L’Encéphale (2010) 36, 294—301
Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com
journal homepage: www.em-consulte.com/produit/ENCEP
MÉTHODOLOGIE
Validation de la version franc¸aise de l’échelle
abrégée d’appréciation psychiatrique
étendue avec ancrage, BPRS-E(A)
Validation of the French version of the expanded Brief Psychiatric
Rating Scale with anchor BPRS-E(A)
F. Mouaffaka,b, Y. Morvana,b, S. Bannoura,b, M. Chayeta,b, M.-C. Bourdela,b,
G. Thepautc, M. Kazesa,b, J.-D. Guelfid, B. Milletc,
J.-P. Oliéa,b, M.-O. Krebsa,b,
aInserm U894, laboratoire physiopathologie de maladies psychiatriques (LPMP), centre de psychiatrie et neuroscience, France
bService hospitalo-universitaire de santé mentale et de thérapeutique, faculté de médecine Paris-Descartes,
université Paris-Descartes, centre hospitalier Sainte-Anne, 7, rue Cabanis, 75674 Paris cedex 14, France
cUniversité de Rennes 1, centre hospitalier Guillaume-Régnier, 35703 Rennes cedex 7, France
dCMME, faculté de médecine Paris-Descartes, université Paris-Descartes, centre hospitalier Sainte-Anne, France
Rec¸u le 27 novembre 2008 ; accepté le 28 avril 2009
Disponible sur Internet le 25 septembre 2009
MOTS CLÉS
Version franc¸aise de
la Brief Psychiatric
Rating Scale (BPRS) ;
Validation ;
Analyse en
composantes
principales ;
Psychopathologie ;
Trouble psychotique
aigu ;
BPRS 24
Résumé L’échelle abrégée d’appréciation psychiatrique était destinée initialement à la
mesure du changement symptomatique chez des patients hospitalisés en psychiatrie pour
différentes pathologies. La version originale a été étendue à 18 items, puis à 24 items dans le
but d’accroitre sa sensibilité aux symptômes psychotiques et affectifs. La dernière version de
la BPRS 24 ou BPRS-E(A) est pourvue de points d’ancrages qui définissent les degrés de cotation.
Huit études ont été menées sur la structure factorielle de la BPRS-E(A). Malgré les nombreux
points en commun, des divergences existent qui peuvent s’expliquer par l’hétérogénité des
échantillons et les différences méthodologiques. L’objet de notre travail a été la traduction
et validation d’une version franc¸aise de cette échelle sur une population cliniquement variée
de 111 sujets. Nous avons mené une analyse en composantes principales suivie d’une rotation
oblique sur les données de cette population qui nous ont permis d’extraire une solution à
trois facteurs : symptômes positifs-désorganisation, anxiété-dépression et symptômes négatifs,
superposables aux données de la littérature. Nous avons également retrouvé un bon niveau de
consistance interne et de fidélité intercotateurs qui confirment les qualités psychométriques
de cette échelle. Les points en commun et les divergences entre nos résultats et les données
de la littérature sont discutés.
© L’Encéphale, Paris, 2009.
Auteur correspondant.
Adresse e-mail : [email protected] (M.-O. Krebs).
0013-7006/$ — see front matter © L’Encéphale, Paris, 2009.
doi:10.1016/j.encep.2009.04.003
Validation de la version française de la BPRS-E(A) 24 items 295
KEYWORDS
French translation of
the Brief Psychiatric
Rating Scale (BPRS);
Validation;
Principal component
analysis;
Rating scale;
Psychosis;
BPRS 24
Summary
Introduction. — The Brief Psychiatric Rating Scale was initially developed as a rapid method to
assess symptom change in psychiatric inpatients of various diagnoses. The original version was
expanded to an 18-item version and thereafter to a 24-item version to increase sensitivity to a
broader range of psychotic and affective symptoms. The latest version of the expanded 24- item
BPRS provides probe questions and detailed anchor points for the ratings for each item.
Literature findings. — Studies have shown the expanded and anchored 24-item BPRS to be a
sensitive and effective measure of psychiatric symptoms with good interrater reliability that
can be maintained over time. To our knowledge, there are eight published papers including
factor analyses of the BPRS-E(A). While many similarities are evident between these studies,
inconsistencies are apparent that may have been due to sample size, characteristics and /
or methodological differences in the factor analysis computation. Among these studies, six
provided a four-factor solution. There was no French version of this scale available.
Methods. — After its translation into French and back translation, we investigated the vali-
dity of the French BPRS-E(A) version. We carried out a component analysis on the data of
111 participants of various diagnoses, mostly hospitalised for a first psychotic episode, yiel-
ding to a three-factor solution (positive symptoms — disorganisation; depression-anxiety and
negative symptoms).
Results. — A good internal consistency and interrater reliability were found. These results
confirm the psychometric value of the BPRS-E(A) in its French version. We compared those
findings to earlier reports; similarities and differences are discussed.
© L’Encéphale, Paris, 2009.
Introduction
L’échelle abrégée d’appréciation psychiatrique (Brief Psy-
chiatric Rating Scale ou BPRS) décrite en 1962 par John
E. Overall et D. R. Gorham [21], disponible en version
franc¸aise depuis 1967 [22], est l’instrument de ce type le
plus utilisé dans le monde. La forme originale de 1962, à
16 items, était destinée à la mesure du changement symp-
tomatique [9]. À cette forme, succèdera une deuxième à
18 items [19] qui sera largement utilisée dans la recherche
pharmacologique[20] et psychosociale pour l’évaluation du
changement symptomatique dans le temps [29]. De nom-
breuses tentatives d’extension ou de réduction de la BPRS
suivront, dont la BPRS expanded (étendue) ou BPRS-E
[15]. Destinée spécifiquement à l’étude de la réhabilita-
tion des patients souffrant de schizophrénie [17], cette
version contient six items supplémentaires concernant la
bizarrerie du comportement, la négligence de soi, la sui-
cidalité, l’humeur expansive, l’hyperactivité motrice et
la distractibilité. La BPRS-E conserve les sept niveaux de
cotations, de la forme originale, mais qui sont désormais
définis par quelques phrases précisant les comportements
qui permettent de considérer un niveau de cotation comme
atteint. Ces phrases sont généralement désignées comme
«descripteurs »ou «points d’ancrage ». La BPRS ainsi modi-
fiée a été dénommée BPRS-E(A) pour BPRS étendue avec
ancrage [31] ou BPRS 24. L’introduction de ces modifica-
tions, extension et ancrage, vise à élargir la couverture de
la BPRS à d’autres domaines de la psychopathologie notam-
ment les domaines psychotique et affectif, à optimiser les
qualités métrologiques de l’outil [6,25], à opérationnaliser
les concepts de rechute et/ou d’exacerbation symptoma-
tique [18].
Huit travaux publiés ont étudié les propriétés psy-
chométriques et la structure factorielle de la BPRS-E
et de la BPRS-E(A) [1,8,14,26,27,28,29,32] (Tableau 1). Les
échantillons utilisés dans ces études sont hétérogènes à
plusieurs égards. Au niveau diagnostique, en dehors de
Ruggeri et al. [26] et Van der Does et al. [28] qui ont
mené leurs études sur des populations de patients souf-
frant de schizophrénie, tous les autres auteurs ont aussi
inclus des patients présentant des troubles de l’humeur,
des troubles anxieux, des troubles de la personnalité ou
des troubles mentaux non spécifiés. La taille des échan-
tillons est trés variable d’une étude à une autre (de 65 sujets
pour Van der Does et al. [28], à 1440 sujets pour Rug-
geri et al., [26]). La méthodologie statistique utilisée est
également variable. Les méthodes d’extraction (analyse
en composante principale ou maximum de vraisemblance)
et de rotation (varimax, oblique ou oblimin) ont permis
de retrouver des solutions à quatre facteurs pour six des
huit auteurs : anxiété/dépression, psychose/trouble de la
pensée, symptômes négatifs ou retrait/ralentissement et
activation/manie. Ces solutions s’alignent sur les solutions
quadri-factorielles les plus retrouvées dans la littérature
pour la BPRS-18 items [10,12]. Seuls deux auteurs, Bur-
ger et al. [2] et Dingemans et al. [8], individualisent un
cinquième facteur, hostilité/suspicion pour Burger et al.
[2] qui y regroupe trois items (hostilité, suspicion et non-
coopération) et désorientation pour Dingemans et al. [8],
facteur à deux items (désorientation et maniérisme-trouble
de la posture). Van der Does et al. [28], aprés avoir extrait
deux solutions de trois et de quatre facteurs retiennent la
dernière. Ces solutions expliquent selon les études 50 à 92 %
de la variance. Globalement, la BPRS-E est considérée par
les différents auteurs comme une échelle fiable, quelles que
soient les populations psychiatriques explorées.
Si la BPRS-E, dans sa version originale, a été validée
par plusieurs études, il n’existait pas à ce jour de ver-
sion franc¸aise validée. L’objet de notre travail a été la
296 F. Mouaffak et al.
Tableau 1 Revue des études de validation et de structure de la BPRS 24 items.
Van der Does et
al., 1993
Dingemans
et al., 1995
Burger et
al., 1997
Ventura et al.,
2000
Thomas et al,
2004
Velligan et
al, 2005
Kopelowicz
et al, 2007
n=65 n= 150 n= 165 n= 107 n= 280 n= 1440 n= 565
Extraction Composante
principale
Composante
principale
Composante
principale
Composante
principale
Maximum de
vraisemblance
Analyse
principale
Composante
principale
Rotation Oblique Varimax Oblique Varimax et oblique Oblimin Oblique Varimax
Facteurs F = 4 F = 5 F = 5 F = 4 F = 4 F = 4 F = 4
Variance 55,9 % 51,9 % 92 % NP 41,7 % 51,67 % 50 %
Dépression/Anxiété/Affect
Dépression 0,61 0,86 0,79 0,75 0,85 0,79 0,78
Anxiété 0,75 0,77 0,62 0,65 0,78 0,67
Culpabilité 0,69 0,64 0,71 0,58 0,66 0,70 0,62
Préoccupations somatiques 0,41 0,58 0,03 0,52
Hostilité 0,25 0,56
Suicidalité 0,73 0,71 0,57 0,68 0,678 0,64
Psychose/Trouble de la pensée
Contenu inhabituel de la pensée 0,85 0,79 0,88 0,65 0,99 0,85 0,819
Hallucinations 0,65 0,61 0,73 0,51 0,44 0,75 0,66
Désorganisation conceptuelle 0,54 0,53 0,34 0,42 0,57
Suspicion 0,86 0,72 0,36 0,48 0,57 0,61 0,62
Idées de grandeur 0,61 0,85 0,24 0,58 0,69
Comportement bizarre 0,66 0,47 0,67 0,53 0,62
Désorientation 0,52 0,449
Symptômes négatifs ou retrait/Ralentissement
Émoussement des affects 0,70 0,82 0,85 0,77 0,59 0,79 0,81
Ralentissement moteur 0,85 0,86 0,76 0,70 0,57 0,70 0,77
Retrait affectif 0,85 0,88 0,84 0,66 0,70 0,81 0,77
Non-coopération 0,43 0,38
Maniérisme et trouble de la posture 0,47 0,37
Désorientaion 0,43 0,63 0,22
Négligence corporelle 0,44 0,41 0,40
Activation
Excitation 0,79 0,76 0,78 0,77 0,81 0,76 0,73
Tension 0,52 0,71 0,77 0,35 0,56 0,60 0,67
Maniérisme et trouble de la posture 0,61 0,79 0,41
Désorganisation conceptuelle 0,58 0,55 0,11
Comportement bizarre 0,66 0,419
Élévation de l’humeur 0,65 0,34 0,77
Validation de la version française de la BPRS-E(A) 24 items 297
Tableau 1 (Suite )
Van der Does et
al., 1993
Dingemans
et al., 1995
Burger et
al., 1997
Ventura et al.,
2000
Thomas et al,
2004
Velligan et
al, 2005
Kopelowicz
et al, 2007
n=65 n= 150 n= 165 n= 107 n= 280 n= 1440 n= 565
Distractibilité 0,74 0,42 0,37 0,69 0,57
Hyperactivité motrice 0,76 0,71 0,66 0,87 0,82 0,80 0,78
Hostilité 0,65 0,45
Idées de grandeur 0,41
Hostilité/Suspicion
Hostilité 0,88
Suspicion 0,50
Non-coopération 0,72
Désorientation
Désorientation 0,76
Maniérisme et trouble de la posture 0,76
Désorientation 0,76
traduction et la validation de la version franc¸aise de cet
outil, l’étude de ses caractéristiques psychométriques et
de sa structure factorielle sur une population clinique
variée de patients hospitalisés pour un premier épisode
psychotique et de consultants dans une unité d’évaluation
et de recherche clinique.
Matériel et méthode
Traduction et rétrotraduction de l’échelle
L’échelle originale de la BPRS-E(A) étendue avec ancrage
s’accompagne d’un livret élaboré par Lukoff et al. [16]
indiquant les principales règles générales de cotation, pro-
posant un entretien semi-structuré, des définitions des
items précisant les informations à prendre en compte et
des points «d’ancrage »pour chaque niveau de cotation
[16,30]. L’échelle a été traduite à partir de cette version
originale ainsi que le livret d’entretien/cotation puis «rétro-
traduite »de fac¸on indépendante. Les deux versions ont été
comparées et les différences jugées minimes.
Sujets
Cent onze sujets ont été inclus dans cette étude : 68 pro-
bants et 43 apparentés. Parmi les probants, 52 participent
à l’étude «Primepi », enquête longitudinale incluant des
patients remplissant les critères d’un premier épisode psy-
chotique, le reste de l’échantillon provient d’une deuxième
étude : «Refapsy »dont la population est composée de
familles probants atteints et apparentés de premier degré.
Tous les participants ont rec¸u une information et donné leur
consentement écrit.
Les procédures d’évaluation
Pour tous les participants, le diagnostic était établi à l’issue
d’un entretien semi-structuré avec un clinicien (psychiatre
ou psychologue) au moyen de la Diagnostic Interview for
Genetic Studies (DIGS) dans sa version 3.0 (version franc¸aise)
[4].
La passation de la BPRS-E a été effectuée par des clini-
ciens, psychiatres ou psychologues (FM, SB, DW) [25], formés
par un évaluateur expérimenté en entretiens conjoints ou
lors de sessions de cotation sur un support audiovisuel.
Les sujets ont également été évalués par la Clinical Global
Impression (CGI).
Analyses statistiques
L’analyse descriptive a permis de déterminer les caracté-
ristiques sociodémographiques (âge, sexe, niveau d’étude)
et cliniques (répartition des diagnostics, âge de début de la
maladie, scores moyens aux différentes échelles utilisées).
Le cœfficient kappa de corrélation intercotateurs entre
les deux principaux investigateurs (FM et SB) a été mesuré
lors de sessions de cotations conjointes sur un échantillon
indépendant de 20 patients.
Une analyse exploratoire en composantes principales
(ACP) a été réalisée sur la matrice de corrélation des 24
298 F. Mouaffak et al.
Tableau 2 Structure trifactorielle de la version franc¸aise de la BPRS-E(A) après rotation oblique.
Symptômes positifs- désorganisation Anxiété- dépression Symptômes négatifs
Items
Comportement bizarre 0,897 0,048 0,121
Contenu inhabituel de la pensée 0,861 0,057 0,177
Méfiance 0,809 0,095 0,167
Comportement hallucinatoire 0,780 0,031 0,018
Désorganisation conceptuelle 0,778 0,027 0,277
Mégalomanie 0,777 0,307 0,183
Distractibilité 0,774 0,196 0,228
Hostilité 0,740 0,036 0,009
Non-coopération 0,739 0,003 0,076
Excitation 0,728 0,139 0,536
Maniérisme 0,690 0,116 0,324
Tension 0,635 0,341 0,199
Négligence personnelle 0,631 0,122 0,238
Euphorie 0,590 0,282 0,345
Désorientation 0,538 0,131 0,215
Préoccupations somatiques 0,496 0,162 0,149
Dépression 0,116 0,865 0,021
Tendance suicidaire 0,006 0,821 0,008
Sentiment de culpabilité 0,125 0,800 0,004
Anxiété 0,351 0,690 0,089
Ralentissement moteur 0,019 0,579 0,324
Émoussement affectif 0,343 0,100 0,802
Retrait affectif 0,364 0,131 0,757
Hyperactivité 0,519 0,28 0,644
Alpha de Cronbach 0,94 0,83 0,92
Seules les saturations supérieures à 0,38 ont été considérées comme significatives et présentées. Elles figurent en gras dans le tableau.
items de la BPRS-E(A). Plusieurs techniques ont été uti-
lisées pour choisir le nombre de facteurs à retenir : le
critère de Kaiser[13] ou valeurs propres supérieures à un
puis le Scree Test de Cattell [3] ou point d’inflexion de la
courbe des valeurs propres. Ensuite, deux méthodes ont été
conduites afin d’optimiser la saturation des variables sur
les facteurs : une rotation varimax et une rotation oblique
(Oblimin directe). La détermination des facteurs a été faite
conjointement par MCB, ingénieur et GT psychiatre.
Le cœfficient de Cronbach a été calculé pour valider
la distribution des items dans les facteurs. La corrélation de
chaque item avec l’ensemble de l’échelle a été mesurée,
ainsi que leur cœfficient d’extraction.
Le logiciel utilisé est la 12eversion du Statistical Package
for the Social Sciences (SPSS v12).
Résultats
Description de la population
L’âge moyen des participants, dont 55 % sont des femmes
est de 37,9 (ET : 17,1) ans. Le nombre d’années d’études
est en moyenne de 14 années (ET : 3,25). Sur l’ensemble
des 111 sujets, les diagnostics retenus sont : 44 sujets souf-
frant de trouble psychotique (SZ : schizophrénie, psychoses
non spécifiées et troubles schizophréniformes). Onze sujets
présentant un trouble bipolaire de l’humeur, 23 un trouble
dépressif, deux un trouble dépressif avec caractéristiques
psychotiques, cinq un trouble schizo-affectif, trois, un
trouble anxieux et trois autres troubles. Parmi les par-
ticipants, 20 ne présentaient aucun trouble au jour de
l’évaluation. Le score moyen à la BPRS-E est de 53,1 (ET :
23,1). À la CGI, la moyenne est de 4,79 (ET :1,4). L’âge
du premier épisode psychopathologique est à 25,9 (ET :
11,4).
Le cœfficient de corrélation entre les deux principaux
cotateurs (FM et SB) est de 0,94.
Il existe une bonne corrélation entre la moyenne des
scores totaux à la BPRS-E(A) et les stades de la CGI. Les
49 sujets évalués par la CGI sont tous cotés aux degrés 4, 5 ou
6. Pour le degré 4 : quatre sujets, score total moyen de 56,75
(ET = 2,87). Pour le degré 5 : 22 sujets, score total moyen de
65,59 (ET = 11,47). Pour le degré 6 : 23 sujets, score total
moyen de 78,91 (ET = 17,86). Une différence significative des
degrés de cotation à la BPRS est retrouvée entre ces trois
degrés (F[2,46] = 6,8 ; p= 0,003).
Consistance interne de l’échelle
La plupart des items ont une bonne corrélation à l’ensemble
de l’échelle en dehors des items dépression, tendances
suicidaires, culpabilité, euphorie, ralentissement moteur et
hyperactivité qui ont un cœfficient de corrélation inférieur
à 0,5. Les items ayant le score moyen le plus élevé sont
anxiété (3,75), contenu inhabituel de la pensée (3,01) et
méfiance (2,82). Ceux ayant le score moyen le plus faible
1 / 8 100%
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