Les deuxièmes médicaments trouvés sont les inhibiteurs de protéase (« anti-protéases » ça passe aussi) : c’est la
fameuse trithérapie qui a fait décliner la mortalité de manière très nette : on donnait un médicament anti-
protéase et 2 inhibiteurs nucléotidiques (donc de la reverse transcriptase). Il a été mis en évidence par la suite des
médicaments qui permettent d'empêcher le virus d'entrer dans la cellule ; des inhibiteurs de la fusion, et puis
également des anti-CCR5 (inhibiteurs des corécepteurs, ne sont plus utilisés actuellement), puis, la grande
nouveauté, les inhibiteurs de l’intégrase (molécule très bien tolérée, très utilisée actuellement).
Description de la diapo :
Entre 1987 et 2015, on a quand même découvert énormément de médicaments : c’est la première fois pour
une pathologie que l’on en découvre autant en si peu de temps. Le premier médicament c’est l’AZT
(Zidovudine de sa DCI et RETROVIR de son nom commercial, premier médoc utilisé chez les séropositifs)
qui faisait très peu baisser la charge virale, puis 25 ans plus tard le VIDEX puis…la liste quoi)
Au début on ne donnait qu’un seul médicament mais ça faisait baisser de 0,5log la charge virale, ce qui est
très peu : le virus continuait à se répliquer (c’est là que l’on peut développer des mutations de résistance…).
C’est vers 1995 qu’on s’est aperçu que les monothérapies n’étaient pas la solution et qu’il fallait plutôt
associer des médicaments.
En rouge : les inhibiteurs de la réverse transcriptase.
En marron : à partir de 1995, on a les inhibiteurs non nucléosidiques (NEVIRAPINE,…), qu’on a associé
aux molécules en rouge.
En bleu : à partir de 1996-1997, on a les anti-protéases qui sont des médicaments très actifs (RITONAVIR,
INDINAVIR, etc) présentant quelques inconvénients (beaucoup de comprimés à prendre, intolérance
digestive) mais qui ont sauvés beaucoup de gens malgré tout.
Il y a ensuite eu des problèmes résistances, on a donc trouvés des médicaments qui fonctionnaient malgré les
résistances (KALETRA, ...)
Ensuite, la politique fut de mettre plusieurs molécules (médicaments) dans le même comprimé.
On a fait, par la suite, des progrès en termes de tolérance sur les anti-protéases.
En 2009, l’ATRIPLA : Première trithérapie en un comprimé par jour. Depuis, il y en a eu d’autres :
EVIPLERA.
En gris : depuis 2008, on a les anti-protéases.
Important : Il faut savoir que pendant longtemps on n’avait pas de médicaments puis on en avait un, on en
associait 2, mais ce n’était pas suffisant. Au début, il fallait associer au moins 3 médicaments pour rendre la
charge virale indétectable.
NB : Le prof précise qu’il ne faut pas savoir par cœur cette liste, mais elle traduit l’évolution des anti-
rétroviraux. C’est grâce, notamment, à l’étude du VIH, qu’on a pu découvrir énormément de molécules
anti- rétrovirales.
Ronéo 2013/2014 :
Ici tous les médicaments qu’on a depuis le début
- 1987 : le premier médicament est l’AZT
ensuite d’autres médicaments qui font partie des inhibiteurs de la reverse transcriptase (RTI)
Avant 1995 on avait très peu de médicaments : lourde mortalité
-1995-96 : on a mis en évidence des anti-protéases (PI)
Parallèlement on a mis en évidence des inhibiteurs de la reverse transcriptase qui n’était pas des
nucléosides (NNRTI)
- 1998 : on a mis en évidence un nouveau médicament : Efavirenz qui a bien amélioré les choses
-2000 : les médicaments sont toxiques, et comportent beaucoup de comprimés à prendre. Comme les gens
avaient du mal à prendre ces médicaments, des résistances sont apparues. Il fallait trouver des molécules
efficaces sur des virus résistants. C’est ce qui s’est passé pour Kaletra.