Noémie VAUCHER
Kevin CHEVALIER 4
C. Différenciation
1. Caractéristiques
On va aboutir à différents segments grâce à des mécanismes de prolifération, de différenciation, de
maturation des épithéliums et de modification de la muqueuse spécifiques à chaque segment.
Ceci sera possible grâce au gradient d’expression des gènes Hox qui sont des gènes de
développement qui se succèdent de manière régulière dans la chromatine.
On aura une mise en place de villosités sur toute la longueur (9-10ème semaines) puis une résorption
dans certaines régions.
L’absorption est mise en place dès la 12ème semaine.
2. Gènes Hox et morphogenèse du tube digestif
a. Généralités
Ils codent pour des facteurs de transcription HOX qui vont permettre à certains gènes de s’exprimer
ou pas. Ils ont un rôle essentiel dans la détermination de l’identité régionale de l’embryon.
On a une expression différentielle selon un profil spatio-temporel précis. Ils contrôlent la formation
de structures spécifiques régionales en modulant l’expression de gènes cibles de différenciation.
Ces derniers contrôlent à leur tour les évènements morphogénétiques pour modeler l’embryon.
Dans la Drosophile, 8 gènes homéotiques sont organisés en 2 complexes adjacents : antennapedia et
bithorax (liés à des malformations).
b. Organisation
On a une colinéarité entre la position relative de chaque gène au sein de ces complexes et les
segments dont ils contrôlent l’identité le long de l’axe antéro-postérieur (ventro-dorsal). La façon
dont les gènes sont répartis est identique à la façon dont ils s’expriment sur l’axe antéropostérieur,
ce qui permet de définir des segments particuliers à chaque fois.
Ce phénomène permet d’expliquer certaines malformations.
Chez l’humain comme dans la souris, 39 gènes Hox sont regroupés en 4 complexes (Hox A, B, C et
D). Les différents gènes Hox sont classés en 13 groupes paralogues (A1 à A13, B1 à B13, etc…)