Exercice 8 Dans E=R3, muni de sa base canonique B0= (e1, e2, e3), on considère
u1= 2e2+e3, u2=−e1−e2+e3, u3=e1−2e3.
Déterminer un système d’équations de G= Vect(ui)pour i= 1,2,3.
Exercice 9 Sur E=R3[X], on considère les cinq formes linéaires φ1,φ2,φ3,φ4et ψdéfinies par :
φ1(P) = P(0), φ2(P) = P0(0), φ3(P) = P(1), φ4(P) = P0(1) et ψ(P) = Z1
0
P(t)dt.
1) Prouver que (φ1, φ2, φ3, φ4)est une base de E∗et déterminer sa base préduale (H1, H2, H3, H4).
2) Déterminer le quadruplet (a, b, c, d)de R4tel que : ψ=aφ1+bφ2+cφ3+dφ4.
Exercice 10 Soit Eun Re.v. de dimensions 3, (e1, e2, e3)une base de E. Soit f∗
1, f∗
2, f∗
3∈E∗définis
par :
f∗
1= 2e∗
1+e∗
2+e∗
3f∗
2=−e∗
1+ 2e∗
3f∗
3=e∗
1+ 3e∗
2.
Montrer que (f∗
1, f∗
2, f∗
3)est une base de E∗et déterminer la base (f1, f2, f3)de Edont elle est la duale.
Exercice 11 Soit Eun Re.v. de dimensions 3, (e1, e2, e3)une base de E. Soit f∗
1, f∗
2, f∗
3∈E∗définis
par :
f∗
1=e∗
1+e∗
2+e∗
3f∗
2=−e∗
1+e∗
3f∗
3=e∗
1+e∗
2.
Montrer que (f∗
1, f∗
2, f∗
3)est une base de E∗et déterminer la base (f1, f2, f3)de Edont elle est la duale.
Exercice 12 Soit Eun K-espace vectoriel.
1) Montrer que A⊥et B◦pour tout A⊂Eet B⊂E∗sont bien des s.e.v de E∗et Erespectivement.
2) Prouver la Proposition 4.2 du cours.
Exercice 13 Soit Eun K-espace vectoriel. Soient ϕ1...,ϕret ψ1, . . . , ψpdeux familles de formes linéaires
sur Etelles que Vect(ϕ1, . . . , ϕr) = Vect(ψ1, . . . , ψp). Montrer que
r
\
i=1
ker(ϕi) =
p
\
i=1
ker(ψi)
Exercice 14 Soit Eun K-espace vectoriel et soient ϕ1, . . . , ϕp∈E∗. On définit
ϕ:E−→ Kp
x7−→ (ϕ1(x), . . . , ϕp(x)).
Montrer que ϕest surjective si et seulement si la famille (ϕ1, . . . , ϕp)est libre.
Exercice 15 On se propose de prouver que pour toute forme linéaire ϕsur Mn(K)existe une unique
matrice Ade Mn(K)telle que : ∀X∈Mn(K), ϕ(X) = tr(AX).
1) Soit A∈Mn(K). Justifier que l’application ϕAde Mn(K)dans Kdéfinie par : ϕA(X) = tr(AX)est
une forme linéaire sur Mn(K).
2) On note φl’application de Mn(K)dans son dual définie par : φ(A) = ϕA.
(a) Justifier la linéarité de φ.
(b) Montrer que ker(φ) = {0n}.[Indication : Calculer ϕA(Eij )]
(c) En déduire que φest un isomorphisme, puis conclure (c’est-à-dire : décrire (Mn(K))∗).
Exercice 16 Soit u∈L(E, F ). Montrer que Im(tu) = ker u⊥et ker(tu) = Im u⊥.
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