Séminaire Henri Cartan H. C ARTAN Opérateurs d’homotopie Séminaire Henri Cartan, tome 1 (1948-1949), exp. no 7, p. 1-10. <http://www.numdam.org/item?id=SHC_1948-1949__1__A7_0> © Séminaire Henri Cartan (Secrétariat mathématique, Paris), 1948-1949, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Henri Cartan » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 7-01 Séminaire H. CARTON 1948/49. Topologie algébrique. 1 OPÉRATEURS D’HOMOTOPIE. (Exposés faits par H. CARTAN 17 .IL. 1949 ). les 10 et 1.- Définition. gradué à dérivation (exposé 2, paragraphe 4), r (r -1) le degré de l’opérateur de dérivation d. Un opérateur d’homotopie dans G est un endomorphisme h du groupe abélien G, tel qu’il existe un satisfaisant à la rela03B8n-rk endomorphisme k , de degré -r G Soit un groupe = = tion (1) e - h = dk + kd . ( e désigne l’automorphisme identique du composé de deux endomorphismes). La ment ’o(, ~.~ G ~ que, pour tout élé- . + on phisme opérateur d’homotopie Un 0é 03B8nh n = groupe dérivé du endonor- endomorphisme permis. En effet, il est de ; de plus, on a bien hd dh , comme on le voit en comde (1) avec d, successivement à gauche et à droite. est un opérateur d’homotopie. Propriétés fondamentales d’un Théorème 1.- Si un = parant les deux membres h (1) signifie part d’un endomorphisme k de degré -r , (1) définit h , qu’on appelle l’opérateur d’homotopie associé à k . Si 2.- relation dans la notation o on a c - degré G . On omet le de h est H(G) , un opérateur d’homotopie défini par h , est dans G, l’endomorphisme l’automorphisme identique de H(G) . effet, si 03B1 est un cycle homologue puisque o~ .En Soit maintenant h = fg , où nonique de g F est dans h un de 0) , G projecteur de G ; homomorphisme de G sur un si alors on F ~ pose et f h (d.) F = est un h(G) , cycle on a l’homomorphisme ca- G . Théorème 2.- Si le projecteur h est un opérateur d’homotopie, les homo- morphismas g : R(G) ~ H(F) et f : H(F) ~ H(G) , définis par g et pectivem8nt, sont des isomorphismes sur, réciproques l’un de l’autre. f res- composé g f est associé à gf , qui est l’automorphisme identique de F ; c’est donc l’autonorphisne identique de H(F) . Quant à f g , il est associe à fg = h ; puisque h est opérateur d’homotopie, h est l’automorphisme identique, d’après le théorème 1. Démonstration : le 3.- Opérateurs d’homotopie dans un sous-groupe, dans un groupe quotient. de decouple d’homomorphismes h,k satisfaisant à (1), k gré -r. Si un sous-groupe permis F du groupe G est stable pour k , il est stable pour h ~ d’après (1) j: les restrictions de h et k à F satisfont Soit à (1), un et par suite la restriction de Dans les mêmes hypothèses, G/F ; groupe quotient donc h k h et est opérateur d’homotopie F . dans définissent des endomorphismes du h définit un un opérateur d’homotopie dans le grou- G/F. pe 4.- Opérateurs d’homotopie et dualité. Soit G un gradué à dérivation, et 03B3 un groupe abélien. groupe gradué à dérivation, dont l’opérateur de dérivation groupe G~ - Hom(G,) est un d* est de degré -r. Soit un couple d’endomorphismes h,k de G satisfaisant à (1) , k étant de degré -r . Soient h* et k* les endomorphismes transposés, qui sont des endomorphismes de G~ , L’endomorphisme k~ est de degré +r ~ et, en transposant la relation (1), on obtient e-h=dk+kd ~ ce qui prouve que Supposons me en ci-dessus par h* est lm opérateur d’homotopie particulier que h soit un projecteur g l’homomorphisme correspondant de G f l’homomorphisme canonique de que g~ applique biunivoquement identifie F~ à dans un d’horotopie dans G~ résulte (théorème 2) définis par f* et F dans Hom~ ~F’ ~ ) _ F* sous-groupe de , et que g* G . On sait G~ . de sur G . Désignons F = h(G) , com- par (exposé 4, paragraphe 1) dans G~ . L’opérateur h* = g* f* G* , est ce qui opérateur projecteur qui applique G~ sur F~ , Il en les homomorphismes H(G*) -~ H(F*) et H(F*) --~ ~~~G~) ! respectivement, sont des isomorphismes sur, réciproques un l’un de l’autre. 5.- Composé de deux opérateurs d’homotopie. Soit, e - sur h. = dkl + G p couple d’endomorphismes h~ , kl satisfaisant à et, sur le même groupe G 9 un couple d’endomorphismes un satisfaisant à h k e - h~ = dk l’endomorphisme compose kl + k2h1 (qui morphisme e - et, puisque dh. à degré -r ). Alors dk. = + En effet k.d + + le dernier membre est bien = égal RemarQue : la conclusion reste valable si l’on suppose seulement que et appliquent sont définis sur le sous-groupe stable G , tout en satisfaisant, dans Conséquence : soit, à e - h2 = dk2 + opérateur d’homotopie h associe à k . opérateur d’homotopio, associé à l’endomor- G , un un Exemple : opérateur conique. Plaçons-nous mérique E dans le groupe A = ayant sera, par définition, (rappelons formule précédente, k h(x) k , de par degré étant défini l’origine 0 simplexe singulier vwriables À. 1 1’homothétie dans phisme le singulières de l’espace nu(de dimension p ), associons des chaînes pour "sommet" que les Désignons S(E) chaque simplexe singulier le "cône" à est hl(G) , dans k(e+h-t-~.~h ) ~ phisme de h n-ième itéré Alors le 6.- h~ k~ dans . degré -r ). + h1d , donc k2dh1 = de k et opérateur d’homotopio, associa à l’endo- un est bien de = (kl k~d (k.+k~h.)d . et . est + sont >~ 0 x et pour "base" le et leur égale à un). Dans (1-03BBo) s’entend au +1 ! le cône défini par du groupe par la formule est nul pour tout (1) x ; on on ., 0 . obtient ainsi S(E) . L’opérateur d’homotopie du la somme multiplication par le scalaire l’espace par rapport à l’origine ce défini par : y , de dimension la k(x) simplexe x ; endomor- un h associé vérifie aisément que simplexe singulier x de dimension 1 ; si x est un point (simplexe singulier de dimension 0), h(x) est le point 0 (simplexe de dimension 0 ). Ainsi h est un projecteur qui applique S(E) sur le pe formé des multiples entiers de l’unique simplexe de dimension 0 , constitué par l’origine. Ceci entraîne que le groupe d’homologie singulière et les groupes de cohomologie singulière de l’espace Rn sont triviaux (dans le sens de l’exposé 6t paragraphe 1). Le m6me résultat vaut pour tout espace E homéomorphe à par pour une boule ouverte. Il vaut aussi pour exemple boule une fermée, car l’opérateur conique k défini plus haut vc.ut pour tout sous-espace do Rn, un point quelconque étant alors (3 Généralisation : soit à-dire dans lequel existe E une un espace de ce convexe sous-espace. topologique homotope à un point, c’est- application M continue ~ 03C6(M,t) de ExI dans ( I désignant le segment ~~ , l]t de la droite numérique) , telle que 1) = N~ ~ (~ (w~ ! 0 ) = A (point indépendant du point ~, Nous définissons un opérateur k ~ de degré +1 , dans le groupe S(E) ~ en associant à chaque simplexe singulier x, de dimension p, le simplexe singulier y, de diE p+1 , défini mension par L’opérateur d’homotopie associé à h k transforme zéro toute chaîne sing. en p ~ 1 , et transforme tout point M (simplexe de dim. 0 ) en le A. Donc le groupe d’homologie singulière et les =rou Es de cohomologie de dimension point singulière d’un ceux 7.- homotope à un point sont triviaux. Ce sont les mêmes que espace d’un espace réduit à un point. Autre exemple : opérateur conique dans l’anneau dos R extérieures de Parmi les formes différentielles extérieures de nus, on distingue celles (il ficients continus ~a soient continûment tion qui ~.~ ont d’une forme co rentiable" de dimension x forme 03C9 , p+1 , à coefficients confidcj à coef- ’’différentielle nécessaire, pour cela, que les coefficients de différentiables). Elles forment un anneau gradué à dérivasoit L’existence et la définition de tel que une Rn , n’est (cf. exposé 4, paragraphe 8), tégration formes différentielles d) A. peuvent être données ( de degré p ) utilisant l’in- en "simplexe singulier diffésimplexe singulier x(03BBo,...,03BBp) sur un p, c’est-à-dire un soit fonction continûment différertiable des Une 1 de degré p, appartient à A s’il existe une forme 1ô , de telle que l’on ait pour tout simplexe singe diff. ~3 existe (pour un e c~ donnée) , x de dimension elle est Si ~+1 , et on une telle for~e la note alors d d03C9 est définie pour toute CJ Ainsi et k , d (d ~~ - Soit et d’ailleurs de appartient à d 03C9 0 . simplexe singulier différentiable cône en général, un simplexe différentiable (il k(x) , de dimension p, n’est y a une singularité au sommet du cône), mais cela n’empoche pas de prendre l’in(jo une tégrale k(x)03C9 pour toute forme différ. eu de degré p. (il y a x un de dimension le p-1 ; là petite difficulté qu’on pourrait éviter en considérant, au nûment différentiables de simplexes euclidiens, des images de cubes euclidiens). Or on montre qu’il existe une forme telle que l’on ait quel que soit le simplexe différontiable point S de 03C9~ x do dimension {où ~ I ,~... ~ ~ n de conti- d’images cont. différentiables et une seule . tre que si point 1 lieu désignent p-1 . Le ca lcul mon- les coordonnées d’un on a Rn par A , alors rapport à l’origine dans le rapport t ). De plus, si ~ A , et l’opérateur d’homotopie h* associé à k* , dé- fini par dk~~~~ -- h~~c~~ ~ est nul 3i le degré p contin, différentiable la valeur de f ce f 9 et l’origine. est ~ 1 ; pour p = 0 , (jo est une fonction est la fonction constante alors égale affirmations, plaçons-nous par exemple dans le cas d’une de degré p ~ 1 ~ et soit x un simplexe sing. différ. de dimen- Pour prouver forme sion à de p . ces L’opérateur conique k satisfait à x = àk(x) + d’où c’est-à-dire Ceci prouve bien que possède une différentielle extérieure égale à à En tion Rn , montre que le groupe dérivé du groupe à résumé, est trivial. En A est telle que différentielle d 03C9 = tout ensemble ouvert groupe contenant d 9 mais pour qu.’on peut appeler ~e ~ dans différentielles de De un plus, soit B le voisinage ouvert de considérée) ; k* opère dans le de la forme k* ; donc le groupe des formes groupe est donc est B groupe non seule- quotient différentielles à l’origine. trivial ; c’est là. fait un rôle capital dans la démonstration du "théorème de DE homologie 8.- ce l’origine. qui sont nulles dans A (voisinage qui dépend Le groupe dérivé de un groupe des formes de convexe ment stable pour A/B , forme différentielle la différentielle extérieure d’une forme aussi sous-groupe stable des formes de 0 une à savoir la forme L’opérateur k* opère l’origine si particulier, 0 , ce est dériva- qui jouera relatif à la co- des variétés différontiables. Opérateurs d’homoto2ie dans le groupe des chaînes d’un complexe simplicial. abstrait ; désignons par la même lettre E le complexe simple qu’il définit (cf. exposé 6, paragraphe 1). Un sommet b de E définit un endomorphisme k, de degré +1 ~ du groupe C(E) des chaînes de E ; on définit k en associant, à chaque simplexe ordonné (ao,...,ap) , le simplexe ordonné (b,ao,...,ap) . L’opérateur d’homotopie h associé à k se Soit E un ensemble h(x) détermine immédiatement : est sion >, 1 , et, si est le sommet b . Donc x un h mé (les multiples entiers de groupe d’homologie E de est nul pour tout simplexe ordonné simplexe de dimension 0 (sommet est un projecteur de C (E) sur le l’unique simplexe (b) de dim. 0 et ses groupes de cohomologie de de dimen- E ), h(x) sous-groupe for. Par suite le sont triviaux. v Application :Q dans le groupe des cochaînes d’Alexander C(E) d’un espace topologique E (cf. exposé 6, paragraphe 3), chaque poiht b de l’espace définit le sous-groupe des cochaînes dont le "support" ne contient pas b . Le groupe quotient s’appelle le groupe des cochaînes d’Alexander au point b. Cornue le le quotient est sta ble pour l’opérateur k~ sous-groupe par lequel on a défini par dans b C*(E) , rivé du groupe des cochaînes et par suite dans au point C(E) , (groupe b de on voit que le groupe dé- cohomologie au point b ) est trivial. Soit maintenant Le groupe des chaînes l’opérateur d (nous K une structure de complexe simplicial C(K) s’idontifie à notons provisoirement d l’ ensemble E . C(E) , stable pour l’opérateur "bord" ~ , pour des sous-groupe de un sur raisons typographiques) ~ mais~ rateur k en générale C(K) n’est pas stable pour l’opé- défini, plus haut. Toutefois, soit u un endomorphisme de C(E) tel que, pour toute partie finie L de E ~ le sous-groupe C(L) soit stable pour u ; un tel endomorphisme prendra le nom d’endomorphisme simplicial du groupe C(E) . Alors, pour toute structure de complexe simplicial K sur E , le groupe C(K) sera stcble pour u ~ et u opérera également sur les groupes de chaînes relatives ; le transposé u* opérera dans tous les groupes de cochaînes, et aussi (lorsque E est un nition étant dans le groupe des cochaînes d’Alexander. Cette défi- topologique) espace posée, nous allons établir le C(E) , Théorème 3.- Soit , dans le groupe qui soit Si aussi outre en un endom. (2) résultera que, si K de que . ( ~ ~ ~"’ K’ sont deux ~ ~S ’ .’ sous-compl opère comme opérateur d’homotopie dans le u* comme opérateur d’homotopie dans C*(K mod K’) . De d’une structure topologique, u* opère comme opérateur d’homotopie K’ c K , u gradua à dérivation. dimension 0 ,il existe un (e désigne toujours 1 et simplexe +1 , tel degré v , de e-u=vd+dv en endomorphisme simplicial pour la structure de groupe laisse invariant chaque u endomorphisme simplicial Il permis un et u muni dans le groupe des cochaînes d’Alexander. ’ Démonstration 2 introduisons les notations suivante~. Pour tout simplexe ordonné 03B1 de E); finie de soit k~ l’opérateur (de degré "premier sommet" de dimension p 5.1 ~ on a le (3) j3 On les chaînes condition pour toute une dans chaîne ~ partie par C (L) , de de l’entier partie p , la valeur de v(03B1) pour manière que : finie L de E ~ v applique C (L) ~(L) ; dans condition (4) tion (p’)s sur p ~ et cela de de dimension ci est . récurrence définir, va +1 ) défini que, pour toute Rappelons k~ d(~) ~ = (qui l’ensemble des éléments de 03B1 E , soit L03B1 (p") : pour toute chaîne ~ ~( - lorsque .~ Une fois v(d) est u(-~) un = (il + simplexe ordonné défini pour tous les de dimension suffira de dimension degrés p , on ait d’exprimer cette rela- p ). p ~ et les deux conditions satisfaites, et le théorème de obtenu on aura endomorphisme simplicial déjà défini plexe ordonné mension 0 et soit 03B1 un Supposim- La chaîne de di- p à appartient u( )- =~ - ((p-1)’) . à la chaîne pliquée du(~) puisque = u et à Chaîne 0 Nous poserons De dr~ donne est an plus d(3 endom. un est nul, simplicial et que la condition car endom. permis, par C (i~ ) : de v satisfait ((p-~1)"1 ap- ud (~ ) ~ hypothèse. Appliquons alors (3) et d’autre = l’endomorphisme k~ il part vient 6 = d~ (~ ) . . v (~ ) ~ v (~ ) ~ ce k d ( ~) _ k~‘ (~ --u (~ ) - vd~)) qui prouve la condition donne la relation (3) == est u parce que à la condition a p-1 , déjà défini. est p ; alors pour toute chaîne à sont bien satisfaites. de dimension 4 pour les 03B1 de dimension ~ à la (2), satisfaisant à v démontré. sera 0 . Posons Commençons par la dimension 0 ; les conditions (0’) et (0") sons On un (4) de (p"). . (p’ ) ; et la relation Ceci achève la démonstration du théorème 3. 9*- Applications à l’homologie et à la cohomologie simpliciales. Rappelons (cf, exposé 2, paragraphe 1) que le groupe des "chaînes orientées" c(K) a été défini comme un quotient du groupe des "chaînes ordonnées" C(K) , pour toute structure de complexe simplicial K sur un ensemble E . Nous sommes maintenant en mesure de démontrer que l’homomorphisme canonique de H(K) (ou de H(K Pour de E un mod K’ ) ) dans h(K) (ou h(K mod Ii’ ) ) est un isomorphisme ~ur. cela, nous allons définir dans le groupe C(E) des chaînes "ordonnées" projecteur u qui soit un endomorphisme permis, qui soit un endom. simplicial (au du numéro précédent):_ et dont le noyau F soit précisément le sous-groupe de C(E) défini exposé 2, paragraphe 1, tel que c(E) soit C(E)~~ , Alors l’image de u s’ identifiera au groupe c (E) ~ et comme u sera opérateur d’homotopie d’après le théorème 3 (car u laissera invariantes les chaînes de dimension 0 ), l’isomorphisme de H(K) sur h(K) résultera du théorème 2 (paragraphe 2 de cet exposé). Rappelons 1°) 2°) les sens que est le sous-groupe simplexes ordonnés à sommets les chaînes de la forme ~ - engendré non tous par : distincts ; est un simplexe ordonné (de à sommets distincts de ses dimension p ~ 1 ).j. et C~’ une permutation de l’ensemble sommets. définir le projecteur ordre sur l’ensemble E ~ qui fasse de E un ensemble totalement ordonné ; appelons désormais cet ordre l’orest un simplexe ordonne à sommets non tous distincts, on dre "canonique". G . Si 03B1 est un simplexe ordonné à sommets distincts, soit posera u(03B1) ce la permutation qui range les sommets de ’ dans l’ordre "canonique" ; on poPour u ~ fixons un = est clair que un On vérifie aisément que = ~. ~’ (o~ ) . sera est u projecteur dont un (au endom, simplicial le noyau est u sens est du un endom. permis, et il paragraphe 8). C’est bien F . l’isomorphisme des groupes d’homologie "ordonnée" et ’brientée" pour les complexes K mod K’ , et, par transposition, des groupes de cohomologie fournis respectivement par toutes les cochaînes et par les cochaî nes alternées. D’une façon précise, le projecteur u permet d’identifier c(E) à un sous-groupe de C(E) , autrement dit, définit un isomoprhisme u 1 de c (E) dans C(E) . Le transposé applique C*(E) sur le sous-groupe c*(E) ". : ; est un projecteur. cochaînes alternées ; comme endomorphisme de C ~L~ (E) ~ et un opérateur d’homotopie. Nous obtenons ainsi u~ u*1 définit aussi lexander d’un espace v C(E) des cochaînes d’A- projecteur dans le groupe topologique E : il projette C(E) un "cochaînes d’Alexander alternées" ; le groupe dérivé de sur ce le sous-groupe des sous-groupe v fie donc au groupe de cohomologie de Cech-Alexander de l’espace E . projecteur u ~ ainsi que l’endomorphisme v qui lui est attaché (paragraphe 8) se prolongent évidemment au groupe des ’9~haines infinies" de E ; on ne change donc pas le "groupe d’homologie de deuxième espèce" d’un complexe simplicial K ~ en substituant aux chaînes infinies ’?ordonnées" les chaînes infinies "orientées". Remarque analogue pour le groupe de cohomologie Le change pas en se limitant aux cochaînes finies alternées. des ucochaînes finies" : multiplicative des cochaînes.- Si « ’1 et C~’ cochaînes alternées, leur produit (défini dans l’exposé 4, paragraphe Remar ue sont deux 8) n’est pas, né l’ensemble on définit le on ne une sur en la structure générale une cochaîne alternée. Mais si E , on vient de définir un projecteur multiplication dans le groupe c*(E) posant cr~ t . ~ ! ~ u~’ t ~’~ . u*1 on a de totalement oràon- C*(E) sur c*(E) ; des cochaînes alternées en 7-10 Cette multiplication dépend d’Alexander-Whithey. si 03B1’ complexe simplicial de l’ordre choisi et 03B2’ sont des sur E : c’est la multiplication structure de cocycles pour K sur E, (~ ’) est un cocycle de la même classe de cohomologie donc, quand on passe à l’anneau de cohomologie, la multiplication d’Alexander-Whitney redonne la multiplication de cet anneau, multiplication qui, elle, est indépendante de l’ordre choisi. Remarque analogue pour la multiplication des cochaînes alternées d’Alexander d’un espace topologique. u. ~~ 1 une