Bulletin de Santé du Végétal Grandes Cultures édition - LORRAINE BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Céréales Floraison des blés, remplissage des orges d’hiver, dernière feuille des orges de printemps. Possible présence de pucerons sur épis. Grille d’évaluation du risque fusariose. Progression de la rhynchosporiose sur orge de printemps. Pois de printemps Stade 10-12 feuilles. Pucerons verts à surveiller. Tournesol Risque pucerons verts en augmentation. Surveiller les parcelles jusqu’à l’apparition du bouton floral. Maïs L’activité des limaces est en augmentation. Maintenir la surveillance sur les dégâts à la levée. [Tapez un texte] BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Céréales Stade de la culture La floraison s’amorce sur blé, les orges d’hiver débutent leur remplissage, la dernière feuille s’étale sur orge de printemps. Maladies blé Septoriose : ne pas baisser sa garde La météo actuelle reste extrêmement favorable à la propagation de la maladie sur les dernières feuilles. Il ne faut donc pas relâcher la surveillance dans les parcelles qui arrivent en fin de rémanence de protection (21 jours environ). [Tapez un texte] BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Etat sanitaire vis à vis de la septoriose des blés d’hiver tous stades confondus au 31/05/16 : note de présence sur feuille en % et en nombre de parcelles Note : 0 : aucune feuille atteinte 5 : 50% des feuilles atteintes 10 : 100% des feuilles atteintes La septoriose progresse significativement sur F1 et F2. Fusariose : une protection non systématique malgré la pluviométrie Le raisonnement d’une protection contre la fusariose de l’épi se fait idéalement en début de floraison (premières étamines au 1/3 médian de l’épi en fonction des risques liés à la parcelle et de la pluviométrie. L’intervalle entre l’épiaison et la floraison, variable selon la température, est en moyenne d’une dizaine de jours. S’il est indéniable que la pluviométrie actuelle est source de risque, le climat n’est pas le seul facteur à prendre en compte. Au-delà de 10 mm pendant la floraison (+ ou – 7 jours), le risque de contamination existe et il augmente significativement au-delà de 40 mm mais le risque fusariose s’évalue en prenant aussi compte d’autres facteurs agronomiques tout aussi déterminants : précédent, gestion des résidus et surtout sensibilité variétale. [Tapez un texte] BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 La grille d’évaluation du risque ci-dessous donne une appréciation du risque d’accumulation du déoxynivalénol (DON) dans le grain de blé tendre et permet une aide au raisonnement contre la fusariose sur épi. Figure 1 : Grille d’évaluation du risque d’accumulation de DON T = parcelles identifiées à risque. La grille blé tendre estime le risque de 1 à 7 : - 1 et 2 : Le risque de fusariose est minimum et présage d’une bonne qualité sanitaire du grain visà-vis de la teneur en DON. Pas de protection spécifique vis-à-vis des fusarioses quelles que soient les conditions climatiques. - 3 : surveiller un cumul de pluie > 40 mm pendant la période entourant la floraison. - 4 et 5 : surveiller un cumul de pluie > 10 mm pendant les +/- 7 jours entourant la floraison). - 6 et 7 : risque élevé. [Tapez un texte] BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Figure 2 : Sensibilité des variétés au risque DON* (Fusariose graminearum) – échelle 2015/2016 * : déoxynivalénol Dans une rotation en précédent céréales à paille ou colza seules les variétés sensibles TRAPEZ, BERMUDE, GONCOURT, ALLEZ-Y , LAURIER, ALTIGO, EXPERT,ARMADA ou POPEYE, RGT TEXACO, SHERLOCK dans les plus récentes sont exposées. Derrière maïs les variétés très résistantes comme APACHE, BAROK ou SOKAL permettent un contrôle efficace du risque, notamment si labour. Piétin verse : des symptômes tardifs Si les contaminations de ce champignon ont lieu de l’automne à la fin du printemps, les symptômes peuvent eux se manifester soit sur gaines en début de montaison soit directement sur tige du gonflement à l’épiaison. Lorsque la tige est touchée, les risques de dégâts par rupture d’alimentation de la plante ou de verse sont importants. De telles attaques sont signalées à Saint hilaire en Woëvre-55. Elles sont particulièrement importantes avec en moyenne 60% de tiges atteintes sur variétés sensibles (RUBISKO et FRUCTIDOR). [Tapez un texte] BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Photos : piétin verse sur tige et décoloration de la parcelle (source ARVALIS ; St Hilaire-55) Ravageurs du blé Cécidomyies oranges Du début de l’épiaison à la fin de la floraison, le risque cécidomyie est élevé si le temps est très lourd et orageux pendant au moins 2 jours consécutifs. Seuil de risque : Si plus de 10 cécidomyies oranges dans la cuvette en 24H (ou 20 en 48H) revenir sur la parcelle le soir pour observer la présence de femelles en activités de ponte (conditions favorables : vent < 7 km/h, températures > 15°C, temps lourd). En soirée, si observation d’une dizaine de moucherons oranges en position de ponte alors le risque instantané est élevé. Rappel des variétés résistantes (ne justifiant pas d’intervention chimique): AIGLE, AUCKLAND, RUBISKO, STEREO, GRANAMAX, NEMO, POPEYE , ALTIGO, ALLEZ-Y, BOREGAR,AZZERTI, BAROK, BELEPI, FAIRPLAY, GLASGOW, KORELI, KWS PODIUM, LEAR, LYRIK, MEETING, OAKLEY, OREGRAIN, OXEBO, RENAN, VISCOUNT. Piégeages de cécidomyies sur blé au 31/05/16 : Nombre d’individus capturés en cuvette et localisation géographique Peu de suivi et peu de captures cette semaine. Sur 4 suivis, 4 captures pour une moyenne de 2.2 individus. [Tapez un texte] BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Pucerons des épis (sitobion avenae) : phase sensible Les blés sont sensibles à la présence de pucerons sur épis dès l’épiaison et jusqu’au stade grains pâteux. Leur nuisibilité est directement due à la sève qu’ils prélèvent pour se nourrir. C’est pourquoi le seuil de risque est relativement élevé mais plus ils arrivent tôt et plus les populations sont actives plus les dégâts sur le futur PMG risquent d’être importants. Seuil de risque : lorsque la population est en croissance rapide et que l’on atteint un épi sur deux colonisé par au moins un puceron entre l’épiaison et le stade « grain pâteux ». La régulation naturelle des populations de pucerons peut être un service rendu par les auxiliaires. Les adultes et les larves de coccinelles peuvent consommer jusqu’à 60 pucerons par jour. Une larve de syrphe peut quant à elle en consommer jusqu’à 400 au cours de son développement qui dure de 1 à 2 semaines. Photos : larve de coccinelle sur épi et larve de syrphe sur feuille de blé (source ARVALIS) Observations de pucerons des épis sur blé au 31/05/16 : % de présence sur épis et localisation géographique [Tapez un texte] BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Sur 11 suivis spécifiques réalisés cette semaine 8 sont positives avec une moyenne de 20% d’épis avec au moins un puceron. Le seuil de risque est dépassé à Bras sur Meuse-55 avec 72% d’épis porteurs. Photo : colonie de pucerons sur barbes (source : V.CORFDIR, Courcelles-chaussy-57) Maladies Orge de Printemps Sur orge de printemps, les maladies progressent mais restent cantonnées sur F3. La rhynchosporiose est dominante dans le complexe maladies de cette fin de montaison. Lorsqu’elle est présente le seuil de risque de 10% de feuilles touchées est systématiquement atteint. Même constat pour l’helminthosporiose qui peut également dépasser le seuil de risque. Etat sanitaire des orges de printemps, tous stades confondus au 31/05/16 (18 observations) : F1 Nombre de signalements Maladie F2 F3 Fréquence Fréquence Fréquence Nombre de Nombre de moyenne moyenne moyenne signalements signalements /10 /10 /10 0 0 0 3 3 Helminthosporiose 0 Oidium 0 0 0 0 4 1.5 Rhynchosporiose 0 0 0 0 6 3.2 Seuils de risque par maladie : Plus de 20 % de feuilles atteintes. Variétés moyennement et peu sensibles Plus de 50 % de feuilles atteintes. er Plus de 10 % de feuilles atteintes et plus de 5 jours avec pluies > 1 mm depuis le stade 1 nœud. Plus de 10 % de feuilles atteintes et plus de 7 jours avec pluies > 1 mm depuis le stade 1 nœud. er Plus de 10 % de feuilles atteintes. Plus de 25 % de feuilles atteintes. Période de contrôle Maladies Oïdium Epi 1cm à sortie des barbes Rhynchosporiose 1 nœud à sortie des barbes Helminthosporiose 1 nœud à sortie des barbes [Tapez un texte] Variétés sensibles BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Orge d’hiver : signalements en hausse de ramulariose Dans la continuité de 2015, les signalements de ramulariose sont de plus en plus fréquents en Lorraine. 6 nouveaux signalements sont à noter cette semaine. Il n’existe pas de seuil de risque vis-à-vis de cette maladie. Etat sanitaire des orges d’hiver vis-à-vis de la ramulariose au 31/05/16 : note de présence sur feuille en % et en nombre de parcelles Note : 0 : aucune feuille atteinte 5 : 50% des feuilles atteintes 10 : 100% des feuilles atteintes Pois de printemps Réseau d’observation Cette semaine, 17 parcelles de pois de printemps ont été observées. Stade de la culture Les parcelles sont entre les stades 9 feuilles à Début floraison, comme le montre le graphique ciaprès. [Tapez un texte] BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Ravageurs Pucerons verts Etat général : sur les 15 parcelles observées : - 4 ne signalent pas la présence de pucerons. - 9 signalent la présence de pucerons en faible quantité (moins de 10 pucerons par plante). - 1 signale la présence de pucerons en quantité modérée (10 à 20 pucerons par plante). - 1 signale la présence de pucerons en quantité forte (plus de 40 pucerons par plante). Observation Saisir un « bouquet de plantes », environ 4 plantes, secouer l’extrémité du « bouquet » au-dessus d’une feuille A4 et compter le nombre de pucerons tombés sur la feuille. Recommencer l’opération 9 fois (10 fois au total) en choisissant les bouquets de plante au hasard, espacés les uns des autres d’au moins quelques mètres. Seuil de nuisibilité Le seuil de nuisibilité est atteint lorsque l’on dénombre en moyenne 30 pucerons verts par feuille A4 entre le stade début floraison et le stade fin floraison +2-3 semaines. Analyse de risque Les premières parcelles atteignent le stade de sensibilité. 11 parcelles sur 15 observées signalent la présence de pucerons dont 1 dépassant le seuil de nuisibilité. Les conditions climatiques actuelles ne sont pas favorables à la pullulation de l’insecte. Néanmoins surveillez attentivement vos parcelles si les conditions redeviennent favorables (températures chaudes). Maladies Anthracnose ou ascochytose L’ascochytose ou anthracnose est une maladie foliaire s’installant à la base des tiges et avec des ponctuations foncées sur les feuilles. Etat général : 5 parcelles signalent la présence d’ascochytose en bas de plante ainsi que des nécroses sur tige, dont 1 a des une intensités moyennes. Stade d’observation : Les symptômes d’ascochytose doivent être surveillés depuis le stade Début floraison jusqu’au stade fin floraison pour les pois de printemps. Analyse de risque : Le nombre de parcelles touchées continuent d’évoluer cette semaine. Les conditions actuelles (pluie) sont très favorables à une expansion de la maladie. Le risque est moyen. A surveiller. [Tapez un texte] Anne Moussart, Terres Inovia BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Tournesol Stade de la culture Cette semaine les stades du tournesol sont compris entre « levée en cours » et « 7 feuilles étalées ». La majorité des parcelles est au stade 2ème paire de feuilles (Stade B3/B4-BBCH 14). Dégâts à la levée Des dégâts à la levée, principalement de limaces et d’oiseaux, sont toujours signalés sur le réseau d’épidémiosurveillance. Toutefois, les dégâts observés restent en majorité de faible intensité sauf situation exceptionnelle. Maintenir la surveillance sur les parcelles les moins développées ou peu vigoureuses, d’autant plus que les conditions froides et humides ralentissent le développement de la culture et par conséquence allongent leur durée d’exposition aux ravageurs de début de cycle. Notez que les agriculteurs peuvent déclarer en ligne les dégâts d’oiseaux et de gibiers sur leurs parcelles d’oléoprotéagineux (http://www.terresinovia.fr/outils/detail/outils/33/). Cette déclaration vise à informer les Directions Départementales des Territoires. Elle permettra d’obtenir des informations en vue d’un éventuel classement nuisible des espèces. Pucerons verts Les populations de pucerons verts du prunier sont en augmentation cette semaine. Leur présence est signalée sur 80% des parcelles ayant fait l’objet d’observations spécifiques ; Désormais, des symptômes de crispation du feuillage sont relevés sur la totalité des parcelles observées; Reconnaître les symptômes de crispation du feuillage – Photos : Terres Inovia [Tapez un texte] BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Le seuil de risque fixé à 10% de plantes avec crispation marquée des feuilles est dépassé dans les ¾ des situations (6 parcelles sur 8 ayant fait l’objet d’une observation spécifique) ; Le risque à l’égard des pucerons verts du prunier est en nette augmentation cette semaine. Surveiller l’apparition des pucerons et l’aspect général de la végétation jusqu’à l’apparition du bouton floral (Stade E ; BBCH 51). En début d’infestation, en dessous du seuil de nuisibilité, l’attaque peut être contenue ou cesser du fait d’un climat défavorable ou de la présence d’auxiliaires. Notons que, cette semaine, la présence d’auxiliaires permettant la régulation des populations de pucerons est généralisée sur l’ensemble des parcelles du réseau. Pour préserver ces derniers, il convient de proscrire toute intervention inutile. Remarque : La présence de pucerons noirs de la fève est signalée sur 2 parcelles du réseau. Rappelons que ce sont les pucerons verts qui sont responsables des symptômes de crispation du feuillage. La nuisibilité des pucerons noirs est considérée comme négligeable. Maïs Cette semaine, 25 parcelles de maïs ont été observées sur le réseau d’épidémiosurveillance lorrain. Stade de la culture Actuellement, les stades du maïs sont compris entre le semis et 6 Feuilles. La majorité des parcelles de maïs est toujours au stade levée-3 Feuilles. Ravageurs - Dégâts à la levée La levée des maïs est désormais visible sur 83% des parcelles observées. Limaces : Avec la continuité des conditions climatiques humides, les signalements de dégâts de limaces sont sans surprise en augmentation cette semaine. Des morsures sont signalées dans 60% des parcelles observées ; 18% des situations concernées signalent des attaques d’intensité élevée (dégâts >20%). [Tapez un texte] BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Les dégâts les plus préjudiciables pour la culture s’étendent de la germination au stade 3 feuilles. Maintenir la vigilance en priorité sur les petits maïs n’ayant pas encore atteint le stade 4 feuilles et où la capacité de compensation de la plante est limitée. L’analyse du risque limace doit être faite à la parcelle en prenant en compte la dynamique de croissance de la culture par rapport à l’activité des limaces (morsures sur feuilles une fois la culture levée, piégeage avant la levée), les risques liés au type de sol (préparation motteuse, sols à composante argileuse retenant l’eau) et à l’historique d’attaque sur la parcelle. Autres ravageurs Des dégâts de corvidés de faible intensité sont toujours signalés cette semaine sur 30% des parcelles observées. Ponctuellement la présence d’oscinie est enregistrée sur les parcelles du réseau d’épidémiosurveillance. Notons que la nuisibilité de la mouche est très rare. L’insecte pond dans les gaines des feuilles sur jeunes plantes (stades 1 à 4 feuilles). Les larves peuvent alors se faufiler au sein des feuilles jusqu’au cœur de la plante. Le plus souvent, le développement des maïs empêche les larves d’atteindre le cœur et la nuisibilité de l’insecte est faible. Mais lors de fortes attaques, un phénomène de tallage de la plante peut être remarqué, pénalisant alors le potentiel de la culture. Dégât d’oscinie : Tallage du maïs. Photo : Arvalis-Institut du végétal Pyrale : Cage à émergence Une cage à émergence des pyrales contenant 1000 cannes de maïs pyralées de 2015 est suivie chaque semaine par la Fredon Lorraine depuis le mois de mai. La dissection des cannes de maïs et le comptage du nombre de larves nymphosées permet d’identifier la levée de diapause des insectes et le début de la chrysalidation en fonction des conditions climatiques afin de prévenir le vol de l’insecte. [Tapez un texte] BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 1 JUIN 2016 Larve de Pyrale - Photo : Fredon Lorraine Nymphe de pyrale - Photo : INRA Pour l’instant la nymphose des pyrales n’a pas encore été détectée dans la cage à émergence de Malzéville (54). Notons que, au vu des sommations thermiques, l’année 2016 est en retard par rapport à la moyenne pluriannuelle 1994-2015 d’une dizaine de jours. Il faudra probablement s’attendre à un décalage de la sortie des pyrales adultes par rapport aux dates de sortie moyenne des années précédentes. Restez attentifs au message des BSV sur l’émergence des adultes grâce au suivi de la cage pyrale et des premiers pièges à phéromones lorsque ces derniers seront mis en place. Récapitulatif des dates d’activité de la Pyrale du maïs en Lorraine sur les 6 dernières années 2015 2014 2013 2012 2011 2010 09/06 au 16/06 23/06 au 30/06 11/06 au 17/06 02/07 au 08/07 12/06 au 18/06 03/07 au 09/07 14/06 au 20/06 05/07 au 11/07 25/05 au 31/05 08/06 au 15/06 24/06 au 30/06 21/07 au 26/07 Début des pontes sur secteur précoce 16/06 12/06 08/07 18/06 8/06 02/07 Début des pontes sur secteur tardif 01/07 16/06 10/07 27/06 au 04/07 16/06 09/07 Début de vol Pic de vol Affinez vos connaissances sur les principales adventices des Grandes Cultures et les méthodes de lutte préventive en consultant le site INFLOWEB : http://www.infloweb.fr Ce bulletin est disponible sur le site internet de la CRAL www.cra-lorraine.fr et le site de la DRAAF ACAL http://draaf.alsace-champagne-ardenne-lorraine.agriculture.gouv.fr/ Action pilotée par le ministère en charge de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 Bulletin rédigé par Arvalis, Terres Inovia et la Fredon et édité sous la responsabilité de la Chambre d’Agriculture ACAL, avec la participation de Arvalis Institut du végétal, Avenir Agro, l’Alpa, Alter Agro, Terres Inovia, la Chambre d’Agriculture de Meurthe-et-Moselle, la Chambre d’Agriculture de la Meuse, la Chambre d’Agriculture de Moselle, la Chambre d’Agriculture des Vosges, la Coopérative Agricole Lorraine, Emc2, EstAgri, la Fredon Lorraine, Gpb DieuzeMorhange, Hexagrain, Lorca, Sodipa Agri, Soufflet Agriculture, le Sral ACAL (DRAAF), Vivescia. Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles d’un réseau de parcelles suivies par ces partenaires : il donne une tendance de la situation sanitaire dans la région, mais celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre Régionale d’Agriculture d’Alsace-Champagne-Ardenne - Lorraine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Pour tous renseignements, contacter : François-Xavier SCHOTT – Animateur Inter-Filières - 03.83.96.85.02 Chambre Régionale d’Agriculture ACAL – bâtiment i – 9, rue de la vologne – 54520 LAXOU [Tapez un texte]