FEA

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of a 6-session online relationship
enhancement intervention for young
couples affected by BC. Twenty couples
participated in the “Getting Physical”
dyadic learning module where each couple is prompted to reflect on satisfying
sexual experiences from their past and
the elements that made them so, and
later complete a sensate focus exercise.
The Getting Physical module is
intended as a non-threatening means to
helping partners reconnect on a physical level, as one step toward reclaiming their sexual relations, which are
often disrupted or halted by BC. Sixteen
of the 20 participating couples completed the full exercise. A multiple case
study design was used to examine participant reactions to the exercise as
observed through module content, written post-module reflections, ratings of
satisfaction and benefit, and during the
post-treatment interviews. Particular
attention is paid to the trajectory of five
couples who spontaneously identified
sexuality as a primary concern during
the baseline data collection phase, and
how they responded to the module.
Sélection d’abrégés du congrès scientifique de
l’ACOP—avril 2015
L’Association canadienne d’oncologie psychosociale a récemment tenu son congrès scientifique annuel à Montréal. Les abrégés partagés
ci-dessous proviennent de présentations faites au congrès. Le contenu de ces abrégés intéressera le personnel infirmier à travers le Canada.
Les auteurs ont donné leur permission pour que vous les contactiez si vous aimeriez avoir plus de renseignements au sujet de leur travail.
“Would you like an appointment
with a counsellor?” Examining
Disease-site Differences in
Measured Distress and the use of
Psychosocial Services [« Aimeriezvous prendre rendez-vous avec
une conseillère? » Examen des
différences entre les sièges de la
maladie concernant la détresse
mesurée et l’utilisation des
services psychosociaux]
Scott Sellick et Liane Kandler
Courriel : [email protected]
Objectif : Les diagnostics du cancer ne sont
pas égaux, et les différences de niveaux
de détresse rapportés diffèrent selon la
maladie. Nous avons évalué en quoi les
différences de détresse étaient liées à l’utilisation de services psychosociaux pour
quatre sièges de maladie primaire.
Méthode : Les patients (n=3 268) ont
signé un formulaire de divulgation d’information permettant l’extraction de données de leur dossier médical. La présente
recherche se concentre sur les patients
touchés par le cancer du sein, de la prostate et du poumon ainsi que par le cancer
colorectal en déterminant leur niveau de
détresse au moyen de l’Échelle hospitalière de mesure de l’anxiété et de la dépression (HADS), l’utilisation des services
disponibles et l’information de base relative aux patients et à la maladie (âge, sexe,
stade).
Résultats : Les patients touchés par le cancer de la prostate étaient les moins susceptibles d’avoir un résultat au-dessus du
seuil de l’HADS (16,7 %) ou de devenir
des clients en soins de soutien (24,5 %).
Les patients touchés par le cancer du poumon étaient les plus susceptibles d’avoir
un résultat au-dessus du seuil de l’HADS
(39,8 %) et les patients touchés par le cancer du sein étaient les plus susceptibles
de devenir des clients en soins de soutien
(79,4 %). Les différences en raison des
sièges de la maladie étaient significatives
en ce qui a trait à la situation en soins de
soutien et au nombre de rendez-vous. Les
patientes touchées par le cancer colorectal
étaient plus susceptibles d’avoir un résultat dépassant le seuil de l’HADS tandis
que les patientes touchées par le cancer
du poumon étaient les plus susceptibles
de devenir des clientes en soutien psychosocial et d’avoir plus de rendez-vous
psychosociaux.
Conclusions : Dans certains cas (prostate), la détresse rapportée et l’utilisation des services disponibles coïncident
et, dans d’autres cas, l’utilisation des services est plus forte que ce à quoi on aurait
pu s’attendre si l’on se fiait uniquement
au niveau de détresse rapporté (sein). Le
Canadian Oncology Nursing Journal • Volume 25, Issue 3, Summer 2015
Revue canadienne de soins infirmiers en oncologie
niveau de détresse rapporté ne peut pas
être le seul critère qui détermine toute
supposition sur le besoin d’utilisation de
services psychosociaux.
Information and Support: Bringing
Hope and Making a Difference
to Canadians with Cancer
[Information et soutien : Insuffler
de l’espoir et faire une différence
dans le vécu des Canadiens
atteints de cancer]
Heather Sinardo, Sandra Krueckl,
Jennifer Yessis et Barbara Zupko
Courriel : [email protected]
Le besoin d’information et de services de soutien chez ceux qui font face
au cancer est bien documenté (p. ex.
Supportive Care Framework: A foundation for person-centered care, 2008;
Breaking Down Barriers, 2003). Les
professionnels du domaine psychosocial occupent une situation idéale pour
informer les patients au sujet de sources
additionnelles d’information et de soutien — mais ils doivent être sûrs que les
programmes qu’ils recommandent sont
crédibles et qu’ils sont susceptibles de
répondre aux besoins de la personne.
Afin d’aider à établir cette crédibilité, la Société canadienne du cancer
a commandé une évaluation de ses 3
363
FEATURES/Rubriques
Evidence suggests that the most important predictor of sexual well-being in
women following BC is the quality of
their intimate relationship. The quality
of the relationship, in turn, has proven
to be as strong—if not stronger—a predictor of sexual satisfaction, function,
and desire post-treatment than the
physical and/or hormonal changes to
the woman’s body.
In this presentation, these themes are
explored in depth through an analysis of
couples’ experiences undertaking a sexually-focused exercise as one component
FEATURES/Rubriques
principaux programmes d’information
et de soutien. L’institut de recherche en
milieu universitaire, le Propel Centre
for Populations Health Impact, a mené
une étude à cet effet en 2013.
Cette séance décrira les éléments
clés des 3 programmes et se concentrera
sur les résultats de l’évaluation de leur
impact. Les résultats indiquent que les
services de la Société ont aidé les clients
à comprendre ce qu’est la vie avec le cancer, à se sentir informés à ce sujet et à se
sentir plus à l’aise de parler au personnel soignant et à leur famille. La majorité
des répondants (n=438 parmi ceux qui
ont complété le sondage) ont affirmé que
les programmes les avaient aidés à faire
face à la situation et les avaient aidés à se
sentir plus en contrôle de leur vie, deux
mesures qui étaient associées à l’autonomisation. La présentation abordera
également la façon dont les résultats ont
influencé les décisions régissant la prestation de services et les plans proposés
pour une évaluation plus poussée.
Les patients et le personnel soignant
nous disent que les professionnels de la
santé sont une source fiable d’information et ils veulent qu’on leur parle de programmes additionnels pouvant les aider.
Cette séance fournit l’information dont
vous avez besoin pour aider vos patients
à obtenir l’information et le soutien qui
font de leurs soins des soins holistiques.
Rapid Diagnostic Assessment for
a Suspicious Breast Abnormality:
Examining the Impact on Anxiety
and Uncertainty [Évaluation
diagnostique rapide en cas
d’anomalie au sein suspecte : En
examiner l’incidence sur l’anxiété
et l’incertitude]
treize femmes ayant bénéficié du dépistage de diagnostic rapide après la découverte d’une anomalie suspecte au sein.
fondés sur les forces qu’il serait approprié de fournir de concert avec les services du CDR.
Méthode : Des mesures quantitatives ont
été prises à trois moments particuliers :
avant le diagnostic, trois jours et trois
semaines après le diagnostic, respectivement. Des données qualitatives ont été
obtenues lors d’un entretien téléphonique
au cours duquel les femmes ont décrit le
processus de leur expérience de diagnostic et le soutien qu’elles avaient reçu; elles
pouvaient également recommander des
changements. Une analyse descriptive et
non paramétrique a été utilisée de concert
avec une analyse à contenu qualitatif, tel
que prôné par Grahaheim et Lundman
(2014) qui suivent une approche par
méta-matrice afin de permettre la reconnaissance de schémas dans les deux
ensembles de données.
*Doris Howell est l’auteure principale
Résultats : Les résultats de données
mixtes ont montré principalement
une congruence entre les femmes qui
ont obtenu un résultat de niveau élevé
d’anxiété et d’incertitude et celles qui
décrivent leur expérience comme étant
stressante et incertaine avant et après le
dépistage. Le processus d’anticipation
avant le dépistage était plus stressant
pour les femmes dont des proches avaient
des antécédents de cancer. Cependant,
les femmes qui ont démontré une meilleure capacité à faire face à la situation, à
contenir leurs pensées et leurs émotions
jusqu’aux jours menant au dépistage ont
obtenu des résultats en dessous des seuils
cliniques d’anxiété et d’incertitude.
Christine Maheu, Christine Wang,
David McCready, Bridgette Lord et
Doris Howell*
Courriel : [email protected]
Discussion : Les niveaux d’incertitude
et d’anxiété étaient au-dessus des seuils
cliniques pour plus de la moitié des
femmes alors qu’elles attendaient les
tests approfondis. Ces niveaux étaient
encore très élevés à la marque de trois
semaines après le diagnostic pour près
de la moitié des femmes et ce, indépendamment du diagnostic reçu.
Objectif : Les centres de diagnostic
rapide (CDR) pour le cancer du sein
offrent un processus plus rapide, allant
de la découverte d’une masse suspecte
au sein aux tests plus approfondis, avec
investigation et confirmation le jour
même. Cette étude à méthode mixte
séquentielle et à mesures répétées a suivi
les niveaux d’anxiété et d’incertitude de
Conclusion : Alors que le dépistage des
CDR réduit le temps d’attente pour les
tests approfondis, les résultats suggèrent que la période précédant le jour
du test est extrêmement stressante et
incertaine pour de nombreuses femmes
qui continuent de ressentir des niveaux
élevés après les tests, ce qui justifie un
plus ample examen des soins infirmiers
364
Logging in Strained, Logging
out Sustained: A First-hand
Examination of the Value of
Caregiver Online Support Groups
[On y entre tendu et on en ressort
en se sentant soutenu : examen
direct de la valeur des groupes
de soutien en ligne destinés aux
soignants]
Dana Male, Karen Fergus et Joanne
Stephen
Courriel : [email protected]
Le fardeau des soignants est une
préoccupation croissante en santé
publique, impliquant une variété de problèmes de santé mentale et physique y
compris, sans toutefois s’y limiter, l’isolation sociale et physique, des tensions
financières, des difficultés de relation
ainsi que des difficultés psychologiques
et somatiques. Ce qui est particulièrement troublant, c’est que les soignants
doivent souvent faire face à la situation
sans avoir de ressources de soutien adéquates et sont plus susceptibles que les
non-soignants à négliger leurs propres
besoins de soins de santé. Ces individus représentent sans aucun doute une
clientèle éminemment vulnérable pour
qui il est important de développer des
ressources de soutien accessibles.
Le groupe de soutien en ligne (GSEL),
une de ces ressources florissantes, s’est
récemment attiré un intérêt empirique,
comme il opère selon plusieurs processus thérapeutiques identiques à ceux
des groupes de soutien traditionnels
mais offre l’avantage d’une participation
à distance, qui permet au soignant de
ne pas avoir à s’éloigner physiquement
du patient, lui évite le temps de déplacement pour les réunions et crée une ressource pour les soignants qui habitent
en milieu rural et qui seraient autrement
incapables d’accéder à un tel soutien.
La présente étude a tenté de déterminer comment, en pratique, ces groupes
répondent aux besoins de leurs membres
et comment ils sont perçus par ces derniers. À l’aide d’une approche basée sur
la théorie ancrée, la série complète de
Volume 25, Issue 3, Summer 2015 • Canadian Oncology Nursing Journal
Revue canadienne de soins infirmiers en oncologie
Development of an Internetbased, Psychosexual
Intervention for Couples
following Treatment for Breast
Cancer [Développement d’une
intervention psychosexuelle
offerte aux couples sur Internet
après un traitement contre le
cancer du sein]
Kimberly Cullen, Karen Fergus et
Jennifer Jones
Courriel : [email protected]
Malgré les preuves bien établies qui
démontrent que de nombreux couples
connaissent des difficultés d’ordre
sexuel après un cancer du sein (CS), peu
d’interventions ont été conçues exclusivement pour réduire les problèmes
sexuels chez les survivantes du CS.
Beaucoup d’interventions parmi celles
qui existent se sont concentrées sur les
aspects physiologiques de la dysfonction
sexuelle ou ont incorporé la sexualité en
tant que composante d’un programme
plus large pour améliorer la capacité des
couples à faire face à la situation. En ce
sens, il y a un besoin de développer et
d’évaluer une intervention mieux ciblée
qui réponde aux besoins psychosexuels
des couples touchés par le CS.
Cette présentation aborde le développement d’une nouvelle intervention, en
ligne, centrée sur les couples et conçue
pour aborder les problèmes sexuels
associés au CS et au traitement. En plus
de permettre aux couples de participer
à cette intervention dans l’intimité et le
confort de leur foyer, cette modalité en
ligne a l’avantage de pouvoir faire augmenter l’impact de la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT). Cette
intervention de six séances explore des
sujets tels que la communication, les
valeurs sexuelles et les attentes, l’image
du corps et les stratégies pour améliorer
l’intimité et/ou la satisfaction sexuelle
et sera fournie par conférence vidéo
sécurisée. La théorie d’ACT est très prometteuse pour ce qui est du traitement
de nombreux problèmes de santé mentale, y compris l’anxiété, la dépression,
la douleur chronique; elle a aussi été
utilisée afin d’améliorer la qualité de vie
après un cancer et d’aborder la détresse
de relation. Nous examinerons comment les principes de la théorie d’ACT
s’adaptent bien aux problèmes sexuels
spécifiques au CS.
Les fondements théoriques de l’ACT,
incluant la pleine conscience, l’acceptation et l’appréciation de la vie, ont
été adaptées afin de faciliter l’acceptation par le couple d’une « nouvelle normalité » dans le contexte de la sexualité
après le cancer, avec pour but d’améliorer son intimité et sa relation sexuelle.
“Getting Physical” after
Treatment for Breast Cancer:
Couples’ Experiences
Participating in an Online
Exercise to Help Restore Intimacy
[“Getting Physical” après un
traitement contre le cancer du
sein : les expériences de couples
participant à un exercice en ligne
visant à rétablir la relation intime]
Karen Fergus, Victoria SparrowDownes, Saunia Ahmad, Deborah
McLeod, Joanne Stephen, Amanda
Pereira, Jim Panchaud et Wendy Carter
Courriel : [email protected]
La défiguration physique et la compromission de la fonction sexuelle due
au traitement du cancer du sein (CS)
Canadian Oncology Nursing Journal • Volume 25, Issue 3, Summer 2015
Revue canadienne de soins infirmiers en oncologie
ont un impact profond sur la relation
sexuelle de couple. Les inquiétudes en
ce qui a trait à la sexualité et à la capacité
de retrouver une vie sexuelle satisfaisante avec son partenaire après un traitement actif, font partie des inquiétudes
les plus souvent rapportées par les survivantes. Les preuves suggèrent que l’indicateur le plus important du bien-être
sexuel chez les femmes après un CS est
la qualité de leur relation intime. Il a été
démontré que la qualité de leur relation
intime était, à son tour, un indicateur
tout aussi fort — sinon plus fort — de la
satisfaction et de la fonction sexuelles et
du désir post-traitement que les changements physiques et/ou hormonaux qui
opèrent dans le corps de la femme.
Ces thèmes sont explorés en profondeur dans cette présentation à travers
l’analyse des expériences de couples
qui ont entrepris un exercice centré
sur la sexualité et qui fait partie d’une
intervention en ligne de 6 séances
ayant pour but d’améliorer la relation
des jeunes couples touchés par le CS.
Vingt couples ont participé au module
dyadique d’apprentissage « Getting
Physical » dans lequel on demande à
chaque couple de penser à des expériences sexuelles satisfaisantes dans son
passé et aux éléments qui les a rendues
telles, avant de compléter un exercice de
focalisation sensorielle.
Le module Getting Physical se veut
un moyen non menaçant d’aider les
partenaires à reconnecter au niveau
physique, une sorte de pas vers la
remise en état de leur relation sexuelle,
qui est souvent perturbée voire interrompue par le CS. Seize des 20 couples
participants ont complété l’exercice
en entier. Un devis d’étude à cas multiples a été utilisé afin d’examiner les
réactions des participants à l’exercice
tel qu’observées à travers le contenu du
module, les réflexions rédigées après le
module, les évaluations de satisfaction
et de bénéfice et pendant des entretiens
post-traitement. On porte une attention particulière à la trajectoire de cinq
couples qui ont dégagé de façon spontanée la sexualité comme étant une
préoccupation primaire au cours de la
phase de collecte des données de référence et à la façon dont ils ont réagi au
module.
365
FEATURES/Rubriques
transcriptions de clavardages de quatre
différents GSEL de soignants a été analysée et, lors de la génération de la catégorie principale, a permis d’élucider
comment ces groupes servaient d’espace virtuel où, avec empressement, les
membres « entraient tendus et d’où ils
ressortaient en se sentant soutenus ». Ce
contexte thérapeutique a été réalisé en
tant que fonction de trois facteurs principaux (sous-catégories) : ce groupe (1) sert
de « mosaïque de ressources », (2) il « est
proche de la réalité en face-à-face » et (3) il
est considéré comme étant « une communauté indispensable ». Ces résultats confirment in vivo que les GSEL répondent à
une demande au sein de notre système de
soins de santé. De plus, en analysant les
interactions de groupe in vivo, les résultats illustrent comment, en tant que processus, ceci est atteint et indiquent alors
des directions futures en termes de maintien et d’amélioration de la valeur potentielle de ces groupes pour leurs membres.
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