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England Journal of Medicine2.
Genentech, membre du groupe Roche, a déposé une demande de licence biologique (BLA) pour le
trastuzumab emtansine auprès de la U.S. Food and Drug Administration (FDA), concernant l’administration
du médicament aux personnes souffrant de cancer du sein HER2-positif non résécable, localement avancé ou
métastatique. Roche a également présenté auprès de l’Agence européenne des médicaments (EMA) une
demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) du médicament dans la même indication.
Sur la base de ces résultats actualisés concernant la survie globale, les personnes du groupe lapatinib/Xeloda
dans l’étude EMILIA se voient offrir la possibilité de recevoir le trastuzumab emtansine.
A propos de l’étude EMILIA
EMILIA (TDM4370g/BO21977) est une étude internationale ouverte et randomisée de phase III comparant
le trastuzumab emtansine utilisé seul à un traitement combiné par le lapatinib et Xeloda chez 991 patientes
souffrant de cancer du sein HER2-positif localement avancé ou métastatique ayant précédemment été traitées
par Herceptin et une chimiothérapie par taxane.
L’étude a satisfait à ses deux critères d’évaluation primaires, à savoir la survie sans progression (PFS, évaluée
par un comité indépendant) et la survie globale. Les résultats enregistrés en termes de survie sans progression
et d’innocuité dans l’étude EMILIA avaient été communiqués dans le cadre du 48e congrès annuel de
l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) en juin 2012 et englobaient les éléments suivants:
• amélioration significative de la période sans progression de la maladie (PFS) chez les personnes recevant
le trastuzumab emtansine (n=495) par rapport à celles recevant l’association lapatinib plus Xeloda
(n=496), selon l’évaluation d’un comité indépendant (HR=0,65; réduction de 35 pour cent du risque
d’aggravation de la maladie ou de décès, p<0,0001; PFS médiane: 9,6 mois contre 6,4 mois)1;
• prolongation du délai écoulé jusqu’à ce que les symptômes du cancer s’aggravent (délai jusqu’à
progression, critère d’évaluation secondaire et mesure de la qualité de vie rapportée par les patientes)
chez les personnes recevant le trastuzumab emtansine, par rapport à celles recevant le lapatinib plus
Xeloda (7,1 mois contre 4,6 mois; p<0,0001)3;
• événements indésirables de grade 3 ou plus (sévères) moins nombreux sous trastuzumab emtansine que
sous lapatinib plus Xeloda (40,8 pour cent contre 57,0 pour cent respectivement). Par comparaison avec
les personnes sous lapatinib plus Xeloda, les EI de grade 3 et plus les plus courants (survenant chez plus
de 2 pour cent des participants) chez les patientes sous trastuzumab emtansine ont été une faible
numération plaquettaire (12,9 pour cent contre 0,2 pour cent), une élévation des taux d’enzymes