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Exercice 2.1 Le jeu consiste à lancer simultanément deux dés à six faces numérotées de un à six.
Pour n’importe lequel des deux dés, toutes les faces ont la même probabilité d’être obtenues. Le
résultat du lancé est la somme des nombres apparus sur la face supérieure de chacun des dés.
La mise initiale d’un joueur est de αe.
Si le joueur obtient 2, 3, 4, 5 ou 6, alors il perd sa mise.
Si le joueur obtient 7 ou 8, alors il touche 9 e.
Si le joueur obtient un résultat supérieur ou égal à 9, alors il touche 18 e.
On note Xla variable aléatoire qui à chaque résultat de lancé associe la somme versée au joueur.
1. À l’aide d’un tableau à doubles entrées, déterminer quel est l’événement élémentaire le plus
probable (celui qui a la plus forte probabilité).
2. Que représente E(X)?
3. Quel doit être le montant de la mise pour que le jeu soit équitable? (Jeu équitable : espoir de
gain nul.)
3 Loi de Bernoulli
Définition 3.1 (Épreuve de Bernoulli) Une épreuve de Bernoulli est un épreuve à deux
issues, souvent appelées : « succès » et « échec ».
On suppose que la probabilité de l’événement : « un succès a été obtenu » vaut p; et donc, la
probabilité de l’événement contraire : « un échec a été obtenu » vaut q= 1 −p.
Définition et notation 3.2 (Loi de Bernoulli B(p))On considère une épreuve de Ber-
noulli. On suppose que la probabilité de l’événement : « un succès a été obtenu » vaut p;
et donc, la probabilité de l’événement contraire : « un échec a été obtenu » vaut q= 1 −p. Soit
Xla variable aléatoire qui associe la valeur 1à « un succès a été obtenu » et la valeur 0à
« un échec a été obtenu ». La variable aléatoire Xsuit alors la loi de Bernoulli de paramètre
p. Cette loi est notée : B(p).
Théorème 3.1 (Espérance) Soit Xune variable aléatoire suivant la loi de Bernoulli B(p).
On a : E(X) = p.
Théorème 3.2 (Variance) Soit Xune variable aléatoire suivant la loi de Bernoulli B(p).
On a : V(X) = p(1 −p).
4 Loi binomiale
Définition 4.1 (Schéma de Bernoulli) On considère une épreuve de Bernoulli. On effec-
tue, dans les mêmes conditions, nfois de suite cette épreuve (n∈N r {0}). Les nrépétitions
de l’épreuve sont indépendantes les unes des autres.
À quoi ressemble l’univers du schéma de Bernoulli décrit ci-dessus ? L’univers Ωest ici un
ensemble de n-uplets. Pour simplifier le problème supposons que l’expérience soit répétée trois
fois. « succès » est représenté par aet « échec » par b. Dans ce cas,
Ω = {(a, a, a),(a, a, b),(a, b, a),(b, a, a),(a, b, b),(b, a, b),(b, b, a),(b, b, b)}.
La notation (a, a, b)signifie que lors de la première expérience aléatoire, le résultat obtenu fut :
a, lors de la seconde, le résultat fut : a, et lors de la troisième, le résultat fut : b. Supposons
T. Cuesta IUT de Créteil