PSI CORRECTION - DS N˚3 Samedi 24 Novembre 2012
Exercice 1 (E3A - 2011 - Questions de cours - Dur´ee conseill´ee : 45 min).
1. Un scalaire λest une valeur propre de l’endomorphisme ude Esi :
xE\ {OE}u(x) = λx
On appelle vecteur propre xassoci´e `a un valeur propre λtout vecteur non nul de
Etel que u(x) = λx.
Le sous-espace propre de uassoci´e `a la valeur propre λest Ker(uλIdE).
2. Le polynˆome Det (MXIn) est appel´ee polynˆome caract´eristique de la matrice M
et not´ee χM. Le degr´e de ce polynˆome est n, son coefficient dominant vaut (1)n,
son coefficient du terme de degr´e n1 vaut tr(A) et son coefficient constant vaut
det(A).
3. Il existe un polynˆome annulateur de f, scind´e dans K[X] et `a racines simples.
Le polynˆome caract´eristique de fest scind´e dans K[X] et pour toute valeur
propre λde M, l’ordre de la multiplicit´e de λest la dimension du sous-espace
propre associ´e `a λ.
E=L
λSp(f)
Ker(fλIdE)
4. (a) VRAI car tout projecteur padmet comme polynˆome annulateur P=X2X
qui est scind´e `a racines simples dans K=Rou Cdonc pest diagonalisable.
(b) FAUX, il suffit de consid´erer 1 1
0 1 . A est inversible car de d´eterminant
´egal `a 1 mais non diagonalisable car 1 est valeur propre de multiplicit´e 2 et
la dimension du sou-espace propre associ´e est ´egale `a 1.
(c) FAUX, il suffit de consid´erer 1 0
0 0 . A est diagonalisable car d´ej`a diago-
nale mais non inversible car de d´eterminant ´egal `a 0.
(d) VRAI, X2+ 5X6=(X1)(X+ 6) annule Aet donc Aest diagonalisable
(elle est annul´e par un polynˆome scind´e `a racines simples) et le spectre de A
est inclus dans {1,6}.Rnest ainsi la somme directe des sous-espaces propres
et ceux-ci ne peuvent ˆetre que ker(A+ 6In) et ker(A+In) (´eventuellement,
ces espaces sont r´eduits `a {0}).
(e) FAUX, Pour A=In, on a bien A2+ 5A6In=Onmais ker(A+In) et
ker(A6In) sont r´eduits `a {0}.
(f) VRAI, Si P1AP =Balors P1(AxIn)P=BxInet AxInest sem-
blable `a BxIn. Ces matrices ont mˆeme d´eterminant et ainsi les polynˆomes
caract´eristiques de Aet Bsont ´egaux.
(g) FAUX,Les matrices I2et A=1 1
0 1 fournissent un contre-exemple.
Exercice 2 (eduction d’endomorphisme - Dur´ee conseill´ee : 15 min).
P=X5X2=X2(X1)(X2+X+ 1) est un polynˆome annulateur de A.
Pn’est pas scind´e `a racines simples donc An’est pas forc´ement diagonalisable.
En revanche le spectre de Aest inclus dans l’ensemble des racines de Pqui est
{0,1,1
2+i3
2,1
2i3
2}
On sait par contre que la somme des nvaleurs propres de A(en les comptant avec leur
multiplicit´e) est ´egale `a la trace de A. Comme tr(A) = n, la seule possibilit´e est que
toutes les valeurs propres soient ´egales `a 1.
0 n’est donc pas valeur propre donc Aest inversible et en composant par A2on obtient
A3=Inet Q=X31 est annulateur de Aet scind´e `a racines simples, donc Aest
diagonalisable.
Comme toutes ses valeurs propres sont 1, Aest semblable `a la matrice diagonale In
donc A=In.
Exercice 3 (Nature d’int´egrale - Dur´ee conseill´ee : 15 min).On pose f(t) = tα1
ln t.
fest continue de signe constant sur ]0,1[ (positif si α > 0 et n´egatif si α < 0).
Probl`eme en 1 :
On pose h= 1 ten l’on se ram`ene `a un probl`eme en 0 :
f(t) = f(1 h) = (1 h)α1
ln(1 h)αh
h∼ −α.
ftend vers αen 1.
Donc fest prolongeable par continuit´e en 1 et donc inegrable pour toute valeur de α.
Probl`eme en 0 :
Si α > 0, f(t) = tα1
ln t1
ln tor 1
ln ttend vers 0.
fest donc prolongeable par continuit´e en 0 et donc int´egrable.
Si α < 0, |f(t)|=f(t) = tα1
ln t1
tαln t.
Or 1
tαln t=o1
tαet t7→ 1
tαconverge d`es que α < 1 soit α > 1 en tant
que fonction de Riemann.
Or, pour α61, on a 1
tαln t>1
tln t.
t7→ 1
tln test non int´egrable en 0 car une de ses primitives est t7→ ln(ln t) qui n’admet
pas de limite en 0.
CONCLUSION : L’int´egrale converge si et seulement si α > 1.
Lyc´ee de l’Essouriau 1
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Exercice 4 (Calcul de l’inegrale de Gauss - CCP PC - Dur´ee conseill´ee : 30 min).
1. Il suffit d’´etudier les variations de la fonction x7→ ex(1 + x) pour obtenir cette
in´egalit´e. ( cette fonction admet un minimum pour x= 0 qui vaut 0 donc elle est
positive sur R).
On pose x=t2, on obtient 1 t26et2.
On pose x=t2, on obtient 1 + t26et2et, en passant `a l’inverse, et261
1 + t2.
2. Soit nN, on remarque que toutes les fonctions sous les inegrales sont continues
et positives chacun de leurs intervalles :
et261
1 + t2or t7→ 1
1 + t2est int´egrable en +car ´equivalente `a une fonction
de Riemann int´egrable en +(α= 2) ou bien car une de ses primitives est
arctan born´ee sur ]0,+[.
Donc t7→ et2est int´egrable en +et I=Z+
0
et2dt converge.
t7→ (1t2)nest une fonction continue sur le segment [0,1] donc In=Z1
0
(1t2)ndt
existe.
t7→ 1
(1 + t2)nest int´egrable car inf´erieure `a la fonction t7→ 1
t2nqui est
une fonction de Riemann int´egrable en +(α= 2n).
Donc t7→ 1
(1 + t2)nest int´egrable en +et Jn=Z+
0
dt
(1 + t2)nconverge
Pour tout tde R, on a 1 + t26et261
1 + t2.
Donc nN,(1 + t2)n6ent261
(1 + t2)n, et en int´egrant :
In6Z1
0
ent2dt 6Jn.
On remarque que In6Z1
0
ent2dt =1
nZn
0
eu2du 6I
n.
On a ´egalement I
n=1
nZ+
0
enx2dx 6Jn.
En combinant les trois ´egalit´es on obtient :
In6I
n6Jn.
3. Le changement de variable t= sin xdonne directement In=W2n+1.
Le changement de variable t= tan xdonne directementJn+1 =W2n.
4. Par int´egration par partie, on trouve : Wn+2 =n+ 1
n+ 2Wn.
On en d´eduit que nN,un+1
un
=(n+ 2)Wn+2Wn+1
(n+ 1)WnWn+1
=(n+ 2)Wn+2
(n+ 1)Wn
= 1.
La suite (un) est donc constante et ´egale `a u0= 1 W0W1= 1 ×π
2×1 = π
2
5. Wn+2 =n+ 1
n+ 2Wnimplique que Wn+2 Wnor comme la suite (Wn) est d´ecrois-
sante, on obtient Wn+2 Wn+1 Wn.
On en d´eduit que unnW 2
npuis Wnru0
net Wnπ
2n.
D’apr`es l’encadrement du 2), on en d´eduit que :
In=W2n+1 π
4n+ 1 π
2net Jn=W2nπ
4nπ
2n
Par cons´equent l’encadrement du 2) donne Iπ
2.
Probl`eme (E3A 2011 - Dur´ee conseill´ee : 2h15).
Partie I.
1. Soit λune valeur propre et Xun vecteur propre associ´e (´el´ement de R3et assimil´e
`a un vecteur colonne).
On a BX =λX et donc tXBX =t(AX)AX et tXBX =tXλX =λt(X)X.
On en d´eduit que t(AX)AX =λt(X)X.
On remarque que t(AX)AX et t(X)Xsont des r´eels positifs ou nuls (somme des
carr´es des coefficients des vecteurs colonnes Xet AX), donc λ>0.
Ainsi Sp(B)R+.
2. Le calcul donne B=
404
020
404
.
Il est imm´ediat que (0,1,0) est vecteur propre de Bassoci´e `a la valeur propre
2, que (1,0,1) est vecteur propre associ´e `a 8 et que (1,0,1) est vecteur propre
associ´e `a 0. Les sous-espaces propres ´etant en somme directe, il n’y a que trois
valeurs propres et les sous-espaces propres dont de dimension 1.
Sp(B) = {8,2,0}
Lyc´ee de l’Essouriau 2
PSI CORRECTION - DS N˚3 Samedi 24 Novembre 2012
ker(B) = Vect((1,01))
ker(B2I3) = Vect((0,1,0))
ker(B8I3) = Vect((1,0,1))
3. (a) On a P=X310X2+ 16X=X(X2)(X8).
Pour tout pN, la division euclidienne de Xppar Ps’´ecrit
Xp=P.Qp+αpX2+βpX+γp
En donnant `a Xles valeurs 0,2,4, on obtient (pour p1)
0 = γp
2p= 4αp+ 2βp+γp
8p= 64αp+ 8βp+γp
.
La r´esolution du syst`eme donne un reste ´egal `a
8p4.2p
48 X2+16.2p8p
24 X
Pour p= 0, le reste est bien sˆur ´egal `a 1.
(b) Best diagonalisable et ses valeurs propres sont 0,2,8, il est donc annul´e par
X(X2)(X8) et ainsi
B310B2+ 16B=O3
0 ´etant valeur propre de Bon en d´eduit que Bn’est pas inversible.
(c) Q7→ Q(B) ´etant un morphisme d’alg`ebre et Pannulant B,Bpest ´egal `a Rp
o`u Rpest le reste dans la division euclidienne de Xppar P. On a ainsi
pN, Bp=8p4.2p
48 B2+16.2p8p
24 B
(d) On a alors, pour p1,
Tp=I3+
p
X
k=1
1
k!(akB2+bkB) = In+ p
X
k=1
8k4.2k
48k!!B2+ p
X
k=1
16.2k8k
24k!!B
et Tpest combinaison lin´eaire de I3, B, B2(et cela reste vrai pour T0=I3).
On peut ´ecrire l relation pr´ec´edente sous la forme
Tp=I3+1
48 p
X
k=1
8k
k!4
p
X
k=1
2k
k!!B2+1
24 16
p
X
k=1
2k
k!
p
X
k=1
8k
k!!B
On en d´eduit que
lim
p+Tp=I3+1
48(e814(e21))B2+1
24(16(e21) (e81))B
On obtient, apr`es calcul,
lim
p+Tp=1
2
1 + e80e81
0 2e20
e81 0 e8+ 1
Remarque : plus simplement, en utilisant une matrice de passage Pqui dia-
gonalise Bon a Tp=Pp
P
k=0
1
k!diag(0k,2k,8k)P1Pdiag(1, e2, e8)P1.
Partie II.
1. La matrice de (u1, u2, u3, u4) dans la base Best
1 0 3 0
03021
0 0 6 0
0 0 0 6
La matrice ´etant inversible (triangulaire `a coefficients diagonaux non nuls), Uest
une base de R4.
2. Comme f(ui) = ui+1, on connaˆıt les trois premi`eres colonnes de M. La derni`ere
s’obtient en calculant f(u4) = (21,0,60,0) = 9u1+ 10u3. On a ainsi
M=
0009
1 0 0 0
0 1 0 10
0 0 1 0
3. Le polynˆome caract´eristique de fest celui de M. Le calcul donne
χf= det(MxI4) = x410x2+ 9 = (x1)(x+ 1)(x3)(x+ 3)
4. Les valeurs propres de Asont les racines de χfet donc
Sp(A) = {−3,1,1,3}
Lyc´ee de l’Essouriau 3
PSI CORRECTION - DS N˚3 Samedi 24 Novembre 2012
Les sous-espaces propres ´etant en somme directe sont obligatoirement de dimension
1. Il suffit d’en trouver un ´el´ement pour en avoir une base. Une r´esolution de
syst`eme au brouillon donne
ker(A+ 3I4) = Vect(1,3,3,1),ker(A+I4) = Vect(1,1,1,1)
ker(AI4) = Vect(1,1,1,1),ker(A3I4) = Vect(1,3,3,1)
5. En supposant que la question a un rapport avec la diagonalisation pr´ec´edente, on
pose
P=
1 1 1 1
31 1 3
311 3
1 1 11
dont les vecteurs colonnes sont propres pour Aet qui v´erifie donc
P1AP = diag(3,1,1,3) = D
Un calcul ´el´ementaire montre que KP =I4et donc P1=K. On a donc la
relation KAP =Dsouhait´ee.
Partie III.
1. On a g(X0) = nX Enet k[1..n], g(Xk) = (nk)Xk+1 +kXk1. Ce
dernier polynˆome est dans En(imm´ediat si k < n et encore vrai pour k=n
car le coefficient devant Xn+1 est alors nul). Par ailleurs gest lin´eaire et c’est
finalement un endomorphisme de En. Le coefficient `a l’intersection de la ligne i
et de la colonne jde sa matrice dans Bcest le coefficient de Xi1dans g(Xj1).
Avec les calculs pr´ec´edents, ce coefficient est nul si |ij| 6= 1, vaut isi j=i+ 1
et vaut ni+ 2 si j=i1. La matrice cherch´ee est donc la matrice A.
2. (a) Eλest une ´equation diff´erentielle lin´eaire scalaire d’ordre 1 `a coefficie,ts conti-
nus et le coefficient devant y0(x) ne s’annule pas sur ] 1,1[. On est dans
le cadre du th´eor`eme de Cauchy-Lipschitz et l’ensemble des solutions est un
espace vectoriel (´equation homog`ene) de dimension 1. De plus, il est engendr´e
par x7→ eF(x)o`u Fest une primitive de f:x7→ nxλ
x21. Avec la remarque
de l’´enonc´e, on ´ecrit que
f(x) = n
2
2x
x21λ
21
x11
x+ 1
et on peut donc choisir
F(x) = n
2ln(1 x2)λ
2ln 1x
1 + x= ln (1 x)nλ
2(1 + x)n+λ
2
La solution g´en´erale de Eλsur ] 1,1[ est donc
yc:x7→ c(1 x)nλ
2(1 + x)n+λ
2
(b) Il existe une solution polynomiale non nulle si et seulement si
y0:x7→ (1 x)nλ
2(1 + x)n+λ
2est polynomiale.
- On remarque que y0(1 t)0+2n+λ
2tnλ
2. Par ailleurs, y0´etant polyno-
miale non nulle, il existe une constante c6= 0 et un entier naturel dtel que
y0(1 t)0ctd. On en d´eduit que tdnλ
2admet une limite finie non nulle
en 0 et que donc nλ
2=dN. De mˆeme, une ´etude de y0(t1) montre
que n+λ
2N.λest donc un entier du type n+ 2kavec k∈ {0, . . . , n}.
- R´eciproquement, si λ=n+ 2kavec k∈ {0, . . . , n}alors
y0(x) = (1 x)nk(1 + x)kest effectivement polynomiale.
Eλadmet des solutions polynomiales non nulle si et seulement si
λ∈ {−n+ 2k/ k = 0, .., n}.
3. Pour k= 0..n, posons λk=n+ 2ket Pk= (1 X)nk(1 + X)k.Pkest alors
solution de Eλksur ] 1,1[ et donc
x]1,1[,(x21)P0
k(x)+2xPk(x) = λkPk(x)
On a une ´egalit´e entre deux fonctions polynomiales qui est valable en un nombre
infini de points. Les polynˆomes sont donc ´egaux et g(Pk) = λkPk(on a bien
PkEn). On a donc trouv´e n+ 1 valeurs propres pour get comme Enest de
dimension n+1 et que les sous-espaces propres sont en somme directe, on a toutes
les valeurs propres et des sous-espaces propres de dimension 1.
Sp(g) = {−n+2k/ k = 0..n}et k[|0, n|],ker(g(n+2k)idEn) = Vect((1X)nk(1+X)k)
4. A´etant la matrice de gest ainsi diagonalisable (la somme des dimensions des
sous-espaces propres vaut n+ 1).
5. A´etant diagonalisable, son d´eterminant est le produit de ses valeurs propres comp-
t´ees avec leurs multiplicit´es. Ici,
det(A) =
n
Y
k=0
(n+ 2k)
On peut expliciter ce terme en distinguant selon la parit´e de n.
Lyc´ee de l’Essouriau 4
PSI CORRECTION - DS N˚3 Samedi 24 Novembre 2012
- Si nest pair alors det(A) = 0.
- Si nest impair, il s’´ecrit n= 2p+ 1 et det(A)=(1)p+1 (1.3.....(2p+ 1))2. On
multiplie et divise par les entiers pairs entre 2 et2ppour obtenir
det(A)=(1)p+1 ((2p+ 1)!)2
22p(p!)2
Partie IV.
1. On a directement (il suffit de v´erifier) y1= ch et y2= sh
2. La famille Gengendre Gpar d´efinition. Pour conclure, il suffit de montrer que
cette famille est libre (ce sera une base de Gqui sera alors de dimension n+ 1).
On consid`ere donc des scalaires cktels que
n
P
k=0
ckgk= 0. Montrons par r´ecurrence
que les cksont tous nuls.
- Initialisation : en appliquant l’identit´e `a x= 0 on obtient c0= 0.
- H´er´edit´e : soit p[0..n 1] tel que c0=··· =cp= 0. On a alors
xR,0 =
n
X
k=p+1
ck(ch(x))nk(sh(x))k
xR,0 = (sh(x))p+1
n
X
k=p+1
ck(ch(x))nk(sh(x))kp1
n
P
k=p+1
ck(ch(x))nk(sh(x))kp1est ainsi nulle sur R.
En faisant tendre xvers 0, on obtient cp+1 = 0.
La famille Gest donc libre et on conclut.
3. (a) Comme y0
1=y2et y0
2=y1, on a facilement
∆(gk)=(nk)gk+1 +kgk1
Si k∈ {1, . . . , n 1}, c’est une combinaison lin´eair´e d’´el´ements de G(k+ 1
et k1 sont entre 0 et n). C’est encore vrai pour k= 0 (on obtient ng1) et
k=n(on obtient ngn1).
∆ est lin´eaire et envoie les ´el´ements d’une base de Gdans G.Gest donc
stable par ∆ et ∆ induit sur Gun endomorphisme δ.
(b) Soit λR. Les ´el´ements de ker(∆ λid) sont les fonctions y∈ Ctelles que
y0=λy. On a donc
λR,ker(∆ λid) = Vect(x7→ eλx)
Tout r´eel est valeur propre de ∆ et le sous-espace propre associ´e est de di-
mension 1.
(c) En ´ecrivant ch et sh avec des exponentielles et en d´eveloppant par formule
du binˆome, on a
gk(x) = 1
2n
nk
X
j=0 nk
jejxe(nkj)x
k
X
j=0 k
j(1)kjejxe(kj)x
En d´eveloppant, on obtient une combinaison lin´eaires de terme du type
e(2j1n+2j2)xavec j1entier entre 0 et nket j2entier entre 0 et k.m=j1+j2
est donc un entier entre 0 et net notre terme est combinaison lin´eaire des
ϕmpour mentier entre 0 et n. On a prouv´e que
G= Vect(G)Vect(F)
Comme Gest de dimension n+1 et comme Vect(F) est de dimension n+1,
on a en fait des ´egalit´es. Ainsi Vect(F) est de dimension n+ 1, Fest libre
(n+1 vecteurs qui engendrent un espace de dimension n+ 1) et G= Vect(F)
(Fest donc une base de G).
(d) Un vecteur propre de ∆ qui est dans Gest aussi vecteur propre de δ. Ainsi,
ϕmest vecteur propre pour δassoci´e `a la valeur propre 2mn. On a n+ 1
valeurs propres en dimension n+ 1 et on les a donc toutes et les sous espaces
propres dont de dimension 1.
sp(δ) = {2mn/ m ∈ {0, . . . , n}et m∈ {0, . . . , n},ker(δid) = Vect(ϕm)
(e) La question 3.a montre que la matrice de δdans la base Gest la matrice A.
(f) On retrouve la diagonalisabilit´e de Aet, par exemple, la valeur de son d´eter-
minant.
Lyc´ee de l’Essouriau 5
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