
 
 
BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES 
BULLETIN N°36 – EDITION DU 20 JUILLET 2016 
Infestation importante de 
pucerons S.avenae sur feuilles –
Loisy (54) 
 
 
 
 
Analyse du risque pyrale :  
 
Le vol de la  pyrale du  maïs se  poursuit et  l’activité de ponte, qui a démarrée depuis 12 jours, a 
désormais atteint les secteurs plus tardifs de la Lorraine.  
 
Notons que le retour des pluies et des températures plus clémentes annoncées à la fin de la 
semaine devraient favoriser la ponte.  
 
Le risque pyrale est désormais fort dans les situations à risque (maïs grain, précédent maïs 
grain, historique parcellaire de dégâts de pyrale). 
 
Dans  ces  situations,  si  une  maîtrise  du  risque  est  envisagée,  elle  doit  être  idéalement 
positionnée :   
-  Au stade ponte fraîche pour une intervention par trichogrammes (hyménoptères qui 
parasitent les œufs de pyrale).  
Ce  stade  semble  être  atteint  sur  l’ensemble  de  la  région  et  devrait  être  dépassé 
prochainement  dans  les  secteurs  précoces,  où  les  premières  pontes  fraîches  ont  été 
détectées il y a 12 jours (vallées de la Seille, de l’Ornain, de Moselle).  
 
-  Au  stade  chenille  baladeuse  (après  éclosion  des  pontes)  pour  une  intervention 
classique.  
Ce  stade  apparait  imminent  dans  les  secteurs  précoces  et  pourrait  être  atteint  dès  la 
semaine prochaine dans les secteurs plus tardifs.  
  
 
 
Pucerons (Metopolophium dirhodum ; Sitobion avenae) 
 
Cette semaine, la colonisation de parcelles par les pucerons se poursuit : 
86%  des  parcelles  de  maïs  signalent  la  présence  de  pucerons  sur 
plante.  
L’infestation demeure faible dans la plupart des situations, bien que des 
attaques plus importantes ont été recensées localement.  
 
Les seuils de nuisibilité relatifs aux pucerons (Cf. tableau) n’ont pour 
le moment jamais été atteints.  
 
Notons  que  la  présence  de  R.padi  sur  plante  est  signalée  localement 
depuis 2 semaines dans quelques parcelles du réseau. 
 
 
Le  risque à  l’égard  des pucerons est  faible à  modéré,  les populations 
d’auxiliaires, recensées en nombre important dans la totalité des parcelles 
observées participent activement à leur régulation.  
Surveiller  l’apparition  des  pucerons  et/ou  l’évolution  des  colonies 
présentes.