Actualités S. Mrejen* Polyneuropathies Ce sont les atteintes diffuses et symétriques du système nerveux périphérique. Polyneuropathies distales à prédominance sensitive (PDPS) Ce sont les neuropathies périphériques les plus fréquentes. Elles peuvent donner lieu à des douleurs débilitantes. Les troubles sensitifs ont une distribution en chaussettes. Les membres supérieurs sont rarement affectés. Les réflexes achilléens sont diminués ou abolis. Les caractéristiques électrophysiologiques sont celles des axonopathies distales. Le mode d’installation peut aider à distinguer les deux principales formes étiologiques : alors que la PDPS reliée au VIH-1 s’installe habituellement de manière lente et insidieuse, celle qui complique les traitements antirétroviraux a souvent un début aigu, une progression rapide, et survient après plusieurs semaines de traitement. L’effet du sevrage médicamenteux est évidemment un élément diagnostique majeur. La résolution de la neuropathie médicamenteuse survient généralement en moins de 8 semaines mais peut prendre jusqu’à 16 semaines. * Serge Mrejen est neurologue, ancien interne des hôpitaux de Paris et ancien chef de clinique à la Pitié-Salpêtrière. Il est attaché à la Fédération de neurologie des Prs Agid et Lyon-Caen (PitiéSalpêtrière) et au service d’immunologie clinique du Pr Kazatchkine (hôpital européen Georges-Pompidou). Il s’intéresse particulièrement à la sclérose en plaques et au sida et a coordonné, avec le Dr A. Moulignier, un ouvrage intitulé Atteintes neurologiques et infection par le VIH. Elle est parfois précédée d’une phase d’aggravation transitoire de 4 à 8 semaines appelée coasting. Polyneuropathies distales à prédominance sensitive reliées au VIH-1 La forme douloureuse de PDPS reliée au VIH-1 s’observe presque exclusivement au stade de sida. Les formes paucisymptomatiques (simple diminution des réflexes achilléens, par exemple) et infracliniques sont plus précoces. Le mécanisme de cette polyneuropathie n’est pas clairement élucidé. On invoque la sécrétion, par les macrophages infectés, de cytokines délétères pour les neurones, mais aussi l’infection des neurones eux-mêmes dans les ganglions rachidiens. La ponction lombaire n’est pas effectuée dans les cas typiques et ne montre que des anomalies non spécifiques : la protéinorachie est modérément élevée ou normale, la réaction lymphocytaire est peu marquée ou absente. La biopsie neuromusculaire n’est pas pratiquée non plus dans les cas typiques. Elle objective des lésions de dégénérescence axonale isolées ou largement prédominantes, auxquelles peuvent s’associer de discrets infiltrats inflammatoires périvasculaires de cellules mononucléées. Une vasculite nécrosante est exceptionnellement en cause mais mérite d’être cherchée quand la neuropathie douloureuse survient, alors que l’immunodéficience est absente ou modérée (CD4 ≥ 200/mm3). Le traitement de la PDPS reliée au VIH-1 est difficile (2). La réduction de la charge virale plasmatique grâce aux combinaisons d’antirétroviraux est actuellement considérée comme un élément important du traitement. Une autre approche intéressante et ayant fait la preuve de son efficacité au Act. Méd. Int. - Neurologie (4) n° 6, septembre 2003 L’ infection par le VIH-1 peut se compliquer de très nombreuses manifestations neurologiques. Parmi celles-ci, les neuropathies périphériques sont les plus fréquentes. Leur présentation clinique extrêmement large recouvre le spectre complet de la pathologie nerveuse périphérique (tableau). Il n’est pas rare qu’elles s’associent à une atteinte musculaire, médullaire et/ou encéphalique. Elles répondent à des causes et mécanismes variés, souvent imparfaitement élucidés. Un même tableau clinique peut relever de causes différentes et une même cause peut déterminer plusieurs tableaux. Si les neuropathies périphériques sont observées à tous les stades de la maladie, de la primo-infection à la phase de sida avéré en passant par la phase intermédiaire ou “asymptomatique”, leur fréquence augmente avec l’immunodéficience. Il est habituel de constater une distribution préférentielle des différentes formes de neuropathie en fonction du stade évolutif de la maladie à VIH-1 (1). En particulier, les neuropathies inflammatoires, représentées par certaines formes de mononeuropathie multiple et les polyradiculoneuropathies inflammatoires, s’observent avec prédilection aux stades précoces de l’infection. Dans les pays riches, la disponibilité de médicaments antirétroviraux puissants, utilisés en association (HAART : highly active antiretroviral therapy), est en train de modifier le profil de ces neuropathies. En particulier, si la fréquence des infections opportunistes, et partant des neuropathies à cytomégalovirus (CMV), a considérablement diminué, celle des neuropathies médicamenteuses augmente. L’impact de ces traitements sur l’incidence des neuropathies associées au VIH-1 lui-même devra être précisé dans les années à venir. 149 Actualités Les neuropathies rencontrées chez le patient infecté par le VIH S. Mrejen cours d’une vaste étude en double aveugle est l’administration de rhNGF (recombinant human nerve growth factor) par voie sous-cutanée, mais ce produit n’est pas utilisé en pratique actuellement. L’amitriptyline, couramment utilisée dans le traitement des douleurs neuropathiques, ne s’est en fait pas montrée plus efficace qu’un placebo chez les patients infectés par le VIH-1 souffrant de PDPS. L’application locale d’un gel dosé à 5 % de lidocaïne (non commercialisé sous cette forme en France) est apparue prometteuse dans une étude en ouvert. La lamotrigine, augmentée progressivement jusqu’à 300 mg par jour (dose atteinte à la 7e semaine) en deux prises, a démontré son efficacité dans une petite étude en double aveugle, mais a été responsable d’un rash chez cinq patients sur vingt. L’intérêt de la gabapentine (en trois prises à la dose de 900 à 1 800 mg par jour, voire davantage) est en cours d’évaluation. Dans d’exceptionnels cas liés à une vasculite nécrosante, les douleurs ont pu être soulagées par une corticothérapie orale (prednisone : 1 mg/kg par jour). Neuropathies iatrogènes Elles sont surtout le fait de certains analogues nucléosidiques : ddC ou zalcitabine (Hivid®), ddI ou didanosine (Videx®), d4T ou stavudine (Zerit®) principalement et 3TC ou lamivudine (Epivir®) à un moindre degré. Comme les myopathies à l’AZT, elles résultent principalement d’une toxicité mitochondriale en rapport avec l’inhibition de l’ADN polymérase γ. Un déficit induit en acétylcarnitine jouerait également un rôle. Ainsi, la supplémentation en ce métabolite (non commercialisé en France) a été proposée pour prévenir et traiter ces neuropathies. Polyradiculoneuropathies inflammatoires Elles sont relativement rares. Leur mécanisme est auto-immun. Presque toujours démyélinisantes, elles sont alors appelées “IDP” pour inflammatory demyelinating polyradiculoneuropathies par les auteurs anglo-saxons. Elles sont tout à fait semblables sur les plans clinique et électrophysiologique à celles qui sont observées en dehors de l’infection à VIH-1. Des formes aiguës en ont été décrites au cours de la primo-infection. Les formes subaiguës et chroniques surviennent habituellement plus tardivement, typiquement pendant la période dite “asymptomatique”. L’examen du liquide céphalorachidien (LCR) montre souvent une pléiocytose lymphocytaire associée à l’hyperprotéinorachie. Quand elle est pratiquée, la biopsie nerveuse met en évidence des infiltrats périvasculaires de cellules mononucléées associées aux anomalies classiques (démyélinisation segmentaire parfois associée à une dégénérescence axonale plus ou moins marquée). Le pronostic et le traitement de ces neuropathies sont les mêmes qu’en dehors de l’infection par le VIH-1. Tableau. Principales neuropathies périphériques compliquant l’infection à VIH-1. 1. Polyneuropathies ◗ À prédominance sensitive : – polyneuropathie distale sensitive reliée au VIH-1 – analogues nucléosidiques ◗ À prédominance motrice : polyradiculoneuropathies inflammatoires ◗ Sensitivomotrices : DILS 2. Mononeuropathies multiples Précoces : inflammatoires ➟ DILS Tardives : CMV ➟ lymphomes 3. Méningoradiculopathies CMV (+++), syphilis, lymphomes, tuberculose, cryptocoque,VIH-1, etc. 4. Neuropathies végétatives 5. Autres tableaux Zona (+++) Paralysie faciale périphérique d’allure a frigore (++) Plexopathies Neuronopathie sensitive ? Syndrome de Miller-Fisher DILS : diffuse infiltrative lymphocytosis syndrome ; CMV : cytomégalovirus. Polyneuropathies du DILS Le DILS (diffuse infiltrative lymphocytosis syndrome) est un syndrome rare donnant lieu à des neuropathies périphériques aiguës ou subaiguës, toujours douloureuses, sensitivomotrices (3, 4). Il ne s’agit pas d’un lymphome, car les infiltrats lymphocytaires sont polyclonaux. Les neuropathies du DILS sont associées à une charge provirale VIH-1 massive dans le nerf, résultant probablement d’une réplication locale du virus. Les polyneuropathies ont représenté huit des douze cas de la série de Moulignier et al. (3). Elles peuvent ressembler à la PDPS reliée au VIH-1, à celle qui complique les traitements antirétroviraux, voire à un syndrome de Guillain-Barré. Le début aigu ou subaigu des symptômes ainsi que la présence d’un déficit moteur associé aux troubles sensitifs sont des éléments distinctifs d’avec une simple PDPS reliée au VIH-1, mais c’est surtout sur le riche contexte général du DILS que se fonde la suspicion diagnostique. Il existe en effet constamment une parotidomégalie bilatérale, une xérostomie, une xérophtalmie et une polyadénopathie. D’autres organes sont souvent affectés : uvéite, splénomégalie, pneumopathie interstitielle, atteinte gastro-intestinale, néphrite interstitielle et hépatopathie. Il existe une hyperlymphocytose CD8 circulante (définie par un chiffre de CD8 au-dessus de 1 000/mm3 représentant plus de 40 % du total des lymphocytes) persistante. Parmi les huit polyneuropathies de la série de Moulignier et al. (3), l’EMG a mis en évidence une atteinte démyélinisante dans un cas. Les sept autres cas avaient une atteinte axonale, associée pour deux d’entre eux à un ralentissement modéré des vitesses de conduction motrice. L’examen du LCR a montré une pléiocytose lymphocytaire modérée dans sept cas et une hyperprotéinorachie marquée dans deux cas. Les lésions tissulaires sont caractérisées par un infiltrat de lymphocytes CD8, ce qui 150 Actualités Actualités les différencie d’un syndrome de Gougerot-Sjögren où l’infiltration des glandes salivaires est principalement liée à des lymphocytes CD4. La biopsie nerveuse montre des infiltrats périvasculaires de lymphocytes CD8, sans nécrose de la paroi des vaisseaux, et une expression abondante de la protéine p24 du VIH-1 par les macrophages. L’AZT ou les corticoïdes ont amélioré les rares cas décrits. Mononeuropathies multiples Les atteintes multiples des nerfs crâniens posent des problèmes spécifiques qui ne seront pas développés ici. Nous signalerons simplement la possibilité d’un tel tableau au cours de la primoinfection. Les mononeuropathies multiples proprement dites, avec atteinte des troncs nerveux périphériques éventuellement associée à une atteinte de nerfs crâniens, sont rares. On peut schématiquement en distinguer deux groupes selon que le nombre des CD4 est supérieur à 200/mm3 ou inférieur à 50/mm3 au moment où elles s’installent. CD4 ≥ 200/mm3 Forme inflammatoire C’est la plus fréquente. Elle est d’origine auto-immune présumée. Habituellement, les atteintes nerveuses y sont limitées. L’EMG met en évidence une atteinte axonale ou mixte généralement sévère et évolutive, de distribution multifocale. Il existe habituellement des anomalies du LCR : hyperprotéinorachie modérée et pléiocytose lymphocytaire. La biopsie nerveuse objective une dégénérescence axonale associée à de nombreux infiltrats périvasculaires de cellules mononucléées ou, très rarement, une vasculite nécrosante en tous points comparable à la périartérite noueuse. Les formes non vasculitiques ont une évolution variable, souvent spontanément favorable ou sous l’effet, d’ailleurs inconstant, des corticoïdes, des échanges plasmatiques ou des immunoglobulines intraveineuses. Dans le cas des mononeuropathies multiples avec vasculite nécrosante, le recours aux corticoïdes (prednisone : 1 mg/kg/j) est généralement efficace et peut avoir un effet antalgique remarquable. DILS C’est une cause bien plus exceptionnelle de mononeuropathies multiples. Parmi les quatre cas de Moulignier et al. (3), trois correspondaient à une atteinte axonale et un à une atteinte démyélinisante. La protéinorachie était nettement augmentée dans deux cas. CD4 ≤ 50/mm3 Les mononeuropathies multiples qui surviennent chez des patients très immunodéprimés sont devenues rares en France. Elles sont essentiellement le fait du CMV. CMV Il est à l’origine d’un tableau sévère. La neuropathie peut être associée à d’autres déterminations du virus, comme une rétinite spécifique. Les données électrophysiologiques sont superposables à celles des mononeuropathies multiples inflammatoires. Le LCR montre rarement une pléiocytose à prédominance de polynucléaires neutrophiles (PNN) ; le plus souvent, il est subnormal ou normal. La PCR (polymerase chain reaction) du CMV dans le LCR n’est pas toujours positive. La biopsie nerveuse montre typiquement des infiltrats riches en PNN et des cellules à inclusions cytomégaliques, avec des lésions axonales et myéliniques. Elle n’est cependant pas toujours contributive compte tenu du caractère focal des lésions. Le traitement repose sur les agents anti-CMV par voie intraveineuse (ganciclovir et/ou foscarnet et/ou cidofovir) associés dans un deuxième temps aux antirétroviraux. Lymphomes Exceptionnellement, l’envahissement direct d’un ou plusieurs nerfs périphé- Act. Méd. Int. - Neurologie (4) n° 6, septembre 2003 riques peut compliquer, voire révéler, un lymphome systémique (intérêt de l’augmentation de la lacticodéshydrogénase sérique). Méningoradiculo(myélo)pathies Des tableaux de méningoradiculopathie affectant avec prédilection les racines de la queue de cheval, et parfois associée à une atteinte médullaire, ont été décrits. Ils sont appelés par les auteurs anglo-saxons progressive polyradiculopathy, lumbosacral polyradiculopathy ou polyradiculomyelopathy. Ils ne doivent pas être confondus avec une polyradiculoneuropathie inflammatoire. Les principaux éléments cliniques en faveur du premier diagnostic sont : les douleurs radiculaires dans le territoire de la queue de cheval, le caractère asymétrique des troubles, la persistance des réflexes ostéotendineux dans les territoires non déficitaires, la précocité des troubles sphinctériens, la présence non rare d’un signe de Babinski traduisant une atteinte médullaire associée, le respect (non constant cependant) des membres supérieurs et des nerfs crâniens. L’IRM avec injection permet d’éliminer un processus occupant de l’espace : hernie discale, abcès toxoplasmique ou lymphome intramédullaire, épidurite tuberculeuse ou lymphomateuse. Les tracés électromyographiques des muscles des membres inférieurs et paravertébraux sont franchement neurogènes, les vitesses de conduction nerveuse et les potentiels sensitifs sont normaux, les ondes F sont très retardées ou absentes. C’est l’examen du LCR qui permet de rapporter ce syndrome à sa cause. Le CMV en est la cause la plus classique mais est beaucoup plus rarement observé de nos jours. Les caractéristiques typiques du LCR sont dans ce cas : pléiocytose à PNN, hypoglycorachie, hyperprotéinorachie, PCR du CMV positive. Les autres causes possibles de ce type de tableau sont : la syphilis, la tuberculose, la méningite lymphomateuse, le virus de la 151 Actualités Actualités varicelle et du zona, les cryptococcoses, le virus herpès simplex (HSV) et le VIH-1 lui-même (parfois dans ce cas au moment de la primo-infection). Neuropathies végétatives Les dysautonomies symptomatiques sont très rares. Elles sont surtout observées au stade de sida. Les symptômes incluent des syncopes graves compliquant certains gestes techniques, une hypotension artérielle orthostatique et, plus rarement, une anhidrose, une impuissance, des troubles vésico-sphinctériens, de la motricité digestive ou pupillaire. En revanche, les tests d’étude fonctionnelle du système nerveux autonome décèlent fréquemment des anomalies infracliniques. Elles peuvent être observées dès les premiers stades de l’infection, mais leur fréquence augmente avec le déficit immunitaire. Autres tableaux La ganglio-radiculite sensitive que constitue le zona est fréquente chez les patients infectés par le VIH-1. Les paralysies faciales périphériques (PFP) sont également fréquentes. Elle peuvent être dues à une complication comme le zona ou un lymphome. Elle peuvent aussi ressembler en tous points à une paralysie faciale a frigore et sont alors peut-être dues à la réactivation du virus HSV-1. Ce type de PFP peut survenir au moment de la primo-infection à VIH-1. Des plexopathies d’origine lymphomateuse ou, exceptionnellement, en rapport avec le VIH-1 lui-même (et alors brachiales et contemporaines de la primo-infection) ont été décrites. Des cas discutables de neuronopathie sensitive contemporaine de la primoinfection à VIH-1 ont été rapportés. Enfin, un syndrome de Miller-Fisher a été observé dans les suites d’un zona. Conclusion Les neuropathies périphériques sont fréquentes chez les patients infectés par le VIH-1 et peuvent survenir dès la primo-infection. Les combinaisons actuelles d’antirétroviraux ont modifié leur spectre en réduisant la fréquence des infections opportunistes mais en augmentant celle des neuropathies médicamenteuses. L’impact de ces traitements sur les neuropathies associées au VIH-1 lui-même est moins bien connu. En effet, il est difficile de distinguer la neuropathie sensitive associée au VIH-1 de celle des analogues nucléosidiques. Par ailleurs, on ne connaît pas encore les conséquences à long terme de l’infection chronique chez des patients à l’immunité “restaurée” (5). Références 1. Gastaut JL. Neuropathies périphériques au cours de l’infection par le VIH. Rev Neurol 1995 ; 151 : 532-40. 2. Manji H. Neuropathy in HIV infection. Curr Opin Neurol 2000 ; 13 : 589-92. 3. Moulignier A, Authier FJ, Baudrimont M et al. Peripheral neuropathy in human immunodeficiency virus-infected patients with the diffuse infiltrative lymphocytosis syndrome. Ann Neurol 1997 ; 41 : 438-45. 4. Price RW. Neuropathy complicating diffuse infiltrative lymphocytosis syndrome. Lancet 1998 ; 352 : 592-4. 5. Piketty C. Toxicité neurologique des antirétroviraux. In : Mrejen S et Moulignier A. Atteintes neurologiques et infection par le VIH. Paris : Flammarion Médecine-Sciences, 2000 : 149-53. Imprimé en France - Differdange S.A. 95110 Sannois - Dépôt légal à parution. © décembre 2001 - Aljac S.A., locataire-gérant de Médica-Press 152 Actualités Actualités