© NATHAN 2010 – Géographie 2de 29
Gérer les ressources
terrestres
MANUEL PP. 44-135
Programme et objectifs
pédagogiques du thème 2
Les trois chapitres de ce thème permettent de
mettre en œuvre les principes et les probléma-
tiques dégagés dans l’introduction concernant le
développement, le développement durable et la
croissance des besoins pour une population esti-
mée de 9,5 milliards d’habitants à l’horizon 2050.
Le chapitre « Nourrir les hommes » existait déjà
dans les anciens programmes, mais le contenu de
cette question s’est enrichi depuis qu’on a déve-
loppé le modèle de la « transition alimentaire »,
à l’instar des modèles des transitions démogra-
phique et urbaine. L’orientation est différente car
le fi l directeur n’est plus seulement l’environ-
nement comme dans le programme précédent,
mais le développement durable. Il en va de même
pour le chapitre « L’eau, ressource essentielle »,
à propos duquel les contenus ont moins changé
sur le fond que pour l’alimentation, mais où la
gestion durable est mise en avant. Enfi n, le chapitre
consacré à l’énergie est nouveau en raison de la
place majeure qu’occupe cette question au plan
international et aussi parce que la thématique du
développement durable est ici centrale. On notera
cependant que l’énergie a occupé une place de
choix dans les programmes de géographie à la fi n
des années 1970 et dans les années 1980, suite aux
« chocs énergétiques », et que ce n’est, somme
toute, qu’une question résurgente.
Pour aller plus loin
LIVRES, REVUES, DOSSIERS
Il existe peu d’études générales sur l’ensemble des
ressources planétaires et leur gestion. Une biblio-
graphie spécifi que est donnée dans les parties du
livre du professeur correspondant à ces chapitres.
Millennium Assessment Reports, ONU/PNUE
2005 (téléchargeables) : http://www.millenniu-
massessment.org/en/index.aspx
THÈME
2
L’Atlas environnement, Le Monde diplomatique,
2007.
Les Marchés mondiaux, Rapport Cyclope 2010,
P. Chalmin.
L’État de la planète (revue téléchargeabe),
Worldwatch Institute : http://www.delaplanete.org/
FILMS, DOCUMENTAIRES
La Planète sous pression, M. Stenberg, J. Söder-
berg, L. Torell, Éditions Zylo, 2006.
Solutions locales pour un désordre global, Coline
Serreau, 2010.
Le Syndrome du Titanic, Nicolas Hulot, 2009.
SITES INTERNET
• FAO/Ressources naturelles et environnement :
http://www.fao.org/nr/nr-home/fr/
Worldwatch Institute :
http://www.worldwatch.org/
World Resources Institute : http://www.wri.org/
• Earth trends (site de données du World Resources
Institute) : http://earthtrends.wri.org/
OUVERTURE DU THÈME
MANUEL PP. 44-45
Commentaire de la photographie
La Frise, aux Pays-Bas, entre terre et mer
Le tiers de la superfi cie des Pays-Bas est situé
au-dessous du niveau de la mer et les polders,
terres conquises sur les marais maritimes par assè-
chement, constituent près de 20 % des surfaces
émergées du pays. Le territoire est donc depuis
longtemps un produit des aménagements humains
et la relation entre la terre et les eaux est le fruit
de savants équilibres. Si les Pays-Bas ne sont pas
les mieux placés en Europe en matière de déve-
loppement durable, en raison de leur agriculture
intensive qui est l’une des plus productives du
monde et utilise beaucoup d’intrants chimiques,
ils affi chent de bonnes performances en matière
de gestion de l’eau et d’énergies renouvelables et
mettent en œuvre des mesures de « renaturation
30 © NATHAN 2010 – Géographie 2de
Objectifs pédagogiques du chapitre
Deux études de cas permettent de préciser les
problématiques et de construire les notions. La
Chine, passée très vite de l’insécurité alimentaire
chronique à la suralimentation menaçante, offre
l’exemple d’un pays où la transition alimentaire
est accélérée et où les progrès agricoles plafon-
nent, d’où une dépendance accrue et des importa-
tions croissantes. Le Brésil, au contraire, s’affi rme
comme un producteur majeur de la planète, mais le
choix du modèle productiviste a un coût environ-
nemental et social élevé. La double page qui défi nit
et illustre les notions centrales (pp. 56-57) et la
double page de cartes qui lui fait suite (pp. 58-59),
permettent de généraliser les acquis des études de
cas en changeant d’échelle.
Les trois sous-parties du chapitre sont alors trai-
tées sous forme de cours. Il s’agit d’abord de faire
le point sur la situation alimentaire mondiale en
rapport avec la transition démographique qui a
presque triplé la population mondiale depuis 1950,
en mesurant les progrès accomplis, les carences et
les besoins à venir compte tenu d’une transition
alimentaire qui se généralise. La problématique
de la sécurité alimentaire est développée dans un
deuxième temps en montrant que les inégalités
alimentaires se creusent alors que l’agriculture
vivrière est dans l’impasse et que le modèle de
l’agriculture productiviste qui nourrit actuelle-
ment le monde reste dominé par quelques pays
mais se généralise. On montre enfi n, dans un troi-
sième temps, que les atteintes à l’environnement,
la pression sur les ressources, les risques alimen-
taires remettent en cause le modèle agroalimen-
taire dominant et que la réorientation vers une
agriculture durable apparaît comme une néces-
sité, mais que la mise en œuvre de ce nouveau
modèle pose bien des questions. Le dossier déve-
loppement durable, la double page de révision et
les 3 doubles pages d’exercices et méthode vien-
nent enfi n conclure le chapitre, conformément à
la structure adoptée pour l’ensemble du manuel.
Pour aller plus loin
BIBLIOGRAPHIE
• M. Griffon, Pour des agricultures écologique-
ment intensives, Éditions de l’Aube, 2010.
• S. Brunel, Nourrir le monde, vaincre la faim,
Larousse, 2009.
REVUES
• « La situation mondiale de l’alimentation et de
l’agriculture » : rapport périodique FAO/SOFA,
2009, dernier rapport disponible.
• « L’État de l’insécurité alimentaire dans le
monde » : FAO/SOFI, 2009, dernier rapport
disponible.
• « Demain, les guerres de la faim », Le Monde,
Dossiers et documents n° 377, 2008.
• « L’agriculture mondialisée », J.-P. Charvet, La
Documentation française n°8059, 2007.
FILMS, DOCUMENTAIRES
Food Inc., Robert Kenner, 2009 :
http://www.foodinc-lefi lm.com/
de la Frise permet d’introduire les trois sujets qui
vont être traités dans cette partie du programme :
« Nourrir les hommes », « L’eau, ressource essen-
tielle » et « L’enjeu énergétique ».
de leur territoire » en rendant à l’eau des terres
autrefois conquises par poldérisation.
Terres cultivées en damier géométrique, impor-
tante présence de l’eau, éoliennes, cette image
Nourrir les hommes
MANUEL PP. 46-75
CHAPITRE
1
© NATHAN 2010 – Géographie 2de 31
We feed the world (Le Marché de la faim),
E. Wagenhofer, 2007.
Notre pain quotidien, N. Geyrhalter, 2005.
Soylent Green (Soleil vert), R. Fleischer, 1973
(DVD Warner Bros).
Super Size me, M. Spurlock, 2004.
Vu du Ciel : Six milliards d’hommes à nourrir,
Y. Arthus-Bertrand, 2008.
SITES INTERNET
• FAO (Food and Agriculture Organization), Orga-
nisation des Nations unies pour l’alimentation
et l’agriculture, statistiques et études à l’échelle
mondiale : http://www.fao.org/index_fr.htm
• IRD, Institut de recherche sur le développement,
dossiers thématiques sur la nutrition :
http://www.mpl.ird.fr/suds-en-ligne/nutrition/
index.html
• CIRAD, Centre international en recherche agro-
nomique pour le développement, nombreuses
publications et articles téléchargeables :
www.cirad.fr
Via Campesina, un syndicat paysan qui milite
pour une agriculture plus respectueuse des socié-
tés et de l’environnement :
http://www.viacampesina.org/main_fr/
Commentaire des documents et réponses aux questions
OUVERTURE
MANUEL PP. 46-47
Doc. 1 – Un milliard d’hommes
souffrent de la faim
La photographie montre, dans un camp de réfugiés
à l’est de la République démocratique du Congo,
l’aide distribuée par le Programme alimentaire
mondial (PAM) mis en place par les Nations unies
en 1963 et qui est la plus importante organisation
humanitaire mondiale. Le PAM permet la survie
alimentaire de 90 millions de personnes, dont
deux tiers d’enfants, et est intervenu dans environ
80 pays (entre 30 et 40 par an en moyenne) pour
une aide alimentaire structurelle mais aussi d’ur-
gence. En RDC, on est entre le structurel et l’ur-
gence, puisque le confl it de l’Afrique des Grands
Lacs, qui implique cette région, dure depuis deux
décennies. On notera que ce sont les femmes qui
sont les éléments-clés de l’alimentation en Afrique
(ainsi d’ailleurs que dans de nombreux pays du
Sud et même du Nord), que les vêtements sont
bariolés et que presque toutes portent des tongs,
sans doute fabriquées en Chine, ce qui en dit long
sur les effets de la mondialisation dans la région.
Doc. 2 – La suralimentation,
un fl éau planétaire
Un article du journal Le Monde du 13 juillet
2010 titrait : « Pourquoi l’obésité explose-t-elle
dans les pays émergents ? La malbouffe va-t-elle
remplacer la faim ? » Selon l’OMS, Organisation
mondiale de la Santé, 1,6 milliard de personnes
sont en surpoids dans le monde dont 700 millions
sont obèses, alors que le nombre d’affamés est
de 1 milliard. D’ores et déjà, la suralimentation
a dépassé la sous-alimentation. L’OMS prévoit
2,3 milliards de personnes en surpoids en 2015
et 3,3 milliards en 2030, dont 80 % dans les pays
du Sud. La Chine, le Brésil, l’Afrique du Sud, le
Proche et le Moyen-Orient enregistrent une fl am-
bée de l’obésité, que l’on a longtemps associé aux
seuls États-Unis. Dans ce pays, l’obésité a été
désignée comme fl éau national n°1 en 2002 et le
coût estimé de cette pathologie est de 150 milliards
de $ par an. Les États-Unis sont encore le pays
où il y a le plus d’obèses mais le taux d’obésité
américain est désormais dépassé par plusieurs
pays du Sud et la Chine sera, à court terme, le
pays comptant le plus d’obèses au monde. Dans
ce pays, la mortalité liée au surpoids représente
désormais près du tiers des décès.
Cette caricature qui évoque la malbouffe – sodas,
hamburgers, frites, pop-corn, avancés en quantités
considérables par un Oncle Sam dodu et réjoui
qui va les engouffrer – est l’occasion d’introduire
la notion de transition alimentaire. Au cours du
processus de développement et de la transition
urbaine, la population citadine croissante, puis
32 © NATHAN 2010 – Géographie 2de
dominante, rejette les modèles alimentaires ruraux
associés à la pauvreté et à la faim et consomme de
plus en plus de protéines, de sucres et de graisses.
Elle est aussi tentée par les modèles de consom-
mation du Nord : les nourritures grasses et sucrées
des fast-foods prolifèrent dans les villes du Sud.
Le processus est encouragé par le fait que l’image
des « gros », dans les pays pauvres, ou qui l’étaient
il y a peu, est valorisée, comme elle l’était dans
les pays du Nord jusqu’à l’entre-deux-guerres.
Doc. 3 – Nourrir 3 milliards d’hommes
grâce à la riziculture intensive
Le riz reste la céréale alimentaire principale pour
3 milliards de personnes, principalement en Asie
des moussons, mais aussi pour diverses régions
côtières d’Afrique. L’aménagement ancestral des
collines et des montagnes façonnées en terrasses
superposées – la riziculture nécessite des sols
très plats et l’irrigation se fait par gravité –, a
longtemps nourri des populations nombreuses.
Depuis la Révolution verte, l’introduction de
variétés hybrides à cycles végétatifs courts et
aux rendements plus élevés a permis de faire une
deuxième, voire une troisième récolte annuelle.
L’Indonésie, sous infl uence américaine, a bénéfi cié
de ces nouvelles techniques agricoles dès la fi n
des années 1960. L’Indonésie est aujourd’hui le
3e producteur mondial de riz derrière la Chine et
l’Inde, mais elle doit importer cette céréale pour
assurer sa sécurité alimentaire, car sa population,
qui atteint 245 millions d’habitants, est en forte
croissance.
ÉTUDE DE CAS 1
Chine : nourrir 20 % de l’humanité
A. Une sécurité alimentaire
presque assurée
MANUEL PP. 48-49
Doc. 1 – Un doublement de la population
en 50 ans
Doc. 3 – La croissance démographique
maîtrisée
Le graphique et le texte permettent de préciser la
situation démographique de la Chine. La population
a été multipliée par plus de 2,4 en soixante ans, ce
qui est relativement faible par rapport à ce qu’on
observe dans les pays du Sud, où elle a été multi-
pliée par 3,5 dans le même temps, mais qui repré-
sente une masse humaine énorme : 790 millions
d’habitants supplémentaires, soit presque autant
que les gains démographiques réunis de l’Amérique
latine et de l’Afrique subsaharienne sur la même
période. Si le taux de natalité a beaucoup baissé,
on ne sera pas surpris dans ces conditions que le
nombre annuel de naissances n’ait pas diminué dans
les mêmes proportions. Il y avait près de 24 millions
de naissances en 1950, plus de 28 millions dans
les années 1960, encore 20 millions en 2000 et
presque 19 millions en 2009. La période de hausse
de la natalité dans les années 1960 correspond à
l’abandon des politiques de contrôle des naissances
pendant la Révolution culturelle, mais le taux de
natalité est presque divisé par 2 dans la décennie
qui suit (politique de l’enfant unique), ce qui ne
s’est observé dans aucun autre pays. Quant à la
mortalité, elle a connu une forte hausse à la fi n
des années 1950 en raison de l’échec du Grand
Bond en avant et des famines qui l’ont accompa-
gné. Elle a atteint son niveau plancher depuis 1980
et on constate une légère tendance à la hausse, liée
au vieillissement de la population et qui devrait se
confi rmer. L’inertie démographique joue en Chine,
mais la diminution du nombre de femmes en âge de
procréer et la faible fécondité, 1,6 enfant par femme
(soit un niveau inférieur à ce qu’indique le texte
écrit en 2005), vont réduire à terme le nombre des
naissances alors que celui des décès augmentera
mécaniquement du fait du vieillissement. La fi n de
la transition est donc bien engagée.
Doc. 2 – Le recul de la faim depuis 40 ans
La population a augmenté de plus de 60 % depuis
1970 alors que le nombre de sous-nourris a diminué
de près de 70 %, ce qui signifi e que la part de la
population souffrant de la faim a été divisée par 5.
Le niveau de 9 % indique une situation plutôt bonne
dans l’ensemble des pays du Sud (plus de 15 %)
et bien meilleure que celle de l’Inde, l’autre géant
démographique, qui se situe à 21 %. On constate
que le recul de la faim a été surtout important entre
1980 et 1990 (- 110 millions de personnes), période
qui correspond à l’ouverture du pays, à la mise en
place de l’économie de marché et à la libéralisation
de l’agriculture. Les évolutions sont plus lentes
depuis car la sous-nutrition concerne surtout les
périphéries rurales en retard de développement où
les progrès sont plus lents à se faire sentir.
© NATHAN 2010 – Géographie 2de 33
Doc. 4 – Les espaces du progrès agricole
Doc. 5 – Agriculture intensive et sécurité
alimentaire
Le développement agricole de la Chine s’est
appuyé sur deux politiques :
– une politique d’extension, par la conquête pion-
nière de terres dans les zones froides et sèches
du Nord et de l’Ouest, mais aussi sur les collines
non défrichées de la Chine de l’Est et du Sud :
25 millions d’hectares ont été ainsi gagnés, soit
20 % de la SAU du pays. Cette politique a été
permise par l’utilisation de semences hybrides
adaptées à ces milieux diffi ciles et par le déve-
loppement massif de l’irrigation ;
– une politique d’intensifi cation du type révolu-
tion verte fondée sur l’irrigation, l’usage de varié-
tés à hauts rendements et l’utilisation d’engrais
et de pesticides, qui a permis de faire une voire
deux récoltes supplémentaires par an dans les
plaines, vallées et deltas densément occupés de
l’Est du pays.
Le résultat est aujourd’hui un bon niveau d’apports
caloriques et une alimentation plus diversifi ée
avec une part croissante de protéines (viande).
Le pays est donc entré en transition alimentaire
parallèlement à l’acquisition d’une quasi-sécurité
nutritionnelle.
Questions
Documents 1 et 3
1 – La population chinoise a augmenté de :
21,4 % entre 1950 et 1960
23,1 % entre 1960 et 1970
16,4 % entre 1970 et 1980
17,7 % entre 1980 et 1990
12,4 % entre 1990 et 2000
5,5 % entre 2000 et 2009
2Après une première baisse entre 1950 et 1960
(à moins de 30 ‰), la natalité augmente entre
1960 et 1970 (à plus de 65 ‰), puis recule de
manière défi nitive, fortement entre 1970 et 1980,
plus modérément ensuite. La mortalité augmente
entre 1950 et 1960 (famines), puis décroît très
fortement, passant de 45 ‰ à 15 ‰ environ entre
1960 et 1970. Elle stagne ensuite, pour atteindre
son niveau le plus bas vers 2000 puis reprendre
légèrement (vieillissement de la population).
La décennie qui a connu la croissance démo-
graphique la plus forte est celle de 1960 à 1970,
période pendant laquelle la mortalité a diminué
très fortement alors que la natalité augmentait.
3 – La transition démographique de la Chine se
termine parce que la natalité atteint un niveau assez
bas (14 ‰), alors que la mortalité ne diminue plus
et a même très légèrement augmenté (7 ‰), ce
qui est le signe du vieillissement de la population.
Document 2
4 – La sous-nutrition est en recul sur toute la
période, mais on peut distinguer trois étapes. Entre
1970 et 1980 le recul est net, 90 millions d’affa-
més en moins, mais il est encore plus vigoureux
entre 1980 et 1990, la population sous-alimentée
diminuant de 110 millions de personnes. Ensuite
le recul fl échit et se stabilise à – 30 millions de
personnes par décennie.
Documents 4 et 5
5 et 6 – L’intensifi cation de la production agricole
et le gain de superfi cies cultivées depuis les années
1960 ont permis de répondre aux besoins de la
majeure partie de la population. Cette progression
est due à la Révolution verte. Ce sont surtout les
fronts pionniers qui ont marqué l’évolution de
espaces agricoles.
B. Une transition alimentaire
accélérée
MANUEL PP. 50-51
Doc. 6 – Une alimentation plus abondante
et de moins en moins végétarienne
Doc. 7 – La Chine en transition alimentaire
Ces deux documents permettent de construire
la notion de transition alimentaire à partir de
l’exemple chinois. La ration calorique moyenne
augmente jusqu’à devenir excessive. Insuffi sante
dans les années 1960 et 1970, elle a atteint un
niveau correct dans les années 1980 et 1990 (2400-
2700 kilocalories étant considérés comme suffi -
sants par la FAO et l’OMS), mais excessif depuis,
la Chine se situant au-dessus de 3 000 kcal, c’est-
à-dire au niveau des pays européens. De plus, et
c’est aussi un des signes de la transition alimen-
taire, la part des céréales a fortement reculé et
celle des autres aliments est passée de 5 % en
1960 à 37 % en 2008 (on était encore à moins de
20 % jusqu’aux années 1990). En 1980, le Chinois
consommait 209 kg de céréales et de viandes par
an, dont 9 kg de viande ; en 2008, il en consomme
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