= = n
n+b+(m-1)c . 1 + c
n+b+(m-1)c E( Sm-1 )
On raisonne par récurrence forte.
On sait que X1 et X2 suivent la même loi de Bernoulli B(p)
Soit m un entier supérieur ou égal à 3. Supposons que X1 , … , Xm-1 suivent la même loi B(p)
Alors E(Sm-1) = E(X1) + … + E(Xm-1) = (m-1) p = (m-1)
Donc P[Xm = 1 ] = n
n+b+(m-1)c . 1 + c
n+b+(m-1)c (m-1)
=
Ainsi Xm suit la même loi de Bernoulli que les autres.
d. E(Sm) = m
= m p ( par linéarité de l’espérance )
e. Le nombre de noires contenues dans l’urne après le mème tirage est n + c Sm et sa moyenne est donc par linéarité de l’espérance :
n + c E(Sm) = n + mpc.
9- On lance n pièces qui fournissent pile avec une probabilité p, puis on relance les pièces qui ont fourni pile. On note X le
nombre de piles obtenus lors des n premiers lancers, et Y le nombre de piles obtenus lors des lancers suivants.
Donner la loi conditionnelle de Y sachant X=k et en déduire la loi de Y.
La loi conditionnelle de Y sachant [ X=k] est la loi binomiale B(k,p)
Un calcul simple donne la loi de Y : loi binomiale B(n , p²)
II Pour aller plus loin
10- Une urne contient n boules numérotées de 1 à n. On tire trois boules successivement et sans remise.
On note Xk le numéro de la kème boule tirée.
La loi conjointe de ( X1,X2, X3 ) a été étudiée en cours.
On pose : M = Max ( X1 , X2 , X3 ) et N = Min ( X1 , X2 , X3 )
a. Donner la loi conjointe de ( X1 , X2 , X3)
b. Donner la loi de M et de N.
c. Expliciter la matrice des variances-covariances de ( X1 , X2 , X3 , M , N )
d. En déduire V( X1 + 2 X2 + 3 X3 – M – N )
12- Le nombre de personnes N se présentant à un bureau de poste suit une loi de Poisson de paramètre .
Une personne vient avec une probabilité p pour poster un envoi, et une probabilité q = 1 − p pour une autre
opération (0 < p < 1). On suppose que chaque personne n’effectue qu’une opération, et qu’elles font ces opérations
indépendamment les unes des autres.
On note X le nombre de personnes venant poster une lettre, et Y le nombre de personnes venant pour une autre
opération.
a. Quelle est la loi de X sachant N = j ?
b. Déterminer la loi conjointe du couple (X,N).
c. En déduire la loi de X. Donner sans calcul les valeurs de E(X) et V (X).
d. Montrer que X et Y sont indépendantes
e. En utilisant la relation N = X + Y , calculer cov(X,N). Commenter le signe.
f. Calculer le coefficient de corrélation X,N. N peut-elle être une fonction affine de Y ?
a. La loi de X sachant [ N = j ] est la loi binomiale B(j,p)
b. i, j IN, P[ (X=i) (N=j) ] =
c. On utilise la formule des probabilités totales avec le sce (N=j)j IN et on obtient X P (p)
d. i, j IN, P[ (X=i) (Y=j) ] = P[ (X=i) (N=i+j) ] = P[X=i] P[Y=j] car Y P (q)
e. cov(X,N) = cov ( X , X+Y) = cov(X,X) + cov(X,Y) = V(X) = p
p 0 donc X et N sont fonction croissante l’une de l’autre.
f. X,N = ] 0 , 1 [ et par symétrie Y,N = ] 0 , 1 [ donc N ,’est pas une fonction affine de X ni de Y.