DÉTERMINATION ET DIFFÉRENCIATION DU SEXE I ) DÉTERMINATION DU SEXE I- 1) ORGANISATION DES CHROMOSOMES SEXUELS I- 2) CHROMATINE SEXUELLE – INTERPHASE I- 3) GÈNES DE LA DÉTERMINATION DU SEXE II ) DIFFÉRENCIATION DU SEXE II- 1) DIFFÉRENCIATION DU SEXE MÂLE II- 1- 1) DIFFÉRENCIATION TESTICULAIRE II- 1- 2) CONTRÔLE HORMONAL DE LA DIFFÉRENCIATION DU SEXE MÂLE II- 1- 3) MODE D’ACTION DES ANDROGÈNES AU NIVEAU DES CELLULES CIBLES II- 2) DIFFÉRENCIATION DU SEXE FEMELLE DÉTERMINATION DU SEXE = DIFFÉRENCIATION DES GONADES EMBRYONNAIRES EN TESTICULES OU OVAIRES ESPÈCE HUMAINE 22 PAIRES AUTOSOMES (Morphologiquement semblables 2 à 2) 1 PAIRE HÉTÉROCHROMOSOMES Morphologiquement semblables chez la FEMME (XX) Morphologiquement différents chez l’HOMME (XY) FEMME 44 Autosomes + XX + AA + XX HOMME 44 Autosomes + XY AA + XY MÉÏOSE FÉCONDATION SEXE GÉNÉTIQUE DÉTERMINÉ DÈS LA FORMATION DU ZYGOTE HÉTÉROCHROMOSOMES Chromosome X Sub-Métacentrique Chromosome Y Acrocentrique Longueur 5 μm en métaphase Longueur 1,5 μm en métaphase 154 x 106 pb/ Chromatide 53 x 106 pb/ Chromatide 5% ADN nucléaire 1,7% ADN nucléaire Région Pseudoautosomale 1/4 distal du petit bras de X , 95% du petit bras de Y Appariement lors de la méïose Vésicule sexuelle CHROMATINE SEXUELLE (Corps de BARR) INACTIVATION AU HASARD EN INTERPHASE DE L’UN DES 2 CHROMOSOMES X DANS LES CELLULES DES SUJETS FÉMININS (AA + XX) PETIT AMAS DE CHROMATINE DENSE (Hétérochromatine Constitutive) ACCOLÉ A L’ENVELOPPE NUCLÉAIRE CORPS DE BARR INACTIVATION DE L’UN DES 2 CHROMOSOMES X Provoquée (dès le 16ème jour de la vie embryonnaire) par l’activité du gène XIC (centre d’inactivation de X) ou XIST (X inactivated Specific Transcripts) Elle concerne la plus grande partie des gènes du chromosome X Cependant elle n’est pas totale CHEZ LES HOMMES COMME CHEZ LES FEMMES UN CHROMOSOME X EST TOUJOURS FONCTIONNEL LE CHROMOSOME Y QUI N’EST PRÉSENT QUE CHEZ LES MÂLES EST PORTEUR D’INFORMATIONS SUSCEPTIBLES DE DÉTERMINER L’ACTIVATION SÉQUENTIELLE DES GÈNES RESPONSABLES DE LA DIFFÉRENCIATION DU PHÉTOTYPE MASCULIN GÈNES DE LA DÉTERMINATION DU SEXE GÈNE SRY (Sexe Determining Region of Y) Un seul exon code une petite protéine TDF (223 acides aminés) Régulation de la Transcription GÈNES NÉCESSAIRES AU DÉVELOPPEMENT DU SEXE Gènes portés sur Y TSPY situé sur le bras court Rôle dans la Spermiogenèse AZF porté par le grand bras Azoospermie en cas de délétion Gènes portés sur X DAX-1 localisé dans la région DSS située sur le bras court Rôle dans le Développement de l’ovaire Expression inhibée par le gène SRY DIFFÉRENCIATION DU SEXE (Espèce Humaine) Sexe Génétique fixé dès la Conception dans le Zygote ( XX ou XY ) STADE INDIFFÉRENT Même structure de l’Appareil Génital à 4 semaines chez L’Embryon Mâle et Femelle Crêtes Génitales constituées de Cellules Somatiques et colonisées par des Cellules Germinales Canaux de Wolff (CW) à potentialité Mâle Canaux de Müller (CM) à potentialité Femelle Sinus Uro-Génital ÉTAT INDIFFÉRENT persiste jusqu’à la 6ème Semaine chez L’HOMME et la 7ème Semaine chez la FEMME Tube neural Sexualisation des Gonades En Testicules à partir de la 7ème semaine En Ovaires à partir de la 8ème semaine Sexe des Gonades contrôle l’évolution des ébauches des organes sexuels Évolution spontanée vers un phénotype féminin Différenciation des CM et Dégénérescence des CW Évolution sous l’influence des hormones mâles vers un phénotype masculin Régression des CM et Stabilisation des CW Virilisation des organes génitaux externes SEXE GÉNÉTIQUE ( AA, XY ) SRY GONADE INDIFFÉRENCIÉE ( 5ème sem) CELLULES DE SERTOLI ( 6ème sem) CELLULES DE LEYDIG ( 8ème sem) INHIBINE AMH HCG, LH Maturation Cellules Germinales Régression des Canaux de Müller TESTOSTÉRONE ( 9ème sem) DIHYDROTESTOSTÉRONE Stabilisation des Canaux de Wolff Virilisation du Sinus uro-génital et Organes Génitaux externes PHÉNOTYPE MÂLE Gonades identifiées par la présence de cellules germinales (gonocytes) associées aux cellules de Sertoli au niveau des cordons testiculaires Espace interstitiel occupé par les cellules de Leydig MODE D’ACTION DES ANDROGÈNES Androgènes = Hormones stéroïdes (hydrophobes) Récepteur à l’androgène correspond à une protéine de liaison à l’ADN Deux formes de récepteur : Arα de 110 kD, Arβ de 80 kD) MODÈLE D’UN RÉCEPTEUR PROTÉIQUE DE L’ANDROGÈNE COOH Domaine d’activation du gène Domaine de liaison du récepteur NH2 Protéine inhibitrice (Hsp) Hormone NH2 COOH Domaine de liaison à l’ADN exposé COMPLEXE H-R MODE D’ACTION DES ANDROGÈNES AU NIVEAU DES CELLULES CIBLES 1 2 6 3 4 5 1. Diffusion de l’hormone; 2. Liaison au récepteur; 3. Changement de conformation du récepteur; 4. Translocation dans le noyau; 5. Liaison du dimère à l’ADN (ERH) et activation de la transcription; 6. Synthèse de protéines spécifiques de l’effet de l’hormone Des anomalies génétiques peuvent entraver l’action des androgènes par un déficit des récepteurs AIS (Androgen Insensitivity Syndrome) = Pseudohermaphrodisme Défaut d’action des androgènes en dépit d’une sécrétion testiculaire normale ou élevée Production normale d’AMH Absence des CM avec défaut de développement des CW DIFFÉRENCIATION DU SEXE FEMELLE ABSENCE DE Y DONC DU GÈNE SRY ET PROTÉINE TDF ORGANISATION EN OVAIRE à partir de la 8ème semaine Cellules Cellules de la somatiques lignée germinale DAX-1 OVOGONIES CELLULES FOLLICULAIRES ABSENCE D’HORMONES MASCULINISANTES RÉGRESSION DES CW DIFFÉRENCIATION DES CM (Trompes, Utérus, 1/3 supérieur du Vagin)