UE : Immunopathologie, Immunologie intervention

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UE : Immunopathologie, Immunologie intervention
Date : 13 décembre 2010
UE : Immunologie
plage horaire : 16h-18h.
Enseignant : Pr Moreau.
Ronéistes :
Castérès charlotte
Parisi jeanne
ED n°3
1ère partie : la cytométrie en flux et son intérêt clinique.
I ) Principe
II ) Cytométrie en flux d'un adulte normal.
III ) Cytométrie en flux d'un nourrisson normal.
IV ) Cytométrie en flux d'une mononucléose inefctieuse.
V ) Cytométrie en flux d'une leucémie lymphoide chronique.
VI ) Cytométrie en flux d'une infection par VIH.
VII ) Cytométrie en flux d'une infection à cytomégalovirus.
2ème partie : correction du sujet d'immuno de juin 2010.
/!\Message du Pr Taupin : modalités de l'examen du module optionnel d'immuno : l'article sera
disponible sur apprentoile d'ici vendredi (17/12/2010). Il y aura 10qcms sur cet article.
L'epreuve d'immuno se déroulera sous la forme de 25 QCMS et de quelques QROC.
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1ère partie : la cytométrie en flux, son intérêt clinique.
I ) Principe
La cytométrie en flux permet le dénombrement et l'identification des sous populations
lymphocytaires.
Les critères que l'on prend en compte sont : la taille des cellules, le contenu cellulaire et la
fluorescence. Les cellules ne sont pas naturellement fluorescentes, on fixe donc des Ac
monoclonaux originaires de souris associés à une molécule, de façon covalente, qui va donner la
couleur. On peut mélanger les Ac et les couleurs.
Ex : On prend un Ac ant-CD4 qui fluoresce en vert (fluorescéine isothyocyanate), on l'incube avec
un mélange de cellules, il y a reconnaissance des cellules qui expriment CD4 et vont être fluo en
vert. Pareil avec CD8 mais cette fois fluo de couleur rouge. Les Cellules CD4+ et CD8+ seront vertes
et rouges.
Activation du fluorochrome : on fait passer
le sang veineux à la queue leu-leu dans une
gaine liquidienne (0,1 microns) intersectée
par un laser qui active le fluorochrome.
On peut reconnaître le contenu et la taille
cellulaire.
Avec les populations de leucocytes on a la
taille en abscisse et le contenu cellulaire en
ordonnée, chaque point représente une
cellule.
Les PNN entourés en vert (les points le plus
en haut à droite du graphe) sont les plus
grosses et les plus compliquées avec noyau
polylobé, les monocytes ( en dessous des
PNN) sont plus
petits et moins complexes, tout en bas c'est les lymphocytes (entourés en rouge).
Il y a 1500 cellules à la seconde qui passe devant le laser, c'est l'informatique qui tri l'information.
En général on mélange 4 Ac : Anti-CD4, Anti-CD8, Anti-CD3 et Anti-CD45, pour chaque élément qui
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passe on a les 6 paramètres.
Chiffres à connaître (!) : lymphocytes totaux : 2giga/L .
giga/L : unité internationale, 2giga/L = 2000/mm3.
lymphocytes CD3- (LyB et NK)=25%, 0,5 giga/L.
lymphocytes CD3+ (LyT)= 75%, 1,5 giga/L.
II ) Cytométrie en flux d'un adulte normal :
Partie haute de la diapo : premier graphe : on a toujours la taille et le contenu cellulaire avec les
trois populations : PNN, monocytes, Lymphocytes.
Second graphe : (en partant du haut et de gauche à droite) on a la fluo (axe logarithmique) liée à
l'Ac anti-CD45.
( Il y a 1000 hématies pour 1 globule blanc, on doit donc détruire les globules rouges, s'il en reste
on va les prendre pour des lymphocytes (mêmes caractéristiques), donc on prend un Ac anti-CD45
qui est exprimé à la surface de toutes les cellules d'origine hématopoïétiques sauf les Gr car ils
n'ont pas de noyaux).
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Donc en bas à droite on a les CD45+ et à gauche les CD45- (c'est délimité par la ligne verticale
toujours sur le deuxième graphe)
Troisième graphe : On fait une fenêtre (c'est comme ça que ça s'appelle quand on prend que les
points CD45+) où on a les lymphocytes totaux. On a donc la fréquence des évènements en abscisse
et la quantité de fluorescence en ordonnée. Les lymphocytes CD3-, donc LyB et NK(27%) sont à
gauche et les CD3+, donc LyT à droite (73%).
Quatrième graphe : Ensuite on fait une autre fenêtre avec les CD3- d'un coté et les CD3+ d'un
autre selon CD8 et le CD4.
Partie basse de la diapo (compte rendu): Ce sont les numérations.
Attention : Les pourcentages en eux mêmes ne sont pas suffisants, ni les valeurs absolues.
Ex : formule leucocytaire : adulte : 1/3 lymphocytes, 2/3 polynucléaires. Elle est inversée chez
l'enfant pendant les 6 premiers mois.
On peut avoir des pourcentages normaux mais des valeurs absolues différentes.
Il faut donc corréler les deux.
III ) Cytométrie en flux d'un nourrisson normal.
On a une inversion de la formule leucocytaire et donc une lymphocytose (il en a 7000 mais il n'est
pas leucémique).
Les proportions (%) sont respectées mais les chiffres sont différents (par rapport aux constantes
physiologiques) si l'ont regarde les valeurs absolues.
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Nourrisson normal chez qui on a fait marquage avec Ac Anti-CD19 (lymphocyte B) et Anti-CD56 et
Anti-CD16 (LyNK).
On distingue bien les LyT et LyB.
On le fait quand problème sur le marquage CD3-. On voit exactement ce qu'il en est des LyNK et
des LyB séparément.
IV ) cytométrie en flux d'une mononucléose Infectieuse :
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On est chez un sujet jeune avec beaucoup de lymphocytes T, les pourcentages sont diminués
(10%) mais les chiffres sont normaux. Donc ce sont les autres qui sont augmentés (les CD3+), on a
7000 LyT mais les CD4+ sont normaux. La lymphocytose est CD8+ (70%) => infection virale !
Mononucléose infectieuse. L'infection virale est plus probable que la leucémie (rare). 3ème ligne
de graphe : on a rajouter des Ac anti-HLA DR qui caractérise les lymphocytes activés. On voit que
ce sont les CD8+ qui sont activés.
V ) Cytométrie en flux d'une leucémie lymphoïde chronique.
On a beaucoup de Ly (5000) mais qui sont tous CD3-(93%), donc il y a peu de LyT (CD3+). Les LyT
ont une valeur absolue et un pourcentage très diminués. On est chez un sujet immunosupprimé
(CD4+ < 200 micro g/L). On a beaucoup de LyB et LyNK => leucémie lymphoïde chronique
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( Lymphopénie CD3+ (T) sévère à la fois CD4+ et CD8+ et Lymphocytose CD3- ).
On fait un marquage avec CD19 (LyB) et CD56 (LyNK)pour savoir si ce sont les LyB ou les NK qui
sont augmentés. 90% sont CD19+ donc ce sont des LyB. C'est donc bien une LLC.
Ici on a une diminution en valeur absolue des LyT mais les CD4+ sont normaux, donc
l'augmentation vient des CD8+(le double). C'est une Leucémie lymphoïde chronique + infection
par un virus qui est rentré il y a longtemps et qui a été réactivé.( hypogammaglobulinémie).
VI ) Cytométrie en flux d'une infection à VIH :
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Les pourcentages de Ly sont normaux parmi les globules blancs, les CD3- sont normaux. On a une
lymphopénie CD4+ qui est compensée par lymphocytose CD8+ (plus du double). Altération de
l'état général chez un adulte jeune : VIH. Il faut faire attention car sur la NFS tout était normal. On
a une réponse antivirale qui se caractérise par une extension clonale des LyT et en même temps ça
tue les CD4.
VII ) Cytométrie en flux d'une infection à cytomégalovirus :
On a une lymphopénie (672 lymphocytes) CD4+ avec une diminution de la proportion (10%) et une
augmentation CD8+ (25%) en proportion (mais pas en valeur absolue).On suspecte une cause
virale, en fait c'est un sujet greffé qui sortait de traitement avec sérum anti-lymphocytaire. Ça a
détruit tous ses lymphocytes, après ça se reconstruit donc ça donne la réactivation du
cytomégalovirus avec une défense antivirale.
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PARTIE II : Corrigé de la session de juin 2010
1- Un antigène:
a)
est un superAg s'il est capable de se lier à de nombreux Ac
b)
peut induire une réponse de type tolérogène
c)
voit son immunogénicité modifiée en fonction de la dose injectée
d)
voit son immunogénicité modifiée en fonction de la voie d'administration
e)
est reconnu par le paratope d'un Ac
Rep: F/V/V/V/V
Pour d) tolérance très importante par voie orale car tout ce que l’on mange est du non-soi, et
meilleure voie pour vaccination est la voie sous cutanée car le système immunitaire très présent à
ce niveau.
2- La rate:
a)
b)
c)
d)
e)
est constituée de plusieurs lobes
comporte une pulpe blanche plaquettaire
les gaines péri-artérielles sont composées de LyT
la zone marginale entoure les gaines péri-artérielles
comporte de nombreux vaisseaux lymphatique afférents
Rep: F/F/V/F/F
La rate contient qu'un seul lobe et sa pulpe blanche est lymphocytaire.
3- Les Cellules dendritiques:
a)
sont des cellules de l'immunité innée
b)
sont des Cellules Présentatrices de l’Ag
c)
expriment de manière constitutive les molécules de CMH I et II
d)
sont impliquées dans les phénomènes de tolérance périphérique
e)
sont impliquées dans les phénomènes de tolérance centrale
Rep: V/V/V/V/V
Les 3 principales cellules présentatrices de l'Ag sont la cellule dendritique, le LyB et les
monocytes /macrophages. Monocytes qui peuvent se transformer en cellules dendritiques. CMH I
sont exprimés par toutes les cellules de l’organisme sauf les GR, et CMH II exprimés par les CPAg.
Cellules dendritiques agissent dans la tolérance centrale, via la sélection négative des LyT dans le
thymus par présentation d’autoAg au LyT naïfs par les cellules dendritiques thymales.
4- L'immunité innée:
a)
est absente dans les premiers mois de vie
b)
peut etre responsable d'une susceptibilité accrue aux infections lorsqu'elle est
déficiente
c)
fait intervenir les LyB et LyT
d)
se caractérise par la reconnaissance de motifs partagés par des familles d'agents
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pathogènes
e)
est caractérisée par un phénomène de mémoire
Rep: F/V/F/V/F
b) est vraie car PNN sont actifs lors de la défense anti-infectieuse
c) motifs partagés sont les PAMP
5- Les LyT-reg
a)
b)
c)
d)
e)
expriment le CD3 et ont un TCR
sont des LyT activés, sécrétant préférentiellement de l'INFgamma
diminués ou absents, ils peuvent favoriser la survenue de MAI
augmentés ils peuvent favoriser la survenue de MAI
ne sont pas présents dans la petite enfance
Rep: V/F/V/F/F
CD3 et TCR sont invariablement associés. Ly-Treg ne sont pas activés, ils sont soit induits
soit naturels.
6- La tolérance centrale
a)
est indispensable pour prévenir l'apparition de MAI
b)
se passe dans les organes lymphoïdes secondaires
c)
permet la génération de lymphocytes Th3
d)
se fait via la présentation d'autoAg
e)
se fait via la présentation d'alloAg
Rep: V/F/F/V/F
Le gène AIRE dans le thymus est responsable de la présentation des d'autoAg par les cellules
dendritiques thymales aux LyT naïfs, il s’agit de la sélection négative. Th3 fabrique TGFβ dans la
tolérance périphérique et TGFβ est très immunosuppresseur, important au niveau intestinal.
7- L'activation du LyT
a)
est indépendante de l'interaction CD40/CD40L ou CD154
b)
ne peut se produire que si les molécules de costimulation sont engagées dans une
liaison de type ligand/récepteur entre ce LyT et la CPAg
c)
conduit à l'expression membranaire par cette cellule de molécules HLA-DR
d)
est indirectement régulée par des signaux de danger analysés par les CPAg
e)
peut etre bloquée par une chimère protéique CD152/IgG
Rep: F/V/V/V/V
CD152/IgG = Bélatacept
8- Les molécules de HLA I
a)
sont exprimées par toutes les cellules de l'organisme y compris les globules rouges
b)
dépendent de la présence dans le réticulum endoplasmique de peptides
susceptibles de s'y associer
c)
sont absentes de la surface cellulaire si les protéines TAP sont absentes ou inactives
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d)
e)
ont une expression membranaire augmentée par INFγ
comprennent le produit des gènes HLA-A, B, C, et G
Rep: F/V/V/V/V. L’expression des HLA I dépend des peptides présents dans le RE, car les HLA I sont
des présentoirs de l’état dans lequel se trouve la cellule, d’où la nécessité d’une association à
l’intérieur de la cellule. Protéine TAP charge le RE en peptide. HLA G très important pour la
tolérance du placenta.
9- Le résultat de l'immunophénotypage des Ly du sang périphérique d'un patient atteint d'une
infection virale en cours, sont les suivants:
Numération des Ly totaux : 4giga/L
Cellules CD3+ = 76%
Cellules CD3- CD8+ = 6%
Cellules CD3+CD4+ = 25%
a)
les cellules CD3+ représentent les LyT
b)
il existe obligatoirement dans ce cas une inversion du rapport CD4/CD8
c)
parmi les cellules CD3- on trouve les LyNK
d)
il existe une lymphopénie T CD4 importante
e)
il existe une lymphocytose globale
Rep: V/V/VF/F
Il existe une lymphocytose T mais pas globale.
CD3-CD8+ caractérise le LyNK qui ne possède pas de TCR
10- Une transplantation rénale est faire entre un père (donneur) et son fils (receveur)
a)
la compatibilité HLA entre ces deux personnes est obligatoirement meilleure que si
le donneur était un frère du receveur
b)
une soeur du receveur pourrait etre un meilleur choix puisque l'on recherche la
compatibilité la meilleure possible
c)
le devenir de ce greffon n'est corrélé qu'au nombre d'incompatibilité entre donneur
et receveur aux loci HLA A et B
d)
le receveur risque de développer des AC anti-HLA contre les HLA différents des siens
e)
le receveur peut aussi développer des autoAc anti-HLA
Rep: F/V/F/V/F
Les HLA sont transmis en bloc à la descendance, c'est à dire sous forme d'un haplotype, d'un
ensemble de gènes. Pour simplifier disons que le fils possède donc un haplotype du père et un de la
mère. La compatibilité père-fils est alors de 50%. Mais à la « loterie » génétique il peut exister au
sein d'une fratrie des compatibilités supérieures si par exemple deux des enfants reçoivent les deux
mêmes haplotypes. Mais dans l'absolu seul des vrais jumeaux ont une compatibilité HLA identique
a 100%.
( c'est grosso modo ce que j'ai compris, Mr Moreau ayant passé plus de temps à faire des blagues
graveleuses qu'à expliquer les qcms!)
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11- Parmi les vaccinations suivantes quelle(s) est (sont) celle(s) obligatoire(s) (selon la loi),
durant les deux premières années de vie?
a)
Coqueluche
b)
tétanos
c)
BCG
d)
poliomyélite antérieure aigue
e)
diphtérie
Rep: V/V/F/V/V
Le tétanos est une toxine, l'Ag est l'anatoxine tétanique.
12- Chez un malade atteint de déficit de l'immunité cellulaire, certains vaccins anti-bactériens
sont formellement contre-indiqués. Lequel ou lesquels?
a)
Anatoxine tétanique
b)
BCG
c)
vaccin anti-pneumococcique
d)
vaccin anti-méningococcique
e)
anatoxine diphtérique
Rep: F/V/F/F/F
BCG utilise une mycobactérie vivante à vie intracellulaire, c'est un vaccin qui peut être très
dangereux si déficit de l'immunité à médiation cellulaire il y a.
Les vaccin c) et d) utilisent des sucres et ceux a) et e) de simples molécules.
13- La vaccination contre le tétanos
a)
utilise des bactéries tuées
b)
est répétée par l'administration de rappels afin de provoquer le mécanisme
d'hypermutation somatique chez les LyB
c)
peut entrainer la mort chez un patient atteint du syndrome de Di George
d)
sera efficace même chez un garçon présentant une anomalie du gène codant pour
le CD154
e)
sera plus efficace si l'Ag est associé à un adjuvant
Rep: F/V/F/F/V
3 rappels pour le tétanos pour encourager et augmenter le phénomène d’hypermutation
somatique.
Sd de Di George est une anomalie caractérisée par l'absence de thymus, donc par l'absence de LyT.
CD154=CD40L codé par un gène du chromosome X, expression chez les garçons il est nécessaire à
la commutation isotypique.
14- Un nouveau né présente un taux d'IgG de 7g/L, d'IgA de 0,02g/L et d'IgM de 0,1g/L
a)
il présente un déficit en IgA
b)
les IgM sont d'origine maternelle et de demie-vie courte
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c)
il s'est probablement infecté par un virus lors de l'accouchement
d)
doit faire l'objet d'une enquête très approfondie biologique et clinique, à la
recherche d'une agammaglobulinémie de Bruton
e)
est parfaitement normal
Rep: F/F/F/F/V
IgM ne traversent pas le placenta donc si présence d'IgM chez le nouveau-né dès la naissance cela
signe une infection lors de la grossesse et une réaction immunitaire de l’enfant. Les IgM sont
propres au nouveau né.
15- Une femme enceinte de 2 mois vient vous voir en consultation car elle a été en contact, 3
semaines auparavant, avec un enfant souffrant de rubéole. Compte-tenu du risque de
malformation foetale chez les femmes non immunisées contre le virus et de l'absence de
sérologies antérieures chez cette jeune femme, quel(s) examen(s) de laboratoire préconisez vous
pour connaître son statut immunologique vis-à-vis du virus?
a)
Un dosage des Ig totales ds le sang
b)
un dosage IgA spécifiques du virus de la rubéole dans les muqueuses
c)
un dosage sanguin des IgG et de IgM spécifiques du virus de la rubéole
d)
un dosage sanguin des IgE spécifiques du virus de la rubéole
e)
un dosage des protéines du complément
Rep: F/F/V/F/F.
16- Suite de la question précédente. Vous demandez en plus une sérologie toxoplasme et
hépatite B. les résultats montrent que votre patiente n'est pas immunisée contre le virus de la
rubéole mais est protégée contre le toxoplasme et l'hépatite B. Qu'en concluez vous?
a)
Elle n'a pas été infectée par le virus de la rubéole
b)
on ne peut rien en conclure car le délai (3 semaines) entre le contact avec l'enfant
malade et la sérologie est trop court pour permettre la production d'Ig spécifiques contre le virus
c)
elle doit très probablement présenter un déficit de l'immunité humorale
d)
une vaccination après la naissance de son enfant est souhaitable en vue d'une
deuxième grossesse
e)
elle n'a certainement pas été vaccinée contre la rubéole
Rep: V/F/F/V/V
Meme si cette femme ne prévoit pas une autre grossesse la vaccination et recommandée après son
accouchement.
17- La réponse lymphocytaire B dite « thymo-dépendante »
a)
repose sur la co-stimulation des LyB par les LyT activés par leur TCR
b)
fait intervenir des LyB particuliers capables de ne reconnaître que les
polysaccharides
c)
permet la génération de LyB mémoire
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d)
est indépendante du signal BCR
e)
est absente chez les patients atteint du syndrome d'hypergammaglobulinémie liée
au chromosome X dans lequel une mutation du gène codant pour le CD40L rend la molécule non
exprimée ou non fonctionnelle.
Rep: V/F/V/F/V
b) caractérise la réponse B « thymo-indépendante »
18- La voie alterne du complément
a)
est mise en jeu tardivement lors de la réponse anti-infectieuse
b)
doit etre finement régulée par l'intermédiaire de facteurs membranaires ou solubles
c)
n'est pas fonctionnelle en cas de déficit en properdine
d)
s'active au contact de surfaces riches en acide sialique notamment
e)
doit etre explorée devant toute infection sévère à méningocoque
Rep: F/V/V/F/V
Voie alterne très importante dans les infections à méningocoque! Attention aux déficit en
properdine qui sont fréquents.
19- Une famille vient nous consulter car leur dernier né âgé de 12 mois présente une altération
de l'état général et une rupture de la courbe poids/taille. Il est très souvent malade (angines,
otites à répétition). L'exploration des Ig et des LyB montre une hypergammaglobulinémie sévère
et l'absence de LyB circulants.
a)
L'absence de LyB circulants pourrait signer une anomalie de production thymique
associé à un déficit héréditaire
b)
un traitement de substitution par Ig polyvalentes est nécessaire pour limiter la
survenue d'infections
c)
les vaccins protéiques seront inefficaces
d)
l'absence de LyB empêche la génération de plasmocytes
e)
une mutation de la tyrosine kinase de Bruton pourrait expliquer les anomalies
observées
Rep: F/V/V/V/V
Vaccination a pour but de produire des Ac si LyB absents pas de production d’Ac.
20- L'immuno-sénescence ou vieillissement du système immunitaire
a)
conduit à une diminution des capacités du système immunitaire des personnes
âgées à répondre lors de stimulations infectieuses ou vaccinales pas exemple
b)
repose, en partie sur une diminution de la production des Ly naifs au profit d'une
expansion du pool des Ly mémoires conduisant à une restriction progressive du répertoire
antigénique lymphocytaire
c)
pourrait, d'un point de vue théorique, etre améliorée en augmentant la production
de LyB par le thymus
d)
est associée à des anomalies acquises de coopération entre les LyB et les LyT
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e)
protège de la survenue des cancers
Rep: V/V/F/V/F
LyT naïfs fabriqués par le thymus et involution thymique quand on vieillit.
21- L'INF-gamma
a)
a un rôle fondamentale dans l'immunité de type Th1
b)
a un rôle fondamental dans les réactions d'hypersensibilité retardée
c)
est en partie redondant avec les interactions INF- alpha et beta
d)
induit la production IL-4 pour inhiber la réponse Th2
e)
est anti-inflammatoire
Rep: V/V/V/F/F
INF-gamma est proinflammatoire, fait maturer les cytokines, l’immunoprotéasome, fait exprimer
les HLA-A… d'où son rôle dans l'hypersensibilité retardé. Il inhibe la production d’IL-4 qui est
inductrice de la réponse Th2, donc empeche la réponse Th2
22- L'hypersensibilité immédiate
a)
est un mécanisme physiopathologique associé à de nombreux symptômes comme
l'asthme allergique, la rhinite saisonnière ou le choc anaphylactique
b)
nécessite une phase de sensibilisation asymptotique avant se s'exprimer
cliniquement
c)
est associée à la libération d'histamine, de tryptase, de médiateurs lipidiques et de
cytokines pro-inflammatoire par les neutrophiles
d)
s'explore notamment par des tests cutanés et/ou le dosage d'IgE spécifiques
e)
est classiquement impliquée dans l'allergie au nickel
Rep: V/V/F/V/F
Hypersensibilité immédiate médiée par les IgE.
Cytokines pro-inflammatoires, histamine, tryptase, médiateurs lipidique libérés par les mastocytes.
L'allergie au nickel est typique de l'hypersensibilité retardée due au LyT CD4+.
Sensibilité immédiate contre les venins, première fois qu’on est piqué on ne meurt pas, il faut
s’immuniser, faire des IgE, on peut mourir la deuxième fois qu’on est piqué par réaction
anaphylactique.
23- Le récepteur de haute affinité à l'IL-2
a)
induit la prolifération du LyT quand il est activé par IL-2 en quantité suffisante
b)
est fortement exprimé à la surface du LyT CD4+ naïf
c)
est la cible d'Ac monoclonaux utilisés en thérapeutique pour induire une
immunosuppression
d)
transduit un signal qui est bloqué par les anti-calcineurines
e)
est composé de plusieurs chaines dont l'expression est régulée différemment
Rep:V/F/V/F/V
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Ce récepteur est composé de 3 chaines alpha, beta et gamma.
24- Les LyT et les LyB ont comme points communs:
a)
l'expression d'un seul type de récepteur à l'Ag par cellule
b)
une sélection dans les organes lymphoïdes primaires
c)
une amplification par l'Ag dans les organes lymphoïdes secondaires
d)
une amélioration de l'affinité du récepteur à l'Ag par contact avec celui ci
e)
la reconnaissance d'un seul épitope antigénique tout au long de la vie de la cellule
Rep: V/V/V/F/F
Pour la réponse e) il y a ambiguité d'après le prof, car dans le thymus les LyT reconnaissent des
peptides antigéniques provenant du soi présentés par le gène AIRE puis ils sortent du thymus pour
assurer leur fonction spécifique d'un Ag. Donc ils reconnaissent ici deux épitopes au cours de leur
maturation. Mais spécifique dans une certaine mesure d’un Ag.
25- Les LyB et les LyT ont des différences fondamentales au niveau de
a)
leurs cibles antigéniques, qui ne sont pas de même nature chimique pour les deux
cellules
b)
leur mode de reconnaissance de l'Ag
c)
l'organisation générale des systèmes géniques qui conduisent au répertoire des TCR
et des BCR
d)
leurs mécanismes moléculaires générant les gènes réarrangés des TCR et des BCR
e)
leur capacité à présenter l'Ag
Rep: V/V/F/F/V
Les lyB reconnaissent les Ag natifs de toutes sortes tandis que les LyT reconnaissent seulement des
peptides antigénique présentés par le CMH. Cependant ils ont les mêmes modes d'organisation
conduisant à l'expression des TCR et des BCR
26- Au cours de l'infection par Mycobactérium tuberculosis(Mt), le bacille de Koch, agent de la
tuberculose :
a)
Mt peut persister à l'état latent dans les LyT
b)
Mt résiste à la dégradation intracellulaire dans le macrophage
c)
la réponse humorale joue un rôle primordial
d)
le granulome contient notamment des macrophages activés et des LyT CD4+
e)
un déficit du système IL-12/INFgamma est un facteur majeur des gravité
Rep: F/V/F/V/V
LyT font de la pinocytose, qui est une internalisation de petites molécules, c’est différent de la
phagocytose réalisée entre autre par les macrophages.
Mt est phagocyté par les macrophages mais il s'agit d'une mycobactérie à vie intracellulaire qui se
développe très bien une fois dans les macrophages. Les LyT activés permettent de lyser les
macrophages par production de radicaux oxygénés, est c'est IL-12 et INFgamma qui permettent
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l'activation des LyT
27- la sensibilité aux infections par les bactéries à multiplication extracellulaire :
a)
est augmentée par des déficits du complément
b)
est augmentée par une neutropénie
c)
est augmentée par une hypogammoglobulinémie
d)
est augmentée par l'administration d'Ig polyvalentes
e)
est augmentée par l'administration d'immunosuppresseurs
Rep: V/V/V/F/V
28- les tumeurs possèdent différents moyens pour résister à l'assaut du système immunitaire
a)
en diminuant leur expression des molécules HLA pour éviter la reconnaissance par
le LyT effecteur cytologique
b)
en créant un environnement cytokinique favorable à la tolérisation de la tumeur
c)
en produisant des Ac anti-idiotype capables de neutraliser les Ac spécifiques des Ag
tumoraux et/ou les TCR des LyT CD8+
d)
grâce à des mutations géniques qui modifient les Ag cibles des Ac et des TCR
e)
en diminuant leur sensibilité à l'apoptose
Rep: V/V/F/V/V
Les cellules tumorales sont en constante mutation, ce qui est un moyen de lutter contre le système
immunitaire
29- les maladies auto immunes
a)
peuvent être dues à l'action pathogène directe d'un autoAc
b)
peuvent être transmises au nouveau né lorsqu'il s'agit d'un autoAc de type IgG
directement pathogène
c)
peuvent faire suite à une infection virale ou bactérienne
d)
sont le plus souvent monogéniques
e)
touchent préférentiellement plus souvent les hommes que les femmes
Rep: V/V/V/F/F
Les femmes lupique peuvent en effet transmettre des IgG pathogènes à leur enfant au cours de la
grossesse et cela peut entrainer des malformations cardiaque tel que le bloc cardiaque.
30- la cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps ou ADCC
a)
fait intervenir des récepteurs membranaires pour le fragment constant des IgG
b)
est utilisé par le LyNK
c)
est utilisée par le LyB via son BCR membranaire
d)
permet à des cellules dépourvues de récepteur spécifique à l'Ag d'exercer une
cytotoxicité ciblée
e)
engendre un phénomène de mémoire immunologique pour l'Ag de la cellule tueuse
Rep: V/V/F/V/F
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