(n =496).
• Le risque d’aggravation de la maladie a été réduit de 35% chez les personnes qui ont reçu le trastuzumab
emtansine par rapport aux patientes qui ont reçu l’association lapatinib plus Xeloda® (HR=0,65,
p<0,0001; la PFS médiane était respectivement de 9,6 mois et de 6,4 mois).
• Les personnes ayant présenté des effets indésirables (EI) de grade 3 ou plus (EI sévères) ont été moins
nombreuses sous trastuzumab emtansine (40,8%) que sous l’association lapatinib plus Xeloda® (57,0%).
Par comparaison avec les patientes sous lapatinib plus Xeloda®, les EI de grade 3 ou plus les plus courants
(observés chez plus de 2% des participants) chez les patientes sous trastuzumab emtansine ont été une
faible numération plaquettaire (12,9% vs 0,2%), une augmentation du taux d’enzymes libérées par le foie
et d’autres organes (aspartate aminotransférase: 4,3% vs 0,8%; alanine aminotransférase: 2,9% vs 1,4%) et
une anémie (2,7% vs 1,6%).
• Une analyse intermédiaire précédente de la survie globale a mis en évidence une tendance à une
amélioration de la survie globale chez les personnes qui ont reçu du trastuzumab emtansine par rapport à
celles traitées par l’association lapatinib plus Xeloda®. A l’époque, les données n’avaient toutefois pas été
considérées comme statistiquement significatives.
A propos du trastuzumab emtansine
Le trastuzumab emtansine est un conjugué anticorps-médicament (antibody-drug conjugate, ADC)
actuellement étudié en cas de cancer HER2-positif. Il se compose du trastuzumab (anticorps) et du DM1
(agent chimiothérapique) unis l’un à l’autre par un ligand stable. Le trastuzumab emtansine associe le
mécanisme d’action du trastuzumab et celui du DM1. Il est conçu pour cibler et inhiber la voie de
signalisation de HER2 et délivrer l’agent chimiothérapique DM1 directement à l’intérieur des cellules
cancéreuses HER2-positives. Le trastuzumab emtansine se lie aux cellules cancéreuses HER2-positives et il y
a tout lieu de croire qu’il bloque des signaux anarchiques qui permettent à la tumeur de croître, tout en
appelant le système immunitaire de l’organisme à attaquer les cellules cancéreuses. Le trastuzumab emtansine
est conçu pour détruire les cellules cancéreuses en libérant le DM1 après avoir été internalisé dans ces
dernières.
Genentech, membre du groupe Roche, a acquis sous licence la technologie propre au trastuzumab emtansine,
dans le cadre d’un accord avec ImmunoGen, Inc.
S’appuyant sur les résultats obtenus jusqu’à présent dans les études sur le trastuzumab emtansine, Roche a
environ 25 ADC dans son pipeline.