nach. La preuve du th´eor`eme de la fonction r´eciproque d´epend du th´eor`eme
du point fixe de Banach que nous rappelons ´egalement.
1.1 Th´eor`eme du point fixe de Banach
Proposition 1.1. Soit (X, d)un espace m´etrique complet et f:X7→ Xune
application α-contractante , c.-`a-d., il existe 0< α < 1tel que d(f(x), f(y)) ≤
αd(x, y)pour tout x, y ∈X. Alors fposs`ede un unique point fixe.
D´emonstration. On choisit un point x0∈Xquelconque et on d´efinit la suite
xn:= f(xn−1). On montre par r´ecurrence que d(xn, xn+1)≤αnd(x0, x1) pour
tout n∈N. Si on note f(n)=f◦f◦ ··· ◦ falors on a
d(f(n)(x0), f(m)(x0)) ≤αn
1−αd(x0, x1)
et donc d(xn, xm) = d(f(n)(x0), f(m)(x0)) →0 lorsque n→ ∞. Comme Xest
un espace complet et la suite xnest de Cauchy, il existe x∈Xtel que xn→x.
Par continuit´e, xn+1 =f(xn)→f(x), d’o`u f(x) = x. L’unicit´e du point fixe x
est une cons´equence imm´ediate de l’α-contractivit´e.
1.2 Th´eor`eme de la fonction r´eciproque
Nous omettons la preuve du r´esultat suivant.
Th´eor`eme 1.2. Th´eor`eme de la fonction r´eciproque. Soient Ω⊂RNun ou-
vert, x0∈Ω,y0∈RNet f∈C1(Ω,RN), tels que f0(x0)∈ L(RN,RN)est un
isomorphisme et f(x0) = y0. Alors il existe un voisinage ouvert Vde x0et un
voisinage ouvert Wde y0tels que f|Vest un diff´eomorphisme de classe C1de
Vsur W; c.-`a-d., il existe une fonction g∈C1(W, V )tel que f◦g=IdWet
g◦f=IdV. En particulier
Sgn Jf(x) = Sgn Jf(x0)pour tout x∈V.
Un corollaire imm´ediat du th´eor`eme de la fonction r´eciproque est le sui-
vant
Corollaire 1.3. Soient Ω⊂RNun ouvert born´e, y0∈RN,f∈C1(Ω,RN),
tels que f0(x)∈ L(RN,RN)est un isomorphisme pour tout x∈f−1(y0). Alors
f−1(y0)ne contient qu’un nombre fini de points.
La preuve de ce r´esultat est laiss´ee comme exercice.
Exercice 1. Soit (X, d)un espace m´etrique complet et f:X7→ Xune
application telle que f(n):= f◦f◦ ··· ◦ fest α-contractante pour un n∈N∗.
Montrer que fposs`ede un unique point fixe.
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