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Journal d’information du personnel du centre hospitalier de valence
La durée prévisible de cette mission est de
18 mois soit d’octobre 2013 à mai 2015.
L’étude sera menée sur l’ensemble de
l’activité programmée et non programmée
de chirurgie (y compris la neurochirurgie)
et médecine (y compris court séjour gé-
riatrique) hors obstétrique et pédiatrie.
L’objectif de ce projet est d’agir sur la
gestion des flux des patients et de forma-
liser la prise en charge de l’entrée à la
sortie des patients.
Le binôme missionné par le CHV est
constitué du Dr Jean-Yves PETIT, chef du
Pôle Urgences/Réanimation et de Chantal
SOUDIEUX, cadre de santé de decine
Polyvalente.
Ils ont constitué une équipe projet com-
posée des Dr ANGLARET et PETIT-PERRIN
ainsi que de Christine TOURNE-JOUF-
FRET,directrice des soins et Nathalie LE-
SIEUR, cadre de santé de chirurgie ORL et
Neurochirurgie.
Le projet débutera par un autodiagnostic
des séjours du 1er juillet 2012 au 30 juin
2013.
Ensuite, un plan d’action sera élaboré avec
les professionnels concernés puis proposé
aux différentes instances de l’établisse-
ment. Puis suivra une période de 16 mois
pour mise en œuvre de ces actions avec
tableaux de bord d’indicateurs.
L’équipe projet ne manquera pas de vous
tenir informés de l’évolution de cette mis-
sion.
Afin de parer le service de pédiatrie de ses plus beaux habits, Marie-Eve Eynard, artiste
peintre, a revisité les vitres des salles d'attente du service : les urgences pédiatriques,
la salle d'attente des consultations programmées, le couloir de l’hôpital de jour et la
salle de jeux de pédiatrie. Bonhommes de neige, village enneigé, sapin de Noël et guir-
landes enchantées se succèdent pour le bonheur des yeux de nos petits patients, de
leur entourage et des professionnels... la magie des fêtes de fin d'année opère !
Merci à Delphine Fourel, - cadre de santé et l’association pour la promotion de la pé-
diatrie de Valence et sa région pour avoir initié ce projet.
Le service remercie également l’association des Petits Coeurs pour avoir permis aux
enfants de pédiatrie d’assister, cette année encore, à un spectacle de magicien mercredi
11 décembre. Suivi d’un spectacle de cirque et de danses proposé par des enfants de
11 à 14 ans qui ont passé l’été à préparer ce projet.
Bravo à Mme Tabarin et son équipe pour l’organisation de ce moment privilégié entre
le service, les parents et nos jeunes patients.
Ce thème s’inscrit dans le programme triennal du CHV, COULOIRS ET PASSAGES, qui se déclinera en 2014 en « Ecouloirs de
mots » avec des propositions sur l’écriture. Petit survol de l’année : En février, 2 ateliers de fabrication de masques imagi-
naires, en Pédiatrie et en Gériatrie. En avril, un solo de danse en musique dans les couloirs et salles d’attente de la Tour des
consultations, et un groupe de danse contemporaine dans le grand Hall. En mai, la 2e Journée Touchante avec une danseuse
de style Buto et son accordéoniste en Soins Palliatifs et Gastro-entérologie, ainsi que les Toucher-massages en musique pro-
posés par les infirmiers du CLUD pour les personnels en Neurologie et administratifs
un atelier pour les enfants « Donner vie aux
objets » se déroulait en pédiatrie, à l’issue d’un stage suivi par les
clowns de 123 Soleil. Il s'agissait de "faire respirer" une feuille de
papier comme un personnage, et de laisser s’évader les imagina-
tions sur l'inspiration d'une pièce de théâtre proposée. Une grande
concentration des enfants !
(de J.Danan)
le service d’Addictologie accueillait une création
de 4 danseurs costumés et masqués pour un voyage original et fan-
tastique dans les âges et les émotions de la vie. Régis Bourquin et le
Groupe la Source sur des musiques de Gérard Maimone ont surpris et
fait rêver 35 spectateurs ! Une agréable collation leur a permis
d’échanger ensuite avec les artistes. Ces journées ont pu se réaliser
grâce à l’aide de l’ARS, de la DRAC et de la Région Rhône-Alpes, ainsi
que par la coopération des services du CH, l’appui de 123 Soleil, et
la coordination de Marie-Laure Pascal.
En accord avec le programme Culture et Santé, ce que je privilégie
dans le choix des artistes, ce sont l‘invitation à l’évasion imaginaire
des patients et à la découverte de formes originales d’art, que ce soit
par une activité manuelle ou par l’écoute et le regard.
Profession médicale à compétences
définies, la sage-femme, au terme de 5
années d'études universitaires, se voit
confier des rôles multiples et variés au
sein de notre société dans la santé des
femmes :
* Assurer le suivi gynécologique de
prévention des femmes,
* Etablir le diagnostic de grossesse. Si
celle-ci est considérée à bas risque,
elle pourra la suivre, puis surveiller et
pratiquer l'accouchement eutocique,
surveiller et effectuer les examens mé-
dicaux de la mère et de l'enfant, assu-
rer la consultation post-natale, ou bien
encore suivre la patiente en rééduca-
tion périnéale.
* Dans le cadre d'une situation patho-
logique qu'elle aura pistée, elle en
réfèrera au gynécologue-obstétricien
ainsi qu'aux autres spécialistes si be-
soin, afin d'assurer une réorientation
de la patiente pour une prise en charge
optimale. En collaboration avec le gy-
nécologue-obstétricien, elle pourra ef-
fectuer le suivi de ces grossesses à
risque (hospitalisées
ou à domicile) ou
dans d'autres situa-
tions assurer certains
gestes d'urgence
dans l'attente du mé-
decin.
* La liste n'est pas
exhaustive. Parmi ses compétences,
peuvent s'ajouter grâce à l'obtention
d'un diplôme universitaire (DU) ou d’un
diplôme inter universitaire (DIU), le
suivi échographique de la grossesse,
les actes d'acupuncture, les consulta-
tions de tabacologie, de sexologie,
etc...
La sage-femme a le droit de prescrire
de manière bien définie médicaments
et examens nécessaires à l'exercice de
sa profession.
* Mise en place d’un parcours de soin
lors de la grossesse et du suivi gyné-
cologique intégrant la sage-femme
comme le praticien de 1er recours,
pour tendre, entre autre, vers une
amélioration des résultats périnataux.
* Création d’un statut médical hospi-
talier pour les sages femmes. Actuelle-
ment, nous sommes la seule
profession médicale à être sous un
statut non médical. Cela nous permet-
trait de gérer en toute autonomie le
domaine qu'est le nôtre: la physiologie
périnatale.
* Modifications législatives nécessaires
à la reconnaissance de la compétence
médicale de toutes les sages-femmes
dans leur pratique quotidienne (au-
près de nos collègues, des administra-
tions, de l'assurance maladie...)
* Mise en place d’une formation initiale
totalement universitaire et l'intégration
des sages-femmes enseignantes au
statut hospitalo-universitaire.
La démarche de la grève n'est pas de
parler des salaires mais il va de soi
qu'une revalorisation de notre statut
entrainerait une revalorisation sala-
riale.
La ministre devrait annoncer prochai-
nement ses décisions suite à des tra-
vaux qui ont débuté en novembre. D’ici
là, nous continuons notre mouvement.
Conscients que cela a suscité quelques
débats, nous tenons à dire que nous-
nous sommes conscients et respec-
tueux des problématiques et du travail
effect par chaque profession de
santé avec lesquelles nous travaillons.
Depuis plus de 30 ans, le CCAS de la ville de Valence offre à
ses aînés un jour de fête. Cette année leur choix s’est porté
sur l’Abbaye de Collonges au Mont d’or, propriété de Mr Paul
Bocuse.
Le mardi 24 septembre 2013, sous un soleil radieux, ce sont
dix résidents accompagnés de leurs soignants qui ont pris la
route pour profiter de cette magnifique journée.
Accueillis dans un cadre somptueux, au son des orgues et
des limonaires uniques au monde, les résidents et leurs ac-
compagnateurs ont vécu un pur moment de bonheur : plai-
sir visuel, auditif sans oublier gustatif… sur tous les visages
le bonheur irradiait.
Merci aux soignants « accompagnateurs » qui ont pris soin
tout au long de la journée du confort et du bien-être des ré-
sidents.
Cette journée magnifiquement orcheste par le CCAS et
l’équipe de l’Albizzia est un réel plaisir et nous fait dire : A
l’année prochaine…
Ce syndrome a été décrit historiquement sous plusieurs
appellations surtout en fonction de l’origine présumée
de son mécanisme physiopathologique, parmi lesquelles
la causalgie (Weir Mitchell 1872), la maladie de Sudeck
(1900), l’algie diffusante post-traumatique, l’ostéopo-
rose douloureuse post-traumatique, la dystrophie sym-
pathique reflexe, l’algoneurodystrophie et
Le syndrome “épaule-main” en fait partie.
Toutes les articulations peuvent être touchées.
Le mécanisme physiopathologique est probablement
d’ordre neurologique, en faveur d’un dysfonctionne-
ment centro-périphérique du système nerveux, inté-
grant les fibres fines des petits nerfs périphériques, la
moelle épinière et certaines régions du cerveau.
L’évolution clinique passe habituellement par 2 phases
successives :
avec un aspect inflammatoire mani-
fes par un gonflement avec peau tendue rosée ou
rouge, chaleur au contact, douleur spontanée exacer-
bée par la mobilisation et le contact,
avec un aspect enraidi, rétracté
et épaissi des tissus qui sont froids au contact.
Le diagnostic est avant tout clinique. Les examens com-
plémentaires permettant le diagnostic différentiel avec
une arthrite infectieuse ou la persistance d’une sion
traumatique : dans l’algodystrophie le bilan biologique
est normal (pas de syndrome inflammatoire en particu-
lier) et les radiographies simples ou le scanner ne mon-
trent pas de lésion osseuse. L’IRM à la phase précoce et
surtout la scintigraphie même en phase tardive permet-
tent de confirmer le diagnostic.
Les étiologies sont multiples, en rapport avec une
agression loco-régionale (traumatisme dont l’intensité
apparaît souvent disproportionné par rapport à la sur-
venue d'une algodystrophie - des traumatismes mineurs
comme une entorse peuvant déclencher une algodys-
trophie) mais également à distance de l’articulation tou-
chée (affection thoracique lésion cérébrale cancer).
Certains médicaments (en particulier les barbituriques)
peuvent entrainer ou favoriser une algodystrophie. Dans
certains cas aucune cause évidente n’est trouvée.
Cette pluralité des étiologies en fait une affection très
pluridisciplinaire, intéressant en particulier des spécia-
lités comme la rhumatologie, l’orthopédie, la neurologie
et bien entendu l’algologie.
Cette affection se complique toujours d’un retentisse-
ment psychologique qui s’intrique au pronostic, mais
nous savons maintenant, contrairement à l’opinion gé-
néralement exprimée, qu’il n’existe pas de « profil psy-
Le 21 novembre 2013 a eu lieu la première journée interclud
Centre Hopsitalier de Valence (CHV) HOPITAUX Drôme nord
(HDN). Franc succès pour cette première collaboration initiée par
nos deux établissements.
Grâce à la motivation et l’enthousiasme de l’ensemble des or-
ganisateurs et des intervenants, nos établissements ont pu réu-
nir plus d’une soixante de personnes autour d’un thème :
l’algodystrophie. Les participants ont appréciés les interventions
et les intervenants ont félicités l’initiative.
La journée a abordé une partie plutôt théorique le matin, l’as-
pect pratique devant être abordé l’après-midi avec notamment
une intervention par une équipe IADE prenant en charge la dou-
leur dans les 2 structures. Le programme ayant pris un peu de
retard, cette dernière présentation n’a malheureusement pas pu
se faire. Cependant, l’aspect pratique a été abordé l’après-midi
par un cadre kinésithérapeute des HDN et par les médecins en
charge du centre anti-douleur du CHV.
Nous avons noté vos retours très positifs durant cette journée et
la nécessité d’insister davantage sur les pratiques. Nous espé-
rons renouveler cette collaboration interétablissement l’année
prochaine.
chologique » particulier spécifique à la sur-
venue d’une algodystrophie.
L’évolution est dans la grande majorité des
cas favorable après plusieurs semaines mais
il peut persister des troubles trophiques
et/ou des douleurs chroniques, d’allure neu-
ropathique, invalidants.
Parallèlement à l’étiologie la prise en charge
thérapeutique doit être pluridisciplinaire,
comme dans le cadre des douleurs neuropa-
thiques. Il n’existe aucun traitement spéci-
fique reconnu. Le plus important semble de
ne pas laisser s’installer la douleur chronique
en contrôlant d’emblée l’évolution doulou-
reuse par l’administration d’antalgique puis-
sant telles que des injections de Kétamine
pour que le processus neurologique centro-
périphérique qui semble entretenir secondai-
rement cette affection ne soit pas initié.
Le plus souvent, les patients sont adressés en consultation
douleur chronique externe après une demande médicale avec
un courrier du médecin traitant ou du médecin référent spé-
cialiste.
Tous les médecins participant à la consultation douleur chro-
nique sont aptes à prendre en charge une algodystrophie
(deux médecins anesthésistes, deux médecins rééducateurs,
un neurochirurgien).
Le délai pour que le patient bénéficie de ces consultations
pour une algodystrophie est le plus court possible dès que le
courrier est reçu ; délai de trois à quatre semaines en géné-
ral mais parfois il peut être plus long (si la lettre est malheu-
reusement peu explicite ou si la demande est tardive).
La consultationdicale, comme pour tous les patients dou-
loureux chroniques, associera un examen clinique et fonc-
tionnel de l’articulation ou du membre atteint et un
interrogatoire long et minutieux. En effet, il faut tenter de
dépister un contexte émotionnel particulier au moment du
traumatisme : angoisse extrême, peur de mourir ou grande
colère par exemple. Il faut aussi détecter les facteurs socio-
professionnels ou familiaux perturbants pour le patient au
moment de l’intervention ou du traumatisme : maladie ou
deuil d’un proche, conflit professionnel, conflit familial (di-
vorce, séparation, voire même un simple déménagement).
Ces facteurs vont aggraver ou provoquer le contexte émo-
tionnel au moment du traumatisme ou de l’intervention.
Ceci permettra éventuellement une prise en charge psycho-
thérapique rapide si le patient est d’accord, associée à la
prise en charge somatique et rééducative.
A l’issue de la consultation, le traitement médicamenteux an-
talgique est mis en place ou adapté de façon à soulager le
patient et lui permettre de poursuivre la kinésithérapie qui
reste toujours indispensable.
De façon plus exceptionnelle, des blocs anesthésiques intra-
veineux ou péri-nerveux peuvent être aussi proposés ainsi
que des perfusions de KETAMINE afin de soulager la douleur
et de permettre la reprise de la rééducation.
Enfin, les diagnostics différentiels doivent être éliminés par
des examens complémentaires si cela est -
cessaire : bilans biologiques, scintigraphie à po-
lynucléaires marqués, IRM, électromyogramme.
Au cours de la consultation, il faut toujours
prendre le temps d’expliquer au patient :
ce qui lui arrive,
le mode d’action des médicaments qui lui
sont proposés, notamment les antalgiques à
visée thérapeutique, les blocs anesthésiques
ou les perfusions de KETAMINE,
l’intérêt de poursuivre la rééducation malgré
des phénomènes douloureux,
expliquer éventuellement l’intérêt de réédu-
cation particulière comme la rééducation en
miroir.
Si l’algodystrophie est très sévère ou si le pa-
tient est en situation familiale ou sociale diffi-
cile, une hospitalisation en rhumatologie peut être
recommandée. Tout l’arsenal thérapeutique va pouvoir alors
être mis en place rapidement et de façon concomitante :
adaptation du traitement antalgique, perfusions de biphos-
phonates sur trois jours, utilisation de la stimulation élec-
trique, prise en charge psycho-sociale, prise en charge
kinésithérapique douce et progressive, si cessaire bloc
péri-nerveux anesthésique prolongé sur cinq à sept jours.
Cette prise en charge hospitalière globale permettra le plus
souvent de débloquer la situation douloureuse invalidante
afin que le patient puisse ensuite continuer en externe ces
traitements. Il s’agira toujours d’une prise en charge multi-
disciplinaire et pluriprofessionnelle avec le chirurgien, le
rhumatologue, l’algologue l’anesthésiste, le kinésithéra-
peute, le médecin rééducateur, les psychologues, les infir-
miers douleurs.
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