1.3 MATÉRIEL NÉCESSAIRE • une calculatrice • une règle • un compas EXPLORATION • Six, trente, huit… Conjecture : « On utilise toutes les lettres du mot MATHS, sauf une, pour épeler les nombres. » Recueille des éléments de justification qui appuieront ou contrediront cette conjecture. Recherche d’un contre-exemple de conjecture par raisonnement BUT Réfuter une conjecture en trouvant une contradiction. THÉORIE des calculs Camille a tracé une série de cercles. Elle a marqué des points sur la circonférence de chacun et elle les a reliés par des cordes. À mesure que le nombre de points augmentait, Camille a remarqué une régularité dans le nombre de régions formées par les cordes. Nombre de points 2 3 4 Nombre de régions 2 4 8 Elle a formulé cette conjecture : « Quand le nombre de points reliés sur la circonférence d’un cercle augmente de 1, le nombre de régions créées à l’intérieur du cercle est multiplié par 2. » ? Comment Camille peut-elle vérifier la validité de sa conjecture ? exemple 1 Vérifier la validité d’une conjecture Vérifie la conjecture de Camille avec d’autres éléments de justification. La solution de Zohal Je trace un cercle et j’identifie cinq points sur sa circonférence. Puis je relie les paires de points par des cordes. Ensuite, je colorie les régions produites pour qu’elles soient plus faciles à compter. Nombre de points Nombre de régions 18 2 3 4 5 2 4 8 16 Chapitre 1 Raisonnements inductif et déductif Mon diagramme compte 16 régions. Cela appuie la conjecture de Camille parce que la régularité des régions est la suivante : 21, 22, 23, 24. Je trace un autre cercle et j’identifie six points sur sa circonférence. Ensuite, je relie les paires de points par des cordes et je colorie les régions. Nombre de points 2 3 4 Nombre de régions 2 4 8 16 31 5 Quand je compte les régions, il n’y en a que 31, et non pas 25 ou 32, ainsi que le prévoyait la conjecture de Camille. 6 Le nombre de régions n’a pas été multiplié par 2. Ce contre-exemple réfute la conjecture de Camille. contre-exemple Exemple qui réfute une conjecture. Réflexion A. À ton avis, pourquoi Zohal a-t-elle commencé sa recherche d’autres éléments de justification en marquant cinq points sur la circonférence d’un cercle ? B. Pourquoi un seul contre-exemple suffit-il à réfuter une conjecture ? APPLICATION des calculs exemple 2Établir des liens avec des conjectures antérieures À la leçon 1.1, à la page 9, Francesca et Steffan ont formulé des conjectures à propos de la différence entre des carrés consécutifs. La conjecture de Steffan : « La différence entre des carrés parfaits consécutifs est toujours un nombre impair. » La conjecture de Francesca : « La différence entre des carrés parfaits consécutifs est toujours un nombre premier. » Comment peut-on vérifier ces conjectures ? La solution de Luc : Expliquer la conjecture de Steffan et faire d’autres essais La conjecture de Steffan était vraie pour les paires de carrés consécutifs qu’il avait choisies : 2 3 2 et 3 3 3 ; 3 3 3 et 4 3 4 ; 5 3 5 et 6 3 6. Je commence par les paires 1 3 1 et 2 3 2. Je forme les mêmes carrés de tuiles que Steffan. Si je ne tiens pas compte du carré jaune, il reste une paire de tuiles qui ont une arête commune avec le carré jaune, plus une tuile dans le coin supérieur droit. 1.3 Recherche d’un contre-exemple de conjecture par raisonnement 19 Je prends ensuite les carrés de 4 3 4 et 5 3 5, étant donné que Steffan a omis ces valeurs. Il reste deux rangées de tuiles orange, chacune de la même longueur que le côté du carré jaune, plus une autre tuile dans le coin supérieur droit. Je vérifie ensuite les carrés consécutifs de 6 3 6 et 7 3 7. Une fois de plus, la différence présente la même régularité : deux rangées de tuiles de même longueur que le carré jaune, plus une tuile dans le coin supérieur droit. Ces trois exemples appuient la conjecture de Steffan. Je visualise à quoi ressemblerait la différence pour n’importe quelle paire de carrés consécutifs. Il y aurait toujours deux rangées de tuiles orange, chacune de la même longueur que le côté du carré jaune, plus, dans le coin, un carré orange ne faisant pas partie d’une paire. Le total des deux rangées égales serait toujours un nombre pair puisque le produit de tout nombre multiplié par 2 est pair. La différence devrait être impaire à cause de la tuile ne faisant pas partie d’une paire. Tous ces éléments de justification renforcent la conjecture de Steffan. Cependant, ils ne la prouvent pas puisque je n’ai pas vérifié tous les cas possibles. La solution de Pierre : Apporter plus d’éléments de justification à la conjecture de Francesca Francesca a utilisé les carrés consécutifs de 1 et 2, 3 et 4, ainsi que 8 et 9. Je choisis des valeurs pour pouvoir commencer à remplir les écarts entre celles que Francesca a choisies. 3 2 2 22 5 5 Le nombre 5 est premier. 5 2 2 42 5 9 L’écart suivant est 4 et 5. Et 9 n’est pas un nombre premier. La conjecture de Francesca, « La différence entre des carrés parfaits consécutifs est toujours un nombre premier », a été réfutée par un contre-exemple. À toi de jouer ! a) Trouve un autre contre-exemple pour la conjecture de Francesca. b) Peux-tu trouver un contre-exemple pour la conjecture de Steffan ? Explique ta réponse. 20 Chapitre 1 Raisonnements inductif et déductif exemple 3 Chercher un contre-exemple de conjecture par raisonnement Matt a découvert une régularité numérique intéressante : 1#81159 12 # 8 1 2 5 98 123 # 8 1 3 5 987 1 234 # 8 1 4 5 9 876 Matt pense que cette régularité se poursuivra. Cherche un contre-exemple pour la conjecture de Matt. La solution de Kublu 1#81159 12 # 8 1 2 5 98 123 # 8 1 3 5 987 1 234 # 8 1 4 5 9 876 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A 181 12 8 2 123 8 3 1 234 8 4 12 345 8 5 123 456 8 6 1 234 567 8 7 12 345 678 8 8 123 456 789 8 9 La régularité semble associée au premier facteur (le facteur qui n’est pas 8), au nombre qui est additionné et au produit. B 9 98 987 9 876 98 765 987 654 9 876 543 98 765 432 987 654 321 J’utilise un tableur pour voir si la régularité se poursuit. C’est ce que le tableur démontre. 12 345 678 910 # 8 1 10 5 98 765 431 290 1 234 567 890 # 8 1 10 5 9 876 543 130 12 345 678 910 # 8 1 0 5 98 765 431 280 1 234 567 890 # 8 1 0 5 9 876 543 120 Au dixième élément de la suite, je dois choisir entre utiliser 10 ou 0 dans le premier facteur et comme nombre à additionner. Je choisis de vérifier les deux façons possibles de représenter 10 et 0. La régularité semble vraie pour les nombres de 1 à 9. Mais pour le 10e nombre, on trouve un contre-exemple. Puisque la régularité ne se prolonge pas, la conjecture n’est pas valide. Conjecture corrigée : « Si la valeur du nombre additionné est de 1 à 9, la régularité se poursuivra. » Je choisis de corriger la conjecture de Matt en la limitant. À toi de jouer ! Si Kublu n’avait pas trouvé de contre-exemple à la dixième étape, aurait-elle dû continuer sa recherche ? À quel moment serait-il sensé d’arrêter de collecter des éléments de justification si tous les exemples appuient la conjecture ? Justifie ta réponse. 1.3 Recherche d’un contre-exemple de conjecture par raisonnement 21 En résumé Idée principale • Une conjecture est réfutée dès qu’on lui trouve un contre-exemple. Cela montre que la conjecture n’est pas valide. • Tu peux parfois te servir d’un contre-exemple pour corriger une conjecture. Ce qu’il faut savoir • Un seul contre-exemple suffit pour réfuter une conjecture. • Même si tu ne peux pas trouver de contre-exemple, rien ne garantit qu’il n’y en a pas. Cependant, tout élément de justification que tu peux apporter en cherchant un contre-exemple augmente la probabilité que la conjecture soit vraie. VÉRIFIE ta compréhension 1. Montre que chaque énoncé est faux en trouvant un contre-exemple. a) Un nombre qui n’est pas négatif est positif. b) Tous les nombres premiers sont impairs. c) Tous les joueurs de basket-ball sont grands. d) La hauteur d’un triangle se mesure à l’intérieur du triangle. e) Sur une carte, la flèche qui indique le nord pointe toujours vers le haut. f ) La racine carrée d’un nombre est toujours inférieure à ce nombre. g) La somme de deux nombres est toujours supérieure au plus grand des deux nombres. h) Plus tu vas vers le nord, plus il fait froid. 2. Seth affirme que tous les quadrilatères dont les côtés sont égaux sont des carrés. Es-tu d’accord ? Justifie ta réponse. Mise en APPLICATION 3. Jim prétend que, si on multiplie deux nombres naturels, le produit sera plus grand que l’un ou l’autre des deux facteurs. Es-tu d’accord ? Justifie ta réponse. 4. Rachelle affirme que la somme d’un multiple de 3 et d’un multiple de 6 doit être un multiple de 6. Es-tu d’accord ? Justifie ta réponse. 5. Hannah a étudié ces multiples de 9 : 18, 45, 63, 27, 81, 108, 216. Elle affirme que la somme des chiffres de tout multiple de 9 totalisera 9. Es-tu d’accord ? Justifie ta réponse. 6. Colin a formulé la conjecture suivante : « Si deux angles opposés d’un quadrilatère sont des angles droits, ce quadrilatère est un rectangle. » Es-tu d’accord ? Justifie ta réponse. 22 Chapitre 1 Raisonnements inductif et déductif 7. Claire a observé que les chiffres 4, 5, 6 et 7 permettent d’exprimer chaque valeur de 1 à 5, comme dans le tableau ci-contre. Elle a conjecturé que ces chiffres pourraient servir à exprimer chaque valeur de 1 à 20. Explique, à l’aide d’exemples, si la conjecture de Claire est sensée. 8. George a remarqué une régularité semblable 1#41155 à celle de Matt dans l’Exemple 3. George a 12 # 4 1 2 5 50 conjecturé que le dernier chiffre des produits 123 # 4 1 3 5 495 formerait une suite de 0 et de 5. Recueille 1 234 # 4 1 4 5 4 940 des éléments de justification portant sur la conjecture de George. Tes éléments de justification renforcent-ils la conjecture de George ou la réfutent-ils ? Explique ta réponse. 9. Parmi les questions nos 2 à 8, choisis une conjecture que tu as réfutée. Sers-toi de ton contre-exemple pour rendre la conjecture valide. 10. Après examen du tableau ci-dessous, Patrice a formulé cette conjecture : « Les sommes des carrés des nombres entiers séparés par une valeur de 2 seront toujours paires. » 1 21 2 2 1 12 5 2 22 1 42 5 20 1232 2 1 1252 2 5 34 Nombre Expression 1 725 624 2 7261524 3 617 2 52 4 4 7162524 5 5 1 !64 2 7 2 42 1 62 5 52 02 1 22 5 4 La conjecture de Patrice est-elle sensée ? Explique ta réponse. A 11. Geoff a formulé cette conjecture : « Si les diagonales d’un quadrilatère sont perpendiculaires, alors ce quadrilatère E est un carré. » Établis la validité de sa conjecture. Explique tes résultats. 12. Émy a formulé cette conjecture : « Le produit de tout nombre B multiplié par lui-même sera plus grand que le nombre multiplié. » Par exemple, le produit de la multiplication 2 # 2, soit 4, est plus grand que le nombre de départ, 2. Mégane ne partage pas l’avis d’Émy parce que 12 # 12 5 14 et que 14 vaut moins que 12. Comment la conjecture d’Émy pourrait-elle être améliorée ? Explique comment tu la modifierais. 13. Formule un énoncé général qui sera vrai dans certains cas, mais pas toujours. Apporte des exemples à l’appui de ton énoncé. Fournis un contre-exemple. 14. En se basant sur les exemples ci-dessous, Tim a conjecturé que tous les nombres naturels strictement positifs peuvent s’écrire sous la forme d’une somme de nombres naturels strictement positifs consécutifs : 10 5 1 1 2 1 3 1 4 12 5 3 1 4 1 5 9 5 4 1 5 94 5 22 1 23 1 24 1 25 Es-tu d’accord avec la conjecture de Tim ? Justifie ta réponse. 15. Julien a affirmé que tous les nombres impairs peuvent être exprimés sous la forme d’une somme de trois nombres premiers. Explique, à l’aide d’éléments de justification, si sa conjecture est sensée. D C Conseil de communication Une expression est un énoncé mathématique comportant des nombres, des variables et des symboles d’opération. Par 3d exemple, 2 est une expression. Une équation est un énoncé mathématique qui comporte un signe d’égalité et au moins une variable ou inconnue. 3d Par exemple, 5 5 est une 2 équation. 1.3 Recherche d’un contre-exemple de conjecture par raisonnement 23 16. Le mathématicien allemand Christian Goldbach a formulé cette conjecture : « Tout nombre pair supérieur à 2 équivaut à la somme de deux nombres premiers. » Par exemple : 14 5 3 1 11 30 5 7 1 23 Cette conjecture porte le nom de conjecture de Goldbach. Personne n’a jamais été capable de prouver qu’elle était vraie pour tous les nombres pairs, mais aucun contre-exemple n’a jamais été trouvé non plus. a) Cherche trois autres exemples à l’appui de la conjecture de Goldbach. b) Si un contre-exemple existait, décris à quoi il ressemblerait. 17. Jarrod a découvert ce truc algébrique dans un livre qu’il lisait : Choisis un nombre. Double-le. Additionnes-y 6. Double-le encore. Soustrais-en 4. Divise le résultat par 4. Soustrais-en 2. a) Essaie le truc à plusieurs reprises. Formule une conjecture à propos de la relation entre le nombre choisi et le résultat final. b) Peux-tu trouver un contre-exemple pour ta conjecture ? Si oui, quelle conséquence cela a-t-il ? Les mathématiques dans l’histoire Le raisonnement en sciences Bon nombre de découvertes scientifiques reposent sur le raisonnement inductif. Les scientifiques formulent des conjectures après avoir étudié tous les éléments de justification qu’ils ont en main. Ils vérifient leurs conjectures en effectuant des expériences qui leur permettent de tester si l’univers se comporte de la façon prédite. Si les expériences donnent les résultats attendus, les conjectures des scientifiques sont renforcées. Si les résultats contredisent les conjectures, les scientifiques s’en servent pour modifier celles-ci ou pour en formuler de nouvelles. Plusieurs conjectures scientifiques ont été modifiées au fil des ans à mesure que de nouvelles données ont été connues. L’une de ces conjectures a trait à la Terre. Autrefois, on croyait que la Terre était plate. Cette conjecture a été tenue pour vraie jusqu’à ce que des contreexemples imposent de la modifier. Vers 330 avant notre ère, Aristote a été l’un des premiers à conjecturer que la Terre n’était pas un disque plat, mais bien une sphère. Plus tard, au Ier siècle de notre ère, Pline l’Ancien a pu affirmer que la conjecture de la Terre plate n’était plus valide à cause des éléments de justification avancés pour la contredire. Pline avançait l’hypothèse d’une sphère imparfaite. Des éléments de justification modernes, obtenus à partir de satellites et de vaisseaux spatiaux, n’ont jamais fourni de contre-exemple à la théorie de la sphère. Aujourd’hui, cette théorie est généralement admise comme un fait. Si la Terre était un disque plat, elle pourrait avoir cette apparence à partir de l’espace. Voici toutefois de quoi elle a vraiment l’air. A. Quelles autres conjectures relatives à notre univers ont pu être corrigées après l’apparition de nouveaux éléments de justification ? B. Quel rôle le raisonnement inductif joue-t-il dans nos croyances et dans notre compréhension de l’univers ? 24 Chapitre 1 Raisonnements inductif et déductif Conclusion 18. Quelle relation existe-t-il entre le raisonnement inductif, les éléments de justification et les contre-exemples ? Prolongement 19. Serge a formulé cette conjecture : « Si on soustrait 3 d’un carré parfait supérieur à 4, la différence est toujours un nombre composé. » Par exemple : 152 2 3 5 222 Le nombre 222 est composé parce qu’il est divisible par des facteurs autres que 1 et lui-même. Es-tu d’accord avec la conjecture de Serge ? Justifie ta réponse. 20. Selon Environnement Canada, les prévisions en matière de précipitations sont des estimations subjectives. Ces prévisions ou estimations sont en réalité des conjectures fondées sur des éléments de justification numériques et sur la topographie des régions. Elles sont importantes pour les gens qui travaillent dehors (en construction, en agriculture, en arpentage, etc.) et pour quiconque doit planifier des activités à l’extérieur. Plus s’approche le moment des précipitations, plus la conjecture est corrigée pour refléter de nouvelles données et une précision accrue. a) Le tableau d’Environnement Canada ci-dessous semble avoir été rédigé à l’intention d’adultes qui vivent dans une ville ou en banlieue. Modifie le tableau comme s’il était écrit pour toi en incluant des activités qui sont les tiennes. b) Explique tes changements. Comment as-tu déterminé quelles probabilités de précipitations pourraient avoir un effet sur tes activités ? Guide approximatif de l’usager sur la probabilité de précipitations 0% Pas de précipitations, mais présence éventuelle de nuages. 10% Faible probabilité de précipitations : une seule chance de neige ou de pluie sur dix. 20% On s’attend encore à du temps sec. 30% Si vous exécutez vos activités de plein air, surveillez le temps. 40% Apportez votre parapluie. Concevez des plans de rechange pour les activités de plein air sensibles à la pluie. Pas la meilleure journée pour revêtir l’entrée du garage. Touchez du bois ! 50% 50 chances de précipitations, 50 chances de temps sec. 60% Voulez-vous arroser votre pelouse ? Il y a de fortes chances que Dame Nature vous vienne en aide. 70% Songez à l’effet de précipitations sur vos projets d’activités en plein air. Il ne reste plus que trois chances de temps sec sur dix ! 80% Probabilité de pluie ou de neige. 90% Quasi-certitude de précipitations. 100% Précipitations certaines. Environnement Canada, Probabilité de précipitations 21. Mohammed affirme que la somme de l’addition n 2 1 n 1 2 ne sera jamais un nombre impair si n est un nombre entier positif. Es-tu d’accord ? Justifie ta réponse. 1.3 Recherche d’un contre-exemple de conjecture par raisonnement 25 Application de stratégies de résolution de problèmes Analyse d’un jeu de raisonnement mathématique Un arithmogone est un jeu de raisonnement mathématique qui porte sur l’addition. Il est formé de polygones qui contiennent des cercles à chaque sommet et un carré sur chaque côté. Le jeu Le nombre inscrit dans chaque carré d’un arithmogone égale la somme des deux nombres inscrits dans les cercles adjacents au carré. 1 4 3 2 3 5 A. Résous les trois arithmogones triangulaires ci-dessous. a) b) 17 18 19 c) 9 12 15 38 48 68 B. Conçois ton propre arithmogone. Échange-le avec celui d’un ou une autre élève. Résolvez vos arithmogones. La stratégie C. Quelles régularités as-tu remarquées ? D. Quelle relation existe-t-il entre les nombres dans les cercles et les nombres dans les carrés qui leur sont opposés ? E. Décris la stratégie que tu as utilisée pour résoudre l’arithmogone de ton ou ta partenaire. F. Parmi les arithmogones que tu as résolus, lequel était le plus facile ? Explique ta réponse. 26 Chapitre 1 Raisonnements inductif et déductif