1ère partie : la cytométrie en flux, son intérêt clinique.
I ) Principe
La cytométrie en flux permet le dénombrement et l'identification des sous populations
lymphocytaires.
Les critères que l'on prend en compte sont : la taille des cellules, le contenu cellulaire et la
fluorescence. Les cellules ne sont pas naturellement fluorescentes, on fixe donc des Ac
monoclonaux originaires de souris associés à une molécule, de façon covalente, qui va donner la
couleur. On peut mélanger les Ac et les couleurs.
Ex : On prend un Ac ant-CD4 qui fluoresce en vert (fluorescéine isothyocyanate), on l'incube avec
un mélange de cellules, il y a reconnaissance des cellules qui expriment CD4 et vont être fluo en
vert. Pareil avec CD8 mais cette fois fluo de couleur rouge. Les Cellules CD4+ et CD8+ seront vertes
et rouges.
Activation du fluorochrome : on fait passer
le sang veineux à la queue leu-leu dans une
gaine liquidienne (0,1 microns) intersectée
par un laser qui active le fluorochrome.
On peut reconnaître le contenu et la taille
cellulaire.
Avec les populations de leucocytes on a la
taille en abscisse et le contenu cellulaire en
ordonnée, chaque point représente une
cellule.
Les PNN entourés en vert (les points le plus
en haut à droite du graphe) sont les plus
grosses et les plus compliquées avec noyau
polylobé, les monocytes ( en dessous des
PNN) sont plus
petits et moins complexes, tout en bas c'est les lymphocytes (entourés en rouge).
Il y a 1500 cellules à la seconde qui passe devant le laser, c'est l'informatique qui tri l'information.
En général on mélange 4 Ac : Anti-CD4, Anti-CD8, Anti-CD3 et Anti-CD45, pour chaque élément qui
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