Besoins nutritionnels Eric Fontaine Grenoble

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Besoins nutritionnels
Eric Fontaine
Grenoble
Réseau LINUT – 11.03.2010
Plan
•  Rappels
•  Les Apports Nutritionnels Conseillés
•  Recommandations actuelles
–  ANC en nutriments
–  ANC en aliment
•  Alimentation et longévité
•  Conclusion
Nutrition ?
Energie
Structure
Nutrition & Energie
Hydrogène + Oxygène!
Eau + !
!ENERGIE!
Alimentation-Respiration
Nutriments!
Lactate!
Déchets!
Hydrogène!
ATP!
H2O!
Oxygène!
ADP!
Travail!
Métabolisme énergétique
C H O N!
CO2!
NH3!
Urée!
Lactate!
NADH FADH2!
ATP!
H2O!
O!
ADP!
Travail!
Nutrition & Structure
•  La nutrition doit apporter les « briques »
nécessaires à la synthèse des:
–  Protéines
–  Acides nucléiques
–  Membranes cellulaires
–  Os
–  etc…
AA
AA, folates
AGPI
Ca2+
•  La nutrition doit apporter les cofacteurs
nécessaires au bon fonctionnement cellulaire.
Vitamines
Oligoéléments
Calories Structure
Rôle calorique
Glucides
Lipides
Acides aminés
Vitamines
Oligoéléments
Rôle structurel
Calories Structure
Glucides
Lipides
Acides aminés
Vitamines
Oligoéléments
Rôle calorique
X
X
Rôle structurel
X
X
X
Calories Structure
Glucides
Lipides
Acides aminés
Vitamines
Oligoéléments
Rôle calorique
X
X
X
Rôle structurel
X
X
X
X
Nutriment essentiel
•  Enfant
–  Nutriment dont l’absence prolongée est
responsable d’un retard de croissance
•  Chez l’adulte
–  Substance indispensable à la vie que l’organisme
n’est pas capable de synthétiser en qualité
suffisante.
•  Variabilité temporelle = semi-essentiel
–  taurine chez le nouveau-né
–  glutamine au cours de l’agression
Apports Nutritionnels Conseillés
But des ANC
•  Initialement
–  Outil permettant de repérer et de prévenir les
carences
•  Actuellement
–  Définir les niveaux d’apports optimaux permettant
d’améliorer la durée et la qualité de vie
Evolutivité des ANC
Remarque
•  Idéalement
–  Connaître les besoins d’un individu donné
!
impossible
•  En pratique
–  Déterminer la quantité de nutriments qu’il faut
apporter pour couvrir les besoins de presque tous
les individus d’une population donnée
Guide à l’usage des populations
et non pas normes individuelles
Elaboration des ANC
•  A partir de:
–  Travaux scientifiques
–  ANC antérieures
•  Pondérés par :
–  Considérations nationales
–  Certaines contraintes commerciales internationales
–  Des positions passionnelles
•  Travail d’expertise collective
–  Approche analytique (par nutriment)
–  Approche synthétique (par groupe de population)
Compromis « scientifique » pour l’Homme sain
Sans oublier la biodisponibilité
•  Les interactions
–  Calcium / Vitamine D
–  Calcium / Phosphore
–  …
•  La digestibilité des aliments
–  Les fibres limitent l’absorption des minéraux …
–  Les aliments riches en fibres sont riches en
minéraux !
Facteurs de correction
en proportion des incertitudes
Fréquence
ANC et statistiques
Besoin moyen
Besoin
netla(pour
un individu)
(pour
population)
ANC et statistiques
Risque de carence pour 97,5 % de la population
ANC (97,5 % de la population)
Utilité pratique des ANC ?
•  Pour une population
–  Valeur de sécurité pour prévenir le risque de
carence
•  Pour un individu
–  Son besoin réel est généralement < à l’ANC
–  Peu de risque si l’apport est entre 0.75 et 1
Le mieux est l’ennemi du bien
•  Besoin net
–  Ce qui est nécessaire à la physiologie
•  Besoin optimal
–  Ce qui améliore
•  Limite de sécurité
–  Quantité maximale consommable sans risque
!
Très peu d’études
Exemple de difficulté : le Sodium
•  « Scientifiquement »
–  Besoin minimal physiologique = 2 g/j
–  Effet délétère d’un « excès » de sel
•  Intérêts économiques
–  Qualité organoleptique
•  Consommation spontanée
–  Entre 8 et 20 g/j
AFSSAPS
Micronutriments non indispensables
•  Intérêt potentiel
créatine, taurine, carnitine, coenzyme Q,
flavonoïdes, caroténoïdes, phytostérols
•  Etudes en cours
données encore insuffisantes
•  Consommation spontanée inconnue
molécules absentes des tables de composition des
aliments
•  Risque d’une supplémentation excessive
allégations commerciales, traditionnelles …
Pas d’ANC actuellement
Pas d’ANC mais du business
Méthodes
•  Modèles cellulaires et animaux
•  Estimations chez l’Homme
–  Consommation spontanée
•  Préjuge de la bonne santé des personnes étudiées
•  Admet que le régime est dénué d’effet indésirables
–  Méthode factorielle
•  Somme des besoins de croissance et de maintenance (les pertes)
•  Les pertes peuvent varier (ex protéines et calories)
–  Méthode des bilans
•  Différence entrées - sorties
•  Problème du temps d’obtention d’un état stationnaire
–  Approche clinique
•  Études épidémiologique, correction d’une carence, déplétionréplétion
Variabilité des ANC
•  Evolution des connaissances
dont certaines sont encore fragmentaires
•  Variabilité interindividuelle des besoins
on peut être < aux ANC sans être carencé
•  Variabilité temporelle des besoins
croissance, grossesse, lactation, activité physique,
vieillesse, maladie…
•  Variabilité géographique
persistance de différences nationales !
Compromis « scientifique »
Exemple
Une exception :
les besoins énergétiques
•  Estimables à partir d’équations de régression
–  calcul de la dépense énergétique de repos (DER)
–  DE = DER x facteurs de correction
•  selon l’activité
•  selon la pathologie
•  Mesurables directement
–  Calorimétrie indirecte (DER)
–  Eau doublement marquée (DE)
•  Méthode du bilan
–  Stabilité du poids
Recommandations actuelles
Besoins énergétiques
•  Les postes de dépense
–  Métabolisme de repos
–  Activité physique
–  Thermorégulation
•  Besoins augmentés durant
–  Croissance
–  Grossesse
–  Pathologie
–  Effort
–  Exposition au froid/chaud
!
peu d’études
Qui dépense quoi ?
Foie
Cerveau
Cœur
Reins
Muscles
Autres tissus
Consommation d'O2
(% du VO2 total)
Poids
(% du poids du corps)
20
20
10
10
20
20
2,5
2,0
0,5
0,5
40,0
54,5
Estimation de la DER
•  Equation de Harris et Benedict
Homme
13,7516 x Poids(kg) + 500,33 x Taille(m) - 6,7550 x Age(an) + 66,473
Femme
9,5634 x Poids(kg) + 184,96 x Taille(m) - 4,6756 x Age(an) + 655,0955
•  Equation de Black (ANC 2001)
Homme
258 x Poids(kg)0,48 x Taille(m)0,50 x Age(an)-0,13
Femme
230 x Poids(kg)0,48 x Taille(m)0,50 x Age(an)-0,13
Estimation de la DER (OMS 1985)
Estimation de la DE
•  DER X activité physique
Inactif = 1,4
Activité usuelle = 1,6
Sujet actif = 1,8
Sujet très actif = 2 (homme) 1,9 (femme)
•  + pathologie
•  + thermogenèse
!
à la surestimation
•  Ou plus simplement
30 à 35 Kcal/kg/j chez l’adulte sédentaire
Exemples
SITUATION
DEPENSE TOTALE ET DUREE
PUISSANCE
Métabolisme de base
1 600 – 1 800 Kcal.j-1
75 - 85 W
Dépense quotidienne
2 300 – 2 500 Kcal.j-1
110 - 120 W
370 Kcal. 3h-1
moy. 150 W
Exposition au froid
pic : 350 W
Polytraumatisé
1 900 – 2 200 Kcal.j-1
90 - 100 W
Infection grave
2 100 – 2 700 Kcal.j-1
100 - 130 W
Grand brûlé
2 500 – 3 600 Kcal.j-1
120 - 170 W
Haltérophilie
2 à 5 Kcal en 0,88 s
8 000 à 25 000 W
100 m
12 Kcal en 10 s
5 000 W
5000 m
375 Kcal en 13 min
2 000 W
Marathon
3 200 Kcal en 2 h 10
1 700 W
Triathlon
10 000 Kcal en 8 h
1 400 W
200 Mcal en 23 j
415 W
Tour de France
Dépense énergétique et puissance développée au repos et dans diverses situations physiologiques
ou pathologiques. Les chiffres indiqués sont des valeurs moyennes approximatives normalisées
pour un jeune adulte masculin de 70 kg.
ANC en énergie
http://tabledescalories.com/
ANC en nutriment
Besoin en macronutriment
•  Glucides
–  Idéalement 50 à 55% de l’apport énergétique (dont
moins de 10% de sucres simples)
•  En France = 39 à 41%
•  Lipides
–  Idéalement 30 à 35% de l’apport énergétique (en
limitant à 8% les AG saturés)
•  En France = 38 à 40%
•  Protéines
–  Idéalement 11 à 15% de l’apport énergétique
•  En France = 14 à 18%
Quels glucides conseiller ?
•  Complexes et peu raffinés
–  Car riches en fibres et en micro-nutriments
–  Diminueraient le risque de
•  Maladies cardiovasculaires
•  Diabète
•  Cancer
•  Limiter les sucres simples ?
–  Pas indiscutablement démontré
–  Non durant les efforts
•  Risque des régimes hyperglucidiques ?
–  Peuvent augmenter les Tg et diminuer le HDL
Les acides gras
18
ω
n
Nombre pair de carbone
CH2 entre 2 doubles liaisons
1
COOH
Stéarique C18 :0
COOH
Oléique C18 :1 n-9
COOH
Linoléique C18 :2 n-6
COOH
Linolénique C18 :3 n-3
Synthèse des AGPI
C18 :1ω9
VEGETAUX
Δ12 désaturation
C18 :2ω6
Δ15 désaturation
C18:3ω3
Δ6 désaturation
C18 :3ω6
C18:4ω3
élongation
C20:3ω6
C20:4ω3
Δ5 désaturation
C20:4ω6
C20:5ω3
élongation
C22:4ω6
C22:5ω3
Δ5 désaturation
C22:5ω6
C22:6ω3
ANIMAUX
Principales voies de synthèse des acides gras poly-insaturés à longue chaîne
Acides gras essentiels ?
•  Quels sont leur rôles.
–  Précurseurs des prostaglandines
–  Rôle structuraux dans les membranes
•  Pourquoi leur synthèse est impossible?
–  Pas de Δ12 et Δ15 désaturases
–  Les AG à chaînes moyennes et courtes sont
préférentiellement hydrolysés
Les AGPI à la « mode »
•  Linoléique = C18 :2ω6
•  Linolénique = C18 :3ω3
•  Eicosapentaénoïque (EPA) = C20 :5ω3
•  Docosahexahenoïque (DHA) = C22 :3ω3
ANC en acides gras
Quels lipides conseiller ?
•  Limiter les AGS
–  Viande, charcuteries, produits laitiers
–  Car risque accru de
•  Maladies cardiovasculaires
•  Obésité
•  Cancer
•  Au profit des AGMI et des AGPI
–  Huiles végétales et poissons
–  Rapport C18 :2ω6 / C18 :3ω3 = 5
ANC en protéine
•  Dépend de la valeur biologique des protéines qui dépend :
De la teneur en AAE et AANE
De la digestibilitée (CUD)
Du rapport azote/calorie
De l’offre et de la demande « écrémage »
•  Recommandation :
Enfant
1,8 à 2,2 g/kg/j à 3 mois,
1,2 à 1,6 g/kg/j à 1 an
Adultes
0,8 g/kg/j
Personnes âgées
1 g/kg/j
!
1,3 à 1,6 en France
Le bilan azoté
INVENTAIRE DES SORTIES D’AZOTE (N) (en g/24 h)
COMPOSES
N en g/24 h CAUSE DE LA VARIATION
N de l’Urée
0,5 à 30
Selon l’azote alimentaire et l’état anabolique
ou catabolique
N de l’ammoniaque
N de l’acide urique
N de la créatinine
N des AA et protéines
0,2-0,6
0,1-0,2
0,3-0,8
0,3-0,4
Selon l’équilibre acide-base
Selon l’apport en bases puriques
Selon l’importance de la masse musculaire
Jusqu’à 5 g dans les protéinuries
pathologiques
Peau
N de la transpiration
0,3
1 g en cas de sudation importante
Tube
digestif
N non absorbé
N de la desquamation
N microbien
0,5-1,5
2 g avec 1 régime riche en cellulose
5 g dans certaines diarrhées
Rein
Variable
physiologique
essentielle
En moyenne
1,5 à 3 g
Utilité du bilan azoté
•  Différence entre les entrées et les sorties
=0
chez l’adulte normalement
<0
lors de pertes protéiques
>0
lors d’accrétion protéique
•  Pour avoir la correspondance en protéines
x 6,25
Besoin en eau
Entrées
Boisson
Aliments
Eau métabolique
Sorties
1 à 1,5 l en moyenne
0,5 à 1 l en moyenne
200 à 300 ml
Selles
Ventilation
Peau
Urines
100 ml
600 ml
variables
variables
Augmentée en cas de diarrhée
Dépend de la ventilation
Jusqu’à plusieurs litres
Le reste
•  Soit en moyenne pour un adulte 2 litres/jour à 20 °C,
dans une atmosphère à demi-saturée d’eau.
•  Augmentés en cas de:
–  Polypnée, transpiration, patient fébrile, air sec
–  Diarrhée, polyurie, plaies suintantes
ANC en minéraux
ANC en vitamines
Résumé vitamines
Rôle
Carence
Terrain
A
D
E
Rétinol
Calciférol
Tocophérol
Vision
Phospho-
Nyctalopie
Stéathorrhée
K
B1
B2
B3
(PP)
B5
B6
PP
B8
B9
B12
C
Thiamine
Riboflavine
Biotine
Ac. Folique
Cobalamine
FMN
Ac.
Pantothénique
CoA
Pyroxine
Métabolisme
Ac.
Nicotinique
NAD(P)
Coenzyme
Coenzyme
AND
Métabolisme
Ac.
Ascorbique
Oxydo-
calcique
gllucidique
FAD
de la Vit B9
réduction
Rachitisme
Béribéri
Biermer
Scorbut
Ostéomalacie
Coagulation
Stéatorrhées
Nouveau-né
Pellagre
Signes
Dermites,
Signes
Anémie
Ploynévrite
digestifs,
dépressions
digestifs,
macrocytaire
Wernicke
cutanés et
cutanés et
(spina bifida)
Korsakk=off
nerveux
nerveux
Alcoolisme
Isoniazide
Gastrectomie
Gastrectomie
Isoniazide
Pénicillamine
Entéropathies
Gastrite
Alcoolisme
IRC
Hydralazine
Atrophique
Cyclosérine
Iléostomie
Botriocéphale
Interaction
Anti-
AVK
convulsant
Streptomycine
L Dopa
Erythromycine
Tétracycline
Surdosage
HIC
Hyper Ca2+
(prurit)
Desquatmatio Tératogène ?
n
Tératogène ?
Augmentation
Lactation
Manque de
Personnes
soleil
agées
Grossesse
lactation
Grossesse
Personnes
Grossesse
lactation
agées
lactation
Personnes
Grossesse
agées
lactation
lactation
L’équilibre alimentaire
Variété
Diversité
Conseils nutritionnels
•  Buts
–  Couvrir les besoins
–  Retarder l’apparition de pathologies à déterminisme
nutritionnel
•  Comment
–  En diversifiant (chacune des catégories d’aliments)
–  En variant (au sein de chaque catégorie)
•  Pourquoi
–  Aucun aliment n’est parfaitement équilibré
–  La monotonie est susceptible d’augmenter le risque
toxicologique
Fréquence
•  Combien de repas par jour ?
–  Pas d’argument scientifique pour 3 repas
–  Conseils en cas de
•  Diabète
•  Gastrectomie
•  Obésité
•  Sur quelle période doit-on équilibre ?
–  La semaine (plus par commodité que par
démonstration scientifique)
•  Remarque
–  Ne pas confondre AJR et ANC
–  AJR est proche du besoin moyen de la population
Couverture des besoins
http://www.afssa.fr/ouvrage/Bateaux_frequence.html
http://www.afssa.fr/ouvrage/Bateaux_frequence.html
Alimentation et longévité
Alimentation et longévité
•  Données historiques
–  Régime méditerranéen
–  French paradox
–  Okinawa
•  Données épidémiologiques
–  Poissons, fruits de mer (Oméga-3)
–  Hyperhomocystéine (vitamines B9 et B12)
–  Fruits et légumes
–  Alcool
•  Restriction calorique
–  Etudes animales
–  Chez l’homme ?
Beaucoup de certitudes,
mais combien de preuves ?
Le régime méditerranéen
Régime méditerranéen et mortalité
Etude observationnelle
22043 Grecs
20 à 86 ans
Nombre et cause de décès
44 mois (1 à 96)
81139 personne-année
275 décès
Adhésion au régime
méditerranéen
Questionnaire
Score de 0 à 9
Trichopoulou. N Engl J Med. 2005
Vrai aussi dans le nord !
≥4
<3
Etude observationnelle
202 Danois
70 à 75 ans
Nombre et cause de décès
6 ans
52 décès
Adhésion au régime
méditerranéen
Questionnaire
Score de 0 à 7
Osler. Inter J Epidemiol. 1997
Poisson et AVC
Méta-analyse
8 études
200 575 participants
3491 AVC
12,8 ans (4-30)
He. Stroke. 2004
Poisson et AVC
He. Stroke. 2004
Fruit de mer et démence
Etude observationnelle
–  8623 personnes
–  Pendant 5 ans
Facteurs de risque de
démence vasculaire
Hébert. Stroke. 2000
Oméga-3 et démence
Étude observationnelle
–  246 personnes, pendant 5 ans
–  Composition phospholipidique des GR / Performances intellectuelles
Heude. Am J Clin Nutr. 2003
Poisson et accidents coronariens
Étude observationnelle
–  84688 infirmières, pendant 16 ans
–  Questionnaire alimentaire semi quantitatif
–  1513 accidents coronariens
Hu. JAMA. 2002
Homocystéine et démence
Etude observationnelle
– 
– 
– 
– 
– 
1092 personnes
68 à 97 ans
Suivi médian de 8 ans
Fonctions cognitives
Homocystéinémie
Seshadri. N Engl J Med. 2002
Homocystéine et B9 B12
Dufouil. Ann Neurol. 2003
Homocystéine et B6 B9 B12
Etude observationnelle
–  1160 participants
–  67 à 96 ans
–  Dosages sanguins
• 
• 
• 
• 
Homocystéine
B6
B9
B12
–  Apport en vitamine
•  B6
•  B9
•  B12
Selhud. JAMA. 1993
Fruits et légumes et AVC
Etude observationnelle
39337 participants (34 à 103 ans) suivit durant 16 ans
Relation entre
Mort par AVC et consommation de fruits et légumes
Sauvaget. Stroke. 2003
Légumes et accidents coronariens
Etude observationnelle (à l’intérieur d’une étude interventionnelle)
15220 médecins hommes (40 à 84 ans) suivi durant 16 ans
Aspirine contre placebo
Carotène contre placebo
Relation entre
Accidents coronarien et consommation de légumes
Liu. Int J Epidemiol. 2001
Alcool et fonction cognitive
Etude observationnelle
– 
– 
– 
– 
12 480 femmes
70 à 81 ans
Fonctions cognitives
Consommation d’alcool
Stampfer. N Engl J Med. 2005
Longévité
Restriction calorique souris
Weindruch. J Nutr. 1986
Mortalité et calories Homme
Etude prospective
1915 participants suivis durant 36 ans
Non fumeur
45 à 68 ans au début de l’étude
Apport calorique des 24 heures à l’entrée dans l’étude
Willcox. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2004
Aliments riches en …
Aliments riches en Calcium
Teneur en
calcium
(mg/100g)
Lait et produits
laitiers
1200 - 1300
Lait écrémé en poudre
Parmesan
1000 - 1200
Lait demi-écrémé en
poudre
Beaufort
Emmental
800 - 1000
Lait entier en poudre
Comté
Cantal
Edam
Gouda
600 - 800
Saint-Paulin
Fourme d'Ambert
Livarot
Fromage des Pyrénées
Reblochon
Vacherin
Roquefort
400 - 600
Saint-Nectaire
Bleu d'Auvergne
Raclette
Feta
Munster
Pont l'Évêque
Tomme
Camembert
200 - 400
Brie
Carré de l'Est
Coulommiers
Fromage double crème
Lait entier concentré
Fromage de chèvre sec
Céréales et
dérivés
Produits carnés
Fruits, légumes
et autres
végétaux
Oeufs et
ovoproduits
Poissons,
mollusques et
crustacés
Autres
Sardine à l'huile
Amande
Cerfeuil
Sardine à la sauce
tomate
Pilchard à la sauce
tomate
Anchois à l'huile
Croque-monsieur
Sauce Mornay
Soufflé au fromage
Biscuit apéritif au
fromage
150 - 200
Fromage de chèvre
demi-sec
Fromage de chèvre à
pâte molle
Yaourt nature
Lait de brebis
Saint-Marcellin
Tofu
Noisette
Persil frais
Figue sèche
Cresson
Farine de soja
Noix du Brésil
Pâté à base de poisson
ou de crustacés
Escargot
Chocolat au lait
Sauce béarnaise
Croissant au jambon
120 - 150
Yaourt
Milk-shake
Fromage frais
Lait écrémé
Lait entier
Lait de chèvre
Lait demi-écrémé
Sésame
Pistache
Pissenlit
Bigorneau
Coquille St-Jacques
Bar commun cru
Glace
Quiche lorraine
Sauce béchamel
Crème anglaise
Crème caramel
Barre chocolatée type
Mars
Petit-Suisse
Fromage de chèvre
frais
Crème légère
Pain de mie
Radis noir
Graine de tournesol
Épinard cru ou cuit
Noix
Sole frite
Moule
Langoustine
Crabe
Limande-sole
Bulot cuit
Huître crue
Crevette cuite
Limande panée
Cheeseburger
Pizza
Sel de mer
Gâteau de semoule
Muffin
Gâteau de riz
Crème dessert
Flan
Crème pâtissière
Muesli
Céréales de petit
déjeuner au son
Cassis
Bette
Cacahuète
Datte sèche
Raisin
Olive noire
Figue fraîche
Brocoli cuit
Haricot blanc ou rouge,
cuit
Soupe aux légumes
Carrelet
Perche
Sardine crue
Hareng fumé
Truite
Langouste crue
Sucre roux
Pâte d'amande
Terrine ou mousse de
légumes
Levure alimentaire
Lasagne
Dessert au soja
Mille-feuilles
Éclair
Hachis Parmentier
Beignet de crevette
90 - 120
60 - 90
Crème fraîche
Biscotte au son
Jaune d'oeuf
Oeuf brouillé
Omelette nature
Aliments riches en Vitamine D
Teneur en
vitamine D
(µg/100g)
Lait et produits
laitiers
Céréales et
dérivés
Produits carnés
Fruits, légumes
et autres
végétaux
Oeufs et
ovoproduits
Poissons,
mollusques et
crustacés
Huile de foie de
morue
200
15 - 20
Hareng cru
Saumon fumé
Saumon cru
Hareng frit
Hareng grillé
12 - 14
Filet d'anchois à
l'huile
Saumon cuit à la
vapeur
Pilchard à la sauce
tomate
Hareng saur ou
Rollmops
10 - 12
Sardine crue
Sardine à la sauce
tomate
Truite arc-en-ciel
cuite
Margarine
Margarine allégée
8 - 10
Hareng fumé
Maquereau fumé
6 - 8
Maquereau cuit
Sardine à l'huile
4 - 6
Caviar
Maquereau au vin
blanc
Anguille cuite
Huître crue
Thon cuit au four
Jaune d'oeuf cru
Thon germon cuit à la
vapeur
Thon au naturel
Thon à l'huile
Maquereau à la sauce
tomate
3 - 4
2 - 3
0,8 - 1,0
0,6 - 0,8
Oeufs de lompe en
semi-conserve
Truite de rivière
Chanterelle crue
1,5 - 2,0
1,0 - 1,5
Autres
Blanquette de veau
Oeuf entier cru
Oeuf dur
Oeuf brouillé au
beurre
Omelette nature
Oeuf au plat
Oeuf poché
Limande crue
Chouquette
Soufflé au fromage
Tarte aux légumes
Foie d'agneau cuit
Foie de génisse cuit
Beurre
Beurre demi-sel
Rouget cru
Germe de blé
Salami
Jambon cru
Lard maigre frais
Pâté de foie de porc
Pâté de campagne
Jambon fumé
Jambon sec
Gâteau de Savoie
Palmier
Biscuit à la cuillère
Sauce hollandaise
Madeleine
Beignet
Brioche
Pain au lait
Quiche lorraine
Sauce béchamel
Pâte feuilletée cuite
Aliments riches en Vitamine E
Teneur en vitamine E
(mg/100g)
Lait et produits
laitiers
Céréales et dérivés
Produits carnés
Fruits, légumes et
autres végétaux
60 - 90
Huile mélangée équilibrée
Huile de tournesol
30 - 50
Graine de tournesol
Margarine au tournesol
Huile de pépins de raisin
Huile de maïs
20 - 30
Noisette
Amande
Germe de blé
15 - 20
10 - 15
8 - 10
Pop-corn
Beurre allégé
Mayonnaise allégée
Sauce hollandaise
Macaron
Pâte d'amande
Cacahuète
Sauce vinaigrette à l'huile
d'olive
Margarine allégée
Pistache rôtie
4-5
Pâte d'arachide
Abricot sec dénoyauté
Noix
Mûre
2,0 - 2,5
Muesli
Huile de poisson
Anguille cuite au four
Céréales de petit déjeuner au
son
Graisse d'oie
Blé soufflé pour petit déjeuner
Blé tendre entier
Pomme de terre dauphine
Cerfeuil frais
Salsifis cuit
Persil frais
Pruneau sec
Graine de sésame
Salsifis appertisé
Pissenlit cru
Farine de soja
Amuse-gueule à base de maïs
Palmier
Chips
Jaune d'oeuf cru
Graisse de poulet
Beurre
Huile de foie de morue
Margarine au maïs
Huile d'olive vierge
Huile de noix
5-6
2,5 - 3,0
Autres
Mayonnaise à l'huile de soja
Sauce vinaigrette allégée
Noix du Brésil
Huile de beurre
Poissons, mollusques et
crustacés
Margarine végétale
Huile d'arachide
Huile de colza
Huile de soja
6-8
3-4
Oeufs et ovoproduits
Lasagne
Cannelloni à la viande
Poulpe cru
Roussette braisée
Crabe en conserve
Crabe poché
Moule cuite à l'eau
Sardine à la sauce tomate
Pilchard à la sauce tomate
Thon à l'huile
Taboulé appertisé
Pâte feuilletée cuite
Pâte brisée cuite
Aliments riches en Vitamine B1
Teneur en
thiamine
(mg/100g)
Lait et produits
laitiers
10
1-3
0,8 - 1,0
Céréales et
dérivés
Produits carnés
Fruits, légumes
et autres
végétaux
Germe de blé
Céréales de petit
déjeuner enrichies
Jambon sec
Jambon cru
Graine de tournesol
Noix du Brésil
Filet de porc rôti
Jambon cuit
Poitrine de porc fumée
Poissons,
mollusques et
crustacés
Oeufs et
ovoproduits
Autres
Levure alimentaire
0,6 - 0,8
Farine de soja
Filet de bacon cuit
Jambon fumé
Chorizo sec
Rôti de porc cuit
Bacon fumé cuit
0,5 - 0,6
Muesli
Flocon d'avoine
Échine de porc rôtie
Côtelette de porc
grillée
Saucisson sec
Mélange graines salées
et raisins secs
Pistache
Noisette
0,4 - 0,5
Blé tendre
Farine de blé complet
Farine de sarrasin
Lard maigre frais
Rognon de boeuf cuit
Travers de porc braisé
Noix de cajou
Noix
Sole
Boisson au chocolat en
poudre
Riz complet cru
Farine de seigle
Pain complet
Rognon de veau braisé
Rognon d'agneau braisé
Foie d'agneau cuit
Pâté de campagne
Pigeon rôti
Saucisse cocktail
Saucisse de Strasbourg
Saucisse de Francfort
Carrelet
Brioche
Croissant
Friand à la viande
Croissant au jambon
Hamburger
Thon rouge
Pizza
0,3 - 0,4
0,25 - 0,30
Lait en poudre
Salami
Foie de volaille cuit
Viande de canard rôtie
Saucisse de Toulouse
Saucisse de
Montbéliard
Saucisse de Morteaux
Chair à saucisse
Cacahuète
Farine de soja
Graine de sésame
Cacahuète grillée et
salée
Petit pois cuit
Aliments riches en Vitamine B6
Teneur en
Pyridoxine
(mg/100g)
Lait et
produits
laitiers
Céréales
et dérivés
Produits
carnés
Fruits,
légumes et
autres
végétaux
Oeufs et
ovoproduits
Poissons,
mollusques
et
crustacés
Levure
alimentaire
4,2
2,2
Germe de blé
1,7
Céréales de
petit déjeuner
enrichies
1,0 - 1,3
Céréales de
petit déjeuner
au son
Muesli
Ail frais
Cuisse de
grenouille crue
Écrevisse crue
Sole frite
Graine de
tournesol
Noix
Soupe aux
légumes
Saumon cuit à
la vapeur
Bigorneau cuit
Maquereau
frit
Saumon cru
Saumon fumé
Foie de volaille
cuit
Pigeon rôti
Faisan rôti
Escalope de
dinde sautée
Jambon cru
Jambon cuit
Noisette
Haricot blanc
sec
Haricot vert
appertisé
Pâte
d'arachide
Mulet cuit au
four
Hareng frit
Maquereau
fumé
Carrelet à la
vapeur
Maquereau
cuit au four
Truite cuite à
la vapeur
Thon cuit au
four
Thon à huile
0,45 - 0,50
Oie rôtie
Lapin en
ragoût
Banane
Farine de soja
Hareng grillé
0,40 - 0,45
Rognon de
boeuf cuit
Jambon fumé
Poulet rôti
Dinde rôtie
Rosbif rôti
Faux filet de
boeuf grillé
Bifteck de
boeuf grillé
Escalope de
veau cuite
Filet de porc
maigre rôti
Chorizo sec
Mélange
graines salées
et raisins secs
Truite cuite au
four
Lieu noir
Foie de veau
cuit
Foie de
génisse cuit
Foie d'agneau
cuit
Jambon sec
0,6 - 1,0
0,5 - 0,6
Autres
Farine de
sarrasin
Farine de blé
complet
Chips
Aliments riches en Vitamine B9
Teneur en
folates
(µg/100g)
Lait et produits
laitiers
Céréales et
dérivés
Produits carnés
Fruits, légumes
et autres
végétaux
Oeufs et
ovoproduits
3900
300 - 350
Germe de blé
Pâté de foie de volaille
à tartiner
Foie de veau cuit
Haricot blanc sec
Farine de soja
Foie de génisse cuit
Foie d'agneau cuit
250 - 300
200 - 250
Graine de tournesol
Lentille sèche
Cresson cru
Cerfeuil frais
180 - 200
Pissenlit
Épinard cru
150 - 170
Brie
130 - 140
Saint-Marcellin
120 - 130
Fromage de chèvre
demi-sec
Chabichou
Céréales de petit
déjeuner enrichies
Pâté de campagne
Soupe de légumes
Persil frais
Cacahuète grillée salée
Mâche
Noix
Oseille crue
Châtaigne
Épinard cuit
Ciboulette fraîche
Céréales de petit
déjeuner au son
Muesli
100 - 110
Pâté de foie de porc
Camembert
Fromage pâte molle
60% MG
Carré de l'Est
Chaource
Fromage bleu
Noisette
Asperge cuite
Cacahuète
Chicorée frisée
Pois chiche cuit
Melon
Graine de sésame
Pistache
Oseille cuite
Chou de Bruxelles cuit
Laitue
Chou-fleur cru
Haricot blanc cuit
Haricot rouge cuit
80 - 90
70 - 80
Autres
Levure alimentaire
Foie de volaille cuit
Foie gras
500 - 700
95 - 100
Poissons,
mollusques et
crustacés
Farine de seigle
Rognon de boeuf cuit
Rognon de veau cuit
Rognon d'agneau cuit
Brocoli cuit
Litchi
Amande
Jaune d'oeuf cru
Aliments riches en Sélénium
Teneur en
sélénium
(µg/100g)
Lait et
produits
laitiers
Céréales et
dérivés
Produits
carnés
Fruits,
légumes et
autres
végétaux
Oeufs et
ovoproduits
Poissons,
mollusques et
crustacés
Autres
Rognon de porc cru
Rognon de boeuf cru
100 - 200
60 - 100
Foie de lapin cru
Thon cru
Calmar cru
Thon au naturel
Limande crue
40 - 60
Foie de porc cru
Foie de veau cru
Moule cuite à l'eau
Maquereau au vin
blanc
30 - 40
Escalope de dinde
sautée
Hareng cru
Lotte crue
Huître crue
Maquereau sauce
moutarde
20 - 30
Rôti de porc cuit
Colin cru
Merlu cru
Cabillaud cru
Saumon cru
Moutarde
15 - 20
Échine de porc en
rôti
Lapin cru
Jambon cru
Poisson pané frit
Truite de rivière
crue
Hamburger
Pizza
Pâtes aux oeufs
cuites
10 - 15
Pâté de foie de porc
Steak de cheval cru
Poulet cru (viande et
peau)
Cervelle crue
Côtelette de porc
crue
Jambon cuit
Riz blanc cru
Oeuf entier
Poivron rouge cru
Haricot blanc sec
Livarot
Fromage de chèvre
demi-sec
Saint-Paulin
Gouda
Cuisse de poulet
rôtie
Escalope de veau
crue
6 - 8
Edam
Beaufort
Emmental
Roquefort
Maroilles
Saint-Nectaire
Comté
Feta
Fromage des
Pyrénées
Boeuf cru
Mouton cru
Saucisse pur porc
cuite
Ail frais
Raisin sec
Lentille cuite
3 - 6
Camembert
Cantal
Pont l'Évêque
Munster
Reblochon
Côtelette d'agneau
crue
Amande
Champignon de
couche cru
Champignon
appertisé
8 - 10
Pain de mie
Pain de seigle et
froment
Farine blanche
Biscuit type petit
beurre
Aliments riches en Zinc
Teneur en zinc
(mg/100g)
Lait et
produits
laitiers
Céréales et
dérivés
Produits
carnés
Fruits,
légumes et
autres
végétaux
Oeufs et
ovoproduits
80
7 - 10
Autres
Huître crue
Comté
Reblochon
Maroilles
Tomme
Vacherin
Morbier
Beaufort
6 - 7
Pont l'Évêque
Carré de l'Est
Fourme d'Ambert
5 - 6
Livarot
Saint-Paulin
Fromage fondu 45%
MG
Emmental
Edam
4 - 5
Tomme de montagne
Gouda
Lait écrémé en
poudre
3 - 4
Munster
Rouy
Parmesan
Coulommiers
Fromage des
Pyrénées
Raclette
Cantal
Fromage genre
Bonbel-Babybel
Lait entier en poudre
Saint-Nectaire
Foie
Saucisse pur porc
cuite
Jambon cru
2 - 3
Camembert
Bleu d'Auvergne
Roquefort
Feta
Brie
Veau
Dinde
Rôti de porc
Cheval
Rognon
Poulet
Jambon cuit
Pâté de campagne
Agneau
Amande
Noisette
1 - 2
Fromage fondu 65%
MG
Fromage de chèvre
sec
Lait concentré
Pâté de foie
Pâté en croûte
Rillettes
Cervelle
Noix de coco sèche
Lentille cuite
Petit pois
Boudin noir
Flageolet
Persil
Noix de coco fraîche
Abricot sec
Avocat
Champignon
Figue sèche
Banane mi-sèche
Raisin
Épinard
0,5 - 1
Poissons,
mollusques et
crustacés
Saint-Marcellin
Yaourt
Petit-Suisse
Steak haché 15% MG
Foie de porc
Céréales de petit
déjeuner enrichies
en fibres
Viande de boeuf
Boeuf bourguignon
Biscotte diététique
au son
Céréales de petit
déjeuner
Pain de seigle
Pain
Oeuf
Bâtonnets de surimi
Moule
Sauté d'agneau au
curry
Calmar
Maquereau au vin
blanc
Hareng
Hamburger
Friand à la viande
Thon
Lotte
Saumon
Merlu
Colin d'Alaska
Poisson pané
Limande
Raie
Truite
Cabillaud
Frites
Quenelle de poisson
ou de volaille
Pommes dauphines
Ravioli à la viande
Couscous
Crème dessert
Pâtes aux oeufs
Brioche
Croissant
Biscuits secs
Quelques réflexions
•  Faire de la nutrition, ce n’est pas appliquer des
recettes de cuisine
•  Peut-on modifier les habitudes alimentaires ?
–  En prévention secondaire, probablement
–  En prévention primaire ???
•  Si oui, à quel âge modifier ses habitudes ?
Si oui …
C’est-à-dire…
Et non pas …
Conclusion
Besoins nutritionnels
De la femme enceinte et allaitant
Grossesse et lactation
•  Les besoins sont-ils augmentés ?
–  Oui
•  Existe-t-il des phénomènes d’adaptation ?
–  Oui
différence entre les besoins théoriques et ceux observés
•  Existe-t-il des groupes à risques ?
–  Oui
•  Doit-on systématiquement prendre des
suppléments ?
–  Non
Energie et croissance
•  Augmentation des dépenses
Le gain de 1g de tissu coûte 5 kcal
Augmentation de la DE perceptible à 24 SA (+ 20% à 36 SA)
En moyenne une grossesse coûte 34000 kcal (125 /j)
•  Adaptation
Diminution de la DER en début de grossesse en cas de
maigreur
Augmentation de la DER dès le début de la grossesse en
cas de surcharge
Diminution de l’activité physique
•  Pas de conseil sauf excès ou défaut de prise
de poids
Grossesse et allaitement
•  Besoin en protéines
1er trimestre
2eme trimestre
3eme trimestre
Lactation
+ 1,3 g/j
+ 6,1 g/j
+ 10,7 g/j
+ 7 g/j
–  Couvert par une alimentation normale
•  Besoin en fer
–  Normalement couvert
–  Supplémentation en cas de
•  Adolescentes, grossesses répétées, ménorragies importantes,
alimentation pauvre en fer (viande poisson), milieux défavorisés
•  Besoin en calcium
–  Couvert par une alimentation normale
–  Supplémentation chez l’adolescente
Les autres supplémentations
•  Iode ???
•  Folates
–  Risque d’anomalie de la fermeture du tube neural
–  Population ciblée
•  Grossesses multiples, régimes restrictifs, tabac,
contraception orale, anticonvulsivants
•  Vitamine D
–  Population ciblée
•  Hiver, immigrées
Les autres conseils
•  Alcool
–  Tératogène
•  Tabac
–  Avortements, retard de croissance, prématurté
•  Café
–  Pas de problème si consommation raisonnable
•  Édulcorants
–  Aspartme = oui
–  Saccharine = déconseillée
•  Infections alimentaires
–  Listériose
–  Toxoplasmose
•  Viande crue
Besoins nutritionnels
Du sportif
Sport - généralités
•  Alimentation spécifique si
–  Plus de trois heures par semaine
•  L’alimentation est un facteur de performance
–  Alternative au dopage
–  Attention aux allégations commerciales
•  L’activité physique « normale » est un élément
essentiel d’une bonne hygiène de vie
Le coût de l’effort
SITUATION
DEPENSE TOTALE ET DUREE
PUISSANCE
Métabolisme de base
1 600 – 1 800 Kcal.j-1
75 - 85 W
Dépense quotidienne
2 300 – 2 500 Kcal.j-1
110 - 120 W
2 à 5 Kcal en 0,88 s
8 000 à 25 000 W
100 m
12 Kcal en 10 s
5 000 W
5000 m
375 Kcal en 13 min
2 000 W
Marathon
3 200 Kcal en 2 h 10
1 700 W
Triathlon
10 000 Kcal en 8 h
1 400 W
200 Mcal en 23 j
415 W
Haltérophilie
Tour de France
Dépense énergétique et puissance développée au repos et dans diverses situations physiologiques.
Les chiffres indiqués sont des valeurs moyennes approximatives normalisées pour un jeune adulte
masculin de 70 kg.
Sport - Besoin en eau et minéraux
•  Le sueur est indispensable à la
thermorégulation
–  1 L = 580 kcal
•  Les pertes peuvent être très importante
–  Perte d’eau et de sodium
•  La soif n’est pas un critère fidèle
•  Si > 1 heure
–  Jusqu’à 1,5 L/h (selon l’intensité et le climat)
•  Si > 3 heures
–  Apporter en plus du sel (1,2 g/L)
Sport et glucides
•  Principal substrat énergétique de l’effort
•  Épuisement du sportif = épuisement du
glycogène
•  Épuisement retardé par l’ingestion régulière de
sucres rapides
•  Restauration des stocks favorisée par
l’ingestion précoce et prolongée de glucides
Sport et protéines
•  ANC x 1,5 à 1,7 chez les sportifs de fond
–  Ce qui ne change rien à l’équilibre alimentaire si
l’apport calorique augmente
•  Jusqu’à 2 à 3 g/kg/j si le but est d’augmenter la
masse maigre
–  Pas plus de 6 mois et sous contrôle médical
•  Pas de preuve de l’intérêt d’AA particuliers
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