’une politique budgétaire
expansionniste apparait justifiée, l’accent mis sur
l’investissement pourrait en revanche retarder le
rééquilibrage du modèle économique chinois.
L’objectif des autorités de maîtriser les pressions à la
dépréciation du yuan contre le dollar, apparues
depuis la flexibilisation du régime de change chinois
en août, contraint l’usage de la politique monétaire
pour soutenir l’économie. La marge de manœuvre
budgétaire resterait plus importante. Le FMI estime
que la « dette augmentée » (incluant l’endettement
des activités « hors bilan » des collectivités locales)
atteindrait 60 % du PIB en 2015. Le choix de
privilégier l’investissement en infrastructures pourrait
toutefois retarder le rééquilibrage de l’économie
chinoise de l’investissement vers la consommation.
Benjamin Jie Pan et Maxime Darmet-Cucchiarini
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Annexe
Graphique 1
Graphique 2
2,5
point de PIB potentiel
2
Variation du solde budgétaire du gouvernement
général ajusté du cycle
Source : FMI, Fiscal Monitor
October 2015
1,9
1,5
1
0,5
0,5
0,5
0
0
-0,5
-0,2
-0,4
-1
-0,6
-0,9
-0,9
-1,5
-1,5
-2
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
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Le « CIPS », un système de paiement pour accompagner l’internationalisation du RMB
Le lancement du CIPS (China International Payment System), le 8 octobre 2015, longtemps attendu, constitue
une étape importante dans le processus d’internationalisation du RMB, qui pourrait à terme conduire, le cas
échéant, à la disparition des places « off-shore ». Il s’agit d’une expérimentation (« pilote ») regroupant, pour
l’instant, un nombre limité de banques (19 banques dont 7 banques étrangères). BNP Paribas a été retenue dans
cette phase pilote. Le système « CIPS » n’est pas fermé, et d’autres banques pourraient rejoindre le système. La
PBoC encourage les banques étrangères à rejoindre le CIPS, mais n’a pas pour autant d’objectif affiché sur la
place respective des différents canaux : les places « off-shore » (où une banque de règlement a été désignée –
Bank of China (BoC) Paris – en France) restent un canal privilégié ; il reviendra aux acteurs du marché de se
positionner.
1.
CIPS – qui reste à ce stade une
expérience pilote associant un nombre limité
d’acteurs – est une étape importante de la
politique d’internationalisation du RMB
1.1
Un système de paiement facilitant les
transactions en RMB
A l’étude depuis 2012, le « CIPS » avait été
annoncé par la PBoC en mars 2015. Le Premier
ministre LI Keqiang a pu souligner l’importance de
ce projet pour accélérer la construction du système
de paiements transfrontaliers en RMB et améliorer
les services de compensation en RMB au niveau
mondial. La mise en place du CIPS s’inscrit dans la
logique de la politique d’internationalisation du RMB
- devenu depuis août 2014 la 4ème devise pour les
paiements internationaux devant le Yen – souhaitée
par les autorités chinoises.
Le « CIPS » est conçu comme un système
permettant le règlement transfrontalier en RMB des
flux entre la Chine continentale (« mainland
China ») et les marchés internationaux (fuseaux
horaires en Asie, Océanie, Europe et Afrique). Le
« CIPS » offre des services de clearing, de gestion
de données et des services informatiques unifiés se
rapprochant
des
standards
de
paiement
internationaux (notamment le système américain
Clearing House International Payment System ou
CHIPS). La plage horaire d’utilisation sera étendue
quotidiennement de 9h à 20h30 (heure locale). Le
nouveau système permet d’éviter les interfaces
existantes (système CNAPS) très peu fonctionnelles
(lourdeur des démarches administratives, interface
en chinois, horaires d’utilisation restreints…) et
considérées comme un obstacle important à
l’internationalisation du yuan.
1.2
Une montée en charge progressive
CIPS reste une expérience « pilote », associant un
nombre limité d’acteurs ; 19 banques ont été
sélectionnées comme participants directs au
système pour mener à bien cette expérimentation.
Banques participantes au CIPS
Le CIPS est géré par une entreprise, la Crossborder Interbank Payment Clearing Ltd dont
l’actionnaire est le China National Clearing Center.
La « Cross-border Interbank Payment Clearing
Ltd » est sous supervision de la PBoC.
Le CIPS dispose de deux types d’institutions
financières participantes : i) les participants directs
qui
pourront
effectuer
directement
des
paiements transfrontaliers à travers le CIPS, et ii)
celles qui participeront indirectement et devront
confier leurs opérations aux participants directs.
19 banques sont participants directs : i) 11 banques
sont des banques chinoises, parmi lesquelles les 5
grandes banques nationales (BOC, ICBC,
Construction Bank of China, Agricultural Bank of
China, Bank of Communications), mais aussi la
Huaxia Bank, la Minsheng Banking Corp, la China
Merchants Bank, l’Industrial Bank,la Ping’an Bank,
la Pudong Development Bank ; ii) 8 banques sont
des banques à capitaux étrangers : HSBC, Citibank,
Standard Chartered, DBS Bank, Deutsche Bank,
BNP Paribas, Australia and New Zealand Banking
Group et Bank of East Asia.
Au nombre des participants indirects, on compte 38
banques domiciliées en Chine et 138 à l’étranger
(Asie, Europe, Océanie, Afrique).
Les autorités chinoises prévoient une montée en
charge progressive du CIPS qui se fera en deux
étapes :
(i) Première étape : mode de règlement brut en
temps réel (RTGS) pour le règlement/compensation
des activités transfrontalières en RMB (commerce,
investissements, financement, etc.), mais aussi les
flux entre clients « off-shore » (« offshore to
offshore »). La première étape durera de 2 à 3 ans ;
(ii) Deuxième étape : mode de règlement
« hybride » (brut et « netting », le cas échéant) afin
d’économiser de la liquidité et améliorer l’efficacité
des opérations. La PBoC étudiera plus avant les
fonctionnalités de la phase 2, qui pourrait inclure
des mécanismes de « netting ». La phase 2 du
CIPS couvrira une zone plus large de fuseaux
horaires.
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La PBoC souhaite que le CIPS soit « inclusif » :
d’autres banques pourront participer à la phase 1
dans la mesure où elles respectent les exigences
du système ; la liste des 19 banques n’est pas
limitative. Depuis son lancement, le CIPS gère 1000
transactions par jour ; la PBoC estime que le
volume sera porté à 100,000 transactions par jour
d’ici 2/3 ans (fin de la phase 1).
2. CIPS s’intègre dans l’architecture des
systèmes de paiement chinois, mais ne se
substitue pas aux canaux existants pour les
transactions transfrontalières en RMB
2.1 CIPS est intégré dans les systèmes de
paiement chinois
D’un point de vue fonctionnel, le CIPS détient un
compte dans le HVPS (high-value payment system)
de CNAPS. Ce compte représente l’ « intérêt
commun de tous les participants directs » du CIPS.
Les fonds appartiennent aux participants directs qui
jouissent des droits et des intérêts relatifs au solde
du compte. Il n’est pas autorisé d’avoir des
découverts sur ce compte dont le solde doit être nul
en fin de journée.
Un compte est également ouvert à chaque
participant direct du CIPS. Aucun intérêt ni
découvert n’est autorisé sur ce compte dont le solde
doit être nul en fin de journée. Chaque participant
direct doit transférer les fonds le matin du HVPS
dans CIPS et re-transférer les fonds de CIPS dans
le HVPS en fin de journée. Pendant la journée, les
participants directs peuvent via le HVPS obtenir des
liquidités à partir du compte ouvert dans ce système.
2.2 Les différents canaux de règlement des flux
en RMB continueront de coexister
Avec CIPS, aux trois options existantes de
règlement pour une opération depuis la France
(options 1 à 3 ci-dessous), s’ajoute une quatrième :
i)
Option 1 (Bank of China Paris) : banque de
règlement « off-shore » (Bank of China (Paris)
depuis 2014) devant passer par la banque de
règlement de Hong Kong, Bank of China HK pour
accéder au RMB « mainland » dans CNAPS ;
ii)
Option 2 (Banque à Hong-Kong) : utilisation
de la filiale Hongkongaise d’une banque parisienne
qui a accès au RTGS de Hong-Kong (système
CHATS), qui doit elle-même passer par la banque
de règlement de Hong-Kong (Bank of China HK)
ayant accès au système CNAPS (RMB on-shore) ;
iii)
Option 3 (Banque en Chine) : accès au
règlement par le système CNAPS en transitant par
la banque autorisée en Chine continentale.
iv)
Option 4 (Banque en Chine) : accès direct au
système de paiement CIPS pour les règlements des
transactions en RMB par un participant direct
(banque autorisée en Chine continentale uniquement BNP Paribas pour l’instant pour les
banques françaises), ou pour un participant indirect.
Les participants directs à CIPS ne peuvent être que
des institutions financières du secteur bancaire ou
des institutions opératrices d’infrastructures des
marchés financiers établies en République
populaire de Chine ; néanmoins les participants
indirects peuvent être des institutions financières du
secteur bancaire établies en Chine ou à l’étranger
(138 banques étrangères). D’autres banques
pourraient choisir (en fonction des offres
commerciales) de passer par des participants
directs pour accéder au CIPS en tant que
« participant indirect ».
2.3 Le nouveau « canal » de règlement CIPS
concurrencera les places de règlement « offshore »
Il se pourrait qu’à l’avenir les flux transfrontaliers
transitent essentiellement par CIPS et dans une
moindre mesure par les banques de règlement des
places « off-shore » dans laquelle les intermédiaires
sont un peu plus nombreux. Il reviendra aux acteurs
du marché de se positionner entre différentes offres
de règlements concurrentes, et en particulier place
de
règlement
off-shore
ou
participants
directs/indirects au CIPS. Il n’est pas exclu que
CIPS devienne le système principal de paiement
des transactions en RMB.
Selon le positionnement commercial des banques
de règlement et des participants au CIPS, CIPS
peut préfigurer la fin de la distinction entre marchés
on-shore et off-shore du point de vue du traitement
des opérations.
Jérôme Deslandes et Jingxia Yang
7
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Note : Dans les commentaires des graphiques, la flèche figurant à la suite d’un indicateur précise la tendance par rapport au mois précédent.
Sa couleur reflète notre appréciation de l’impact de cette évolution sur l’économie chinoise (positive en vert, négative en rouge, neutre en bleu).
PIB : Le PIB a enregistré une croissance de 6,9 % au troisième trimestre
Croissance de la
production
industrielle
Production
12%
Croissance mensuelle glissemant annuel
Production industrielle
Le PIB chinois a enregistré une croissance de 6,9 % en g.a. au
troisième trimestre, contre 7 % au second trimestre. La croissance
du PIB nominal s'est élevée à 6,2 % en g.a., impliquant un déflateur
du PIB négatif de -0,3 %. Les valeurs ajoutées de l'agriculture et du
secteur secondaire (industrie et construction) ont enregistré
respectivement une croissance réelle de 4,1 % et de 5,8 %. Les
services représentent pour la première fois plus de la moitié de la
valeur ajoutée (51,4 %) et enregistrent au troisième trimestre une
croissance réelle de 8,6 % en g.a.. A noter que les services
financiers ont enregistré une croissance réelle particulièrement
forte, à 16,1 % en g.a., malgré la correction sur les marchés
boursiers.

Le 5e plénum du Comité central du Parti communiste chinois (26 29 octobre) a approuvé le 13e plan quinquennal (2016-2020)
prévoyant un doublement du PIB entre 2010 et 2020. Dans un
communiqué diffusé à l'issue du plénum, le Comité central du Parti
communiste chinois s’est notamment fixé l’objectif de préserver une
croissance « moyenne à haute », d’accroitre la contribution de la
consommation à la croissance et de doubler le PIB entre 2010 et
2020. Le Président Xi Jinping a annoncé après la clôture du plénum
qu'une croissance annuelle de 6,5 % sur les cinq prochaines
années sera le niveau de croissance minimum pour atteindre
l'objectif de doublement du PIB.
10%
9%
8%
7%
6%
déc. 13
mars 14
juin 14
sept. 14
déc. 14
mars 15
juin 15
sept. 15
8,5%
Croissance du PIB trimestrielle
8,0%
8,0%
7,9%
7,8%
7,5%
8,0%
7,6%
7,5%
7,4%
7,3%
7,4%
7,5%
7,2% 7,2%
7,0% 7,0%
6,9%
7,0%
Sources : NBS
6,5%
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
T1
T2

+5,7 %

11%
5%
sept. 13
Septembre 2015 (g.a.)
T3
2012 2012 2012 2012 2013 2013 2013 2013 2014 2014 2014 2014 2015 2015 2015
Croissance de la
production d’acier
brut
Métallurgie et Technologies
20%

Volume de production
Moyenne annuelle glissante
15%
10%
5%
0%
-5%
sept. 13
déc. 13
mars 14
juin 14
Fonte
sept. 14
déc. 14
Acier brut
mars 15
juin 15
-2,1 %
m.a. glissante
+ 1,8 %

Les prix des produits en acier continuent de chuter malgré la baisse
de la production, reflétant les difficultés des sidérurgistes à écouler
leur offre. Le prix de l'acier a ainsi reculé de 2,6 % en mois glissant
en septembre, tandis que la production d'acier brut a enregistré une
hausse de 1,8 % en moyenne annuelle sur 12 mois glissants. La
surproduction chinoise se reflète dans les chiffres du commerce
extérieur : les exportations d'acier brut du pays sont en forte
croissance sur la période (+27,2 % g.a), à 83,1 M tonnes ; les
importations sont en diminution à 9,7 M tonnes (-11,6 % g.a).
sept. 15
Automobile
Purchasing Manager’s
Index
Indice PMI des directeurs d’achat
52
50,3
50
49,8
48
Octobre 2015 (indice)
49,8
Moyenne sur 12 mois
50,0
=

Le PMI manufacturier de Caixin s’est établi à 48,3 en octobre,
contre 47,2 en septembre. L’indice reste ainsi inférieur à 50 pour le
huitième mois consécutif. Le PMI de Caixin pour le secteur des
services s'est élevé à 52 en octobre, contre 50,5 en septembre.

Le PMI manufacturier officiel est ressorti à 49,8 en octobre (le
même niveau qu'en septembre) confirmant la contraction de
l’activité du secteur manufacturier depuis août. Le PMI officiel pour
le secteur des services s'élève pour sa part à 53,1 contre 53,4 en
septembre
Indice PMI officiel
54
Septembre 2015 (g.a.)
47,2
46
oct. 13
janv. 14
avr. 14
juil. 14
PMI nouvelles commandes
oct. 14
janv. 15
PMI
avr. 15
juil. 15
oct. 15
PMI état des stocks
8
©DG Trésor
EMPLOI : Le taux de chômage urbain stable au troisième trimestre
Croissance nominale
des ventes de détail
Ventes de détail
Croissance mensuelle glissement annuel
18%

Ventes de détail
16%
14%
12%
10,9%
10,8%
10%
8%
sept. 13
déc. 13
mars 14
juin 14
sept. 14
Croissance nominale
déc. 14
mars 15
juin 15
Croissance en glissement annuel
L'équipementier téléphonique Huawei est de nouveau en tête sur le
marché chinois des smartphones, avec 27,4 M d'unités vendues au
troisième trimestre (+63 % g.a). L'entreprise supplante Xiaomi,
reléguée en deuxième position avec des ventes en recul sur la
période. Dans un contexte de ralentissement du marché des
smartphones en Chine, Xiaomi mise désormais sur une stratégie
d'internationalisation ; la compétition entre les deux producteurs de
smartphones devrait ainsi se reproduire sur les marchés hors Chine,
où Huawei réalisait déjà 52 % de son chiffre d'affaires en 2014.
Croissance des dépenses
d’investissement

Contribution des différents secteurs à la croissance de l'investissement
20%
15%
10%
5%
0%
avr. 14
Secteur manufacturier
Autres secteurs
mars 15
Septembre 2015
(g.a.)
+6,8 %
m.a. glissante
+11,2 %

Le Conseil des affaires d’Etat a annoncé le 1er septembre que le
niveau d’exigence en capitaux propres pour les investissements dans
certaines catégories d’infrastructure sera abaissé. Le niveau
minimum d’exigence en capitaux propres de la structure juridique
portant les investissements dans les aéroports, les ports et les
transports maritimes et fluviaux sera abaissé à 25 %, contre 30 %
auparavant. Celui des structures portant les investissements dans le
transport ferroviaire et les autoroutes sera pour sa part abaissé à
20 %, contre 25 % auparavant. Le Conseil des affaires d’Etat a
précisé que le niveau d’exigence en capitaux propres des structures
portant les investissements dans les secteurs en surcapacité sera
maintenu à des niveaux compris entre 30 et 40 %.
Immobilier
Investissement
Croissance du salaire
moyen
Emploi / Salaires
1,25

Ratio demande sur offre de travail
1,20
+10,9 % 
+13,6 %
sept. 15
25%
mai 13
m.a. glissante
Croissance réelle
Investissement
30%
Septembre 2015
(g.a.)
1,15
4éme trim. 2014 (g.a)
+7,9 %
Moyenne sur 12 mois
+10,6 %

Le taux de chômage urbain s'élevait à 4,05 % fin septembre (contre
4,04 % fin juin). Par ailleurs, 10,66 millions de nouveaux emplois
urbains ont été créés sur les neufs premiers mois de l'année.
1,10
1,05
1,00
Un ratio inférieur à 1,00 signale un excédent de main d'oeuvre, Un ratio
supérieur à 1,00 une pénurie de main d'oeuvre
0,95
0,90
mars 13 juin 13 sept. 13 déc. 13 mars 14 juin 14 sept. 14 déc. 14 mars 15 juin 15 sept. 15
Régions de l'Ouest
Ratio national
Régions de l'Est
Régions centrales
Indice des prix à la
consommation
Inflation
Inflation
Croissance en glissement annuel
6%

4%
2%
Septembre 2015 (g.a.)
+1,6 % 
L’indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une
croissance de 1,6 % en g.a. en septembre (contre 2 % en août).
L’indice des prix à la production (IPP) a enregistré, pour sa part, une
diminution de 5,9 % en g.a., soit le même niveau qu'en août.
1,6%
1,6%
0%
-2%
-4%
Sources : NBS, CEIC
-6%
sept. 13
-5,9%
déc. 13
Inflation (IPC)
mars 14
juin 14
sept. 14
Inflation sous-jacente
déc. 14
mars 15
juin 15
sept. 15
Indice des prix à la production (IPP)
9
©DG Trésor
COMMERCE EXTERIEUR : Chute de 8,1 % du commerce extérieur chinois sur les 9
premiers mois de l'année
Croissance des
exportations
Echanges commerciaux
70
Balance commerciale
60%

60
50%
50
40%
40
30%
30
20%
20
10%
10
0%
0
-10%
-10
-20%
-20
-30%
Valeur (Mds USD)
Croissance mensuelle glissement annuel
70%
-30
sept. oct. nov. déc. janv. févr. mars avr.
14
14
14
14
15
15
15
15
mai
15
Solde commercial (droite)
juin
15
Septembre 2015
(g.a.)
-3,8 %
m.a. glissante
+0,9 %

De janvier à septembre 2015, les échanges de la Chine avec le
monde se sont élevés à 2 904 Mds USD (-8,1 % en g.a.). Sur cette
période, les exportations chinoises ont légèrement diminué par
rapport à l’an dernier pour se situer à 1 664 Mds USD (–1,9 % en
g.a.). La plus forte baisse concerne les importations (1 240 Mds
USD) qui chutent de 15,3 % en g.a. (-13,6 % depuis l'Union
européenne; -7,5 % depuis les Etats-Unis). Sur cette baisse des
importations, il faut relever un effet-prix important des matières
premières : sur la même période les importations de pétrole
augmentent de 8,8 % en volume, mais baissent de 40,8 % en
valeur.
juil. août sept.
15
15
15
Croissances des exportations (gauche)
Croissance des importations (gauche)
Croissance des
exportations vers
l’UE
Commerce par destinations
Croissance trimestrielle en glissement
annuel
5%
Echanges commerciaux par zone géographique moyenne juil.sept. 2015/juil. -sept. 2014


De janvier à août 2015, les exportations françaises vers la Chine
ont atteint 11,2 Mds EUR, soit une croissance de 14,2 % par
rapport à la même période de l’année précédente. Plusieurs
secteurs majeurs d'exportations connaissent une dynamique
positive: l'agroalimentaire (+17,8 % en g.a), l’aérospatial (+26,5 %)
et l’automobile (+13,4 %). Sur la même période, les importations en
provenance de Chine augmentent de 10,4 % en g.a. pour atteindre
29,6 Mds EUR.
La 29ème Commission mixte UE-Chine s’est tenue à Bruxelles le 7
octobre 2015 en présence du ministre chinois du Commerce, M.
Gao Hucheng, et de la commissaire européenne en charge du
Commerce, Mme Cecilia Malmström. La commissaire européenne
a notamment abordé le sujet des barrières d’accès au marché qui
persistent en Chine et demandé à son homologue chinois une
levée de l’interdiction pesant sur les importations de viande bovine
d’origine européenne. Elle a aussi souhaité des procédures
d’importation plus rapides pour les produits laitiers. Le sujet des
négociations de l’accord pour les investissements (API) a
également fait l'objet de longues discussions et son caractère
prioritaire a été rappelé. Les deux parties se sont engagées pour
parvenir à une définition commune du périmètre de l’accord d’ici la
fin de l’année.
Septembre 2015
Croissance des
(g.a.)
exportations
m.a. glissante
électroniques
+7,4 %

-15%
-20%
ASEAN
UE
Etats-Unis
Exportations
Japon
Importations
Brésil, Russie,
Inde
+8,5 %
Commerce par secteurs
Croissance trimestrielle en glissement
annuel
-2,0 %
La Chine a ratifié l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE) de
l’OMC vendredi 4 septembre, devenant le 16ème membre de
l’OMC à accepter formellement l’AFE conclue en 2013 à Bali. Pour
mémoire, l’AFE entrera en vigueur quand deux tiers des membres
de l’OMC l’auront formellement accepté.
-5%
10%
-0,2 %
m.a. glissante

0%
-10%
Septembre 2015
(g.a.)
Echanges commerciaux par secteur moyenne juil.-sept. 2015/
juil.-sept 2014
5%
0%
-5%
-10%
-15%


La Chine a perdu à l’OMC le 14 octobre une procédure d’appel
dans le cadre d'une enquête visant des mesures anti-dumping
imposées par la Chine depuis 2012 sur les exportateurs européens
et japonais de tubes en acier inoxydable de haute performance.
Cette décision d’appel appuie donc la décision défavorable à la
Chine déjà rendue par l’Organe de Règlement des Différends de
l’OMC en février dernier.
-20%
-25%
-30%
-35%
Produits
minéraux
Textile
Exportations
Equipements
électriques
Véhicules
Produits
métallurgiques
Importations
10
©DG Trésor
POLITIQUE MONETAIRE : La Banque centrale a abaissé les taux d'intérêt de référence
et les ratios de réserves obligatoires
Taux prêteur de
référence
Taux d’intérêt
Ratios de réserves obligatoires
La Banque populaire de Chine (PBoC) a annoncé le 12 octobre qu'elle
allait élargir son programme pilote de prise en « collatéral » des crédits
de bonne qualité pour le refinancement des banques commerciales à
neuf nouvelles provinces ou villes autonomes (Pékin, Shanghai, Tianjin,
Liaoning, Jiangsu, Hubei, Sichuan et Shaanxi). Les succursales locales
de la PBoC seront responsables de la notation des entreprises pour
déterminer si les crédits émis par ces entreprises sont éligibles en tant
que collatéral.

La Banque populaire de Chine (PBoC) a annoncé le 23 octobre une
baisse des taux d’intérêt de référence et des ratios de réserves
obligatoires, effective le lendemain. La baisse des taux d’intérêt de
référence concerne l’ensemble des échéances et touche
symétriquement les taux prêteurs et les taux de rémunération des
dépôts : les taux prêteurs et les taux de rémunération des dépôts ont
été abaissés de 25 pdb pour toutes les maturités. La PBoC a baissé de
50 points de base les ratios de réserves obligatoires. Cette baisse
ramène le ratio à 17,5% pour les grandes banques (ICBC, China
Construction Bank, Agricultural Bank of China, Bank of China, Postal
Savings Bank of China) et à 15,5% pour les autres. Les banques
commerciales urbaines et les banques commerciales rurales
bénéficient d’une réduction supplémentaire de 50 points de base, à la
condition d'accorder une certaine part de leurs prêts aux petites et
microentreprises.
20%
17,50%
15,50%
15%
10%
5%
4,35%
1,50%
juil. 14
oct. 14 janv. 15 avr. 15
Taux préteur de référence à 1 an
RRO Autres Banques
juil. 15
oct. 15
Taux de rémunération des dépôts à 1 an
RRO Grandes Banques
5%
Taux interbancaire
4%
3%
2%
1%
sept. oct.
14
14
nov. déc. janv. févr. mars avr.
14
14
15
15
15
15
Taux SHIBOR Spot
mai
15
juin
15
juil.
15
août sept. oct.
15
15
15

Le 23 octobre la PBoC a supprimé le plafond de la rémunération des
dépôts que les banques peuvent accorder à leurs clients. Il s’agit d’une
mesure essentielle dans le sens de la libéralisation des taux d’intérêt.
Septembre 2015
Croissance de l’agrégat
(g.a.)
M2
m.a. glissante
+11,4 %
Taux des obligations de la PBoC à trois mois
+13,1 %
Croissance mensuelle en glissement
annuel
Masse monétaire
Indicateur de masse monétaire

20%
15%
10%
5%
0%
-5%
sept. nov. janv. mars mai
13
13
14
14
14
M2
juil. sept. nov. janv. mars mai
14
14
14
15
15
15
Croissance du crédit
bancaire
80%

70%
16%
60%
14%
50%
40%
12%
30%
10%
20%
10%
8%
sept. 13 déc. 13 mars 14 juin 14 sept. 14 déc. 14 mars 15 juin 15 sept. 15
Ratio (%)
Croissance mensuelle glissement annuel
Les données publiées par la Banque populaire de Chine (PBoC)
indiquent une accélération de la croissance du crédit en septembre : le
financement social total, qui mesure le montant total de fonds levés
pour le financement de l'économie, s'est établi à 1 300 Mds CNY (205
Mds USD) en septembre, contre 1 080 Mds CNY (170 Mds USD) en
août ; les banques chinoises ont accordé 1 050 Mds CNY (165 Mds
USD) de nouveaux prêts en septembre en hausse de 144,3 Mds CNY
par rapport à septembre 2014 ; l'agrégat monétaire M2 est en hausse
de 13,1 % en g.a. en septembre, contre 11,8 % en août.
Base monétaire
Crédits et dépôts
Crédits bancaires (gauche)
Ratio Crédits/Dépôts (droite)

juil. sept.
15
15
Crédit bancaire
18%
4,35

17,5/15,5 

Principaux taux bancaires
0%
oct. 13 janv. 14 avr. 14
Au 31/10/2015 (%)
grandes banques / autres
RRO
25%
Au 31/10/2015 (%)
Septembre 2015
(g.a.)
+15,4 %
m.a. glissante
+14,2 %
=
Les résultats trimestriels des grandes banques chinoises attestent d'un
net ralentissement de la croissance de leurs résultats nets. ICBC,
China Construction Bank, Agricultural Bank of China et Bank of China
ont enregistré une croissance annuelle de leurs profits cumulés au
troisième trimestre de 0,6 %, 0,7 %, 0,5 % et 0,3 % (contre une hausse
en g.a. de 7,3 %, 7,8 %, 10,5 % et 9,1 % respectivement au troisième
trimestre 2014). Ces résultats nets restent néanmoins à des niveaux
élevés : 222 Mds CNY (35 Mds USD), 192 Mds CNY, 153 Mds CNY et
132 Mds CNY respectivement. La rentabilité des actifs de ces grandes
banques s'est dégradée et s'est élevée au troisième trimestre à 1,39 %,
1,46 %, 1,21 % et 1,15 % (contre 1,51 %, 1,65 %, 1,33 % et 1,24 %
respectivement au troisième trimestre 2014).
Dépôts bancaires (gauche)
11
©DG Trésor
INTRENATIONALISATION DU RMB : Lancement du China International Payment
System par la Banque centrale chinoise
Variation base 100 au 1er janvier 2005
CNY/USD
CNY/EUR
Variation depuis le
31/08/2015
170
Taux de change
160
150
La PBoC a lancé jeudi 8 octobre la première phase du nouveau système
de paiement international en Yuan de la Chine, le China International
Payment System (CIPS), auquel participeront directement 11 banques
chinoises et 8 banques étrangères, dont BNPP. Ce nouveau système est
conçu pour faciliter le règlement des transactions internationales et les
investissements directs transfrontaliers en yuan, à travers des services de
compensation de transactions, de gestion de données et des services
informatiques unifiés se rapprochant des standards de paiement
internationaux (notamment le système américain CHIPS).

La Banque populaire de Chine (PBoC) a conclu à Londres le 20 octobre
sa première émission obligataire offshore en yuan hors de Hong Kong.
130
120
110
100
90
Dernier point : septembre 2015
80
CNY/USD nominal
CNY/EUR nominal
Taux de change effectif réel
Taux de change effectif nominal
Moyenne mensuelle du
spread CNH - CNY
Spread CNH - CNY
6,6
CNY/USD et CNH/USD
0,15
Appréciation
6,4
6,3
0,10
6,2
0,05
6,1
0,00
6
Sources : China Foreign Exchange Trading Center,
Treasury Market Association, Calculs SER
5,9
06/2015
07/2015
08/2015
09/2015
Spread CNH-CNY (droite)
10/2015
-0,05
11/2015
Taux CNY/USD (gauche)
Taux CNH/USD (gauche)
129 pdb
494 pdb
Flux de devises et réserves de change
5%
100
3%
50
1%
0
-50
-1%
-100
-3%
-150
-200
-5%
sept. 13 déc. 13 mars 14 juin 14 sept. 14 déc. 14 mars 15 juin 15 sept. 15
Balance commerciale (flux)
Flux d'IDE (flu x)
Autres flux de d evises (flu x)
rése rves de chan ge (gliss eme nt me nsu el)
réserves glissement mensuel
150

Depuis le 29 Septembre, l'écart entre le taux de change du yuan offshore
(CNH) et du yuan onshore (CNY) contre le dollar s'est fortement résorbé
indiquant un affaiblissement de la pression à la dépréciation du yuan.
Cette tendance s'est confirmée après la fin de la "Golden week" (congés
nationaux de la semaine du 1er octobre). Entre le 11 août, date de la
flexibilisation du régime de change chinois et le 28 septembre, l'écart
entre le taux de change du CNH et du CNY contre le dollar s'est élevé à
562 points de base en moyenne, signe d’une forte pression à la
dépréciation du yuan. Toutefois entre le 29 septembre et le 30 octobre,
l'écart moyen entre le taux de change CNH et CNY contre le dollar s’est
élevé à seulement 119 points de base en moyenne, signe d’un allégement
de ces pressions.
Septembre 2015
Croissance des réserves
(g.mensuel)
de change
Croisance en g.a.
-9,6 %

Les réserves de change de la Chine ont diminué de 180 Mds USD au
troisième trimestre 2015, la plus forte baisse enregistrée depuis deux
décennies. Cette baisse s’explique par les ventes de dollars américains
par la PBoC pour stabiliser la valeur du yuan. Après une chute sans
précédent de 94 Mds USD en août, les réserves ont diminué de 43 Mds
USD en septembre, ce qui suggère que les pressions à la baisse du yuan
tendent à se modérer. Les réserves de change s’établissent à 3 510 Mds
USD à fin septembre.
-1,2 %
Réserves de change
Flux Mds USD
Octobre 2015
Le mois précédent

0,20
Spread CNY-CNH
6,5


-1,0 %
-1,8 %

Appréciation
140
Au 30/09/2015


Le régulateur des changes chinois, la State Administration of Foreign
Exchange (SAFE), a annoncé le 29 septembre que la limite de retrait
d’espèces à l’étranger serait abaissée pour les résidents chinois à 100
000 CNY (14 000 EUR) par an à partir du 1er janvier 2016. Les cartes de
retrait permettraient encore récemment de retirer 10 000 CNY (1 400
EUR) par jour. Cette mesure vise à renforcer le cadre existant de contrôle
des capitaux, qui limite à 500 000 RMB le montant qu’un résident peut
légalement sortir de Chine.
FINANCES PUBLIQUES : Le gouvernement soutient l’activité par une politique budgétaire plus
expansionniste depuis septembre
Croissance des recettes
fiscales de l’Etat
Budget
60%
1 700
1 200
20%
700
200
0%
-300
-20%
Mds CNY
Croissance mensuelle, glissement annuel

2 200
Budget de l'Etat
40%
-800
-1 300
-40%
-1 800
-60%
-2 300
sept. 13
déc. 13
mars 14
juin 14
sept. 14
Solde budgétaire sur 12 mois glissants (droite)
déc. 14
mars 15
Recettes (gauche)
juin 15
sept. 15
Septembre 2015
(g.a.)
m.a. glissante
+9,4 % 
+8,2 %
La poursuite du ralentissement de l’économie chinoise a amené le
gouvernement à soutenir l’activité par une politique budgétaire plus
expansionniste depuis septembre. Ces mesures de soutien budgétaire
consistent en des investissements en infrastructures, complétés par une
série de mesures favorables aux entreprises, notamment aux PME, et aux
ménages. Selon les estimations du FMI, l’impulsion budgétaire du
gouvernement général se matérialiserait par un creusement du déficit
structurel de 0,9 point de PIB potentiel en 2015 (contre une variation nulle
du solde structurel en 2014), soit l’une des plus fortes impulsions
budgétaires depuis la relance de 2008 (1,5 point de PIB potentiel).
Dépenses (gauche)
12
©DG Trésor
MARCHES BOURSIERS : Un défaut de paiement sur une obligation d'une entreprise
d'Etat conduit à s'interroger sur les fondamentaux du marché obligataire chinois
Variation sur un mois du Shanghai
Composite Index (30/10/2015)
Marchés boursiers

5 500
Bourse de Shanghai
5 000
4 500
4 000
3 500
3 000
2 500
2 000
1 500
nov. 13
févr. 14
mai 14
août 14
nov. 14
févr. 15
mai 15
août 15
nov. 15
La China Securities Regulatory Commission (CSRC), a soumis à
commentaire le 9 octobre 2015 un projet de règlement sur le trading
algorithmique sur les marchés boursiers et les marchés à terme. Le
projet de règlement n'interdit pas le trading algorithmique mais
l'encadre en exigeant que les stratégies de trading algorithmique
soient approuvées par le régulateur avant de pouvoir être mises en
application. Il inclut un renforcement des règles de contrôle interne
et interdit un certain nombre de pratiques, au nombre desquelles
l’utilisation d’un programme pour réaliser un volume de transactions
important et des transactions consécutives avant la clôture du
marché. La CSRC a souligné que le trading algorithmique avait
augmenté la volatilité et avait contribué à la forte correction des
marchés boursiers.
Spread sur les yields des obligations
AAA et des bons du Trésor
(30/10/2015)
Marchés obligataires

+10,8 %
79,2 pdb


L'entreprise d'Etat Sinosteel a fait défaut le 20 octobre sur le
paiement des intérêts d'une obligation arrivant à échéance en 2017.
Ce défaut intervient dans un environnement de marché caractérisé
par un faible rendement des obligations et une forte croissance des
émissions. Cet environnement a conduit de nombreux acteurs de
marché à s'interroger sur les fondamentaux du marché obligataire
chinois qui ne discriminerait pas suffisamment les risques. L’écart
entre le rendement moyen d’une obligation notée AAA et celui d’une
obligation d’Etat était de 0,8 % en septembre, contre 2 % en
moyenne en 2014. Les émissions d'obligations sur le marché de
Shanghai se sont élevées à 276 Mds CNY (43,6 Mds USD) sur les
huit premiers mois de l’année, en hausse de 233 % en g.a. Cette
croissance est alimentée par des emprunts des investisseurs
institutionnels contractés sous la forme de repo contre la prise en
collatéral d'obligations.
Septembre 2015
Croissance des surfaces
(g.a.)
vendues
m.a. glissante
2,5 %
+8,8 % 
Immobilier
Croissance mensuelle glissement
annuel
60%

Immobilier surfaces et valeur des ventes
50%
40%
30%
20%
15,0%
10%
8,8%
0%
-10%
-20%
-30%
sept. 13 déc. 13 mars 14 juin 14 sept. 14 déc. 14 mars 15 juin 15 sept. 15
Valeur des ventes
Dans un communiqué commun le ministère du Logement et du
Développement urbain et rural, le ministère des Finances et la
Banque populaire de Chine ont annoncé le 31 août qu’à partir du
1er septembre dans toutes les villes, sauf Pékin, Shanghai,
Shenzhen et Canton, le minimum d’apport en capital pour l’achat
d’un logement secondaire en utilisant le fonds pour le logement
serait abaissé à 20 %, contre 30 % auparavant, si l’acheteur a
entièrement remboursé la dette contractée sur l’achat du logement
principal. Le communiqué précise que les villes de Pékin, Shanghai,
Shenzhen et Canton pourront décider eux même du niveau
minimum d’apport en capital pour l’achat d’un logement secondaire.
Surface vendue
variation mensuelle du prix de l'immobilier par nombre de villes
47
49
69
69
67
65
64
66
sept. 14
1
0
3
0
4
1
déc. 14
Nombre de villes avec des
4
2
33
10
5
9
1
0
41
18
12
2
2
mars 15
Prix en hausse
Prix stables
29
25
10
10
31
35
9
20
27
juin 15
21
10
39
sept. 15
Prix en baisse
13
©DG Trésor
ENERGIE : Forte baisse du profit des grandes entreprises pétrolières chinoises au
premier semestre
Croissance de
la production
d’électricité
Production d’électricité

moyenne annuelle sur 12 mois glissants
15%
Croissance de la production d'électricité
10%
5%
2,8%
0%
-5%
sept. 13
déc. 13
mars 14
Thermique
juin 14
sept. 14
déc. 14
Hydroélectrique
mars 15
Nucléaire
juin 15
Croissance mensuelle glissement annuel
30%
Croissance des prix du pétrole

10%
0%
-10%
-14,2%
-20%
-30%
-40%
-50%
-51,2%
-60%
sept. 13 déc. 13 mars 14 juin 14 sept. 14 déc. 14 mars 15 juin 15 sept. 15
Croissance en g.a., 3 mois glissants
Septembre 2015
(g.a.)
m.a. glissante
-14,2 %
-11,9 %
Les profits des entreprises pétrolières chinoises sur le premier
semestre 2015 sont au plus bas depuis 5 ans : par rapport à la
même période en 2014, les profits nets de Sinopec ont baissé de
22,3 % (24,4 Mds CNY – 3,83 Mds USD), ceux de PetroChina de
62,7 % (25,4 Mds CNY – 3,99 Mds USD) et CNOOC de 50 % (14,7
Mds CNY – 2,31 Mds USD). Ces chutes s’expliquent par la baisse du
cours du pétrole. Néanmoins, cette dernière bénéficie aux activités
de raffinage : Sinopec et PetroChina ont vu les résultats
d’exploitation de leurs activités de raffinage augmenter
respectivement de 14,1 Mds CNY (2,22 Mds USD) et de 8,1 Mds
CNY (1,27 Mds USD) sur le premier semestre.
Croissance de
la production
de produits
raffinés

Production en volume
10%
5%
4,7%
3,9%
0%
-5%
-10%
Septembre 2015
(g.a.)
m.a. glissante
+1,0 %
+5,7 %
-20%
sept. 13 déc. 13 mars 14 juin 14 sept. 14 déc. 14 mars 15 juin 15 sept. 15
40%
Croissance en g.a., 3 mois glissants
30%
Produits raffinés
Importation en volume
20%
11,4%
7,7%
10%
0%
-10%
-20%
-30%
-40%
-50%
sept. 13 déc. 13 mars 14 juin 14 sept. 14 déc. 14 mars 15 juin 15 sept. 15
Pétrole brut

La production de pétrole brut en Chine a augmenté de 2,5 % sur les 9
premiers mois de l’année 2015, par rapport à la même période en
2014, pour atteindre 160 millions de tonnes produites. Les quantités
de pétrole raffiné ont, quant à elles, augmenté de 3,2 % (355 M t). La
consommation de pétrole a augmenté de 2,7 % à 207 M t. Sur la
même période, la production en Chine de gaz naturel a augmenté de
3,7% (96,6 Mds m3) et les importations du secteur de 2,9 % (43,6
Mds m3), pour une consommation qui s’est élevée à 132 Mds m3.
-15%
Pétrole brut

Prix à la pompe
Production de pétrole
15%

sept. 15
20%
20%
+2,8 %
L’Administration Nationale de l’Energie (NEA), a annoncé que la
Chine avait augmenté ses objectifs d’installation de capacité en
énergie d’origine photovoltaïque pour l’année 2015, ajoutant 5,3 GW
supplémentaires aux 17,8 GW d’objectif déjà fixé pour 2015. Les
stations supplémentaires seront implantées en Mongolie Intérieure,
dans le Hebei et dans le Xinjiang. Leurs chantiers devront être
achevés d’ici à la fin de l’année et les centrales devront être reliées
aux réseaux électriques d’ici juin 2016. A noter que, le secteur de
l’énergie photovoltaïque en Chine est déjà en situation de
surcapacité, notamment en raison de difficultés de connexions aux
réseaux d’électricité : la NEA estime que 10 % de l’énergie générée
d’origine solaire depuis le début de l’année a été perdue faute de
connexion.
Croissance du
prix de détail
de l’essence
Cours international du pétrole brut WTI
m.a. glissante
+0,1 %
Production totale
Prix du pétrole
40%
Septembre 2015 (g.a.)
Produits raffinés
14
©DG Trésor
INDICATEURS ECONOMIQUES MENSUELS
sept-14
oct-14
nov-14
janv-15
févr-15
avr-15
mai-15
16 347
2 656,8
7,2
4,1
10,6
7,4
42,6
7,6
46,8
-
-
17 873
2 918,7
7,2
4,1
11,8
7,3
42,7
7,8
45,5
-
-
14 796
2 405,6
7,0
3,2
5,3
6,3
39,8
8,0
54,9
-
-
16 622
2 717,7
7,0
3,5
8,0
6,1
41,6
8,3
50,4
-
-
17 360
2 725,6
6,9
3,8
10,4
6,0
40,2
8,4
49,4
% g.a.
8
7,7
7,2
7,9
n.a.
n.a.
5,6
5,9
6,1
6,8
6
6,1
5,7
Demande interne
Ventes de détail
variation
Consumer confidence index
Investissement
secteurs manufacturiers
immobilier
Purchasing Manager Index officiel
Mds CNY
% g.a.
Indice
% g.a.
% g.a.
% g.a.
%
2 304,2
11,6
105,4
11,5
9,1
7,9
51,1
2 396,7
11,5
103,4
13,9
10,0
10,8
50,8
2 347,5
11,7
105,5
13,4
11,9
10,4
50,3
2 580,1
11,9
105,8
12,6
17,4
0,8
50,1
105,7
13,9
10,6
11,3
49,8
109,8
13,9
10,6
11,3
49,9
2 272,3
10,2
107,1
13,1
10,3
6,8
50,1
2 238,7
10,0
107,6
9,6
8,9
3,0
50,1
2 419,5
10,1
109,9
9,9
10,4
3,7
50,2
2 428,0
10,6
105,5
11,6
8,7
4,7
50,2
2 433,9
10,5
104,5
9,9
7,1
3,1
50,0
2 489,3
10,8
104,0
9,1
7,3
1,3
49,7
2 527,1
10,9
105,6
6,8
4,6
-1,5
49,8
Commerce extérieur
Exportations
variation
Importations
variation
Solde commercial
IDE entrants
variation
Mds USD
% g.a.
Mds USD
% g.a.
Mds USD
Mds USD
% g.a.
213,6
15,2
182,3
6,9
31,2
9,0
1,9
206,8
11,6
161,1
4,4
45,7
8,5
1,3
211,6
4,7
156,8
-6,9
54,8
10,4
22,2
227,4
9,7
177,5
-2,5
49,9
13,3
10,3
199,9
-3,5
139,8
-20,1
60,1
13,9
29,4
169,0
48,2
108,4
-20,7
60,6
8,6
0,2
144,2
-15,2
141,1
-12,9
3,1
12,4
1,3
175,9
-6,6
142,1
-16,3
33,9
9,6
10,2
189,2
-3,2
131,0
-17,8
58,3
9,3
8,0
189,7
1,6
144,3
-6,8
45,4
14,6
1,1
193,7
-8,9
151,5
-8,4
42,2
8,2
5,2
196,8
-5,5
136,6
-13,8
60,2
8,7
20,9
205,6
-3,7
145,2
-20,4
60,3
9,6
6,1
Inflation
Indice des prix à la consommation
alimentaire
inflation sous-jacente
Indice des prix à la production
Prix des matières premières
% g.a.
% g.a.
% g.a.
% g.a.
% g.a.
1,6
2,3
1,5
-1,8
-2,7
1,6
2,5
1,4
-2,2
-3,7
1,4
2,3
1,3
-2,7
-4,7
1,5
2,9
1,3
-3,3
-6,4
0,8
1,1
1,2
-4,3
-8,6
1,4
2,4
1,6
-4,8
-9,2
1,4
2,3
1,5
-4,6
-8,4
1,5
2,7
1,5
-4,6
-8,3
1,2
1,6
1,6
-4,6
-7,9
1,4
1,9
1,7
-4,8
-8,5
1,6
2,7
1,7
-5,4
-9,7
2,0
3,7
1,7
-5,9
-11,1
1,6
2,7
1,6
-5,9
-11,4
Liquidité
M2
Base monétaire
Taux de réserves obligatoires
Taux prêteur de référence
Taux de rémunération des dépôts
% g.a.
% g.a.
(%)
(%)
(%)
12,9
8,4
19,50
6,00
3,00
12,6
8,1
19,50
6,00
3,00
12,3
7,7
19,50
0,00
2,75
12,2
8,5
19,50
0,00
2,75
10,8
0,2
19,50
0,00
2,75
12,5
9,0
19,00
0,00
2,75
11,6
7,6
19,00
0,00
2,50
10,1
7,4
18,00
0,00
2,50
10,8
5,1
18,00
0,00
2,25
11,8
3,2
18,00
0,00
2,00
13,3
2,4
18,00
0,00
2,00
13,3
2,1
18,00
0,00
1,75
13,1
-2,0
17,50
0,00
1,75
Réserves de change
accroissement mensuel
variation
CNY/USD
CNY/EUR
CNY/HKD
Mds USD
Mds USD
% g.a.
6,15
7,95
0,79
3 888
-81,1
6,1
6,14
7,80
0,79
3 853
-34,8
3,1
6,14
7,66
0,79
3 847
-5,6
1,5
6,12
7,56
0,79
3 843
-4,3
0,6
6,13
7,14
0,79
3 813
-29,6
-1,4
6,13
6,99
0,79
3 802
-11,9
-2,9
6,15
6,69
0,79
3 730
-71,5
-5,5
6,13
6,63
0,79
3 748
18,1
-5,8
6,11
6,84
0,79
3 711
-37,0
-6,8
6,12
6,87
0,79
3 694
-17,3
-7,5
6,12
6,75
0,79
3 651
-42,5
-7,9
6,31
7,02
0,81
3 557
-93,9
-10,4
6,37
7,16
0,82
3 514
-43,3
-9,6
Banques
Dépôts
Croissance des dépôts
Crédit total
Croissance du crédit
Ratio crédits/dépôts
Taux de créances douteuses
banques commerciales d'Etat
banques urbaines
Taux interbancaire CHIBOR overnight
Mds CNY
% g.a.
Mds CNY
% g.a.
%
%
%
%
(%)
116 381
9,3
84 736
13,2
72,8
1,16
1,12
1,11
2,81
116 135
9,5
85 208
13,2
73,4
2,52
116 774
9,6
86 048
13,4
73,7
2,59
117 373
9,1
86 787
13,6
73,9
1,25
1,23
1,16
2,97
126 430
13,7
89 293
13,9
70,6
2,81
126 471
10,9
90 279
14,3
71,4
3,07
129 149
10,1
91 525
14,0
70,9
1,39
1,38
1,29
3,37
129 895
9,7
92 238
14,1
71,0
2,26
133 047
10,9
93 143
14,0
70,0
1,24
135 996
10,7
94 426
13,4
69,4
1,50
1,48
1,37
1,19
137 917
13,4
96 004
15,5
69,6
1,31
138 317
13,0
97 055
15,4
70,2
1,68
137 883
12,6
97 759
15,4
70,9
1,93
points
%
points
%
2 364
6,6
1 334
10,0
2 420
2,4
1 350
1,3
2 683
10,9
1 420
5,2
3 235
20,6
1 415
-0,4
3 210
-0,8
1 512
6,9
3 310
3,1
1 630
7,8
3 748
13,2
1 958
20,1
4 442
18,5
2 268
15,8
4 612
3,8
2 793
23,2
4 277
-7,3
2 464
-11,8
3 664
-14,3
2 111
-14,3
3 206
-12,5
1 790
-15,2
3 053
-4,8
1 717
-4,1
Mds Kwh
% g.a.
454
5,4
42
8,7
445
3,3
44
5,9
449
2,2
42
5,2
490
2,6
45
6,1
491
13,4
43
11,2
365
-4,7
40
-1,2
451
-0,4
45
6,6
445
4,7
43
9,0
456
3,3
44
8,9
475
3,6
43
3,6
509
0,8
44
6,0
516
4,0
44
7,1
455
0,1
42
1,0
Production
PIB trimestriel
Mds CNY
Mds USD
croissance réelle
% g.a.
PIB : secteur primaire
% g.a.
part du PIB total (%)
PIB : secteur secondaire
% g.a.
part du PIB total (%)
PIB : secteur tertiaire
% g.a.
part du PIB total (%)
Valeur ajoutée industrielle
Change
Taux moyen mensuel
Marchés d'actifs
Shanghai Composite Index
Performance sur un mois
Shenzhen Composite Index
Performance sur un mois
Energie
Production d'électricité
variation
Production de pétrole
variation
Mds tonnes
% g.a.
déc-14
mars-15
juin-15
juil-15
août-15
sept-15
Source : NBS, BRI, SER de Pékin
15
©DG Trésor
INDICATEURS ECONOMIQUES ANNUELS
Production
PIB
croissance réelle
secteur primaire
secteur secondaire
secteur tertiaire
PIB par habitant
Contribution à la croissance
consommation
investissement
commerce extérieur
Taux d'investissement
Taux d'épargne
Population
Population totale
variation (croissance démographique)
Population urbaine
Taux d'urbanisation
Population rurale
Emploi (données officielles)
Taux d'activité
Taux de chômage urbain officiel
Commerce extérieur
Exportations (biens)
vers
Etats-Unis
Union Européenne
France
Importations (biens)
depuis
Etats Unis
Union Européenne
France
Solde commercial (biens)
Inflation
Indice des prix à la consommation
prix alimentaires
Balance des paiements
Compte des opérations courantes
Exportations de biens
Importations de biens
Solde commercial biens
Exportations de services
Importations de services
Solde commercial services
Revenus nets
Transferts courants nets
Solde des opérations courantes
Solde du compte de capital
IDE
Compte des opérations financières
sortants
entrants
IDE
Invt de portefeuille
sortants
entrants
Investissements de portefeuille
Autres investissements
Avoirs de réserves
Solde des opérations financières
Erreurs et omissions
Dette externe
Dette externe
dont dette externe à court terme
Change
Taux de change annuel moyen USD/CNY
100JPY/CNY
EUR/CNY
Taux de change effectif nominal
Taux de change effectif réel
Réserves de change
Accroissement annuel
Finances publiques
Revenus
revenus fiscaux
Dépenses publiques
Solde budgétaire
Dette du gouvernement central
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Mds CNY
Mds USD
m.a.
Mds CNY
Mds CNY
Mds CNY
USD/hab/an
%
%
%
%
%
26 802
3 523
14,2%
2 778
12 515
11 509
2 673
6,5%
6,2%
1,5%
40,9%
50,9%
31 675
4 559
9,6%
3 275
14 810
13 591
3 442
4,3%
5,0%
0,3%
42,7%
51,9%
34 563
5 060
9,2%
3 415
15 785
15 363
3 801
5,3%
8,0%
-4,1%
45,8%
50,6%
40 890
6 040
10,6%
3 935
18 880
18 074
4 515
5,0%
7,0%
-1,4%
47,0%
50,9%
48 412
7 493
9,5%
4 615
22 339
21 458
5 574
6,0%
4,3%
-0,8%
47,0%
48,8%
53 412
8 461
7,7%
5 089
24 020
24 303
6 264
4,4%
3,2%
0,1%
46,5%
49,0%
58 802
9 491
7,7%
5 532
25 681
27 589
6 992
3,7%
4,2%
-0,2%
46,6%
48,2%
63 646
10 362
7,4%
5 833
27 139
30 674
7 595
3,7%
3,6%
0,1%
46,4%
48,5%
millions
% g.a.
millions
%
millions
millions
%
%
1 321,3
0,52%
606,3
45,9%
715,0
753,2
57,0%
4,0%
1 328,0
0,51%
624,0
47,0%
704,0
755,6
56,9%
4,2%
1 334,5
0,49%
645,1
48,3%
689,4
758,3
56,8%
4,3%
1 340,9
0,48%
669,8
49,9%
671,1
761,1
56,8%
4,1%
1 347,4
0,48%
690,8
51,3%
656,6
764,2
56,7%
4,1%
1 354,0
0,50%
711,8
52,6%
642,2
767,0
56,6%
4,1%
1 360,7
0,49%
731,1
53,7%
629,6
769,8
56,6%
4,1%
1 367,8
0,52%
749,2
54,8%
618,7
772,5
56,5%
4,1%
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
1 220,1
232,7
245,2
20,3
904,1
69,4
111,0
13,3
315,9
1 434,7
252,4
293,0
23,3
1 074,1
81,4
132,9
15,6
360,6
1 203,8
220,8
236,3
21,5
954,3
77,5
127,9
13,0
249,5
1 581,4
283,3
311,3
27,7
1 327,2
102,1
168,5
17,1
254,2
1 903,8
324,5
356,1
30,0
1 660,3
122,1
211,2
22,1
243,5
2 056,9
351,8
334,1
26,9
1 735,3
132,9
212,5
24,1
321,6
2 219,0
368,4
338,3
26,7
1 859,1
152,3
220,1
23,1
359,9
2 354,1
396,1
371,0
28,7
1 878,2
159,0
244,4
27,1
476,0
% g.a.
% g.a.
4,8%
12,3%
5,9%
14,3%
-0,7%
0,7%
3,3%
7,2%
5,4%
11,8%
2,6%
4,8%
2,6%
4,7%
2,0%
3,1%
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
1 131,6
819,9
311,7
125,4
129,1
-3,7
8,0
37,1
353,2
1 350,0
990,1
359,9
145,3
156,4
-11,1
28,6
43,2
420,6
1 127,2
883,6
243,5
122,6
146,0
-23,4
-8,5
31,7
243,3
1 486,4
1 240,0
246,4
117,5
140,9
-23,4
-25,9
40,7
237,8
1 807,8
1 579,1
228,7
201,0
247,8
-46,8
-70,3
24,5
136,1
1 973,5
1 661,9
311,6
201,6
281,3
-79,7
-19,9
3,4
215,4
2 148,6
1 789,6
359,0
207,0
330,6
-123,6
-78,4
-8,7
148,2
2 243,8
1 808,7
435,0
232,0
383,0
-151,0
-34,1
-30,2
219,7
Mds USD
3,1
3,1
3,9
4,6
5,4
4,3
3,1
0,0
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
Mds USD
17,2
156,2
139,1
4,5
21,0
16,4
-64,4
-460,7
-369,6
13,3
56,7
171,5
114,8
-25,2
9,7
34,9
-112,6
-479,5
-442,5
18,8
43,9
131,1
87,2
2,5
29,6
27,1
80,3
-400,3
-205,8
-41,4
58,0
243,7
185,7
7,6
31,7
24,0
72,4
-471,7
-189,5
-52,9
48,4
280,1
231,7
-6,2
13,4
19,6
8,7
-387,8
-127,8
-13,8
65,0
241,2
176,3
6,4
54,2
47,8
-260,1
-96,6
-132,6
-87,1
73,0
290,9
218,0
5,4
58,2
52,9
72,2
-431,4
-88,3
-62,9
80,4
289,1
208,7
10,8
93,2
82,4
-252,8
-117,8
-79,5
-140,1
Mds USD
% PIB
Mds USD
389
11,0%
236
390
8,6%
226
429
8,5%
259
549
9,1%
376
695
9,3%
501
737
8,7%
541
863
9,1%
677
895
8,6%
683
indice
indice
Mds USD
Mds USD
7,61
6,46
10,42
88,99
90,38
1 528,2
461,9
6,95
6,74
10,22
96,52
96,37
1 946,0
417,8
6,83
7,30
9,53
100,72
102,01
2 399,2
453,1
6,77
7,73
8,98
100,00
100,00
2 847,3
448,2
6,46
8,11
9,00
102,51
100,08
3 181,1
333,8
6,31
7,92
8,14
108,60
105,68
3 311,6
130,4
6,20
6,36
8,23
115,93
111,88
3 821,3
509,7
6,14
5,82
8,16
118,83
114,71
3 843,0
21,7
Mds CNY
Mds CNY
Mds CNY
% PIB
Mds CNY
% PIB
% PIB
5 132
4 562
4 978
18,6%
154
0,6%
19,4%
6 133
5 422
6 259
19,8%
-126
-0,4%
16,8%
6 852
5 952
7 630
22,1%
-778
-2,3%
17,4%
8 310
7 321
8 987
22,0%
-677
-1,7%
16,5%
10 387
8 974
10 925
22,6%
-537
-1,1%
14,9%
11 725
10 061
12 595
23,6%
-870
-1,6%
14,5%
12 921
11 053
14 021
23,8%
-1 100
-1,9%
14,8%
14 035
11 916
15 166
23,8%
-1 131
-1,8%
15,0%
Source : CEIC, SER de Pékin
16
©DG Trésor
PREVISIONS DE CROISSANCE DU PIB CHINOIS
Evolution de la moyenne des prévisions de
croissance du PIB chinois de 2015
Banques
2015
2016
Goldman Sachs
UBS
BNPP (Exane)
Natixis
Barclays
Société Générale
Crédit Agricole
6,8%
6,9%
6,8%
6,4%
6,8%
6,8%
6,8%
6,4%
6,2%
6,4%
6,0%
6,0%
6,6%
6,5%
Moyenne des banques
Institutions internationales
6,8%
2015
6,3%
2016
OCDE
Banque Mondiale
BAsD
FMI
6,7%
6,9%
6,8%
6,8%
6,5%
6,7%
6,7%
6,3%
Moyenne Totale
6,8%
6,4%
Abréviations
BRI : Banque des Règlements Internationaux
cvs : corrigé des variations saisonnières
CNY : Monnaie Chinoise (norme ISO 4217)
m.a. : moyenne annuelle
g.a.: glissement annuel
g.m. : glissement mensuel
g.t. : glissement trimestriel
IDE : investissements directs étrangers
IPC : indice des prix à la consommation
Mds : milliards
7,3%
7,2%
7,1%
7,0%
6,9%
6,8%
6,7%
MoF: ministère des Finances
Mofcom : ministère du Commerce
mns : millions
mmm : moyenne mobile mensuelle
NDRC : National Development & Reform Commission
PBoC : People’s Bank of China (banque centrale)
Pdb : point de base
PCC : Parti communiste chinois
ytd : données cumulées depuis le début de l’année (year to date)
Note : Dans les commentaires des graphiques, la flèche figurant à la suite d’un indicateur précise la tendance par rapport au mois précédent.
Sa couleur reflète notre appréciation de l’impact de cette évolution sur l’économie chinoise (positive en vert, négative en rouge, neutre en bleu).
Source des Figures : CEIC, BRI, NBS, PBoC / Calculs : SER de Pékin
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Rédigé par : Jérôme Deslandes, Antoine Aubel, Weitong Su,
Jingxia Yang et Benjamin Jie Pan
Adresse : N°60 Tianzelu, Liangmaqiao, 3e quartier diplomatique,
district Chaoyang, 100600 BEIJING – PRC, CP 100600
Responsable de publication : Pierre Chabrol
Version du : 4 Novembre 2015
17
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