L’Encéphale (2008) 34, 23—30
Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com
journal homepage: www.elsevier.com/locate/encep
MÉMOIRE ORIGINAL
La recherche d’un diagnostic de trouble de
personnalité borderline chez les suicidants
est-elle utile aux urgences ?
Is assessing for borderline personality disorder
useful in the referral after a suicide attempt?
L. Cailhola,, C. Damsab,E.Bui
a, R. Kleina,
E. Adamc, L. Schmitta, A. Andreolib
aService de psychiatrie et de psychologie médicale, hôpital universitaire de Purpan-Casselardit,
170, avenue de Casselardit, 31059 Toulouse cedex, France
bClinique d’accueil, d’urgences et de liaison psychiatrique, hôpital cantonal universitaire de Genève,
24, rue Micheli-Du-Crest, 1211 Genève 14, Suisse
cService d’urgences psychiatriques, centre hospitalier régional «La Citadelle »,
boulevard du douzième de ligne, 4000 Liège, Belgique
Rec¸u le 26 septembre 2006 ; accepté le 24 avril 2007
Disponible sur Internet le 24 octobre 2007
MOTS CLÉS
Trouble de
personnalité
borderline ;
Département
d’urgence
Résumé
État de la question. — La prévalence des troubles de personnalité borderline (TPB) en popula-
tion de suicidant est élevée (10 à 55 %). Ces patients présentent à la fois des récidives suicidaires
plus fréquentes et un pronostic psychosocial plus péjoratif. Cependant, l’utilité du diagnostic
de TPB porté à l’accueil aux urgences, dans la mise en place d’un plan de traitement spécifique,
n’a jamais été étudiée.
Objectif. — Évaluer l’association entre un diagnostic de TPB chez les patients suicidants et
l’orientation mise en place depuis les urgences.
Méthode. — Étude cas-témoin portant sur une inclusion de dix mois, de 478 patients admis suite
à un abus médicamenteux sévère aux urgences de l’hôpital général. Le recueil des données se
fait à partir de fiches anonymes remplies par le clinicien.
Résultats. — Sur 478 patients admis aux urgences pour intoxication médicamenteuse volontaire,
99 (22,6 %) présentent un TPB selon les cliniciens. Ils se distinguent, par rapport aux autres
patients suicidants, sur des caractéristiques démographiques, un plus grand recours aux soins
psychiatriques, des antécédents de tentative de suicide plus fréquents et des intoxications
Auteur correspondant.
Adresse e-mail : [email protected] (L. Cailhol).
0013-7006/$ — see front matter © L’Encéphale, Paris, 2008.
doi:10.1016/j.encep.2007.04.004
24 L. Cailhol et al.
aux neuroleptiques plus fréquentes. Aucune différence en ce qui concerne leur orientation au
décours des urgences n’a été mise en évidence.
Conclusion. — Les patients suicidants souffrant d’un TPB présentent plus de critères de sévérité,
sans que cela influence l’orientation depuis les urgences.
© L’Encéphale, Paris, 2008.
KEYWORDS
Borderline
personality disorder;
Emergency
department
Summary
Background. — Management of suicide attempters accounts for 10% of the psychiatric activity
in the emergency room. In this population, the prevalence of borderline personality disorder
(BPD) is high (10 — 55%). These patients present poorer psychosocial outcome and more frequent
suicide attempts repetitions. However, the utility of the assessment of BPD in the referral to a
specific treatment plan has not been yet studied.
Objective. — To examine the association between the assessment of a diagnosis of BPD after a
suicide attempt and the referral from the emergency room to a specific treatment plan.
Hypothesis. — Suicide attempters with BPD, according to clinicians diagnosis, differ in terms
of severity from those without more risk factors of suicide attempt repetitions and poorer
psychosocial functioning, and in psychiatric referral from the emergency room.
Method. — Our case-control study took place during 10 months in the Geneva general hospital.
We continuously enrolled patients admitted to the emergency room for deliberate self poisoning
and separated them into two groups (BPD and control) according to the clinician’s diagnosis.
Data from medical records were systemically and anonymously gathered. We compared BPD
patients’ socio-demographic and clinical characteristics, as well as psychiatric referral, with
the control group.
Results. — Of the 478 subjects admitted to the emergency room for deliberate self-poisoning,
99 (22.6%) were diagnosed BPD by clinicians. Compared to controls, they were more fre-
quently female (OR =3.9) and living alone (OR = 3.8) and more often resorted to psychiatric
care (OR = 2.9), notably to emergency care (OR = 3.8). Past history of suicide attempt was also
more frequent (OR = 1.9) as was the use of neuroleptics in the attempt (OR = 2.7). No difference
was detected in terms of psychiatric referral after emergency room care.
Conclusion. — Even if borderline personality disorder in suicide attempters is associated with
more severity criteria, it is not associated with a referral to a specific treatment plan.
© L’Encéphale, Paris, 2008.
Introduction
La prise en charge des patients admis aux urgences pour
une intoxication médicamenteuse volontaire représente une
activité importante, quantitativement et qualitativement.
Parmi eux, entre 10 et 55% présenteraient les critères d’un
trouble de personnalité borderline (TPB) [1,6,12,13].Or
cette population est connue pour sa plus grande sévérité
en terme de fonctionnement psychosocial [14], d’utilisation
des services de soins [3] et de risque de récidive des
conduites suicidaires [10].
Lorsque l’on considère les recommandations d’experts
[2], la recherche du diagnostic est nécessaire et repré-
sente un élément important des décisions concernant la
prise en charge à la sortie des urgences. Quant aux pra-
ticiens travaillant aux urgences, ils sont confrontés à la
nécessité de décider vite, sur des éléments cliniques incom-
plets, avec des pressions provenant des fonctionnements
institutionnels, des patients et de leur environnement. C’est
pourquoi, nous avons voulu étudier l’effet d’un diagnostic de
TPB, posé par le clinicien, parmi les patients suicidants, sur
l’orientation au décours des urgences.
Pour conduire notre travail, nous avons examiné deux
dimensions : les critères de sévérité dans cette population
et le lien entre orientation et diagnostic. Nos hypothèses
peuvent donc être formulées ainsi :
les patients suicidants présentant des critères de TPB
se différencient des autres patients suicidants par un
plus grand nombre de facteurs de risque de récidive des
conduites suicidaires ainsi que par des indices d’altération
du fonctionnement psychosocial.
Le diagnostic de TPB, posé par le clinicien chez
les patients suicidants, est associé à une décision
d’hospitalisation plus fréquente.
Méthode
Pour ce faire, nous avons réalisé une étude cas-témoin
incluant sur dix mois, les patients admis suite à un abus
médicamenteux aux urgences de l’hôpital général (hôpital
cantonal universitaire de Genève), selon deux critères :
la nécessité d’une surveillance somatique en milieu hos-
pitalier, décidée par le médecin urgentiste et ;
le désir de mourir, quelle qu’en soit l’intensité, avant ou
au moment du passage à l’acte.
Notre étude s’est déroulée dans une ville qui dispose d’un
éventail de dispositifs de soins psychiatriques diversifiés au
décours des urgences : hospitalisation traditionnelle ou de
crise, volontaire ou non, consultations, centre de thérapie
La recherche d’un diagnostic de trouble de personnalit´
eborderline chez les suicidants est-elle utile aux urgences ? 25
brève ou programme spécialisé sur le modèle du Dialectic
Behavioral Treatment de Linehan et al. [7].
Les données recueillies correspondent aux données du
dépistage systématique effectué dans le cadre d’une étude
randomisée évaluant un traitement pour les patients bor-
derline [4]. C’est pourquoi, nous n’avions pas de critères
d’exclusion. Ainsi, les dossiers médicaux et les fiches
d’évaluation démographique systématiquement remplis ont
été alors recueillis, puis rendus anonymes, conformément
aux règles éthiques en vigueur à Genève. De cette fac¸on,
nous avons recueilli en sus des données démographiques, les
données cliniques suivantes : diagnostic clinique posé selon
les critères de la classification CIM 10 [9] ; les médicaments
et toxiques consommés lors de l’abus médicamenteux, les
antécédents de tentatives de suicide, dont leur nombre, le
suivi actuel et antérieur, dont les hospitalisations psychia-
triques, ainsi que l’orientation après le passage à l’urgence,
dont les modalités légales de l’hospitalisation éventuelle.
Dans le cadre de l’étude initiale, nous avons réalisé une
passation de l’International personality disorder examina-
tion [8] sur un échantillon de 107 patients consécutifs (hors
les absences de l’évaluateur unique), de semaines et week-
Tableau 1 Comparaisons des caractéristiques sociodémographiques des sujets suicidants avec ou sans TPB.
Variables Absence du TPB (n= 339) Présence du TPB (n= 99)
Âge : moyenne (écart-type)a38,92 (13,4) 33,46 (11,26)
Sexe : sex ratio F/Hb2,05 8
Femme : nombre (pourcentage) 228 (67,2) 88 (88,9)
Homme : nombre (pourcentage) 111 (32,8) 11 (11,1)
Variables Absence du TPB (n= 339) Présence du TPB (n= 99)
Nombre (pourcentage) Nombre (pourcentage)
Nationalitéc
Suisse 138 (40,7) 54 (54,5)
Non suisse 107 (31,6) 26 (26,3)
Inconnue 94 (27,7) 19 (19,2)
État civild
Célibataire 86 (25,4) 37 (37,4)
Marié 142 (41,9) 31 (31,3)
Séparé 66 (19,5) 26 (26,3)
Veuf 7 (2,1) 1 (1)
Inconnu 38 (11,2) 4 (4)
Lieu de vie*
Seul 80 (23,6) 31 (31,3)
En couple ou en famille 206 (60,8) 55 (55,6)
Pension ou avec d’autres personnes 8 (2,4) 5 (5,1)
Sans domicile fixe 6 (1,8) 1 (1)
Inconnu 39 (11,5) 7 (7,1)
Niveau socioéconomique*
En cours de formation 37 (10,9) 23 (23,2)
Ouvrier 60 (17,7) 18 (18,2)
Cadre moyen 91 (26,8) 22 (22,2)
Cadre supérieur 18 (5,3) 2 (2)
Cadre dirigeant 8 (2,4) 3 (3)
Inconnu 125 (36,9) 31 (31,3)
Occupation avant l’admission*
Étudiant 32 (9,4) 16 (16,2)
Travail 102 (30,1) 21 (21,2)
Femme au foyer 13 (3,8) 2 (2)
Retraité 19 (5,6) 0 (0)
Chômage 96 (28,3) 42 (42,4)
Inconnu 77 (22,7) 18 (18,2)
at:4,047 ; ddl = 187,093 ; p= 0,000.
bKhi-deux de Pearson : 17,843 ; ddl = 1 ; p= 0,000.
cKhi-deux de Mantel-Haenszel : 5,675 ; ddl = 1 ; p= 0,016.
dKhi-deux de Mantel-Haenszel : 4,662 ; ddl = 1 ; p= 0,031.
*Pas de différences statistiquement significatives.
26 L. Cailhol et al.
end, présentant un abus médicamenteux et une indication
d’hospitalisation (total = 354).
L’analyse a été effectuée sur le logiciel SPSS 12.0F.
L’évaluation de la fidélité du diagnostic des cliniciens face
à une évaluation standardisée a été évaluée par le test
d’homogénéité de Kappa, ainsi que par calcul de la sen-
sibilité et de la spécificité. Nous avons utilisé des tests
paramétriques (Khi-deux et t-test) pour évaluer les dif-
férences entre les deux groupes (avec ou sans TPB) et
exprimé les résultats sous forme d’Odd Ratio(OR). Des
régressions logistiques ont permis de modéliser les décisions
d’orientation.
Résultats
Durant la réalisation de l’étude du 1 novembre 2003 au
31 août 2004, 4756 patients ont bénéficié d’une prise en
charge psychiatrique au Service d’accueil, d’urgences et
de Liaison psychiatrique dont 478 (10 %) patients répon-
daient aux critères d’inclusion de notre étude. Nous avons
recueilli les données, complètes ou partielles, de l’ensemble
de ces patients. Le diagnostic de TPB était manquant pour 40
(8,4 %) d’entre eux. Sur les 438 restants, on décrit 339 sujets
(77,4 %) sans TPB et 99 (22,6 %) avec TPB. Notre échantillon
est majoritairement féminin (sexe ratio F/H à 2,5), d’age
moyen (37,7 ans), de profession intermédiaire (24,9 %) et
vivant le plus souvent en couple (58,2 %).
La mesure de l’IPDE a été effectuée chez 107 (22,4 %)
patients de l’échantillon qui retrouve 69 (64,5 %) patients
répondant aux critères DSM IV de TPB et 38 (35,5 %) n’y
répondant pas. La mesure d’accord par Kappa retrouve
un accord faible et significatif entre la mesure du TPB
par un évaluateur unique utilisant IPDE et selon les cli-
niciens (Kappa = 0,305 ; T: 3,481 ; p= 0,000). La sensibilité
diagnostique des cliniciens pour le TPB, face au test de
référence qu’est l’IPDE, est de 46,6 % et la spécificité de
88,6 %.
Tableau 2 Comparaisons des caractéristiques cliniques en amont de l’admission des sujets suicidants avec ou sans TPB.
Variables Absence du TPB (n= 339) Présence du TPB (n= 99)
Nombre (pourcentage) Nombre (pourcentage)
Référé par*
Lui-même ou son entourage 94 (27,7) 33 (33,3)
Un professionnel 1 (0,3) 0 (0)
Inconnu 244 (72) 66 (66,7)
Patients ayant eu des antécédents psychiatriques** 87 (29,7) 33 (37,1)
Passages antérieurs aux urgencesa89 (26,3) 57 (57,6)
Suivi actuelb
Aucun 66 (19,9) 9 (9,3)
Médecin généraliste 40 (12) 5 (5,2)
Psychiatrique 131 (39,5) 51 (52,6)
Programme specialisé110 (3) 12 (12,4)
Inconnu 76 (22,9) 12 (12,4)
Centre de thérapie brève 9 (2,7) 8 (8,2)
Suivi antérieur**
Aucun 60 (18,1) 15 (15,2)
Médecin généraliste 11 (3,3) 0 (0)
Psychiatrique 58 (17,5) 22 (22,2)
Programme specialisé29 (2,7) 2 (2)
Inconnu 181 (54,7) 56 (56,6)
Centre de thérapie brève 12 (3,6) 4 (4)
Hospitalisation psychiatrique antérieurec108 (32) 47 (48)
Présence d’une tentative de suicide antérieured100 (29,4) 44 (46,8)
Variables Absence du TPB (n= 339) Présence du TPB (n= 99)
Moyenne (écart-type) Moyenne (écart-type)
Tentatives de suicide antérieurese0,52 (0,91) 1,18 (1,93)
aKhi-deux de Pearson : 33,828 ; ddl = 1 ; p= 0,000.
bKhi-deux de Mantel-Haneszel : 4,050 ; ddl = 1 ; p= 0,044.
cKhi-deux de Pearson : 15,954 ; ddl = 2 ; p= 0,000.
dKhi-deux de Pearson : 8,495 ; ddl = 1 ; p= 0,004.
et: 3,914 ; ddl = 297 ; p= 0,000.
*Variable majoritairement non renseigné — considéré comme non valide.
** Statistiquement non significatif.
La recherche d’un diagnostic de trouble de personnalit´
eborderline chez les suicidants est-elle utile aux urgences ? 27
Tableau 3 Comparaisons des caractéristiques cliniques observées au cours de la prise en charge des sujets suicidants avec ou
sans TPB.
Variables Absence du TPB (n= 339) Présence du TPB (n= 99)
Nombre (pourcentage) Nombre (pourcentage)
Cooccurences3
Abus ou dépendance à l’alcool*57 (16,8) 11 (11,1)
Abus ou dépendance de toxiques*35 (10,3) 4 (4)
Dépression*233 (68,7) 65 (65,7)
Trouble d’adaptationa28 (8,3) 1 (1)
Trouble bipolaire*13 (3,8) 1 (1)
Trouble psychotique*11 (3,3) 1 (1)
Variables Absence du TPB (n= 339) Présence du TPB (n= 99)
Nombre (écart-type) Nombre (écart-type)
Score Hamilton depression rating scale 19,99 (6,11)#19,45 (5,74)##
Variables Absence du TPB (n= 339) Présence du TPB (n= 99)
Nombre (pourcentage) Nombre (pourcentage)
Facteur de stress identifiéb
Conjugal ou sentimental 123 (36,4) 26 (26,3)
Professionnel 9 (2,7) 3 (3)
Familial 43 (12,7) 11 (11,1)
Deuil 7 (2,1) 2 (2)
Multiple 60 (17,8) 165 (16,2)
Autre 62 (18,3) 22 (22,2)
Inconnu 34 (10,1) 19 (19,2)
Produits de l’intoxication4
Alcool*86 (25,4) 20 (20,2)
Benzodiazépines*222 (65,5) 56 (56,6)
Antidépresseurs*73 (21,5) 22 (22,2)
Neuroleptiquesc27 (8) 20 (20,2)
Antalgiques/anti-inflammatoires*52 (15,3) 14 (14,1)
Thymorégulateurs*3 (0,9) 2 (2)
Autres*87 (25,7) 30 (30,3)
Violence durant la prise en charge*34 (10) 15 (15,2)
Utilisation de sédatif durant la prise en charge aux urgences*129 (38,5) 46 (46,9)
#n= 142 ##n= 42.
aKhi-deux de Pearson : 6,513 ; ddl = 1 ; p= 0,011.
bKhi-deux de Mantel-Hanszel : 4,801 ; ddl = 1 ; p= 0,028.
cKhi-deux de Pearson : 11,979 ; ddl = 1 ; p= 0,001.
*Pas de différence statistiquement significative.
L’analyse des différences entre les deux groupes sur les
variables démographiques nous permet de dégager quatre
éléments significatifs (Tableau 1). Les sujets suicidants avec
TPB sont plus jeunes de quelques années (5,46 ans en
moyenne). Par ailleurs, ils sont plus souvent de sexe féminin
(OR = 3,9 avec un IC à 95 % [2,1—7,3]), de nationalité suisse
(OR = 1,6 avec un IC à 95 % [0,9—2,7]) et sans relation senti-
mentale (célibataire : OR = 1,6 avec un IC à 95 % [1—2,6] ou
séparé : OR = 1,8 avec un IC à 95 % [1—3,1]).
De plus, l’analyse comparative des données cliniques
concernant les sujets suicidants, en amont de leur admis-
sion aux urgences, montre qu’ils sont plus suivis au moment
du passage à l’acte (OR = 2,9 avec un IC à 95% [1,4—6])
et sont plus connus des urgences (OR = 3,8 avec un IC
à 95 % [2,4—6,1]) (Tableau 2). De plus, ils ont des taux
d’antécédents de tentative de suicide supérieurs (OR = 1,9
avec IC à 95% [1,2—3]) et en plus grand nombre que les
patients sans trouble de personnalité (1,18 versus 0,52 en
1Programmes spécialisés : programme dépression, programme
bipolaire, alcoologie, unité de toxicomanie, programme CARE (spé-
cialisé dans la prise en charge des TPB).
2Programmes spécialisés : programme dépression, programme
bipolaire, alcoologie, unité de toxicomanie, programme CARE (spé-
cialisé dans la prise en charge des TPB).
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