12. Soit fune fonction quelconque appartenant `a E0. On associe `a fdeux fonctions get h
d´efinies sur R∗
+par g(t) = f(t)
√tet h(t) = f(t)
tpour tout t > 0. On pose α=f0(0).
(a) fest d´erivable sur R+avec f(0) = 0 donc f(t) = f(t)−f(0) et donc hest prolon-
geable par continuit´e en 0 avec lim
t→0+h(t) = f0(0) = α. On a : g(t) = √th(t) et donc
lim
t→0+g(t) = 0.
(b) On v´erifie ais´ement par d´erivation d’un quotient que : ∀t > 0,√tg0(t) = f0(t)−1
2h0(t).
(c) On d´eduit des questions pr´ec´edentes, par continuit´e de f0en 0, que lim
t→0+
√tg0(t) = α
2,
de plus g(t)g0(t) = h(t)√tg0(t), donc lim
t→0+g(t)g0(t) = α2
2.
(d) Des limites calcul´ees pr´ec´edemment, on obtient que t7→ √tg0(t), t 7→ g(t)g0(t), t 7→ h(t)
sont prolongeables par continuit´e en 0+, or elles sont aussi continues sur R∗
+, donc pour
tout x > 0, ces trois fonctions sont int´egrables sur ]0, x]. On a aussi
f02(t) = g(t)g0(t)+(√tg0(t))2+1
4h2(t) alors si f∈E2,f02est int´egrable sur R∗
+et donc
sur ]0, x] pour tout x > 0, alors par int´egration sur ]0, x] et lin´earit´e de l’int´egrale, on
aura :
(R)Z]0,x]
(f0(t))2dt =1
2(g(x))2+Z]0,x]√tg0(t)2dt +1
4Z]0,x]
(h(t))2dt.
13. Comparaison de E1et E2.
(a) Par positivit´e de l’int´egrale d’une fonction positive sur un intervalle, la relation (R)
entraine :
∀x > 0,Z]0,x]
(f0(t))2dt >1
4Z]0,x]
(h(t))2dt
On en d´eduit que si f∈E2alors la limite lorsque xtend vers +∞de Z]0,x]
(f0(t))2dt
existe et est finie, alors la fonction x∈R∗
+7→ Z]0,x]
(h(t))2dt est major´ee et donc la
fonction positive, continue h2est int´egrable sur R∗
+. Donc si f∈E2alors f∈E1, d’o`u
l’inclusion : E2⊂E1.
(b) Prenons la fonction f:t7→ sin(t), il est clair que f∈E0, de plus lim
t→0+
f2(t)
t2= 1 et
06f2(t)
t261
t2, on en d´eduit que f∈E1, mais f0(t) = cos(t) et la fonction positive f02
n’est pas int´egrable sur R+(pas de limite finie lorsque xtend vers +∞pour Zx
0
f02(t)dt).
On en d´eduit qu’il y a une inclusion stricte entre E2et E1!E16=E2.
14. Comparaison de N1et N2.
(a) Il est clair que E2est non vide inclus dans l’espace vectoriel E0. par lin´earit´e de la
d´erivation et r´esultat sur l’int´egrabilit´e d’une fonction positive, si f∈E2alors pour
tout α∈R, αf ∈E2. Soit (f, g)∈E2
2, on a donc f02et g02sont continues, positives et
int´egrables sur R+. Pour tout t∈R+,(f0(t) + g0(t))2=f02(t) + g02(t) + 2f0(t)g0(t). Par
in´egalit´e de Cauchy-Schwarz, on sait que pour tout x > 0,
Zx
0|f0(t)g0(t)|dt2
6Zx
0
f02(t)dt Zx
0
g02(t)dt
5