La sélection touche aussi des aspects plus profonds, pas seulement les techniques; par exemple, le mode de transmission des biens Evolution de la coopération et de l’altruisme Presque toutes les transitions évolutives majeurs ont nécessité une solution au problème de l’évolution de la coopération Y compris l’évolution des sociétés humaines. La clé pour comprendre: Les idées de justice et de moralité dans les sociétés Les institutions traditionnelles gouvernant l’accès aux ressources et l’utilisation des ressources « tragedy of the commons »; Ostrom; ethnoécologie; gestion adaptative;… Les peuples traditionnels sont-ils des conservationnistes? Exemples de problèmes de gouvernance « tragedy of the commons »; Ostrom; ethnoécologie; gestion adaptative;… Idées de justice et de moralité Les peuples traditionnels sont-ils des conservationnistes? Classification des coûts et des bénéfices des comportements sociaux Effets sur le « receveur » Effets sur soi + - + - ++ +- Mutuellement bénéfiques -+ Altruistes Égoïstes -Mutuellement délétères Le problème de la coopération: pourquoi la sélection naturelle favorisera-t-elle un trait comportemental qui augmente la valeur sélective d’un autre individu? Le problème de l’altruisme: comment la sélection naturelle pourrait-elle favoriser un trait comportemental qui diminue la valeur sélective du porteur? Exemples de coopération entre humains et autres espèces Les humains dépendent du tissu des interactions biotiques – et leurs actions favorisent certaines composantes des communautés écologiques Exemples de vrai mutualismes basés sur la coopération Indicator et cire Dauphins et humains Les animaux et les plantes domestiquées La coopération quand même un peu forcée… Mais le cas du chat, du chien Les piliers de l’organisation sociale: COOPERATION. parenté, réciprocité, empathie Ultra-socialité: Définition: vivre dans des sociétés très grandes, très complexes Quatre cas: Les invertébrés coloniaux (coraux) Les insectes sociaux Des mammifères autres que l’Homme (babouins,…) Tous ces trois sont basés sur individus apparentés L’Homme est unique L’évolution de la coopération dans les sociétés humaines La coopération d’individus non apparentés est crucial L’intérêt égoïste peut mettre en péril le bien-être collectif Dans une diversité de situations, du lieu de travail jusqu’aux réponses aux changement climatique Le comportement humain: Comment aller de l’intérêt égoïste jusqu’à l’évolution de la moralité? Coopération Comportement qui confère un bénéfice à un autre individu (le receveur), et qui a été favorisé par la sélection parce que il a cet effet bénéfique Problème central dans la biologie évolutive— presque toutes les grandes transitions évolutives ont impliqué la coopération Altruisme Un sous-ensemble de la coopération, où le comportement est bénéfique au receveur mais impose un coût au donneur Comment la sélection naturelle peut-elle favoriser un comportement altruiste? La case « - - »: Ce type de comportement s’appelle classiquement « le dépit » (anglais « spite ») ou la malveillance Existe-t-il chez les animaux? En termes évolutifs, aussi problématique que les comportements altruistes Il existe chez l’Homme… L’altruisme pose problème L’altruisme ne peut pas évoluer par sélection naturelle normale Un trait qui impose un coût au porteur, sans bénéfice compensatoire, ne sera pas favorisé par la sélection naturelle L’altruisme pose problème Mais l’altruisme semble exister chez les animaux Cris d’alarme Possèdent plusieurs traits qui doivent les rendre difficilement localisables par des prédateurs telegraph.co.uk Toilettage social Stérilité chez les ouvrières des insectes sociaux Façonnée par la sélection exercée par la prédation Il y a bien un coût http://secondeffort.blogspot.com L’altruisme pose problème Un comportement ne peut pas être favorisé par la sélection uniquement parce qu’il bénéficie à la survie du groupe On pourrait penser: « Si l’effet moyen d’une action sur tous les membres du groupe est positif, alors il serait bénéfique pour tous les individus de faire cette action. » Un singe pousse un cri d’alarme, les autres membres du groupe en bénéficient, et les bénéfices totaux pour le groupe dépassent le coût Qu’est-ce qui cloche? Il ne faut pas confondre les effets sur le groupe avec les effets sur l’acteur Ce qui compte pour l’évolution d’un trait par la sélection naturelle, c’est l’effet du trait sur l’acteur Imaginez une espèce de singe dans laquelle quelques individus poussent un cri d’alarme quand ils sont les premiers à voir un prédateur. Les singes avertis ont une chance à s’enfuir. Disons ¼ crieurs, ¾ non-crieurs (proportions arbitraires) Un singe pousse un cri; qui bénéficie? + + _ + - - + + + + - + Souligné en jaune: possède gène « crieur » Gène « non-crieur » (« free rider ») - - - - Il ne faut pas confondre les effets sur le groupe avec les effets sur l’acteur Tout le monde, crieurs et non-crieurs! Crier réduit le risque de mortalité de chacun, mais ne change pas la fréquence de crieurs et de non-crieurs dans la population car chacun obtient le même bénéfice. Cependant, les crieurs se feront remarqués, ce qui leur rend plus vulnérables aux prédateurs Tout le monde bénéficie, mais les crieurs subissent une plus grande probabilité de mortalité Valeur sélective crieurs < non-crieurs Il ne faut pas confondre les effets sur le groupe avec les effets sur l’acteur Le trait « crier » n’est pas favorisé par la sélection naturelle Même si le coût est faible et le bénéfice pour le reste du groupe est très grand Ce même principe s’applique pour Toilettage Partage de la nourriture Formation de coalitions,… L’altruisme pose problème L’altruisme ne peut pas évoluer par sélection naturelle normale L’altruisme existe chez les animaux Un comportement ne peut pas être favorisé par la sélection uniquement parce qu’il bénéficie à la survie du groupe Trois explications pour l’altruisme 1. La sélection de groupe (sélection interdémique) (Wynne-Edwards, 1962) Le « champs de bataille » évolutif est au niveau de la compétition entre populations locales, plus qu’au niveau de la compétition entre individus (les « gagnants » et les « perdants » sont des groupes, pas des individus Darwin, Origine d’espèces: stérilité chez les ouvrières d’abeilles sociales: “By the survival of communities with females which produced most neuters having the advantageous modification, all the neuters come to be thus characterized.” La sélection de groupe Modèle de sélection interdémique (Wynne-Edwards, 1962) Les traits altruistes sont sélectionnés car ils favorisent la survie de groupes entiers Les groupes contenant beaucoup d’individus altruistes sont plus susceptibles de survivre et de prospérer que ceux qui rassemblent moins d’altruistes Groupes de singes avec beaucoup de crieurs auront un plus grand taux de survie que groupes sans crieurs La fréquence du trait « crieur » augmente dans la population Mais la sélection de groupe est très problématique Très lente par rapport à la sélection entre individus La quantité de variation génétique entre les groupes est très faible par rapport à la quantité de variation génétique entre individus Le temps de génération des individus est beaucoup plus court que le « temps de génération » de groupes—beaucoup plus d’événements sélectifs dans le même temps Tous les cas suggérant une « sélection de groupe » peuvent être expliqués par le fait que les groupes sont composés d’individus apparentés Trois explications pour l’altruisme 2. La sélection de parentèle Concept de la fitness (valeur reproductive) inclusive: Fitness directe Fitness indirecte: un individu peut augmenter sa valeur sélective par des comportements qui bénéficient à des individus partageant les mêmes gènes ce qui compte dans la sélection naturelle n’est pas l’effet d’un gène sur l’individu, mais l’effet d’un gène sur soimême Gène égoïste, concept popularisé par Richard Dawkins Trois explications pour l’altruisme 2. La sélection de parentèle Le comportement altruiste est plus facilement favorisé si le porteur interagit préférentiellement avec des individus apparentés Parce que l’individu reconnait et préfère interagir avec les individus apparentés Parce que la dispersion est faible, l’individu rencontre plus fréquemment des individus apparentés Groupe composé de neuf sœurs (qui partagent la moitié de tous leurs gènes) + + _ + - - + + + + Souligné en jaune: possède gène « crieur » Gène « non-crieur » - + - - - - La sélection de parentèle “I would gladly give up my life for two sibs, or eight first cousins, etc.” J.B.S. Haldane La règle de Hamilton Le comportement « altruiste » est favorisé si rxb > c Où r = coéfficient d’apparentement; b = bénéfice du comportement à l’individu receveur; c = coût à l’individu donneur La sélection de parentèle Coéfficient d’apparentement Proportion des gènes partagés par deux individus Apparentement entre soi et… soi Père, mère, descendant Frère, soeur Demi-frère, demisoeur Grandparent, petit enfant Cousins germains r (coéfficient d’apparentement) 1,0 0,5 0,5 0,25 0,25 0,125 La sélection de parentèle La règle de Hamilton Le comportement « altruiste » est favorisé si rxb > c Où r = coéfficient d’apparentement; b = bénéfice du comportement à l’individu receveur; c = coût à l’individu donneur Le comportement « altruiste » est favorisé si le coût à l’individu est moins que le bénéfice aux individus apparentés (en fonction du taux d’apparentement) La sélection de parentèle et l’évolution d’altruisme: évolution de l’eusocialité chez les Hyménoptères La phylogénie de l’ordre des Hyménoptères suggère que l’eusocialité (évolution de castes ‘stériles’) a évolué au moins 11 fois indépendamment (et une à deux fois chez tous les autres insectes ensemble) Qu’est-ce qui prédispose les Hyménoptères à évoluer la vie sociale? Le mécanisme de déterminisme du sexe par l’haplodiploïdie Déterminisme du sexe par l’haplodiploïdie chez les Hyménoptères Le sexe d’un descendant est déterminé par la ploïdie de l’oeuf Oeuf fertilisé (2n) femelle Oeuf non fertilisé (n) mâle Ce mécanisme permet à la femelle de déterminer le sexe de ses descendants lors de la ponte (sperme stocké dans une spermathèque, œuf fécondé ou non lors de son passage dans l’oviduct) Ce mécanisme permet de s’adapter à la compétition pour les partenaires sexués à l’échelle locale (« local mate competition », LMC) Hyménoptères parasitoïdes http://blogs.rep-am.com/nature Puppes de braconidé prêtes à éclore http://www.newscientist.com Ponte d’une guêpe braconidé L’accouplement à lieu sur la chenille d’un sphingidé avant la dispersion Déterminisme du sexe par l’haplodiploïdie chez les Hyménoptères Quel avantage sélectif? Ecologie: la nature des ressources engendre des petites populations locales, caractérisées par fréquence élevée de croisements consanguins (avant la dispersion) compétition locale pour les partenaires sexués Exemple: parasitoïde se développant dans des larves (chenilles) de Lépidoptères: femelle pond ses œufs dans la larve; frères et sœurs émergent, s’accouplent avant de disperser. Comparer valeur reproductive: 15 mâles et 15 femelles 2 mâles et 28 femelles Et si une autre femelle pond dans la même chenille? Proportions de gènes partagés dans un système de déterminisme du sexe par haplo-diploïdie Sexe Fille Fils Mère Père Pleine soeur Plein frère Femelle 0,5 0,5 0,5 0,5 0,75 0,25 Mâle 1 NA 1 NA 0,5 0,5 Une femelle peut transmettre ses gènes de façon plus efficace en élevant les filles de sa sœur (r = 0,75) qu’en élevant ses propres filles (r = 0,5) Prédictions: Caste ‘stérile’ ouvrière toujours des femelles Ouvrières doivent favoriser 3x plus d’investissement dans le production de femelles (r = 0,75) que dans la production de mâles (r = 0,25) Conflit entre reine et ouvrières sur l’investissement Bonne explication sur le site http://www.bumblebee.org/Haplodiploidy.htm Altruistic behaviour in social insects All social bees, wasps and ants - which I will refer to as just bees from now on - have workers that do not go on to produce offspring, but help their sexual sisters and brothers to produce offspring. Now this altruistic behaviour does not seem to make any sense, and it did cause Charles Darwin a lot of worry, so you are in good company if it confuses you too. However we tend to think of things from a human perspective, and there are major differences between us and bees that go some way to making sense of the seemingly selfless behaviour of the workers. Quite simply a bee worker shares 75% of her genes with her sisters. Whereas we share only 50% of our genes with out brothers or sisters. And the reason for this difference is that we are diploid animals and bees are haplodiploid animals. Confused? Well let me try to explain. Chromosomes in diploid animals In diploid animals both the male and female have two sets of chromosomes; the female egg contains one of the two sets and the male sperm contains one of his two sets. So when fertilisation occurs the fertilised egg again contains two sets of chromosomes; half from the male and half from the female. So the average degree of relatedness between sisters and brothers is 50%. bumblebee.org (suite) Chromosomes in haplodiploid animals In haplodiploid animals the male has only one set of chromosomes as he develops from an unfertilised egg, so every sperm contains the same one set of chromosomes, in other words he passes on 100% of his genes in each sperm. The female however is diploid so has two sets of chromosomes, and each egg will contain one of these two sets. As males develop from unfertilised eggs this means that sons will have 100% for their genes in common with the female, and in bees this will be the queen. But the queen passed on only half her genes to her son so she is related to him by just 50%. The workers (females) will also have received one set of the possible two of the queen's chromosomes so they will be 50% related to her, and they will also have received the one set that the males has. bumblebee.org (suite) Now the difficult bit, the relatedness between sisters. Each sister receives one of a possible two sets of chromosomes from the queen, and these make up half her genes, so there is a 50% chance that 50% of her genes will be the same as her sister's. So that's 50% x 50% = 25%, or 1/2 x 1/2 = 1/4. Then both sisters get the same set of genes from the male as he has only one set. So half their genes are exactly the same, and if you add this half to the 25% from the queen you get a relatedness of 75%. This means that sisters (workers) are more related to each other than they are to their mother (queen), father or even any daughters they could have. However there is one major assumption here and that is that the queen mates with only one male, and we know that this is rarely the case in honeybees, and probably not in some of the other social insects. Un mammifère eusocial: le rat-taupe glabre La biologie évolutive comme théorie prédictive Richard Alexander, Terry Vaughn, Jennifer Jarvis et la découverte de l’eusocialité chez le rat-taupe glabre http://nationalzoo.si.edu Alexander: « Pourquoi il n’y a pas de mammifères eusociaux? »: traits attendus d’un hypothétique mammifère eusocial: équivalent mammifère des termites Colonie composée d’individus apparentés (car faible dispersion) Nid souterrain bien protégé, durable Se nourrir de tubercules, abondants, peuvent être stockés Terry Vaughn: description précise du Naked Mole-rats (« rat-taupe glabre ») en Afrique http://www.arkive.org http://animaldiversity.ummz.umich.edu http://webspace.qmul.ac.uk/cgfaulkes/ Rapport bénéfice/coût, b/c, nécessaire pour lévolution de l’altruisme La loi de Hamilton conduit à deux concepts importants: L’altruisme est limité aux apparentés La parenté proche facilite un altruisme plus coûteux 160 • 120 80 • 40 • • • 0,5 0,25 0,125 • 0,0625 • 0,03125 0,0156 Coefficient d’apparentement 0,0078 La sélection touche aussi des aspects plus profonds, pas seulement les techniques; par exemple, le mode de transmission des biens Mode de transmission des biens La psychologie évolutive et l’évolution culturelle Des structures innées peuvent influencer nos choix Mais choix différents, flexibles en fonction du milieu—écologique et social Pour maximiser sa valeur sélective, un père doitil transmettre ses biens à son fils ou à sa fille? La réponse est liée à l’action de la sélection sexuelle dans la société, qui varie avec des conditions culturelles Structures innées qui peuvent influencer nos choix Répartition d’investissement entre les deux sexes L’investissement parental conditionne le succès reproducteur des descendants Globalement la sélection favorise l’investissement équilibré (rapport 50:50) Fréquence-dépendance: quand l’un des deux sexes devient minoritaire, le succès reproducteur potentiel (moyen) d’un descendant de ce sexe augmente Mais localement, les conditions peuvent favoriser un investissement biaisé dans l’un ou l’autre sexe La variance du succès reproducteur est plus grande entre mâles qu’entre femelles Plus grande probabilité qu’une augmentation de l’investissement se traduira dans une augmentation du succès reproducteur (plus grand « reproductive payoff ») Investissement biaisé dans mâles Mais ceci dépend Du système d’appariement dans la culture: monogamie ou polygamie Des ressources disponibles aux parents Hypothèse de Trivers/Willard: Investissement biaisé en mâles quand les parents sont « en bonne condition », biaisé en femelles quand les parents sont « en mauvaise condition » (par rapport aux autres) Les biens doivent-ils être transmis aux fils ou aux filles? Par la lignée paternelle ou maternelle? Ou équilibré? La variance du succès reproducteur entre individus est plus grande pour les mâles que pour les femelles L’investissement de ressources par les parents peut augmenter le succès reproducteur d’un fils plus que le succès d’une fille La variance du succès reproducteur entre mâles est la plus marquée chez les sociétés polygynes Grand biais d’investissement vers les fils Sociétés plus monogames: moindre écart du succès reproducteur entre fils et filles Investissement équilibré dans les enfants des deux sexes Certains types de ressources se prêtent plus facilement à un investissement biaisé Le bétail: Susceptibles d’être volés, demande la protection (hommes) « Bridewealth »: paiement à la famille de la femme pour obtenir une épouse Peuvent être très productifs, demandant relativement peu de travail Permet la polygynie (« resource-holding ») Association positive significative entre patrilinie et pastoralisme Et la terre comme ressource, dans l’agriculture? Quand la terre est productive et / ou limitée: une ressource très valable aux fils Agriculture à charrue: sociétés patrilinéaires Mais quand la terre est abondante, pas très productive, ou demande beaucoup de travail Les hommes n’arrivent pas à monopoliser la terre Horticulture (agriculture à la houe), Afrique centrale (surtout) Sociétés à investissement équilibré? Non, sociétés matrilinéaires Systèmes de transmission de biens - Patrilinéaires - Equilibrés Comment expliquer l’existence de systèmes matrilinéaires? Dans lesquels, au lieu de transmettre ses biens à ses fils (qui partagent la moitié de ses gènes), un père les transmet aux fils de sa sœur (qui partagent un quart de ses gènes) « Standard Cross-Cultural Sample » (Murdock & White, 1969): 31 de 186 sociétés (17%) Un autre facteur joue aussi: L’incertitude de la paternité L’incertitude de la paternité influe sur le comportement social… Côté maternel Grande-mère Côté paternel Grand-père Grande-mère mère père Grand-père = certitude = incertitude enfant …et sur les systèmes (culturels!) de parenté Coûts et bénéfices de deux stratégies alternatives de transmission de biens • Souvent, plus grand bénéfice potentiel en transmettant aux fils • Un fils peut avoir un plus grand nombre de descendants, et la quantité de ressources dont il dispose peut influencer le nombre de descendants • Mais parfois plus sûr de transmettre les biens de la famille par le côté maternel—plus grande certitude de parenté Mode de transmission des biens Patrilinéaire De père en fils Matrilinéaire De l’oncle maternel au neveu maternel « Standard Cross-Cultural Sample »: Association négative significative entre matrilinie et pastoralisme Association positive significative entre matrilinie et horticulture (agriculture sans charrue) Plus forte incertitude de paternité dans les sociétés matrilinéaires Données? Fréquence rapportée de divorce et d’adultère dans 288 sociétés à travers le monde Tandis que nous sommes sur patrilinie et matrilinie… PNAS (2011) Ethnies patrilinéaires: 3 variétés Ethnies matrilinéaires: 26 à 60 variétés Règle de résidence: virilocaux pour toutes les ethnies Ethnies matrilinéaires: la femme arrive dans le village de son mari portant le stock de variétés de manioc de sa mère Ethnies patrilinéaires: la femme arrive dans le village de son mari les mains vides Et acquière les variétés de manioc de sa bellemère (qui habite déjà dans le village!) Groupes matrilinéaires: apport constant de nouvelles variétés Groupes patrilinéaires: pas d’apport de nouvelles variétés