Avril - Centre Hospitalier de Valence

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CHV . COM
Journal d’information du personnel du centre hospitalier de valence
AVRIL 2012- Numéro 31
SOMMAIRE
GESTION ADMINISTRATIVE DES PATIENTS (GAP)
OUVERTURE DE TROIS GUICHETS AU POLE
FEMME MERE ENFANT (PFME)
01 - Ouverture de trois guichets au PFME
01 - Permanence AIDES
02 - La cellule 3C
02 - Visite de François Bayrou
03 - La Journée Touchante
03 - Succès de l’atelier manuel en pédiatrie et gériatrie
04 - Le service social
06 - Connaissez-vous le groupe d’entraide pour les personnes endeuillées ?
06 - Le carnaval mexicain
07 - Retour sur l’ouverture de l’UGO
07 - La consultation Mémoire
08 - Hommage au Docteur Darbon
08 - Départs et Etat Civil
BOXES PFME
HORAIRES OUVERTURE
Du lundi au vendredi
de 8h00 à 17h00
La GAP PFME est ouverte depuis le 19
mars du Lundi au Vendredi de 08h à
17h. En dehors de ces heures d’ouverture, les patients sont accueillis dans le
hall central.
De bas en haut :
Cécile Decubber
Maryse Bonnardel
Emilie Bertrand
Jérémy Bator.
Quel type de patient se présente ici ?
Nous accueillons les patients pour les
formalités de déclaration de naissance, d’hospitalisation et de
consultation pour les services de gynécologie, maternité, pédiatrie, et
orthogénie.
Au bout de 3 semaines, quelles
conséquences cette ouverture a-telle sur la GAP ?
Nous pouvons constater, après 3 semaines d’activité, que nous recevons
aux alentours de 160 personnes par
jour.
Pourquoi l’ouverture de trois guichets au PFME ?
Le hall central était saturé, il n’était pas
possible d’ouvrir plus de 11 guichets
alors que c’était nécessaire aux heures
de pointe. L’attente des patients était
donc souvent trop longue.
Quelle organisation est mise en
place ?
L’équipe est composée de 4 agents administratifs (3.80 ETP).
Les patients nous manifestent chaque
jour leur satisfaction sur le délai d’attente très court et sur la proximité des
services.
Les médecins, psychologues et sagesfemmes notent la même amélioration,
puisque les patients arrivent à l’heure.
Nous pouvons également noter, une facilité d’échange entre les différents intervenants administratifs, soignants, et
médicaux.
Interview de Jérémy Bator et Sabrina
Bottet pour le CHV.COM.
PNEUMO-INFECTIOLOGIE
PERMANENCE AIDES
AIDES, association de lutte contre le SIDA tiendra une permanence au Centre
Hospitalier de Valence tous les 1er jeudis de chaque mois de 17h30 à 19h00
(rez de chaussée- Entrée A - au niveau des prélèvements du laboratoire).
La première permanence a démarré le
jeudi 5 avril 2012.
L’équipe pourra venir en aide aux personnes touchées par l’infection au VIH et se rendra disponible également auprès de leur entourage, si elles le souhaitent.
Elle répondra à toutes vos interrogations, d’ordre social, médical, psychologique, juridique et moral.
Elle assurera le lien entre l’équipe soignante et les intervenants associatifs et conduira
différentes actions entre l’hôpital et la ville.
AIDES Territoire Vallée du Rhône,
Association de lutte contre le VIH/Sida et les hépatites
10, rue Marc Antoine Petit
69002 Lyon
1
LE CENTRE DE COORDINATION EN CANCEROLOGIE
LA CELLULE 3C
Les Centres de Coordination en Cancérologie (3C) ont été créés en 2005 dans le cadre du Plan Cancer 1. Fin
2006, la tutelle régionale a confié la mise en place du 3C Drôme Ardèche Nord au CH Valence. Celui-ci est
devenu opérationnel en Juin 2007.
Il s’agit d’une structure transversale qui concerne tous les
établissements de santé du territoire. Son comité de pilotage regroupe des médecins spécialistes hospitaliers, des
médecins spécialistes libéraux et des personnalités concernées (conseil de l’ordre des médecins, ligue contre le cancer, acteurs de dépistage…).
Les missions du 3C sont d’organiser les Réunions de Concertation Pluridisciplinaires (RCP), la mise en place du dispositif
d’annonce (annonce médicale, consultation infirmière, évaluation de la fragilité sociale et rédaction d’un Programme
Personnalisé de Soins), de diffuser les référentiels de traitement, de faciliter l’accès aux soins oncologiques de support,
à la recherche clinique et aux innovations thérapeutiques.
Le dossier de tous les patients porteurs d’un cancer doit être
présenté lors des séances de RCP à la phase initiale de la maladie et en cas de rechute ou de modification importante du
projet thérapeutique. L’objectif est de valider la décision proposée ou de définir une stratégie thérapeutique lorsque la
situation du malade ne correspond pas à des situations prévues dans les référentiels. Sur le territoire Drôme Ardèche
Nord, il existe 8 RCP différentes qui se réunissent chaque semaine (ORL, Sein Gynécologie), ou tous les 15 jours dans les
LA POLITIQUE EN SCENE
VISITE DE FRANCOIS BAYROU
Le 20 mars, François Bayrou se rendait sur le Centre hospitalier de Valence pour une journée marathon.
Il fut accueilli le matin par Madame Dreveton, directrice de l’IFSI
pour un échange avec les étudiants infirmiers.
Les journalistes étaient au rendez-vous pour suivre ce candidat
à la présidence. L’attendant de pied ferme lors de son arrivée,
ils l’ont suivi tout le long de sa visite notamment lors de son
déjeuner à la cafétéria, en compagnie de l’équipe de direction
et des médecins du CHV.
2
Après un tour de table avec les syndicats, Monsieur
Bayrou poursuivit par une visite du CHV, en présence
autres spécialités. Il y a chaque mois 19 séances de RCP au
cours desquelles les dossiers présentés sont débattus en
présence d’au moins 3 spécialistes complémentaires.
Le 3C promeut et participe à l’évaluation des pratiques en
cancérologie (indicateurs de qualité, audits…).
Par ailleurs il concourt à la mise en pratique des mesures définies par les Plans Cancer. Sur le CH Valence, 2 actions sont
en projet : la mise en place de la « consultation pour l’après
traitement des cancers » et la création d’un réseau territorial
pour la promotion des soins oncologiques de support à domicile.
La « cellule » 3C de Valence comprend une assistante coordinatrice (Saadia Houga) et un médecin mi-temps (Dr R.
Riou). Une attachée de recherche clinique à mi-temps (Sandrine Beauchard) travaille sous l’égide du 3C auprès des
équipes oncologiques du CHV mais aussi pour une petite part
auprès du centre de radiothérapie et des Hôpitaux Privés
Drôme Ardèche.
Docteur Robert Riou,
Responsable du 3C
de Monsieur Bernard et du Docteur Fernandez. Entourés de ses
gardes du corps, il effectua une visite aux urgences, puis direction la maternité, l’occasion de faire connaissance avec Hugo,
un tout jeune nouveau-né… Pressé par le temps, il acheva sa
visite dans le service d’imagerie, l’occasion pour le Docteur Deplus d’expliquer le principe de la télémédecine et de discuter
des besoins en matière d’imagerie médicale.
Après avoir échangé avec les professionnels de santé, croisé des
patients, le candidat a rejoint son véhicule en compagnie des
membres du Modem, direction PARIS...
Marie-Laure Pascal,
Chargée de Communication et des Relations avec les Usagers
CULTURE ET SANTE
UNE JOURNEE TOUCHANTE : JEUDI 03 MAI 2012
Le Centre Hospitalier organise une journée alliant culture et hygiène, financée par le dispositif Rhône-Alpes
« Culture et santé » pour lequel il a présenté un programme intitulé « L’art en corps ». Ce programme concerne
cette année le sens du toucher, avec notamment cette « Journée touchante » qui s’adresse à plusieurs services
et plusieurs publics.
A destination du public des visiteurs, un stand de sensibilisation à l’hygiène des mains sera installé dans le hall principal, expliquant les préconisations de lavage et désinfection
des mains. Devant et dans ce même hall un artiste ambulant
Manuel, laveur de mains et
son vélovabo apportera sa fantaisie et son humanité en proposant
des lavages de mains agrémentés
de récits et poèmes.
Photo IFJS
A destination des soignants et
des personnels, des «massageassis-minute R » seront proposés
sur les paliers du nouveau bâtiment, tandis que les musiques
variées du violoncelliste Pascal
Coignet se faufileront le long des
murs.
Ce sont les 3 infirmiers du Comité de Lutte contre la Douleur, formés au massage assis habillé, qui feront découvrir
cette technique de répit et de bien-être à leurs collègues.
Claire Avril Garabiol,
Référent culturel
ATELIER D’ART MANUEL EN PEDIATRIE ET GERIATRIE
Deux ateliers d’art manuel avec Myriam Dumanoir ont été accueillis en
Gériatrie (8 mars) et en Pédiatrie (28 février), invitant les patients de tous
âges à un voyage dans leur imaginaire avec la réalisation de sujets en terre
et matériaux de la nature.
3
DOSSIER
E
LE SERVICE SOCIAL A L’HOPITAL :
Une équipe dynamique, une même mission
tre assistante sociale au CHV, c’est intégrer une équipe au service du patient se trouvant en difficulté lors
de son hospitalisation. Réparties par pôle, les 11 assistantes sociales (8.1 ETP) interviennent à la demande
du patient, de la famille, des partenaires extérieurs, et très souvent suite à une sollicitation de l’équipe soignante. Elles travaillent en binôme et se relayent en fonction de leur temps de travail.
Doris Linsig ; Magali Bancel ; Fatima Atigui ; Lucie Chabanel ; Laurie Eichenberger ; Elise
Parthiot ; Ingrid Furin ; Anne-Marie Laurent, secrétaire
Non présentes sur la photo : Valérie Lombard-Marcel ; Isabelle Darteil ; Annabelle Dupret ;Marie-Noëlle Skladanek.
ment temporaire ou permanent. Des compromis sont
alors nécessaires pour respecter aussi les impératifs
de la Durée Moyenne de Séjour. La brièveté du séjour
oblige l’assistante sociale à gérer un contexte et une
multitude de facteurs en un minimum de temps.
Etre assistante sociale, c’est être confrontée à une
population en situation de grande précarité : certains
sont sans domicile fixe, de nationalité étrangère, parfois en situation irrégulière, sans droit, sans mutuelle
(un phénomène de plus en plus marqué), désocialisés. Diverses problématiques sont à gérer, que la maladie va mettre à jour.
Dans de nombreuses situations, le patient ne bénéficie d’aucune protection en matière de santé ou de
droits sociaux, l’ASS doit alors constituer un dossier
pour lui permettre un accès aux droits sociaux, et fera
appel à la PASS (cf. encart).
L
Dans le cadre de leurs missions, lorsqu’un danger est
présent pour le patient (suspicion de maltraitance),
e patient ou ses proches peut se rendre dans les locaux du service social (1er étage du bâtiment principal, au carrefour du service de rééducation et du
service d’ophtalmologie) mais le plus souvent les assistantes du service social (ASS) se rendent dans la chambre du patient pour comprendre les difficultés
rencontrées par ce dernier.
comme l’ensemble du corps médical, les ASS ont
l’obligation de faire des signalements auprès du
Marie-Laure Pioch, Conseil Général, ou du tribunal.
Secrétaire
Elles sont amenées à gérer des problématiques communes et diverses pour tout public :
Il s’agit de préparer le retour à domicile du patient. Le
patient est hospitalisé suite à un accident,
une maladie… un évènement qui va modifier ses conditions de vie. L’assistante sociale, « l’ASS » va réfléchir avec le patient
aux mesures à mettre en place en fonction du projet de soin, de sa situation personnelle, financière et de son entourage.
Le patient sera amené à demander par
exemple une aide à domicile ou bien une
allocation personnalisée d’autonomie,
pour faciliter son quotidien, notamment
lorsqu’il se trouve en perte d’autonomie qu’elle soit ponctuelle
(temps de récupération suite à une intervention chirurgicale)
ou permanente (comme la survenue d’une démence chez une
personne âgée).
Selon l’état du patient et son environnement familial, il s’agira
parfois de mettre en place une mesure de protection juridique,
ou bien d’envisager une réorientation professionnelle, un
aménagement de logement, …
L’ASS s’efforce d’avoir une vision globale de
la situation du patient pour procéder à une
évaluation la plus juste possible, permettant
de déterminer les meilleures alternatives.
Elle a un rôle d’écoute du patient, de sa famille.
Son expertise, basée sur des indicateurs sociaux, lui permettra d’analyser la situation.
Le patient est-il isolé ? S’agit-il d’hospitalisations répétées ? Présente-til une maladie chronique,
évolutive ? Souffre-t-il d’addiction ?... autant d’interrogations dont les réponses seront
apportées lors des rencontres
avec le patient et ses proches.
Le lien quotidien avec l’équipe
soignante est aussi déterminant dans l’évaluation sociale
et permettra de définir les suites de cette prise en charge. Travailler en pluridisciplinarité permet d’échanger des données
médicales, des informations sur l’état psychique du patient et
sur son environnement pour réfléchir ensemble à son devenir.
L’ASS propose un accompagnement, une orientation vers les
organismes appropriés en fonction de la situation rencontrée.
Au moment de la sortie du patient, avec son accord, elle passe
le relais aux travailleurs sociaux extérieurs à l’hôpital.
ACCUEILLIR
ECOUTER
ORIENTER
LE PATIENT EN FONCTION
DE SES SPECIFICITES
Malheureusement, le maintien à domicile n’est pas toujours
possible. Il faut donc trouver une solution pour chaque patient, et envisager avec lui la possibilité d’intégrer une structure adaptée. L’objectif est de trouver une structure à
proximité de l’entourage et qui convienne à sa pathologie. Les
demandes sont nombreuses, l’ASS se trouve confrontée au manque de places, que ce soit pour un place-
4
Si certains services alertent l’assistante sociale dès l’arrivée
du patient, d’autres font appel à l’ASS trop tard, souvent la
veille de la sortie. Pour une meilleure efficacité, il est important d’anticiper la sortie du patient en sollicitant au plus tôt
l’assistante sociale. En concertation avec les soignants, le patient et sa famille, son expertise participera à l’élaboration du
projet de sortie.
Marie-Laure Pascal, Chargée de Communication et des
Relations avec les Usagers
C’est quoi la PASS ?
LA PASS
C’est la permanence d’accès
aux soins de santé.
A qui s’adresse-t-elle ?
Elle s’adresse aux personnes
dépourvues de droits sociaux, qui
ont besoin d’être soignées, quelle que
soit leur affection ou pathologie.
Que permet-elle ?
Elle répond à un besoin de santé qui ne peut être couvert
autrement. Il ne peut s’agir que de consultations externes
médicales, examens radiologiques, biologiques, de laboratoire, médicaments, petit matériel médical, …
Depuis quand ?
Cette permanence a été créée par la Loi du 29 juillet 1998
pour lutter contre les exclusions. Sur le CHV, elle est en
place depuis 1999.
Qui finance ?
L’ARS, l’agence régionale de santé par une dotation spécifique versée aux établissements hospitaliers publics. Sauf
pour les mineurs, la PASS ne permet pas de financer une
hospitalisation.
Existe-t-il une PASS au CHV ?
Oui. Il y a une assistante sociale référente (Doris Linsig) et
un médecin référent (le Docteur Zamour).
Au CHV, la PASS n’a pas de lieu spécifiquement identifié
comme tel, elle est dite « intégrée ». En conséquence, après
être passé à l’accueil, le patient se rend en consultation dans
le service approprié à sa pathologie (ex : gastro-entérologie,
pneumologie, urgences, pédiatrie, maternité, …). De ce fait,
toutes les assistantes sociales de l’hôpital sont susceptibles
d’intervenir dans le cadre de la PASS.
Il faut que l’hôpital remette au patient un bon de circulation
pour accéder aux soins. La GAP pourra alors établir une facturation spécifique.
89 demandes ont été traitées en 2010 et 130 durant l’année 2011.
Il s’agit d’un dispositif qui permet une prise en charge médico-sociale des personnes sans droits sociaux. L’objectif
est de leur permettre de bénéficier des soins dont ils ont
besoin.
Billet d’humour
Hubert Drevet
L
...?
SAVEZ-VOUS QUE LE PERSONNEL PEUT AUSSI SOLLICITER
LE SERVICE SOCIAL ?
e service social n’est pas seulement destiné aux
patients. Le personnel du CHV peut, dans cer-
taines situations et sous conditions, bénéficier de
l’aide du service social en contactant Doris LINSIG.
Même si seulement 10% de son temps de travail est
affecté aux dossiers des agents, elle s’attache à recevoir, dans la mesure de ses possibilités, toutes les demandes des agents stagiaires, titulaires et
contractuels, un jeudi par semaine.
Après étude de la demande, elle pourra vous accompagner dans vos démarches pour obtenir (sous condition des éléments requis) une aide ponctuelle parce
qu’un événement vous a plongé dans une situation
difficile : un besoin pour financer la caution d’un nouveau logement pour s’installer rapidement suite à
une séparation ou encore une situation de handicap
pour vous ou vos enfants ...
Elle sera à même de vous accompagner pour solliciter
une aide financière en lien avec le CGOS ou auprès
d’autres organismes pour faire face à certaines dépenses, voire constituer un dossier de surendettement
ou bien vous conseiller sur la gestion de vos ressources…etc. Elle travaille en collaboration avec le
service de la santé au travail pour faciliter l’adaptation au travail et les problèmes soulevés par l’emploi.
L’assistante sociale est soumise au secret professionnel, s’il y a un besoin de partager des informations
avec d’autres interlocuteurs, la personne concernée
devra donner son accord.
5
UNITE DE SOINS PALLIATIFS
CONNAISSEZ-VOUS LE GROUPE D’ENTRAIDE POUR LES
PERSONNES ENDEUILLEES ?
Dans la continuité de l’accompagnement des proches
de personnes en fin de vie, l’équipe mobile de soins
palliatifs et de support du Centre Hospitalier de Valence, propose aux personnes endeuillées la participation à un groupe d’entraide.
vivre son deuil : tout va
trop vite, il faut rapidement ne plus en parler, la
vie reprend son cours.
- Parce que la personne
endeuillée est souvent
seule, isolée de sa famille, de ses amis qui se
sont éloignés au fil de la
maladie.
- Parce que la personne
endeuillée souffre et que
son corps peut se rebeller. Les signes somatiques peuvent
être inquiétants et inexplicables.
- Parce que la personne endeuillée peut souhaiter rencontrer
d’autres personnes qui ont connu la même épreuve. Elle a
besoin de témoignages et d’espoir.
- Parce que l’entourage a peur de la souffrance de la personne endeuillée. Il ne sait ni que dire ni que faire et donc
préfère parfois s’éloigner.
De quoi s’agit-il ?
En pratique ?
Dans quels objectifs ?
Ce lieu doit permettre à chaque personne ayant subi la perte
d’un proche, de trouver une écoute et un soutien afin de
mieux vivre la traversée du deuil.
Il s’agit d’un groupe de personnes vivant une situation de
deuil (quelle qu’en soit la cause) qui par l’écoute, le soutien,
l’entraide et l’action, tentent d’y faire face.
La perte d’un être cher peut entraîner un état de choc, de désarroi qui peut nécessiter une aide.
Le besoin de s’exprimer, de s’informer, de se rassurer, est
primordial dans le processus d’acceptation du deuil.
Le groupe permet de faciliter et renforcer le processus normal du deuil en fournissant un partage et un soutien mutuel
pour réduire l’isolement, une stratégie pour composer avec le
quotidien, une réponse au besoin de sécurité et d’estime de
soi.
Pourquoi ?
- Parce que la société ne permet pas de prendre le temps de
LA CRECHE
UN CARNAVAL MEXICAIN
Le 08 mars dernier, c’était jour de carnaval pour
les enfants de la crèche !
L’occasion pour les enfants de se déguiser pendant
toute une journée, c’est ainsi qu’une jolie princesse
s’est trouvée entourée de coccinelles, d’une petite souris, d’un chevalier, d’un petit ours, de clown, de papillon ou de maya l’abeille...
Pendant que les plus grands faisaient un tour de chant
auprès des personnes âgées, dans le service de l’Albizzia ; les plus petits ont entamé quelques comptines
dans la crèche. Puis, les enfants ont eu le plaisir de découvrir des pinatas dans leur salle de jeux et ont eu le
plaisir de casser ces objets pour découvrir confettis et
bonbons...
Tous se sont retrouvés pour le déjeuner et déguster de
délicieuses crêpes... miam miam...
6
Ce groupe d’entraide est animé par une psychologue et une
infirmière formées à cette pratique. Il est ouvert à tous
quelles que soient les circonstances du deuil. Ce groupe une
fois constitué se réunit un soir par mois pendant huit mois,
au Centre Hospitalier. La participation est gratuite.
Si vous êtes intéressés, vous pouvez contacter le secrétariat
des soins palliatifs, Centre Hospitalier 179 Bd du Maréchal
Juin 26953 Valence cedex 9, 04.75.75.73.07 du lundi au
vendredi de 9h à 16h30.
L’équipe mobile de soins palliatifs :
Docteur Lacroix, chef de service
Maud Yeuillaz, Caroline Despeisse et Véronique
Mietton
POLE FEMME MERE ENFANT
RETOUR SUR L’OUVERTURE DE L’U.G.O.
Le service des urgences gynécologiques obstétriques, plus
connue sous l’appellation U.G.O, a été ouvert le 23 mai 2011
après une gestation de 18 mois.
Située au carrefour entre les urgences et la salle de naissances,
cette unité a pour vocation d’accueillir et d’orienter les femmes se
présentant en urgence pour un motif gynécologique ou obstétrical.
Elle est ouverte 24h/24 et 7j/7.
Elle se compose d’une « banque » d’accueil, de 2 boxes de consultations et d’une salle d’attente. Le personnel comporte une Sage
Femme, une Auxiliaire de Puériculture et un Interne (en journée) sous
la responsabilité du Gynécologue Obstétricien de garde.
Ce service répond à :
- La volonté d’une amélioration de la qualité de prise en charge et de l’accueil des patientes.
- Un besoin d’espace au niveau de la salle d’accouchements.
On peut s’apercevoir aujourd’hui que ce service est devenu un service important au sein
de la maternité de par son volume d’activité conséquent et de par l’orientation des patientes qu’il est amené à faire.
Les patientes ont ainsi un lieu dédié avec une prise en charge spécifique par un personnel spécialisé à la gynécologie et à l’obstétrique.
La salle d’accouchement a ainsi pu se recentrer sur son activité première que sont les accouchements.
Alain Almodovar, Cadre Sage Femme
Sabrina Bottet, Cadre Sage Femme
U.G.O en chiffres
En mars 2012 : 733 consultations
24 consultations en 24h (en moyenne)
GERIATRIE
LA CONSULTATION MEMOIRE
Le Centre Hospitalier de Valence propose une
consultation mémoire répartie sur plusieurs
sites en fonction des patients.
L
a population française vieillissant, le nombre de patient
souffrant de démence a tout
naturellement augmenté dans
notre pays.
La démence se définit en tant que
troubles des fonctions cognitives
(mémoire, langage, praxies, gnosies, fonctions exécutives, etc.)
suffisamment importants pour retentir sur la vie quotidienne et qui
durent depuis au moins 6 mois. De
par ses répercussions sociales et
D’autres pathologies tumorales, infectieuses, métaboliques
ou une dépression sévère peuvent « simuler » une démence,
c’est dans ce contexte que la consultation mémoire peut être
utile.
Dans ce cadre, le centre hospitalier de Valence propose une
consultation mémoire répartie sur plusieurs sites en fonction
des patients.
- en Neurologie pour les patients de moins de 75 ans sans
polypathologie associée
- au Centre Départemental de Prévention pour Réussir
son Vieillissement (en ville) pour des bilans de dépistage
chez des patients jeunes retraités et autonomes
- en Gériatrie : consultation ou hôpital de jour pour les patients
de plus de 75 ans et présentant des pathologies assoéconomiques, la démence est devenue un sujet de santé publique de première importance, comme le prouve le Plan Alz- ciées nécessitant une expertise gériatrique.
heimer mis en place par le gouvernement français de 2008 à
Les patients doivent de préférence être adressés par leur mé2012.
Il existe plusieurs type de démence en dehors de la maladie
d’Alzheimer. Parmi les plus fréquentes on retrouve :
.
.
.
.
la démence vasculaire
la démence a corps de Levy,
la démence frontotemporale
et les démences rares comme la maladie de Creutzfeld
Jacob, la maladie de Benson, la démence sémantique etc.
decin traitant et être accompagnés si possible d’une personne
ressource (un proche le plus souvent).
Un bilan sera réalisé. Le recours aux compétences d’une neuropsychologue, à l’imagerie etc. sera proposé au patient en
fonction des besoins.
Un diagnostic et un suivi seront alors envisagés en fonction
de la pathologie diagnostiquée.
Christelle Mischis,
Chef de Pôle Gériatrie- Rééducation
7
UNITE DE CONSULTATION DE SOINS AMBULATOIRES
HOMMAGE AU DOCTEUR DARBON
Suite au décès du Docteur Farideh DARBON : médecin responsable de l’UCSA
(Unité de Consultations et de Soins Ambulatoires à la maison d’arrêt de Valence), le 8 mars 2012, toute l’équipe tenait à lui rendre un dernier hommage.
Farideh DARBON est arrivée dans l’unité en 2006. Tout d’abord à mi temps,
puis à temps plein, elle a ensuite obtenu son diplôme de Praticien Hospitalier.
Nous avons apprécié de travailler avec elle. C’était un médecin d’une grande
humanité tant envers les patients détenus qu’avec son équipe.
Nous avions établi ensemble une cohésion de travail basée sur la confiance et
le respect mutuel.
Dans ce lieu de soins si difficile et particulier elle apportait apaisement et posait un cadre de soin rassurant et indispensable.
Même dans la maladie, elle a toujours été présente et disponible.
Elle savait être ferme quand la situation l’imposait mais toujours de façon pondérée.
Cela lui a valu un grand respect de la part des patients détenus et de l’Administration Pénitentiaire qui reconnaissait aussi ses grandes valeurs professionnelles et humaines.
Nous tenions à apporter notre soutien au Dr Arnaud DARBON, son mari, à sa
petite fille et à toute sa famille.
Reposez en paix, bonne route, nous ne vous oublierons pas.
L’équipe infirmière de l’UCSA.
venue
n
e
i
B & Départ
E tat Civil
NAISSANCES
Emilie THUAULT -
Maelys née le 08/02/2012 - Urgences
Matthieu NIVOT - Maelle née le 11/02/2012 - Urgences
Alexandra PERRIER - Maxen né le 15/02/2012 - Transports
Pascal ROUSSET - Yann né le 19/02/2012 - Labo. Biologie
Sandrine PERRIOU - Emmy née le 20/02/2012 -Blanchisserie
Mickael PETIT - Achille né le 23/02/2012 - Cardiologie
Laetitia VALETTE - Tom né le 27/02/2012 - Cardiologie
Aurore DANIEL - Paolo né le 28/02/2012 - Labo. Biologie
Sébastien HABOUZIT - Pauline née le 11/03/2012 - Sécurité
DEPARTS A LA RETRAITE
PARAZ Lysiane, AS, Chir. Viscérale
JAUBERT Yvette, Techn., Biologie
RANC Bernadette, AS, Urologie
DURAND Dominique, CS, Radiologie
DARCILLON Eric, AS, SAMU/SMUR
DELEUZE Paulette, AS, Pneumologie
MARIAGE
Ratiba ATIBA a épousé David BELLON, le 17/02/2012, Cardio.
CHV.COM - Edition et rédaction : Centre Hospitalier de Valence 179 Blvd Maréchal Juin 26 953 Valence
Directeur de publication: JP. Bernard - Rédacteur en chef :M-L. Pascal
Ont collaboré : A. Almodovar, C. Avril, J. Bator, S. Bottet, C. Despeisse ,M. Guers, I. Jay, C. Lacroix, D. Linsig et son
équipe, V. Mietton, C. Mischis, B. Ponceau, R. Riou, A. Verjus, M. Yeuillaz, l’équipe infirmière de l’UCSA.
Mise en page : M-L. Pascal
Photographies : M-L. Pascal, S. Casalegno, J. Despesses
Reprographie : M. Cascalès
Tous droits d’auteurs réservés. Reproduction interdite.Tirage 2400 exemplaires.
Dépôt légal : à parution
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