-- CHV . COM Journal d’information du personnel du centre hospitalier de valence AVRIL 2012- Numéro 31 SOMMAIRE GESTION ADMINISTRATIVE DES PATIENTS (GAP) OUVERTURE DE TROIS GUICHETS AU POLE FEMME MERE ENFANT (PFME) 01 - Ouverture de trois guichets au PFME 01 - Permanence AIDES 02 - La cellule 3C 02 - Visite de François Bayrou 03 - La Journée Touchante 03 - Succès de l’atelier manuel en pédiatrie et gériatrie 04 - Le service social 06 - Connaissez-vous le groupe d’entraide pour les personnes endeuillées ? 06 - Le carnaval mexicain 07 - Retour sur l’ouverture de l’UGO 07 - La consultation Mémoire 08 - Hommage au Docteur Darbon 08 - Départs et Etat Civil BOXES PFME HORAIRES OUVERTURE Du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00 La GAP PFME est ouverte depuis le 19 mars du Lundi au Vendredi de 08h à 17h. En dehors de ces heures d’ouverture, les patients sont accueillis dans le hall central. De bas en haut : Cécile Decubber Maryse Bonnardel Emilie Bertrand Jérémy Bator. Quel type de patient se présente ici ? Nous accueillons les patients pour les formalités de déclaration de naissance, d’hospitalisation et de consultation pour les services de gynécologie, maternité, pédiatrie, et orthogénie. Au bout de 3 semaines, quelles conséquences cette ouverture a-telle sur la GAP ? Nous pouvons constater, après 3 semaines d’activité, que nous recevons aux alentours de 160 personnes par jour. Pourquoi l’ouverture de trois guichets au PFME ? Le hall central était saturé, il n’était pas possible d’ouvrir plus de 11 guichets alors que c’était nécessaire aux heures de pointe. L’attente des patients était donc souvent trop longue. Quelle organisation est mise en place ? L’équipe est composée de 4 agents administratifs (3.80 ETP). Les patients nous manifestent chaque jour leur satisfaction sur le délai d’attente très court et sur la proximité des services. Les médecins, psychologues et sagesfemmes notent la même amélioration, puisque les patients arrivent à l’heure. Nous pouvons également noter, une facilité d’échange entre les différents intervenants administratifs, soignants, et médicaux. Interview de Jérémy Bator et Sabrina Bottet pour le CHV.COM. PNEUMO-INFECTIOLOGIE PERMANENCE AIDES AIDES, association de lutte contre le SIDA tiendra une permanence au Centre Hospitalier de Valence tous les 1er jeudis de chaque mois de 17h30 à 19h00 (rez de chaussée- Entrée A - au niveau des prélèvements du laboratoire). La première permanence a démarré le jeudi 5 avril 2012. L’équipe pourra venir en aide aux personnes touchées par l’infection au VIH et se rendra disponible également auprès de leur entourage, si elles le souhaitent. Elle répondra à toutes vos interrogations, d’ordre social, médical, psychologique, juridique et moral. Elle assurera le lien entre l’équipe soignante et les intervenants associatifs et conduira différentes actions entre l’hôpital et la ville. AIDES Territoire Vallée du Rhône, Association de lutte contre le VIH/Sida et les hépatites 10, rue Marc Antoine Petit 69002 Lyon 1 LE CENTRE DE COORDINATION EN CANCEROLOGIE LA CELLULE 3C Les Centres de Coordination en Cancérologie (3C) ont été créés en 2005 dans le cadre du Plan Cancer 1. Fin 2006, la tutelle régionale a confié la mise en place du 3C Drôme Ardèche Nord au CH Valence. Celui-ci est devenu opérationnel en Juin 2007. Il s’agit d’une structure transversale qui concerne tous les établissements de santé du territoire. Son comité de pilotage regroupe des médecins spécialistes hospitaliers, des médecins spécialistes libéraux et des personnalités concernées (conseil de l’ordre des médecins, ligue contre le cancer, acteurs de dépistage…). Les missions du 3C sont d’organiser les Réunions de Concertation Pluridisciplinaires (RCP), la mise en place du dispositif d’annonce (annonce médicale, consultation infirmière, évaluation de la fragilité sociale et rédaction d’un Programme Personnalisé de Soins), de diffuser les référentiels de traitement, de faciliter l’accès aux soins oncologiques de support, à la recherche clinique et aux innovations thérapeutiques. Le dossier de tous les patients porteurs d’un cancer doit être présenté lors des séances de RCP à la phase initiale de la maladie et en cas de rechute ou de modification importante du projet thérapeutique. L’objectif est de valider la décision proposée ou de définir une stratégie thérapeutique lorsque la situation du malade ne correspond pas à des situations prévues dans les référentiels. Sur le territoire Drôme Ardèche Nord, il existe 8 RCP différentes qui se réunissent chaque semaine (ORL, Sein Gynécologie), ou tous les 15 jours dans les LA POLITIQUE EN SCENE VISITE DE FRANCOIS BAYROU Le 20 mars, François Bayrou se rendait sur le Centre hospitalier de Valence pour une journée marathon. Il fut accueilli le matin par Madame Dreveton, directrice de l’IFSI pour un échange avec les étudiants infirmiers. Les journalistes étaient au rendez-vous pour suivre ce candidat à la présidence. L’attendant de pied ferme lors de son arrivée, ils l’ont suivi tout le long de sa visite notamment lors de son déjeuner à la cafétéria, en compagnie de l’équipe de direction et des médecins du CHV. 2 Après un tour de table avec les syndicats, Monsieur Bayrou poursuivit par une visite du CHV, en présence autres spécialités. Il y a chaque mois 19 séances de RCP au cours desquelles les dossiers présentés sont débattus en présence d’au moins 3 spécialistes complémentaires. Le 3C promeut et participe à l’évaluation des pratiques en cancérologie (indicateurs de qualité, audits…). Par ailleurs il concourt à la mise en pratique des mesures définies par les Plans Cancer. Sur le CH Valence, 2 actions sont en projet : la mise en place de la « consultation pour l’après traitement des cancers » et la création d’un réseau territorial pour la promotion des soins oncologiques de support à domicile. La « cellule » 3C de Valence comprend une assistante coordinatrice (Saadia Houga) et un médecin mi-temps (Dr R. Riou). Une attachée de recherche clinique à mi-temps (Sandrine Beauchard) travaille sous l’égide du 3C auprès des équipes oncologiques du CHV mais aussi pour une petite part auprès du centre de radiothérapie et des Hôpitaux Privés Drôme Ardèche. Docteur Robert Riou, Responsable du 3C de Monsieur Bernard et du Docteur Fernandez. Entourés de ses gardes du corps, il effectua une visite aux urgences, puis direction la maternité, l’occasion de faire connaissance avec Hugo, un tout jeune nouveau-né… Pressé par le temps, il acheva sa visite dans le service d’imagerie, l’occasion pour le Docteur Deplus d’expliquer le principe de la télémédecine et de discuter des besoins en matière d’imagerie médicale. Après avoir échangé avec les professionnels de santé, croisé des patients, le candidat a rejoint son véhicule en compagnie des membres du Modem, direction PARIS... Marie-Laure Pascal, Chargée de Communication et des Relations avec les Usagers CULTURE ET SANTE UNE JOURNEE TOUCHANTE : JEUDI 03 MAI 2012 Le Centre Hospitalier organise une journée alliant culture et hygiène, financée par le dispositif Rhône-Alpes « Culture et santé » pour lequel il a présenté un programme intitulé « L’art en corps ». Ce programme concerne cette année le sens du toucher, avec notamment cette « Journée touchante » qui s’adresse à plusieurs services et plusieurs publics. A destination du public des visiteurs, un stand de sensibilisation à l’hygiène des mains sera installé dans le hall principal, expliquant les préconisations de lavage et désinfection des mains. Devant et dans ce même hall un artiste ambulant Manuel, laveur de mains et son vélovabo apportera sa fantaisie et son humanité en proposant des lavages de mains agrémentés de récits et poèmes. Photo IFJS A destination des soignants et des personnels, des «massageassis-minute R » seront proposés sur les paliers du nouveau bâtiment, tandis que les musiques variées du violoncelliste Pascal Coignet se faufileront le long des murs. Ce sont les 3 infirmiers du Comité de Lutte contre la Douleur, formés au massage assis habillé, qui feront découvrir cette technique de répit et de bien-être à leurs collègues. Claire Avril Garabiol, Référent culturel ATELIER D’ART MANUEL EN PEDIATRIE ET GERIATRIE Deux ateliers d’art manuel avec Myriam Dumanoir ont été accueillis en Gériatrie (8 mars) et en Pédiatrie (28 février), invitant les patients de tous âges à un voyage dans leur imaginaire avec la réalisation de sujets en terre et matériaux de la nature. 3 DOSSIER E LE SERVICE SOCIAL A L’HOPITAL : Une équipe dynamique, une même mission tre assistante sociale au CHV, c’est intégrer une équipe au service du patient se trouvant en difficulté lors de son hospitalisation. Réparties par pôle, les 11 assistantes sociales (8.1 ETP) interviennent à la demande du patient, de la famille, des partenaires extérieurs, et très souvent suite à une sollicitation de l’équipe soignante. Elles travaillent en binôme et se relayent en fonction de leur temps de travail. Doris Linsig ; Magali Bancel ; Fatima Atigui ; Lucie Chabanel ; Laurie Eichenberger ; Elise Parthiot ; Ingrid Furin ; Anne-Marie Laurent, secrétaire Non présentes sur la photo : Valérie Lombard-Marcel ; Isabelle Darteil ; Annabelle Dupret ;Marie-Noëlle Skladanek. ment temporaire ou permanent. Des compromis sont alors nécessaires pour respecter aussi les impératifs de la Durée Moyenne de Séjour. La brièveté du séjour oblige l’assistante sociale à gérer un contexte et une multitude de facteurs en un minimum de temps. Etre assistante sociale, c’est être confrontée à une population en situation de grande précarité : certains sont sans domicile fixe, de nationalité étrangère, parfois en situation irrégulière, sans droit, sans mutuelle (un phénomène de plus en plus marqué), désocialisés. Diverses problématiques sont à gérer, que la maladie va mettre à jour. Dans de nombreuses situations, le patient ne bénéficie d’aucune protection en matière de santé ou de droits sociaux, l’ASS doit alors constituer un dossier pour lui permettre un accès aux droits sociaux, et fera appel à la PASS (cf. encart). L Dans le cadre de leurs missions, lorsqu’un danger est présent pour le patient (suspicion de maltraitance), e patient ou ses proches peut se rendre dans les locaux du service social (1er étage du bâtiment principal, au carrefour du service de rééducation et du service d’ophtalmologie) mais le plus souvent les assistantes du service social (ASS) se rendent dans la chambre du patient pour comprendre les difficultés rencontrées par ce dernier. comme l’ensemble du corps médical, les ASS ont l’obligation de faire des signalements auprès du Marie-Laure Pioch, Conseil Général, ou du tribunal. Secrétaire Elles sont amenées à gérer des problématiques communes et diverses pour tout public : Il s’agit de préparer le retour à domicile du patient. Le patient est hospitalisé suite à un accident, une maladie… un évènement qui va modifier ses conditions de vie. L’assistante sociale, « l’ASS » va réfléchir avec le patient aux mesures à mettre en place en fonction du projet de soin, de sa situation personnelle, financière et de son entourage. Le patient sera amené à demander par exemple une aide à domicile ou bien une allocation personnalisée d’autonomie, pour faciliter son quotidien, notamment lorsqu’il se trouve en perte d’autonomie qu’elle soit ponctuelle (temps de récupération suite à une intervention chirurgicale) ou permanente (comme la survenue d’une démence chez une personne âgée). Selon l’état du patient et son environnement familial, il s’agira parfois de mettre en place une mesure de protection juridique, ou bien d’envisager une réorientation professionnelle, un aménagement de logement, … L’ASS s’efforce d’avoir une vision globale de la situation du patient pour procéder à une évaluation la plus juste possible, permettant de déterminer les meilleures alternatives. Elle a un rôle d’écoute du patient, de sa famille. Son expertise, basée sur des indicateurs sociaux, lui permettra d’analyser la situation. Le patient est-il isolé ? S’agit-il d’hospitalisations répétées ? Présente-til une maladie chronique, évolutive ? Souffre-t-il d’addiction ?... autant d’interrogations dont les réponses seront apportées lors des rencontres avec le patient et ses proches. Le lien quotidien avec l’équipe soignante est aussi déterminant dans l’évaluation sociale et permettra de définir les suites de cette prise en charge. Travailler en pluridisciplinarité permet d’échanger des données médicales, des informations sur l’état psychique du patient et sur son environnement pour réfléchir ensemble à son devenir. L’ASS propose un accompagnement, une orientation vers les organismes appropriés en fonction de la situation rencontrée. Au moment de la sortie du patient, avec son accord, elle passe le relais aux travailleurs sociaux extérieurs à l’hôpital. ACCUEILLIR ECOUTER ORIENTER LE PATIENT EN FONCTION DE SES SPECIFICITES Malheureusement, le maintien à domicile n’est pas toujours possible. Il faut donc trouver une solution pour chaque patient, et envisager avec lui la possibilité d’intégrer une structure adaptée. L’objectif est de trouver une structure à proximité de l’entourage et qui convienne à sa pathologie. Les demandes sont nombreuses, l’ASS se trouve confrontée au manque de places, que ce soit pour un place- 4 Si certains services alertent l’assistante sociale dès l’arrivée du patient, d’autres font appel à l’ASS trop tard, souvent la veille de la sortie. Pour une meilleure efficacité, il est important d’anticiper la sortie du patient en sollicitant au plus tôt l’assistante sociale. En concertation avec les soignants, le patient et sa famille, son expertise participera à l’élaboration du projet de sortie. Marie-Laure Pascal, Chargée de Communication et des Relations avec les Usagers C’est quoi la PASS ? LA PASS C’est la permanence d’accès aux soins de santé. A qui s’adresse-t-elle ? Elle s’adresse aux personnes dépourvues de droits sociaux, qui ont besoin d’être soignées, quelle que soit leur affection ou pathologie. Que permet-elle ? Elle répond à un besoin de santé qui ne peut être couvert autrement. Il ne peut s’agir que de consultations externes médicales, examens radiologiques, biologiques, de laboratoire, médicaments, petit matériel médical, … Depuis quand ? Cette permanence a été créée par la Loi du 29 juillet 1998 pour lutter contre les exclusions. Sur le CHV, elle est en place depuis 1999. Qui finance ? L’ARS, l’agence régionale de santé par une dotation spécifique versée aux établissements hospitaliers publics. Sauf pour les mineurs, la PASS ne permet pas de financer une hospitalisation. Existe-t-il une PASS au CHV ? Oui. Il y a une assistante sociale référente (Doris Linsig) et un médecin référent (le Docteur Zamour). Au CHV, la PASS n’a pas de lieu spécifiquement identifié comme tel, elle est dite « intégrée ». En conséquence, après être passé à l’accueil, le patient se rend en consultation dans le service approprié à sa pathologie (ex : gastro-entérologie, pneumologie, urgences, pédiatrie, maternité, …). De ce fait, toutes les assistantes sociales de l’hôpital sont susceptibles d’intervenir dans le cadre de la PASS. Il faut que l’hôpital remette au patient un bon de circulation pour accéder aux soins. La GAP pourra alors établir une facturation spécifique. 89 demandes ont été traitées en 2010 et 130 durant l’année 2011. Il s’agit d’un dispositif qui permet une prise en charge médico-sociale des personnes sans droits sociaux. L’objectif est de leur permettre de bénéficier des soins dont ils ont besoin. Billet d’humour Hubert Drevet L ...? SAVEZ-VOUS QUE LE PERSONNEL PEUT AUSSI SOLLICITER LE SERVICE SOCIAL ? e service social n’est pas seulement destiné aux patients. Le personnel du CHV peut, dans cer- taines situations et sous conditions, bénéficier de l’aide du service social en contactant Doris LINSIG. Même si seulement 10% de son temps de travail est affecté aux dossiers des agents, elle s’attache à recevoir, dans la mesure de ses possibilités, toutes les demandes des agents stagiaires, titulaires et contractuels, un jeudi par semaine. Après étude de la demande, elle pourra vous accompagner dans vos démarches pour obtenir (sous condition des éléments requis) une aide ponctuelle parce qu’un événement vous a plongé dans une situation difficile : un besoin pour financer la caution d’un nouveau logement pour s’installer rapidement suite à une séparation ou encore une situation de handicap pour vous ou vos enfants ... Elle sera à même de vous accompagner pour solliciter une aide financière en lien avec le CGOS ou auprès d’autres organismes pour faire face à certaines dépenses, voire constituer un dossier de surendettement ou bien vous conseiller sur la gestion de vos ressources…etc. Elle travaille en collaboration avec le service de la santé au travail pour faciliter l’adaptation au travail et les problèmes soulevés par l’emploi. L’assistante sociale est soumise au secret professionnel, s’il y a un besoin de partager des informations avec d’autres interlocuteurs, la personne concernée devra donner son accord. 5 UNITE DE SOINS PALLIATIFS CONNAISSEZ-VOUS LE GROUPE D’ENTRAIDE POUR LES PERSONNES ENDEUILLEES ? Dans la continuité de l’accompagnement des proches de personnes en fin de vie, l’équipe mobile de soins palliatifs et de support du Centre Hospitalier de Valence, propose aux personnes endeuillées la participation à un groupe d’entraide. vivre son deuil : tout va trop vite, il faut rapidement ne plus en parler, la vie reprend son cours. - Parce que la personne endeuillée est souvent seule, isolée de sa famille, de ses amis qui se sont éloignés au fil de la maladie. - Parce que la personne endeuillée souffre et que son corps peut se rebeller. Les signes somatiques peuvent être inquiétants et inexplicables. - Parce que la personne endeuillée peut souhaiter rencontrer d’autres personnes qui ont connu la même épreuve. Elle a besoin de témoignages et d’espoir. - Parce que l’entourage a peur de la souffrance de la personne endeuillée. Il ne sait ni que dire ni que faire et donc préfère parfois s’éloigner. De quoi s’agit-il ? En pratique ? Dans quels objectifs ? Ce lieu doit permettre à chaque personne ayant subi la perte d’un proche, de trouver une écoute et un soutien afin de mieux vivre la traversée du deuil. Il s’agit d’un groupe de personnes vivant une situation de deuil (quelle qu’en soit la cause) qui par l’écoute, le soutien, l’entraide et l’action, tentent d’y faire face. La perte d’un être cher peut entraîner un état de choc, de désarroi qui peut nécessiter une aide. Le besoin de s’exprimer, de s’informer, de se rassurer, est primordial dans le processus d’acceptation du deuil. Le groupe permet de faciliter et renforcer le processus normal du deuil en fournissant un partage et un soutien mutuel pour réduire l’isolement, une stratégie pour composer avec le quotidien, une réponse au besoin de sécurité et d’estime de soi. Pourquoi ? - Parce que la société ne permet pas de prendre le temps de LA CRECHE UN CARNAVAL MEXICAIN Le 08 mars dernier, c’était jour de carnaval pour les enfants de la crèche ! L’occasion pour les enfants de se déguiser pendant toute une journée, c’est ainsi qu’une jolie princesse s’est trouvée entourée de coccinelles, d’une petite souris, d’un chevalier, d’un petit ours, de clown, de papillon ou de maya l’abeille... Pendant que les plus grands faisaient un tour de chant auprès des personnes âgées, dans le service de l’Albizzia ; les plus petits ont entamé quelques comptines dans la crèche. Puis, les enfants ont eu le plaisir de découvrir des pinatas dans leur salle de jeux et ont eu le plaisir de casser ces objets pour découvrir confettis et bonbons... Tous se sont retrouvés pour le déjeuner et déguster de délicieuses crêpes... miam miam... 6 Ce groupe d’entraide est animé par une psychologue et une infirmière formées à cette pratique. Il est ouvert à tous quelles que soient les circonstances du deuil. Ce groupe une fois constitué se réunit un soir par mois pendant huit mois, au Centre Hospitalier. La participation est gratuite. Si vous êtes intéressés, vous pouvez contacter le secrétariat des soins palliatifs, Centre Hospitalier 179 Bd du Maréchal Juin 26953 Valence cedex 9, 04.75.75.73.07 du lundi au vendredi de 9h à 16h30. L’équipe mobile de soins palliatifs : Docteur Lacroix, chef de service Maud Yeuillaz, Caroline Despeisse et Véronique Mietton POLE FEMME MERE ENFANT RETOUR SUR L’OUVERTURE DE L’U.G.O. Le service des urgences gynécologiques obstétriques, plus connue sous l’appellation U.G.O, a été ouvert le 23 mai 2011 après une gestation de 18 mois. Située au carrefour entre les urgences et la salle de naissances, cette unité a pour vocation d’accueillir et d’orienter les femmes se présentant en urgence pour un motif gynécologique ou obstétrical. Elle est ouverte 24h/24 et 7j/7. Elle se compose d’une « banque » d’accueil, de 2 boxes de consultations et d’une salle d’attente. Le personnel comporte une Sage Femme, une Auxiliaire de Puériculture et un Interne (en journée) sous la responsabilité du Gynécologue Obstétricien de garde. Ce service répond à : - La volonté d’une amélioration de la qualité de prise en charge et de l’accueil des patientes. - Un besoin d’espace au niveau de la salle d’accouchements. On peut s’apercevoir aujourd’hui que ce service est devenu un service important au sein de la maternité de par son volume d’activité conséquent et de par l’orientation des patientes qu’il est amené à faire. Les patientes ont ainsi un lieu dédié avec une prise en charge spécifique par un personnel spécialisé à la gynécologie et à l’obstétrique. La salle d’accouchement a ainsi pu se recentrer sur son activité première que sont les accouchements. Alain Almodovar, Cadre Sage Femme Sabrina Bottet, Cadre Sage Femme U.G.O en chiffres En mars 2012 : 733 consultations 24 consultations en 24h (en moyenne) GERIATRIE LA CONSULTATION MEMOIRE Le Centre Hospitalier de Valence propose une consultation mémoire répartie sur plusieurs sites en fonction des patients. L a population française vieillissant, le nombre de patient souffrant de démence a tout naturellement augmenté dans notre pays. La démence se définit en tant que troubles des fonctions cognitives (mémoire, langage, praxies, gnosies, fonctions exécutives, etc.) suffisamment importants pour retentir sur la vie quotidienne et qui durent depuis au moins 6 mois. De par ses répercussions sociales et D’autres pathologies tumorales, infectieuses, métaboliques ou une dépression sévère peuvent « simuler » une démence, c’est dans ce contexte que la consultation mémoire peut être utile. Dans ce cadre, le centre hospitalier de Valence propose une consultation mémoire répartie sur plusieurs sites en fonction des patients. - en Neurologie pour les patients de moins de 75 ans sans polypathologie associée - au Centre Départemental de Prévention pour Réussir son Vieillissement (en ville) pour des bilans de dépistage chez des patients jeunes retraités et autonomes - en Gériatrie : consultation ou hôpital de jour pour les patients de plus de 75 ans et présentant des pathologies assoéconomiques, la démence est devenue un sujet de santé publique de première importance, comme le prouve le Plan Alz- ciées nécessitant une expertise gériatrique. heimer mis en place par le gouvernement français de 2008 à Les patients doivent de préférence être adressés par leur mé2012. Il existe plusieurs type de démence en dehors de la maladie d’Alzheimer. Parmi les plus fréquentes on retrouve : . . . . la démence vasculaire la démence a corps de Levy, la démence frontotemporale et les démences rares comme la maladie de Creutzfeld Jacob, la maladie de Benson, la démence sémantique etc. decin traitant et être accompagnés si possible d’une personne ressource (un proche le plus souvent). Un bilan sera réalisé. Le recours aux compétences d’une neuropsychologue, à l’imagerie etc. sera proposé au patient en fonction des besoins. Un diagnostic et un suivi seront alors envisagés en fonction de la pathologie diagnostiquée. Christelle Mischis, Chef de Pôle Gériatrie- Rééducation 7 UNITE DE CONSULTATION DE SOINS AMBULATOIRES HOMMAGE AU DOCTEUR DARBON Suite au décès du Docteur Farideh DARBON : médecin responsable de l’UCSA (Unité de Consultations et de Soins Ambulatoires à la maison d’arrêt de Valence), le 8 mars 2012, toute l’équipe tenait à lui rendre un dernier hommage. Farideh DARBON est arrivée dans l’unité en 2006. Tout d’abord à mi temps, puis à temps plein, elle a ensuite obtenu son diplôme de Praticien Hospitalier. Nous avons apprécié de travailler avec elle. C’était un médecin d’une grande humanité tant envers les patients détenus qu’avec son équipe. Nous avions établi ensemble une cohésion de travail basée sur la confiance et le respect mutuel. Dans ce lieu de soins si difficile et particulier elle apportait apaisement et posait un cadre de soin rassurant et indispensable. Même dans la maladie, elle a toujours été présente et disponible. Elle savait être ferme quand la situation l’imposait mais toujours de façon pondérée. Cela lui a valu un grand respect de la part des patients détenus et de l’Administration Pénitentiaire qui reconnaissait aussi ses grandes valeurs professionnelles et humaines. Nous tenions à apporter notre soutien au Dr Arnaud DARBON, son mari, à sa petite fille et à toute sa famille. Reposez en paix, bonne route, nous ne vous oublierons pas. L’équipe infirmière de l’UCSA. venue n e i B & Départ E tat Civil NAISSANCES Emilie THUAULT - Maelys née le 08/02/2012 - Urgences Matthieu NIVOT - Maelle née le 11/02/2012 - Urgences Alexandra PERRIER - Maxen né le 15/02/2012 - Transports Pascal ROUSSET - Yann né le 19/02/2012 - Labo. Biologie Sandrine PERRIOU - Emmy née le 20/02/2012 -Blanchisserie Mickael PETIT - Achille né le 23/02/2012 - Cardiologie Laetitia VALETTE - Tom né le 27/02/2012 - Cardiologie Aurore DANIEL - Paolo né le 28/02/2012 - Labo. Biologie Sébastien HABOUZIT - Pauline née le 11/03/2012 - Sécurité DEPARTS A LA RETRAITE PARAZ Lysiane, AS, Chir. Viscérale JAUBERT Yvette, Techn., Biologie RANC Bernadette, AS, Urologie DURAND Dominique, CS, Radiologie DARCILLON Eric, AS, SAMU/SMUR DELEUZE Paulette, AS, Pneumologie MARIAGE Ratiba ATIBA a épousé David BELLON, le 17/02/2012, Cardio. CHV.COM - Edition et rédaction : Centre Hospitalier de Valence 179 Blvd Maréchal Juin 26 953 Valence Directeur de publication: JP. Bernard - Rédacteur en chef :M-L. Pascal Ont collaboré : A. Almodovar, C. Avril, J. Bator, S. Bottet, C. Despeisse ,M. Guers, I. Jay, C. Lacroix, D. Linsig et son équipe, V. Mietton, C. Mischis, B. Ponceau, R. Riou, A. Verjus, M. Yeuillaz, l’équipe infirmière de l’UCSA. Mise en page : M-L. Pascal Photographies : M-L. Pascal, S. Casalegno, J. Despesses Reprographie : M. Cascalès Tous droits d’auteurs réservés. Reproduction interdite.Tirage 2400 exemplaires. Dépôt légal : à parution 8