Communiqué de presse Bâle, le 27 août 2012 De nouvelles données issues de l’étude de phase III EMILIA montrent que le trastuzumab emtansine (T-DM1), médicament de Roche, a permis d’améliorer significativement la survie de personnes atteintes de cancer du sein métastatique HER2positif. Le co-critère primaire d’efficacité relatif à la survie globale a été satisfait lors de cette étude pivot. Roche (SIX: RO, ROG; OTCQX: RHHBY) a communiqué aujourd’hui des résultats mis à jour de l’étude de phase III EMILIA qui montrent que, par rapport à l’association lapatinib plus Xeloda® (capécitabine), le trastuzumab emtansine (T-DM1) a permis de prolonger significativement la vie (amélioration de la survie globale) de personnes atteintes d’un cancer du sein métastatique (CSm) HER2-positif. L’étude EMILIA, réalisée chez des personnes présentant un CSm HER2-positif qui ont préalablement reçu Herceptin® (trastuzumab) et une chimiothérapie par un taxane, a désormais satisfait les deux co-critères primaires d’efficacité, à savoir l’amélioration significative de la survie globale et la survie sans progression (PFS). Ces données seront présentées lors d’un prochain congrès médical. Genentech a déposé auprès de la U.S. Food and Drug Administration (FDA) une demande de licence biologique (Biologics License Application, BLA) pour le trastuzumab emtansine et Roche présentera sous peu une demande d’autorisation de mise sur le marché auprès de l’Agence européenne des médicaments (EMA). «Nous sommes extrêmement heureux d’annoncer que la survie des personnes traitées par le trastuzumab emtansine était significativement plus longue que celle des personnes qui ont reçu le traitement standard pour ce type agressif de cancer du sein avancé», a déclaré Hal Barron, M.D., Chief Medical Officer et responsable de Global Product Development. «Nous pensons que les conjugués anticorps-médicament ont le potentiel de changer la manière dont le cancer sera traité dans le futur et nous avons hâte de travailler avec les autorités réglementaires dans l’espoir de pouvoir proposer une nouvelle option thérapeutique potentielle aux personnes présentant un cancer du sein métastatique HER2-positif.» Sur la base de ces résultats mis à jour relatifs à la survie globale, la possibilité de recevoir du trastuzumab F. Hoffmann-La Roche Ltd 4070 Basel Switzerland Group Communications Roche Group Media Relations Tel. +41 61 688 88 88 Fax +41 61 688 27 75 www.roche.com 1/5 emtansine sera offerte aux personnes du groupe de l’étude EMILIA traitées par l’association lapatinib plus Xeloda®. Le trastuzumab emtansine est un conjugué anticorps-médicament (antibody-drug conjugate, ADC) actuellement étudié en cas de cancer HER2-positif. Il se compose du trastuzumab (anticorps) et du DM1 (agent chimiothérapique) unis l’un à l’autre par un ligand stable. Il est conçu pour cibler et inhiber la voie de signalisation de HER2 et délivrer l’agent chimiothérapique DM1 directement à l’intérieur des cellules cancéreuses HER2-positives. Roche mène des recherches sur la voie de signalisation de HER2 depuis trois décennies. Le développement de traitements ciblant les cellules HER2-positives constitue l’un des premiers exemples réussis de soins personnalisés. A propos de l’étude EMILIA EMILIA (TDM4370g/BO21977) est une étude internationale ouverte et randomisée de phase III comparant le trastuzumab emtansine utilisé seul à un traitement par l’association lapatinib plus Xeloda® chez 991 patientes souffrant de cancer du sein HER2-positif localement avancé ou métastatique qui ont été préalablement traitées par Herceptin et une chimiothérapie par un taxane. Les co-critères primaires d’efficacité de l’étude sont la PFS (évaluée par un comité de contrôle indépendant) et la survie globale. Les autres critères d’évaluation englobent les taux de survie à un et deux ans, le profil d’innocuité, la PFS selon l’investigateur, le taux de réponse objective, la durée de la réponse et la qualité de vie. Résultats mis à jour de l’étude EMILIA concernant la survie globale Les résultats de cette analyse de confirmation portant sur la survie globale dans l’étude de phase III EMILIA ont dépassé la limite prédéfinie montrant que, rapport à l’association lapatinib plus Xeloda®, le trastuzumab emtansine a prolongé significativement la vie de personnes atteintes de CSm HER2-positif. Résultats d’EMILIA présentés précédemment Les résultats de l’étude EMILIA ont été présentés en juin 2012, lors du 48e congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO)1. • Selon l’évaluation du comité de contrôle indépendant, la période pendant laquelle les patientes recevant le trastuzumab emtansine (n=495) ont vécu sans que leur maladie ne s’aggrave (PFS) a été significativement améliorée par rapport à la PFS enregistrée chez les patientes ayant reçu l’association lapatinib plus Xeloda® 2/5 (n =496). • Le risque d’aggravation de la maladie a été réduit de 35% chez les personnes qui ont reçu le trastuzumab emtansine par rapport aux patientes qui ont reçu l’association lapatinib plus Xeloda® (HR=0,65, p<0,0001; la PFS médiane était respectivement de 9,6 mois et de 6,4 mois). • Les personnes ayant présenté des effets indésirables (EI) de grade 3 ou plus (EI sévères) ont été moins nombreuses sous trastuzumab emtansine (40,8%) que sous l’association lapatinib plus Xeloda® (57,0%). Par comparaison avec les patientes sous lapatinib plus Xeloda®, les EI de grade 3 ou plus les plus courants (observés chez plus de 2% des participants) chez les patientes sous trastuzumab emtansine ont été une faible numération plaquettaire (12,9% vs 0,2%), une augmentation du taux d’enzymes libérées par le foie et d’autres organes (aspartate aminotransférase: 4,3% vs 0,8%; alanine aminotransférase: 2,9% vs 1,4%) et une anémie (2,7% vs 1,6%). • Une analyse intermédiaire précédente de la survie globale a mis en évidence une tendance à une amélioration de la survie globale chez les personnes qui ont reçu du trastuzumab emtansine par rapport à celles traitées par l’association lapatinib plus Xeloda®. A l’époque, les données n’avaient toutefois pas été considérées comme statistiquement significatives. A propos du trastuzumab emtansine Le trastuzumab emtansine est un conjugué anticorps-médicament (antibody-drug conjugate, ADC) actuellement étudié en cas de cancer HER2-positif. Il se compose du trastuzumab (anticorps) et du DM1 (agent chimiothérapique) unis l’un à l’autre par un ligand stable. Le trastuzumab emtansine associe le mécanisme d’action du trastuzumab et celui du DM1. Il est conçu pour cibler et inhiber la voie de signalisation de HER2 et délivrer l’agent chimiothérapique DM1 directement à l’intérieur des cellules cancéreuses HER2-positives. Le trastuzumab emtansine se lie aux cellules cancéreuses HER2-positives et il y a tout lieu de croire qu’il bloque des signaux anarchiques qui permettent à la tumeur de croître, tout en appelant le système immunitaire de l’organisme à attaquer les cellules cancéreuses. Le trastuzumab emtansine est conçu pour détruire les cellules cancéreuses en libérant le DM1 après avoir été internalisé dans ces dernières. Genentech, membre du groupe Roche, a acquis sous licence la technologie propre au trastuzumab emtansine, dans le cadre d’un accord avec ImmunoGen, Inc. S’appuyant sur les résultats obtenus jusqu’à présent dans les études sur le trastuzumab emtansine, Roche a environ 25 ADC dans son pipeline. 3/5 A propos du cancer du sein Le cancer du sein est la forme de cancer la plus courante chez la femme dans le monde.2 Chaque année, environ 1,4 million de nouveaux cas sont diagnostiqués à l’échelle internationale et plus de 450 000 femmes décèdent de la maladie.2 Lors de cancer du sein HER2-positif, des quantités accrues du récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2) sont présentes à la surface des cellules tumorales. On parle alors de «positivité HER2», phénomène retrouvé chez environ 15-20% des femmes avec cancer du sein.3 Le cancer du sein HER2-positif est une forme particulièrement agressive de la maladie.4 A propos de Roche Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l’industrie pharmaceutique et diagnostique axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments cliniquement différenciés pour le traitement du cancer, des maladies virales et inflammatoires ainsi que des maladies du métabolisme et du système nerveux central. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique du cancer, et une entreprise pionnière dans la gestion du diabète. Sa stratégie des soins personnalisés vise à mettre à disposition des médicaments et des outils diagnostiques permettant d’améliorer de façon tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. En 2011, Roche, qui comptait plus de 80 000 employés dans le monde, a consacré à la R&D plus de 8 milliards de francs. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 42,5 milliards de francs. Genentech, Etats-Unis, appartient entièrement au groupe Roche, qui détient en outre une participation majoritaire au capital de Chugai Pharmaceutical, Japon. Pour de plus amples informations, consulter le site internet du groupe à l’adresse www.roche.com. Tous les noms de marque mentionnés sont protégés par la loi. Informations complémentaires Roche en oncologie: www.roche.com/media_backgrounder/media_oncology.htm Relations avec les médias au niveau du groupe Roche Téléphone: +41 61 688 8888 / e-mail: [email protected] - Alexander Klauser (responsable du bureau des médias) - Silvia Dobry - Daniel Grotzky - 4/5 Références 1. 2. 3. 4. Blackwell K et al Primary results from EMILIA, a phase 3 study of trastuzumab emtansine (T-DM1) vs capecitabine (X) and lapatinib (L) in HER2-positive locally advanced or metastatic breast cancer (MBC) previously treated with trastuzumab (T) and a taxane. ASCO 2012 Abstract LBA1. Ferlay J, et al GLOBOCAN 2008, Cancer Incidence and Mortality Worldwide: IARC Cancer Base No. 10 [Internet]. Lyon, France: International Agency for Research on Cancer; 2010. Available from: http://globocan.iarc.fr. Wolff A.C et al. American Society of Clinical Oncology/College of American Pathologists Guideline Recommendations for Human Epidermal Growth Factor Receptor 2 Testing in Breast Cancer. Arch Pathol Lab Med 2007: 131. Slamon D et al. Adjuvant Trastuzumab in HER2-Positive Breast Cancer. N Engl J Med 2011; 365:1273-83. 5/5