[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 28 avril 2016 Corrections 5
car
(p(X3)−X3|Xi)=0
On obtient alors un système d’équations d’inconnue (a, b, c)
a+b/2 + c/3=1/4
a/2 + b/3 + c/4=1/5
a/3 + b/4 + c/5=1/6
La résolution de ce système donne
a= 1/20, b =−3/5et c= 3/2
On en déduit
m=
X3−p(X3)
2= (X3−p(X3)|X3) = 1
2800
Exercice 9 : [énoncé]
a) Si (x1, . . . , xn)est liée alors les colonnes de G(x1, . . . , xn)le sont selon la
même relation.
b) (xi|xj) = Pn
k=1 ak,iak,j avec M= (ai,j )donc G(x1, . . . , xn) =tMM.
Par suite det(G(x1, x2, . . . , xn)) = det(M)2>0car Minversible puisque
(x1, . . . , xn)libre.
c) x=u+navec u∈Fet n∈F⊥. On a d(x, F ) = knk.
En exprimant la première colonne du déterminant comme somme de deux
colonnes :
det G(u+n, x1, . . . , xn) = det G(u, x1, . . . , xn) + knk2∗
0G(x1, . . . , xn)
or det G(u, x1, . . . , xn)=0car la famille est liée et
knk2∗
0G(x1, . . . , xn)
=knk2det G(x1, . . . , xn)
On en déduit
d(x, F ) = sdet G(x, x1, . . . , xn)
det G(x1, . . . , xn)
Exercice 10 : [énoncé]
a) Si la famille (u1, . . . , up)est liée alors il existe (λ1, . . . , λp)6= (0,...,0) tel que
Pp
i=1 λiui= 0Eet on observe alors Pn
i=1 λiLi= 0 en notant L1, . . . , Lnles
lignes de la matrice G(u1, . . . , up).
On conclut det G(u1, . . . , up)=0.
b) Si det G(u1, . . . , up)=0alors il existe (λ1, . . . , λp)6= (0,...,0) tel que
Pn
i=1 λiLi= 0 et on obtient alors que le vecteur Pn
i=1 λiuiest orthogonal à
tout uj, c’est donc un vecteur commun à Vect(u1, . . . , up)et à son
orthogonal, c’est le vecteur nul.
On conclut que la famille (u1, . . . , up)est liée.
c) x=u+navec u∈Fet n∈F⊥. En développant det G(e1, . . . , ep, x)selon la
dernière colonne :
det G(e1, . . . , ep, u +n) = det G(e1, . . . , ep, u) +
G(e1, . . . , ep) 0
∗ knk2
or det G(e1, . . . , ep, u)=0car la famille est liée et donc
det G(e1, . . . , ep, x) = knk2det G(e1, . . . , ep)
avec knk=d(x, F ).
Exercice 11 : [énoncé]
a) Pour A∈ Sn(R)et B∈ An(R), on a
hA, Bi= tr(AtB) = −tr(AB)et hA, Bi=hB, Ai= tr(tAB) = tr(AB)
On en déduit hA, Bi= 0.
Les espaces Sn(R)et An(R)sont donc en somme directe.
Puisqu’on peut écrire pour tout M∈ Mn(R),
M=1
2M+tM+1
2M−tM
avec 1
2(M+tM)∈ Sn(R)et 1
2(M−tM)∈ An(R), les espaces Sn(R)et
An(R)sont supplémentaires orthogonaux.
b) La distance de MàS3(R)est égale à la distance de Mà son projeté
orthogonal sur S3(R)i.e.
d(M, S3(R)) = 1
2
M−tM
= 2
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