COURS 10-12 : LE SYNDICALISME DU TPS PRESENT (1968-2007)
Introduction :
Les 40 dernières années de 68 à auj. Est-ce que le syndicalisme n'est pas passé de l'apogée du mvt de 68 à
la crise contemporaine (80). Crise du syndicalisme très marquée en Fr ms aussi une crise de niveau
international. Pour autant sur notion de crise, pas comparer crise des partis pol à crise du syndicalisme.
Associe CGT et PC, hist récente du PC long déclin ms ne peut pas en dire autant de la CGT qui reste
syndicat import en Fr qui a su se mobiliser ds les 20 dernières années pr bloquer réformes et obtenir
avancées sociales. Nos gvt st conscient du fait sur l'hist syndicale n'est pas terminé.
Des adhésions orientés à la baisse : 3 ex de syndicats :
Syndicat anglais : Le TUC avait 12 millions d'adhérents en 80 et en 90 tombe à 8 millions.
CGT : 1,3 millions en 80 et en 90 tombe à 640 000
CFDT : 600 000 adhérents en 80 et en 90 tombe à 450 000.
Un peu partt ts les syndicats st orientés à la baisse.
Les signes de renaissance syndicale :
La courbe de déclin n'est pas linéaire. 90 : courbe repart à la hausse. Auj CGT 2008 annonce 700 000
adhérents, plus favorable qu'il y a 10 ans.
La fondation le 1er nov 2006 de la CSI : confédération syndicale internationale. Réuni 160 millions
d'adhérents et 150 pays signataires. Dirigé par britannique et cette CSI fait du lobbing auprés du FMI
ou OMC : organisation mondiale du commerce. Adhérent à cette confédération la CGT, CFDT, FO,
CFTC.
Enfin exception fr tx de syndicalisation faible, 5% des salariés ds secteurs privé. Ce tx tombe à 2,6% auprés
des intérimaires. Comparé à Suède 85% de tx de syndicalisation, Belgique 75%, Portugual 60%, All et
Angl 40%.
I L'âge d'or du syndicalisme révolutionnaire : l'apparence de l'unité syndicale (68-81)
1) L'impact de mai 68 sur la CGT et CFDT
Pacte d'unité d'action reste le mot d'ordre de tte la décennie 70. Grde question 70 : est-ce que la gauche peut
arriver à la tête de l'Etat ? Victoire de la gauche apparaît à la portée des grds partis de gauche, connaît
dynamique qui ressemble fortement à celle du front pop.
A) Les centrales au service de l'Union de la Gauche
PS, PC, Parti radical. La CFDT et la CGT joue un rôle moteur ds la construction de l'union de la Gauche en
particulier à partir de la signature du programme commun qui a lieu en 72. CGT adhère au programme
commun au titre de syndicat. CFDT n'y ahdère pas ms son dirigant Maire y adhère à titre individuel, un des
partisan de F. Mitt. Syndicats fr ont tjrs été attachés à former syndicat, ft le choix de se mettre du côté
gauche car sont persuadés que la transformation de la sté doit passer par la conquête du pvr. Se situe encore
ds perspective marxiste, ds la conquête pol du pvr. Au delà de cette engagement les centrales syndicales ft
pression sur gvt de droite en pratiquant les grèves.
B) Le quotidien des grèves
Jusqu'à 74-77 : les grèves st import en Fr. ts les secteurs ind ft grève, publics comme privés. Record en 71
avec plus de 4000 grèves ds l'année, longues, dures. 1970 ex chez Berlier les ouv qui construisent les
camions lancent grève qui dure 3 mois. Grève dur avec rapport de force, avec licenciement pr fait d egrève,
violence pdt la grève? Ouv séquètrent les cadres et les patrons ont recours à millices pr casser le mvt de
grève. Année 68-74 ouv très militants auprés des jeunes. Pas une année sans grève universitaire avec
occupation des locaux et grève import du côté des lycéens, violente, heurt entre étudiants gauchistes
communistes et étudiant d'extrème droite autour d'Asas.
Crise éco va maintenir nbre de grèves et séparer secteur public et privé.
C) L'unité d'action conforté
Tt au long de la décénnie la direction de la CGT et CFDT renforce le pacte d'unité d'action car st persuadé
qu'il faut aller vers le rassemblement syndical ms CGT et CFDT ne conçoivent pas l'unité d'action de la mm
manière.
CGT : unité d'action est un principe de base. Reste persuadé que le syndicalisme est fort qd il est uni.
Direction de la CGT accepte de passer sous silence son idéologie.
CFDT en revanche ne considère pas le pacte d'unité d'action comme un principe ms un simple moyen pr
faire avancer la conscience syndicale.
=> Acceptent ambiance rév.
2) L'affirmation d'une alternative pas révolutionnaire.
D'autres syndicats défendent années 70 une autre conception du syndicalisme : refusent l'unité d'action,
insistent sur les diff syndicales et restent fidèle à l'esprit de la Charte d'Amiens, l'indép absolu du
syndicalisme.
A) FO : démocratie libérale et contractualisation
FO c'est le lontain héritage des stés réformistes de 1906. En 71 lors du congrés FO refuse de un proget
politique et accepte le principe des démocraties libérales, se range du côté occidental, du côté du Bloc de
l'Ouest ds ce congrés. André Bergeron privilégie le contrat coll comme moyen d'action et accepte le gvt de
la nvelle sté proposé à l'époque par Chaban. Diff avec CFDT ds opposition au gvt de Chaban. Cette
stratégie est payante et FO va conforté ses positions ds années 70 en apparaissant comme syndicat qui
défend les intérêts corporatistes et obtient résultat concrés en faveur des salariés. FO reste anti-communiste.
Retrouve force de la scission de 48 avec CGT.
B) La CFDT : en quête d'identité
A du mal se maintenir ds années 70 et elle perd dés cette décennie certains de ses soutients trad : aiguilleurs
du ciel, quittent CFTC. Malgré tt ce syndicat ne disparaît pas et reste très implanté en Alsace continu à
défendre la réforme de la doctrine sociale de l'église.
3) L'exemple anglais : le gvt de TUC ?
Création labour parti 1906, parti original car lie intrasequement le syndicalisme.
A) Le TUC va être l'un des soutient et un des moteurs du Welfare state.
Qui se met en place en Angl ds l'aprés guerre. TUC tellement puissant en terme d'adhérents que est capable
de maintenir les acquis sociaux voir mm de les conforter mm qd les conservateurs st au pvr. C'est pq tt ce
que angl avaient nationalisée en 45 est maintenu sous contrôle de l'Etat grâce à la pression des syndicats.
Syst de Welfare state commence à être remis en cause à partir des années 60. GVT : travaillistes rende cpte
que se st les syndicats qui ft la pol sociale et que la marge de mo pol est très restrainte. Les gvts des années
60 entreprennent lutte contre inflation galopante. Le chef du gvt Wilson, travailliste prime un accord de
modération salariale avec le TUC, s'engage à ne pas réclamer hausse des salaires pdt un certain nbres
d'années. Accord rompu en 65 et TUC lance des nvelles grèves pr obtenir hausse des salaires et prestations
sociales.
B) Les grèves salariales des années 70
Dés 70 conservateur au gvt et chef du gvt s'appelle Heath, fait passé loi en 71 qui restreint les pvrs du TUC
: interdit grève sauvage et interdit le monopole d'embauche des syndicats conservateurs, entame un bras de
fer avec les syndicalistes. Tourne à l'avantage du TUC et en 73-74 le gvt lance des grde vague de grève ds
secteurs des mines, éléctricité et réussit à occulté les conservateurs à la démission sous la pression de la
ruse. Nvelle élection en 74 remportée par aile gauche, le parti travailliste. Nvx 1er ministre Callaghan, très
favorable aux revendications syndicales. Essaye de passer un accord avec le TUC en échange de
l'obrogation de la loi de 71 et propose au TUC une modération en terme de revendications salariales. Se
traduit par hausse du tx de syndicalisation et ds secteur public le tx de syndicalisation voisine les 100% ds
transport routier et mines. Le nbre de syndicalistes va augmenter en Angl, fin 70 apogée avec 13 millions
de syndiqués en 79.
Accord passé en 74 entre Callaghan et TUC est respecté jusqu'en 78. Callaghan montre qu'il arrive à tenir
les syndicats. En 78 la base réclame des hausse et ont voit réapparaitre des vagues courantes de grèves :
mineurs, éléctriciens... Et les vagues contribu à bloquer le pays et à retarder la modernisation de l'appareil
ind. Déclenche ds l'opinion publique vague de ras le bol. Il faut amené les conservateurs au pvr. Tatcher
élus en 79. Conservateurs vt garder pvr pdt plus de 10ans.
II Les lignes de fracture : la réalité des divisions syndicales.
1) La CGT : un syndicat communiste ?
Les syndicats s'incarne année 70 autour d'un leader.
A) Un leader : George Seguy
Fils de cheminaux, ouv du livre, secteur trad très fort pr CGT qui entre au PC en 42 et à la CGT en 46. Est
résistant et ancien déporté. Son ascension date ds années 30 et mène double carrière de militant
communiste et responsable syndicaliste. Entre au commité central en 54 et secrétaire géné de la CGT en 67.
Tête de syndicat et tête du PC.
B) La doctrine de Seguy : le syndicalisme réaliste et l'ouvrièrisme.
Défend le syndicalisme réaliste. CGT adhère au programme commun ms en tant que syndicat CDT de 70
ne souhaite pas transformation de la sté et plaide pr des accords salariaux et pr Seguy le modèle est la
négociation de Grenelle en 68, négocie hausse des salaires.
L'ouvrièrisme est le fait que CGT doit rester le syndicat de la classe ouv. Lors de scission de 48 la culture
ouv de la CGT s'était renforcée, tjrs sur mm ligne syndicale année 70. CGT doit d'abord rassembler la
classe ouv. Présence import des usine de la construction, de l'électro-ménager, automobile CGT très
fortement implanté, d'où le rejet des actions ponctuelles et spontannées, CGT privilégie action
programmées et action interprofessionnelle car optique pas de défendre de groupes prof ms défendre les
intérets de la classe ouv.
2) La CFDT : un syndicat gauchiste
A) Le tps d'Edmond Maire
Fils de cheminaux ouv de la chimie, travail ds sté de peinture valentine. Un de ceux qui a conduit CFDT à
se laïciser. Engagé à gauche à titre indiv ms comme un grd laique, accepte que CFDT ne s'engage pas
derrère lui auprés de Mitt. CFDT équivalent du PC , org syndicale ouverte au débat d'idée, moins centralisé
que la CGT.
B) Le soutient des intellectuels
Vt travailler avec CFDT et essayer de préciser la doctrine auto-gestionnaire de ce syndicat.
Intellectuels : Julliard, journaliste au nvel observateur, engagé à gauche, aussi historien, fait année 70 thèse
d'hist sur pelloutier et bourses du travail. Démontre que la de Pelloutier est la lointaine origine de
l'auto-gestion de 70. SGEN : syndicat général de l'éducation nationale. D'autres intellectuels comme Rose
en Vallon, grd théoricien de l'auto-gestion, ancien membre de la Jeunesse étudiante chrétienne. Proche du
cercle socialiste année 70. Apporte idée que le monde du travail n'est pas le seul lieu d'expression du
syndicat. Le syndicat a comme rôle social de saisir l'opinion pr poser des question d'intérêt géné, question
peuvent concerner aussi bien l'éco, la santé, la formation, la culture ou encore le droit.
C) Une doctrine : l'auto-gestion.
2 conflits sociaux st emblématiques :
1er conflit social auto-gestionnaire à St brieux en 72 ds entrep Le join Fr.
2ème conflit de l'usine LIP à Besancon en 73, fabricant de montres, usine envisage licenciement. Les
Ouvriés lancent grève et dt redémarrer la prod pdt la grève en passant pdt qques semaine l'entrep en auto-
gestion. LIP est aventure veine et CGT prédit que l'auto-gestion ne pourra pas durer lgtps. CFDT considère
le conflit de LIP comme emblématique et dév à propos de LIP la théorie de la propriété sociale des moyens
de prod qui est opposé à la théorie de la propriété coll des moyens de prod. Retrouve texte fondateur du
début 20ème. Propriété coll CGT. Propriété sociale CFDT.
III La crise du syndicalisme 80-95
1) L'affaiblissement des grdes centrales
A) Elément chiffré
La CGT passe de 1,3 millions à 600 000 adhérents. FO passe de 460 000 à 370 000. La FEN de 500 000 à
300000. Ttes les centrales syndicales perdent des membres ds années 80.
B) Causes externes
Indép des diff syndicats. Années 80-90 crise ind avec millions de licenciement. 1 million de chô en 80, 3,5
millions en 83.
La rév de l'info transforme les rapport au travail et qui pr certains analystes individualise les comport et // la
solidarité de classe d'efface, disparaît au pt que ne parle plus de classe ouv depuis 20ans.
Coup porté aux idéologie communistes avec la perestroyka des années 80 et chut du mur de Berlin et
affaissement // du PC Fr.
C) Causes internes
Les syndicats trad ont du mal ds années 80-90 à prendre en charge certains probs sociaux. 2 en particuliers
où incapables de répondre :
Question du chô : les syndicats ne reconnaissent pas la légitimité des assoc de chômeurs car pr la CGT
chô est d'abord ouv qui a perdu son travail.
Question du travail des femmes : écart de rémunération. Ds années 90 à travailé gal diff de salaire de
25%.
Emiettement du paysage syndical qui fragilise les syndicats au moment de srenégociations de la
réforme sociale à partir de 93 sur négociation de la réforme des retraites. Moins crédible à partir de 80.
Syndicats apparaissent comme incapables de présenter des contre proget alternatifs à la crise de l'Etat
providence.
Enfin syndicats perdent de grdes batailles en Fr à partir de 93, perdent la bataille des retraites en dépit
des mobilisations sociales import en 2003 autour de réforme Fillon ds secteur public.
D) Le TUC face au tatcherisme
A partir de 79 propose réforme structurelle de l'Etat providence. Consiste en 2 pt :
L'Etat ne soutient plus les canards boitteux. Entrep qui ne st plus concurrentes au niveau international.
Privatise nbre d'entrep et accepte fermeture de certains secteurs : les mines.
2ème réforme du syst de sécu avec introduction de principe de concurrence et principe
d'individualisation de la protection sociale. Le TUC s'oppose frontalement à tatcher et en 83 les
mineurs lancent une grde grève qui dur plus d'un ans et vt perdrent cette grève, le 1er ministre ne cède
rien, ce qui plonge les région ds désolation totale.
2) Tentatives de regroupement et division sociale
Essaye de suggérer regroupement
A) vers un syndicalisme de gestion : CFDT et FEN
Dés 80 la CFDT renonce à l'unité d'action avec la CGT et adopte nouvelle ligne : le recentrage, recentrer le
syndicat sur le monde du travail et recentrer la CFDT sur attitude plus gestionnaire. CFDT prend
l'initiative, une recomposition syndicale, former une nvelle confédération démocratique, indép et qui
pouvait accompagner les formes nécéssaires de l'Etat providence. Idée reprise début 80 par la FEN
(federation de l’education nationale) qui envisage de regrouper autour d'elle ses forces syndicales
gestionnaires : échec retenticent, au lieu de regrouper va diviser.
B) La naissance du SUD
Une partie des adhérents de la CFDT refuse l'orientation gestionnaire de la direction et crée syndicat
autonome très revendicatif ds secteur comme PTT, la santé, le rail et l'éduc. Ces syndicats st syndicats qui
portent auj idée très revendicatrice et ligne d'action plus dur que celle de la CGT.
C) La création de la FSU
92 la FEN explose en 2 : le courant gestionnaire reste à l'int de la FEN et le courant plus revendicatif
constitu la fédération syndicale unitaire la FSU qui auj est à la tête de la plupart des revendication du
monde enseignant.
D) Renaissance des syndicats corporatistes
Année 80-90 voit la multiplication des syndicats autonomes qui constitu syndicat maison ms syndicat
import et prennent position pr faire bloquer certaines réformes. La FASP : fédération autonome des
syndicats de police et le SNUI : syndicat nationale unifié des impôts.
Ccl : Malgré la crise du syndicalisme des années 80 syndicats n'ont pas disparus, il y a bien permanence des
grèves et des mvts sociaux. Ds cette permanence des mvt social le syndicat représente à la fois une
contrainte tenir cpte du rapport de force, représente atout car syndicat st les seuls à mm de réguler certains
conflits sociaux qui si on en trouve pas de débouchés pol et risque de s'enfoncer ds la violence.
Voit apparaître depuis 20ans sectoriel des grèves et tjrs mm professions qui ft grève, directement
au front des grdes réformes éco et sociale contemporaine : garde de prison, infirmière
CM 1 Histoire du syndicalisme européen
I) Section 1 : La part de la longue durée : le syndicalisme est-il fils du
capitalisme ?
Pour la plupart des auteurs, les mouvement ouvrier est contemporain de la révolution
industrielle. La croissance industrielle par ses contradictions engendre la naissance du
syndicalisme.
Mais il ne faut pas considérer que le mouvement ouvrier. D’autres types de syndicalisme
existent comme le syndicalisme agricole/ enseignant ou fonction publique.
Origine syndicalisme avant la révolution industrielle.
Lien entre corporatisme et syndicalisme ?
1) Définition
Le syndicat est une association stable dans le temps dont le but est la défense des intérêts
professionnels de ses adhérents.
Arrivée des syndicats fin 19ème siècle : la première loi autorisant les syndicats date de 1895.
Le droit syndical n’est pas tout à fait le droit associatif.
Un syndicat est trois cercles consentis :
cercle des militants : minorité agissante
adhérents
sympathisants : pas de carte mais leurs des mouvements sociaux acceptent les
revendications des syndicats.
La forme syndicale est une forme très rependue dans le monde du travail, syndicats de cadres,
la CGC en 1944 qui est beaucoup plus tardif que les syndicats ouvriers comme la CGT : 1895.
Syndicats d’employés et d’étudiants comme l’UNEF.
2) Quels sont les buts du syndicalisme en Europe ?
Les revendications du travail : le travail ( sur la durée du travail avec l’exemple des
35heures, par rapports aux heures supplémentaires, revendication des congés payés et
sur la sécurité du travail) et le salaire (lutte pour la hausse des salaires, lutte pour la
hausse des salaires mensuels, la mensualisation date d’une 30aine d’années).
Reconnaissance du droit syndical : c’est à dire la liberté syndicale mais aussi le droit de
grève, le droit de conventions collectives. Depuis quelques années ces droits syndicaux
sont remis en cause.
Buts généraux sur l’organisation politique et sociale des pays européens : le
syndicalisme a joué un rôle important dans la conquête du droit politique, le retour de la
démocratie pour la 2nde guerre mondiale, après 1945 pour la France et avant 1914 pour
l’Allemagne : ils ont acceptés le modèle social européens c’est à dire la sécurité sociale.
Cours 1 : Les origines du syndicalisme et de la grève : corporation,
compagnonnages
INTRODUCTION : la querelle des origines : association de métiers, corporations, syndicats
Dès les organisations de métiers il y a des formes qui préfigurent le syndicalisme.
Quand ils s’organisent ils se donnent des statuts, c’est au 12ème et 13ème siècle qu’apparaissent
les premières formes d’organisation de métiers en Europe.
I) Les premières formes d’organisations professionnelles : les
corporations
Le terme de corporation apparaît au 18ème siècle
1)Les Guildes, Hanses, Métiers, Confréries, Arts : une origine médiévale
Métiers généralement liés au milieu urbain et à la faveur des villes. Les métiers se
spécialisent : différenciation des uns des autres.
Les premiers qui s’organisent sont les commerçants car ils engagent des capitaux, ils doivent
s’assurer entre eux, il y a aussi les métiers de « bouche » : commerce alimentaire avec les
boulangers et les bouchers.
Ils sont suivis très rapidement par les métiers d’arts comme l’artisanat de luxe : bois précieux ,
orfèvre, serruriers, imprimeurs, et les pharmaciens.
Statuts de cordonniers en Allemagne en 1128, et des statuts de pelletiers à Saragosse en 1137.
Pour la France il faut attendre le 13ème siècle pour attendre les statuts professionnels.
Il faut attendre en France 1260 lorsque le maire de Paris fait rédiger un livre de métiers qui
décrit une 100aine de métiers différents qui sont exercés.
2) Le contrôle des métiers
Epoque un métiers s’acquière par une longue période d’apprentissage : période on
souhaite que l’apprentissage soit valorisé.
Les statuts vont nous parler de la qualité des produits fabriqués, des conditions de travail qui
sont nécessaires pour fabriquer un produit quelconque.
On précise quelles sont les frontières d’un métiers : statuts pour les imprimeurs et statuts pour
les graveurs.
Par exemple un bottier n’est pas un sabotier.
1 / 19 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !