Communiqué de presse
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Bâle, le 3 juin 2012
Le trastuzumab emtansine (T-DM1), médicament Roche expérimental d’action
ciblée contre le cancer du sein, a réduit de 35 pour cent le risque de progression de
la maladie ou de décès dans une étude pivot de phase III
Roche (SIX: RO, ROG; OTCQX: RHHBY) a annoncé aujourd’hui que l’étude de phase III EMILIA sur le
trastuzumab emtansine (T-DM1) a déjà satisfait à l’un de ses deux critères d’évaluation primaires en
entraînant une prolongation significative de la période pendant laquelle des patientes souffrant de cancer du
sein métastatique (CSm) HER2-positif ont vécu sans que leur maladie ne progresse (survie sans progression;
PFS). L’étude a montré que le risque d’aggravation de la maladie ou de décès a été réduit de 35 pour cent chez
les femmes ayant reçu le trastuzumab emtansine par rapport à celles traitées par une chimiothérapie associant
le lapatinib plus Xeloda® (capécitabine) (HR=0,65; p-value: <0,0001). L’étude EMILIA est la première étude
randomisée de phase III menée avec le trastuzumab emtansine chez des patientes souffrant de CSm ayant
déjà été traitées par Herceptin® (trastuzumab) associé à une chimiothérapie à base de taxane.
Une tendance en faveur d’une prolongation de la survie (survie globale ou OS, co-critère d’évaluation
primaire de l’étude) a également été observée chez les femmes ayant reçu le trastuzumab emtansine par
comparaison à celles traitées par l’association lapatinib plus Xeloda, mais ces données ne sont pas encore
matures. Le profil d’innocuité du trastuzumab emtansine s’est avéré correspondre à ceux déjà observés lors de
précédentes études, les patientes recevant le trastuzumab emtansine ayant présenté moins d’effets
indésirables (EI) de grade 3 ou plus que celles traitées par l’association lapatinib plus Xeloda (40,8 pour cent
contre 57 pour cent).
Les données de l’étude EMILIA seront présentées par Kim Blackwell, M.D., Duke University School of
Medicine, en session plénière lors du 48e congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO)
à Chicago le dimanche 3 juin à 13h45 CDT (Abstract #LBA1). Elles figuraient également au programme
officiel de l’ASCO du samedi 2 juin, destiné à la presse.
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Hal Barron, M.D., Chief Medical Officer et responsable de Global Product Development: “Les résultats
encourageants de l’étude EMILIA en termes d’efficacité, d’innocuité et de qualité de vie étayent notre
conviction que le trastuzumab emtansine pourrait être appelé à jouer un rôle important chez les patientes
souffrant de cancer du sein métastatique HER2-positif. Nous travaillons avec les autorités de santé du monde
entier pour que ces données leur soient soumises le plus rapidement possible et espérons que le trastuzumab
emtansine sera bientôt disponible pour les femmes atteintes de cette forme agressive de cancer du sein.
Sur la base des données de l’étude EMILIA, Roche et Genentech prévoient de déposer cette année des
demandes d’homologation du trastuzumab emtansine dans le traitement du CSm HER2-positif auprès de
l’Agence européenne des médicaments (EMA) et de la US Food and Drug Administration (FDA).
Le trastuzumab emtansine est un produit expérimental connu sous le nom de conjugué anticorps-
médicament (antibody-drug conjugate = ADC). Il se compose du trastuzumab (anticorps) et du DM1 (agent
chimiothérapique) unis l’un à l’autre par un ligand stable. Le trastuzumab emtansine est conçu pour cibler et
inhiber la voie de signalisation de HER2 et délivrer l’agent chimiothérapique DM1 directement à l’intérieur
des cellules cancéreuses HER2-positives.
Résultats de l’étude
Les résultats présentés à l’ASCO reflètent l’analyse finale de la PFS ainsi que la première analyse
intermédiaire de l’OS.
La période pendant laquelle les patientes recevant le trastuzumab emtansine (n=495) ont vécu sans que
leur maladie ne s’aggrave (PFS) a été significativement améliorée par rapport à la PFS enregistrée chez les
patientes ayant reçu l’association lapatinib plus Xeloda (n =496), comme en témoigne l’évaluation d’un
comité indépendant: la PFS médiane a été de 9,6 mois contre 6,4 mois.
La première analyse intermédiaire de l’OS a mis en évidence une tendance à l’amélioration de l’OS chez
les patientes traitées par le trastuzumab emtansine par rapport à celles traitées par le lapatinib plus
Xeloda: l’OS médiane a été de 23,3 mois sous lapatinib plus Xeloda, mais n’a pas encore été atteinte sous
trastuzumab emtansine, d’où la nécessité d’un suivi plus long (HR=0,62; P=0,0005).
Le hazard ratio pour l’OS n’ayant pas croisé le seuil d’arrêt prédéfini pour l’étude, l’analyse de l’OS n’est
pas considérée comme étant statistiquement significative à l’heure actuelle. L’analyse finale devrait avoir
lieu en 2014.
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La survie à un an chez les patientes sous trastuzumab emtansine a été de 84,7 pour cent, contre 77 pour
cent sous lapatinib plus Xeloda. La survie à deux ans a été de respectivement 65,4 pour cent et 47,5 pour
cent.
Le taux de réponse (pourcentage de patientes avec réduction de la taille de la tumeur) a été de 43,6 pour
cent sous trastuzumab emtansine, contre 30,8 pour cent sous lapatinib plus Xeloda.
Le délai jusqu’à la progression des symptômes, mesure de la qualité de vie rapportée par le patient, s’est
également amélioré sous traitement par le trastuzumab emtansine: il a été de 7,1 mois, contre 4,6 mois
sous lapatinib plus Xeloda.
Les patientes ayant présenté des EI de grade 3 ou plus ont été moins nombreuses sous trastuzumab
emtansine que sous lapatinib plus Xeloda (40,8 pour cent contre 57 pour cent respectivement). Par
comparaison avec les personnes sous lapatinib plus Xeloda, les EI de grade 3 et plus les plus courants
chez les patientes sous trastuzumab emtansine ont été une faible numération plaquettaire (12,9 pour cent
contre 0,2 pour cent), des taux accrus d’enzymes du foie et d’autres organes (aspartate aminotransférase:
4,3 pour cent contre 0,8 pour cent; alanine aminotransférase: 2,9 pour cent contre 1,4 pour cent; chez la
plupart des patientes, ces taux étaient redevenus normaux au moment de l’administration de la dose
suivante de trastuzumab emtansine) et une anémie (2,7 pour cent contre 1,6 pour cent).
Par comparaison avec les personnes sous trastuzumab emtansine, les EI sévères de grade 3 et plus les plus
courants , survenus chez plus de 2 pour cent des patientes, ont été la diarrhée (20,7 pour cent contre
1,6 pour cent), le syndrome main-pied (16,4 pour cent contre 0 pour cent) et les vomissements (4,5 pour
cent contre 0,8 pour cent).
A propos de l’étude EMILIA
EMILIA (TDM4370g/BO21977) est une étude internationale ouverte et randomisée de phase III comparant
le trastuzumab emtansine utilisé seul à un traitement combiné par le lapatinib et Xeloda chez 991 patientes
souffrant de CSm HER2-positif ayant progressé après traitement initial par Herceptin et une chimiothérapie
par taxane.
Les femmes du groupe trastuzumab emtansine ont reçu:
le trastuzumab emtansine à raison de 3,6 mg/kg toutes les trois semaines.
Les femmes du groupe lapatinib plus Xeloda ont reçu:
le lapatinib à raison d’une dose quotidienne de 1250 mg toutes les trois semaines et
Xeloda à raison de 1000 mg/m2, deux fois par jour, du jour 1 au jour 14, toutes les trois semaines.
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Les co-critères d’évaluation primaires de l’efficacité étaient la PFS (évaluée par un comité indépendant) et
l’OS. D’autres critères d’évaluation englobaient les taux de survie à un et deux ans, le profil d’innocuité, la
PFS selon l’investigateur, le taux de réponse global, la durée de la réponse et la qualité de vie.
A propos du conjugué trastuzumab emtansine
Le trastuzumab emtansine est un conjugué anticorps-médicament (antibody-drug conjugate = ADC) étudié
pour le traitement de cancers HER2-positifs. Il se compose du trastuzumab (anticorps) et du DM1 (agent
chimiothérapique) unis l’un à l’autre par un ligand stable. Le trastuzumab emtansine est conçu pour cibler et
inhiber la voie de signalisation de HER2 et délivrer l’agent chimiothérapique DM1 directement à l’intérieur
des cellules cancéreuses HER2-positives. Le trastuzumab emtansine se lie aux cellules cancéreuses HER2-
positives et il y a tout lieu de croire qu’il bloque des signaux anarchiques qui permettent à la tumeur de
croître, tout en appelant le système immunitaire de l’organisme à attaquer les cellules cancéreuses. Le
trastuzumab emtansine est conçu pour détruire les cellules cancéreuses en libérant le DM1 après avoir été
internalisé dans ces dernières.
En plus d’EMILIA, deux autres études de phase III sont actuellement menées sur le trastuzumab emtansine:
l’étude MARIANNE compare trois schémas thérapeutiques différents (trastuzumab emtansine seul,
trastuzumab emtansine plus pertuzumab et Herceptin plus chimiothérapie à base de taxane) chez des
patientes avec CSm HER2-positif n’ayant pas encore été traitées pour leur maladie métastatique;
l’étude TH3RESA compare le trastuzumab emtansine à un traitement laissé à l’appréciation du médecin
chez des femmes avec CSm HER2-positif ayant déjà reçu Herceptin et le lapatinib.
Genentech, membre du groupe Roche, a acquis sous licence la technologie propre au T-DM1, aux termes
d’un accord avec ImmunoGen, Inc.
S’appuyant sur les résultats obtenus jusqu’à présent dans les études sur le trastuzumab emtansine,
Roche/Genentech ont 25 ADC dans le pipeline.
A propos du cancer du sein
Le cancer du sein est la forme de cancer la plus répandue chez la femme. Chaque année, environ 1,4 million
de nouveaux cas sont diagnostiqués et plus de 450 000 femmes décèdent de la maladie.1 Lors de cancer du
sein HER2-positif, des quantités accrues du récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain
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(HER2) sont présentes à la surface des cellules cancéreuses. On parle alors de positivité HER2, phénomène
retrouvé chez environ 15-20 pour cent des femmes avec cancer du sein.2 Le cancer du sein HER2-positif est
une forme particulièrement agressive de la maladie.3
A propos de Roche
Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l’industrie pharmaceutique et diagnostique
axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments
cliniquement différenciés pour le traitement du cancer, des maladies virales et inflammatoires ainsi que des
maladies du métabolisme et du système nerveux central. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in
vitro ainsi que du diagnostic histologique du cancer, et une entreprise pionnière dans la gestion du diabète.
Sa stratégie des soins personnalisés vise à mettre à disposition des médicaments et des outils diagnostiques
permettant d’améliorer de façon tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. En 2011,
Roche, qui comptait plus de 80 000 employés dans le monde, a consacré à la R&D plus de 8 milliards de
francs. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 42,5 milliards de francs. Genentech, Etats-Unis, appartient
entièrement au groupe Roche, qui détient en outre une participation majoritaire au capital de Chugai
Pharmaceutical, Japon. Pour de plus amples informations, consulter le site internet du groupe à l’adresse
www.roche.com.
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Informations complémentaires
- Roche en oncologie: www.roche.com/media/media_backgrounder/media_oncology.htm
Relations avec les médias au niveau du groupe Roche
Téléphone: +41-61-688 8888 / e-mail: [email protected]
- Alexander Klauser (responsable Relations avec les médias, groupe Roche)
- Silvia Dobry
- Daniel Grotzky
- Claudia Schmitt
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